LISTE DES ANNEXES
Annexe 1:Questionnaire sur la chasse villageoise adressé
aux ménages 73
Annexe 2:Fiche d'enquête sur la commercialisation de la
viande de brousse. 78
Annexe 3:statuts de quelques espèces fauniques au Congo.
79
Annexe 4: Liste des enquêtés 81
LISTE DES PHOTOS
Photo 1: Piège à cou 40
Photo 2: Piège à patte. 37
Photo 3: Barrière de pièges. 37
Photo 4: Tas de viande en vente (village Goa). 51
Photo 5: Transport de la viande vers la ville (Ouesso). 52
Photo 6: Conservation à petite échelle 57
Photo 7: Conservation à grande échelle 53
LISTE DES ABREVIATIONS
CAFRAM : Cameroon forest ressources assessment
and management CARPE : Programme Régional d'Afrique
Centrale pour l'Environnement
CITES : Convention on International Trade of
Endangered Species
COMIFAC : Commission des forêts d'Afrique
centrale
CTFT : Centre Technique Forestier Tropical
EDF : Etat des forêts du bassin du
Congo
EM : Ecosystème pour le
millénaire
FASA : Faculté d'Agronomie et des
Sciences Agricoles
xi
FAO : Food and Agriculture Organization
FCFA : Franc de la Communauté
Financière Africaine
IFO : Industrie forestière de
Ouesso
LAB : Lutte anti-braconnage
NEPAD : Nouveau partenariat pour le
développement de l'Afrique
OIBT : Organisation internationale des bois
tropicaux
PAFT : Plan d'action forestier tropical
PNFL : Produit Forestier Non Ligneux
PNOK : Parc national d'Odzala Kokoua
REDD : Réduction des Émissions
liées au Déboisement et à la Dégradation de la
forêt
SIFCO : Société
forestière et industrielle du Congo
TRIDOM : Tri-national Dja Odzala Minkebe
UFA : Unité forestière
d'aménagement
UICN : Union Mondiale pour la Nature
WCS : Wildlife Conservation Society
WWF : World Wide Fund for nature
XII
RESUME
Cette étude a été effectuée entre
le mois d'Avril et de Septembre 2011 au Nord de la République du Congo
et portait sur l'étude de la chasse villageoise dans l'unité
forestière d'aménagement (UFA) de Tala-Tala. Celle-ci avait pour
objectif global de contribuer à l'élaboration d'un plan
d'aménagement dans l'UFA Tala-Tala à travers une meilleure
connaissance de la chasse villageoise. Plus spécifiquement, elle visait
à : identifier les acteurs impliqués dans la chasse villageoise,
examiner les techniques de chasse rencontrées dans la zone,
évaluer l'importance de la chasse villageoise pour les populations
riveraines, estimer la pression de la chasse villageoise sur la faune sauvage
et enfin proposer des actions visant à assurer une gestion durable de la
faune dans la zone de Tala-Tala.
A cette fin, des entretiens semi-structurés directs ont
été conduits, permettant d'interroger 255 personnes de sexe
masculin dont l'âge variait entre15 et 60 ans, tous
Bakwélés (73,72%) ou Autochtones (26,27%), réparties sur
trois districts à savoir : Mokéko (19,60%), Ngbala (50,58%) et
Sembé (29,80%), pour un taux d'échantillonnage total de 18,80%.
Il ressort de cette étude que les acteurs impliqués dans
l'activité de chasse diffèrent en fonction de leurs
activités principales et suivant les districts . Ceux-ci utilisent
principalement le piégeage et la chasse au fusil comme techniques de
chasse ; avec cependant une différence significative constatée
sur l'utilisation de celles-ci suivant les ethnies , et des buts
différents suivant les districts. Ainsi, elle est un peu plus
commerciale dans les districts de Mokéko et Sembé, et de
subsistance à Ngbala. Les espèces capturées par
piégeage regroupent les Artiodactyles (40,7%), les Rongeurs (27,8%) et
les Pholidotes (17,4%) par ordre d'importance ; tandis que les captures de la
chasse au fusil sont composées des Artiodactyles (58,3%), des Primates
(23,87%) et un peu de Rongeurs (12,2%). Par ailleurs, il a été
vérifié que plus de 98% de répondants ont la viande de
brousse comme principale source de protéines animales. Ce qui a
été justifié par une consommation hebdomadaire assez
importante, avec 47% de répondants qui en consomment quotidiennement. En
outre, elle constitue une source génératrice de revenus
importante avec 40% de personnes ayant la chasse pour activité
principale, avec un revenu moyen mensuel général estimé
à 24161,94 #177; 21196,86 FCFA. Ainsi, malgré le manque de
données sur la faune sauvage de l'UFA, la consommation
journalière combinée aux ventes et des indications sur les
espèces devenues rares ont permis d'estimer la pression des populations
sur la faune sauvage, et par conséquent de recommander des études
poussées sur cette ressource à travers l'application du plan
d'action pour une gestion durable proposée à cet effet.
XIII
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