2.1.2 Lutte contre les
Aphides
La lutte chimique occupe une place importante parmi les
méthodes de protection des plants, contre les aphides. Avant la
deuxième guerre mondiale, la lutte chimique contre les aphides
était réduite à l'application de la nicotine et d'autres
produits arsenicaux. Pulvérisés sur les cultures, ils tuent les
aphides qui viennent au contact de ces plantes, mais ils n'ont ni d'effet
résiduel ni d'effet systémique. Depuis la guerre, la lutte
chimique contre les insectes a connu une rapide progression, commençant
par les formulations de DDT et d'autres produits chimiques comme le lindane,
qui montrent un effet résiduel mais n'avait pas de
propriétés systémiques. La persistance des résidus
de ces produits cause leur accumulation dans la chaîne alimentaire et
depuis que ce phénomène est connu, l'application de ces produits
n'est plus justifiée et ceux-ci sont interdits dans plusieurs pays. Le
développement des aphicides systémiques commença avec la
formulation des composés organophosphorés, ouvrant ainsi de
nouvelles perspectives dans la lutte contre les aphides,
particulièrement en ce qui concerne la réduction des virus. Plus
tard, les carbamates ont offert d'énormes possibilités, comme le
développement des pyréthrinoïdes de synthèse (Yarou,
2007). Tous ces produits jouent un rôle important dans le contrôle
des dommages et maladies causées par les aphides (Alavo, 2000).
Néanmoins ces insecticides chimiques causent des
déséquilibres de l'écosystème parce qu'ils
s'accumulent dans le sol, l'eau, l'air et tuent les organismes non cible.
|