Sur le
plan économique
En matière de développement rural durable, il
s'agit de« l'efficacité de l'instrument économique
» instauré par l'Etat, qui considère « la gestion
viable de la production-consommation des biens et services». De ce
fait,l'économie est un instrument (fonctions d'utilisation,
selon Sen) au service de l'hommeet non l'inverse (Brundtland).
Sur la
question de la gouvernance
Brundlanddélimite cette question de la gouvernance,
par rapport au développement rural durable, comme
étant« la méthode,le nouveau mode de faire »,
c'est-à-dire « la gestion démocratique et citoyenne, la
participation auxprocessus de décision et l'éthique
».Effectivement, la gouvernance forme une fonction d'utilisation, en ce
sens qu'une bonne gouvernance peut mener au développement durable.
Brundtland a même affirmé que la façon de faire (en
l'occurrence, la politique de gouvernance) vautautant que ce que l'on fait.
Ainsi, le développement durable ne sedécrète pas, il se
construit.
Enfin, par rapport à tout cela, Martha Nussbaum, dans
sa théorie démontre que les « capabilités
combinées » qui résulte de la combinaison entre les
capabilités externes et les conditions externes permettent l'exercice de
la capabité ; en ce sens où combiner la dette publique avec
la mobilisation des ressources internes du pays permettent d'aboutir à
un développement rural durable. Effectivement, l'exploitation et la
valorisation des ressources par les dettes publiques génèrent des
revenus qui permettront, par la suite, de rembourser ces dettes publiques
elles-mêmes ;et, également, de permettre, ainsi aux
générations présentes et aux générations
futures de jouir des infrastructures et développement laissés.
Pour résumer cette partie, voici une figure qui traduit
les quatre (04) piliers du développement durable selon Brundtland.
Figure
02: Les 4 piliers du développement durable
Source : « La Terre a besoin des hommes »,
René DUBOS (1901-1982)
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