3.7 Produits extraits des végétaux
Figure 7. Produits extraits des végétaux les plus
exploités
Le graphique ci-dessus renseigne que sur toutes les parties
de différentes espèces végétales, 31% des
répondants s'interessent aux racines, 27% aux écorces, 26%
à l'huile de palme, et 16% au vin de palme.
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La figure 7 montre que le palmier à huile est
l'espèce qui contribue le plus dans la catégorie des produits
végétaux prisés par la population. Avec 26% des
enquêtés qui produisent l'huile de palme, et 16% d'entre- eux
produisent le vin de palme.
3.8 Services rendus par les produits de cette
forêt
Figure 8. Services rendus par la forêt
Il découle de ces résultats que la
majorité des répondants reconnait que la forêt leur offre
surtout du bois énergie, soit 50% des répondants, suivi de ceux
qui disent tirer des PFNL à usage alimentaire (24%),des
médicaments ( 9%), et autres services à hauteur de 5%, et 12% de
répondants s'approvisionnent en materiaux de construction.
3.9 Méthodes d'exploitation
Figure 9. Méthodes d'exploitation des terres
Le graphique ci-dessus présente les différentes
méthodes d'exploitation des ressources de cette forêt. Nous voyons
que l'abattage sélectif des arbres occupe 30%, le labour vient en
3èposition, et suivi par le brulis et le feu de brousse. Les
autres méthodes pratiquées sous entend « la cueillette, le
ramassage,... » à la hauteur de 23%.
Figures 11. Images de quelques outils traditionnels ( houe,
hache, machette, pioche...)
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L'absence de suivi entraîne l'abandon de certaines
tentatives de personnes et organisations engagées dans la protection de
l'environnement. Les exploitants continuent de poser des actes destructeurs des
espèces locales. Ce qui fait qu'à ce jour ces espèces sont
menacées à cause de la dégradation et de transformation de
leur habitat.
3.10 Instruments utilisés
Figure 10. Types d'instruments utilisés
Les répondants utilisent presque tous des instruments
traditionnels, soit 99% d'entre eux. Cette figure prouve que les exploitants
des ressources naturelles de la forêt de Mbuki sont essentiellement des
habitants des zones périurbaines de Kinshasa, initiées dès
le bas âge.
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Avec une biocapacité d'environ 12 milliards d'hectares
globaux pour une population de 6,6 milliards d'hommes, la biodiversité
disponible par personne en 2006 était de 1,8 hag (Global Footprint
Network, 2009).
A ce jour, la population mondiale est à 7 milliards
d'hommes, pendant que la biocapacité est toujours en
régression.
Malgré les engagements et objectifs de
développement durable établis aux sommets de la Terre de Rio de
Janeiro en 1992 et de Johannesbourg en 2002 (WWF, 2008), la tendance à
l'augmentation de la biocapacité n'a pas encore pu être
inversée. La difficulté de changer les méthodes de
consommation et de production pratiquées par les paysans en sont les
principales causes. D'où l'urgence d'avoir un oeil regardant sur les
outils utilisés et les méthodes d'exploitation en pratique dans
le quartier Mbuki.
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