L'enquête commencée le 7 juillet 2011, a pris
fin le 13 septembre 2011, après que nous ayons été
auprès dans différents organismes haïtiens (la Maison
d'Haïti, le Consulat Général de la République
d'Haïti, AREJ, ROCAHD, CIDIHCA, GAP-VIES, l'alliance socioculturelle et
aide pédagogique, GRAHN), dans certaines rues de Montréal (Mont
royal, Christophe Colomb, Rivard, Maisonneuve) et à l'École
Polytechnique de Montréal pour procéder à la passation du
questionnaire.
Nous avions commencé par l'impression d'une centaine
de questionnaire, passée en majorité à la Maison
d'Haïti avec une moyenne de quatre questionnaires par jour; pour
6 Brigitte Poussart, les communications électroniques,
Isabelle Quentin éditeur, Quebec, 2000, P.146
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accélérer le processus, nous avions
changé de stratégie en allant vers la communauté
haïtienne plutôt que d'attendre les haïtiens qui
fréquentaient la Maison d'Haïti pour bénéficier de
ses différents services. Cette stratégie a été
payante car elle nous a permis d'atteindre notre objectif à savoir, un
échantillon de 250 personnes dans le délai qui nous était
imparti pour le stage.
En effet, pour s'assurer de la collaboration des organismes
de la communauté haïtienne de Montréal,
sélectionnés à partir du bottin (pages jaunes), nous
prenions soin de les contacter par téléphone ou par courriel en
vue d'obtenir un rendez-vous pour la passation du questionnaire; ce qui fut
fait entre les mois d'août et septembre 2011; nous avions
également tenté de le faire par l'envoi d'un courriel et du
questionnaire en pièce jointe, malheureusement nous craignions de ne
jamais recevoir le questionnaire dûment rempli, car nos contacts devaient
l'imprimer, le compléter, le scanner et enfin nous l'envoyer par
courriel; c'était trop leur demander.
Pour valider notre instrument de collecte et nous assurer que
les questions étaient claires et précises, sans
ambiguïté, évaluer le taux de collaboration, tester la
performance de la base de sondage et prévoir le potentiel analytique des
données, nous avions procédé au PRÉ-TEST; ce
dernier qui avait porté sur un échantillon de 30 personnes, nous
avait permis de réaliser que la passation du questionnaire prenait 10
à 15 minutes, les questions étaient en majorité claires,
précises et sans ambiguïtés, un taux de collaboration
satisfaisant après avoir rassuré le répondant sur le
caractère anonyme de l'enquête. Avec un taux de réponse de
87,7%, le questionnaire s'était avéré court et moins
complexe, facilitant du coup nos investigations pour la suite en vue de
réaliser l'échantillon de 250 personnes.
Toutefois, l'évaluation du questionnaire par le
logiciel a abouti au constat suivant:
· le nombre de questions est un peu trop
élevé (45 questions) : un questionnaire plus court, avec 30
à 40 questions pouvait améliorer le taux de réponse;
· Les libellés ont une longueur moyenne de 42
caractères au lieu de 45 à 59; c'est plutôt faible car des
questions plus détaillées sont plus compréhensibles;
· Un nombre moyen de modalités à 6.5(trop
élevé) plutôt qu'entre 3.7 et 5.2 ; d'où la
nécessité des regroupements et des suppressions lors de
l'analyse;
· Un pourcentage trop élevé des questions
textes soit 37.8 alors que la norme se situe entre 8,5 et 18,5%, rendant du
coup l'analyse très longue à réaliser ;
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· Les questions échelles ont été
évaluées à 0.0%, en dehors des normes requises soit entre
9.0 et 39.0; cette faiblesse du questionnaire ne permettra pas une mesure
efficace des attitudes et des opinions par les échelles;
· Un nombre suffisant de renvois, à savoir 5;
· la Question 23 étant une question fermée
ordonnée avec trop de réponses possibles, a posé quelques
difficultés aux répondants.
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