III. Un contrat peu accessible
Source : Le nouvel économiste
A. Une cible de clientèle aisée
Les contrats de Variable Annuities nécessitent un
versement au départ relativement important. En effet, le capital minimum
demandé par les assureurs s'élève à 30 000
euros.
Mais pour permettre des garanties de revenus de l'ordre de 4
000 euros par an (soit un peu plus de 300 euros par mois), le capital à
investir doit être compris entre 100 000 et 300 000 euros.
Les professions libérales et les chefs d'entreprise
apprécient ce genre de
contrats qui leur permettent de "prendre date" puis de
compléter leur versement initial par le produit de la vente de leur
fonds de commerce ou de leurs parts de société.
Ces produits s'adressent donc à une clientèle
minoritaire, dont le patrimoine hors immobilier est élevé. Car,
même si l'argent placé sur le contrat Variable Annuities reste
disponible comme sur un contrat d'assurance vie classique, le concept
même du produit perd tout son intérêt en cas de
déblocage du
capital par anticipation. C'est la raison pour laquelle il
vise une clientèle aux moyens importants.
B. Une garantie onéreuse
Comme un contrat d'assurance vie classique, les contrats de
Variable Annuities supportent des frais de versements, allant de 4,5% à
5% selon les
2ND PARTIE - QUELS AVANTAGES LES VARIABLE ANNUITIES APPORTENT-ILS
AUX ASSURES ?
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LES VARIABLE ANNUITIES SONT-ILS L'AVENIR DES RETRAITES
COMPLEMENTAIRES ?
contrats, et des frais de gestion d'environ 1%
prélevés chaque année sur l'encours géré.
A cela s'ajoutent les frais propres à la garantie des
revenus à vie : selon les assureurs, le profil de gestion
souhaité, et l'âge de l'assuré, ces frais
supplémentaires oscillent entre 0,42% et 1,90% en plus des frais de
gestion, et sont prélevés chaque année.
Par ailleurs, certains assureurs prévoient des
pénalités en cas de rachat total sur contrat.
3EME PARTIE - POURQUOI LES ASSUREURS SONT-ILS TIMIDES SUR CE
SUJET ?
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LES VARIABLE ANNUITIES SONT-ILS L'AVENIR DES RETRAITES
COMPLEMENTAIRES ?
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