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L'usage des technologies de l'information et de communication par les membres de la communauté haà¯tienne ou d'origine haà¯tienne résidant à  Montréal

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par Steve LABATA ASSYN
Centre universitaire Jean François Champollion  - Master e- administration et solidarité numérique 2010
  

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CONCLUSION

Cette enquête a constitué pour nous une expérience très enrichissante malgré les difficultés rencontrées tant dans sa préparation que dans la collecte des données.

Pendant la passation de notre questionnaire, nous devions régler un certain nombre des questions notamment celle liée au fait que nous venions d'arriver pour la première fois à Montréal, qu'à ce titre il nous fallait une intégration rapide vu le délai imparti pour réaliser notre enquête; mais également, celle de notre acceptation ou pas, par les membres de la communauté haïtienne suite à cet exercice des questions/réponses auquel nous les soumettions.

Forte heureusement pour nous, nous avions été bien reçu tant au sein des deux structures d'accueil(laboratoire LARIM et Maison d'Haïti) dont la mention rassurait les répondants, (certes pas tous mais dans leur grande majorité) que dans les différents organismes de la communauté haïtienne de Montréal.

En dépit de tous ces questionnements, nous avions décidé malgré tout de relever le défi avec comme objectif, l'acquisition à l'issue de notre stage, d'une expérience riche d'enseignements tant sur le plan humain que technique; humain parce qu'il nous arrivait avec certains répondants d'avoir des conversations au delà même de notre questionnaire et technique étant donné que nous devrions nous familiariser sans aucune assistance à l'utilisation d'un nouveau logiciel (SPHINX); de plus, nous avions là l'opportunité de travailler dans un laboratoire de recherche dont les missions ne correspondaient pas forcement au travail qui nous avait été demandé.

Ce stage a été largement apprécié car nous disposons aujourd'hui d'une expérience certes modeste, dans le domaine des enquêtes si bien que nous pourrions s'il nous était demandé, de procéder à l'élaboration d'un questionnaire, à la collecte des données et enfin au traitement et aux analyses des résultats d'une enquête similaire ou même dans un domaine autre que les TIC. De plus, nous avons appris beaucoup de notions statistiques qui jusque là nous étaient inconnues.

Outre les raisons qui nous ont poussé à effectuer ce stage ainsi qu'à exprimer notre appréciation, il convient cependant de retenir les faits saillants qui donneront une vision globale quant à l'état d'appropriation des technologies d'information et de communication par les membres de la diaspora haïtienne de Montréal.

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En effet, les résultats peuvent se résumer comme suit :

·

Notre enquête s'est faite au moyen d'un échantillonnage aléatoire portant sur 250 répondants dont 132 hommes (52,8%) et 118 femmes (47,2%) qui est une portion négligeable des membres de cette communauté, estimés à plus de 100.000;

· Les répondants dans une très large majorité, sont nés en Haïti (87,6%), mais également au Canada (10,8%) et dans d'autres pays (1,6%). En effet, 72,8% de cette population est arrivée essentiellement par Montréal et ce, à partir de 1976 et 22% est née entre 1970 et 1980; 40,8% des membres de la communautés sont mariés avec tout de même 33,6% des célibataires, des femmes en majorité;

· Sur le plan de la scolarité, 46,4% des répondants ont le niveau plus d'un secondaire, 44% sont des salariés et 32% ont plus de 20.000$ comme revenus annuels;

· Les outils de communication les plus utilisés pour communiquer avec Haïti au regard de notre enquête, sont le téléphone fixe à 73,4%, le téléphone cellulaire à 61,2%, la messagerie Internet à 43,6% et 27,6% pour les réseaux sociaux notamment Facebook;

· En ce qui concerne l'utilisation d'internet pour le loisir et la vie sociale, 69,6% des répondants communiquent avec leurs proches, 52,8% pour le maintien d'un contact permanent avec la communauté haïtienne;

· Dans la vie citoyenne, Internet est utilisé à 62,8% pour consulter les médias et se tenir au courant de l'actualité;les sites des médias nationaux (presse, radio, télévision) constituent la première source d'information des répondants sur Internet et ce à hauteur de 57,2%.

· pour ce qui est de la vie quotidienne, l'Internet à 58,4% pour la recherche des informations de proximité (transport, voirie, cadre de vie);

La présente enquête est de toute évidence entachée d'erreurs, mais nous osons croire, sans prétention aucune, qu'elle pourrait pousser au lancement d'une enquête plus approfondie sur l'usage des TIC dans la diaspora haïtienne de Montréal.

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WEBOGRAPHIE

1. http://www.larim.polymtl.ca

2. http://www.mhaiti.org

3. http://www.quebecinterculturel.gouv.qc.ca

4. http://www.er.uqam.ca

5. http://www.spc.univ-lyon1.fr

6. http://www.univ-st-etienne.fr/lbti/biomath/Cours/chi2/Chi2.htm

7. http://fr.wikipedia.org/wiki/Degr%C3%A9_de_libert%C3%A9_%28statistiques %29

8. http://www.statcan.qc.ca

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"I don't believe we shall ever have a good money again before we take the thing out of the hand of governments. We can't take it violently, out of the hands of governments, all we can do is by some sly roundabout way introduce something that they can't stop ..."   Friedrich Hayek (1899-1992) en 1984