II.4 Choix de la structure de covariance
Le choix d'une structure peut se faire de
différentes façons. Plusieurs types de structures pouront
être utilisés. Le type UN (Unstuctured) qui correspond à la
méthode d'analyse univariée, le Compound symmetry plus
utilisé dans l'analyse multivariée, les types
auto-régressifs, les modèles à coefficients
aléatoires et à corrélations spatiales. Aprés le
choix des structures, on fait recours aux critèrs d'ajustement
basés sur la méthode du maximum de vraisemblance restreint pour
ressortir le meilleur modèle.
Malgré que la structure de la covariance ne
soit pas toujours une question d'intérêt en soi, une
modèlisation adéquate est nécessaire afin de porter des
inférences valides sur les effets fixes du modèle. La structure
choisie devrait donc être flexible, mais économique (Everitt,
1995). Cependant ces structures nous permet d'ajuster le modéle
univarié avec ces différents modèles.
Yijk = u +
Ti + Sk +
TSik + ?ijk
(III.4)
Ce modéle correspond à celui de
l'analyse univarié privé du facteur bloc, avec les résidus
associés à un même bloc corrélés entre eux
selon les structures déjà citées.
Avec :
?i.k =
[?i1k, ?i2k,
?i3k, ?i4k]
L'autre alternative de ce modèle est de
supposer que la matrice de corrélation varie d'un groupe de traitement
à l'autre.
18 CHAPITRE III. MODÉLISATION
II.5 Test sur les effets fixes
Une fois la structure de la matrice des covariances
déterminée, on peut vérifier le niveau de signification
des effets fixes. Cette méthode teste l'hypothèse bilaterale
:
H0 : L? =
0
à l'aide de la statistique :
F0 =
? ?-1
à??L'
L(X? Và
-1X)-L'
L?à
?
Frang(L),z,
rang(L)
Lf×(r+1)(p+1)
est une matrice de f contrastes sur les effets fixes
(f < (r +
1)(p + 1)). Enfin, les effets fixes non
significatifs seront retirés un à un du modèle pour un
ajustement plus fin en revérifiant l'adéquation de la structure
de covariance pour le modèle final (Wolfinger et Chang, 1995). On peut
tester la signification de plusieurs effets fixes simul-tannément au
moyen des tests d'hypothèses et d'intervalles de confiance sur les
contrastes.
II.6 Analyse des contrastes
On dit que une fonction
L?+K? est prédictible si la combinaison
linéaire des effets fixes L? est estimable, car une combinaison
linéaire d'effets aléatores est toujours estimable. Dans ce cas
on peut tester l'hypothèse.
? ? ?
H0 : [L K] =
0
?
On parle d'espace inférentiel large lorsque K
= 0, les conditions s'appliquent alors à toute
la population parmi laquelle les effets aléatoires sont
echantillonnées. Si tous les éléments de K son nuls, on
parle d'inférence étroite et les résultats portent
uniquement sur les modalités de sélection des effets
aléatoires. Un espace inférentiel intermediaire est
généré lorsque la matrice K ne fait appel qu'une portion
des effets aléatoires (Tenenhaus, 1999). Avec ce modèle dun
maximum de vraisemblance, On utilise l'inférence large. La matrice des
covariances echantillonnées de L? à +
Kà? est :
où Cà
est un estimateur de l'inverse
généralisé de la matrice des coefficients des
équations du modèle mixte. Alors la statistique est :
F0 = ? à??
à??? ? L? ? ? ?
L?
??-1
K? K?
[L K] C
à [L K]
rang(L)
?
Frang(L),v sous
H0
? ? ?
?
Toutefois, ces modèles méritent
d'être appliqués sur les données réelles pour
distinguer leurs différences et la validation des hypothéses du
modèle sélectionné pour faire des estimations de
différents traitements.
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