AVANT- PROPOS
Le monde d'aujourd'hui est en pleine mutation, le rythme des
modifications s'accélère, des nouvelles qualifications
apparaissent dans tous les secteurs et les entreprises recherchent, à
différent niveaux, du personnel jeune capable d'innover ayant le sens de
l'initiative et de la responsabilité. Pour relever ces nombreux
défis que présente le contexte économique du
troisième millénaire, l'Ecole Nationale de Commerce de
Port-Gentil qui a été crée le 20 Octobre 1967 par la
SPAEF (Société Pétrolière de
l'Afrique Equatoriale Française) actuel TOTAL GABON, propose aux
entreprises Gabonaises des formations efficaces et complètes pour des
cadres moyens du secteur tertiaire immédiatement
opérationnels.
Elle propose des formations, qui s'étendent sur
quatre ans dont trois ans et trois mois de cours théoriques suivi de
cinq mois de stage en entreprise dans les options suivantes :
Ú Communication Administratif et Bureautique
(C.A.B)
Ú Comptabilité Gestion et Informatique
(C.G.I)
Ú Gestion Commerciale et Informatique (G.C.I)
Ces cinq mois de stage permettent à l'étudiant,
de s'imprégner des réalités du monde professionnel et de
mettre en accolement les connaissances acquises durant sa formation.
A la fin de celui-ci, il sera amené à
rédiger un mémoire de fin cycle conçu autour d'un
thème choisi en collaboration avec le professeur maitre de stage et le
parrain en entreprise. Ce mémoire, sera présenté et
soutenu devant un jury composé des opérateurs économiques
et des membres de l'administration. Cela, en vue d'obtenir le Diplôme de
l'Ecole Nationale de Commerce (D.E.N.C), qui couronne le passage dans cette
école.
C'est à cet effet, que nous avons été
pris au sein de l'entreprise PETROLEUM PROJECT MANAGEMENT (P.P.M), pour une
durée de cinq mois, à partir de laquelle nous nous sommes
familiarisés à l'environnement professionnel en
générale et celui de ladite structure en particulier.
PPM fut lors crée le 06 AOUT 2003, elle est une
Société à Responsabilité Limité au capital
d'un million de franc Cfa (1.000.000 FCFA). La mise en place de la structure
c'est basée sur un contrat de société qui repose sur
l'affectio societatis ; c'est-à-dire la volonté des
associés de mettre en commun leurs apports (biens matériels et
immatériels).
C'est dans cet ordre juridique, que les différents
Associés ont mis en commun leurs apports en numéraire et en
nature pour ainsi constituer le capital qui a permis l'amorce de son
activité.
La répartition des parts sociales des différents
associés est la suivante :
Ú M. KASSA Jean Claude. 35%
Ú M. AHIAFOR KWEKU Peter. 35%
Ú M. MOUKAGNIA BOUKA. 15%
Ú M. MABICKA BAKITA Sosthène. 15%
Cette société de service dont l'activité
consiste à mettre à disposition du personnel, est
règlementée par le code de travail en l'article 261 de la loi
N°3/94 du 21 novembre 1994, ordonnance 20 et de l'arrêté
N°208.
Elle a pour objectif premier, satisfaire à la demande
de sa clientèle aussi bien sur le marché national
qu'international en lui offrant selon ses besoins, un personnel adéquat,
conforme et pouvant répondre à ses attentes. Pour autant, PPM
à pour objectif d'étendre sa structure à
l'intérieur comme à l'extérieur du pays. Cela lui a permis
de s'implanter dans trois pays d'Afrique à savoir : le GABON, le
CONGO BRAZZAVILLE et le GHANA.
Dans le cadre d'expansion et de structuration de ses
services, PPM Port-Gentil suit une organisation pratique bien
structurée. Nous avons ainsi au sommet de l'organigramme de la dite
structure, un Responsable Administratif et Financier (gérant
principale), un département, des Opérations Logistiques, des
Ressources Humaines, du service paie informatisé, un service de
réception et un service comptabilité dans lequel nous avons
effectué notre stage.
ORGANIGRAMME DE L'ENTREPRISE P.P.M
Responsable Administratif & financier
Service commercial
(Poste à pourvoir)
Service comptabilité
Département des opérations
Département Ressources Humaines
Département informatique & des
télécoms
Secrétaire assistante chargée de la
paie
Technicienne de surface
Réception
REMERCIEMENTS
Nos remerciements vont principalement, à l'endroit de
la société Petroleum Project Management qui a bien voulu nous
accueillir au sien de leur structure pour la période de stage qui a
permis la réalisation de ce mémoire.
Ces remerciements vont particulièrement
à :
- Mr KASSA KASSA Jean Claude gérant
principal de l'entreprise, qui nous a apporté informations, conseilles
et nous a mis dans de bonnes conditions de travail.
-Mr AHIAFOR KWAKU Peter gérant
adjoint, qui nous a bien accueilli, prodiguer des sages conseilles.
-Mme ZANG Yolande Directrice des Ressources Humaines, qui n'a
cessé de nous informer et encourager dans l'exécution de nos
taches.
Messieurs BANGA Willy Carlos Chef comptable et NGOULOUBELENGUE
Professeur de comptabilité à l'E.N.C, sans qui le dit travail
n'aurait pu être élaboré. Merci pour votre soutient, pour
votre patience et votre présence quant à l'exécution non
seulement de mes taches, mais aussi dans la rédaction de ce
mémoire.
Messieurs NGOMA Nicaise Sosthène, DEMYO Henri et
MANGANGA Francis agents de recouvrement, mesdames NZOGHO NDJOUKEYAMI Sylvie et
MOUSSOUNDA Edwige respectivement Responsable du service paie et Assistante. Mr
Bruno O'CLOO responsable informatique, Mesdemoiselles KIALLO Edwige Responsable
des techniciennes de surface, KONVI Véronique technicienne de surface et
MPEMBA MACKOUSSA Marie Claire réceptionniste.
Mais aussi, à tous le corps administratif de l'Ecole
Nationale de Commerce qui n'a cessé de réunir tous leurs efforts
afin de parfaire notre formation durant tous le long de notre cursus je pense
principalement à :
Mr BOUASSA Emile Directeur de l'école, Mr MOUANDA
NGONDET Directeur des Etudes, Mr MOMBO RESSENDJELET RANOKE, Mr HOUSSOU KWAMI,
Mr SOULE WALI, Mr MOUKAGNI professeurs de comptabilité, Mr KIMBATSA, Mr
MAIGA, Mr MANDO professeurs de français, Mr DOREGO, Mr ASSOUMOU, Mr
AYVOR professeur d'économie, Mme APOVO, Mr OBIANG professeurs de
mathématiques, Mr KOUMBA Freddy, Mr KOMBILA, Mr BIOUAHOU John
professeurs d'anglais, Mr EVOUNG Malcom, EDZANG MINKO Professeurs de droit, Mr
MOUITY Jonas, Mr OUSSOU Hans professeurs d'EPS, Mr MOUNDOUNGA Trésor, Mr
WAGA ZE professeurs d'informatique...
A tous merci !!!
DEDICACES
Je dédie ce mémoire à Dieu notre
père, pour l'accomplissement de sa volonté car toute chose est
permise par lui. Et à toutes les personnes qui m'ont encadrée,
soutenues moralement, matériellement et spirituellement dans mes
études.
Tout particulièrement à Mr KASSA KASSA Jean
Claude, qui n'a cessé d'être comme un père moi, pour sa
rigueur, son soutien matériel et moral.
A mes parents, respectivement mon feu père NYAMA DETHY
Jean Charles, ma mère IBONDOU Jeannine, à mon Oncle MOUSSAVOU
KOMBILA Jean Clovisse qui m'a inscrit à l'E.N.C. Ainsi qu'à mes
Frères, Soeurs, neveux et nièces pour leurs conseils qui m'ont
été d'une aide essentielle et m'ont permis de grandir dans un
esprit serin.
A mes camardes et condisciples de classe, MIPIMBOU Marie
Murielle, MBADINGA Japhet, NDEMBI Gaël, MAYAMBA Aiman qui m'ont toujours
soutenu et guidé.
A toute la quarante deuxième promotion de l'Ecole
Nationale de Commerce.
Ce travail est également dédié à
ma famille, ma fiancée KOUMBA Huguette, mes enfants MOUTSINGA NYAMA
Nicole et KOBY NYAMA Limertine, dont le soutien et la sollicitude permanente
m'ont été d'un apport considérable.
Que toutes les personnes qui n'ont pas été
mentionnées trouvent en ce mémoire, ma profonde gratitude.
INTRODUCTION
L'entreprise est une unité de production de biens et
services destinés à la vente qui a pour objectif principal, de
réaliser le maximum de profit à travers son activité de
production. Cette personne morale a besoin pour prospérer d'être
en relation avec son environnement.
Ce dernier se constitue des clients, des fournisseurs, des
salariés, de l'Etat, des institutions financières...Ce qui
conduit alors à des obligations de paiement de part et d'autres. Les
échanges qui en naissent mettent en exergue, les comptes de
trésorerie, principalement la caisse et la
banque. L'idéale pour elle est de mieux connaitre la
situation de sa trésorerie afin d'éviter au préalable
tout litige avec ses partenaires.
Le contrôle des charges qu'elle engage et des produits
qu'elle génère, doivent avoir un suivi et une gestion permanente
conduisant à la détermination du résultat. La
comptabilité lui est alors indispensable.
Voila environ neuf (09) ans que La société
Petroleum Project Management (PPM) travaille en interdépendance avec
plusieurs entreprises telles que : HALLIBURTON, FRIEDLANDER, SATRAM etc.
Elle a pour activité principale, la mise à disposition du
personnel afin de renforcer leurs effectifs et de participer efficacement
à la réduction de la pauvreté au Gabon. PPM se lie
juridiquement aux clients à travers un contrat synallagmatique.
Le chiffre d'affaires de la société,
résulte des ventes de ses services. Elle place son personnel à la
disposition en temps et lieu recommandé par le client. L'entreprise
reçoit en retour, le prix de la prestation majoré des charges
patronales puis des commissions.
Ainsi, cette entreprise prospère par son placement de
personnel. Aussi, des obligations d'ordre financières s'imposent et
doivent être remplis chaque période (fin de mois, de fin de
trimestre...). Toutefois, pour palier à celles-ci, une gestion
efficiente de sa trésorerie est nécessaire.
Comme toute entreprise qui se veut crédible, PPM
dispose d'un service comptabilité, qui gère sa
trésorerie. Le domaine comptable étant doté de plusieurs
aspects tous autant différents qu'intéressants les uns des
autres. C'est précisément dans ce service qu'il nous a
été donné d'effectuer un stage pour compléter notre
formation théorique à la pratique.
De ce long processus, nous avons été
amenés à constater quelques incohérences dans la gestion
des mouvements de trésorerie. Il s'agit notamment :
-Des règlements tardifs des clients.
-Du nombre important de créances accordées aux
employés devenues irrécouvrables.
-Du retard dans le paiement de certains fournisseurs.
Notre intérêt s'est ainsi porté sur la
question de « LA GESTION DES OPERATIONS DE TRESORERIE
DANS UNE PME : CAS DE PPM ».
A cet effet, la gestion peut être perçue comme
l'action ou la manière de gérer, d'administrer, de diriger,
d'organiser quelque chose. La gestion des opérations de
trésorerie est vue comme l'organisation ou le traitement des
différents flux qui minent les finances d'une entreprise. Elle est
aussi un ensemble des décisions, des règles et
procédures qui permettent d'assurer à moindre coût le
maintien de l'équilibre financier instantané de l'entreprise.
Autour de cet axe, plusieurs interrogations entrent en ligne
de compte à savoir :
-Comment gère-t- on les mouvements de
trésorerie au service comptabilité de PETROLEUM PROJECT
MANAGEMENT ?
-Les clients règlent-ils à
échéance leurs créances ?
-Honore t- elle dans les délais aux
dettes qu'elle contracte ?
-Possède t- elle de la provision dans
ses comptes ?
-Qu'est ce qui justifie le nombre important
des créances irrécouvrables ?
-Ne pourrait- elle pas avoir un budget de
trésorerie à fin de rendre optimal sa trésorerie ?
Notre étude, s'articule autour de cinq chapitres.
Le premier, fera la présentation des constituants
de la trésorerie dans une entreprise.
Le deuxième, portera sur la description des
opérations de trésorerie à PPM.
Le troisième, présentera les mouvements de la
trésorerie.
Ensuite, le quatrième fera l'objet d'un
contrôle périodique des comptes de trésorerie.
En fin le dernier, sera consacré aux remarques et
suggestions qui pourront palier aux insuffisances relevées.
CHAPITRE I : LES CONSTITUANTS DE LA TRESORERIE.
La trésorerie est constituée des
disponibilités dont dispose l'entreprise, qu'elles soient en banques, en
centre de chèques postaux ou dans les caisses de l'entreprise. Elle
correspond à la différence entre les disponibilités et les
concours bancaires qui lui ont été accordés. La
trésorerie est au centre de toutes les opérations menées
par l'entreprise, qu'elles concernent l'exploitation ou les autres
activités. Elle est l'interprétation en termes monétaires
de toutes les décisions et opérations de l'entreprise.
Dans une unité de production, elle se matérialise
par un ensemble de comptes de gestion à savoir :
Ø La caisse.
Ø La banque et le compte courant des chèques
postaux (CCP).
Il s'agira pour nous dans ce chapitre, de présenter les
constituants de la trésorerie dans une entreprise en
général.
I- La caisse.
Le compte caisse est un élément de la
trésorerie qui enregistre toutes les opérations
effectuées immédiatement dans l'entreprise (en espèce).Les
règlements par remise, réception ou envoi d'espèce y sont
enregistrés. Il est débité des recettes et
crédité des dépenses en espèce. Son solde peut
être débiteur, nul et non créditeur, car l'on ne peut
sortir de la caisse que des espèces qui y étaient
déposées.
Elle est débitée :
- des retraits de la banque ou CCP ;
- des divers produits encaissés en
espèce ;
- des encaissements des effets de commerce reçus des
débiteurs ;
- des règlements des clients ;
- de l'apport de l'exploitant ou associé en
espèce.
Il est crédité :
- des diverses charges payées en espèce ;
- des règlements des créances ;
- des règlements des effets à payer en
espèce à l'échéance ;
- du prélèvement de l'exploitant.
II-La banque et le CCP.
2.1- La banque.
Une banque est une
entreprise qui
commercialise de l'
argent. Elle peut exercer
différentes activités : recevoir et garder pour le compte de
ses clients leurs fonds, proposer divers placements (
épargne),
fournir des moyens de paiement (chèques, effets de commerce, carte
bancaires, etc.) et de change,
prêter de
l'argent, intervenir sur les marchés financiers pour son compte ou celui
de sa clientèle et plus généralement se charger de tous
services financiers.
Les banques sont soumises à une législation
stricte d'exercice et de contrôle. En particulier, la collecte des
dépôts, la distribution de crédits et les services de
paiements « bancaires » (chèques, cartes de
paiement, virements, etc.) sont des activités réservées
aux établissements bancaires et sont soumises à une autorisation
préalable en raison de l'importance de ces activités dans
l'économie d'un pays. Elles assurent pour l'Etat la
traçabilité des opérations financières et
contribuent à la lutte contre les trafics.
Au Gabon, les sociétés possèdent ainsi
des comptes (courants et épargnes) dans la plupart des institutions
financières telles que la BICIG, La BGD, UGB...Afin de réaliser
aisément leurs transactions financières.
La banque utilise alors beaucoup d'éléments
qui facilites les échanges avec ses clients notamment les
chèques, les effets de commerce, les cartes bancaires etc. Les moyens de
règlement les plus utilisés par les entreprises sont les
chèques et les effets de commerce.
v Définition et présentation des
différents types de chèque.
Le chèque est un document par lequel, le titulaire d'un
compte à la banque donne l'ordre à celle-ci de payer une somme
déterminée soit à lui-même soit à une tierce
personne. Son utilisation trouve son origine en Angleterre au XVIIe
siècle (1601-1700).Cela sera consacrée plus tard en France par la
loi du 14 Juin 1865.
Tout chèque émis ou reçu, a un
délai de paiement au niveau de la banque. Le porteur doit ainsi exercer
tout les recours et bénéficier de toutes les garanties de
paiement si le document est remis à l'encaissement en respectant le
délai. IL est de huit (8) jours lorsqu'il est payable au lieu
d'émission. Il sera de vingt(20) jours si le lieu d'encaissement est
différent de celui d'émission mais doit être sur le
territoire national. Et en fin quarante cinq (45) jours dans la zone CEMAC le
règlement ayant lieu hors du territoire national.
Pour autant, il existe plusieurs types de chèques
à savoir : le chèque visé, certifié,
chèque de voyage, le chèque barré et le chèque
postal.
-Le chèque visé : il est
celui qui contient un visa et dont la banque atteste que la provision existe
mais elle n'est pas une garantie suffisante que celui-ci sera payé.
-Le chèque certifié : il
est celui dont le banquier atteste non seulement la provision mais aussi les
garanties de paiement du chèque.
-Le chèque de voyage : c'est un
chèque émis par la banque en coupure de différents
montants (ex : 300 euros, 600 euros etc.). Il permet au
bénéficiaire d'effectuer des achats à l'étranger
(faciliter les retraits de fonds en cours de voyage). Au moment de l'achat et
au cours de chaque voyage, le bénéficiaire pose sa signature.
Arrivé à l'étranger, il doit poser à nouveau sa
signature à la banque. La concordance de celles-ci justifie son
paiement.
-Le chèque barré : il
comporte deux barres obliques et parallèles. Il ne peut être
encaissé par une banque ou un établissement financier. Il doit
faire l'objet d'une remise à l'encaissement. Il est réglé
par compensation à la banque centrale.
v Les effets de commerce.
-La lettre de change ou la traite : est
un document par lequel un créancier (tireur) donne l'ordre à son
débiteur (tiré) de payer soit à lui-même ou à
une tierce personne (bénéficiaire) une certaine somme (nominale)
à une date donnée (échéance). Toutefois, le tireur
et le bénéficiaire sont souvent confondus.
-Le billet à ordre pour autant, est un
écrit par lequel le souscripteur (le débiteur) s'engage à
payer le nominale de sa créance à la date convenue
(échéance). Ces moyens de règlement sont établis
par les banques et mis à la disposition de leurs clients.
2.2-Le CCP
Les comptes chèques postaux sont des moyens d'encaissement
de fonds et de paiement comparables aux comptes bancaires. Les services qu'ils
offrent à leurs clients sont pratiquement identiques à ceux d'une
banque, à l'exception de l'octroi de prêts à la
consommation qui demeurent impossibles aux chèques postaux. Le service
des chèques postaux reste en dehors du secteur bancaire et de sa
réglementation.
Si la trésorerie peut être perçue dans une
entreprise en générale par ses constituants, force nous revient
de faire une description des opérations de trésorerie à
Petroleum Project Management de Port-Gentil.
CHAPITRE II : LA DESCRIPTION DES OPERATIONS DES
TRESORERIES.
Ce chapitre se veut être une description de la
gestion quotidienne des opérations de trésorerie dans
l'entreprise. En effet, toutes les transactions commerciales
réalisées en cours d'année font apparaitre des obligations
de paiement aussi bien pour les clients de ppm qu'en vers ses
fournisseurs.
Il revient ainsi aux différents débiteurs
(clients), après facturation des services mensuel, de procéder
aux règlements des dites factures à la date
d'échéance ; Il en est de même à l' endroit des
divers créanciers (fournisseurs).
Ces règlements entrainent de parts et d'autres des
flux financiers qui donnent naissances à des encaissements et des
décaissements selon les modes de paiements ci-après :
- par banque (chèques, traite, virement,
reversement) ;
- par Caisse (espèces) ;
I- PRESENTATION ET ORGANISATION DES MOYENS DE PAIEMENT
I-1.CAS DES RECETTES
L'entreprise reçoit les règlements à
échéance par chèque, virement, traite et en
espèce. Ces moyens de paiement sont les plus apprivoisés par
les clients. Les règlements en espèces sont assez rares, vue
l'importance du nominale des ventes effectuées.
Ces documents sont reçus et déposés au
service comptabilité par les agents en charge du recouvrement de
créances (coursiers) à PPM.
Ils sont ensuite remis au chef comptable pour constatation,
suivi de la vérification hiérarchique (directeur
financier).Dès possession des dits règlements :
-Une remise de chèque à l'encaissement est
établit pour les règlements par chèque.
-Une remise d'effet à l'encaissement ou à
l'escompte est établit pour le règlement par traite.
-Une pièce de caisse recette est établit pour le
règlement en espèce.
En effet, l'organisation de ces moyens de paiement prend en
compte l'intervention de certains services, mais aussi le respect
hiérarchique dans la transmission de ces documents de
trésorerie. Le schéma ci-après nous l'explique.
Clientèle (moyens de règlements)
Structure PPM
Banque
Structure PPM Clientèle (moyens
de règlements)
Réception
des
Règlements
Chèques
Espèces
Traites
Encaissements
Chèque
Décaissements
Direction
Vérification et visa
Service comptabilité (établissement des documents
de remises à la banque)
Virements Virements
Banque
Nous ne devons pas exclure l'idée selon laquelle, ces
documents doivent avoir des copies (une à deux) classées pour
servir de justificatif après la comptabilisation. Ils sont alors
rangés dans le service qui les reçoit ou qui les
établit.
Notons toutefois, que cette personne morale travaille en
étroite collaboration avec un seul établissement bancaire.
Le tableau ci-après récapitule les
différents règlements effectués par quelques clients de
PPM à échéance.
I-2 TABLEAU RECAPITULATIF DES DIFFERENTS MODES DE
REGLEMENTS CLIENTS
|
|
|
|
|
|
Départements
|
Règlement par
chèque en %
|
Règlement par
traite en %
|
Règlement par virement en %
|
Règlement en
espèce en %
|
Total en %
|
SATRAM
|
15
|
85
|
0
|
0
|
100
|
FRIEDLANDER
|
75
|
0
|
25
|
0
|
100
|
BOCCARD
|
35
|
0
|
0
|
65
|
100
|
HALLIBURTON
|
83
|
0
|
17
|
0
|
100
|
DIETSMANN
|
30
|
0
|
70
|
0
|
100
|
|
|
|
|
|
|
Le moyen de règlement le plus effectif est celui par
chèque bancaire. Le graphique en secteur ci-joint permet ainsi de faire
un récapitulatif en pourcentage de celui-ci selon les
départements.
Pour le règlement de ses fournisseurs, la
société émet des chèques, des virements et des
espèces en vue d'éteindre ses dettes. Elle établit
notamment:
-Les chèques.
-L'ordre ou la demande de virement.
- La pièce de caisse dépense.
Le schéma ci-dessous, nous permet d'avoir une
visibilité sur le processus de circulation des documents financiers
émis.
II-LES SOURCES DE FINANCEMENT
PPM finance sa trésorerie à partir des recettes
tirées des ventes des ses services, des avances de fonds de ses
représentations, et parfois de la banque. On a ainsi deux modes de
financements : le financement interne et le financement externe.
II-1. LE FINANCEMENT INTERNE
On appelle financement interne le financement opéré
à partir des ressources générées par les
activités de l'entreprise. Ce sont les produits de la vente de services
qui procurent ces ressources de financements. Dans le cadre PPM, nous
distinguons une seul catégorie de vente celle à crédit.
Les ventes à
échéance font l'objet d'un suivi très rigoureux compte
tenu de l'importance de la valeur de ces crédits. Le délai de
paiement accordé ici est trente (30) jours à tous les clients.
II-2. LE FINANCEMENT EXTERNE
Le financement externe, est celui qui permet de financer les
activités par des ressources d'origines externes à l'entreprise.
Ces ressources proviennent de ses partenaires (les emprunts bancaires) et ses
représentations (avances de fonds).
II-2-1. LE FINANCEMENT D'UN PARTENAIRE (LA BANQUE)
Celui-ci est souvent fait par le canal da la banque, qui appui
la société dans certaines périodes difficiles. Sa
participation au financement se passe essentiellement par l'octroie des
crédits.
II-2-2. LES AVANCES DE FONDS
Lorsque l'entreprise désir s'approvisionner des
liquidités émanant des partenaires autres que ses clients et sa
banque, elle fait recours auprès de ses représentations.
La trésorerie de l'entreprise est principalement
constituée du compte banque et des comptes caisses. Les
différents mouvements de sa trésorerie concernent les
entrées et sorties de fonds; les entrées constituant les sources
de son financement. On a principalement les sources internes (ventes à
échéance) et les sources externes (emprunts bancaires et avances
de fonds). La trésorerie de l'entreprise fait l'objet d'une gestion
minutieuse car elle permet à l'entreprise de respecter ses engagements.
CHAPITRE III : LES MOUVEMENTS DE TRESORERIE.
I- LE TRAITEMENT COMPTABLE DES FLUX BANCAIRES.
Les mouvements de la banque constituent ici l'ensemble des
opérations financières effectuées en collaborations avec
les différents partenaires. Celles-ci peuvent venir selon leur
nature en augmentation (encaissements) ou en diminution
(décaissements) du solde bancaire.
Ainsi, le traitement comptable de ces opérations que
nous effectuons, sera appuyé par des cas pratiques concrets.
I-1. LE TRAITEMENT DES MOUVEMENTS DEBITEURS DE LA
BANQUE
Les opérations d'encaissement bancaire sont d'origine
multiple selon la transaction effectuée: il peut s'agir
notamment :
I-1-1. DES VERSEMENTS D'ESPECES.
Ce sont essentiellement les encaissements des ventes dont les
règlements ont été établis en espèces.il
s'agit d'une opération très rare au sein de l'entreprise. En
effet, cette dernière intervient lorsque le montant de la facture est
inferieure à un million de franc CFA.
Dès la réception de ces encaissements, ces
derniers sont :
Ø soit reversées en caisse en vue
d'approvisionner la caisse liée aux dépenses internes de
l'entreprise.
Ø soit versées en banque en vue de
l'approvisionnement du compte bancaire de l'entreprise.
Cette opération nécessite l'intervention d'un
document externe c'est-à-dire le bordereau de versement bancaire, qui
est un document que l'on retrouve au sein de l'établissement
bancaire.
Traitement comptable.
Prenons le cas d'une opération de ventes de service
du 30/01/12 facture n°006/01/12 client BOCCARD BP 1174.
*montant hors taxe 673.500 FCFA.
*TVA (18%) 121.230 FCFA.
*net à payer 794.730 FCFA.
Enregistrement comptable de la facture de vente. (Journal
de vente du mois de janvier 2012).
|
|
|
30
|
|
|
|
411001
|
|
Client BOCCARD
|
|
|
794.730
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
707500
|
|
vente de services
|
|
673.500
|
|
443100
|
|
TVA facturée sur vente
|
|
121.230
|
|
|
facture n°006/01/12
|
|
|
|
|
Cette comptabilisation correspond notamment à la vente
de services à crédit, en attente du règlement à
échéance convenu (30jours fin de mois).
A échéance, le traitement est le
suivant : (journal de caisse de direction du mois de février
de 2012).
|
|
|
28
|
|
|
|
571200
|
|
Caisse de direction
|
|
|
794.730
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
411001
|
|
Client BOCCARD
|
|
794.730
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
pc n°0236/12
|
|
|
|
|
La comptabilisation correspond au règlement de la dite
facture 006/01/12 du 30/01/12.
A cette date nous constatons que la dette du client BOCCARD a
été soldée.
Dès l'encaissement du nominale à la caisse, les
fonds sont aussitôt versés à la banque.
Comptabilisation.
(Journal de banque du mois février 2012)
|
|
|
28
|
|
|
|
521000
|
|
banque
|
|
|
794.730
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
585000
|
|
Virement de fonds
|
|
794.730
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Pc n°0236/12
|
|
|
|
|
Cette transaction de régularisation emmène le
comptable à procéder au lettrage du
compte BOCCARD afin que la créance du 30/01/12 puisse être
constatée comme payé.
D'où la situation suivante :
411001
|
|
Client BOCCARD (vente)
|
|
|
794730
|
A
|
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411001
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Client BOCCARD (règlement)
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794730
|
A
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|
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|
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|
Aussi, cette opération nécessite l'intervention
d'un document externe c'est-à-dire le bordereau de versement bancaire,
qui est un document que l'on retrouve au sein de l'établissement
bancaire.
I-1-2. DES REMISES DE CHEQUE A L'ENCAISSEMENT
Il s'agit du mode de recouvrement le plus fréquent. En
effet, lorsque le client n'effectue pas de règlement en espèces,
il est emmené par contre à émettre à l'ordre de
l'entreprise un règlement en relation avec les factures
périodiques.
Une fois en possession des chèques, l'on
procède:
- A l'établissement de la copie du
chèque qui servira de pièce comptable en vue de sa
comptabilisation.
- A la vérification des factures correspondantes au
règlement reçu et cela en fonction de la situation du compte PPM
chez le client qui est joint au dit règlement.
- Au remplissage de la remise de chèque (en trois
exemplaires) où l'on mentionne obligatoirement : la date du jour,
le numéro de compte de l'entreprise bénéficiaire (PPM),
l'établissement bancaire payeur au quel a été émit
le chèque, le nom de la structure cliente, le montant à encaisser
en chiffre et la signature du remettant.
- A l'endossement du chèque par le cachet PPM, le
numéro de compte, et la signature du remettant.
- A la réception au moment du dépôt de
la remise du chèque, d'un exemplaire (émargé et
cacheté) par la banque attestant l'opération
réalisée.
Traitement comptable.
Prenons le cas d'une opération de ventes de service
du 28/02/12 facture n°010/02/12 client SATRAM BP 659.
*montant hors taxe 2.750.000 FCFA.
*TVA (18%) 495.000 FCFA.
*net à payer 3.245.000 FCFA.
Enregistrement comptable de la facture de vente. (Journal
de vente du mois de février 2012)
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28
|
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411002
|
|
SATRAM
|
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3.245.000
|
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707500
|
|
vente de services
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2.750.000
|
|
443100
|
|
TVA facturée sur vente
|
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495.000
|
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|
facture n°010/02/12
|
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|
Le 30 mars, réception d'un chèque de la part du
client SATRAM suite au règlement de la facture n°010/02/12.
(Journal de banque du mois de février 2012)
|
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28
|
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|
521000
|
|
Banque
|
|
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3.245.000
|
|
|
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411002
|
|
SATRAM
|
|
3.245.000
|
|
|
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|
|
chèque n°0236120
|
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|
|
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Présentation du compte SATRAM.
411002
|
|
SATRAM (vente)
|
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3.245.000
|
B
|
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411002
|
SATRAM (règlement)
|
|
3.245.000
|
B
|
|
|
|
|
|
|
|
|
I-1-3. DES RECEPTIONS DE VIREMENTS.
Les réceptions de virements sont relatives comme
cités ci-dessus aux règlements des clients suite à la
régularisation de leurs soldes débiteurs.
Avant la réception du virement, le client par le canal
téléphonique, nous transmet la nature de l'opération
qu'il sera amené à faire à l'ordre de l'entreprise. Tout
en nous transmettant un document relatant, le virement effectué et
l'état des factures réglées. Pour autant, la banque
transmet par courrier un avis de crédit afin de justifier la transaction
effectuée dans ses comptes à l'ordre de PPM.
Cette opération se comptabilise de la même
manière que celle d'un règlement par chèque.
Grace à la souscription internet
online de l'entreprise, le service comptabilité à
ainsi la possibilité d'observer l'opération liée au
virement en particulier mais aussi toutes les transactions bancaires
effectuées dans son compte sans pourtant se déplacer.
I-1-4.DES REMISES D'EFFETS DE COMMERCE
Contrairement aux remises de chèques, les remises
d'effets de commerces peuvent suivre deux cheminements différents
à savoir :
- Soit de remettre l'effet à l'encaissement.
- Soit de remettre l'effet à l'escompte.
Dans ces deux cas il doit y avoir deux traitements
déférents.
I-1- 4-1. REMISES D'EFFET A
L'ENCAISSEMENT
Dès la remise d'un effet à l'encaissement
émit par le client, on procède :
- A la pose d'un timbre fiscal sur la traite
elle-même.
- A la signature de la traite par la direction
financière (personne autorisée).
- A l'insertion du cachet de l'entreprise au dessus, on
endosse la traite suivi du numéro de compte de l'entreprise.
- A l'établissement des copies de l'effet pour le
comptabiliser.
- Au remplissage du bordereau de remise à
l'encaissement dans lequel, nous mentionnons : le numéro du compte
bancaire de PPM, les références, la domiciliation, la date
d'échéance, le montant à encaisser.
Comme pour la remise de chèque, un exemplaire
signé par le banquier faisant office d'accusée de
réception doit être remis afin de prouver que la traite a
été déposée.
Le tableau ci-après nous permet d'avoir un
récapitulatif des éléments qui doivent y
figurés.
Eléments
|
Objectifs
|
Timbre
|
Faire valider la traite auprès de
l'établissement financier domicilié.
|
Signature
|
Faire valider la traite auprès de
l'établissement financier domicilié.
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Cachet
|
Justifier l'appartenance (l'entreprise qui effectue la remise)
de la traite.
|
Copie
|
Service de justificatif du règlement client et de
pièce comptable.
|
Numéro de compte
|
présenter au gestionnaire le compte à
débiter.
|
La domiciliation
|
Connaitre ou préciser la banque dans laquelle le
règlement sera réalisé.
|
Traitement comptable.
Prenons le cas d'une opération de ventes de service
du 30/03/12 facture n°015/02/12 client SATRAM BP 659.
*montant hors taxe 5.850.000 FCFA.
*TVA (18%) 1.053.000 FCFA.
*net à payer 6.903.000 FCFA.
-Enregistrement comptable de la facture de vente. (Journal
de vente du mois de mars 2012)
|
|
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30
|
|
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411002
|
|
SATRAM
|
|
|
6.903.000
|
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|
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|
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|
|
707500
|
|
vente de services
|
|
5.850.000
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|
443100
|
|
TVA facturée sur vente
|
|
1.053.000
|
|
|
facture n°015/03/12
|
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|
|
L'entreprise reçoit une traite pour le règlement
de la facture n°015/03/12 (traite crée le 30/04/12 encaissable le
18/04/12).
Ecriture comptable passée dès réception
de la traire. (Journal des opérations diverses du mois d'avril
2012).
|
|
|
30
|
|
|
|
412000
|
|
Effet à recevoir SATRAM
|
|
|
6.903.000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
411002
|
SATRAM
|
|
|
6.903.000
|
|
|
traite n°021
|
|
|
|
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Comptabilisation lors de la remise d'effet à
l'encaissement. (Journal de banque du mois d'avril 2012)
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18
|
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|
521000
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|
Banque
|
|
|
6.903.000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
412000
|
Effet à recevoir SATRAM
|
|
6.903.000
|
|
|
traite n°021
|
|
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|
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|
|
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I-1-4-2. REMISES D'EFFET
L'ESCOMPTE.
L'organisation du traitement d'un effet à l'escompte
suit le même circuit que celui d'un effet remis à l'encaissement
à la différence que :
- L'on n'est plus amené à remplir le bordereau
de remise à l'encaissement mais plutôt un bordereau de remise
à l'escompte. Il détient ainsi, les mêmes informations
à remplir manuellement.
- Le nominal à encaisser est inférieur au
montant de la traite suite aux frais bancaires.
Traitement comptable.
En considérant le cas précité,
l'entreprise PPM escompte la traite du client SATRAM le
04/O4/12 les frais s'élèvent à 5.900 FCFA TTC.
Comptabilisation. (Journal des
opérations diverses du mois de mars 2012).
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|
30
|
|
|
|
412000
|
|
Effet à recevoir SATRAM
|
|
|
6.903.000
|
|
|
|
|
|
|
|
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|
411002
|
SATRAM
|
|
|
6.903.000
|
|
|
traite n°021
|
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|
|
|
|
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|
|
|
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|
|
Comptabilisation. (Journal de banque du mois d'avril
2012).
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04
|
|
|
|
521000
|
|
Banque
|
|
|
6.896.200
|
|
631200
|
|
Frais sur effet
|
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5.000
|
|
445200
|
|
Tva récupérable sur services
|
|
900
|
|
|
412000
|
Effet à recevoir SATRAM
|
|
|
6.903.000
|
|
|
Traite n°021
|
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|
|
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I-2. TRAITEMENT DES MOUVEMENTS CREDITEURS DE LA BANQUE
I-2-1. LES CHEQUES EMIS
Ils sont émis pour des retraits d'espèces, en
vue d'approvisionner la caisse de direction ou au profit des fournisseurs, des
organismes sociaux et fiscaux... L'établissement de ces chèques
suit un ordre précis. Il s'agit principalement de faire savoir au
service comptabilité la nature des dépenses à effectuer.
En outre, il est nécessaire de savoir que :
- Les dépenses liées à la caisse sont
établies en collaboration avec la Direction Financière.
- Les dépenses liées aux règlements des
fournisseurs, organismes sociaux et fiscaux sont établis par le service
comptabilité sous tutelle de la direction financière.
- Les dépenses qui concernent les opérations
salariales se font au service paie avec le suivi de la direction
financière.
Notons toutefois, que la caisse de l'entreprise et le service
paie sont sous la responsabilité d'une seule et même personne.
Pour autant, les dépenses qui seront réalisées sont
souscrites sur un document appelé demande d'accord
(annexe1).
Une fois la dépense validée, le service
comptabilité (gestionnaire du chéquier) établi le
chèque en fonction du montant lié à la sortie de fonds.
Son établissement suit la procédure
suivante :
-Visa hiérarchique en vue de
l'approbation du chèque par la banque.
-L'endossement de celui-ci par le cachet et
la signature des dépositaires.
-L'établissement d'une copie pour la
comptabilisation.
-Le dépôt du chèque
auprès de la banque par l'intermédiaire d'un agent de
recouvrement pour son encaissement.
Le traitement comptable.
Les sorties de fonds sont de nature multiple selon
l'opération concernée. Outre, cela est être difficile de
présenter toutes les écritures relatives aux différents
enregistrements.
Pour cela, dans un contexte général, les
écritures que nous sommes amenées à passer correspondent
à la saisie suivante :
(Journal de banque).
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40....
|
|
Fournisseurs
|
|
|
X
|
|
42....
|
|
Personnel
|
|
|
X
|
|
43....
|
|
Organismes sociaux
|
|
X
|
|
44....
|
|
Etat
|
|
|
X
|
|
58....
|
|
Virement de fonds
|
|
X
|
|
6.....
|
|
Charges
|
|
|
X
|
|
|
521000
|
Chèque n°.....
|
|
X
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
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|
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|
|
|
|
|
|
Prenons le cas des règlements des fournisseurs Home city
center et Sam Gabon le 23/04/12.
*Home city center net à payer 2.000.000 FCFA (facture
n°02C).
*Sam Gabon dont le Net à payer contient une TVA de 10% sur
les produits achetés net à payer 900.000 FCFA (facture
n°025/12).
Ecritures comptables.
(Journal de banque du mois d'avril 2012).
|
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23
|
|
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401001
|
|
Fournisseur Home city center
|
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|
2.000.000
|
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|
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|
|
521000
|
Banque
|
|
|
|
2.000.000
|
|
|
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|
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|
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|
Chèque n°2427008
|
23
|
|
|
|
605400
|
|
Produits d'entretien
|
|
|
900.000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
521000
|
Banque
|
|
|
|
900.000
|
|
|
Chèque n°2427007
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
En ce qui concerne le nominale de la facture du fournisseur
Sam Gabon,
l'enregistrement comptable effectué constate la charge
uniquement dans le compte 605400 produits d'entretien. Cela
est dû au taux de TVA (10%) pratiquée par cette entreprise sur
les produits d'entretien.
L'entreprise PPM n'étant pas
assujettie au taux de TVA de 10%, constate juste la charge au niveau du journal
de banque sans faire intervenir le compte de TVA.
Notons toutefois, que cette unité de production
règle dans la plus part des cas ce genre de facture au comptant (en
espèces ou par chèque bancaire).
NB: Il est alors rare de se procurer
des produits à crédit. Dans le cas où cela se
présente, le traitement comptable est le suivant :
Gardons l'exemple précédent, tout en
considérant que l'achat des produits d'entretien à Sam Gabon a
eu lieu le 15/03/12. Le montant de la TVA est de 10% sur le net à
payer.
Comptabilisation. (Journal des achats du mois de
mars 2012).
|
|
|
15
|
|
|
|
605400
|
|
Produits d'entretien
|
|
|
900.000
|
|
|
|
|
|
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|
401002
|
Fournisseur Sam Gabon
|
|
|
|
900.000
|
|
|
|
|
|
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|
|
Facture n°025/12
|
|
|
|
|
Comptabilisation. (Journal de banque du mois
d'avril 2012).
|
|
|
23
|
|
|
|
401002
|
|
Fournisseur Sam Gabon
|
|
|
900.000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
521000
|
Banque
|
|
|
|
900.000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Chèque n°2427007
|
|
|
|
|
Cette opération fait intervenir alors deux types
imputations à savoir :
- celle qui constate la charge qui a
tété engendré (journal des achats).
- celle du règlement qui sera à
échéance (journal de banque).
I-2-2. LES VIREMENTS EMIS
Pour le règlement des factures fournisseurs ou des
partenaires à l'étranger, PPM opte par-ailleurs pour des
virements bancaires. C'est le cas par exemple des salaires de certains
employés qui disposent d'un compte bancaire.
Pour se faire, la société remplit un document de
virement ayant deux natures différentes : l'ordre de
virement et la demande de virement.
L'ordre de virement est un document
établit et remplit par la société à l'attention de
son gestionnaire, récapitulant les virements à entreprendre. Il
s'agit le plus souvent des virements sur salaire en période de paie
(annexe 2).
Une fois
établit, ce dernier est déposé à la banque qui
accuse réception et procède au traitement lié au transfert
des fonds aux employés concernés.
Ce document contient ainsi les informations suivantes: le nom de
la banque, les noms des salariés, les numéros de comptes et les
montants correspondant à chaque virement.
La demande virement est un document
établit par la banque et remplit par la société
mentionnant les informations liées au virement à effectuer
(annexe 3).
Une fois remplit, elle est signée et déposée
par le donneur d'ordre.
Traitement comptable.
|
|
|
|
|
|
|
4.....
|
|
Tiers
|
|
|
X
|
|
|
521000
|
Chèque n°.....
|
|
X
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
I-2-3. LES FRAIS BANCAIRES.
Ces frais sont engendrés par la prestation de services
effectuée par la banque au profit de l'entreprise. Dans le cadre de
PPM, nous distinguons deux types de frais : les frais
bancaire et les agios.
Les agios sont constitués des commissions et des
intérêts bancaire. Ils interviennent le plus souvent dans le cadre
des effets escomptés.
Les frais bancaire quant à eux, résultent des
opérations engendrées par les transactions financières
(cas de virement, demande de certification de chèque...).
I-2-4. LES RETOURS D'IMPAYES.
Ce sont des chèques ou des effets remis à la banque
pour encaissement mais qui à échéance, n'ont pas
donné lieu à un paiement. Il s'agit ici des effets
escomptés. Cela peut être dû à une insuffisance
de provision pour les effets de commerce et chèques émis par les
clients.
Traitement comptable.
Une fois l'effet retourne impayé, on procède
à son annulation. Gardons l'exemple ci-dessus, nous admettons que la
traite de SATRAM escomptée le 04/04/12 revienne impayée le
9/04/12.
Comptabilisation. (Journal des
opérations diverses du mois de mars 2012).
|
|
|
30
|
|
|
|
412000
|
|
Effet à recevoir SATRAM
|
|
|
-6.903.000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
411002
|
SATRAM
|
|
|
-6.903.000
|
|
|
traite n°021
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Comptabilisation. (Journal de banque du mois d'avril
2012).
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|
|
09
|
|
|
|
521000
|
|
Banque
|
|
|
-6.903.000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
412000
|
Effet à recevoir SATRAM
|
|
|
|
-6.903.000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Traite n°021
|
09
|
|
|
|
631800
|
|
Autres frais bancaires
|
|
|
10.000
|
|
445200
|
|
TVA récupérable
|
|
|
1.800
|
|
|
521000
|
Banque
|
|
|
|
11.800
|
|
|
Règlement frais/effet impayé
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Ce procédé est le même en ce qui concerne les
chèques. A la seule différence que ces derniers sont
annulés dans le journal de banque uniquement.
Bien que PPM privilégie la banque
pour sa sécurité, elle dispose néanmoins d'un autre outil
lui permettant de gérer en son sein, les flux monétaires qui y
entrent et y sortent. Elle a ainsi ouvert dans son enceinte, des caisses qui se
chargent de régler les opérations salariales et les autres
dépenses liées à son activité.
II- TRAITEMENT DES MOUVEMENTS DEBITEURS ET CREDITEURS DES
CAISSES.
Nous décrivons ici, la manière dont les caisses
sont tenues au niveau de PPM et la comptabilisation des opérations
qui en découlent.
PPM dispose dans ses locaux de deux
(2) caisses distinctes à savoir :
- La caisse principale
- La caisse de direction.
II.1. ORGANISATION DES MOUVEMENTS DEBITEURS ET CREDITEURS
DE LA CAISSE PRINCIPALE
La caisse principale : elle est celle qui
gère les dépenses périodique (grosses dépenses) de
l'entreprise. Elle se charge plus précisément des salaires des
employés, du règlement des fournisseurs en espèce, des
prêts au personnel, des approvisionnements de la caisse de direction
II.1.1 ORGANISATION DES MOUVEMENTS DEBITEURS
Pour son approvisionnement, le Directeur Administratif et
Financier (DAF) établit un document récapitulatif des
dépenses qui seront faites. Ce document appelé demande
d'accord donne ainsi, une prévision des dépenses
à effectuer.
Aussitôt établit, le DAF le présente
à la caissière pour la vérification. Il donne par
ailleurs, la consigne au Chef comptable qui se charge d'établir le
chèque permettant d'approvisionner la caisse.
Traitement comptable.
Le 30/04/12, retrait auprès de la banque d'un montant de
8.520.000 FCFA en vue d'approvisionner la caisse principale chèque
n°274211.
Schéma comptable. (Journal de caisse du mois
d'avril)
|
|
|
30
|
|
|
|
571100
|
|
Approvisionnement caisse
|
|
|
8.520.000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
585000
|
|
Virement de fonds
|
|
8.520.000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Chèque n°274211
|
|
|
|
|
L'approvisionnement de la caisse principale, se fait par le
débit du compte 571100 caisse principale tout en
créditant le compte de transition 585000 virement de fonds.
Ce qui permet d'ajuster les écritures entre
les deux comptes (banque et caisse) pour éviter une double imputation.
Dès l'encaissement des liquidités, cette valeur
monétaire est aussitôt repartie selon les dépenses
prévues au préalable.
II-2-1-2. ORGANISATION DES MOUVEMENTS CREDITEURS
A chaque période récapitulative des
dépenses que l'entreprise aura à effectuer, les fonds
réunis(en billetage) sont alors déposés dans le bureau du
DAF pour la répartition selon les départements, les fournisseurs
etc.
Traitement comptable.
La somme retirée le 30/04/12 servira
à régler les dépenses ci-dessous pour montant net
de 8.000.000fcfa dont :
-Département 6000 (FRIEDLANDER) 3.500.000 FCFA.
-Département 8000 (HALLIBURTON) 2.700.000 FCFA.
-Département 3000 (SATRAM) 1.200.000 FCFA.
Le fournisseur Home City Center (facture n°232/GH) 600.000
FCFA.
De même, un approvisionnement de la caisse de Direction
est fait à hauteur de 520.000FCFA.
Comptabilisation (Journal de caisse du mois
d'avril).
422006
|
|
salaire FREIDLANDER
|
|
|
3.500.000
|
|
|
571100
|
|
salaire FREIDLANDER
|
|
3.500.000
|
|
|
Pc n°0401
|
30
|
|
|
|
422008
|
|
salaire HALIBURTON
|
|
|
2.700.000
|
|
|
571100
|
|
salaire HALIBURTON
|
|
270.000
|
|
|
Pc N°0402
|
30
|
|
|
|
422003
|
|
salaire SATRAM
|
|
|
1.200.000
|
|
|
571100
|
|
salaire SATRAM
|
|
1.200.000
|
|
|
Pc n°0403
|
30
|
|
|
|
401000
|
|
Fournisseurs HCC
|
|
600.000
|
|
|
571100
|
Pc n°0404
|
30
|
|
|
600.000
|
585000
|
|
Approvisionnement caisse direction
|
|
520.000
|
|
|
571100
|
|
Approvisionnement caisse direction
|
|
520.000
|
|
|
Pc n°0405
|
|
|
|
|
Il est important, de rappeler au préalable que la
caisse principale est une caisse qui joue un rôle de transition entre les
fonds que l'entreprise retire de la banque et les dépenses
prévues à cet effet. Rappelons pour autant, que ce compte n'a pas
de solde (son solde est nul), car l'approvisionnement de celui-ci est
aussitôt repartit selon les dépenses cumulées sur la
demande d'accord.
Si la caisse principale est décrite comme étant
une caisse transitoire, force nous revient de faire mention de celle qui joue
pleinement son rôle de caisse à PPM.
II-2-2. L'ORGANISATION DES MOUVEMENTS DEBITEURS ET
CREDITEURS DE LA CAISSE DE DIRECTION
La caisse de direction est celle qui subvient aux
dépenses quotidiennes de l'entreprise(les avances sur salaires, frais de
taxi alloués aux personnels, l'approvisionnement caisse ...). Pour cela,
une feuille des dépenses ou des recettes est mise à la
disposition de l'entreprise par la Caissière afin de retracer toutes
les sorties et entrées de fonds. Par ailleurs, un auxiliaire de
caisse est établi trois à quatre fois par mois
permettant ainsi, de faire un récapitulatif (chronologique) de ces
décaissements et encaissements réalisés dans le mois
(annexe 5).
II.2.2.1 L'ORGANISATION DES MOUVEMENTS DEBITEURS
DE LA CAISSE DE DIRECTION.
Ceux sont les règlements en espèce de certains
clients, les reversements caisse (salaires, acomptes quinzaine...) et son
approvisionnement par un retrait de liquidité en banque qui font
l'objet de mouvements débiteurs de la caisse de direction.
Traite comptable.
Le 18/04/12, un retrait de 450.000 FCFA avait
été réalisé afin d'alimenter la caisse de
direction. De même, un reversement des salaires de certains
employés du département BOCCARD fut reversé en caisse pour
un montant de 227.500 FCFA.
Comptabilisation (journal de caisse de direction
d'Avril)
|
|
|
18
|
|
|
|
571200
|
|
Caisse direction
|
|
|
450.000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
585000
|
Virement de fonds
|
|
|
|
450.000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Pc n°04001
|
18
|
|
|
|
571200
|
|
Caisse direction
|
|
|
227.500
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
422001
|
Salaires BOCCARD
|
|
|
|
227.500
|
|
|
Pc n°04002
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
II-2-2-2. L'ORGANISATION DES MOUVEMENTS CREDITEURS
DE CAISSE DE DIRECTION
Cet approvisionnement de la caisse de direction servira ainsi
à couvrir les dépenses immédiates de l'entreprise (frais
de mission du personnel, achat de cartes de recharges...) et à celles
des salariés (avances sur salaires).
Traitement.
Le 20/04/12, l'entreprise avait acheté, des cartes de
recharges pour un nominale de 20.000fcfa TTC.
Le 23/04/12, avances sur salaire de MBANDINGA Franck
150.000fcfa.
Le 25/04/12, frais de mission M. Paul pour un nominale de
150.000fcfa.
Comptabilisation
|
|
|
20
|
|
|
|
628110
|
|
Achat de cartes de recharges
|
|
|
16.949
|
|
445200
|
|
TVA récupérable sur achat
|
3.051
|
|
|
571200
|
Caisse de direction
|
|
|
20.000
|
|
|
PC n°0405
|
23
|
|
|
|
421105
|
|
Avance/sal MBANDINGA Frank
|
|
|
150.000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
571200
|
Caisse de direction
|
|
|
|
150.000
|
|
|
PC n°0406
|
25
|
|
|
|
638400
|
|
Frais de mission et hôtel
|
|
|
150.000
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
571200
|
Caisse de direction
|
|
|
|
150.000
|
|
|
PC n°0407
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
CHAPITRE IV : LE CONTROLE PERIODIQUE DES COMPTES DE
TRESORERIES
I- LE RAPPROCHEMENT BANCAIRE
Cette opération permet de concilier le solde du compte
tenu par Petroleum Project Management à celui tenu par
sa banque. Ce qui permet de valider la régularité des mouvements
passés dans ce compte (brouillard de compte et relevé de compte
bancaire).
La périodicité est mensuelle et le délai
d'établissement des états de rapprochement est de 30 jours. Ces
états de rapprochement font l'objet d'une étude plus
détaillé dans la section réservée à la
synthèse de trésorerie (situation net de la
trésorerie).
Ainsi, le rapprochement bancaire ce présente de la
manière suivante :
P.P.M.
|
ETAT DE RAPPROCHEMENT BANCAIRE
|
COMPTE BANCAIRE
|
AU 30/04/2012
|
|
|
Solde du mois antérieur
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Total débit du brouillard
|
|
|
|
Total crédit du brouillard
|
|
|
|
|
|
COMPTABILITE DE L'ENTREPRISE
|
COMPTABILITE DE LA BANQUE
|
|
|
OPERATIONS NON COMPTABILISEES PAR
|
OPERATIONS NON COMPTABILISEES PAR
LA
|
L'ENTREPRISE
|
BANQUE
|
|
|
DATE
|
LIBELLE
|
DEBIT
|
CREDIT
|
DATE
|
LIBELLE
|
DEBIT
|
CREDIT
|
SOLDE COMPTABLE
|
|
|
SOLDE RELEVE
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Le lettrage
est une opération qui consiste à
affecter un repère à des écritures
comptabilisées dans le but d'associer deux opérations, et de
constater celles qui restent sans association. Le repère
utilisé est souvent une lettre de l'alphabet, d'où le nom de
« lettrage » (annexe 6).
On utilise souvent ce système, pour vérifier
le bon règlement des factures (émises ou reçues des
fournisseurs) et identifier celles en attente de règlement, ou de
vérifier les règlements qui ne correspondent pas au montant
prévu. Le lettrage est aussi utilisé pour l'
état
de rapprochement bancaire.
II-SUIVI DES COMPTES DE CAISSES
Le suivi des comptes de caisse, se fait sur les deux caisses
précédemment énoncé à savoir : la
caisse principale et la caisse de direction.
II-1.CAISSE PRINCIPALE
Etant une caisse fictive, les entrées de fonds sont
aussitôt sorties en vue de payer les dépenses prévues
à cet effet. Ces flux financiers permettent ainsi de constater un
solde nul à chaque comptabilisation. Pour cela il s'agit ici de se
rassurer que le solde du compte 571100 soit constamment égal à 0.
30
571100
|
|
Entrée de fond en caisse
|
|
|
3.500.000
|
|
|
585000
|
|
Virement de fonds
|
|
3.500.000
|
|
|
Pc n°0401
|
30
|
|
|
|
422008
|
|
salaire Haliburton
|
|
|
3.500.000
|
|
|
571100
|
|
salaire Haliburton
|
|
3.500.000
|
|
|
Pc N°0402
|
30
|
|
|
|
Suivi du compte caisse proprement dit
(lettrage).
|
|
|
30
|
|
|
|
571100
|
|
entrée de fonds en caisse
|
|
|
3.500.000
|
A
|
|
|
|
|
|
|
|
|
571100
|
|
salaire Haliburton
|
|
3.500.000A
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
II-2.CAISSE DE DIRECTION
Elle est celle qui gère les dépenses
quotidiennes de l'entreprise. Un état récapitulatif de ces
dépenses appelé auxiliaire de caisse, permet de les avoir
toutes réunies de manière chronologique. Le solde doit alors
être débiteur ou nul.
Toutefois, le solde qui figure sur l'auxiliaire de caisse
doit correspondre à celui qui apparait après comptabilisation
des dites pièces (feuilles dépenses ou recettes). La
caissière et le chef comptable doivent procéder à la
vérification des documents à fin de concilier les
écritures comptables et les fonds présent en caisse.
Présentation du journal
informatisé.
CHAPITRE V : ANALYSES ET SUGGESTIONS
La gestion de toute activité économique,
s'avère assez complexe et mérite que l'on y mette le plus grand
soin. Afin d'éviter au préalable certaines
incompréhensions entre partenaires, nous faisons dans ce chapitre, une
analyse par un constat des difficultés de trésorerie à
PPM. Tout en présentant l'impact que cela pourrait avoir sur son
activité.
Et en fin, nous ferons des suggestions qui sont susceptibles de
rendre optimal cette trésorerie
I-ANALYSE DES DIFFERENTS MAUX QUI MINENT LA TRESORERIE.
Après une étude faite sur l'ensemble des
mouvements de trésorerie, nous avons été amenés
à constater certaines insuffisances. Ces dernières sont : le
règlement tardif des factures par les clients, le nombre accru des
dettes considérées comme des créances
irrécouvrables accordées aux salariés et les charges
assez importantes supportées par l'entreprise.
I.1-LE REGLEMENT TARDIF DES FACTURES PAR LA CLIENTELE.
Après facturation mensuelle aux clients, PPM opte pour
un règlement de trente (30) jours fin de mois. Cela permet ainsi
à chaque débiteur, de mettre à disposition tous les moyens
de règlements pouvant solder leurs dettes.
Cependant, sa clientèle ne respecte pas souvent les
dates d'échéance. Elle peut émettre des chèques,
des traites ou des virements un mois plus tard. Cette situation occasionne
ainsi, une insuffisance de provision dans ses différents comptes.
Les traites par exemple, sont crées émises par
eux à échéance, mais encaissables le mois suivant.
Pourtant, celles-ci reviennent dans la plus part des cas impayés. Hors,
la logique voudrais que ces moyens de paiement soient établis
après la ventes c'est-à-dire après facturation
mensuelle.
Nous avons par ailleurs, un ralentissement des mouvements
financiers (encaissements et décaissements) au sein de l'entreprise. Il
est fort probable d'avoir comme conséquences, le retard de paiement de
certains fournisseurs, le manque de provisions dans les comptes, des mouvements
de tension de la part des employés...
Aussi, les frais sur les impayés qui sont
facturés à la société par la banque, ne sont pas
imputés aux clients. Seule l'entreprise supporte cette charge. Ce qui
à long terme est un manque énorme à gagner. Car ces frais
sont souscrits de sa commission.
Si les clients règlent tardivement leurs factures,
l'entreprise peut aussi avoir des difficultés à Payer ses
fournisseurs aux dates d'échéances indiquées. Cette
personne morale, repoussera alors les périodes de règlements
prévues, à des périodes ultérieures qui sont
souvent imprécises aux yeux des fournisseurs.
Ils voudront de la part de l'entreprise, une précision
sur la date exacte pour laquelle, les moyens de paiements seront à leur
disposition. Cela reste toutefois embarrassant pour l'administration dans la
mesure où les ne pourrait donner une date exacte.
Les bons d'achats ou de consultations médicales seront
en outre, refusés dans les différentes institutions
affiliées.
De même, le retard dans le paiement de salaire peut
avoir pour conséquences, un nombre important d'absent à leur
poste de travail. Ce qui est de part et d'autre (clients et fournisseur), un
manque à gagner. Nous pouvons également assister à des
attroupements dans les bâtiments administratifs, dans les lieux auxquels
ils exercent etc.
I.2-LE NOMBRE ELEVE DES CREANCES IRRECOUVRABLES
ALLOUEES AUX SALARIES
Cette personne morale, à un objectif primordiale envers
ses employés et sa clientèle. Celui de faire de
leurs besoins, ses priorités. Elle a une politique qui
consiste à mettre à la disposition de son personnel, tous les
moyens financiers lui permettant d'exercer en toute quiétude son
travail. PPM octroie des prêts, règle les frais médicaux
(prise en charge) de ses agents, leur donne l'occasion de s'équiper en
matériel et mobilier ...
Tout cela, moyennant un remboursement mensuel après
le consentement des parties. Elle ne tire ainsi, aucun intérêt sur
ces opérations financières. L'entreprise veut à cet effet,
satisfaire de façon efficiente sa clientèle en l'offrant un
service de qualité.
Celui-ci, par la disponibilité et l'assiduité
du personnel qu'elle place. Mais aussi, lui permettre d'avoir des bonnes
conditions de vie et de travail.
Afin de mieux poursuivre cette idéologie, l'entreprise
donne cette aide financière parfois sans tenir compte de plusieurs
aspects qui pourront influencer négativement sa trésorerie. C'est
notamment, la durée des contrats (contrat de mission) et les dates de
fin de ceux-là, l'annulation immédiate en cas de faute lourde
par le client...
Ces différents éléments peuvent conduire
à une situation où le salarié ne sera plus capable de
répondre à ses charges. C'est ce qui nous amène à
observer des dettes cumulées chez certains employés qui sont
partis de la société (annexe 7).
Il n'existe pas pour autant, des mesures d'accompagnements ou
des conventions qui susciteraient chez le salarié remercié, une
envie et l'obligation de rembourser sa dette. Et cela, aussitôt qu'il
trouve un autre emploi.
En outre, la comptabilisation des prêts accordés,
dans le compte de la classe deux
(2) « 272100 Prêt de
société » ne constitue pas une immobilisation
financière. Car ses aides financières ne procurent pas
d'intérêts. Ce compte ne pourrait pas également figurer
dans le bilan de fin d'exercice comptable. Dans la mesure où, ces
prêts sont sensés être remboursés à court
terme (trois à cinq mois).
Comme nous l'avons précité, l'accroissement des
prêts, des bons par les employés qui deviennent des pertes pour
entreprise, ont un impact négatif sur la trésorerie.
PPM sera dans l'obligation de solder les dettes
contractées par son personnel auprès des fournisseurs. Tout en
puisant les ressources de ses fonds propres (la commission). Ce personnel se
trouve dans l'incapacité d'honorer aux engagements pris envers elle.
Le paiement retardé des créances de sa
clientèle, fait percevoir qu'il y a un manque de provision dans ses
comptes. Suscitant éventuellement, un ralentissement de son
fonctionnement quotidien et habituel.
Si la gestion des opérations de trésorerie
à PPM peut s'illustre par cette description et celle des insuffisances
relevées, force nous revient d'en apporter des suggestions qui pourront
la rendre optimal.
II- LA GESTION PREVISIONNELLE DE LA TRESORERIE
II-1. DEFINITION ET PRESENTATION
DU BUDGET DE TRESORERIE
Le budget de trésorerie, est un document annuel
prévisionnel qui se présente comme une prévision de
l'incidence des différentes opérations de l'entreprise (vente,
production, achat...) sur la trésorerie, présentant ainsi la
trésorerie disponible à la fin de chaque période. Il est
composé des rubriques encaissements et décaissements dont la
différence permet d'avoir le solde de la trésorerie
Dans sa présentation classique, le budget de
trésorerie est un tableau présentant en colonne les mois de
l'année et en ligne les encaissements, les décaissements, le
solde, la trésorerie initiale et la trésorerie finale.
II-2. ELABORATION DU BUDGET DE
TRESORERIE
Pour élaborer un budget de trésorerie, il est
indispensable d'avoir les informations suivantes :
Ø Le solde initial de la trésorerie.
Ø Le solde des créances et dettes de
l'entreprise qu'il faudra encaisser ou régler durant la période.
Ces derniers se trouvent dans le bilan établi à la fin de la
période précédente.
Ø Des budgets occasionnant des recettes et des
dépenses (ventes et achats).
Toutefois, dans le cadre de PPM les ventes mensuelles sont
réglées 30 jours fin de mois. Il en est de même pour les
achats.
Cas
pratique :
Le bilan résumé de la SARL PPM se
présente ainsi au 31/12/11 :
Actif immobilisé
|
|
Capitaux propres
|
|
Immobilisation nette
|
777.000
|
Capital
|
1.000.000
|
Total
|
777.000
|
Total
|
1.000.000
|
|
|
Résultat
|
1.787.000
|
Actif circulant
|
|
Dettes
|
|
Stock et en-cours (1)
|
260.000
|
Emprunt et dettes assimilées
|
500.000
|
Créances clients et acomptes rattachés (50%
en janvier et 50% en février)
|
1.200.000
|
Fournisseurs et comptes rattachés (payables
40% et 60% les deux premiers mois)
|
250.000
|
Disponibilités
|
1.400.000
|
Autres dettes (2)
|
100.000
|
Total
|
3.637.000
|
Total
|
3.637.000
|
|
|
|
|
(1) Fournitures de bureaux (FB) : 200.000fcfa.
Produits d'entretien (PE) : 60.000fcfa.
(2) Créances publicitaires de décembre 2011.
Les extraits des budgets établis le premier semestre
2012 se présentent ainsi :
Budget des investissements :
Achat d'un matériel
informatique : 675.000fcfa (règlement en trois fois,
février, mars et avril en espèce).
Budget des ventes :
Chiffre d'affaires annuel :
30.000.000fcfa réparti mensuellement comme suit :
Janvier
Février
Mars
Avril
Mai
Juin
|
10%
15%
9%
9%
10%
10%
|
Budget des achats : 110.000fcfa par
mois.
Budget mensuel d'exploitation :
Consommation du mois SEEG
Main d'oeuvre directe
Prêts
Amortissement
|
105.000fcfa
800.000fcfa
750.000fcfa
56.000fcfa
|
Budget des autres charges :
Charges administratives
|
450.000fcfa par mois
|
Emprunt
|
Remboursable à raison de 125.000cfa par trimestre.
|
Budget des charges hors activités :
55.000fcfa après deux mois.
NB : Ces ventes et achats seront
pris en compte avec un taux de TVA de 18%.Sans ainsi établir un budget
de TVA préliminaire.
Etablissement du budget de trésorerie
prévisionnel du premier semestre 2012.
Nous l'avons élaboré en milliers de francs
Cfa.
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
J
|
F
|
M
|
A
|
M
|
J
|
J
|
A
|
S
|
O
|
N
|
D
|
Encaissements
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Situation initial (si)
|
1 400
|
2 474
|
4953
|
4977
|
5 181
|
5855
|
6459
|
5933
|
5 462
|
4 811
|
4 340
|
3 814
|
Créances clients
|
600
|
600
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Ventes
|
3 000
|
4 500
|
2700
|
2700
|
3 000
|
3000
|
1800
|
1800
|
1800
|
1800
|
1800
|
2100
|
Total
|
5 000
|
7 574
|
7653
|
7677
|
8 181
|
8855
|
8259
|
7733
|
7262
|
6611
|
6140
|
5914
|
Décaissements
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Achats
|
110
|
110
|
110
|
110
|
110
|
110
|
110
|
110
|
110
|
110
|
110
|
110
|
SEEG
|
105
|
105
|
105
|
105
|
105
|
105
|
105
|
105
|
105
|
105
|
105
|
105
|
Main d'oeuvre directe
|
800
|
800
|
800
|
800
|
800
|
800
|
800
|
800
|
800
|
800
|
800
|
800
|
Prêts
|
750
|
750
|
750
|
750
|
750
|
750
|
750
|
750
|
750
|
750
|
750
|
750
|
Amortissements
|
56
|
56
|
56
|
56
|
56
|
56
|
56
|
56
|
56
|
56
|
56
|
56
|
Charges Administratives
|
450
|
450
|
450
|
450
|
450
|
450
|
450
|
450
|
450
|
450
|
450
|
450
|
Investissements
|
|
225
|
225
|
225
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Autres dettes
|
100
|
|
|
|
|
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Fournisseurs
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100
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125
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Emprunt
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125
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125
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125
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125
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Total
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2 471
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2 621
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2 621
|
2 496
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2 271
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2 396
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2271
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2 271
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2 396
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2 271
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2 271
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2 396
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Autres charges
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Charges HAO
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55
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55
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55
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55
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55
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55
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Total
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55
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55
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55
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55
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55
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55
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Trésorerie nette
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2 474
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4953
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4977
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5181
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5 855
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6459
|
5933
|
5462
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4 811
|
4340
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3 814
|
3 518
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II-3.AUTRES SUGGESTIONS
- L'absence d'un plan de règlement (prévision
des dates de règlement pour chacun des fournisseurs) pourrait
créer des tensions de trésorerie, il serait alors
intéressant qu'un tel document soit mis en place.
Il faudrait par-ailleurs, revoir les dates
d'échéances des fournisseurs dans la mesure où elles
correspondent à celles des clients. Nous pouvons les affecter à
45 ou 60 jours fin de mois de façon à ce que l'entreprise
puisse avoir assez de provision dans ses comptes. Le paiement des dettes
se ferait en toute quiétude.
-Afin d'éviter une insuffisance en liquidités
à PPM, il faudrait faire recourt à des facilités de
caisse pour subvenir aux difficultés. Sinon procéder à la
création d'effet de commerce (règlement des fournisseurs),
à la mise en place d'une politique d'encaissement plus avantageuse, aux
relances des factures impayées à échéance.
-Pour la comptabilisation des prêts octroyés aux
salariés, nous suggérons que cette écriture se fasse dans
un compte de la classe quatre (04). Plus précisément dans le
compte « 421300 prêt au
personnel » au lieu de le faire dans le
« 272100 ».
De même, l'on redevrait éclater le compte TVA
récupérables en deux sous comptes au minimum. Ce qui permettrait
de distinguer la taxe sur la valeur ajoutée récupérable
sur achats et celle sur les prestations de services reçues. Car toutes
ces dernières sont enregistrées sur un seul
compte « 445200 ». L'on envisage
qu'il ait aussi l'emploi du «
445400 » afin de bien les spécifier.
-Il serait judicieux, de plafonner le montant des prêts
accordés au personnel ainsi que les bons de commande alloués
à ce dernier.
-L'entreprise devrait avoir une politique incitative dans le
recouvrement des créances auprès des employés
congédiés. Ce qui conduirait à une
traçabilité de recouvrement en sachant où les trouver
(nouvel employeur) et quelle mesure prendre afin percevoir le montant de la
créance.
CONCLUSION
En définitive, la gestion des opérations de
trésorerie participe pleinement, au maintien et à la survie de
toute entreprise lorsqu'elle est bien maîtrisée.
Elle contribue efficacement à la détermination
du résultat, source d'amélioration de sa rentabilité.
C'est pourquoi, il est essentiel de bien planifier et de gérer ces flux
de trésorerie.
Toute entreprise qui survie de nos jours sur le marché
et prospère, est en général redevable à son
efficacité de gestion en matière de trésorerie.
Elle doit ainsi, disposer en permanence des ressources
suffisantes pour remplir ses engagements financiers (salaires, fournisseurs,
charges sociales et fiscales...).
Aussi, pour l'optimiser, nous suggérons que PPM
mette en place un budget de trésorerie afin de rendre prévisible
ses encaissements et décaissements.
Elle devra également, opter pour une mesure de
recouvrement des créances allouées au salarié de telle
sorte que celles-ci ne deviennent pas des pertes.
Il faudra inciter la clientèle à
régler leurs créances à échéance, à
créer les effets de commerce après facturation ce qui permettrait
à l'entreprise, d'avoir des prévisions sur ses encaissement et
à planifier les décaissements.
Il serait par ailleurs judicieux, d'imputer les frais sur
retours impayés aux clients lors que les traites remis à
l'encaissement n'ont pas donné une suite favorable. Car cela reste un
manque à gagner pour la société.
Au vu des taches accomplies et des outils de gestion
utilisés par le service comptabilité de PPM, nous pouvons dire
que ce service a une bonne politique de gestion de sa trésorerie.
Toutefois, nous pouvons affirmer que ce stage nous a
procuré une grande et réelle satisfaction. Il nous a permis de
mettre en pratique les connaissances théoriques acquises, de nous
familiariser au milieu professionnel et d'apporter notre modeste
contribution quant aux questions pratiques de gestion des mouvements de
trésorerie dans une entreprise.