1.2.7. Végétation
La végétation naturelle des environs de
Kinshasa, avant l'occupation humaine, était une forêt
caducifoliée dense, humide, subéquatoriale et péri
guinéenne en galerie forestière ou à l'état de
massifs isolés (Musieme Béni, 2004, cité par Sacre, 2007)
dans la savane boisée.
Cette végétation naturelle a connu un
déboisement rapide depuis 1987 et a laissé place à une
mosaïque forêt-savane. Tshibangu et al. (1997) ont
estimé que la forêt a perdu 31% de sa superficie entre 1960 et
1987. Les choses sont devenues pires aujourd'hui. La végétation
progresse inexorablement vers une savane basse à caractère
sub-steppique dans la partie amont du versant, là où la pente
était comprise entre 12 à 30 %. Actuellement, les quelques herbes
et arbres qu'on y trouve sont plantés grâce au financement du au
projet PAIDECO par la CTB sur l'ensemble des versants entourant
l'université de Kinshasa. Elle est composée d'acacias et
d'eucalyptus.
Le déboisement n'a pas épargné le site
autour de l'Unikin. Mais on peut encore trouver des vestiges de la forêt
primaire dans la forêt du monastère sur le bassin versant de la
Funa, la forêt du Club des résidents partie primaire en partie
forêt secondaire. Quelques arbres fruitiers le long de la rivière
Funa, les cultures maraichères sur la Kemi, quelques arbres de lutte
antiérosive plantés par le
Figure 4. Lotissements autour de l'Unikin (sur le bassin de Kemi
et de Funa)
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projet PAIDECO autour des versants de l'université sont
des éléments caractéristiques de la couverture
végétale du site en étude.
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