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Evacuation des eaux pluviales en système séparatif par caniveaux superficiels. Cas du versant droit de la rivière Mbinza dans sa limite comprise entre la ligne de crête et la route de Matadi au quartier Mbinza Pigeon et conception d'un bassin de retenue

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par Aimé BISUDI BAZOLA
Institut national du batiment et des travaux publics de Kinshasa - Ingénieur en batiment et travaux publics ( bac + 5 ) 2011
  

Disponible en mode multipage

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    République Démocratique Du Congo

    Ministère de L'enseignement Supérieur , Universitaire et Recherche Scientifique

    Institut National du Bâtiment et des Travaux Publics

    I.N.B.T.P

    B.P: 4731

    SECTION: BATIMENT ET TRAVAUX PUBLICS

    KINSHASA / NGALIEMA

    Evacuation des eaux pluviales en système séparatif par caniveaux superficiels :(cas du versant droit de la rivière Mbinza dans sa limite comprise entre la ligne de crete et la route de matadi au quartier mbinza pigeon) et conception d'un bassin de rétenue

    BISUDI BAZOLA AIME

    Ingénieur Technicien en Bâtiment et Travaux Publics.

    Mémoire de fin d'études présenté et

    Défendu en vue de l'obtention du titre titre

    d''Ingénieur en Bâtiment et Travaux Publics(Bac+5)

    Directeur : Professeur. : KABAU TSHIENDESHA

    Master en environnement et en Génie Sanitaire

    Année Académique 2011 -2012 222222012

    DEDICACE

    A notre Dieu tout puissant le créateur de l'humanité ;

    A vous notre cher papa BISUDI MBANZULU OSCAR PIERRE ;

    A notre mère NZAKU DIYOMBO LUCIE ; 

    A notre très cher grand frère BISUDI MBANZULU SERGE ;

    A toi ma fiancé SARAH MAFUTA CONSTANTINE

    A nos enfants, nièces et neveux

    A nos oncles et tantes ;

    A nos frères et soeurs ;

    A nos cousins et cousines ;

    A nos camarades étudiants ;

    A nos Amis et Connaissances ;

    Merci pour tout ce que vous avez fait pour moi ;

    En guise de récompense, je vous dédie ce travail.

    AVANT - PROPOS

    Au terme de notre formation du candidat Ingénieur BTP, qu'il me soit permis de remercier sincèrement le corps professoral de l' Institut National du Bâtiment et des Travaux Publics « I.N.B.T.P » en sigle pour les sacrifices qu'ils ont consenti pour notre formation malgré leurs multiples occupations ; en particulier le Professeur KABAU TSHIENDESHA pour avoir assurer la direction de ce travail de Fin d'Etudes.

    Nos remerciements s'adressent aux Professeurs MAKENGO LUTIMBA, MPIA KANDA pour leur encadrement et conseil constructif durant ma vie académique.

    Nos sincères remerciement à mon très chers grand frère SERGE BISUDI MBANZULU ainsi que sa femme BEBELINE pour leur soutient moral, financier et leurs encouragements pour que nous puissions arriver jusqu'au bout de nos études ;

    Nos sincères remerciement à vous mes parents BISUDI MBANZULU OSCAR PIERRE et NZAKU DIYOMBO LUCIE pour leur soutient moral, financier et spirituel afin que nous puissions arriver au terme de nos études ;

    Nos sincères remerciements aux couples NTUMBA TSHINGUTA pour leur soutien moral et financier pour l'élaboration de ce travail.

    Nos remerciements s'adressent aux Ingénieurs et Architectes : JOAQUIM,BAROSSO MACOSO,NTAMBWE BALAY,GHISLAIN SISI,CHARLI BASHIZI MURHULA, ELI, PITSHOU IWAYI,JOSEPH ENENU,DIDIER FATAKI,OSCAR KANKU,JIERE BIDWAYA,KALEMBA JOJO,ERICK ZIHINDULA,YVE KINKUNDA,SAMUEL EFUELE BOKOLI, MALUNGU YOWANI Fils, WELE LAKAYO Guelor, MAKIESE MEKUNTIMA King, OMBENG MWEM'ABOUL, SACREE ,NDONGOSIEME,GASTON pour leurs nombreux encouragements.

    Nos remerciements à mes frères : GUENOLE, TAYLOR, MAKIESE, DAYIS, ARSENE OYULU.

    Nos remerciements s'adressent aussi à mes très chers amis :

    BASH MALUNGU, DAVID NONDO, GUELOR pour leurs encouragements et soutient moral .

    D'une manière particulière, mes gratitudes et remerciements sont adressés à ma très chère fiancée" MAFUTA CONSTANTINE SARAH" pour son soutient moral, et ses encouragements pour que nous puisons arriver au terme de nos études.

    Nos remerciements s'adressent à toute la famille de l'entreprise BK ARCHITECTS/GUINNEE EQUATORIALE/MALABO :

    Au Directeur Général BENOIT KANYENDEKWE, Au Directeur Technique JEAN KABWE, Aux Ingénieurs SADIKI, CYRIL MVUEKI NSALA, JEAN CLAUDE KAMBA, ARSENE, DIEUDONNEE TSHIAKAMBILA, GUYTOUT KILIMI, DAVID LUTETE, COCO KABONGO, NIXON MAVINGA, DAVID SANGWA.

    Nos remerciements s'adressent à mes camarades de promotion, pour leurs encouragements.

    Nos remerciements s'adresse à tous les membres de ma famille :JEANINE BISUDI,MARIE HELLENNE BISUDI,SERGE BISUDI,FIFI BISUDI,FRANCK NSIMBA,JOEL BISUDI,OSEE BISUDI,JOHN CLAIEYS BISUDI,BENEDICTE BISUDI.

    Nos remerciements s'adressent à mes enfants, nièces et neveux :

    MILTON, TINA, SERGINE, DEBORAH, GRACE, PLAMEDI, CHRIST-VIE,  JOYCE, DONNEL, BENDRICH et ceux qui se sentent omis ne croient surtout pas un oubli délibéré de ma part, qu'ils acceptent les mêmes sentiments de gratitude que j'ai adressé aux autres.

    Nous implorons Dieu le tout puissant, le créateur de l'humanité, le maitre des temps et des circonstances pour qu'il bénisse notre carrière.

    A que tous ceux qui, de près ou de loin ayant contribué à notre réussite trouvent ici, nos sincères remerciements.

    LISTE DES SYMBOLES ET ABREVIATIONS

    A

    : Superficie du bassin ou du sous-bassin

    A

    : Section des armatures tendues

    Ar

    : Armature de répartition

    B

    : Base

    B

    : Largeur de la section, Bénéfice ;b=base de la poutre ;

    B.A

    : Béton Armé ;

    Col (B-E)

    : Collecteur qui part de bassin de retenue jusqu'à l'exutoire

    C

    : Coefficient de ruissellement ;

    Ca

    : Coefficient d'apport ;

    Ct

    : capacité totale

    E

    : Module d'élasticité ;

    E(e)

    : Excentricité ou bras de levier des charges ;

    d

    : Déclivité

    D.S

    : Déboursé Sec

    FeE40A

    : Armature de limite élastique 40 de classe A ;

    Fc28

    : Résistance caractéristiques du béton à 28 jours ;

    Fbc

    : Résistance caractéristique du béton ;

    F(x)

    : Fréquence de non dépassement liée à la période de retour ;

    F

    : Flèche ;

    Ft

    : résistance du béton à la traction ;

    FG

    : Frais généraux ;

    F.C

    : Frais de chantier ;

    FOP

    : Frais d'opération ;

    H

    : Hauteur, Altitude

    Ha

    : Hectare

    Hab.

    : Habitant

    H(I)

    : Hauteur d'averse en mm par heure

    H(24)

    : Hauteur d'averse en mm par 24 heures

    H (1, P10)

    : Probabilité qu'une averse d'une heure tombe dans une

    période de récurrence probable de 10 ans

    H (24, P10

    : Précipitation donnée en 24 heures ayant une durée probable

    de retour de 10 ans

    d

    : Hauteur utile de la section

    I

    : Intensité

    i

    : Pente

    K

    : Coefficient de correction du débit en fonction de l'allongement

    Kg

    : Kilogramme

    K1

    : Coefficient d'homogénéité égal à 0,002778

    Log

    : Logarithme

    l

    : Litre

    L

    : Longueur, long cheminement hydraulique

    m

    : Mètre

    mm

    : Millimètre

    m/s

    : Mètre par seconde

    m3/s

    : Mètre cube par seconde

    M

    : Moment de flexion appliquée à la section ;

    Mu

    : Moment réduit

    Mo

    : Allongement moyen du bassin versant

    Mapp

    : Moment aux appuis

    Mtr

    : Moment en travée

    n

    : Coefficient d'équivalence ;

    n

    : Coefficient de rugosité des parois

    N

    : Nombre d'années

    P

    : Poids

    Pp

    : Poids propre

    Pm

    : Périmètre mouillé

    P10

    : Probabilité décennale ;

    p

    : poids spécifique (masse volumique)

    Q

    : Débit

    Qo

    : Débit corrigé

    Qp

    : Débit de pointe, débit du projet

    Qps

    : Débit en pleine section

    R

    : Résultante ; Revanche

    Re

    : limite élastique de l'acier ;

    Rs

    : Résistance du calcul de l'acier en traction

    Rh

    : Rayon hydraulique

    S

    : Surface

    t

    : Variable réduite de l'air sous la courbe normale des probabilités

    tc

    : Temps de concentration des eaux

    tf

    : Temps d'écoulement des eaux dans la conduite

    v

    : Variance

    V

    : Volume

    Ve

    : Vitesse effective

    Vps

    : Vitesse en pleine section

    X

    : moyenne arithmétique des précipitations

     

    : Moyenne des pluies maximales en 24 heures

    ä

    : Ecart type

    ó

    : Contrainte

     
     

    ?

    : Poids spécifique

    ë

    : Coefficient de correction du débit en fonction de la périodicité

    ?

    : Somme

    ?(X- )

    : Somme de la différence de carrée

    ?X

    : Somme des moyennes maximales de 1960 à 2011

    %

    : Pourcentage

    Ð

    : Pi ;

    Ø

    : Diamètre des aciers

     

    : Angle de frottement interne

    X

    :fonction d'ajustement des intensités des pluies

    LISTE DES TABLEAUX

    - Tableau 1

    : Eléments du climat

    - Tableau 2

    : L'Etat comparatif de la population Générale de 2010

    - Tableau 3

    : Pluies maximales en mm/24h

    - Tableau 4

    : Moyenne des pluies maximales

    - Tableau 5

    : Tableau logarithmique de Fréchet

    - Tableau 6

    : Superficie d'intéressement des sous-bassins

    - Tableau 7

    : Les coefficients de ruissellement selon les types d'occupation

     des sols

    - Tableau 8

    : Les coefficients de ruissellement selon la nature de la

     surface

    - Tableau 9

    : Les coefficients de ruissellement selon le caractère de

      l'urbanisme

    - Tableau 10

    : Caractéristiques représentatives des sous-bassins

    - Tableau 11

    : Tableau des coefficients f (T)

    - Tableau 12

    : Coefficient de correction du débit

    - Tableau 13

    : Coefficient de correction ë

    - Tableau 14

    : Récapitulatif des débits de pointe

    - Tableau 15

    : La synthèse de toutes les sections des collecteurs

    - Tableau 16

    : Récapitulatif de section mouillée, périmètre mouillé,

    rayon hydraulique et vitesse effective des collecteurs ;

    - Tableau 17

    : Récapitulatif de dimensionnement des ouvrages

    - Tableau 18

    : La synthèse des métrés pour tous les collecteurs

    - Tableau 19

    : Devis estimatif des travaux ;

    - Tableau 20

    : Synthèse des impacts identifiés et les mesures

    d'atténuation proposée

    0. INTRODUCTION

    Notre pays la République Démocratique du Congo, particulièrement la Ville Province de Kinshasa est menacé par les érosions, dont la cause majeure est la mauvaise gestion des eaux de ruissellement. La prévention des catastrophes liées aux pluies passe d'une part par la maitrise du dimensionnement des ouvrages de collecte des eaux pluviales et d'autre part la bonne formation des ingénieurs capables d'exécuter les travaux en respectant les règles techniques, et aussi une bonne politique d'entretient et de maintenance des ouvrages. Ainsi notre apport à ces problème de la gestion des eaux de ruissellement est illustré à travers ce sujet "évacuation des eaux pluviales en système séparatif par caniveaux superficiels (cas du versant droit de la rivière Binza dans sa limite comprise entre la ligne de crête et la route de Matadi au quartier Pigeon dans la commune de Ngaliema) et Dimensionnement d'un bassin de retenue".

    La ville province de Kinshasa compte 9965km²,9463761 habitants soit une densité 949 hab/km², il est composé des chaines des collines (Mont Ngaliema, Mont Amba, Mont Ngafula), avec ces chaines des montagnes et des fortes pentes la gestion des eaux de ruissellement constitue un problème délicat, puisque actuellement avec les constructions anarchiques, et avec un plan d'aménagement urbain non suivi ou parfois inexistant ,ce qui est à la base de la prolifération des érosions. D'après le rapport de l'Office des Voiries et Drainage de l'année 2010., Kinshasa compte plus de 350 tète d'érosions, ceci constitue un danger puisqu'il présente des dégâts matériels, humains, etc.,c'est ainsi en tant qu' Ingénieur nous avons l'obligation de faire face à ces phénomènes et de trouver les solutions adéquates en respectant les normes techniques, environnementaux.

    0.1. INTERET DU SUJET

    L'assainissement des agglomérations est un problème complexe pour se prêter à une solution uniforme et relever des règles rigides (des règles qui n'admettent pas de compromis). Il recommande de nombreux facteurs qui peuvent conduire à des conclusions contradictoires entre lesquelles un compromis est à dégager.

    Les problèmes auxquels s'affrontent la plus part de nos quartiers ou nos communes sont souvent ceux d'évacuation des eaux pluviales ; la commune de Ngaliema et particulièrement le quartier Binza-Pigeon est une zone des collines, dont la caractéristique est la forte pente .La gestion des eaux pluviales constitue un problème réel puisque ces fortes pentes sont capables d'augmenter la vitesse des eaux jusqu'à une valeur supérieure pouvant éroder les grains des sols. Généralement dans ce quartier, les réseaux d'assainissement sont soit inexistant ou soit existant mais non fonctionnel, alors ces eaux coulent sur les avenues ou les rues sans orientation quelconque, ce qui provoque par la suite des érosions, des inondations des parcelles, des stagnations des eaux (qui ne coulent pas) ; centre de prolifération des moustiques et d'autres insectes nuisibles à la santé et centre de nuisances de l'environnement. Avec la pression démographique, des constructions anarchiques ne font que naitre et sa conséquence directe : l'imperméabilisation des sols posent le problème de la gestion de ces grands volumes d'eau.

    Il est impératif de disposer d'un réseau d'assainissement adéquat pour la protection de l'environnement et pour garantir le bien être de la population ; l'option mise en place est celle de l'évacuation des eaux pluviales en système séparatif par caniveaux superficiels pour notre site "le quartier Binza Pigeon" ; d'où ce travail aura pour but :

    Ø De mettre à la portée du monde scientifique, un outil de travail que les générations futures utiliserons comme modèle ;

    Ø De mettre à la portée du gouvernement provincial et des organismes techniques de l'Etat un document technique pouvant être mis en application pour résoudre le problème de la gestion des eaux de ruissellement ;

    Ø De mettre à la portée des organismes, bailleurs des fonds, etc.. un document ou un projet de société répondant à un problème réel dont sa mise en application ou son exécution constitue un bien être pour l'humanité, pour la société.

    0.2. DELIMITATION DU SUJET

    Le présent travail consiste à concevoir un réseau d'évacuation des eaux pluviales en système séparatif par caniveaux superficiels (cas du versant droit de la rivière Binza dans sa limite comprise entre la ligne de crête et la route de Matadi au quartier Binza Pigeon dans la Commune de Ngaliema ainsi que la conception et le calcul d'un bassin de rétenue. Partant de la situation existante sur terrain nous avons remarqué qu'une entreprise chinoise est entrain de réaliser les travaux en construisant les caniveaux superficiels dans la limite du Marché Delvaux et ces travaux sont supervisés et contrôler par l'Office des Voiries et Drainage(O.V.D). Notre étude présente une particularité qui est celui non seulement de la conception et le calcul des caniveaux superficiels mais aussi la conception d'un mécanisme dans le but de régulariser le débit des eaux, en cassant sa vitesse, pour éviter les érosions ;le débordement ainsi que les inondations d'où la conception et le dimensionnement d' un ouvrage dit bassin de retenue qui aura pour but de régulariser le débit, de casser la vitesse des eaux en stockant ces eaux et la restitution de ces eaux se fera dans le réseau avec une vitesse faible sans danger des érosions, d'inondation, de débordement.

    Ainsi dans ce travail nous traiterons du dimensionnement hydraulique des ouvrages ainsi que le dimensionnement en béton armé de ces ouvrages, et nous allons aussi procéder à l'estimation du cout de ces projets.

    0.3. Présentation du projet

    Il s'agit dans ce projet :

    Ø De donner le sens général d'écoulement des eaux en repérant les lignes de crêtes et les talwegs ;

    Ø De délimiter les sous bassins versants principaux ;

    Ø De tracer l'ossature du réseau ;

    Ø De numéroter et designer les tronçons et les collecteurs ;

    Ø De délimiter les bassins élémentaires se rapportant aux différents tronçons ;

    Ø De déterminer les superficies de ces bassins élémentaires ;

    Ø De dimensionner les ouvrages de collecte des eaux de ruissellement

    Ø De donner les caractéristiques des tronçons ;

    Ø De concevoir le bassin de retenue ;

    Ø De dimensionner le bassin de retenu et le collecteur qui devra évacuer les eaux de la sortie du bassin du retenu jusqu'à la rivière ;

    Ø D'estimer le cout de ce projet

    Ø De faire l'étude d'impact sur l'environnement de ce projet.

    Document utilisé

    Un plan à l'échelle 1/5000 c'est-à-dire 1 mm sur plan représente 5 m sur le terrain.

    Ainsi tout au long de l'étude du dit projet, nous nous sommes attelés aux chapitres suivants :

    Premier chapitre : la généralité globale du quartier Pigeon, en décrivant l'historique, ses aspects géographiques, topographiques, géologiques ainsi que la situation socio-économique.

    Deuxième chapitre : l'étude des précipitations pour la détermination de l'intensité de la pluie, en se servant des études statistiques de la pluie et quelques lois statistiques connues principalement, comme la loi de LOUIS DURET, GUMBEL.

    Cette pluie décennale est à prendre en compte pour l'évaluation des débits pluviaux qui conditionnent le dimensionnement des ouvrages d'évacuation des eaux pluviales.

    Troisième chapitre : Traite les différentes caractéristiques représentatives de notre bassin versant et du calcul de débit de pointe à évacuer. Parmi les éléments ou caractéristiques des bassins versant nous avons le coefficient de ruissellement, la superficie, et sur base de ces caractéristiques nous avons calculé le débit du bassin versant par la méthode rationnelle.

    Quatrième chapitre : le calcul du réseau d'évacuation pour un dimensionnement adéquat des ouvrages après une vérification du fonctionnement hydraulique du réseau nous avons dimensionné nos collecteurs en utilisant la formule de MANNING-STRICKLER.

    Cinquième chapitre : le calcul et le dimensionnement d'un ouvrage de régulation du débit (Conception et calcul du bassin de retenue) ;

    Sixième chapitre : l'estimation du coût du projet.

    Septième chapitre : Etude d'impact environnemental du projet ;

    Huitième et dernier chapitre : Conclusion et suggestion.

    CHAPITRE I. GENERALITES

    I.1. Définition des concepts de base : eaux pluviales, système séparatif, érosions, versant, ligne de crête

    v Eaux pluviales : ce sont des eaux météoriques (qui proviennent de la pluie) recueillies directement sur la surface concernée.

    v Système séparatif : c'est un système qui consiste à réserver un réseau pour l'évacuation des eaux usées domestiques (eaux vannes et eaux ménagères) et (mais avec des réserves) de certains effluents industriels, alors que l'évacuation des toutes les eaux météoriques est assurée par un autre réseau, cela signifie que les réseaux d'évacuation des eaux usées domestique sont indépendantes du réseau d'évacuation des eaux pluviales.

    Nous avons choisi ce système parce qu'il présente des avantages suivants :

    - Il est le seul concevable si la population est dispersée et lorsque les eaux de ruissellement peuvent être évacuées dans une large mesure, par la voie superficielle ;

    - Il permet d'évacuer rapidement et efficacement les eaux les plus polluées, sans aucun contact avec l'extérieur, ce qui n'est pas le cas du mode unitaire qui nécessite, en cas de grands orages, le fonctionnement de déversoir de trop-plein ;

    v Erosions : Le mot érosion vient du verbe latin « ERODERE », qui 1(*)signifie « ronger ». L'érosion peut être définie comme étant l'ensemble des phénomènes qui dégradent la surface terrestre au cours du temps par les eaux de ruissellements.

    L'érosion peut encore être définie comme étant un processus chimique et physique naturel par lequel le sol et les roches de la croute terrestre sont continuellement soumis à une usure, abrasion, et à une corrosion.

    Plusieurs facteurs influencent le déclenchement de l'érosion tels que :

    - Le climat ;

    - La pente ;

    - L'action de l'homme (Extension des routes, urbanisation) ;

    - L'absence de couverture végétale ;

    - La déforestation

    - Les caractéristiques physiques (dureté) et chimiques (solubilité) de la roche.

    Différents type d'érosion

    Nous distinguons 2 types principaux d'érosion :

    - L'érosion chimique, avec la dissolution des roches par l'eau (eaux de pluie qui s'infiltrent dans le sous-sol,).c'est à dire ici se traduit par le charriage des grains des matériaux, cet arrachement des particules est possible lorsque la vitesse des eaux et sa turbulence sont capables de vaincre le poids des particules et leur cohésion.

    - L'érosion mécanique (ou physique), lorsque les roches se brisent en fines particules (désagrégation mécanique) ; ce processus est fait par l'éboulement des talus c'est à dire un mécanisme de rupture des volumes des terres d'un talus, ces débris sont ensuite lentement enlevés et déplacés (par le vent ou par l'eau) ;

    Description du mécanisme d'érosion

    Après des pluies diluviennes, des filets d'eau s'accumulent et se concentrent pour commencer à ruisseler après saturation du sol par infiltration.

    Les grains de sol sont détachés et mis en suspension dans l'eau de ruissellement et se déposent en aval de leur chemin lorsque les vitesses d'écoulement diminuent, c'est-à-dire lorsque les pentes sont devenues insignifiantes.

    Ces derniers étant importants, il se crée des ravines (rigoles creusées par les eaux de ruissellement) ; qui s'approfondissent et la différence de hauteur entre le fond de celle-ci et le terrain naturel devient de plus en plus importante ; les pentes des versants de la ravine devenant instables, s'éboulent.

    v Versant ou bassin versant : le versant peut être défini comme étant la partie comprise entre la base et le sommet d'une colline, En hydrologie le bassin versant peut être définie comme étant une surface délimitée à l'intérieur d'une ligne de crête (ligne de partage des eaux) caractérisé par un thalweg.

    v Ligne de crête : la ligne de crête peut être définie comme étant la ligne de partage ou de séparation des eaux.

    I.2. Historique2(*)

    Le quartier Binza Pigeon qui constitue notre site d'étude, fait partie intégrante des quartiers constituant la Commune de Ngaliema, l'une des vingt quatre communes de la ville Province de Kinshasa ; capitale de la République Démocratique du Congo.

    Le Quartier Binza-pigeon était anciennement appelé « Litho » faisait partie du quartier Ngomba - Kinkusa ; en 1994, les autorités de la ville de Kinshasa avaient décidés de scinder le quartier Ngomba - Kinkusa, en trois quartiers, parce qu'il était trop étendue à diriger par un seul chef du quartier.

    Que signifie Binza-Pigeon :

    Binza : c'était le nom du chef coutumier Humbu reconnu presque dans toutes les agglomérations : Binza - Lalou, Binza - Ozone, Binza - UPN.

    Pigeon : nom d'un Colon Belge, qui habitait comme campagnard vers les Antennes des télécommunications de l'O.C.P.T il avait aussi élevé beaucoup des pigeons.

    C'est ainsi que la population avait exigé de changer le nom de « Litho » à Binza - Pigeon.

    I.3. Environnement géographique

    I.3.1 Délimitation du site

    Source :Google Earth

    Binza-Pigeon est un quartier situé dans la commune de Ngaliema ; il est délimité :

    Ø Au Nord par le Quartier Bangu, par l'interjection des avenues Maternité, Muwana et Luwawa jusqu'à la rivière Lubudi (Quartiers Bangu et Lubudi) ;

    Ø Au Sud par le quartier Madiata et Kingu - Mikanda (Commune de Selembao)

    Ø A l'Est par les rivières Lubudi (quartier Lubudi), Makelele (kitokimosi) Commune de Selembao

    Ø A l'Ouest par les quartiers Djelo - Binza et Ngomba-Kinkusa

    La Commune de Ngaliema est constituée dans sa globalité de 21 quartiers qui sont :

    Ø ANCIENS COMBATTANTS ;

    Ø BANGU ;

    Ø BUMBA ;

    Ø PIGEON ;

    Ø BASOKO ;

    Ø NGOMBA KINKUSA ;

    Ø PUNDA ;

    Ø DJELO-BINZA ;

    Ø KIMPE ;

    Ø LONZO ;

    Ø LUBUDI ;

    Ø KINKENDA ;

    Ø JOLI-PARC ;

    Ø MFINDA ;

    Ø MANENGA ;

    Ø LUKUNGA ;

    Ø MUSEY ;

    Ø MUNGANGA ;

    Ø KINSUKA PECHEURS ;

    Ø MAMA YEMO ;

    Ø CONGO.

    I.3.2. Subdivision administrative du quartier

    Le Quartier Binza-Pigeon contient en théorie 7 localités mais 8 localités en pratiques puisque la localité SETI-YALE vu sa superficie, il a été décidé de le diviser en deux localités soit SETI-YALE I, SETI-YALE II :

    Ø DIANGENDA ;

    Ø KISOLOKELE ;

    Ø NENDAKA ;

    Ø NGOMBI-KINDA ;

    Ø FWAMBA ;

    Ø SAMBI;

    Ø SETI-YALE I ;

    Ø SETI-YALE II.

    I.3.3. Altimétrie et relief3(*)

    Les indications relevées de l'Atlas de Kinshasa nous renseignent que Binza-Pigeon est situé dans la zone des collines comme l'ensemble de la commune de Ngaliema.

    En se référant à la carte topographique de notre site, il se dégage les données altimétriques suivantes ; altitude maximale : 545m ;  Altitude minimale : 445m ; ainsi la différence des niveaux s'élève à 80m. A travers ce chiffre élevé, on peut déjà projeter les conséquences qui pourront subvenir.

    Le quartier étant implanté dans la zone montagneuse, présente une déclivité moyenne en se basant sur la carte topographique, nous avons une déclivité allant de 0 à 17% ;et surtout cette pente est orientée suivant ou parallèle à la route de Matadi. Ceci prouve à suffisante que ce dernier, une fois habité, soit sujet à des érosions dans l'hypothèse où une étude minutieuse n'est pas menée pour une bonne évacuation des eaux pluviales et usées.

    I.3.4. Climatologie4(*)

    Le quartier étant situé dans la Ville Province de Kinshasa ; il a un climat tropical chaud et humide. Le climat tropical humide composée d'une saison des pluies de 8 mois qui débute à mi-septembre jusqu'à mi-mai avec une altération de la période mi-sèche qui va de décembre à février. Il est caractérisé par des précipitations abondantes, les variations annuelles de température sont d'environ de 13°Celsius.

    Selon les informations qui nous ont été fournies par la « METTELSAT », le climat est tropical chaud avec une saison sèche de quatre mois et s'étend de mi-mai à mi-septembre.

    Le tableau I : Températures et précipitations moyennes dans la ville de  Kinshasa

    Mois

    Température min

    Température max

    Pluie (mm)

    Janvier

    21

    31

    135

    Février

    22

    31

    145

    Mars

    22

    32

    196

    Avril

    22

    32

    196

    Mai

    22

    31

    159

    Juin

    19

    29

    8

    Juillet

    18

    27

    3

    Aout

    18

    29

    3

    Septembre

    20

    31

    119

    Octobre

    21

    31

    119

    Novembre

    22

    31

    222

    Décembre

    21

    30

    142

    Nous avons illustré par un graphique la variation des précipitations en fonction des mois pour la Ville de Kinshasa.

    Fig1 : Variation des précipitations5(*)

    Fig2 : Variation des précipitations sous forme d'un histogramme

    Le graphique montre comment évolue les précipitation au cours de l'année, ainsi il nous permet de déterminer la période de saison sèche qui part du mi-mai à mi-septembre, et le reste constitue la saison pluvieuse, avec une forte précipitation au mois de novembre.

    La région urbaine de Kinshasa est située entre 4° et 5° soit 4°21'42'' de latitude Sud et entre 15° et 16° soit 15°31'06'' de longitudes Est. Elle est le siège de quatre grands courants :

    - Alizé du Sud - Est, froid et très sec ;

    - Alizé du Nord - Est, très chaud et sec soufflant d'Egypte.

    Les éléments du climat, la précipitation mensuelle et d'autres éléments du climat sont consignés dans le tableau 2 ci-dessous :

    Tableau 2 : Eléments du climat

    Eléments du climat

    Saison sèche Mi Mai - Septembre

    Saison de pluie Septembre-Mai

    Précipitation mensuelle

    Moins de 50mm

    100-222mm

    Humidité moyenne

    mensuelle

    60-65%

    85%

    I.3.5. Le sol6(*)

    La Province de Kinshasa est constituée dans sa globalité des sols à texture essentiellement sablonneuse. Notre quartier Binza-Pigeon, avec le sol de couverture constitue des sables fins argileux, inférieur à 1mm avec une épaisseur qui peut atteindre 2mm qui sont facilement détachés et transportés par les eaux de ruissellement lors de pluies torrentielles.

    Comme conséquences, les grains des sols s'arrachent des versants vers l'aval ; ce phénomène lent et progressif provoque le déplacement continu de masses de terre, crée des sillons et entraine le ravinement et c'est le début d'une érosion sur les pentes.

    I.3.6. Végétation

    La végétation de ce quartier est essentiellement faite de savane parsemée de quelques arbustes. Autre fois, avec la pression urbanistique, elle se trouvait localisée dans la région des collines et sur le plateau.

    I.3.7. Hydrographie7(*)

    Les cours d'eau de Kinshasa étant liés au régime climatique et aux régions de nappes souterraines selon les informations recueillies au Bureau d'études d'Aménagement et d'Urbanisme (B.E.A.U) et à l'issue des différentes visites et prospections sur terrain, le quartier Binza-Pigeon est baigné par les rivières LUBUDI et BINZA. La rivière LUBUDI est pratiquement à la limite du Quartier BINZA-PIGEON et la Commune de Selembao, mais concernant notre bassin versant la rivière qui nous intéresse est la rivière BINZA qui est notre exutoire naturel, dans ce quartier il y a la présence d'un seul cours d'eau qui baigne le quartier avant de se déverser dans la rivière BINZA qui est exutoire naturel du site.

    I.4. Situation socio - économique

    Vu le statut périphérique de la Ville de Kinshasa, le quartier BINZA-PIGEON a comme activités commerciales caractérisées par des boutiques, boulangerie, bars, c'est aussi un quartier avec fortes activités scolaires puisque nous retrouvons des écoles comme EDAP,BAMBINOII,LES BAMBOUS,CS NDUENGA, l'Université Pédagogie Nationale(U.P.N) ,un quartier résidentiel aussi puisqu'il a été habité par les hommes politiques de la 2ème république, et actuellement la population se focalise plus dans les commerces comme base de son économie.

    Le quartier regorge moins d'indigents puisque nous trouvons beaucoup d'écoles, et c'est un quartier résidentiel avec un standing moyen, c'est un quartier qui a fait son temp puisqu'il était urbanisé et habités par les hommes politiques du 2ème République, et actuellement certains activités sont exercées dans le quartier, nous distinguons principalement :

    Ø Activités à caractère public et commerciales :

    v Station essence ;

    v Bars et Hôtels ;

    v Garages Automobiles ;

    v Boutiques ;

    v Salons de coiffures ;

    v Boulangeries ;

    v Centres commerciaux.

    Ø Activités Sanitaires :

    v Maternité de Binza (Soeurs St Sacrements) ;

    v Centre de Santé de Lalou, polyclinique dentaire adventiste ;

    v Polyclinique et Centre de santé Akindja ;

    v Polyclinique et dispensaires de Lalu ;

    v Dispensaire de Jéhovah Jure ;

    v Centre de Santé Emmaüs.

    Ø Activités Scolaires :

    v Université pédagogique Nationale ;

    v Institut d'application(EDAP) ;

    v Institut M'famial (Bambino II) ;

    v Institut George Simenon ;

    v Complexe Scolaire Les Bambous ;

    v Complexe Scolaire Jonathan ;

    v Complexe Scolaire Nduenga; etc.

    I.5. Démographie : dans le tableau 3 ci - après, nous présentons la démographie du quartier

    Tableau 3 : L'Etat comparatif de la population générale de 2011

    Tranche d'âge

    du quartier

    Binza-Pigeon

    Nationaux

    Etrangers

     

    Homme

    Femme

    Garçon

    Fille

    Homme

    Femme

    Garçon

    Fille

     

    9947

    10436

    9899

    10405

    140

    120

    127

    131

    TOTAL

    40687 habitants

    518 habitants

    TOTAL GENERAL

    41205habitants

     
     

    Source : Bureau du quartier

    I.6 Description de la situation existante

    Le réseau d'évacuation des eaux pluviales du quartier Binza pigeon est fait par les caniveaux superficiels qui passent par le point le plus bas sur la route de Matadi .Historiquement la mauvaise gestion de cette eau de ruissellement a provoqué l'érosion de Mataba, qui a ravagé plusieurs maisons, églises, parcelles etc. ;Plusieurs entreprises ont passé par là pour essayer de trouver la solution, malheureusement les solutions préconisées n'aboutissent pas à une solution efficace, c'est ainsi lors de notre descente sur terrain nous avons eu les éléments suivants :

    v Un ancien réseau constitué des caniveaux superficiels à section rectangulaire et ceci était raccordé à un bassin d'orage construit en béton armé. Ces caniveaux superficiels presque bouchés, transformez en une poubelle ne remplissent plus efficacement leur fonction qui est celui d'évacuer les eaux pluviales, le bassin d'orage aussi a le même problème car transformé en une poubelle, un bassin bouché, qui présente aussi des fissures, qui nécessitent d'abord un entretient, un redimensionnement afin de vérifier son fonctionnement,

    Caniveau bouché, transformé en une poubelle

    Caniveau transformé en une poubelle à l'entrée de l'ancien bassin d'orage

    Bassin d'orage non fonctionnel

    Bassin d'orage non fonctionnel

    v Un nouveau réseau d'évacuation des eaux pluviales, nouvellement construit par une entreprise chinoise et contrôlée par l'Office des Voiries et Drainage(O.V.D), des ouvrages qui collectent une partie des eaux pluviales du bassin versant de Binza pigeon et une partie du bassin versant du quartier Djelo-Binza. Ces caniveaux passent par la ligne de thalweg sur l'érosion et ont comme caractéristiques géométriques (voir photos) :

    · section rectangulaire :

    Ø Base = 3,50m

    Ø Hauteur=1,60m

    Ø Pente du fond.

    Nouveau Collecteur drainant une partie des eaux pluviales du quartier Binza-Pigeon

    Collecteur des eaux pluviales nouvellement construit

    I.7. Problématique

    Le manque d'urbanisme de nos villes c'est-à-dire le non suivi ou l'inexistence du plan d'aménagement urbain de nos quartiers et la quasi absence d'un système de drainage approprié des eaux de ruissellement constituent les raisons principales de la présence des érosions régressives dans nos quartiers.

    Le quartier Binza-Pigeon est menacé par l'érosion qui tend à couper la route de Matadi, une route principale qui permet la circulation des personnes et leurs biens dans la commune de Ngaliema dans son ensemble.

    Toujours comme problèmes nous pouvons aussi citer :

    · Le manque des canalisations d'eau puisque certaines conduites d'eau ont été coupées par l'érosion;

    · Le problème de l'eau potable puisque comme c'est une zone montagneuse la pression de l'eau est très faible et ne permet pas de satisfaire à la demande de la population ;

    · L'absence des installations sportives et culturelles ;

    · Le manque des routes dans certaines localités ;

    I.8. Objectifs à atteindre

    Dans le but de pouvoir sauvegarder la population, les parcelles, et surtout la route de Matadi qui est la route principale reliant la province de Kinshasa et Bas Congo, l'unique artère qui permet de relier les Communes de Mont Ngafula et Ngaliema, l'unique route qui permet l'approvisionnement des produits alimentaires, matière de premier nécessité pour la population, alors nous avons tout intérêt de le sauvegarder d'où nos objectifs à atteindre peuvent être résumés comme suit :

    ü Dimensionner le réseau d'évacuation des eaux pluviales  ;

    ü Construire des caniveaux superficiels qui peuvent évacuer les eaux pluviales et usées ; à noter que ces ouvrages devront être reliés à un ouvrage de régulation de débit et des vitesses soit un bassin de rétenue

    ü Une bonne politique d'entretien et de la maintenance de ces ouvrages ;

    ü Plantation de la végétation (vétivers ou pelouses chinoises) le long des collecteurs et l'exutoire pour protéger les talus et pour lutter contre l'érosion ;

    ü Elaborer et mettre en place un plan d'aménagement urbain et ce plan devra être suivi ;

    ü Rapprocher la population des équipements devant répondre à leurs besoins collectifs ;

    ü assurer le confort et protéger la santé des citadins ;

    ü préserver le milieu naturel.

    En ce qui concerne notre apport, nous allons nous baser sur les 3 premiers points qui vont constituer les éléments ou l'objet de notre étude ; notre étude se fera indépendamment à la situation existante c'est-à-dire les travaux exécutés par l'entreprise chinoise, nous en tant qu' Ingénieur, chercheur, notre but est de pouvoir trouver une piste de solution, proposer une solution scientifique et technique efficace pouvant permettre de stopper et d'arrêter la progression de l'érosion de Mataba.

    C'est ainsi que dans notre étude nous allons proposer une solution qui consistera à prévoir deux types d'ouvrages d'un coté les caniveaux superficiels et d'autre part un ouvrage de régulation du débit soit un bassin de retenue , puisque cet ouvrage est un bassin d'accumulation d'eaux pluviales, dans les réseaux d'assainissement, c'est un ouvrage qui retient ,aux moment des fortes précipitations, les apports de ruissellement pour ne les laisser s'écouler lentement et progressivement vers l'aval dans le collecteur ,le choix de cet ouvrage se justifie pour les avantages ci-après :

    § Il permet la diminution du réseau à l'aval du projet ;

    § Diminution de risque d'inondation et d'érosion ;

    § Gain financier à l'aval de la zone assainie, puisqu'il décharge le collecteur principal, jusqu'à la rivière, car des gros débits représentées par les pointes de ruissellement sont régularisés et réduits, de sorte que le collecteur peut être construit avec des dimensions faibles ;

    § Il permet la restitution des volumes stockés à faible débit sur une période plus ou moins longue correspondant à l'étalement de la pointe dans le temps.

    CHAPITRE II. DETERMINATION DE L'INTENSITE DE LA PLUIE

    L'étude systématique des pluies est basée sur deux lois suivantes :

    Ø Une pluie de fréquence d'apparition donnée a une évidence d'autant plus forte que sa durée est plus courte.

    Ø Une pluie de durée donnée a une fréquence d'apparition d'autant plus faible que l'intensité est forte.

    Le choix de fréquence à retenir résulte d'une analyse et d'une étude comparative entre le coût de construction du réseau et les dégâts causés à l'environnement urbain par les eaux, c'est-à-dire l'importance des ouvrages à protéger en cas d'insuffisance du réseau. La pluviométrie est un facteur d'influence plus délicat à cerner dans l'étude d'un réseau d'assainissement des eaux pluviales, car résultant des phénomènes essentiellement aléatoires dont les caractéristiques varient en fonction de temps, de l'espace, mais aussi tout au long de la manifestation de l'événement pluvieux.

    II.1. Relevé des précipitations

    L'application des techniques statistiques aux données des relevés pluviométriques permet de déterminer la fréquence et les caractéristiques des événements pluviaux.

    Le relevé des précipitations, nous a été fourni par le service de climatologie de l'Agence de Météorologie et de Télédétection par Satellite « METTELSAT » de la station de BINZA-METEO. Le tableau 4 ci-dessous donne les pluies maximales en mm/24h de 1960 jusqu'à 2011.

    Tableau 4 : Pluies maximales en mm/24h

    ANNEE

    MOYENNE DES PLUIES MAXIMALES en mm/jour

    ANNEE

    MOYENNE DES PLUIES MAXIMALES en mm/jour

    1960

    69,5

    1986

    107,8

    1961

    163,3

    1987

    67,9

    1962

    125,5

    1988

    79,5

    1963

    92,0

    1989

    125,4

    1964

    78,1

    1990

    142,3

    1965

    150,2

    1991

    73,5

    1966

    81,2

    1992

    79,4

    1967

    112,0

    1993

    97,0

    1968

    69,5

    1994

    108,8

    1969

    87,0

    1995

    70,0

    1970

    89,4

    1996

    103,9

    1971

    80,9

    1997

    140,8

    1972

    71,0

    1998

    168,4

    1973

    128,2

    1999

    130,8

    1974

    88,8

    2000

    127,5

    1975

    90,0

    2001

    137,2

    1976

    97,0

    2002

    148

    1977

    83,3

    2003

    83,4

    1978

    85,6

    2004

    72,6

    1979

    75,6

    2005

    75,8

    1980

    102,4

    2006

    99,4

    1981

    140,7

    2007

    221,5

    1982

    84,2

    2008

    80

    1983

    63,1

    2009

    110,7

    1984

    43,5

    2010

    96 ,5

    1985

    108,5

    2011

    178,7

    Source : METTELSAT Stations de Kinshasa-Binza

    II.2. Calcul de l'intensité de pluie

    II.2.1 Calcul de l'intensité par la méthode de LOUIS DURET

    Les premières analyses statistiques des années pluviométriques sont données par la moyenne arithmétique qui peut se calculer comme suit :

    Où :

    = la moyenne arithmétique des précipitations ;

    ÓN = la somme des moyennes de pluies maximales ;

    N = nombre d'années d'observation. 

    Pour notre cas la moyenne arithmétique vaut

    La variance V se calcule par la formule

    Avec : = la somme de la différence au carrée

    ,avec ecart type

    Tableau 5 : Etudes statistiques des pluies

    ANNEE

    X

    X-XMOY

    (X-XMOY)²

    1960

    69,5

    -34,3173077

    1177,677608

    1961

    163,3

    59,4826923

    3538,190683

    1962

    125,5

    21,6826923

    470,1391454

    1963

    92

    -11,8173077

    139,6487613

    1964

    78,1

    -25,7173077

    661,3799153

    1965

    150,2

    46,3826923

    2151,354145

    1966

    81,2

    -22,6173077

    511,5426076

    1967

    112

    8,1826923

    66,95645328

    1968

    69,5

    -34,3173077

    1177,677608

    1969

    87

    -16,8173077

    282,8218383

    1970

    89,4

    -14,4173077

    207,8587613

    1971

    80,9

    -22,9173077

    525,2029922

    1972

    71

    -32,8173077

    1076,975685

    1973

    128,2

    24,3826923

    594,5156838

    1974

    88,8

    -15,0173077

    225,5195306

    1975

    90

    -13,8173077

    190,9179921

    1976

    97

    -6,8173077

    46,47568428

    1977

    83,3

    -20,5173077

    420,9599153

    1978

    85,6

    -18,2173077

    331,8702998

    1979

    75,6

    -28,2173077

    796,2164538

    1980

    102,4

    -1,4173077

    2,008761116

    1981

    140,7

    36,8826923

    1360,332991

    1982

    84,2

    -19,6173077

    384,8387614

    1983

    63,1

    -40,7173077

    1657,899146

    1984

    43,5

    -60,3173077

    3638,177608

    1985

    108,5

    4,6826923

    21,92760718

    1986

    107,8

    3,9826923

    15,86183796

    1987

    67,9

    -35,9173077

    1290,052992

    1988

    79,5

    -24,3173077

    591,3314538

    1989

    125,4

    21,5826923

    465,8126069

    1990

    142,3

    38,4826923

    1480,917607

    1991

    73,5

    -30,3173077

    919,1391462

    1992

    79,4

    -24,4173077

    596,2049153

    1993

    97

    -6,8173077

    46,47568428

    1994

    108,8

    4,9826923

    24,82722256

    1995

    70

    -33,8173077

    1143,6103

    1996

    103,9

    0,0826923

    0,006838016

    1997

    140,8

    36,9826923

    1367,71953

    1998

    168,4

    64,5826923

    4170,924145

    1999

    130,8

    26,9826923

    728,0656838

    2000

    127,5

    23,6826923

    560,8699146

    2001

    137,2

    33,3826923

    1114,404145

    2002

    148

    44,1826923

    1952,110299

    2003

    83,4

    -20,4173077

    416,8664537

    2004

    72,6

    -31,2173077

    974,5203

    2005

    75,8

    -28,0173077

    784,9695308

    2006

    99,4

    -4,4173077

    19,51260732

    2007

    221,5

    117,6826923

    13849,21607

    2008

    80

    -23,8173077

    567,2641461

    2009

    110,7

    6,8826923

    47,3714533

    2010

    96,5

    -7,3173077

    53,54299198

    2011

    178,7

    74,8826923

    5607,417606

     
     
     
     

    52

    =5387,3

     

    =60448,10212


    D'où la variance vaut V= ce qui signifie que l'écart type vaudra

    ;

    Les observations suivent la loi normale de Gauss

    Les calculs que nous allons mené ont pour objet de nous protéger des crues sur une période de retour de 10 ans (pluie décennale). La précipitation en 24 heures ayant une période probable de retour de 10 ans, est obtenue en utilisant l'expression de Louis-Duret :


    Avec :

    Où:

    Précipitation donnée en 24 heures ayant une durée probable de retour de 10 ans.

    t = la variable réduite de l'aire sous la courbe normale correspondant à la probabilité de retour de 10 ans de la précipitation exprimée en 24 heures.

    Probabilité qu'une averse d'une heure tombe dans une période de récurrence probable de 10 ans.

    T= avec F(x) : fréquence de non dépassement liée à la période de retour.

    d'où pour T=10ans (pluie décennale) ; F(x)= =0,1 soit 1-F(x) vaudra 0,9, en se référant du tableau de Gauss, la valeur de t est comprise entre 1,28 et 1,29 ; d'où nous allons faire une interpolation(1,28)=0,8997; F(t)=0,9 ;F(1,29)=0,9015.

    1,28 ? 0,8997 ;

    t ? 0,9

    1,29 ? 0,901 ; on calcule et on trouve t=1, 282, ensuite on calcule , avec nous allons calculer

    D'où nous trouvons .qui est la valeur de l'intensité d'une pluie décennale pour la ville de Kinshasa.

    II.2.2. Méthode de Gumbel8(*)

    La loi de Gumbel est une loi de répartition permettant de calculer l'intensité de la pluie suivant une période de retour donnée, pour notre cas, il sera question de calculer la pluie extrême de Kinshasa pour une fréquence décennale c'est-à-dire une période de retour de 10 ans, les formules utilisées sont :

    F(x)= avec U=??(x-xo), alors on défini Ø(U)= , on déduit

    U=-ln(-ln Ø(U)) ; Ø(U)=

    A chaque valeur de x, on peut trouver la valeur de Ø(u).

    Avec les données des relevés des précipitations, nous construisons la loi de répartition en faisant un transcendant ou ordonnée en ordre croissant que x est la moyenne des pluies maximales en mm /24h.

    Tableau 6 : Etudes statistiques des pluies par la méthode de Gumbel

    i

    X

    Ö(U)=I/N+1

    LNÖ(U))

    UI=- LN(-LNÖ(U))

    UI²

    UIX

    1

    43,5

    0,018867925

    3,970291914

    -1,378839622

    1,9011987

    -59,979524

    2

    63,1

    0,037735849

    3,277144733

    -1,186972535

    1,4089038

    -74,897967

    3

    67,9

    0,056603774

    2,871679625

    -1,054897094

    1,1128079

    -71,627513

    4

    69,5

    0,075471698

    2,583997552

    -0,949337639

    0,901242

    -65,978966

    5

    69,5

    0,094339623

    2,360854001

    -0,859023418

    0,7379212

    -59,702128

    6

    70

    0,113207547

    2,178532444

    -0,778651459

    0,6062981

    -54,505602

    7

    71

    0,132075472

    2,024381764

    -0,705264352

    0,4973978

    -50,073769

    8

    72,6

    0,150943396

    1,890850372

    -0,63702666

    0,405803

    -46,248136

    9

    73,5

    0,169811321

    1,773067336

    -0,572711005

    0,3279979

    -42,094259

    10

    75,6

    0,188679245

    1,667706821

    -0,511449521

    0,2615806

    -38,665584

    11

    75,8

    0,20754717

    1,572396641

    -0,452600978

    0,2048476

    -34,307154

    12

    78,1

    0,226415094

    1,485385264

    -0,395674175

    0,1565581

    -30,902153

    13

    79,4

    0,245283019

    1,405342556

    -0,340281085

    0,1157912

    -27,018318

    14

    79,5

    0,264150943

    1,331234584

    -0,28610677

    0,0818571

    -22,745488

    15

    80

    0,283018868

    1,262241712

    -0,232889277

    0,0542374

    -18,631142

    16

    80,9

    0,301886792

    1,197703191

    -0,180405716

    0,0325462

    -14,594822

    17

    81,2

    0,320754717

    1,137078569

    -0,128462315

    0,0165026

    -10,43114

    18

    83,3

    0,339622642

    1,079920156

    -0,076887108

    0,0059116

    -6,4046961

    19

    83,4

    0,358490566

    1,025852934

    -0,025524398

    0,0006515

    -2,1287348

    20

    84,2

    0,377358491

    0,97455964

    0,025769561

    0,0006641

    2,1697971

    21

    85,6

    0,396226415

    0,925769476

    0,077130022

    0,005949

    6,6023298

    22

    87

    0,41509434

    0,87924946

    0,128686622

    0,0165602

    11,195736

    23

    88,8

    0,433962264

    0,834797698

    0,180565862

    0,032604

    16,034249

    24

    89,4

    0,452830189

    0,792238083

    0,232893322

    0,0542393

    20,820663

    25

    90

    0,471698113

    0,751416089

    0,285795734

    0,0816792

    25,721616

    26

    92

    0,490566038

    0,712195376

    0,339403001

    0,1151944

    31,225076

    27

    96,5

    0,509433962

    0,674455048

    0,393850251

    0,155118

    38,006549

    28

    97

    0,528301887

    0,638087403

    0,449280009

    0,2018525

    43,580161

    29

    97

    0,547169811

    0,602996084

    0,505844577

    0,2558787

    49,066924

    30

    99,4

    0,566037736

    0,569094532

    0,563708722

    0,3177675

    56,032647

    31

    102,4

    0,58490566

    0,536304709

    0,623052792

    0,3881948

    63,800606

    32

    103,9

    0,603773585

    0,504556011

    0,684076423

    0,4679606

    71,07554

    33

    107,8

    0,622641509

    0,473784352

    0,747003014

    0,5580135

    80,526925

    34

    108,5

    0,641509434

    0,443931389

    0,812085258

    0,6594825

    88,11125

    35

    108,8

    0,660377358

    0,414943852

    0,879612064

    0,7737174

    95,701793

    36

    110,7

    0,679245283

    0,386772975

    0,949917386

    0,902343

    105,15585

    37

    112

    0,698113208

    0,359374001

    1,023391648

    1,0473305

    114,61986

    38

    125,4

    0,716981132

    0,332705754

    1,100496802

    1,2110932

    138,0023

    39

    125,5

    0,735849057

    0,306730267

    1,181786525

    1,3966194

    148,31421

    40

    127,5

    0,754716981

    0,281412459

    1,267933859

    1,6076563

    161,66157

    41

    128,2

    0,773584906

    0,256719847

    1,359769879

    1,8489741

    174,3225

    42

    130,8

    0,79245283

    0,232622295

    1,458339191

    2,1267532

    190,75077

    43

    137,2

    0,811320755

    0,209091798

    1,564981899

    2,4491683

    214,71552

    44

    140,7

    0,830188679

    0,18610228

    1,681458866

    2,8273039

    236,58126

    45

    140,8

    0,849056604

    0,163629424

    1,810151019

    3,2766467

    254,86926

    46

    142,3

    0,867924528

    0,141650517

    1,954392402

    3,8196497

    278,11004

    47

    148

    0,886792453

    0,120144312

    2,11906166

    4,4904223

    313,62113

    48

    150,2

    0,905660377

    0,099090903

    2,311717642

    5,3440385

    347,21999

    49

    163,3

    0,924528302

    0,078471615

    2,545018306

    6,4771182

    415,60149

    50

    168,4

    0,943396226

    0,058268908

    2,842686636

    8,0808673

    478,70843

    51

    178,7

    0,962264151

    0,038466281

    3,257973244

    10,61439

    582,19982

    52

    221,5

    0,981132075

    0,019048195

    3,960782934

    15,687801

    877,31342

    SOMME

    5387,3

     
     

    28,565612

    86,123106

    5000,5022

    En faisant le graphique des intensités en fonction de U, nous voyons que la tendance de la courbe est une droite d'ajustement dont l'équation sera X=aU+b, par Excel nous avons trouvé l'équation X=28,97U+87,68 :avec X=fonction d'ajustement des intensités des pluies

     

    D'une façon analytique on peut déterminer l'équation X=aU+b, les paramètres a et b peuvent être déterminés comme suit :

    Xi=a Ui+nb 

    XUi=a Ui²+ Ui

    Les paramètres a et b seront obtenus en résolvant ce système d'équation, en exploitant les valeurs du tableau 6 on a :

    5387,3=28,565612a+52b

    5000,5022=86,123106a+28,565612b

    En résolvant ce système d'équation on trouve a=28,97946173 ;b=87,682383461 ;d'où l'équation X=aU+b ;X=28,97946173U+87,682383461 avec X=fonction d'ajustement des intensités des pluies

    La pluie maximale qu'il faut prendre pour une période de retour de 10 ans sera calculée comme suit :

    T(ans)

    1/T

    Ø(u)

    U

    10

    0,1

    0,90

    2,2503673

    Ø(u)=1-1/T=1-0,1=0,9; u=-ln(-ln Ø(u)) ;u=-ln(-ln(0,90))=2,2503673

    Ainsi nous calculons la pluie(X) pour une période de 10 ans de la manière suivante :

    X=aU+b ; X=28,97946173U+87, 682383461,pour U=2,2503673 on a X=152,8968173mm/24h? ,En utilisant la formule de Louis-Duret,nous trouvons la hauteur d'averse en mm/h (H(1,P10) comme suit :

    Nous venons de trouver deux valeurs d'intensités qui sont calculées par 2 méthode, par la méthode de Louis Duret on a l'intensité d'une pluie d'une heure ayant une période de retour de 10 ans qui a comme valeur ,et par la méthode de Gumbel nous avons trouver une valeur de 71,12mm/h une légère différence de 0,96mm/h c'est-à-dire une différence de 1,3% seulement(acceptable),d'où nous portons notre choix sur la valeur de l'intensité de 70,16mm/h qui sera considérée comme l'intensité pour notre projet.

    CHAPITRE .III. CARACTERISTIQUES REPRESENTATIVES DU BASSIN VERSANT

    III.1. Introduction

    Un bassin versant peut être défini comme étant une superficie qui reçoit toutes les eaux pour les conduire en un seul point appelé exutoire.

    Le bassin versant en un point ou, dans une section droite d'un cours d'eau, est défini comme étant la surface topographique drainée par ce cours d'eau et ses affluents de telle façon que tout écoulement prenant naissance à l'intérieur de cette surface doit traverser la section normale considéré pour poursuivre sa trajectoire vers l'aval.. Donc un bassin versant est nécessairement lié à un exutoire.

    Le bassin versant est le cadre général des études hydrauliques urbaines, d'analyse de la qualité des eaux, de prospection, des captages, des plans de prévention des risques d'inondation. Pour notre cas, il s'agit uniquement du bassin versant hydrographique ou topographique défini à partir des lignes de crêtes topographiques (eaux pluviales) mis à part le bassin hydrogéologique qui s'occupe des eaux souterraines ou bassin réel et défini à partir des lignes de crêtes piézométriques (hauteur d'eau dans le sol).

    Ainsi, pour une conception d'un réseau d'évacuation des eaux pluviales, il importe que le projecteur définisse soigneusement les limites du bassin de drainage, qu'il maîtrise parfaitement le mécanisme d'écoulement des eaux de ce bassin et qu'il détermine les caractéristiques représentatives de ce dernier, puisque une mauvaise délimitation du bassin de drainage conduira à des résultats, et mécanisme d'écoulement faux et non réel, le bassin versant est délimité par la ligne de crête ou la ligne de partage des eaux ainsi que la ligne de thalweg ou la ligne de concentration des eaux.

    Tout au long du temps de pluie, les eaux auront tendance à couler par gravité et en suivant les chemins les plus courts (lignes de plus grandes pentes) vers les zones les plus bas du relief.

    III.2. Caractéristiques représentatives du bassin versant

    Les caractéristiques du bassin versant influencent fortement sa réponse hydrologique, le mécanisme d'écoulement, précisément le régime des écoulements en période de crue et d'étiage.

    Chaque bassin versant se caractérise par différents paramètres suivants :

    Ø Topographique (surface, pente) ;

    Ø Pédologiques (nature et capacité d'infiltration des eaux) ;

    Ø Urbanistiques (présence des bâtiments, Voirie etc...).

    Les principales caractéristiques représentatives d'un sous-bassin versant sont les suivantes :

    Ø La zone d'intéressement ou superficie ;

    Ø La longueur des collecteurs ;

    Ø Les pentes ;

    Ø Le coefficient de ruissellement.

    III.2.1. Aire d'impluvium ou surface du bassin versant9(*)

    III.2.1.1. Méthode de délimitation des sous-bassins

    Le découpage des bassins en sous bassins peut être lié ou défini par :

    v La topographie des lieux : l'eau coule des points hauts vers le point bas et le réseau doit suivre cette logique, il doit donc suivre les thalwegs en collectant au fur et à mesure des zones de plus en plus basses ;

    v Un plan d'urbanisation (si celui-ci existe) :le réseau doit suivre dans la mesure du possible les voies de circulation dans le cas de canal à surface libre(cas de notre projet).

    Il n'est pas toujours simple de délimiter les sous bassins, il ya toujours plusieurs solutions possibles de découpage en sous bassins en respectant les contraintes précédente, mais aussi l'expérience du projeteur est important.

    Ainsi, les lignes caractéristiques du terrain naturel (ligne de crête et ligne de thalweg) nous ont aidés à une bonne délimitation. Les limites du bassin de drainage, une fois définies, nous pouvons les diviser en 19 sous-bassins ou surfaces élémentaires, et chacun tributaire d'un point d'entrée du réseau.

    Coste et Loudet nous recommandent de commencer à esquisser le schéma d'ossature du réseau et les principaux points d'entrée dans la structure, puis délimiter les sous-bassins lesquels sont délimités par les lignes isochromes.

    A ce stade, la meilleure démarche consiste à tenir compte des informations suivantes à recueillir :

    Ø Occupation potentielle du territoire ou occupation de sols (actuelle et future) : nature des surfaces ;

    Ø Type de sol (configuration géologique et mécanique ou degré de perméabilité) ;

    Ø Couverture végétale et la longueur du plus long parcours des écoulements en surface rapportés à la pente.

    La longueur ou cheminement du drainage en surface et la pente déterminent le temps d'entrée des courants de ruissellement dans le réseau.

    Pour le cas de notre site, nous avons divisé notre bassin versant en 19 sous-bassins versants comme c'est indiqué dans le plan topographique annexé.

    III.2.1.2. Superficie d'intéressement des sous-bassins

    La superficie d'intéressement de chaque sous-bassin est déterminée par la subdivision de celle-ci en figures géométriques élémentaires dont nous savons calculer les surfaces à l'aide des formules géométriques élémentaires suivantes :

    Ø Rectangle :

    Où : S = surface en mètres carrés ; L = longueur en mètre  et l = largeur en mètre

    Ø Carré :

    Où : C = côté en mètres

    Ø Triangle :

    Où : B = base en mètres et H = hauteur en mètres

    Ø Trapèze :

    Où : B = grande base en mètres ; b = petite base en mètres et H = hauteur en mètres.

    Tableau 7 : Superficie d'intéressement des sous-bassins

    Sous-bassin

    Tronçon/Collecteur

    Coefficient de ruissellement

    Superficies (ha)

    1

    1-4

    0.90

    17.875

    2

    2-3

    0.90

    5.25

    3

    3-4

    0.90

    5.5

    4

    5-6

    0.90

    2.625

    5

    6-7

    0.90

    2.75

    6

    8-9

    0.90

    6.875

    7

    9-10

    0.90

    7.5625

    8

    11-12

    0.90

    9.2125

    9

    12-13

    0.90

    9.625

    10

    14-15

    0.90

    11.90

    11

    15-16

    0.90

    6.75

    12

    17-18

    0.90

    3.135

    13

    19-20

    0.90

    1.995

    14

    21-22

    0.90

    0.900

    15

    22-23

    0.90

    0.225

    16

    24-25

    0.90

    6.525

    17

    26-27

    0.90

    2.03125

    18

    28-29

    0.90

    5.80

    19

    30-23

    0.90

    4.25

    La superficie totale de notre site est de 110,78625 ha

    III.2.2. Longueur des collecteurs10(*)

    Cette longueur maximale représente la distance parcourue par les eaux des pluies depuis son extrémité amont jusqu'à son extrémité aval. C'est le cheminement du drainage en surface selon la pente qui détermine le temps d'entrée des courants de ruissellement dans le réseau.

    Nous signalons que la longueur maximale du plus long parcours de ruissellement par rapport à l'exutoire exprimée en mètre, si cette longueur est inférieure ou égale à 365m nous utilisons le modèle de Kerby , si cette longueur est supérieure à 365m nous utilisons le modèle de Kirpich.

    III.2.3. Les pentes

    Les pentes pour un collecteur constituent une donnée essentielle et propre à l'assainissement, puisque l'écoulement des eaux dans le réseau obéit à un certain nombre des règles et des paramètres dont la vitesse, la pente. détermination des pentes est importante car elle conditionne la pose des collecteurs, à noter que les pentes minimales (par mètre linéaire)à adopter pour les canalisations ne doivent descendre au-dessous de 0,004m/m à 0,005m/m et très exceptionnellement 0,003 ou 0,002m/m.

    L a pente ou la déclivité pour un tronçon se calcule de la manière suivante :

    HA = altitude du point A

    HB = altitude du point B

    AB = distance entre le point A et le point B

    Les altitudes des points situés entre deux courbes de niveau sont déterminées par interpolation.

    Pour un bassin versant urbanisé dont le plus long cheminement hydraulique L de la canalisation d'évacuation est constitué des tronçons successifs ; la pente moyenne de ce cheminement est donnée par l'expression suivante :11(*)

    Imoy = Pente moyenne

    Li = Les longueurs (L1, L2, .... Ln) entre courbes de niveaux successives sur la trajectoire du collecteur.

    La pente moyenne est une caractéristique importante qui renseigne sur la topographie du terrain.

    Elle est considérée comme variable indépendante et donne une bonne indication sur le temps de concentration et influence directement le débit de pointe lors d'une averse.

    III.2.4. Coefficient de ruissellement

    Le coefficient de ruissellement d'une surface donnée est le rapport du volume d'eau qui ruisselle au volume d'eau tombé sur elle. Ce coefficient de ruissellement C est à déterminer comme un facteur de contraction du débit. Aussi, dans l'application de la méthode rationnelle, C doit être évalué le plus justement possible car il doit englober de nombreux paramètres qui sont :

    - La nature de la surface du terrain ;

    - L'influence de la topographie et de la topo-urbanisation du bassin ;

    - La pente moyenne de la surface de ce terrain en direction de la décharge ;

    - L'intensité de la pluie ;

    - La' perméabilité des sols ;

    - Les conditions atmosphériques antérieures à la pluie, etc.

    Le coefficient de ruissellement dépend principalement de la densité des constructions (K. IMHOFF, 1968).

    C'est un facteur de contraction du débit. On considère selon le cas que le coefficient de ruissellement ne varie pas au cours d'une pluie quelques soient les caractéristiques de celles-ci, il s'agit alors du « coefficient de ruissellement constant ».

    Si le coefficient de ruissellement varie au cours d'une pluie, on parle du « coefficient de ruissellement variable ».

    Certaines valeurs proposées par les auteurs sont :

    1° Coste et Loudet proposent dans le tableau 8 les coefficients suivants les types de sol ou d'occupation des sols.

    Tableau 8 : Les coefficients de ruissellement selon les types d'occupation des sols12(*)

    Type d'occupation du sol

    Coefficient de ruissellement C

    v Commerciale

    v Résidentiel

    - Lotissement

    - Collectifs

    - Habitat dispersé

    v Industriel

    v Parcs et jardins publics

    v Terrains de sport

    v Terrains vagues

    - Drainés

    - Non drainés

    0,70 0,95

    0,30 C 0,50

    0,50 C 0,75

    0,25 C 0,40

    0,50 C 0,80 à 0,90

    0,10 C 0,25

    0,20 C 0,30 à 0,35

    0,50 C 0,15 à 0,20

    0,10 C 0,13

    0,30 C 0,07 à 0,1

    Tableau 9 : Les coefficients de ruissellement selon la nature de la surface

    Nature de la surface

    Coefficient de ruissellement

    v Pavage, chaussées revêtues, piste en ciment

    v Sols imperméables avec végétation

    - I1 2%

    - I1 2 à 7%

    - I1 7%

    v Sols perméables avec végétation

    - I1 2%

    - I1 2 à 7%

    - I1 7%

    0,70 C 0,95

    0,05 C 0,1

    0,1 C 0,15

    0,15 C 0,20

    0,05 C 0,1

    0,1 C 0,15

    0,15 C 0,20

    Pour notre cas C = 0,9 puisque le quartier Binza Pigeon est urbanisée et avec une prédominance des chaussées revêtues, piste en ciment.

    Dans la pratique, si la zone considérée est assez étendue et d'aspects variés, il est indispensable de la décomposer en zones partielles ayant chacune son coefficient de ruissellement. Le coefficient pondéré de la zone globale sera alors la moyenne pondérée de ceux des zones partielles (Guerre, Gomella et Ballette). Nous avons alors :13(*)

    Cp = Coefficient de ruissellement pondéré

    Ci = Coefficient de ruissellement partiel relatif à chaque mode d'occupation

    Ai = Surface correspondante aux coefficients Ci.

    Pour notre site, nous avons constaté une diversité de mode d'occupation du sol, ceci implique l'affectation des différents coefficients de ruissellement.

    Nous considérons pour notre projet que la surface est totalement imperméable (toitures, chaussées, trottoirs) dans cette zone où l'habitation est très dense, C=0,90.

    Tableau 10 : Caractéristiques représentatives des sous-bassins

    Sous-bassin

    Tronçon/ Collecteur

    Coeff. pondéré

    Superficie (ha)

    Altitude du sol (m)

    Longueur (m)

    Pente moyenne (m/m)

    Pente adoptée (m/m)

    Amont

    Aval

    1

    1-4

    0,90

    17,875

    510

    506,5

    375

    0,009

    0,01

    2

    2-3

    0,90

    5,25

    545

    536,25

    265

    0,03

    0,03

    3

    3-4

    0,90

    5,5

    536,25

    506,5

    300

    0,099

    0,099

    4

    5-6

    0,90

    2,625

    545

    532,31

    275

    0,046

    0,046

    5

    6-7

    0,90

    2,75

    532,31

    501,25

    300

    0,10

    0,10

    6

    8-9

    0,90

    6,875

    538,5

    525

    260

    0,0519

    0,0519

    7

    9-10

    0,90

    7,5625

    525

    500

    265

    0,094

    0,094

    8

    11-12

    0,90

    9,2125

    523,33

    515

    300

    0,0278

    0,0278

    9

    12-13

    0,90

    9,625

    515

    492,5

    275

    0,082

    0,082

    10

    14-15

    0,90

    11,90

    500

    498,33

    240

    0,0069

    0,0069

    11

    15-16

    0,90

    6,75

    498,33

    480

    250

    0,073

    0,073

    12

    17-18

    0,90

    3,135

    483,33

    477,5

    110

    0,0583

    0,0583

    13

    19-20

    0,90

    1,995

    470

    467,5

    90

    0,028

    0,028

    14

    21-22

    0,90

    0,90

    453,38

    452,5

    35

    0,025

    0,025

    15

    X-S

    0,90

    0,225

    448

    448

    10

    0,00

    0,00

    16

    24-25

    0,90

    6,525

    480

    478,33

    200

    0,0083

    0,0083

    17

    26-27

    0,90

    2,0135

    468,857

    468

    200

    0,004

    0,004

    18

    28-29

    0,90

    5,80

    457,5

    453,57

    230

    0,017

    0,017

    19

    30-23

    0,90

    4,25

    450

    447

    170

    0,0176

    0,0176

    -

    4-7

    0,90

     

    506,5

    501,25

    300

    0,0175

    0,0175

     

    7-10

    0,90

     

    501,25

    500

    300

    0,0042

    0,0042

     

    10-13

    0,90

     

    500

    492,5

    340

    0,022

    0,022

     

    13-16

    0,90

     

    492,5

    480

    230

    0 ,054

    0 ,054

    -

    16-18

    0,90

     

    480

    477,5

    215

    0,0116

    0,0116

    -

    18-20

    0,90

     

    477,5

    467,5

    210

    0,0476

    0,0476

    -

    20-22

    0,90

     

    467,5

    452,5

    320

    0,04687

    0,04687

    -

    25-27

    0,90

     

    478,33

    470

    150

    0,05553

    0,05553

    -

    27-29

    0,90

     

    470

    453,57

    300

    0,05476

    0,05476

    -

    29-23

    0,90

     

    453,57

    448

    240

    0,0232

    0,0232

    -

    22-S

    0,90

     

    452,5

    448,86

    150

    0,0242

    0,0242

    -

    S-23

    0,90

     

    448,86

    447

    75

    0,0248

    0,0248

    -

    23-B

    0,90

     

    447

    445

    85

    0,0235

    0,01  

    III.3. Calcul du débit à évacuer

    III.3.1. Introduction

    Le débit d'un bassin étant la quantité d'eau qui s'écoule dans l'intervalle d'un temps donné, sa gestion dans le milieu urbain a aussi pour but d'éviter des dommages aux propriétés.

    Dès le début d'une averse, les sols s'humidifient par rétention d'une partie de la pluie qu'ils reçoivent .Lorsque le phénomène de saturation apparait, c'est-à-dire lorsque la vitesse de pénétration dans le sol tend vers zéro, il ya stockage de l'eau dans les dépressions du sol, ce qui se traduit par la formation des flaques avant la génération du ruissellement.

    La transformation pluie-débit

    Les relations pluie-débit évoluent des différentes phases de l'averse :

    Ø L'imbibition est caractérisée par une infiltration qui dépend de la nature et de l'occupation de sols, du relief, du degré de saturation. La vitesse d'infiltration d'une pluie est obtenue en se référant au coefficient K de la formule de Darcy ;

    Ø La phase transitoire correspond à la constitution d'un stock d'eau qui peut être important sur les terrains plats(pente<1%),avant d'obtenir la mise en pression nécessaire au ruissellement ;

    Ø Le régime permanent est obtenu par une intensité, un ruissellement et un écoulement constant ;

    La vidange intervient à la fin de l'averse par un prolongement dans les temps des apports d'eau décroissants. Plus le parcours dans le bassin versant ne sera long et son relief faible, plus la phase de vidange sera long14(*).

    Ø Le phénomène de saturation se manifeste après le début de l'averse, en un temp d'entrée dans le système qui varie de 2 à 20 minutes selon les observations établies sur différents milieux urbains.

    III.3.2. Méthode de calcul

    Il existe plusieurs méthodes de calcul des débits pluviaux sur une superficie à assainir, à savoir :

    Ø Méthode rationnelle ;

    Ø Méthode superficielle ;

    Ø Méthode linéaire.

    Pour notre étude, nous allons nous atteler à décrire les deux premières méthodes.

    III.3.2.1. Méthode rationnelle15(*)

    Cette méthode est appropriée en ce qui concerne les bassins versants urbains et permet de calculer rapidement les débits de ruissellement maximaux pour des pluies uniformes tombant sur des bassins versants de faible superficie

    La méthode rationnelle est un excellent outil pour la détermination d'un hydrogramme. En effet, elle permet tout au long du développement du calcul, de rationnaliser les résultats et de dégager ainsi les meilleures caractéristiques du projet à retenir.

    Elle a pour finalité essentielle à évaluer, à mesurer l'avancement des calculs, le temps de concentration aux divers points caractéristiques de parcours d'un réseau et toute modification dans la résolution, entraîne nécessairement une itération de calcul. Elle admet que le débit de ruissellement est fonction à la fois de l'intensité et la durée de l'orage.

    Les hypothèses de la méthode rationnelles sont par conséquents les suivantes :

    Ø L'intensité de l'averse en mm/h est uniforme, dans les temps et dans l'espace, sur l'ensemble du bassin drainé ;

    Ø Le débit de pointe Qp en m3/s de l'hydrogramme de ruissellement est une fraction du débit précipité iA ;

    Ø L'intervalle de récurrence du débit de pointe Qp est le même que celui de l'averse d'intensité uniforme i ;

    Ø Le coefficient de ruissellement est invariable d'une averse à l'autre.

    Principes et Limite de la méthode rationnelle16(*)

    Elle est applicable à des petits bassins versants dont la superficie ne dépasse pas 4 km2soit 40 hectares, conditions de validité des considérations théoriques qui ont permis d'élaborer cette méthode.

    Cependant, on peut trouver certaines études où la méthode rationnelle est mise en oeuvre sur des surfaces allant jusqu'à 1000ha. Le projeteur devra dans ce cas extrême bien prendre conscience de l'incertitude sur les débits calculés en fonction de l'hétérogénéité de la surface réceptrice (François Noel CRES : Cours d'Hydrologie Urbaine Quantitative, Assainissement Pluvial, Ecole Inter-états d'Ingénieur de l'Equipement Rural page 39)

    On démontre ainsi que pour une averse homogène dans le temps et dans l'espace, d'intensité i, le dédit maximum Q est atteint si la durée de l'averse est au moins égale au temps de concentration Tc du bassin.

    Nous calculons le débit de pointe en recourant à la formule originale améliorée par la notion d'abattement spatial :

    Avec :

    Qp = Débit de pointe de l'hydrogramme en m3/s

    Ki = Constante d'homogénéité se rapportant aux unités

    C = Coefficient de ruissellement variant entre 0 et 0,95

    å = Coefficient d'ajustement de l'intensité en fonction de la fréquence de l'averse, pour une averse d'une fréquence décennale, sa valeur est de 0,05

    A = Superficie du bassin versant en ha

    I = Intensité de la précipitation en mm/h

    Détermination de ki en admettant les différentes étapes :

    Ø Le débit exprimé en m3/s ;

    Ø L'intensité en mm/h ;

    On aura :

    Ø La superficie en

    D' où l'expression :

    D'où

    Théoriquement la méthode rationnelle surestime les débits à évacuer dans la mesure où elle n'intègre en rien d'effet dynamique du réseau et notamment les effets de stockage.

    Par ailleurs, cette méthode est incapable de prendre en compte toute complexité structurelle du réseau (notamment l'existence d'ouvrages spéciaux) et toute complexité fonctionnelle du réseau (mise en charge, influence aval)( Source : François Noel CRES : Cours d'Hydrologie Urbaine Quantitative, Assainissement Pluvial, Ecole Inter-états d'Ingénieur de l'Equipement Rural page 39).

    III.3.2.2. Méthode superficielle ou modèle de Caquot17(*)

    La méthode superficielle ou modèle de Caquot est une évolution de la méthode rationnelle. En faisant intervenir tous les mécanismes de l'écoulement, cette méthode permet de calculer, aux divers points caractéristiques des tronçons, le débit de pointe qui servira à détermination ultérieure des dimensions hydrauliques des ouvrages évacuateurs.

    C'est une des caractéristiques de la méthode qui oblige, dans le cours du calcul, la détermination des caractéristiques essentielles pour évaluer le temps de concentration.

    C'est un modèle déterministe de définition du débit de pointe prenant en considération l'effet de capacité du réseau, ce qui est important du point de vue des investissements. Il s'agit d'un modèle global s'appliquant à toute la surface considérée d'où l'expression courante de modèle superficiel de Caquot. Mais à la différence de la méthode rationnelle, il ne s'adresse qu'aux surfaces urbaines drainées par des réseaux.

    Caquot démontre, à propos de l'effet de capacité, que le débit, à l'instant où le réseau fonctionne au maximum (réseau plein), correspond exactement au volume tombé dans l'unité de temps, tandis que le volume tombé antérieurement a servi à la fois à l'écoulement, au remplissage des canalisations et à l'humidification de toutes les surfaces du bassin de réception, la capacité correspondante pouvant être grande s'il s'agit de terrains particulièrement perméables.

    III.3.2.3. Formules superficielles d'utilisation18(*)

    Pour élaborer les formules superficielles, l'on doit d'abord découper le pays en région de pluviométrie homogène raccordées à une évaluation statistique des paramètres a(F) et b(F) représentatifs de la pluie pour des périodes de retour de 1 an,2,5 et 10 ans, alors il est facile d'établir le catalogue des formules superficielles d'application courante correspondant aux bassins versants d'allongement moyen(L étant la valeur en hectomètre du plus long cheminement hydraulique et A la surface du bassin en hectares)

    M= L/ =2

    Les formules superficielles sont de la forme
    le débit ici étant en l/s qui est celle de A. caquot avait établi pour la ville de Kinshasa.

    Mais il faudra corriger en tenant compte de la répartition spatiale des pluies et pour une fréquence décennale. Compte tenu qu'il est quelquefois nécessaire d'envisager des degrés de protection supérieure à la période de retour de 10 ans, voir inférieurs à la période de retour de 1 an, il a été admis d'affecter aux résultats obtenus sur la base de la période de retour de 10 ans des coefficients repris dans le tableau 11 ci-après :

    Tableau 11 : Tableau des coefficients f (T)

     

     

    T

    f (T)

    [f(T) s'applique à QP (T) = 10 ans déterminé pour la région]

    T ? 10 ans

    100 ans

    2,00

    50 ans

    1,60

     
     

    20 ans

    1,25

    T < 10 ans

    9 mois

    0,40

    6 mois

    0,34

    4 mois

    0,28

    3 mois

    0,24

    2 mois

    0,20

    1 mois

    0,12

    Cette relation dite de Caquot établie pour la Ville de Kinshasa est complétée par celle déterminant le débit par la méthode superficielle déjà citée.

    Si le débit est déterminé en m3/s, la formule est intitulée de la manière suivante :

    Pour une fréquence décennale. Il en existe également pour d'autres fréquences.

    Q0 = Débit de pointe en m3/s

    C = Coefficient de ruissellement pondéré.

    I = Pente en m/m, évaluée par sa valeur moyenne sur le développement total du parcours de l'eau, la prudence conduisant toutefois à recommander une estimation par excès en cas d'irrégularités accusées dans les déclivités des tronçons successifs.

    A = Superficie du bassin versant ou sous-bassin versant en ha.

    Cette formule est valable pour des bassins versants d'allongement moyen où le rapport du plus long parcours d'eau L au coté du carré équivalent est de l'ordre 2. Dans le cas contraire, le débit sera corrigé en le multipliant par un coefficient de forme k défini dans le tableau ci-après :

    Tableau 12 : Coefficient de correction du débit19(*)

    L/

    1

    1,25

    1,5

    2

    2,5

    3

    4

    k

    1,5

    1,3

    1,2

    1

    0,9

    0,8

    0,67

    Ce tableau traduit quantitativement le fait que pour une même surface A, plus le bassin est de forme allongée, plus le débit est très faible et inversement, car le temps de ruissellement se trouve augmenté ou réduit en conséquence.

    Par ailleurs, si l'on désire calculer le débit d'un bassin pour une périodicité probable différente de la périodicité décennale, il conviendra de multiplier le débit Q0 par le facteur ë donné par un abaque qui traduit une formule complexe de Caquot.

    Tableau 13 : Coefficient de correction ë21(*)

    Périodicité

    1 mois

    1 an

    5 ans

    10 ans

    20 ans

    50 ans

    100 ans

    ë

    0,12

    0,45

    0,9

    1

    1,22

    1,57

    1,91

    Limite de la méthode de Caquot

    Tout comme la méthode rationnelle, Caquot ne donne qu'une indication du débit maximum à l'exutoire du bassin versant, et rien sur la forme de l'hydrogramme (variation du débit en fonction du temps)ou le volume de la crue.

    Elle ne s'applique qu'à des bassins versants urbains, homogènes et équipes d'un réseau d'assainissement correctement dimensionné sans complexité structurelle et ou fonctionnelle.

    III.3.3. Choix de la méthode de calcul

    Pour le cas de notre projet, nous adaptons la méthode rationnelle parce qu'elle permet, tout au long du calcul de réseau, de rationaliser, d'optimiser et de dégager les meilleures caractéristiques du projet à retenir, et puisque les surfaces de nos bassins versants sont inférieures à 40km².

    Elle a pour finalité essentielle à évaluer, à mesurer de l'avancement des calculs, le temps de concentration aux divers points caractéristiques de parcours d'un réseau et toute modification dans la résolution, entraîne nécessairement une itération de calcul.

    III.3.4. Calcul du débit de pointe par la méthode rationnelle

    Le débit de pointe est le débit maximal. C'est le volume d'eau qui traverse une section perpendiculaire à l'axe du chenal par unité de temps. Ce débit de projet QP permet de déterminer les caractéristiques du canal comme :

    · La pente de l'ouvrage dans le sens d'écoulement ;

    · la forme et les dimensions de l'ouvrage (section) ;

    · la nature du revêtement de l'ouvrage.

    A savoir que pour notre réseau d'assainissement nous avons les collecteurs secondaires qui sont alimentés directement par les eaux drainées par les sous bassins et les collecteurs principaux qui collecte les eaux provenant des différents collecteurs secondaires.

    1° Sous-bassin 1 : Collecteur 1-4

    2° Sous-bassin 2 : Collecteur 2-3

    3° Sous-bassin 3 : Collecteur 3-4

    4° Sous-bassin 4 : Collecteur 5-6

    5° Sous-bassin 5 : Collecteur 6-7

    ;

    Q6-7=S4+S5=0,439+0,458=0,897

    6° Sous-bassin 6 : Collecteur 8-9

    7° Sous-bassin 7 : Collecteur 9-10

    ;

    Q9-10=S6+S7=1,095+1,199=2,294 ;

    8° Sous-bassin 8 : Collecteur 11-12

    9° Sous-bassin 9 : Collecteur 12-13

    ;

    Q12-13=S8+S9=1,446+1,507=2,953 ;

    10° Sous-bassin 10 : Collecteur 14-15

    11° Sous-bassin 11 : Collecteur 15-16

    ;

    Q15-16=S10+S11=1,84+1,076=2,916 ;

    12° Sous-bassin 12 : Collecteur 17-18

    13° Sous-bassin 13 : Collecteur 19-20

    14° Sous-bassin 14 : Collecteur 21-22

    15° Sous-bassin 15 : Collecteur S

    16° Sous-bassin 16 : Collecteur 24-25

    17° Sous-bassin 17 : Collecteur 26-27

    18° Sous-bassin 18 : Collecteur 28-29

    19° Sous-bassin 19 : Collecteur 30-23

    Collecteurs principaux

    Tronçon4-7 ;Qp=Q(1-4)+Q(2-3)+Q(3-4)=2,714+0,848+0,886

    Tronçon7-10 ;Qp=Q(4-7)+Q(5-6)+Q(6-7)= 4,448+0,439+0,458=

    Tronçon 10-13 ;Qp=Q(7-10)+Q(8-9)+Q(9-10)=

    =5,345+1,095+1,199=

    Tronçon 13-16 ;Qp=Q(10-13)+Q(11-12)+Q(12-13)

    =7,639+1,446+1,507=

    Tronçon 16-18 ;Qp=Q(13-16)+Q(14-15)+Q(15-16)

    =10,592+1,84+1,076=

    Tronçon 18-20 ;Qp=Q(17-18)+Q(16-18)= 13,508+0,519

    Tronçon 20-22 ;Qp=Q(18-20)+Q(19-20)= 14,027+0,338

    Tronçon 25-27 ;Qp=Q(24-25) =1,042

    Tronçon 22-S ;Qp= Q(20-22)+Q(21-22)= 14,365+0,159

    Tronçon 27-29 ;Qp=Q(25-27)+Q(26-27)= 1,042+0,344

    Tronçon 29-23 ;Qp=Q(28-29)+Q(27-29) =0,932+1,386

    Tronçon S-23 ;Qp=Q(22-S)+Q(X-S) =14,524+0,042

    Tronçon 23-B ;Qp=Q(S-23)+Q(30-23)+Q(29-23)=; 

    =14,566+0,693+2,312=

    Tableau 14 : Récapitulatif des débits de pointe

    Sous-bassin

    Tronçon/ Collecteur

    Facteur d'homogénéité Ki

    Coefficient de ruissellement

    Intensité de pluie

    I (mm/h)

    Superficie

    A (ha)

    Débit de pointe

    QP (m3/s)

    1

    1-4

    0,002778

    0,90

    70,16

    17,875

    2.714

    2

    2-3

    0,002778

    0,90

    70,16

    5,25

    0.848

    3

    3-4

    0,002778

    0,90

    70,16

    5,5

    0.886

    4

    5-6

    0,002778

    0,90

    70,16

    2,625

    0.439

    5

    6-7

    0,002778

    0,90

    70,16

    2,75

    0.89

    6

    8-9

    0,002778

    0,90

    70,16

    6,875

    1.095

    7

    9-10

    0,002778

    0,90

    70,16

    7,5625

    2.294

    8

    11-12

    0,002778

    0,90

    70,16

    9,2125

    1.446

    9

    12-13

    0,002778

    0,90

    70,16

    9,625

    2.953

    10

    14-15

    0,002778

    0,90

    70,16

    11,90

    1.84

    11

    15-16

    0,002778

    0,90

    70,16

    6,75

    2.916

    12

    17-18

    0,002778

    0,90

    70,16

    3,135

    0.519

    13

    19-20

    0,002778

    0,90

    70,16

    1,995

    0.338

    14

    21-22

    0,002778

    0,90

    70,16

    0,90

    0.159

    15

    S

    0,002778

    0,90

    70,16

    0,225

    0.042

    16

    24-25

    0,002778

    0,90

    70,16

    6,525

    1.042

    17

    26-27

    0,002778

    0,90

    70,16

    2,0135

    0.334

    18

    28-29

    0,002778

    0,90

    70,16

    5,80

    0.932

    19

    30-23

    0,002778

    0,90

    70,16

    4,25

    0.693

    CP

    4-7

    0,002778

    0,90

    70,16

     

    4.448

    CP

    7-10

    0,002778

    0,90

    70,16

     

    5.345

    CP

    10-13

    0,002778

    0,90

    70,16

     

    7.639

    CP

    13-16

    0,002778

    0,90

    70,16

     

    10.592

    CP

    16-18

    0,002778

    0,90

    70,16

     

    13.508

    CP

    18-20

    0,002778

    0,90

    70,16

     

    14.027

    CP

    20-22

    0,002778

    0,90

    70,16

     

    14.365

    CP

    25-27

    0,002778

    0,90

    70,16

     

    1.042

    CP

    27-29

    0,002778

    0,90

    70,16

     

    1.386

    CP

    29-23

    0,002778

    0,90

    70,16

     

    2.312

    CP

    22-S

    0,002778

    0,90

    70,16

     

    14.524

    CP

    S-23

    0,002778

    0,90

    70,16

     

    14.566

    CP

    23-B

    0,002778

    0,90

    70,16

     

    17.571

    CHAPITRE IV. CALCUL DU RESEAU D'EVACUATION

    IV.1. Introduction

    L'établissement d'un réseau d'assainissement adéquat d'une agglomération doit répondre à quelques objectifs, notamment :

    1. Conception d'un réseau qui sera adapté aux besoins :

    Ø En assurant une bonne évacuation des eaux pluviales de manière à empêcher la submersion des zones urbaines et éviter toute stagnation dans les points les plus bas après les averses ;

    Ø En se rassurant des possibilités d'acceptabilité des rejets dans le milieu naturel tant en quantité qu'en qualité.

    2. Minimiser les couts de fonctionnement du réseau

    3. Protéger le milieu naturel.

    Le calcul d'un réseau d'eaux pluviales consiste :

    Ø A recueillir et d'analyser les données pluviométriques du site ;

    Ø A faire les études statistiques des pluies ;

    Ø A quantifier les débits que doivent transiter le réseau ;

    Ø A dimensionner les collecteurs et les ouvrages spéciaux ;

    Ø A une vérification du fonctionnement hydraulique de l'ensemble du réseau.

    Apres analyse des différentes considérations (économiques, techniques et environnementales), le type du réseau qui nous préoccupe est celui d'eau pluviale dans un système d'évacuation dit « séparatif ».

    Ainsi, notre étude sera orienté a essentiellement sur l'évacuation des eaux pluviales des averses qui tombent au quartier, appelé « Binza Pigeon ».

    Cette évacuation se fera dans les collecteurs ou canaux à ciel ouvert, un canal à ciel ouvert est une conduite où le liquide s'écoule avec sa surface libre soumise à la pression atmosphérique. L'écoulement est du à la pente du canal et de la surface du liquide.

    IV.2. Dimensionnement des collecteurs

    Le dimensionnement des ouvrages fait appel à l'ensemble des lois hydrauliques en faisant appel à des hypothèses simples et réalistes, pour notre cas nous avons un écoulement permanent uniforme, c'est-à-dire il se rapporte à la condition par la quelle les caractéristiques de l'écoulement en un point quelconque ne varient pas avec le temps, ce qui signifie que les caractéristiques géométriques du canal sont constants tout au long du tronçon considéré :

    Ø La section mouillée ;

    Ø La pente ;

    Ø La rugosité des parois ;

    Ø Le tirant d'eau est constant tout au long du tronçon

    Néanmoins un écoulement permanent uniforme c'est un écoulement auquel on se réfère souvent dans l'étude des problèmes réels uniformes.

    IV.2.1. Détermination de la section des collecteurs

    La détermination des caractéristiques de la section intérieure des fossés à ciel ouvert se fait avec plusieurs formules proposées par différents auteurs. Mais nous nous intéressons à la formule proposée par MANNING -STRICKLER et qui s'énonce de la manière suivante 

    Partant de cette formule, nous pouvons déduire l'expression de la vitesse de l'écoulement de la manière suivante :

    G. DEGOUTTE : Aide Mémoire d'Hydraulique à surface libre page 13

    issue de la formule générale :

    Dans le cas de notre étude, nous avons adopté pour tout le réseau : des canalisations de section rectangulaire avec parois en béton armé.

    Le coefficient de rugosité n, selon MANNING STRICKLER vaut 0,014.

    (1)

    Avec :

    Et le rapport (2)

    Ce coefficient donne une section rectangulaire disposée verticalement, c'est-à-dire B (Base) est petite que la (Hauteur) H afin d'obtenir un rayon hydraulique plus grand pour une section donnée.

    (3)

    Section mouillée

    Périmètre mouillé

    Partant de notre rapport économique, nous trouvons :

    (4)

    Et (5)

    Remplaçons les valeurs (4) et (5) dans (3), nous obtiendrons

    (6)

    Remplaçons aussi les valeurs (6) et (4) dans (1), nous obtiendrons

    ;

     

    Où :

    Nous calculons la base et la hauteur de chaque collecteur pour déterminer la section. Nous allons classifier nos collecteurs, c'est-à-dire par simplification d'exécutions et des calculs, tous les collecteurs secondaires (par tronçon : collecteur drainant les eaux de sous bassins) aurons les mêmes sections, c'est à à dire uniformité des sections, et pour les collecteurs principaux nous avons 2 catégories soit le collecteur semi principal 1 positionner le long de l'avenue Okito, Collecteur principal positionner le long de la route Matadi.

    A noter que pour tout le collecteur dont la section calculée donne une section faible nous admettons une section telque, cette section soit réaliste et exécutable sur terrain, c'est pourquoi nous allons prendre la section 0,85mx1,35 m relatif au tronçon 1 - 4.

    Illustration

    Collecteurs secondaires :

    Le dimensionnement des collecteurs se fait tronçon par tronçon,

    Tronçon 1-4

    En tenant compte de la revanche inhérent et indispensable à chaque canal et qui varie de , nous adoptons les dimensions ci-après :

    Tronçon 2-3

    la même dimension des collecteurs

    Tronçon 12-13

    En tenant compte de la revanche inhérent et indispensable à chaque canal et qui varie de , nous adoptons les dimensions ci-après :

    Nous avons vus que comme la pente de nos collecteurs d'un tronçon à un autre ne sont pas les mêmes puisque nous avons considéré la pente du projet égale à la pente du terrain naturel, nous avons choisi après analyse et calcul tout le tronçon pour le collecteur secondaire aurons la même section soit BxH=0,85mx1,35 m

    Collecteurs semi-principaux :

    Illustration

    Collecteurs 29 - 23:

    En tenant compte de la revanche inhérent et indispensable à chaque canal et qui varie de , nous adoptons les dimensions ci-après :

    Même dimensions que celui des collecteurs secondaires.

    Collecteurs principaux :

    Nous avons vus que comme la pente de nos collecteurs d'un tronçon à un autre ne sont pas les mêmes puisque nous avons considéré la pente du projet égale à la pente du terrain naturel, et en comparant le débit de chaque tronçon, et les pentes , ceci nous permet de cibler un tronçon et de vérifier si pour les autres tronçon les dimensions trouvés satisferons les conditions ceci nous allons comparer le 1er groupe c'est-à-dire le tronçon 4-7 ;7-10 ;10-13 et 13-16(groupe 1).

    Illustration

    Collecteurs 10-13:

    En tenant compte de la revanche inhérent et indispensable à chaque canal et qui varie de , nous adoptons les dimensions ci-après :

    Collecteurs 13-16:

    En tenant compte de la revanche inhérent et indispensable à chaque canal et qui varie de , nous adoptons les dimensions ci-après :

    nous avons vus que la différence n'est pas vraiment énorme avec les résultats trouvés pour le tronçon 10-13,d'où nous prenons pour le tronçon 10-13 un collecteur de même dimension que celui de 13-16

    Groupe 2

    Le même raisonnement appliqué au dessus, est appliqué aussi ici pour le tronçon16-18 ; 18-20;20-22 ; 22-S ; S-23 ; 23-B)

    Illustration

    Collecteur 16-18

    En tenant compte de la revanche inhérent et indispensable à chaque canal et qui varie de , nous adoptons les dimensions ci-après :

    Collecteurs (23-B):

    En tenant compte de la revanche inhérent et indispensable à chaque canal et qui varie de , nous adoptons les dimensions ci-après :

    .

    nous avons vus que la différence n'est pas vraiment énorme avec les résultats trouvés pour le tronçon 16-18,d'où nous prenons pour le tronçon 16-18 ; 18-20;20-22 ;22-S ;S-23 un collecteur de même dimension que celui de 23-B

    Tableau 15 : La synthèse de toutes les sections des collecteurs

    Tronçon

    Qp max

    Imoyenne

    Iprojet

    B

    H

    1-4

    2.714

    0,009

    0,009

    0,85

    1 ,35

    2-3

    0.848

    0,03

    0,03

    0,85

    1 ,35

    3-4

    0.886

    0,099

    0,099

    0,85

    1 ,35

    5-6

    0.439

    0,046

    0,046

    0,85

    1 ,35

    6-7

    0.89

    0,10

    0,10

    0,85

    1 ,35

    8-9

    1.095

    0,0519

    0,0519

    0,85

    1 ,35

    9-10

    2.294

    0,094

    0,094

    0,85

    1 ,35

    11-12

    1.446

    0,0278

    0,0278

    0,85

    1 ,35

    12-13

    2.953

    0,082

    0,082

    0,85

    1 ,35

    14-15

    1.84

    0,0069

    0,0069

    0,85

    1 ,35

    15-16

    2.916

    0,073

    0,073

    0,85

    1 ,35

    17-18

    0.519

    0,0583

    0,0583

    0,85

    1 ,35

    19-20

    0.338

    0,028

    0,028

    0,85

    1 ,35

    21-22

    0.159

    0,025

    0,025

    0,85

    1 ,35

    S

    0.042

    0,01875

    0,01875

    0,85

    1 ,35

    24-25

    1.042

    0,0083

    0,0083

    0,85

    1 ,35

    26-27

    0.334

    0,0057

    0,0057

    0,85

    1 ,35

    28-29

    0.932

    0,017

    0,017

    0,85

    1 ,35

    30-23

    0.693

    0,0176

    0,0176

    0,85

    1 ,35

    25-27

    1.042

    0,05553

    0,05553

    0,85

    1 ,35

    27-29

    1.386

    0,05476

    0,05476

    0,85

    1 ,35

    29-23

    2.312

    0,0232

    0,0232

    0,85

    1 ,35

    4-7

    4.448

    0,0175

    0,0175

    1,35

    2,00

    7-10

    5.345

    0,0042

    0,0042

    1,35

    2,00

    10-13

    7.639

    0,022

    0,022

    1,35

    2,00

    13-16

    10.592

    0 ,054

    0 ,054

    1,35

    2,00

    16-18

    13,508

    0,0116

    0,0116

    1,65

    2,40

    18-20

    14,027

    0,0476

    0,0476

    1,65

    2,40

    20-22

    14,365

    0,04687

    0,04687

    1,65

    2,40

    22-S

    14,524

    0,0242

    0,0242

    1,65

    2,40

    S-23

    14,566

    0,0248

    0,0248

    1,65

    2,40

    23-B

    17,571

    0,0235

    0,01

    1,65

    2,40

    IV.2.2. Détermination de la section mouillée, périmètre mouillé, rayon hydraulique et vitesse effective pour chaque tronçon

    Les sections de collecteurs étant connu, le débit de pointe transitant le collecteur étant connu, nous pouvons déterminer le périmètre mouillé, la section mouillée, le rayon hydraulique, la vitesse effective de l'eau dans le canal.

    Section mouillée

    Périmètre mouillé

    Rayon hydraulique

    Vitesse effective

    Collecteurs Secondaires (section du collecteur 1-4 =2-3 =3-4 =5-6 =6-7 =8-9 =9-10 =11-12 ;12-13 ;14-15 ;15-16 ;17-18 ;19-20 ;21-22 ;SS' ;24-25 ;26-27 ;28-29 ;30-23) et collecteurs semi-principaux(25-27 ;27-29;29-23)

    Illustration : Collecteur 12-13

    et Hm=1,35m-0,20m=1,15m

    Collecteurs principaux :

    Groupe 1

    Collecteurs (section du collecteur 4-7 = 7-10=10-13 =13-16)

    Illustration : collecteur 13-16

    Groupe 2

    Collecteurs (section du collecteur 16-18 = 18-20=20-22 =22-S =S-23 =23-B) Illustration : Collecteur principal 23 - B

    Tableau 16 : Récapitulatif de section mouillée, périmètre mouillé, rayon hydraulique et vitesse effective des collecteurs

    Tronçon Collecteur

    Qp (m3/s)

    B (m)

    H (m)

    Section mouillée (m2)

    Périmètre mouillé(m)

    Rayon hydraulique (m)

    Vitesse (m/s)

    1-4

    2.714

    0,85

    1 ,35

    0,9775

    3,15

    0,31

    2,77

    2-3

    0.848

    0,85

    1 ,35

    0,9775

    3,15

    0,31

    0,87

    3-4

    0.886

    0,85

    1 ,35

    0,9775

    3,15

    0,31

    0,91

    5-6

    0.439

    0,85

    1 ,35

    0,9775

    3,15

    0,31

    0,45

    6-7

    0.89

    0,85

    1 ,35

    0,9775

    3,15

    0,31

    0,91

    8-9

    1.095

    0,85

    1 ,35

    0,9775

    3,15

    0,31

    1,1

    9-10

    2.294

    0,85

    1 ,35

    0,9775

    3,15

    0,31

    2,35

    11-12

    1.446

    0,85

    1 ,35

    0,9775

    3,15

    0,31

    1,48

    12-13

    2.953

    0,85

    1 ,35

    0,9775

    3,15

    0,31

    3,02

    14-15

    1.84

    0,85

    1 ,35

    0,9775

    3,15

    0,31

    1,88

    15-16

    2.916

    0,85

    1 ,35

    0,9775

    3,15

    0,31

    2,98

    17-18

    0.519

    0,85

    1 ,35

    0,9775

    3,15

    0,31

    0,53

    19-20

    0.338

    0,85

    1 ,35

    0,9775

    3,15

    0,31

    0,35

    21-22

    0.159

    0,85

    1 ,35

    0,9775

    3,15

    0,31

    0,162

    S

    0.042

    0,85

    1 ,35

    0,9775

    3,15

    0,31

    0,043

    24-25

    1.042

    0,85

    1 ,35

    0,9775

    3,15

    0,31

    1,07

    26-27

    0.334

    0,85

    1 ,35

    0,9775

    3,15

    0,31

    0,34

    28-29

    0.932

    0,85

    1 ,35

    0,9775

    3,15

    0,31

    0,953

    30-23

    0.693

    0,85

    1 ,35

    0,9775

    3,15

    0,31

    0,71

    25-27

    1.042

    0,85

    1 ,35

    0,9775

    3,15

    0,31

    1,07

    27-29

    1.386

    0,85

    1 ,35

    0,9775

    3,15

    0,31

    1,42

    29-23

    2.312

    0,85

    1 ,35

    0,9775

    3,15

    0,31

    2,365

    4-7

    4.448

    1,35

    2,00

    3,63

    6,05

    0,6

    1,23

    7-10

    5.345

    1,35

    2,00

    3,63

    6,05

    0,6

    1,47

    10-13

    7.639

    1,35

    2,00

    3,63

    6,05

    0,6

    2,1

    13-16

    10.592

    1,35

    2,00

    3,63

    6,05

    0,6

    2,92

    16-18

    13,508

    1,65

    2,40

    3,63

    6,05

    0,6

    3,72

    18-20

    14,027

    1,65

    2,40

    3,63

    6,05

    0,6

    3,86

    20-22

    14,365

    1,65

    2,40

    3,63

    6,05

    0,6

    3,96

    22-S

    14,524

    1,65

    2,40

    3,63

    6,05

    0,6

    4

    S-23

    14,566

    1,65

    2,40

    3,63

    6,05

    0,6

    4,01

    23-B

    17,571

    1,65

    2,40

    3,63

    6,05

    0,6

    4 ,33

    Pour de tronçon dont la vitesse est inférieure à 0.03m /s ;nous allons augmenter la pente afin d'avoir une vitesse supérieure à la vitesse minimale autorisée permettant l'auto curage soit 0.3m/s

    IV.3. Vérification du fonctionnement hydraulique du réseau

    Le calcul de l'écoulement sur l'ensemble de réseau fait appel aux principes complets de la mécanique des fluides et permet la simulation de l'écoulement. Ainsi, il nous faut une vérification des conditions à sections pleines, ce qui signifie qu'il faudra calculer le débit à section pleine ainsi que la vitesse lorsque l'eau coule en pleine section dans le collecteur

    Hm

    B

    B

    Pour trouver la profondeur totale des caniveaux nous avons ajouté la revanche à la valeur choisie du tirant d'eau. Nous avons choisi une revanche r= 0,20 m.

    Conditions à section pleine : , et il faut que la vitesse à pleine section

    , Vmin : vitesse minimale requise pour l'écoulement des eaux pluviales dans un canal ;Vmax :vitesse maximale admissible ou vitesse limite pour l'écoulement des eaux pluviales dans un canal. 

    Sachant que pour un réseau unitaire et séparatif pluvial ou pseudo- séparatif, la vitesse minimale doit être supérieure ou égale à la vitesse d'entrainements des sables soit 0,6m/s(Cours d'assainissement Urbain page 29,Prof KABAU INBTP 2011-2012) et la vitesse maximale pour un fossé dont les parois sont en gros cailloux(Vmax=3m/s ),pour un fossé dont les parois sont constituées en roches ou schistes(Vmax supérieure ou égale à 4m/s)(Cours de Génie Sanitaire :Assainissement, professeur Makoko page 107 IBTP/2006)

    A titre illustratif, nous allons montrer les calculs pour 2 collecteurs et le reste confère le tableau récapitulatif.

    collecteurs1-4 

    et Hm=1,35m-0,20m=1,15m

    ;I=0,009 ;K=1 /n et n=0,014

    ;Vps>V ;Vps<Vmax(4m/s)

    collecteurs (section du collecteur 16-18 = 18-20;20-22 ;22-S ;S-23 ;23-B)

    21(*)Vps > V ; Vps > Vmax (5m/s) la vitesse d'écoulement au collecteur 23-B est supérieure à la vitesse limite, nous devons diminuer la pente ou soit adopter pour un profil en escalier or le tronçon 23-B c'est un tronçon qui sera à l'entrée du bassin de retenue, ouvrage capable de casser la vitesse, de régulariser le débit afin d'éviter l'érosion ; il faudra prévoir un ouvrage pour casser cette vitesse afin d'arriver à l'exutoire avec une vitesse tolérable pour éviter les érosions, le débordement d'où la nécessité du bassin de retenue, pour retenir les eaux casser sa vitesse et le restituer dans un collecteur aval qui va l'acheminé jusqu'à l'exutoire.

    Tableau 17 : Récapitulatif de dimensionnement des ouvrages

    Tronçon

    Accroissement de

    Superficie (ha)

    Facteur de

    ruissellement

    superficie imp.

    (ha)

    Superficie cumulative

    (ha)

    superficie imp.

    cumulative (ha)

    Facteur de

    ruissellement

    Intensité de

    précipitation

    Débit max (m3/s)

    Pente (m/m)

    Section

    Longueur (m)

    Capacité (m3/s)

    Elévation du sol (m)

    Elévation du radier (m)

     

    ?A

    C

    ?AC

    A

    AC

    C

    I

    Q

    S

    BXH

    L

    QP

    Amont

    Aval

    Amont

    Aval

    1-4

    17,875

    0,9

    16,0875

    17,875

    16,0875

    0,9

    70,16

    2,714

    0,009

    0,85 X 1,35

    375

    3,034

    510

    506,5

    508,65

    505,28

    2-3

    5,25

    0,9

    4,725

    5,25

    4,725

    0,9

    70,16

    0,848

    0,03

    0,85 X 1,35

    265

    5,53

    545

    536,25

    543,65

    535,7

    3-4

    5,5

    0,9

    4,95

    5,5

    4,95

    0,9

    70,16

    0,886

    0,099

    0,85 X 1,35

    300

    10,06

    536,25

    506,5

    535,7

    506

    4-7

    -

    -

    -

    28,625

    25,7625

    0,9

    70,16

    4,448

    0,0175

    1,35 X 2

    275

    14,27

    506,5

    501,25

    504,5

    499,69

    5-6

    2,625

    0,9

    2,3625

    2,625

    2,3625

    0,9

    70,16

    0,439

    0,046

    0,85 X 1,35

    275

    6,86

    545

    532,31

    543,65

    531

    6-7

    2,75

    0,9

    2,475

    5,375

    4,8375

    0,9

    70,16

    0,89

    0,1

    0,85 X 1,35

    300

    10,113

    532,31

    501,25

    531

    501

    7-10

    -

    -

    -

    34

    30,6

    0,9

    70,16

    5,345

    0,0042

    1,35 X 2

    300

    6,99

    501,25

    500

    499,69

    498,434

    8-9

    6,875

    0,9

    6,1875

    6,875

    6,1875

    0,9

    70,16

    1,095

    0,0519

    0,85 X 1,35

    260

    7,285

    538,5

    525

    537,15

    523,66

    9-10

    7,5625

    0,9

    6,80625

    14,4375

    12,99375

    0,9

    70,16

    2,294

    0,094

    0,85 X 1,35

    265

    9,805

    525

    500

    523,66

    498,75

    10-13

    -

    -

    -

    48,4375

    43,59375

    0,9

    70,16

    7,6375

    0,022

    1,35 X 2

    340

    16

    500

    492,5

    498

    490,52

    11-12

    9,2125

    0,9

    8,29125

    9,2125

    8,29125

    0,9

    70,16

    1,446

    0,0278

    0,85 X 1,35

    300

    5,33

    523,33

    515

    521,98

    513,64

    12-13

    9,625

    0,9

    8,6625

    18,8375

    16,95375

    0,9

    70,16

    2,953

    0,082

    0,85 X 1,35

    275

    9,16

    515

    492,5

    513,64

    490,52

    13-16

    -

    -

    -

    67,275

    60,5475

    0,9

    70,16

    10,592

    0,054

    1,35 X 2

    230

    7,83

    492,5

    480

    490,5

    478,08

    14-15

    11,90

    0,9

    10,71

    11,90

    10,71

    0,9

    70,16

    1,84

    0,0069

    0,85 X 1,35

    240

    2,66

    500

    498,33

    498,65

    496,99

    15-16

    6,75

    0,9

    6,075

    18,65

    16,785

    0,9

    70,16

    2,916

    0,073

    0,85 X 1,35

    250

    8,64

    498,33

    480

    496,98

    478,73

    16-18

    -

    -

    -

    85,925

    77,3325

    0,9

    70,16

    13,508

    0 ,01

    1,65X2,40

    215

    18,44

    480

    477,5

    477,6

    475,45

    17-18

    3,135

    0,9

    2,8215

    3,135

    2,8215

    0,9

    70,16

    0,519

    0,0583

    0,85 X 1,35

    110

    7,72

    483,33

    477,5

    481,98

    475,5

    18-20

    -

    -

    -

    89,06

    80,154

    0,9

    70,16

    14,027

    0,0476

    1,65X2,40

    210

    40,24

    477,5

    467,5

    475,1

    465,1

    19-20

    1,995

    0,9

    1,7955

    1,995

    1,7955

    0,9

    70,16

    0,338

    0,028

    0,85 X 1,35

    90

    5,35

    470

    467,5

    468,65

    466,13

    20-22

    -

    -

    -

    91,055

    81,95

    0,9

    70,16

    14,365

    0,04687

    1,65X2,40

    320

    39,93

    467,5

    452,5

    465,1

    450,1

    21-22

    0,90

    0,9

    0,81

    0,9

    0,81

    0,9

    70,16

    0,159

    0,025

    0,85 X 1,35

    35

    5,06

    453,38

    452,5

    452,03

    451,155

    22-S

    -

    -

    -

    91,95

    82,76

    0,9

    70,16

    14,524

    0,0242

    1,65X2,40

    140

    28,69

    452,5

    448

    450,1

    446,7

    X-S

    0,225

    0,9

    0,20

    0,225

    0,2

    0,9

    70,16

    0,042

    0,01

    0,85 X 1,35

    10

    4,38

    452,5

    452,5

    451,1

    451

    S-23

    -

    -

    -

    92,18

    82,962

    0,9

    70,16

    14,566

    0,0248

    1,65X2,40

    75

    29,04

    452,5

    447

    450,1

    448,24

    24-25

    6,525

    0,9

    5,8725

    6,525

    5,8725

    0,9

    70,16

    1,042

    0,0083

    0,85 X 1,35

    200

    2,91

    480

    478,33

    478,65

    476,99

    25-27

    -

    -

    -

    6,525

    5,8725

    0,9

    70,16

    1,042

    0,0555

    0,85 X 1,35

    150

    7,53

    478,33

    470

    476,98

    468,66

    26-27

    2,0135

    0,9

    1,81

    2,0135

    1,81

    0,9

    70,16

    0,344

    0,0057

    0,85 X 1,35

    200

    2,02

    468,857

    470

    467,5

    466,37

    27-29

    8,5385

    0,9

    7,68

    8,5385

    7,68

    0,9

    70,16

    1,386

    0,05476

    0,85 X 1,35

    300

    7,48

    470

    453,57

    468,65

    452,22

    28-29

    5,80

    0,9

    5,22

    5,80

    5,22

    0,9

    70,16

    0,932

    0,017

    0,85 X 1,35

    230

    4,17

    457,5

    453,57

    456,15

    452,24

    29-23

    14,34

    0,9

    12,9

    14,34

    12,9

    0,9

    70,16

    2,312

    0,0232

    0,85 X 1,35

    240

    4,87

    453,57

    447

    452,22

    446,65

    30-23

    4,25

    0,9

    3,825

    4,25

    3,825

    0,9

    70,16

    0,693

    0,0176

    0,85 X 1,35

    170

    4,24

    450

    447

    448,65

    445,66

    23-B

    -

    -

    -

    110,77

    99,693

    0,9

    70,16

    17,571

    0,01

    1,65X2,40

    85

    18,44

    447

    445

    444,6

    443,75

    IV.4. Dimensionnement des ouvrages

    IV.4.1. Généralités

    Après avoir déterminé les dimensions des collecteurs en tenant compte des paramètres hydrauliques, nous dévons dimensionner nos éléments et voir si ça pourra résister face aux sollicitations de la poussée des terres, poussée due à la surcharge, poussée due à l'eau.

    A noter que pour le dimensionnement nous allons cibler le plus grand collecteur, et les armatures trouvées seront disposées dans tous les collecteurs, le dimensionnement des collecteurs va correspondre à :

    Ø La vérification de la contrainte

    Ø Le dimensionnement des radiers

    Ø Le dimensionnement des parois

    Concernant la méthode de calculs, nous allons utiliser la méthode aux états limites, nous distinguons deux catégories d'états limites : les états limites ultimes dont le dépassement équivaut à la ruine de la structure, et les états limites de service dont le non respect compromet la durabilité de l'ouvrage ou contrarie les conditions d'exploitations habituelles.

    Pour le dimensionnement de nos collecteurs nous allons utiliser la vérification à l'état limite ultime, puisqu' `ils correspondent à ce que l'on entend généralement par la limite de résistance mécanique au-delà de la quelle il ya ruine de l'ouvrage.

    IV.4.2.1. Matériaux22(*)

    Ø Béton 350 Kg/m3, béton 0, béton dont la résistance caractéristique à 28 jours vaut 20Mpa soit 200kg/cm²,la contrainte limite du béton en compression vaut :

    fbc= avec sb=1,5 ;fcj=20Mpa=200kg/cm² ;fbc=(0,85x200/1,5)=113,3kg/cm² 

    Ø Acier FeE400 dont la limite élastique vaut 4000kg/cm²,la résistance de calcul vaut Rs=fe/1,15 soit Rs= =(4000/1,15)=3478kg/cm².

    IV.4.2.2. Nature du sol

    v Le sol que nous avons trouvé est le sable fin argileux

    v Le poids spécifique du sable est Thonier : Conception et Calcul des structures des bâtiments Tome 1 page 210)

    v L'angle de frottement pour le sable est 30°

    v

    IV.4.2.3. Les sollicitations

    Ø Le poids et la poussée du sol

    Ø Le poids propre du béton armé de poids spécifique :

    Ø Le poids propre du béton de propreté :

    Ø Le poids de l'eau de masse spécifique :

    Ø La surcharge éventuelle sur remblai :

    IV.4.2.4. Hypothèse des calculs

    Pour le calcul, nous allons calculer le plus grand collecteur, qui est le collecteur principal ayant comme dimension base=1,65m et 2,40m de hauteur et les résultats trouvés seront mis dans les autres collecteurs, nous partons avec un prédimensionnement telque :

    Ø L'épaisseur des parois : 15cm ;

    Ø L'épaisseur du radier vaut 15cm

    Ø L'épaisseur du béton de propreté 5cm

    Vérification des contraintes

    Ø Parois en B.A :

    Ø Radier en B.A :

    Ø Ppropre de l'eau :

    Ø Béton de propreté :

    S : Surface du radier

    b) Dimensionnement de radier (1m de largeur)

    Ø Poids l'eau :

    Ø Poids propre en B.A :

    Le radier étant encastré sur les 2 parois alors nous aurons

    - Moment en travée

    - Moment aux appuis

    - Calcul des armatures23(*)

    En travée

    Calcul du moment réduit

    Mu =

    Aux appuis

    Calcul du moment réduit

    Mu =

    Pour le plan d'armature voir annexe

    c) Dimensionnement des voiles (parois) en B.A

    1er cas : Parois sollicitées par la poussée de l'eau

    étant triangulaire on a :

    Le bras de levier

    En réalité lorsque l'eau exerce la poussée sur les parois d'un coté, de l'autre coté du mur nous avons aussi la poussée due au remblai et la poussée due à la surcharge qui agissent dans le sens contraire de la poussée de l'eau, d'où pour le dimensionnement nous allons considérer le cas le plus défavorable entre les 2 cas c'est-à-dire :

    1er cas : on fait abstraction de la poussée des terres (par mesure de 23(*)sécurité)car si l'on tien compte de cette poussée des terres, il faudra alors être prudent dans son estimation afin de ne pas déduire dans les calculs, une force supérieure à celle qui agit réellement(Calcul et vérification des ouvrages en béton armé page500)

    2ème cas : Parois sollicitées par la poussée des terres et surcharge

    (C'est-à-dire le collecteur est vide)

    Ø Poussée des terres

    Ø Poussée due à la surcharge

    /m

    Mtotal=M poussée des terres+moment due à la poussée de la surcharge

    Mt= pour 1mètre linéaire

    Nous avons vu que le cas le plus défavorable est celui du chargement de la poussée de l'eau avec un Mt=

    - Calcul des armatures

    Calcul du moment réduit

    Mu=

    24(*)â est déterminer à partir de la valeur du moment réduit soit Mu=0, 146, nous lisons sur le tableau â=f(Mu) ;â=0,1593(Béton Armé BAEL 91 et DTU associé page 122)

    Pour le plan d'armature voir annexe n°2

    IV.5. Etude de profil en long

    Le profil en long du terrain naturel représente la coupe longitudinale de ce terrain par le plan vertical passant par l'axe du tracé envisagé.

    IV.5.1.1. Elaboration du profil en long

    Muni de ces renseignements, on procède à l'élaboration du profil en long du terrain naturel.

    A cet effet, à la base d'une bande de papier suffisamment long pour comprendre la longueur du tracé à l'échelle du plan, on trace six colonnes horizontales ou bandes. Les deux premières bandes à la base sont réservées aux indications du projet. Chaque profil détermine un point où on élève une verticale.

    On porte, sur chacune de ces verticales, la hauteur correspondante à l'altitude, au profil considéré, que l'on relève sur la feuille spéciale où elle a été précédemment consignée en regard de la distance à l'origine : cette altitude est inscrite dans la troisième bande.

    Les distances cumulées et partielles ainsi que les numéros des profils occupent respectivement les deux dernières bandes.

    En joignant les points déterminés sur chaque verticale, on obtient une ligne brisée qui représente le relief du terrain coupé suivant l'axe du tracé.

    L'échelle adoptée pour les longueurs est généralement celle du plan ; elle peut être plus faible. Celle des hauteurs étant, en principe, 10 fois plus grande que des longueurs. Les hauteurs sont déterminées par les cotes des points reportés, c'est-à-dire par la hauteur du sol au point considéré au dessus du niveau de la mer. On conçoit ce qu'aurait de ridicule le fait de représenter graphiquement de telles hauteurs pour une région qui se trouve bien au dessus de ce niveau.

    On choisi donc un plan de comparaison à une cote quelconque, généralement une cote multiple de 10 ou de 5 pour faciliter les opérations arithmétiques, et on porte comme hauteur la différence entre les cotes des points et celle du plan de comparaison. Ce dernier est choisit à une altitude inferieure à la plus basse du projet ou du terrain ; il est représenté par une horizontale XY, qui est généralement confondue avec la droite limitant la dernière bande des inscriptions. Les indications relatives à ce plan de comparaison s'inscrivent généralement en bleu.

    IV.5.1.2. Recherche de la ligne rouge

    La ligne rouge représente l'axe arrêté du collecteur probable. Sa détermination n'est sujette à aucune règle et que les tâtonnements et bon sens du projecteur constituent les seuls maitres en la matière. Le respect des caractéristiques données s'imposent; mais certaines considérations peuvent guider à fixer sa position :

    Ø D'abord, éviter que cette déclivité se maintienne sur de grandes distances ;

    Ø Assurer enfin, un bon écoulement des eaux en évitant de longs paliers ainsi nous avons pris comme pente du projet (pente du collecteur) la pente du terrain naturel afin d'éviter beaucoup des terrassements.

    IV.5.1.3. détermination des cotes rouges et calcul du profil en long

    Les cotes rouges constituent les éléments essentiels de la ligne rouge (du projet). Les hauteurs d'ordonnées comprises entre la ligne rouge et la ligne noire du terrain naturel représentent les hauteurs de terrassement. C'est d'après ces hauteurs, également sur l'axe du remblai, qu'il y aura d'exécuter les dispositions prévues, les cotes rouges étant connues, les pentes étant connues, les distances entre les profils (points) étant connue aussi, il suffit seulement de fixer le plan de comparaison et ensuite de tracer le profil en long du projet.

    Pour l'illustration du profil en long confère annexe n°5

    CHAPITRE V. CONCEPTION ET CALCUL D'UN BASSIN DE RETENU

    V.1. Introduction25(*)

    Lorsqu'on ne peut, ni en partie ni en totalité retenir ou ralentir les eaux de ruissellement de l'une ou l'autre, on peut néanmoins diminuer de façon notable les débits de ruissellement maximaux en recourant à des bassins de retenue.

    Etant donné qu'il emmagasine l'eau, un bassin de retenue réduit l'importance des débits maximaux, ce qui se traduit par l'écrêtement de l'hydrogramme de ruissellement naturel. Le volume et la superficie moyenne du bassin de retenue des eaux sont fonction :

    Ø Du volume d'eau maximal qu'on doit retenir ;

    Ø De la variation maximale acceptable du niveau du plan d'eau ;

    Ø Des économies réalisées en ce qui concerne la construction du réseau de collecte des eaux de ruissellement urbain en aval du bassin de retenue ;

    Ø Du débit d'évacuation possible, qui est fixé par l'état des lieux afin d'éviter les inondations d'une agglomération aval par un ruisseau ou par une canalisation26(*) ;

    Ø Des autres utilisations possibles du bassin de retenue (bassin de canotage, aménagement esthétique etc.

    V.1.1. Définition

    Un bassin de retenue est un ouvrage destiné à réguler le débit reçu de l'amont d'un réseau séparatif de recette et d'évacuation des eaux pluviales afin de restituer ultérieurement à l'aval sous forme d'un débit compatible avec la capacité totale ou partielle d'évacuation de l'exutoire.

    Au niveau des principes, ces ouvrages sont à considérer selon trois fonctions ci-après27(*) :

    Ø Rétention temporaire destinée à maitriser les débordements en raison des insuffisances du réseau aval ;

    Ø Restitution des volumes stockés à faible débit sur une période plus ou moins longue correspondant à l'étalement de la pointe dans les temps ;

    Ø Il permet de lutter efficacement contre les pointes de débits, donc de protéger les ouvrages aval et le milieu récepteur contre le phénomène d'érosion.

    Mais, sans maintenance sérieuse, ces structures (bassins de retenues) peuvent présenter des inconvénients :

    Ø Stagnation au fond du bassin (mauvaises odeurs) ;

    Ø Prolifération des moustiques ;

    Ø Points de baignade (maladies hydriques)pour les enfants ;

    Ø Dépôts importants de déchets de types ménagers.

    La maintenance doit donc être envisagée dès la conception de l'ouvrage.

    Types de bassin

    Les bassins de retenues peuvent être classifiés selon plusieurs critères :

    Ø Bassin en eau-bassin sec

    Ø Bassin endigué-dépression naturelle ;

    Ø Bassin étanche-bassin d'infiltration ;

    Ø Bassin enterré-bassin ouvert

    V.2. Type de Bassin

    V.2.1. Bassin en eau-Bassin sec

    Si l'eau est toujours présente dans le bassin, y compris hors période pluvieuse, on parle de bassin en eau, bassin sec dans le cas contraire, pour notre projet nous acons opté pour un bassin en eau, car le bassin en eau est constitué du marnage de l'eau qui permet de stocker les eaux de ruissellement.

    Ces deux types de bassin se justifient essentiellement en terme d'usage, mais des contraintes hydrogéologiques peuvent aussi intervenir .Dans les pays développés, un bassin en eau est souvent associé à une fonction esthétique du paysage urbain(créer un espace vert et naturel),voire une fonction récréative(promenade au bords de l'eau, pèche, baignade),un bassin sec se verra, hors période pluvieuse, affecté des fonctions d'aire de jeu(football, rugby),voire parking(avec des aménagements spéciaux)

    V.2.2. Bassin en digue-Dépression naturelle28(*)

    Ces différentiation va influer en terme de génie civil, un bassin endigué entrainant des travaux plus importants et des protections (déversoirs)de la (ou des digues).les couts seront aussi plus importants, toutes choses égale par ailleurs.

    C'est la topographie des lieux et le volume à stoker qui permettront de choisir l'un ou l'autre type de bassin

    V.2.3. Bassin étanche-Bassin d'infiltration

    Un bassin peut être étanche (donc ne pas infiltrer)soit parce que le terrain en place est imperméable ,soit parce qu'on ne veut pas infiltrer. Ce deuxième cas se produit si les eaux de ruissellement sont de mauvaise qualité et que l'on veut protéger le sous-sol ou la nappe.

    On a intérêt à implanter un bassin d'infiltration quand cela est possible : sol perméable, nappe non vulnérable. On rétablit ainsi un cycle de l'eau plus naturel par rapport à l'impact de l'urbanisation (développement des surfaces imperméables).

    Le principal problème que l'on voit apparaitre concerne le colmatage de la structure infiltrant, effet contre le quel il est très difficile de lutter. On peut installer des ouvrages de prétraitement visant à retenir les fines ou procéder à des raclages réguliers de la zone de colmatage en considérant du facteur de sécurité, Une maintenance spécifique devra aussi être prévue.

    V.2.4. Bassin en terre-bassin ouvert29(*)

    Les bassins enterrés se rencontrent en milieu urbain dense, où la place est comptée, et ils sont généralement là comme une technique compensatoire, à l'appui du réseau d'assainissement.

    Par la technologie qu'ils impliquent et les couts très importants qu'ils induisent, ils ne sont pas adaptés aux pays en développement où il est nettement préférable de développer des bassins ouverts.

    V.2.5. Avantages des bassins de retenue

    Ø Diminution des réseaux à l'aval du projet ;

    Ø Gain financier à l'aval de la zone assainie ;

    Ø Diminution du risque d'inondation ;

    V.2.6. Inconvénients des bassins de retenues

    Ø Entretien régulier spécifique ;

    Ø Risque d'accidents en période de remplissage ;

    Ø Emprise foncière importante ;

    Ø Perturbation momentanée de l'usage en remplissage si multi-usages ;

    Ø Risques sanitaires (moustiques, pollution de l'eau).

    30(*)V.3 Dispositions conceptuelles

    L'évaluation du bilan global de la retenue suppose :

    1. D'analyser à fond l'hydrogéologie afin d'acquérir les connaissances indispensables à savoir :

    Ø La perméabilité ou l'imperméabilité des terrains ;

    Ø La transitivité à travers les couches géologiques ;

    Ø Les niveaux des nappes souterraines et leurs variations saisonnières ;

    Ø L'évolution des milieux aquifères en fonction des prévisions de l'urbanisation31(*).

    2. D'étudier la topographie du site afin de déterminer avec une précision désirable, les thalwegs et les emplacements les plus défavorables pour y implanter les digues, cette étude de localisation de thalweg devra s'accompagner des sondages de reconnaissance pour vérifier, au stade de projet. En ce qui concerne les emplacements possibles, des nombreuses solutions peuvent entre envisagées :

    Ø Au point le plus bas du secteur considéré ;

    Ø A flanc de coteau ;

    Ø Ou à même le plateau

    3. D'étudier le milieu récepteur aux fins de déterminer le débit admissible à la sortie des ouvrages de régulation ;suivant le cas, le milieu récepteur pourra être un cours d'eau ou une canalisation(il convient donc de vérifier si l'écoulement s'effectuera gravitairement ou en charge, c.a.d sans pression, si les considérations géologiques imposent la mise en place d'un poste de relèvement ou de refoulement ;

    4. Déterminer enfin le niveau bas de stockage qui pourra être :

    Ø Soit le fond du bassin s'il s'agit d'un bassin sec ;

    Ø Soit le niveau nominal du plan d'eau permanent dans le cas d'un bassin en eau.

    V.3.1. Calcul hydraulique d'une retenue

    L'objectif principal de réguler les débits reçus par rapport à la capacité totale ou partielle d'un exutoire, deux opérations doivent entreprises :

    Ø D'une part, la détermination du bilan des débits sous les aspects de la variabilité des débits amont, en quantité (fonction directe de la pluviométrie et de la surface de l'impluvium)et dans les temps ;

    Ø D'autre part, la détermination du volume à retenir suivant les hypothèses de protection à envisager quant aux périodes de retour d'insuffisance ou de défaillance des réseaux et quant aux possibilités exactes de l'exutoire.

    V.3 .1 .1. Bilan hydraulique d'une retenue32(*)

    Lors d'une précipitation, le réseau drainant le bassin versant amont d'une retenue transporte nécessairement des débits nécessairement des débits qui varient avec l'intensité et la durée de l'événement pluvieux ;ces débits sont déversés dans la retenue et le volume recueillie résulte de l'intégration de ces débits en fonction du temps, soit Vr=f(Q,t)  avec Vr le volume recueillie en m3,Q le débit transité par le réseau' évalué en m3/s suivant la formule superficielle de Caquot),et t la durée de l'événement(en secondes)

    L'évaluation du bilan est à mener suivant une double démarche :

    A. A l'actif, on prendra en compte :

    Ø Les aspects hydrogéologiques ;

    Ø La connaissance de l'hydrologie de la production sur le site (pluie, intensité, durée, fréquence, volume) ;

    Ø De degré de boisement et de couverture végétale, ces éléments interviennent généralement comme retardateurs de ruissellement, voire comme des intercepteurs ;

    Ø La connaissance de l'hydrographie qui consiste à recenser les apports en volume et en débit des sources, à relever tous les niveaux des nappes y compris leur variation etc...

    B. Au passif, on prendra en compte :

    Ø Le débit de restitution compatible avec la capacité d'acceptation de l'exutoire ;

    Ø Les pertes par rétention dans toutes les micro-dépressions du sol ;

    Ø Les pertes par perméabilité sur l'ensemble du bassin versant, en notant toute fois que le ruissellement ne se manifeste généralement que lorsque le degré de saturation des sols est atteint etc.33(*)

    V.3 .1 .2. Coefficient d'apport(Ca)

    Le coefficient d'apport représente la part du volume ruisselé sur le volume précipité. Bien que de même définition, le coefficient d'apport n'est pas toujours le coefficient de ruissellement qui peut par exemple être assimilé au coefficient d'imperméabilisation de zone urbaine pour C>0,20 environ, En effet, ce dernier, associé aux méthodes rationnelle et superficielle, correspond au calcul du débit de pointe.

    Or, nous allons nous intéresser ici à des pluies à priori longues, où les surfaces dites perméables vont jouer un rôle plus important, car vont peu à peu se saturer et donc participer au ruissellement.

    Cependant on pourra assimiler le coefficient d'apport et le coefficient de ruissellement pour les zones urbaines où les surfaces perméables couvrent de faibles étendues (c'est le cas de notre site du projet)

    V.3 .1 .3. Modèle de fonctionnement

    Si l'on admet que le volume d'eau apporté par une pluie de hauteur h est une fraction Ca du volume d'eau tombé sur l'ensemble du bassin versant, ce volume se traduit par la formule ci-après :

    V=CaxSxh ; dans laquelle le produit CaS est la surface active Sa du bassin considéré, c'est-à-dire la surface potentielle de production en volume écoulé (V en m3,S en m² et h en m)

    V.3 .2. Méthode de calcul du volume utile d'une retenue

    Plusieurs méthodes sont applicables pour le calcul du volume utile d'une retenue, parmi ces méthodes nous avons :

    Ø Méthode des pluies : basé directement sur l'utilisation des courbes IDF (Intensité-durée-Fréquence) ;

    Ø Méthode de M .Dr Ing Günter Muller-Neuhaus

    Ø Méthode des volumes : basé sur l'exploitation statistique des chronologies pluviométriques pour différents débits de vidanges, permettant d'obtenir des courbes Stockage-vidange-fréquence ;

    Ø Méthode de simulation (méthodes complètes) ;qui se reposent sur les équations qui gèrent le fonctionnement d'un réservoir

    Dans ce travail nous allons utiliser la méthode de M. Dr Ingénieur Gunter Muller Neuhaus ainsi que la méthode des pluies, la deuxième méthode (méthode des pluies) qui est une méthode qui utilise l'analyse statistique des pluies. C'est une méthode avantageuse qui permet de déterminer directement la hauteur spécifique de stockage à partir d'une construction graphique, elle se traduit en effet par une série des courbes dont chacune relative à un pas de temps donné, est elle-même fonction des probabilités de dépassement des hauteurs des pluies ou de la période de retour T. Si l'on peut connaitre les valeurs a(F) et b(F) des averses de longue durée (ces valeurs des paramètres de la pluie tirées de l'expression i(t,F), mais elles sont toute fois différentes de celles entrant dans la formule superficielle du modèle de Caquot dont la limite pour tc est fixée à 120 minutes.il est alors facile d'évaluer les valeurs des diverses hauteurs d'eau tombée au cours de ces averses à l'aide de formule :

    Tous les éléments étant réunis, le choix de la méthode de calcul, le concepteur peut alors calculer le volume à stocker. Mais le problème à résoudre est complexe

    . En effet, bien que la méthode suppose que le débit de vidange reste constant tout au long de l'épisode pluvieux, dans la réalité, les débits qui entrent en jeu, en amont comme en aval de la retenue ne sont jamais constants :

    Ø Les uns sont fonction de divers éléments aléatoires qui entrent dans l'évaluation de la surface active ;

    Ø Les autres sont fonction des phénomènes hydrauliques de remplissage de la conduite de vidange, puis du remplissage du bassin proprement dit,

    Ø Si V0 est la capacité pour laquelle le débit devient constant, la capacité totale Ct vaut : Ct=V+V0 ;V étant le volume de stockage à débit constant.

    A noter que la valeur de V0 est assez difficile à évaluer ce qui signifie que V0 sera un certain pourcentage de V soit Ct vaudra V majoré avec un coefficient majorateur.

    V.3 .2 1. Démarche de calcul du volume utile d'une retenue36(*)

    Le processus du calcul du volume de la retenue est :

    Ø Au début du phénomène, le débit de fuite n'est pas constant ;

    Ø Si Vo est la capacité pour la quelle ce débit devient à peu près constant, la capacité de stockage V devra être majorée d'une fraction de V0 pour tenir compte de la montée du débit de fuite Q depuis le début de la manifestation du phénomène.

    L'application de ce processus suppose 4 étapes

    1. Dans un premier temp, on détermine toutes les valeurs fondamentales nécessaires au calcul, la valeur Q du débit de fuite admissible à l'aval en m3/s ; la valeur de Sa de la surface active (productrice fictive) du bassin versant en hectares ;

    2. On transforme le débit de fuite Q en hauteur équivalente q(en mm/h) répartie sur la surface fictive, soit en tenant compte de la

    Concordance des unités : q= soit q=

    3. Sur la courbe représentative (abaque) de la période de retour choisie, on recherche sur l'abaque, la valeur de la hauteur spécifique de stockage ha(en mm) ;

    4. ha étant trouvé, on évalue le volume utile V à débit constant(en m3) par la formule ci-dessous en tenant compte également de la concordance des unités V=10xhaxSa+fraction de V0.

    Application

    Nous allons opter pour un bassin à base carré,

    Nous allons choisir notre débit de fuite de manière que ce débit en aval puisse générer une vitesse inférieure à la vitesse limite tolérable par l'assainissement pour l'écoulement des eaux pluviales ,et un débit pouvant nous aider à avoir un temp de rétention optimal c'est-à-dire pas grand et non pas faible, en première approximation nous allons prendre la dimension suivante

    ,i=0,00238, K=1 /n et n=0,014

     <4m/s ceci montre la nécessité du bassin de retenue

    Alors en transformant le débit de fuite en hauteur équivalente q en mm/h on a :

    en utilisant l'abaque de la fig 9.3 (voir annexe n°5)relatifs à un débit de fuite de 18,99mm/h et avec une période de retour de 10 ans, la valeur du débit de fuite de 18,99mm/h ne se trouve pas sur l'abaque.

    V.3.3. Méthode de M. Dr. Ir. Günter Muller - Neuhaus (IMHOFF 1968) 37(*)

    Le calcul de bassin de retenue s'effectue, exactement comme la détermination de la capacité de la retenue pour des barrages de la vallée fluviale, en fonction de la différence entre les débits d'arrivée et de sortie.

    La méthode reste toutefois aléatoire, car on ne connait pas au préalable la précipitation défavorable. Celle-ci dépend de l'effet de ralentissement désiré et ne mettra dès lors pas en cause les mêmes précipitations que celles dont il sera fait usage pour le calcul du réseau d'égouts.

    Le calcul se fait d'une manière simple lorsqu'on utilise à cet égard un coefficient B que l'on détermine graphiquement au moyen des abaques (voir annexe) en fonction des variables t et n ;

    D'où on a :

    S=surface du bassin d'apport en ha ;

    C=coefficient de ruissellement ;

    Tf=durée de l'écoulement dans le réseau d'égout jusqu'au bassin de retenue en minutes ;

    Q=débit à la sortie du bassin de retenue en l/s ;

    Q15=débit total du bassin versant qui correspond à une pluie théorique de plus forte précipitation pour une fréquence donnée ;pour notre cas Q15=17,571 =17571l/s ;Q=débit à la sortie du bassin de retenue en l/s ,ici Q=5,26 =5260l/s ;alors on détermine le coefficient n= connaissant n et le temps d'écoulement en minutes on a lu la valeur du coefficient B sur l'abaque ainsi le volume du bassin de retenue se calcule par la formule :

    V= en avec Qt en l/s

    Application

    La surface totale du bassin versant est 110,78ha ;

    C=0,9 ; débit à la sortie du bassin de retenue (débit en aval)

    Nous allons choisir notre débit de fuite de manière que ce débit en aval puisse générer une vitesse inférieure à la vitesse limite ,et un débit pouvant nous aider à avoir un temps de rétention optimal c'est-à-dire pas grand et non pas faible, en première approximation nous allons prendre les dimensions suivantes.

    ,i=0,00238, K=1 /n et n=0,014

     <4m/s

    Calcul du temp d'écoulement38(*)

    Nous dévons calculer le temp d'écoulement dans le réseau jusqu'à l'entrée du bassin de rétention

    Le temps d'écoulement s'évalue par la formule suivante :

    avec tf : temps d'écoulement en minutes ;

    K=constante égale à 76,3944

    L=longueur de la conduite en mètre ;

    Qps=capacité de la conduite coulant pleine en m3/s ;

    D=diamètre de la conduite

    Comme nos collecteurs sont rectangulaires alors nous dévons les transformer en une section circulaire ensuite déduire la valeur D², avec la section rectangulaire A= d'où D²=(4xA/ 3,14),

    Illustration

    Tronçon 2-3

    et Hm=1,35m-0,20m=1,15m

    ;D²=(4x0,9775/ 3,14)=1,245m²,

    la longueur du tronçon 2-3 vaut 265m

    Qps=5,53 ;

    =0,92 minutes

    Tronçon 3-4

    et Hm=1,35m-0,20m=1,15m

    ;D²=(4x0,9775/ 3,14)=1,245m²,

    la longueur du tronçon 2-3 vaut 300m, Qps=10,06 ;

    =0,56 minutes

    Tronçon 4-7 jusqu'au tronçon 13-16

    Ici la section du collecteur est identique, d'ou nous allons prendre la longueur de la conduite partant du tronçon 4-7 jusqu'au tronçon 13-16 soit

    L=tronçon 4-7+tronçon 7-10+tronçon 10-13+tronçon 13-16

    L=300m+300m+340m+230m=1170m

    D²=(4x2,43/ 3,14)=3,095m²,la longueur du tronçon vaut 1170m

    Qps=Qps(13-16)=7,83 ;

    =6,05 minutes

    Tronçon 16-18 jusqu'au tronçon 23-B

    Ici la section du collecteur est identique, d'où nous allons prendre la longueur de la conduite partant du tronçon 4-7 jusqu'au tronçon 13-16 soit

    L=tronçon 16-18+tronçon 18-20+tronçon 20-22+tronçon 22-S+ tronçon S-23+tronçon 23-B

    L=215m+210m+320m+150m+75m+85m=1055m

    D²=(4x3,63/ 3,14)=4,624m²,la longueur du tronçon vaut 1055m

    Qps=Qps(23-B)=18,44 ;

    =3,46 minutes

    Alors le temps d'écoulement dans le réseau jusqu'au bassin de retenue vaut :

    Tf=3,46minutes+6,05minutes+0,56minutes+0,92minutes=10,99min soit 11 minutes, donc Tf=11 minutes

    Nous allons prendre le dimension du collecteur aval égal :

    ,i=0,00238, K=1 /n et n=0,014

    Q=5,26 à l'aval du bassin de retenue ;Q15=17,571 alors le rapport

    n= en utilisant l'abaque (annexe n°6) on trouve B=490 et le volume du bassin vaudra

    V= en avec Qt en l/s

    V=(490x17571/1000)=8609,79

    tr=

    nous avons trouvé un temp de séjour de 30 minutes, ceci nous permettra aussi d'éviter la stagnation de l'eau dans le bassin ,ce qui constitue le centre de prolifération des moustiques. 

    Avec un volume de 8609,79m3 si nous posons une hauteur de 7m,

    Alors la surface vaudra :

    Si nous utilisons la formule de l'écoulement par un orifice

    39(*)Q=mxAx et h=(Q²/(m²xA²x2g)),avec m=coéfficient de débit pour le cas de compartiment amont sans grave m=0,62 on a :

    H=(17,571²/(0,62²x2,43²x2x9,81)=6,93m soit 7m meme valeur trouvé par la méthode du Dr Ing Muller

    V.4. Dispositions constructives40(*)

    La configuration du bassin doit être étudiée selon certaines caractéristiques où l'on relève :

    Ø les fonds doivent être profilés selon les pentes convergentes réglées vers l'axe de symétrie de l'ouvrage pour favoriser les vidanges à faible débit de l'entretien ; ces pentes doivent rester égales ou supérieures à 5% pour éviter les stagnations ou dépôts néfastes (bassin sec) ;

    Concernant les bassins en eau (c'est le cas pour notre projet) :

    Ø Il faudra respecter au moins un marnage de 0,50mètre dans l'hypothèse de stockage minimal choisi ;

    Ø Il faudra vérifier que le niveau des crêtes qui délimite le bassin restera systématiquement supérieur au niveau des plus hautes eaux(P.H.E) pour se protéger par exemple de la cuve centrale

    V.5 : Dimensionnement en béton Armé

    IV.5.1. Généralités

    Après avoir déterminé les dimensions du bassin de retenue en tenant compte des paramètres hydrauliques, nous dévons dimensionner nos éléments et voir si ça pourra résister face aux sollicitations de la poussée des terres, poussée due à la surcharge, poussée due à l'eau . A noter que pour le dimensionnement nous allons procéder à un prédimensionnement des éléments en béton armé, le dimensionnement interne (c'est-à-dire le calcul des armatures)ne fera pas l'objet de ce travail, ainsi nous allons fixer les dimensionnements des éléments en béton armé et on procédera.:

    Ø La vérification de la contrainte au niveau du sol ;

    Ø La vérification de l'épaisseur du radier et des parois partant de la condition de la vérification de la flèche.

    Concernant la méthode de calculs, nous allons utiliser la méthode aux états limites de service puisqu'ils sont relatifs aux conditions d'exploitations comme l'état limite de déformation, puisque aussi dans ce genre des ouvrages on évite ou on limite la formation des fissures parallèles à la direction des contraintes de compression.

    Les bassins de retenue, étant destinés à recevoir des liquides, doivent présenter une étanchéité absolue ; aussi, en général, on utilise pour leur exécution un béton au dosage de 350 à 400kg/m3,en outre l'on dispose à l'intérieur un enduit41(*).

    Lorsque le bassin est plein, on peut, par mesure de sécurité, négliger la poussée des terres qui agit en sens inverse de celle de l'eau ; si l'on tient compte de cette poussée des terres, il faudra alors être très prudent dans son estimation afin de ne pas déduire, dans les calculs, une force supérieure à celle qui agit réellement42(*).

    V.5.2.1. Matériaux43(*)

    Ø Béton 350 Kg/m3, béton 0, béton dont la résistance caractéristique à 28 jours vaut 20Mpa soit 200kg/cm²,la contrainte limite du béton en compression vaut

    fbc= avec;fcj=20Mpa=200kg/cm² ;fbc=(0,6x200)=120kg/cm²

    Ø Acier FeE400 dont la limite élastique vaut 4000kg/cm²,la résistance de calcul vaut pour la fissuration très préjudiciable ;

    Rs=min(2fe/3 ;110  )

    avec n=1,6 acier haute adhérence ;ft=résistance du béton à la traction ft=0,6+0,06fcj avec fcj=20Mpa on a ;ft=1,26Mpa=12,6 kg/cm² alors on a Rs= =1561,8kg/cm².

    V.4.2.2. Nature du sol

    v Le sol que nous avons trouvé est le sable fin argileux

    v Le poids spécifique du sable est

    v L'angle de frottement pour le sable est 30°

    v

    V.5.2.3. Les sollicitations

    Ø Le poids et la poussée du sol

    Ø Le poids propre du béton armé de poids spécifique :

    Ø Le poids propre du béton de propreté :

    Ø Le poids de l'eau de masse spécifique :

    V.5.2.4. Hypothèse des calculs

    Pour le calcul, nous allons procéder à un prédimensionnement des éléments en béton armé et ensuite on vérifiera ces dimensions si ça peut tenir, si les valeurs de déformations trouvées seront comparées aux valeurs de déformations admissibles.

    Ø les parois fonctionnent comme des consoles encastrées sur le fond et soumis à une charge uniformément répartie croissante à partir du sommet cette charge qui est la poussée de l'eau ;

    Ø le fond travaille comme une plaque chargé uniformément du poids de l'eau.

    Ø Les bassins de retenue, étant destinés à recevoir des liquides, doivent présenter une étanchéité absolue ; aussi, en général, on utilise pour leur exécution un béton au dosage de 350 à 400kg/m3, en outre l'on dispose à l'intérieur un enduit44(*).

    Lorsque le bassin est plein, on peut, par mesure de sécurité, négliger la poussée des terres qui agit en sens inverse de celle de l'eau ; si l'on tient compte de cette poussée des terres, il faudra alors très prudent dans son estimation afin de ne pas déduire, dans les calculs, une force supérieure à celle qui agit réellement

    Dimension du bassin de rétention :

    Largeur= 35mètres ; longueur=35m ; hauteur totale=hauteur d'eau+marnage+ revanche (tenant compte du PHE)

    H=7m+0,50m+0,5m=8,00m

    Nous avons opté pour un radier nervuré mais constitué par 2 nervures extrême et une nervure centrale dans un sens,soit un radier nervuré contenant 6 nervures.la nervure centrale joue le role d' un raidisseur afin de réduire la dimension de la plaque de la dalle ainsi de réduire la déformation de la dalle, ceci nous conduira à un radier plan nervuré dont la dalle sera située en partie inférieure45(*).

    Ce procédé présente les avantages ci-après :

    Ø Solution rationnelle car la dalle renforce la poutre qui, de ce fait est en forme de T renversée46(*) ;

    Ø Grande rigidité ;

    Ø Solution économique pour des planchers de grandes emprises47(*).

    Prédimensionnement des éléments du bassin

    Ø L'épaisseur ou la hauteur du radier =L/30 avec  :(H. Renaud ;F. Letertre :Ouvrage en Béton Armé),L=portée de la dalle ;L=35m/2=17,50m ;alors e=1750/30=58cm, soit 50cm qu'on vérifiera la flèche ;

    Ø L'épaisseur des parois d=H/24=800/24=33,3cm nous prenons en première approximation 30cm (Prof Muzyumba : Cours de géotechnique appliquée IBTP 2010)

    V.5.2.5.Vérification des contraintes

    Ø Parois en B.A :

    Ø Radier en B.A : ;

    Ø Ppropre de l'eau :

    Ø Poutre en B.A : ;

    S : Surface du radier

    V.5.2.6. Vérification de la déformation

    Ø Parois

    Les parois fonctionnent comme des consoles encastrées sur le fond et soumise à une charge uniformément répartie croissante à partir du sommet cette charge est la poussée de l'eau ,la charge due à l'eau c'est-à-dire la pression hydrostatique qui a une répartition triangulaire dont la valeur maximale se retrouve au fond, or pour une poutre encastrée en bas et libre au dessus chargée par une charge triangulaire dont la valeur maximale(p)se trouve à l'encastrement sa flèche a pour valeur :

    F= Béton Armé BAEL 91 et DTU associés page 45)

    Avec p=pression hydrostatique=1000kg/m3xh ;

    P=1000x8,00=8000 kg/m² ;l=h=800cm ;I=moment d'inertie

    I= =225000 cm 4 ;p=8000kg/m²=0,8kg/cm²

    E=module de déformation longitudinal du béton ;

    E=11000xfcj^(1/3)(Béton Armé BAEL 91 et DTU associés page 73)

    avec fcj=20Mpa alors E=29858,59Mpa=298585,9kg/cm²

    en remplaçant E,I,p,l dans la formule de la flèche on trouve une flèche de

    F= =0,16cm

    Valeur à comparer avec la flèche admissible pour une console fa=L/250=800cm/250=3,2cm d'où nos dimensions conviennent

    Soit épaisseur des parois 30cm; les raidisseurs (nervures 20cmx50cm).

    Ø Radier

    Le radier étant considéré comme une dalle s'appuyant sur les poutres, le radier a une épaisseur de 50cm ;la plaque de la dalle étant carré de 17,5mx17,5m.

    Le radier étant sollicité par le poids de l'eau et son poids propre.

    Pour un élément appuyé de deux bouts, la flèche se calcule par la formule :

    F= Béton Armé BAEL 91 et DTU associés page 43)

    Avec :

    p=pression hydrostatique+poids propre du radier ;I=moment d'inertie ;E=module d'élasticité=longueur de l'élément p=1000kg/m3xh+0,5x1x2500 ;

    p=1000x8,00x1+0,5x1x2500=9250kg/m² ;e=50cm ;

    longueur(petite portée=17,5m) ;I=moment d'inertie

    I= =1041666,67 cm^4 ;p=9250kg/m²=0,925kg/cm²

    E=module de déformation longitudinal du béton ;

    E=11000xfcj^(1/3)(Béton Armé BAEL 91 et DTU associés page 73)

    Avec fcj=20Mpa alors E=29858,59Mpa=298585,9kg/cm²

    en remplaçant E,I,p,l dans la formule de la flèche on trouve une flèche de

    F= =0,36cm;

    48(*)La flèche admissible étant égale à 0,5cm+(L/1000) pour les éléments dont la longueur est supérieure à 5m(Béton Armé BAEL 91 et DTU associés page 155) ;

    La flèche admissible vaudra 0,5cm+(1750/1000)=2,25cm ;

    0,36cm<2,25cm, donc l'épaisseur de 50cm convient

    Nous avons un bassin à base rectangulaire de 35mx35m avec une hauteur totale de 8,00m soit 7m de hauteur d'eau calculée 0,50 m de hauteur de marnage ; 0,5mètre de revanche, le bassin est constituée a fond par un radier nervuré de 50cm d'épaisseur,6 poutres, les parois sont en béton armé de 30cm d'épaisseur.

    Pour d'autres détails confère le plan en annexe n°3

    V.6. Disposition constructive à l'exutoire

    A noter qu'à l'entrée de la rivière, par risque d'affouillement, il faudra une protection mixte gabion et enrochement.

    Les gabions seront disposés avant l'enrochement ,il est constitué des pierres remplis dans une maille du treillis, le treillis métallique en forme de parallélépipède rectangle et ces treillis métallique seront en fer galvanisé de 3mm de diamètre, les mailles peuvent avoir des dimensions de 10 cm x10 cm, et la dimension des pierres doivent avoir au moins une grosseur égale à 1,5 fois les dimensions des mailles soit 15cm.(Société Grenobloise d'études et d'application hydraulique, Manuel de l'adjoint technique du Génie Rural 1974 page 203) et l'épaisseur de gabion nous avons préconisé une épaisseur de 0,50m soit gabions dits semelles

    Enrochement49(*)

    50(*)La détermination du diamètre des enrochements se fait généralement à l'aide de la formule d'IZBASH (Nguyen Van Tuu 1979 : Hydraulique routière page 204) :

    D=(V²xp)/(0,6x2gx(ps-p)) avec p=masse volumique de l'enrochement en kg/m3 ;

    ps=masse volumique de l'eau en kg/m3 ;D=diamètre de l'enrochement ;g=9,81m/s²

    V=vitesse de l'écoulement en m/s dans le collecteur à la sortie du bassin du retenu.

    ;

    Soit p=2,3t/m3,(J-M Destrac,D. Lefaivre,Y. Maldent,S. Vila Memotech génie civil 1996 page 351) ;ps=1t/m3 ;

    Le diamètre des enrochements vaudra :

    D= (1,45²x1000)/(0,6x2x9,81x(2300-1000))=0,14m soit 15cm

    51(*)L'épaisseur du tapis d'enrochement égale à 3D soit 45cm, on prend alors 50cm pour le détail voir le plan en annexe n°4.

    CHAPITRE. VI. LE COUT DES TRAVAUX

    VI.1. Introduction52(*)

    Le devis estimatif constitue un document à remettre au maitre de l'ouvrage faisant office de facturation des travaux,(J-M Destrac,D. Lefaivre,Y. Maldent,S. Vila Memotech genie civil 1996 page 445)il consiste à évaluer le prix unitaires des ouvrages élémentaires et en faisant la somme des prix des ouvrages élémentaire on détermine le cout de l'ouvrage.

    Le prix de vente hors taxe d'un ouvrage élémentaire se calcule par la formule : PV HT=DS+FC+FG+FOP+B avec :

    PVHt=Prix de vente hors taxe ;DS=déboursé sec(liés aux ouvrages élémentaires :Main d'oeuvre ;Matériaux, Matériel) ;FC=Frais de chantier lié à un ouvrage en totalité(Baraque de chantier etc..) ;FG=Frais généraux lié au fonctionnement général de l'entreprise(salaires des administratifs, loyer du siège, etc..) ;FOP=Frais d'opération, lié à des modalités particuliers du marché(Frais de dossier etc..),B=Bénéfice prévu ,(J-M Destrac,D. Lefaivre,Y. Maldent,S. Vila Memotech page 440).

    Pour le calcul des prix unitaires nous avons besoins de détails et éléments liés aux paramètres cités ci-haut ;une autre façon de faire le devis consiste à se baser sur des prix unitaires des ouvrages élémentaires déjà établi par les organes techniques de l'Etat pour notre projet, Nous avons appliqué comme prix unitaires ceux qui nous ont été offerts par l'entreprise O.V.D (Office des Voiries et Drainage).

    VI.2. Métré Quantitatif

    Pour le métré quantitatif nous avons procédé par le calcul en utilisant la feuille Excel, en utilisant les formules simples, par exemple le volume= base x hauteurs x longueur ; les longueurs des collecteurs étant connues voir tableau 10 rélatif au chapitre III et la section des collecteurs étant connus voir tableau 17 du chapitre IV.

    Avec Collecteur(1)=Collecteur secondaire et sémi principal de section b=0,85m ;h=1,35m ;collecteur(2)=Collecteur principal groupe 1 de section b=1,35m ;h=2,00m ;Collecteur(3) 

    = Collecteur principal groupe 2 de section b=1,65m et h=2,40m ; Collecteur (B-E)=Collecteur sortie du bassin de retenu jusqu'à la rivière Mbinza ayant comme section collecteur(2),b=1,35m et h=2,00m ;

    Pour le dosage :

    Béton B : dosage 200Kg/m3 ; béton armé : dosage 350Kg/m3

    Tableau 18 : Tableau synthèse du métré quantitatif

    COLLECTEURS

     

     

     

     

    I.TERRASSEMENT

     

     

     

     

    FOUILLES DES TRANCHEES

    B(m)

    H(m)

    L(m)

    V(m3)

    COLLECTEUR (1)

    1,25

    1,55

    4840

    9377,5

    COLLECTEUR (2)

    1,75

    2,2

    1170

    4504,5

    COLLECTEUR(3)

    2,05

    2,6

    1055

    5623,15

    MUR PARAFOUILLES

    0,8

    1,1

    12

    10,56

    TOTAL FOUILLES

     

     

     

    19515,71

     

     

     

     

     

    REMBLAIS POUR COL (B-E)

     

     

     

     

    COLLECTEUR(B-E)

    5

    2,6

    775

    10075

    POUR 2 COTES

     

     

     

    20150

    II. BETON B

     

     

     

     

    COLLECTEUR (1)

    1,25

    0,05

    4840

    302,5

    COLLECTEUR (2)

    1,75

    0,05

    1170

    102,375

    COLLECTEUR(3)

    2,05

    0,05

    1055

    108,1375

    COLLECTEUR(B-E)

    1,75

    0,05

    775

    67,8125

    TOTAL BETON B

     

     

     

    580,825

     

     

     

     

     

    III. BETON ARME

     

     

     

     

    A. RADIER

     

     

     

     

    COLLECTEUR (1)

    1,15

    0,15

    4840

    834,9

    COLLECTEUR (2)

    1,65

    0,15

    1170

    289,575

    COLLECTEUR(3)

    1,95

    0,15

    1055

    308,5875

    COLLECTEUR(B-E)

    1,65

    0,15

    775

    191,8125

    TOTAL RADIER

     

     

     

    1624,875

     

     

     

     

     

    B. VOILE

     

     

     

     

    COLLECTEUR (1)

    0,15

    1,35

    4840

    980,1

    COLLECTEUR (2)

    0,15

    2

    1170

    351

    COLLECTEUR(3)

    0,15

    2,4

    1055

    379,8

    COLLECTEUR(B-E)

    0,15

    2

    775

    232,5

    TOTAL VOILE

     

     

     

    1943,4

     

     

     

     

     

    TOTAL BETON ARME

     

     

     

    3568,275

     

     

     

     

     

    BASSIN DE RETENUE

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    I.TERRASSEMENT

    B(m)

    H(m)

    L(m)

    V(m3)

    EXCAVATION

    35,6

    9

    35,6

    11406,24

    II. BETON B

     

     

     

     

    RADIER

    35

    0,05

    35

    61,25

    NERVURE

    0,3

    0,05

    210

    3,15

    TOTAL BETON B

     

     

     

    64,4

     

     

     

     

     

    II. BETON ARME

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    RADIER

    35

    0,5

    35

    612,5

    POUTRES

    0,3

    0,5

    210

    31,5

    VOILES

    0,3

    8

    140

    336

    TOTAL BETON ARME

     

     

     

    980

    EXUTOIRE

     

     

     

     

    IV. GABIONS

    4

    0,5

    12

    24

    MUR PARAFOUILLE

    0,2

    2

    12

    4,8

    V.ENROCHEMENT

    8

    0,5

    12

    48

    Tableau 19 : Devis estimatif des travaux

    DESIGNATION

    UNITE

    QTE

    PU EN USD

    PT EN USD

    I.COLLECTEURS

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    1. INSTALLATION CHANTIER

    FF

    1

    250000

    250000

    2. DEMOLITION DE CERTAINS OUVRAGES

    ml

    3200

    15

    48000

    3. IMPLANTATION DES VETIVERS

    7296

    5

    36480

    MUR DE SOUTENEMENT EN MOELLON

    ml

    372

    450

    167400

    SOUSTOTAL

     

     

     

    453880

    4. TERRASSEMENT

     

     

     

     

    A.DEBLAIS

     

     

     

     

    COLLECTEUR (1)

    m3

    9377,5

    12

    112530

    COLLECTEUR (2)

    m3

    4504,5

    12

    54054

    COLLECTEUR(3)

    m3

    5623,15

    12

    67477,8

    MUR PARAFOUILLE

    m3

    10,56

    12

    126,72

    TOTAL DEBLAIS

     

     

     

    234188,52

    B.REMBLAIS

    m3

    10075

    30

    302250

    5.BETON B

     

     

     

     

    COLLECTEUR (1)

    m3

    302,5

    250

    75625

    COLLECTEUR (2)

    m3

    102,375

    250

    25593,75

    COLLECTEUR(3)

    m3

    108,1375

    250

    27034,375

    COLLECTEUR(B-E)

    m3

    67,8125

    250

    16953,125

    TOTAL BETON B

     

     

     

    145206,25

     

     

     

     

     

    6. BETON ARME

     

     

     

     

    A. RADIER

     

     

     

     

    COLLECTEUR (1)

    m3

    834,9

    500

    417450

    COLLECTEUR (2)

    m3

    289,575

    500

    144787,5

    COLLECTEUR(3)

    m3

    308,5875

    500

    154293,75

    COLLECTEUR(B-E)

    m3

    232,5

    500

    116250

    TOTAL RADIER

     

     

     

    832781,25

    B. VOILE

     

     

     

     

    COLLECTEUR (1)

    m3

    980,1

    500

    490050

    COLLECTEUR (2)

    m3

    351

    500

    175500

    COLLECTEUR(3)

    m3

    379,8

    500

    189900

    COLLECTEUR(B-E)

    m3

    232,5

    500

    116250

    TOTAL VOILE

     

     

     

    971700

     

     

     

     

     

    TOTAL BETON ARME

     

     

     

    1804481,25

     

     

     

     

     

    TOTAL COLLECTEURS

     

     

     

    2940006,02

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    II.BASSIN DE RETENUE

     

     

     

     

    1.INSTALLATION CHANTIER

    FF

    50000

    1

    50000

    2.IMPLANTATION DES OUVRAGES

    FF

    2000

    1

    2000

    SOUSTOTAL(1,2,)

     

     

     

    52000

    1.TERRASSEMENT

     

     

     

     

    EXCAVATION

    m3

    13687,488

    12

    164249,856

    2. BETON B

     

     

     

     

    RADIER

    m3

    61,25

    250

    15312,5

    NERVURE

    m3

    3,15

    250

    787,5

    TOTAL BETON B

     

     

     

    16100

     

     

     

     

     

    3. BETON ARME

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    RADIER

    m3

    612,5

    500

    306250

    POUTRES

    m3

    31,5

    500

    15750

    ETANCHEITE EN ELASTOMERE GRAVIFLEX

    1575

    50

    78750

    VOILES

    m3

    336

    500

    168000

    TOTAL BETON ARME

     

     

     

    568750

    EXUTOIRE

     

     

     

     

    4. GABIONS

    m3

    36

    250

    9000

    5.ENROCHEMENT

    m3

    72

    250

    18000

    TERRASSEMENT PARAFOUILLE

    m3

    15,36

    12

    184,32

    BETON B POUR PARAFOUILLE

    m3

    2,2

    250

    550

    PARAFOUILLE EN BETON ARME

    m3

    4,8

    500

    2400

    TOTAL EXUTOIRE

     

     

     

    30134,32

    6. MENUISERIE METALLIQUE

     

     

     

     

    ESCALIER METALLIQUE

    ml

    30

    200

    6000

    GRILLAGE METALLIQUE EN IPE 600

    ml

    3185

    80

    254800

    PEINTURE ANTIROUILLE

    ml

    3185

    5

    15925

    MAIN COURANTE

    ml

    30

    100

    3000

    TOTAL MENUISERIE METALLIQUE

     

     

     

    279725

     

     

     

     

     

    TOTAL BASSIN DE RETENU ET EXUT

     

     

     

    1110959,18

     

     

     

     

     

    TOTAL TRAVAUX

     

     

     

    4050965,2

    IMPREVUS 10%

     

     

     

    405096,52

    ETUDES 5%

     

     

     

    202548,26

    CONTROL ET SURVEILLANCE(5%)

     

     

     

    202548,26

    TOTAL GENERAL

     

     

     

    4861158,24

    CHAPITRE. VII. ETUDE D'IMPACT ENVIRONNEMENTAL DU                           PROJET53(*)

    VIII.1. Introduction54(*)

    L'assainissement des agglomérations a pour objet d'assurer l'évacuation de l'ensemble des eaux pluviales et usées, ainsi que leur rejet, dans l'exutoire naturel par le mode compatible avec les exigences de la santé publique et de l'environnement.

    L'étude d'impact sur l'environnement consiste à mener les études des impacts que le projet peut générer sur l'environnement, dans le milieu où vit l'homme et les espèces naturelles, ceci consiste à trouver les mesures possibles afin de :

    Ø Préserver la santé des êtres vivants, des animaux et des plantes ;

    Ø Sauvegarder les biotopes naturels abritant la faune et la flore indigènes ;

    Ø Sauvegarder les eaux en tant qu'élément du paysage ;

    Ø Assurer le fonctionnement naturel du régime hydrologique

    L'évacuation des eaux pluviales de notre site engendrera des impacts sur l'environnement, qu'il faudra étudier dans 3 domaines : mésologie, occupation du sol, patrimoine. La mésologie c'est un domaine qui englobe : la pollution de l'air, bruit, eau, sol, vibration ;

    L'occupation du sol englobe le foret, l'agriculture et les infrastructures ;

    Le patrimoine englobe les milieux naturels, géotopes, les sites historiques et archéologiques

    VII.2. Description de projet

    Le projet consiste à gérer les eaux de ruissellement, ceci est constitué par des caniveaux superficiels qui auront pour rôle d'évacuer les eaux pluviales qui ruissellent sur le quartier Binza pigeon ; la superficie du bassin versant étant de 110,78625ha soit 1107862,5m². Nos caniveaux sont classés en :

    Ø Collecteurs secondaires de dimension 0,85mx1, 35m en béton armé ayant une longueur totale de 4840 mètres linéaire ;

    Ø Collecteurs principaux de 1,35mx2m  en béton armé de longueur égale à 1170 m;1,65m x2, 40 m en béton armé de longueur égale à 1055 mètres ;

    Ø Un bassin de retenue de 35mx 35 m x 8m en béton armé ;

    Ø Un collecteur à la sortie du bassin versant qui achemine les eaux jusqu'à l'exutoire, ce collecteur est de dimension 1,35mx2 m avec une longueur totale de 775mètre linéaire.

    Comme tout projet, le projet d'évacuation des eaux pluviales en système séparatif par caniveaux superficiels (cas du versant droit de la rivière Binza dans sa limite comprise entre la ligne de crête et la route de Matadi au quartier Pigeon dans la Commune de Ngaliema) et Dimensionnement d'un bassin de retenue, aura 3 phases :

    La phase préliminaire

    Les activités prévues dans cette phase portent surtout sur la passation de marché, aux études financières et techniques du projet, après étude du dossier, l'entreprise qui gagnera les marchés aura pour responsabilité et charges de faire :

    · Les enquêtes, inspection des activités et travaux à réaliser ;

    · la sélection des entreprises capables d'exécuter des travaux sous-traitance ou en régie ;

    · l'identification et préparation de matériels appropriés pour la réalisation des travaux ;

    · La réception et l'approbation des détails techniques comme :plans d'exécutions, devis, planning des travaux

    La phase de construction

    C'est la phase déterminante du projet, puisqu'elle renferme une certaine série d'activités comme :

    · la réalisation des travaux proprement dits :

    * les travaux préparatoires : implantation des ouvrages, débroussaillage, terrassement, mouvement des terres ;

    * les travaux de construction des ouvrages (collecteurs, bassin de retenue, mur parafouille, aménagement de l'exutoire)

    La phase d'exploitation et de maintenance55(*)

    Au cours de cette phase de fonctionnement des ouvrages d'assainissement, la responsabilité totale de sa gestion sera assurée par l'organe technique de l'état qui aura pour responsabilité d'établir un programme pour l'entretien, l'exploitant doit s'intéresser au bon fonctionnement du réseau et à son contrôle.

    Il doit en particulier veiller aux points suivants :

    Ø L'ensablement des collecteurs provoqués par des dépôts dus aux eaux de ruissellement ;

    Ø Le maintien en état du bassin de retenu ;

    Ø Les éventuelles nuisances dues à des mauvaises odeurs ;

    Ø La conformité du branchement suivant le type du réseau et la surveillance de leur bon fonctionnement ;

    Ø Les travaux de curage des collecteurs.

    VII.3. Identification des impacts environnementaux et mesures           d'atténuation

    Nous allons essayer d'évaluer les impacts négatifs de notre projet sur le plan environnemental, c'est-à-dire leur identification et quelques mesures d'atténuation préconisées et ces impacts sont évalués dans les 3 phases du projet : la phase préparatoire, la phase de construction, la phase d'exploitation ; le tableau 20 ci-dessous illustre ces impacts identifiés et quelques mesures d'atténuation préconisée.

    TABLEAU 20 : SYNTHESE DES IMPACTS IDENTIFIES ET LES MESURES D'ATTENUATION PROPOSEES

    Activités/Sources d'impact

    Impact identifié

    Mesures d'atténuation préconisées

    Phase de construction

    Implantation de base-vie

    · Emprise au sol des bâtiments

    · Définir les critères d'emplacement de la base-vie

    · Remise en état après les travaux (végétalisation après la remise de la couche arable)

    Opération d'entretien et de réparation sur le chantier

    Génération des huiles et filtres à huiles usagés, batteries, pneus usés

    · Procéder à une ségrégation

    · Entreposage temporaire

    · Élimination de ces déchets

    Travaux de terrassement

    · Excavation, déblais, remblais

    · Érosion des sols

    · Dégradation de la qualité des eaux

    · Sédimentation hydrologique

    · Augmentation du débit d'eau dans les rivières

    · Perturbation du trafic routier

    · Dégagement des poussières ;

    · Risque d'éboulement pour le terrassement du bassin de retenu

    · Eviter les travaux de creusage surtout dans la période pluvieuse ;

    · Stabiliser le sol mécaniquement pour réduire le risque d'érosion

    · Mise en place de la structure de drainage durant les travaux

    · Définition claire et préalable des types de drainage provisoires

    · Déviation de certaines sections de la route pendant les travaux et signalisation routière

    · Pratiquer toutes les mesures de sécurité

    · Port de l'équipement de protection individuelle par les ouvriers

     
     

    · Arrosage du site pendant les travaux

    · Limiter les dégâts dus aux eaux de ruissellement ;

    · Blindage des parois

     

    Travaux de construction des ouvrages

     

    · Construction des collecteurs et bassin de retenue

    · Pollution des eaux

    · Retarde le trafic routier ;

    · Risque d'incident car le bassin de retenu est très profond ;

    · Éviter tout déversement accidentel ou volontaire des produits toxiques ou des déchets ;

    · Déviation de certaines sections de la route pendant les travaux et signalisation routière

    · Port de ceinture de sécurité ;

    · Utilisation de l'escalier métallique

    Aménagement de l'exutoire par la construction du mur parafouille,gabion, enrochement

    · Dégradation momentanée de la qualité de l'eau ;

    · Risque d'affouillement

    · Modification de régime d'écoulement ;

    · Risque de noyade des ouvriers

    · Déviation momentanée des eaux ;

    · Construction d'un canal provisoire qui se déverse sur la rivière :

    · Disposer d'une manière rapide la couche de gabion;

    · Port de l'équipement de protection individuelle

     

    Exploitation

     

    · Mauvaise utilisation des ouvrages par les habitants

    · Déversement de déchets solides dans le collecteur ;

    · Ensablement des collecteurs ;

    · Risque d'accident ;

    · Pollution des eaux de la rivière

    · Sensibilisation de la population ;

    · Panneau de signalisation ;

    · Curage régulier des collecteurs ;

    · Pose de grillage métallique pour éviter le passage des corps flottants ;

    · Curage régulier du bassin de retenue ;

    · Interdiction formelle de déverser volontairement ou accidentellement des produits toxiques dans les collecteurs et bassin de retenue

    Présence d'un réseau d'assainissement.

    · Augmentation de la quantité des eaux de ruissellement ;

    · Bruit généré par l'écoulement des eaux ;

    · Dégagement des odeurs ;

    · Présence des moustiques ;

    · Risque des fuites d'eau dans le bassin de retenue

    · Veiller au bon fonctionnement des ouvrages d'assainissement ;

    · Veiller à ce que la vitesse des eaux puisse rester inférieure à une valeur tolérable ;

    · Curage régulier des collecteurs ;

    · Prévoir une pente dans les collecteurs telque `il ne puisse pas avoir un dépôt ;

    · Disposer des toiles moustiquaires dans le bassin de retenue ;

    · Pose de grillage métallique pour couvrir les collecteurs, et le bassin de retenue ;

    · Etanchéiser les parois et le fond du bassin de retenue ;

    · Disposer une conduite périphérique raccordée à un réseau d'alimentation en eau, permettant de faire les chasses

    CHAPITRE .VIII. CONCLUSION ET SUGGESTION

    Ce travail a consisté à faire l'évacuation des eaux pluviales en système séparatif par caniveaux superficiels (cas du versant droit de la rivière Binza dans sa limite comprise entre la ligne de crête et la route de Matadi au Quartier Mbinza Pigeon dans la Commune de Ngaliema )et dimensionnement d'un bassin de retenue.

    Dans ce travail nous avons dimensionner les ouvrages d'assainissement pouvant évacuer les eaux de ruissellement sur une surface totale de 110,78625 ha, soit 1107862,5m² avec une intensité de 70,16mm/h calculé avec une pluie théorique de période de retour égale à 10 ans, un coefficient de ruissellement égal à 0,9 ;ceci nous a permis de calculer le débit à évacuer par la méthode rationnelle soit un débit de 17,571m3/s ,ce débit qui est susceptible de provoquer l'érosion, c'est ainsi que nous avons conçu le réseau d'assainissement afin d'évacuer cette quantité d'eau.

    Ce réseau est constitué par :

    Ø Des collecteurs secondaires de dimension 0,85mx1,35 m en béton armé ayant une longueur totale de 4840mètre linéaire ;

    Ø Des collecteurs principaux de 1,35mx2m  en béton armé de longueur égale à 1170 m et de 1,65 m x 2,40 m en béton armé de longueur égale à 1055mètre ;compte tenue de ce que la vitesse des eaux dans le dernier collecteur de la Route de Matadi était de 5,05m/s>4m/s ceci a nécessité de le réduire dans le but d'éviter l'érosion et le débordement en aval d'où nous avons conçu :

    Ø Un bassin de retenue de 35 m x 35 m x8 m qui est un ouvrage d'accumulation des eaux pluviales, qui permet de retenir aux moments des fortes précipitations, les apports de ruissellement pour laisser s'écouler lentement et progressivement l'eau vers l'aval dans le collecteur de 1,35 mx2,00 m de longueur égale 775m jusqu'à l'exutoire avec une vitesse de 1,47m/s <4m/s. Le temp de rétention de l'eau dans le bassin est de 30 minutes; et la vitesse des eaux à la sortie du bassin étant de 1,47m/s <4m/s

    Ø Un aménagement de l'exutoire composé d'un mur parafouille, un dispositif de gabionnage et une couche d'enrochement, tout ce dispositif nous l'avons mis dans le but d'éviter les affouillements et l'érosion au point d'entrée du collecteur à la rivière Mbinza.

    Concernant le dimensionnement des caniveaux nous avons utilisé la formule de MANNING-STRICKLER et pour le bassin de retenue nous avons traité 2 approches ou méthodes (La méthode des pluies et la méthode du M. Dr Ir. GUNTER MULLER-NEAUHAUS

    Ce travail puisque c'est un travail scientifique et un projet dans le domaine d'évacuation des eaux pluviales, il répond à un problème réel de gestion des eaux de ruissellement du quartier Mbinza pigeon, donc il a pour but :

    Ø De mettre à la portée du monde scientifique, un outil de travail que les générations futures utiliserons comme modèle afin de pouvoir résoudre le problème de la gestion des eaux de ruissellement;

    Ø De mettre à la portée du gouvernement provincial et des organismes techniques de l'Etat un document technique pouvant être mis en application pour résoudre le problème de la gestion des eaux de ruissellement ;

    Ø De mettre à la portée des organismes, bailleurs des fonds, etc.. un document ou un projet de société répondant à un problème réel dont sa mise en application ou son exécution constitue un bien être pour l'humanité, pour la société ,pour la communauté. Ce projet avait été chiffré à un montant de 4861158,24 dollars américains.

    Il est aussi vrai que nous avons essayé de suivre le principe scientifique, les règles de l'art, les règles techniques afin de réaliser ce travail ; qui étant un travail humain, il ya des imperfections, vos critiques et suggestions seront les bienvenues.

    BIBLIOGRAPHIE

    I. OUVRAGES

    1. BERNARD, G : Statistique, Descriptive, 2e édition, Dunod, 1979, 1986.

    2. BRIERE, F.G : Distribution et collecte des eaux, 2e édition 2002.

    3. COSTE et LOUDET : L'assainissement en milieu urbain ou rural édition des                                         Monteurs, tomes, 2e édition, 1990.

    4. COLOMBET,L : Assainissement des Agglomérations ;

    5. DEGOUTTE,G : Aide mémoire d'Hydraulique à surface libre ;

    6. F. VALIRON : Manuel d'assainissement spécifique pour les pays à faible                                 revenu, Agence de coopération culturelle et Technique                               1991 ;

    7. GUERREE, GOMELLA et BALETTE : Pratique d'assainissement des                                                                                agglomérations urbaines et                                                                             rurales, 6e édition.

    8.HERTIG,J.A : Traité de Génie civil de l'école Polytechnique                                                          Fédérale de Lausanne : Etude d'impact sur                                                        l'environnement ;

    9. IMHOFF : Manuel de l'assainissement urbain :traduit de l'allemand par P.KOCH, Edition Dunod,1968.

    10. J-M. DESTRAC, D.LEFAIVRE, Y.MALDENT, S.VILA : Mémotech Génie                                                                                                     civil ;

    11.KOCH.P :Reseaux d'égout Edition Dunod 1968 ;

    12. LABONTE, R et Consorts: dispositions et collecte des eaux en milieu urbain,                                                3e édition, école polytechnique de Montréal, 1987

    13. M.ROCHE : Hydrologie de surface, Gauthier-Villars 1963 ;

    14. MOUGIN,JP : Béton Armé BAEL 91 et DTU Associés Eyrolles ;

    15. NGUYEN VAN TUU : Hydraulique routière, édition, 1979.

    16. PIERRE CHARON : Calcul et vérification des ouvrages en Béton Armé ;

    17.LETERTRE H.RENAUD, F.LETERTRE : Ouvrages en béton armé, Technologie du  Bâtiment-Gros oeuvre, Foucher Paris 1994 ;

    18. SOGREAH : Manuel de l'adjoint technique du Génie Rural : Travaux sur un                                                       périmètre d'irrigation, SOGREAH 1974 ;

    19. SCHAUM : Mécaniques des Fluides et Hydrauliques ;

    20. THONIER,H : Conception et Calcul des structures des Bâtiments ;presse de l'école nationale des ponts et chaussées.

    II. COURS

    21. Professeur KABAU, T: Cours d'Hydraulique Urbaine, Première épreuve                                                d'Ingénieur BTP, I.N.B.T.P, 2009-2010.

    22. Professeur KABAU, T : Cours d'Assainissement Urbaine, Deuxième                                                       épreuve d'Ingénieur BTP, I.N.B.T.P, 2010-                                                     2011.

    23. Professeur MPIA. K : Cours d'Hydraulique Agricole, Deuxième épreuve                                           d'Ingénieur BTP, I.N.B.T.P, 2010-2011.

    24. Professeur MUZYUMBA. M : Cours de Routes, Première épreuve                                                             d'Ingénieur BTP, I.B.T.P, 2009-2010.

    25. Professeur MUZYUMBA, M : Cours de Géotechnique Appliqué, première                                                          épreuve d'ingénieur BTP, année académique                                                          2009-2010.

    26. TSHIMANGA,  M : Cours de Topographie, Premier graduat T.P, I.B.T.P,                                      2009 ;

    27. FRANCOIS NOEL CRES : Cours d'hydrologie Urbaine Quantitative,                                                            Assainissement pluvial de l'école Inter-états                                                            d'ingénieur de l'équipement rural/Bourkina                                                          Faso/Ouagadougou Septembre 2001 ;

    III. MEMOIRES ET AUTRES DOCUMENTS

    27. KAYEYE NDWANI : « Assainissement en système séparatif : évacuation                                            des eaux pluviales par caniveaux superficiels. Cas de                                             la cité écologique de Mitendi dans la Commune de                                            Mont - Ngafula », IBTP, 2008-2009.

    28. FATAKI KASONGO : Evacuation des eaux pluviales par caniveaux superficiel du quartier Mfinda dans la commune de Ngaliema :TFE 2010-2011

    29. NAEGO DABUSU : Etude d'impact environnemental et social des travaux de construction de la route axe BOMBAKABO-BONDAGANA-BUDJALA, Mémoire 2011 - 2012.

    30. ABDOUL KADER ADAMOU, HASSANA, KAYOBOLA THOMAS, KEMKONG       BAOYE : « Projet d'assainissement pluvial : Dimensionnement des canaux                         et calculs des débits : Institut International d'Ingénierie de l'eau et                        de l'environnement 2ie : Décembre 2009 ;

    31. MICROSOFT ENCARTA 2009 ;

    32. RAPPORT ANNUEL DES ACTIVITES DE 2011 DU QUARTIER MBINZA PIGEON ;

    33. OUEDRAOGO, B : Cours d'assainissement pluvial - Master spécialisé Génie Sanitaire et Environnement 2008 - 2009 ;

    34. WWW.GOOGLE.fr

    TABLE DES MATIERES

    DEDICACE II

    AVANT - PROPOS II

    LISTE DES SYMBOLES ET ABREVIATIONS V

    LISTE DES TABLEAUX VIII

    0. INTRODUCTION 1

    0.1. INTERET DU SUJET 2

    0.2. DELIMITATION DU SUJET 3

    0.3 Présentation du projet 4

    CHAPITRE I. GENERALITES 6

    I.1. Définition des concepts de base : eaux pluviales, système séparatif, érosions, versant, ligne de crête 6

    I.2. Historique 8

    I.3. Environnement géographique 9

    I.3.1 Délimitation du site 9

    I.3.2. Subdivision administrative du quartier 10

    I.3.3. Altimétrie et relief 10

    I.3.4. Climatologie 11

    I.3.5. Le sol 14

    I.3.6. Végétation 14

    I.3.7. Hydrographie 15

    I.4. Situation socio - économique 15

    I.5. Démographie : dans le tableau 3 ci - après, nous présentons la démographie du quartier 16

    I.6 Description de la situation existante 17

    I.7. Problématique 23

    I.8. Objectifs à atteindre 24

    CHAPITRE II. DETERMINATION DE L'INTENSITE DE LA PLUIE 26

    II.1. Relevé des précipitations 26

    II.2. Calcul de l'intensité de pluie 28

    II.2.1 Calcul de l'intensité par la méthode de LOUIS DURET 28

    II.2.2. Méthode de Gumbel 32

    CHAPITRE .III. CARACTERISTIQUES REPRESENTATIVES DU BASSIN VERSANT 36

    III.1. Introduction 36

    III.2. Caractéristiques représentatives du bassin versant 37

    III.2.1. Aire d'impluvium ou surface du bassin versant 37

    III.2.2. Longueur des collecteurs 40

    III.2.3. Les pentes 40

    III.2.4. Coefficient de ruissellement 41

    III.3. Calcul du débit à évacuer 45

    III.3.1. Introduction 45

    III.3.2. Méthode de calcul 46

    III.3.3. Choix de la méthode de calcul 53

    III.3.4. Calcul du débit de pointe par la méthode rationnelle 53

    CHAPITRE IV. CALCUL DU RESEAU D'EVACUATION 58

    IV.1. Introduction 58

    IV.2. Dimensionnement des collecteurs 59

    IV.2.1. Détermination de la section des collecteurs 59

    IV.2.2. Détermination de la section mouillée, périmètre mouillé, rayon hydraulique et vitesse effective pour chaque tronçon 67

    IV.3. Vérification du fonctionnement hydraulique du réseau 70

    IV.4. Dimensionnement des ouvrages 75

    IV.4.1. Généralités 75

    IV.5. Etude de profil en long 81

    CHAPITRE V. CONCEPTION ET CALCUL D'UN BASSIN DE RETENU 84

    V.1. Introduction 84

    V.1.1. Définition 84

    V.2. Type de Bassin 87

    V.2.1. Bassin en eau-Bassin sec 87

    V.2.2. Bassin en endigue-Dépression naturelle 87

    V.2.3. Bassin étanche-Bassin d'infiltration 88

    V.3 Dispositions conceptuelles 89

    V.3.1. Calcul hydraulique d'une retenue 90

    V.3 .2. Méthode de calcul du volume utile d'une retenue 93

    V.4. Dispositions constructives 102

    V.5 : Dimensionnement en béton Armé 103

    IV.5.1. Généralités 103

    V.6. Disposition constructive à l'exutoire 108

    CHAPITRE. VI. LE COUT DES TRAVAUX 110

    VI.1. Introduction 110

    VI.2. Métré Quantitatif 111

    CHAPITRE. VII. ETUDE D'IMPACT ENVIRONNEMENTAL DU                           PROJET 117

    VIII.1. Introduction 117

    VII.2. Description de projet 118

    VII.3. Identification des impacts environnemental et mesures           d'atténuation 120

    CHAPITRE .VIII. CONCLUSION ET SUGGESTION 128

    BIBLIOGRAPHIE 130

    TABLE DES MATIERES 133

    ANNEXE 136

    ANNEXES

    Annexe 7 : Dissipateur bouché sur la route de Matadi

    Annexe 8 :Bassin de rétenue non fonctionnel et bouché

    Annexe 9 :Rigole bouchée sur l'avénue Drève de Selembao

    Annexe 10 :Rigole boucheé et section faible sur l'avénue Trève Selembao

    Annexe 11 :Rigole sur l'avénue Okito,section faible

    Annexe 12 :Collecteur principal sur la route de Matadi de section 1,50mx0,6m de hauteur faible par rapport à la section calculée

    Annexe 13 :Collecteur bouché ne remplissant pas correctement sa fonction

    Annexe 14:Erosion de MatabaI

    Annexe 15:Erosion de MatabaI

    Annexe 16 :Ouvrage de drainage construit par l'entreprise chinoise :collecteur de 3,50m de large et 1,80m de hauteur

    Annexe 17 :Jonction collecteur et exutoire non achevée

    Annexe 18 :Jonction collecteur et exutoire non achevée

    Annexe 19 :Exutoire(Rivière Mbinza)

    * 1 Microsoft Encarta 2009

    * 2Source : Bureau du quartier Binza-Pigeon

    * 3Source : Atlas de Kinshasa, mai 1974.

    * 4 Source : METTELSAT Stations de Kinshasa-Binza

    Source :www.google.fr

    * 5 Source : Atlas de Kinshasa, Mai 1974 ;

    Source :Metelsat station de Kinshasa ;

    Source : www.google.fr

    * 6Source : Laboratoire National de l'Office des Routes

    * . 7Source : Bureau du quartier Binza-Pigeon

    * 8 Source : NGUYEN, V : Hydraulique Routière, édition, janvier 1979, page 68.

    * 9 Source : Prof. Kabau, T : Cours d'Assainissement Urbain, I.N.B.T.P, 2011-2012, page 73.

    Source : Cours d'assainissement pluvial de l'école inter-états d'ingénieurs de l'Equipement rural d'Ouagadougou

    * 10Source : Prof. Kabau, T : Cours d'Assainissement Urbain, I.N.B.T.P, 2011-2012, page 77.

    * 11Source : Coste et Loudet

    * 12 Source : Prof. Kabau : T : Cours d'Assainissement Urbain, I.N.B.T.P, 2011-2012, page 86.

    * 13Source : GUERREE, GOMELLA : Pratique d'assainissement des agglomérations urbaines et rurales, 6e édition.

    * 14 Prof L. MAKOKO : Cours de Génie Sanitaire :Assainissement IBTP 2006 page 21

    * 15Source : Prof. KABAU, T : Cours d'Assainissement Urbain, I.N.B.T.P, 2010-2011, page 66.

    * 16Source : M. ROCHE-Gauthier-Villars : Hydrologie de surface, 1963, page 290.

    François Noel CRES : Cours d'Hydrologie Urbaine Quantitative, Assainissement Pluvial 2001, Ecole Inter-états d'Ingénieur de l'Equipement Rural page 39)

    * 17Source : Prof. KABAU, T : Cours d'Assainissement Urbain, I.N.B.T.P, 2010-2011, page 91.

    François Noel CRES : Cours d'Hydrologie Urbaine Quantitative, Assainissement Pluvial 2001, Ecole Inter-états d'Ingénieur de l'Equipement Rural page 39

    * 18Source : Prof. KABAU, T : Cours d'Assainissement Urbain, I.N.B.T.P, 2010-2011, page 96.

    * 19 Source : Prof. Muzyumba, M : Cours de Routes revêtues, I.N.B.T.P, 2009-2010, page 156 et 157.

    20Source : Prof. Kabau, T : Cours d'Assainissement Urbain, I.N.B.T.P, 2010-2011, page 96.

    * Francois Noel Cres : Cours d'Hydrologie Urbaine Quantitative, Assainissement Pluvial 2001, Ecole Inter-états d'Ingénieur de l'Equipement Rural page 45)

    * 21 Prof L .MAKOKO :Cours de Génie Sanitaire :Assainissement page 108 Ecoulement libre uniforme :IBTP 2006

    * 22 Source : Jean Pierre Mougin : Béton Armé B.A.E.L.91 et DTU associés page 14 

    * Source : Jean Pierre Mougin : Béton Armé B.A.E.L.91 et DTU associés page 121 ;.

    * 23 Pierre Charon : Calcul et Vérification des Ouvrages en Béton Armé page 500 ;

    Prof Muzyumba : Cours de Géotechnique Appliquée INBTP 2009-2010

    * 24 Jean Pierre Mougin :Béton Armé BAEL 91 et DTU Associé Page 112

    * 25 François G. BRIERE : Distribution et Collecte des eaux 2éme édition 2002 page 203 ;

    Prof L . MAKOKO : Cours de Génie Sanitaire : Assainissement page 91, IBTP 2006 ;

    * 26 LOUIS COLOMBET : Assainissement des agglomérations

    * 27 Prof L MAKOKO : Cours de Génie Sanitaire : Assainissement page 91,IBTP 2006 ;

    François Noel CRES : Cours d'Hydrologie Urbaine Quantitative : Assainissement Pluvial 2001, page 61 de l'école inter-état d'ingénierie de l'équipement rural, Ouagadougou

    * 28 François Noel CRES : Cours d'Hydrologie Urbaine Quantitative : Assainissement Pluvial 2001, page 62 de l'école inter-état d'ingénierie de l'équipement rural, Ouagadougou

    * 29 François Noel CRES :Cours d'Hydrologie Urbaine quantitative :Assainissement Pluvial 2001, page 63 ;Ecole inter Etat d'ingénierie de l'équipement rural ;Ouagadougou

    * 30 Prof L.MAKOKO :Cours de Génie sanitaire :Assainissement page 93,IBTP 2006

    * 31 Prof L. MAKOKO : Cours de Génie Sanitaire : Assainissement page 93, IBTP 2006

    * 32 Prof L.MAKOKO :Cours de Génie sanitaire :Assainissement page 93,IBTP 2006

    * 33 34Source : Prof. L Makoko : Cours de Génie Sanitaire : Assainissement IBTP 2005-2006 page 93.

    35Source : François Noel CRES : Cours d'Hydrologie Urbaine Quantitative, Assainissement Pluvial 2001, Ecole Inter-états d'Ingénieur de l'Equipement Rural page 64

    * 36 Prof L. MAKOKO : Cours de Génie Sanitaire : Assainissement page 99,IBTP 2006 ;

    LOUIS COLOMBET : Assainissement des agglomérations page 16

    * 37 IMHOFF : Manuel d'assainissement Urbain 1968 page 16

    * 38 Prof KABAU : Cours d'assainissement Urbain page 80 ; INBTP 2011-2012

    * 39 François Noel CRES :Cours d'hydrologie urbaine quantitative 2001,page 76,Ecole Inter Etats Ingénieurs de l'Equipement rural

    * 40 Prof L. MAKOKO : Cours de Génie Sanitaire page 99, IBTP 2006

    * 41 Pierre Charon : Calcul et vérification des ouvrages en béton armé page 500

    * 42 H.RENAUD, F. LETERTRE 1994 : Ouvrage en Béton Armé page 53,54

    * 43 Source : Prof Muzyumba : Cours de géotechnique appliquée IBTP 2010

    Source : Jean Pierre Mougin : Béton Armé B.A.E.L.91 et DTU associés page 14 ;.

    Source : henry Thonier : Conception et Calcul des structures des bâtiments Tome1

    * 44 Pierre Charon : Calcul et Vérification des ouvrages en béton armé page 500

    * 45 H.RENAUD ;F.LETERTRE :Ouvrage en Béton Armé 1994,page 113

    * 46 H.RENAUD ;F.LETERTRE :Ouvrage en Béton Armé 1994,page113 ;

    * 47 J-M.DESTRAC ;D.LEFAIVRE ;Y.MALDENT ;S.VILA :Mémotech Génie Civil 1996 page 30,31

    * 48 JEAN PIERRE MOUGIN :Béton Armé BAEL 91 et DTU associés page 155

    * 49 NGUYEN VANTU 1979 : Hydraulique Routière page 204

    * 50 Nguyen VAN TUU 1979 :Hydraulique routière Page 204

    * 51 Nguyen VAN TUU  1979:Hydraulique Routière page 277

    * 52 J-M DESTRAC ; D. LEFAIVRE ; Y.MALDENT ; S.VILA  : Mémotech Génie civil ,1996 page 440

    * 53 PROF KABAU : Cours d'assainissement urbain page 1,INBTP 2011-2012

    * 54 JACQUES-ANDRE-HERTIG : Traité de Génie Civil de l'école polytechnique de Lausanne : Etude d'impact sur l'environnement

    * 55 F. VALIRON : Manuel d'assainissement spécifique pour les pays à faible revenu 1991 page 110






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"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand