IV.1.7 Le compost
L'azote est essentiellement fourni par les cultures de
légumineuses et les engrais verts auxquels on ajoutera des
épandages de compost ou de lisier en automne ou au printemps au moment
de l'implantation de l'engrais vert ou de la destruction du
précédent (par exemple, 30 tonnes de fumiers bovin par
hectare).
CHAPITRE IV : Résultats et discussions
L'exploitant épand systématiquement 25 tonnes de
fumier composté avant la culture de pommes de terre. Cet apport de
compost favorise l'activité microbienne dans le sol et permet donc
l'assimilation des différents éléments par la culture
implantée. (De reycke et al, 2005).
Compost
![](L-experience-de-la-region-du-M-zab-en-agro-ecologie15.png)
63%
37%
Oui Non
Figure 11 : La pratique du compost
63% des agriculteurs enquêtés ne pratiquent pas le
compost dans leurs exploitations
cela est expliqué par :
-l'ignorance du compost.
-l'occupation d'espace et du temps.
-le problème de main d'oeuvre.
-la suffisance d'engrais.
Une faible pratique du compost chez les agriculteurs
enquêtés avec 37%.
![](L-experience-de-la-region-du-M-zab-en-agro-ecologie16.png)
Photo 04 : Pratique du compost par les agriculteurs
17
18
CHAPITRE IV : Résultats et discussions
IV.1.8 Méthode de lutte contre les maladies
Les agriculteurs qui pratiquent l'agriculture biologique,
misent, par exemple, sur la rotation des cultures, l'engrais vert, le
compostage, la lutte biologique ou le sarclage mécanique pour maintenir
la productivité des sols et le contrôle des maladies et des
parasites. Il s'agit d'un système qui gère de façon
globale la production, en favorisant l'agro-écosystème, la
biodiversité, les activités biologiques du sol et les cycles
biologiques. (Lefort, 2010)
Méthode de lutte
Chimique Pas de lutte
![](L-experience-de-la-region-du-M-zab-en-agro-ecologie17.png)
50%
50%
Figure 12 : Les méthodes de lutte.
On remarque que les agriculteurs enquêtés qui ont
des problèmes phytosanitaires utilisent les pesticides pour la lutte
avec 50%, et le reste n'ont pas de problèmes phytosanitaires
remarquables (Figure 12). Donc, il y'a une absence totale de la lutte
biologique.
La lutte biologique peut devenir une composante importante de
systèmes de production intégrée ou biologique.
L'absence de la lutte biologique s'explique par :
-l'absence de produits de lutte biologique sur le
marché.
-la non confiance des agriculteurs à cette méthode,
ils pensent qu'elle n'est pas efficace. -Pour des résultats efficaces,
cette méthode exige une bonne connaissance et maitrise.
19
CHAPITRE IV : Résultats et discussions
![](L-experience-de-la-region-du-M-zab-en-agro-ecologie18.png)
Photo 05 : L'utilisation des produits chimiques pour la lutte
contre les maladies
IV.1.9 Utilisation des variétés
végétales locales
L'utilisation des variétés végétales
locales est très importante grâce à leur
adaptabilité aux conditions climatiques et édaphiques de la
région.
les variétés végétales
locales
6%
![](L-experience-de-la-region-du-M-zab-en-agro-ecologie19.png)
94%
oui
non
Figure 13 : L'utilisation des variétés
végétales locales.
Une grande dominante d'utilisation des variétés
végétales locales dans les exploitations enquêtés
avec 94% (Figure13), cela s'explique par :
-l'adaptation de ces variétés au climat de la
région
-la préservation des variétés locales -un
bon rendement, une bonne qualité
20
CHAPITRE IV : Résultats et discussions
2% des agriculteurs enquêtés n'utilisent pas des
variétés végétales locales, ils justifient leur
choix par :
-l'absence des pépinières pour la production des
plants -pas de rendement
Pour le palmier dattier 100% des agriculteurs
enquêtés utilisent des variétés
végétales locales par leur :
-bonne qualité, rendement
-confiance de leur choix (pas de trafique dans la vente des pieds
parce que l'agriculteur est présent pendant l'enlèvement des
rejets)
-adaptabilité au climat de la région
Pour les arbres fruitiers qui sont originaire de Boufarik, mais
se sont adaptés au climat de la région.
|