I. ETUDE TECHNIQUE DU DEPHASEMETRE
NUMERIQUE DOUBLE' DU FREQUENCEMETRE NUMERIQUE
1. Définition et rôle
Le déphasemètre numérique doublé
du fréquencemètre numérique est un appareil qui permet de
mesurer et d'afficher le déphasage entre deux signaux de même
fréquence ainsi que leur fréquence. Dans notre cas il s'agit non
seulement de mesurer et d'afficher le déphasage entre la tension et le
courant mais aussi de mesurer et d'afficher leur fréquence. Notons que
la tension et le courant ont la même fréquence. En effet, ce
déphasage mesuré est dû à une charge (fer à
repasser, plaque chauffante, ventilateur, frigo, etc.) alimentée au
secteur.
2. Schéma synoptique
Ce synoptique met en relief les différents modules qui
interviennent dans la conception du déphasemètre numérique
doublé du fréquencemètre numérique( voir figure
2).
SECTEUR+ 220V/50Hz
CHARGE
CAPTEUR DE COURANT
CAPTEUR DE TENSION
DETECTEUR DE DEPHASAGE
DETECTEUR DE FREQUENCE
COMMUTATEUR
AFFICHEUR
CARTE
D'AFFICHAGE
Figure 2 : schéma synoptique
Ces modules peuvent être regroupés en deux blocs.
? Le bloc d'acquisition : il comprend le secteur
(220V/50Hz), la charge, le capteur de courant, le capteur de tension, le
détecteur de déphasage, le détecteur de fréquence
et le commutateur.
? Le bloc d'affichage : il regroupe la carte
d'affichage et les afficheurs. 3. Schéma de
principes
Nous allons étudier chaque module du schéma
synoptique en allant de la gauche vers la droite.
SOUMAHORO MONNET MARIE ANGE DUT-ELN3 Page 7
SOUMAHORO MONNET MARIE ANGE DUT-ELN3 Page 8
a) La Charge
Elle peut être un réfrigérateur, un
ventilateur, une plaque chauffante, un circuit RL formé d'une bobine et
d'une résistance, etc. Cette charge entraine soit une phase, soit un
déphase entre le courant et la tension du secteur (voir figure 2).
b) Le secteur 220V/50Hz
Il s'agit d'alimenter la charge au secteur (voir figure2)
c'est-à-dire à 220V/50Hz (or les 220V du secteur
représente sa tension efficace ainsi sa valeur maximale est 220v2V qui
est égale à environ 311.13V).
c) Le Capteur de la tension
Le capteur de la tension permet d'avoir une image de la tension
(voir le schéma structurel figure 3). Il permet de passer du signal
sinusoïdal de 311V à un signal rectangulaire allant de 0 à
5V en conservant sa fréquence, ce signal rectangulaire permettra de
mieux déterminer le déphasage entre le courant et la tension
lorsqu'il est pris pour référence.
Figure3 : le capteur de tension
? Les résistances R1 (22K?/3W) et R2 (22K?/3W) sont des
résistances de protection ainsi elles permettent de limiter le courant
qui traverse l'optocoupleur (voir annexe I).
SOUMAHORO MONNET MARIE ANGE DUT-ELN3 Page 9
? La diode D2 (1N4007) fait le redressement à
l'alternance positive (voir annexe II).
? L'optocoupleur permet donc d'avoir l'image de la tension
à l'alternance positive en conservant la fréquence. Ainsi il
transforme le signal sinusoïdal après le redressement positif en
signal rectangulaire d'amplitude allant de 0V à 5V. R3 (1K?/0.25W) est
une résistance de rappel car l'optocoupleur est à collecteur
ouvert (voir annexe V).
d) Le Capteur du courant
Il permet d'avoir l'image du courant c'est-à-dire de
conserver sa fréquence et son déphasage par rapport à la
tension (voir le schéma structurel a la figure 4). Il permet de
transformer le courant de 3A qui traverse la charge en une tension
rectangulaire allant de 0 à 5V pour en déduire le
déphasage dû à la charge.
Figure 4 : Le capteur de courant
? La résistance R4 (0.01?/3W) de faible capacité
permet de convertir le courant en tension grâce à la loi d'ohm
tout en gardant la fréquence et le déphasage du courant (voir
annexe I).
? Le circuit formé par la diode D1 (1N4007), la
résistance R44 (22K?/10W), le condensateur C8 (330uF/25V) et la diode
zener D3 (BZX84C12L) constitue le circuit de l'alimentation du comparateur
LM339 (voir annexe I).
? Le LM339 permet de transformer le signal sinusoïdal en
un signal rectangulaire allant de 0V à 12V.Il est un comparateur
à collecteur d'où la nécessité d'utiliser la
résistance de rappel R6 (1K?/0.5W).
SOUMAHORO MONNET MARIE ANGE DUT-ELN3 Page 10
? La résistance R7 (1.2K?/0.25W) limite le courant dans
la branche et la diode D4 permet de protéger l'optocoupleur en
écrêtant l'alternance négative de la tension de sortie du
comparateur (voir annexe I).
? A la sortie de l'optocoupleur nous avons un signal
rectangulaire allant de 0V à 5V. L'optocoupleur étant à
collecteur ouvert, la résistance R8 (10K?/0.25W) est la
résistance de rappel à la source (voir annexe I).
e) Le Détecteur de fréquence
Il permet de mesurer la fréquence de la tension. En effet
il permet de mesurer la fréquence de la tension obtenue à la
sortie du capteur de tension (voir figure 5). Il permet d'avoir une tension
proportionnelle à sa fréquence en sortie, dans notre cas en
sortie nous avons une tension égale au centième de la
fréquence du signal en entrée.
Figure 5 : le détecteur de fréquence
? La tension obtenue à la sortie du capteur de tension
entre dans le circuit dérivateur. Ce circuit dérivateur est
formé de R10 (100k?/0.25W), C3 (47nF/15V) et D5 (1N4007), il permet
d'augmenter la largeur d'impulsion de la tension (voir annexe I).
? Le NE555, R12 (18k?/0.25W), R13 (0.22k?/0.25W) et C5
(0.1uF/15V) constituent le monostable. En effet le NE555 reçoit le
signal dont la largeur d'impulsion a été augmentée par le
circuit dérivateur (sa commande) il transforme à son tour la
largeur d'impulsion de la commande grâce au R12,
SOUMAHORO MONNET MARIE ANGE DUT-ELN3 Page 11
R13 et C5 qui déterminent sa nouvelle largeur
d'impulsion (voir annexe I). Notons que le monostable conserve la
fréquence du signal de commande. Ainsi, grâce à la valeur
moyenne du signal à la sortie du monostable nous pouvons
déterminer la fréquence du signal de commande. Le signal à
la sortie du monostable étant rectangulaire nous avons : Um=Fr*Tm*Ucc
donc
Fr= or tn et Ucc sont définis (voir annexe VI).
? Le circuit de filtrage R11 (1.8k /0.25W) et C4 (220uF/15V)
est un filtre passe bas dont la fréquence de coupure égale
à 0.5Hz, son rôle est de donner la valeur moyenne du signal
à la sortie du NE555 (voir annexe I).
Test de linéarité du détecteur de
fréquence
Dans le but de vérifier le bon fonctionnement du
détecteur de fréquence nous allons faire varier la
fréquence du signal à l'entrée du détecteur de
fréquence et recueillir la valeur moyenne à sa sortie. Le tableau
ci- dessous montrera les fréquences et les valeurs moyennes obtenues
à la sortie du détecteur :(voir le tableau 1)
Tableau1 : Tableau des fréquences et de leurs
valeurs moyennes
Fréquence
|
Valeur moyenne
|
10Hz
|
0.1V
|
20Hz
|
0.2V
|
30Hz
|
0.3V
|
40Hz
|
0.4v
|
50Hz
|
0.5V
|
60Hz
|
0.6V
|
70Hz
|
0.7V
|
A l'aide de matlab nous tracerons la courbe fonction de la
fréquence et la valeur moyenne (voir figure 6).
SOUMAHORO MONNET MARIE ANGE DUT-ELN3 Page 12
Figure 6 : linéarité du détecteur
de fréquence
La courbe obtenue étant linéaire, nous pouvons
affirmer que le détecteur est fiable.
f) Le Détecteur de déphasage
La sortie du capteur de courant et du capteur de tension entre
dans la porte XOR («porte ou exclusive») à deux
entrées. En effet, cette porte est réalisée à
l'aide de quatre portes «NAND» (voir figure 7). Il permet de
déterminer le déphasage entre la tension et le courant. Ainsi en
sortie nous obtenons une tension proportionnelle au déphasage (voir
annexe VII).
Figure 7: Le détecteur de déphasage
SOUMAHORO MONNET MARIE ANGE DUT-ELN3 Page 13
? Cette porte «ou exclusif» est formée de
quatre portes «NAND» du boitier
CD4011. En effet à la sortie de la porte U9B nous avons
: S1= Vcrt.Vten
A la sortie de U9C nous avons S2=S1.Vten= [(Vcrt.Vten).Vten]
A la sortie de U9D nous avons S3=S1.Vcrt = [(Vcrt.Vten).Vcrt]
A la sortie de U4A nous avons S=S2.S3=S2+S3
S=(Vcrt.Vten).Vten + (Vcrt.Vten).Vcrt
S= (Vcrt + Vten).Vten + (Vcrt + Vten).Vcrt
S=Vcrt.Vten+ Vten.Vten+ Vcrt.Vcrt+ Vten.Vcrt or A.A=0 donc
S= Vcrt.Vten+ Vcrt. Vten ainsi S est égal à la
sortie d'une Porte «ou exclusif».
Sa table de vérité se présente comme suit.
Notons que «1» logique est 5V et «0» logique est 0V
Tableau2 : Table de vérité d'une
«porte ou exclusif»
Vcrt
|
Vten
|
S
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
1
|
1
|
0
|
1
|
1
|
1
|
0
|
Nous déduisons de la table de vérité que
lorsque Vcrt et Vten sont à 5V ou à 0V nous avons en sortie 0V,
mais lorsque l'un est 5V ou 0V nous avons 5V en sortie. Ainsi cette porte nous
permet de mesurer le déphasage entre Vcrt et Vten.
? R9 (1.8k /0.25W) et (220uF/15V) forment un filtre passe bas
de fréquence de coupure 0.5Hz qui est le dixième de 50Hz, son
rôle est de donner la valeur moyenne du signal à la sortie de la
porte «ou exclusif».
Test de linéarité du détecteur de
déphasage
Dans le souci de vérifier la fiabilité de ce
détecteur nous ferons varier le déphasage et nous recueillerons
la valeur moyenne. En effet, la variation de la charge entrainera plusieurs
valeurs du déphasage. Le tableau ci-dessous nous donnera quelques
valeurs moyennes de tension suite à la variation du déphasage.
SOUMAHORO MONNET MARIE ANGE DUT-ELN3 Page 14
Tableau3 : Tableau du déphasage et de sa valeur
moyenne
L: bobine
|
R=résistance
|
ö en radian
|
ö en degrés
|
Valeur moyenne
|
0,1
|
100
|
0,30425083
|
17,4322886
|
110,81
|
0,1
|
10
|
1,26248066
|
72,3348138
|
399,84
|
0,1
|
1000
|
0,03138969
|
1,79849655
|
25,283
|
1
|
10
|
1,53895995
|
88,1759102
|
491,16
|
0,1
|
47
|
0,58898396
|
33,746295
|
196,52
|
0,1
|
68
|
0,43259427
|
24,7858261
|
150,05
|
0,1
|
82
|
0,36570204
|
20,9531837
|
127,96
|
0,1
|
56
|
0,51103192
|
29,2799721
|
172,94
|
0,1
|
39
|
0,67786008
|
38,8385219
|
222,1
|
0,1
|
33
|
0,76055855
|
43,5767952
|
246,88
|
0,1
|
27
|
0,86059855
|
49,3086649
|
277,44
|
0,1
|
22
|
0,95964301
|
54,9834944
|
307,51
|
0,1
|
18
|
1,05027941
|
60,1765776
|
335,95
|
0,1
|
15
|
1,12514163
|
64,465867
|
358,84
|
A l'aide de matlab nous tracerons la courbe fonction du
déphasage et la valeur moyenne obtenue à la sortie (voir figure
8).
Figure8 : linéarité du détecteur de
déphasage
La fiabilité du détecteur de phase est
vérifiée par la linéarité de cette courbe fonction
du déphasage et de la valeur moyenne obtenue à la sortie.
SOUMAHORO MONNET MARIE ANGE DUT-ELN3 Page 15
e) Le Commutateur
Les deux signaux issus respectivement du détecteur de
déphasage et du détecteur de fréquence entrent dans le
commutateur. Ainsi manuellement nous pouvons choisir le signal à avoir
à la sortie du commutateur (voir figure 9).
Figure 9 : Le schéma du commutateur
g) La Carte d'affichage
Il s'agit du Convertisseur Analogique Numérique à
rampe numérique (voir figure 10). Il permet de trouver la valeur de la
tension à afficher, Ainsi lorsque nous avons une tension à son
entrée de 0.1V il affiche 10.
Figure10 : schéma de la carte d'affichage
SOUMAHORO MONNET MARIE ANGE DUT-ELN3 Page 16
> L'astable formé par R33 (3.9K /0.25W), R32 (47k
/0.25W), R31
(3.9k /0.25W), R30 (3.9k /0.25W), R29 (1 /0.25W), LM339 et
C1 (100nF/15V), fournit des impulsions à une fréquence de
0.1kHz. En effet, l'astable constitue l'horloge du compteur CD4518.Notons que
le LM339 est un comparateur à collecteur ouvert et R29 est sa
résistance de rappel à la source.
> Le compteur CD4518 reçoit les impulsions de
l'astable et commence à compter de 0 à 99. La broche
CPoA reçoit les impulsions délivrées par
l'astable et la partie A(les broches QOA, Q1A, Q2A, Q3A) commence à
compter de 0 à 9 et reprend. La broche MRB et la broche MRA sont
reliées à la masse pour qu'il n'ait pas de remise à
zéro. Ainsi les broches CP1B et CP1A
sont reliées à«1» logique (5V) pour éviter des
perturbations. La broche CPoB quant à elle reliée
à une porte NAND. En effet, cette porte est connectée à
l'entrée aux broches OOA et O3A ainsi
lorsqu'elles sont à «1» logique (5V) la broche CPoB est
à «0» logique (0) donc la partie B (les broches QOB, Q1B, Q2B,
Q3B) peut commencer à compter (voir annexe VIII).
> La partie A constitue la partie des unités et la
partie B, celle des dizaines car lorsque OOA et
O3A sont à «1» logique la partie A est à 9
(QOB=1, Q1B=0, Q2B=0, Q3B=1) la partie B se met à compter.
> Les différentes parties sont reliées
à deux décodeurs 7 segments (aux broches D0, D1, D2, D3). Les
broches LT et BL sont mises à «1» logique pour le bon
fonctionnement des décodeurs. La broche EL est reliée à la
sortie du circuit dérivateur. En effet, lorsqu'elle est «1»
logique le décodeur enregistre la valeur. Les résistances R36
(39K /0.25W), R35 (82K /0.25W), R34 (8.2K /0.25W), R38 (2.2K /0.25W), R37 (3.9K
/0.25W), R39 (1K /0.25W), R41 (22K /0.25W), R40 (10K /0.25W) et le
potentiomètre R43 permettent de transformer les«1» logique et
les «0» logique en des tensions analogiques (voir annexe IX). En
effet, cette transformation a lieu
( )
grâce à la loi de Millman qui est: U=
> La sortie du commutateur est reliée à la
broche plus (U+) du comparateur et le potentiomètre à sa broche
moins (U-). Ainsi lorsque U+ sera plus grand que U- le comparateur
délivrera une impulsion. Le comparateur est formé de du LM339 et
de sa résistance de rappel R28 (1k /0.25W).
> Lorsque U+ est inférieur à U- le
comparateur délivre un «0»logique or EL est une porte inverse
c'est-à-dire elle transforme le «0»logique en «1»
logique donc Le EL ne reçoit pas le «0» logique mais
reçoit «1»logique.
> Ainsi, pour remédier à ce problème
nous placerons un inverseur après le comparateur qui permettra de
transformer «0»logique en «1» logique qui sera
SOUMAHORO MONNET MARIE ANGE DUT-ELN3 Page 17
reçu par le EL comme «0»logique. Cet
inverseur est formé d'un transistor bipolaire 2N2222 (voir annexe VIII)
qui fonctionne en commutation et des résistances R45 (0.1k /0.25W) et
R46 (1k /0.25W).
? Le circuit dérivateur formé de R42
(100k?/0.25W), C7 (47nF/15V) permet d'augmenter la largeur d'impulsion de la
tension à la sortie de l'inverseur donc de maintenir EL à
«1» logique c'est-à-dire de permettre aux décodeurs
d'enregistrer les valeurs à l'entrée (voir annexe I).
h) L'Afficheur
Nous utilisons deux afficheurs 7 segments pour afficher les
valeurs transmises par la carte d'affichage (voir figure 13).
Figure 11 : les afficheurs
? Les résistances R20, R19, R18, R17, R16, R15, R14,
R21, R22, R23, R24, R25, R26, R27, R21 (ils ont la même valeur 220
/0.25W) reçoivent les 5V du décodeur DC4511. Ainsi ces
résistances permettent de limiter le courant pour les afficheurs (voir
annexe XI).
SOUMAHORO MONNET MARIE ANGE DUT-ELN3 Page 18
? Apres avoir reçu le courant les afficheurs 7 segments
se mettent à afficher la valeur correspondante (voir annexe XI).
g) L'alimentation des composants
Dans le souci de respecter le cahier des charges les
composants seront alimentés à 5V, mais à l'aide d'un
régulateur MC7805LACK et des condensateurs C10 (470uF/35V) et C9
(10uF/10V). En effet, le circuit reçoit les 15V à 9V qui sont
fournis par l'alimentation externe et la ramène à 5V (voir
figure12).
Figure 12 : le circuit d'alimentation des composants
4) Proposition de schéma
a) Schéma des blocs
? Le schéma du bloc d'acquisition se présente comme
suit (voir figure 13) :
Figure 13 : Le bloc d'acquisition
? Le schéma ci-dessous présente le schéma
du bloc d'affichage (voir figure 14):
Figure 14 : Le bloc d'affichage
b) Schéma global
Le schéma global se présente comme suit (voir
figure 15):
SOUMAHORO MONNET MARIE ANGE DUT-ELN3 Page 19
Figure15: schéma global du montage
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