4.2.5.2. Rentabilité du piégeage
a) Nombre de piège posé
Afin d'estimer la rentabilité du piégeage, le
nombre moyen de ligne de piège et le nombre de piège tendu ont
été considérés dans les trois districts. Les
détails sont présentés dans le tableau ci-dessous.
48
Tableau 12: Pratique du piégeage suivant les
districts.
District
|
Nombre de
piégeurs interrogés
|
Nombre moyen de lignes de pièges
par piégeur
|
Nombre moyen de pièges par
piégeur
|
Mokéko
|
44
|
1,16 #177; 0,37
|
112,34 #177; 54,87
|
Ngbala
|
128
|
1,29 #177; 0,52
|
91,43 #177; 46,95
|
Sembé
|
71
|
1,25 #177; 0,50
|
121,46 #177; 62,66
|
Total
|
243
|
1,20 #177;0,07
|
108,41 #177; 15,40
|
De ce tableau 13, il ressort que sur un total de 243
piégeurs interrogés dans les trois districts, le nombre moyen de
lignes de pièges est estimés à 1,20 #177; 0,07 par
piégeur, pour un nombre moyen de pièges de 108,41 #177; 15,40 par
piégeur. Ce résultat se rapproche de la moyenne de 107,48 #177;
44,59 pièges repartis sur 1,17 #177; 0,20 lignes
générée dans le parc national de Korup (Kamgaing, 2011).
De même, Tchigio (2007) rapporte une moyenne de 100
pièges/piégeur dans la même zone de Korup. Par contre, ces
résultats sont différents de ceux du parc national de
Lobéké, WCS (1995) rapporte une moyenne de 70
pièges/piégeur.
b) Fréquence de visite et durée de vie des
lignes de pièges
La fréquence de visite et la durée de vie de
pièges peuvent caractériser la rentabilité du
piégeage. Le tableau ci-dessous donne les détails.
Tableau 13 : Durée de vie et fréquence
de visite des lignes de pièges suivant les districts
District
|
Fréquence moyenne de visite des pièges (jours
après)
|
Durée de vie moyenne d'une ligne de pièges
(mois)
|
Mokéko
|
2,59 #177; 0,5
|
2,36
|
#177; 0,84
|
Ngbala
|
2,49 #177; 0,5
|
2,60
|
#177; 0,86
|
Sembé
|
2,62 #177; 0,49
|
2,60
|
#177; 0,71
|
Total
|
2,55 #177; 0,5
|
2,56
|
#177; 0,82
|
De ce tableau 14, il ressort que la fréquence moyenne
de visite est estimée à 2,55 #177; 0,5 au ni veau de la zone de
Tala-Tala avec une durée de vie moyenne de ligne de piège
estimée à 2,56 #177; 0,82. Les résultats obtenus en ce qui
concerne la fréquence de visite de piège se rapproche de ceux
obtenus lors d'une étude similaire au Parc national de Korup (Cameroun)
par Kamgaing (2010) qui ont établi une moyenne de 2,92 #177; 0,35 jours
après au cours d'une semaine.
49
c) Biomasse prélevée
Afin d'estimer la rentabilité du piégeage dans
la zone de Tala-Tala et en considérant ce qui ressort du tableau
ci-dessus, la biomasse prélevée par les chasseurs a
été étudiée, les détails se retrouvent dans
le tableau ci-dessous.
Tableau 14: Rentabilité du
piégeage.
District Nombre
de piégeurs enquêtés
|
Nombre d'expéditions de
piégeage
A
|
Durée moyenne d'une expédition
(jour)
B
|
Biomass
e totale capturée (kg)
C
|
Biomass e moyenne par piégeur par
expédition (kg) C/B= D
|
Biomass e moyenne par piégeur par jour
(kg)
|
Mokéko
|
44
|
436
|
0,78 #177; 2,34
|
8602
|
19,79 #177; 14,76
|
0,82 #177; 0,61
|
Ngbala
|
128
|
1264
|
0,52 #177; 1,80
|
20192
|
16,07 #177; 10,26
|
0,67 #177; 0,42
|
Sembé
|
71
|
684
|
0,57 #177; 1,85
|
17459,2
|
25,93 #177; 22,09
|
1.08 #177; 0,92
|
Total
|
243
|
2384
|
0,62 #177; 0,14
|
46253,2
|
20,6 #177; 4,98
|
0,87 #177; 0,2
|
Le tableau 15 montre que sur 243 piégeurs
enquêtés, la biomasse totale prélevée durant une
période d'un mois (01) de chasse intense est estimée à
46253,5 Kg dans les trois districts. Soit une biomasse moyenne par
piégeur et par expédition de chasse de 20,6 #177; 4,98 Kg. En
revanche, la biomasse moyenne par piégeur et jour est estimée
à 0,87 #177; 0,2 Kg.
|
|