REPUBLIQUE DEMOCRTIQUE DU CONGO
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE
INSTITUT SUPERIEUR DE COMMERCE
« ISC »
BP 67 Goma
ETUDE DE L'EVOLUTION DES RECETTES DE LA DIRECTION
PROVINCIALE DES IMPOTS DU NORD-KIVU.
De 2006 à 2010
Par MBONYEABANDI SEBURIRI
Grâce
Travail de fin de cycle présenté et
défendu en vue d'obtention du diplôme de gradué
en
Sciences Commerciales et Financières.
Option : comptabilité
Directeur : CT BAKALUKE MOSUKUSA
Année Académique 2010 - 2011
DEDICACE
A nos très chers parents
Gérard
SEBURIRI et Mariette SERUSHAGO,
Recevez la profondeur de notre gratitude pour
Tant de sacrifices supportées afin d'assurer
Notre formation pour la vie ;
A toute notre famille
A vous nos très chers ;
MBONYEABANDI SEBURIRI Grâce
REMERCIEMENTS
Au terme de notre travail de fin
de cycle en sciences commerciales et financières option
comptabilité, nous adressons de prime abord notre gratitude à
notre Dieu tout puissant qui a permis que nous soyons ce que nous sommes
aujourd'hui.
Nous sommes très
reconnaissants envers le personnel académique, scientifique et
administratif de l'ISC/Goma pour leur encadrement tout au long de notre premier
cycle.
Nous adressons nos remerciements
au CT BAKALUKE MOSUKUSA qui en dépit de ses multiples occupations a
accepté de diriger ce travail. Ses judicieux et riches conseils ainsi
que ses observations critiques et rassurantes ont assaini les conditions de
travail.
Ainsi, il nous serrait
très ingrat de ne pas songer à remercier les agents de la DPI/NK
qui nous ont facilité la tâche durant tout le temps de nos
recherche au sein de cette entité.
Aux membres de notre famille,
amis, connaissances et camarades étudiants avec qui nous avons
traversé ce moment difficile
Enfin, que tous ceux qui de
près ou de loin, ont apporté leur contribution d'une
manière ou d'une autre pour la réalisation de ce modeste travail,
trouvent l'expression de notre gratitude.
MBONYEABANDI SEBURIRI Grâce
SIGLES ET ABREVIATIONS
- AF : Administration
Fiscale ;
- BIC :
Bénéfice Industriel et Commercial ;
- CIS : Centre d'Impôts
Synthétiques ;
- DGI : Direction
Générale des Impôts ;
- DGDA : Direction
Générale des Douanes et d'Accises ;
- DPI : Direction Provinciale
des Impôts ;
- DPI/NK : Direction
Provinciale des Impôts du Nord-Kivu ;
- IBP : Impôt sur les
Bénéfices et Profits ;
- ICA : Impôt sur le
Chiffre d'Affaire ;
- ICR : Impôt
Cédulaire sur les Revenus ;
- IERE : Impôt
Exceptionnel sur les Rémunérations des Expatries ;
- PM : Personne
Morale ;
- PPDC : Personne Physique de
Droits Commun ;
- RDC : République
Démocratique du Congo ;
- TVA : Taxe sur la Valeur
Ajoutée
INTRODUCTION GENERALE
1. PROBLEMATIQUE
L'objectif poursuivi par l'Etat
lorsqu'il intervient dans l'activité économique est d'assurer le
bien être de sa population surtout là ou les privés n'ont
pas d'intérêts mais où c'est important pour
l'économie et pour la société.
Avec son intervention dans la vie
socio-économique du pays, l'Etat est confronté à une
multitude de problème tel que : les dépenses
d'infrastructures (construction des routes, des écoles, des
hôpitaux,...) ainsi de leur entretien, des dépenses de
fonctionnement (paiement des agents de l'Etat) et autres.
L'ensemble de toutes ces
dépenses constituent ce qu'on appelle « dépenses
publiques ou charges publiques ».
Pour faire face a ses
dépenses de tout genre, l'Etat recourt à plusieurs sortes des
moyens financiers à savoir : les Impôts, les taxes, les
ressources monétaires et les emprunts. Parmi ces ressources, retenons
que l'impôt est le principal.
Pour ce faire, l'Etat doit
connaître comment orienter l'activité économique et
mobiliser plus des ressources afin de couvrir ses charges.
Notre pays, la République
Démocratique du Congo a confié la mission de collecte des
impôts à la Direction Générale des impôts,
laquelle est représentée en province par des Directions
Provinciales.
C'est ainsi que dans le cadre de
notre travail de fin de cycle, nous avons choisi d'analyser le comportement de
chaque type d'impôts dans l'ensemble des recettes de la Direction
Provinciale des Impôts du Nord-Kivu ainsi que leurs évolutions
pour montrer à tous ce qui sont intéressés par ce domaine
d'avoir des informations.
D'après ce qui
précède, notre préoccupation, à dimension multiple,
consiste à savoir mieux sur les questions ci-après :
Ø Quel est le comportement
de chaque rubrique d'impôts dans les recettes de la DPI/NK pour les
années d'étude ?
Ø De quelle manière
les recettes de ces impôts ont évolué dans le temps
concerné ?
Ø Quelles seront les
recettes de chaque rubrique d'impôts d'ici 3 ans ?
2. HYPOTHESES
En vue de répondre aux
questions ci-haut posées, nous émettons les hypothèses
ci-après :
ü Par rapport au comportement
de chaque rubrique d'impôts, nous présumons que l'ICA occupe la
première place suivie de l'ICR, des recettes
Rétrocédées et afin les autres recettes.
ü Nous supposons que les
recettes de la DPI/NK auraient évolué à la hausse.
ü Nous croyons que d'ici
trois ans, les recettes de la DPI/NK seraient de deux fois plus que celle de
2010.
3. METODOLOGIE
Pour qu'un travail soit
qualifié de scientifique, il doit respecter certaines normes relatives
à la récolte et au traitement des données ainsi
qu'à l'interprétation du résultat obtenu. C'est ainsi que
nous nous sommes servi des méthodes et techniques suivantes :
v La méthode comparative
nous a permis de comparer les différents rapports annuels de la DPI/NK.
Ici nous avons comparé les recettes des différents rubrique ainsi
que des différentes années.
v La méthode statistique
nous a été utile pour l'analyse des données
chiffrées recueillies et pour l'interprétation des
résultats obtenus.
v La technique documentaire nous a
permis d'exploiter les documents qui cadrent avec notre travail. Il s'agit des
archives de la DPI/NK, des rapports annuels, des notes de cours, des ouvrages
et autres.
v La technique d'interview nous a
permis d'obtenir d'autres renseignements importants non écrits
auprès des responsables de l'AF.
4. CHOIX ET INTERET DU
SUJET
Notre sujet n'est pas pris au
hasard, mais plutôt parce que les recettes de l'Etat préoccupent
actuellement tout le monde car la population participe au financement du
trésor public à travers le paiement des Impôts, cela
implique que cette dernière soient informé de son
évolution. Le résultat de cette recherche donnera une idée
sur la part de chaque rubrique d'Impôt dans les recettes globales de la
DPI/NK ainsi que leurs évolutions. Nous savons que pour résoudre
un problème, il faut d'abord le comprendre ; c'est ainsi que les
dirigeants de la DPI/NK aurons à travers ce travail, des sources
d'information en vue de prendre des décisions éclairées
pour l'accroissement des recettes.
Aux étudiants et
chercheurs, notre travail leur permettra d'approfondir certains
Aspects et de leurs octroyant des
données de référence en cas de besoin.
5. OBJECTIF
En élaborant ce travail de
fin de cycle, nous voulons connaître la part de chaque rubrique
d'Impôt dans les recettes de la DPI/NK et comment ces derniers ont
évolué durant les années d'étude afin que les
autorités soient informées de ce résultat.
6. DELIMITATION DU
SUJET
Nous allons délimiter notre
travail selon trois aspects :
§ du point de vue
temporel : nous avons retenu la période allant de 2006 à
2010 soit 5 ans.
§ du point de vue
spatial : notre champ d'investigation est la province du Nord-Kivu, dans
la ville de Goma, au siège de la direction provinciale des
Impôt.
§ du point de vue
thématique, nous nous sommes focalisé sur les finances de l'Etat
précisément les recettes des impôts.
7. DIFFICULTES
RENCONTREES
Dans une oeuvre humaine, les difficultés ne manquent
jamais.
C'est ainsi que pendant notre recherche, nous somme
butés à certaines difficultés notamment : le manque
de répertoire des contribuables qui pourrait nous aider à faire
des analyses corrélatives entre les recettes et le nombre des
contribuables ainsi que l'indisponibilité des personnes à
contacter.
8. SUBDIVISION DU
TRAVAIL
En relation avec les objectifs
fixés à ce travail, nous avons subdivisé ce dernier en
trois chapitres mis à part l'introduction et la conclusion ;
Le premier chapitre porte sur les
généralités sur l'impôt, la deuxième traite
de la présentation du champ d'étude et le troisième parle
de la présentation et l'analyse des données ainsi que de
l'interprétation du résultat.
Chapitre premier :
APPROCHE CONCEPTUELLE
L'Etat a pour rôle primordial de sécuriser les
personnes et leurs biens. Pour atteindre ses objectifs, il a besoin des
ressources financières dans son trésor. Et pour en disposer,
l'Etat recourt principalement à sa population auprès de laquelle
il fait des prélèvements obligatoires sur leurs revenus, bien ou
transactions. Ces prélèvements obligatoires sont appelés
« impôts ».
En RDC, c'est la DGI représentée par les
Directions provinciales des Impôts(DPI) au niveau de chaque province qui
sont chargées de percevoir les recettes de ces impôts à
l'intérieur du pays et la DGDA au niveau des frontières
c'est-à-dire à l'entrée et à la sortie des
marchandises, mais aussi à l'intérieur pour ce qui est des
accises.
L'Administration fiscale, dans l'accomplissement difficile de
ses missions, recherche naturellement à améliorer
l'efficacité de son action. Celle-ci peut parfaitement réclamer
une conceptualisation rigoureuse conduisant la DGI à imaginer, puis
à imposer aux législateurs, ses propres notions.1(*)
Dans la suite de ce chapitre, nous essayerons de
présenter les généralités sur les recettes de
l'Etat qui sont constituées principalement par les Impôts.
I.1. HISORIQUE DES RECETES
DE L'ETAT ET DEFINITION DES CONCEPTS
I.1.1. historique des recettes
de l'Etat
L'Impôt ne date pas d'aujourd'hui, il a
été constaté dans l'antiquité vers la
deuxième dynastie de pharaon en Egypte. Les civilisations anciennes
avaient connue une évolution à travers le temps, une
évolution marquée par leurs Etats.
Au Moyen âge, l'Impôt était
considéré comme une assistance donnée au souverain pour
compléter ses ressources. Sous cette période, l'impôt ne
pouvait pas être levé sans le consentement de l'assujetti.
Dans les sociétés primitives et
traditionnelles, deux concepts ont dominé la notion Impôts :
Impôt don et Impôt contrat. L'Impôt don était
considéré comme un don que chaque individu réservé
au chef pour témoigner son rattachement à lui ; tan disque
l'Impôt contrat constitue une obligation contractuelle née de la
solidarité vis-à-vis du détenteur du pouvoir.
Le système fiscal traditionnel a évolué
puis a donné naissance au concept Impôt soumission, le but du
prélèvement était de financer les nouvelles charges de la
conquête. L'unique but attribué à l'Impôt durant
toute cette période est la couverture des charges publiques. Son sens
s'est modernisé avec l'organisation des Etats modernes, prenant une
dimension au-delà des simples considérations
financières.
Ce n'est qu'à partir de 1929 suite à la crise
économique mondiale que l'Impôt commencé à
être utilisé à d'autres fins économiques (intervenir
sur le marché, économie,...) et même sociale
(protéger la santé des citoyens,..).
C'est ainsi que de l'Impôt neutre l'on est passé
à l'Impôt justicier dans le but de constituer un moyen de niveler
les fortunes ou d'égalisation des revenus.
A partir de 1930, l'Impôt devient un outil
d'intervention au service de l'économie dirigée. Aujourd'hui,
l'Impôt est devenu une obligation légale et permanente mais
constitue aussi la principale source des recettes des Etats modernes.2(*)
I.1.2 définition des
concepts
1. L'IMPOT
Le terme Impôt a tellement évolué au fil
des années et plusieurs définitions ont donc marqué ce
concept. Parmi ces définitions, nous retenons celui proposés par
certains auteurs les plus récents comme Lucien MELH, Maurice DUVERGER,
Pierre GAUDEMET et Gaston JEZE. Ils ont enrichi la définition
ci-dessous : « l'Impôt est une prestation
pécuniaire directe, requise des personnes physiques et morales du droit
public ou privé, d'après leurs facultés contributives par
voie de contrainte, à titre définitif et sans contre partie
directe en vue de la couverture des charges publiques ou de l'intervention de
l'Etat ».3(*)
2. LA FISCALITE
C'est le système de perception des
Impôts.4(*) C'est en
d'autres termes, l'ensemble des textes et règlements organisant la
définition et la perception de l'Impôt dans un pays donné.
C'est aussi un moyen auquel l'Etat recourt pour se procurer des ressources
nécessaires à la satisfaction des besoins d'intérêt
commun.
3. LES RECETES PUBLIQUES
Pour satisfaire ses besoins, l'Etat doit passer par un
processus qui nécessite la mobilisation des recettes dont il a besoin
pour son fonctionnement.
La caisse de l'Etat est alimentée par plusieurs sortes
des ressources. Elles peuvent provenir des prélèvements divers
que l'Etat opère par voie d'autorité ou de contrainte sur les
ressources des agents économiques.
Les ressources sont réparties en trois grands groupes
à savoir5(*) :
- les ressources courantes ;
- les ressources d'emprunt ;
- les donations.
1) les ressources courantes
Sont celles qui proviennent des différents
Impôts et Taxes. Elles constituent la source principale des recettes du
trésor public. Elles comprennent les recettes fiscales et non
fiscales.
a. les recettes fiscales : elles proviennent des
prélèvements pécuniaires que l'Etat opère par voie
de contraintes sur les ressources d'autres agents économiques en vue de
couvrir ses charges. Elles sont constituées des recettes de
contributions et douanières.
b. les recettes non fiscales : elles comprennent
les recettes Administratives, Domaniales, Judiciaires et du Portefeuilles.
v Les recettes administratives : se rapprochent des Taxes
payées pour bénéficier des services d'une entité
administrative.
v Les recettes domaniales concernant les redevances
payées à l'Etat par un usager du domaine public national.
v Les recettes Judiciaires sont composées des amandes
à gendarmerie ou à des cours et tribunaux de la RDC en faveur de
l'Etat.
v Les recettes du portefeuille proviennent de la
rémunération des valeurs immobilières que l'Etat
détient dans la contribution du capital des sociétés
privées, mixtes et publiques ainsi que des institutions tant nationales
qu'internationales.
2) Les emprunts ou ressources d'emprunts
A part les recettes citées ci haut, le trésor
public dispose d'autres sources en plus des revenus qui sont principalement les
emprunts publics externes. Signalons que la dette extérieure est celle
contractée par l'Etat auprès des banques étrangères
ou sur les marchés extérieurs.6(*)
3) les donations
Sont des dons consentis à l'Etat par des gouvernements
étrangers ou par des organisations et institutions nationales ou
étrangères du secteur privé en vue de soutenir les efforts
de développement économique et social du pays.
4. LE CONTRIBUABLE
C'est la personne sur qui repose l'impôt en tenant
quelques fois compte de ses charges sociales, ses activités et leur
évolution. Le terme contribution est utilisé concurremment avec
ceux d'assujetti et de redevable.
Ces trois termes désignent principalement le sujet de
l'obligation fiscale7(*).
L'assujetti est utilisé pour désigner la personne tenue à
l'obligation de déclarer la Matière Imposable et d'en justifier
la teneur ; le redevable pour tout ce qui concerne le recouvrement de
l'impôt et son payement. A ce titre, nous avons deux types des
redevables :
- redevable réel : celui qui supporte la charge de
l'Impôt ;
- redevable légal : c'est la personne qui paye
l'Impôt légalement, bien qu'il n'ait pas été
établi à son nom.
5. LA TAXE
La taxe constitue le prix payé par un usager pour un
service précis et déterminé d'avance qui lui est rendu.
6. LA PARAFISCALITE
C'est l'ensemble des prélèvements obligatoires
distincts de l'Impôt, affectés sous l'autorité de l'Etat
à des organismes autonomes ou à des administrations, pour des
objectifs socio-économiques.
7. LA MATIERE IMPOSABLE
C'est l'élément économique qu'est la
source de l'Impôt8(*).
Cet élément peut être un bien (terrain,
véhicule,...), un revenu (bénéfice, loyer,...), une
transaction vente,...) son évaluation permet d'établir la base de
l'impôt c'est-à-dire le montant sur lequel s'appliquera le tarif
ou le taux.
8. L'ASSIETE DE L'IMPOT
L'assiette est l'ensemble des règles appliquées
ou des opérations effectuées pour établir l'existence et
le montant des éléments qui doivent être soumis à
l'Impôt9(*). En
d'autre mot, c'est l'ensemble des opérations destinées à
la détermination de la matière imposable et à
l'évaluation des assiettes de l'Impôt.
9. LE FAIT GENERATEUR
C'est l'élément par lequel sont
réalisées les conditions légales nécessaires
à l'exigibilité de l'Impôt et qui fait obligation fiscale
c'est-à-dire l'existence de la matière imposable (Immeuble,
marchandise, revenu, capital,...)
10. LA LIQUIDATION
La liquidation s'entend sur le calcul de la cotisation de
l'Impôt correspondant à la base imposable, effectué soit
à partir d'un barème de taux, soit d'un tarif.
11. LA DECLARATION
C'est la technique consacrée comme principe, par le
régime fiscal congolais. C'est le fait par laquelle on demande au
redevable d'établir avec périodicité variable, une
déclaration qui sert de base au calcul de l'Impôt dont il est
redevable.
12. LE RECOUVREMENT
Est la perception de sommes dues10(*). Les créances une fois
constatées et liquidées, doivent faire l'objet des recettes.
Recouvrer l'Impôt : c'est faire passer
l'Impôt du patrimoine du contribuable dans la caisse du trésor.
13. L'ADMINISTATION FISCALE OU LE FISC
Est l'ensemble des organismes d'Etat chargés de
l'Etablissement de l'assiette des Impôts, de sa perception et de son
contrôle11(*).
I.2 OBJECTIFS ET PRINCIPES
DE L'IMPOT
I.2.1 objectifs de
l'Impôt12(*)
La fiscalité a trois objectifs primordiaux pour les
finances publiques de l'Etat :
- financier ;
- économique ;
- social.
A. Financier
L'Impôt est avant tout un fait financier parce qu'il a
normalement pour mission de procurer à l'Etat des ressources dont il a
besoin. Pour être adapté à sa mission, l'Impôt doit
être permanent et productif.
B. Economique
C'est un moyen efficace de politique à encourager tel
investissement, telle exploitation ou telle activité (par des
exonérations ou des réductions d'Impôts) et en
décourageant tel autre investissement, telle importation ou
activité économique par une imposition sévère.
C. Social
v Il permet la redistribution des revenus et il est un moyen
par excellence pour niveler les différents revenus et établir
ainsi une justice d'égalité entre les citoyens ;
v Les revenus élevés, l'Etat les imputes par une
imposition très lourde ;
v Les revenus modestes, l'Etat les imposes faiblement en
même temps, il leur accorde des exonérations.
v Pour ceux qui n'ont pas de revenu, l'Etat leur accorde des
subventions ou des allocations.
I.2.2 Principes
d'Impôt13(*)
A. principe de rendement
Ce principe est fonction de :
- l'universalité : l'Impôt doit être
payé par tous ;
- la certitude : l'Impôt doit être non
arbitraire, son mode de paiement et son tarif doivent être
claires ;
- l'absence de fraude : l'Impôt est d'autant plus
fiscal que le contribuable ne le remarque pas ;
- la modération de taux : un taux trop
élevé tue l'Impôt ;
- la stabilité : éviter que les variations
de la conjoncture influe sur l'Impôt ;
- la commodité des frais de perception.
B. Principe d'égalité
Autrement appelé principe de la justice fiscal, ce
principe veut que l'Impôt soit reparti selon les facultés
contributives de chacun.
C. Principe d'interventionniste
L'Impôt de nos jours est quasi utilisé comme
instrument d'interventionnisme étatique c'est-à-dire comme
instrument politique, économique et sociale.
I.3 CLASSIFICATION DES
IMPOTS14(*)
I.3.1 Classification selon le
choix de la matière imposable
Nous distinguons :
- les Impôts Personnels et les Impôts
Réels ;
- les Impôts sur le Capital, les Impôts sur les
Revenus et les Impôts sur les Dépenses.
A. L'Impôt Personnel
Est celui qui atteint la fortune ou le revenu du contribuable
à travers sa situation personnelle. On l'appelle encore Impôt de
capitation c'est-à-dire il est établi par tête du
contribuable.
B. L'Impôt sur le Capital, Impôts sur les
Revenus et Impôts sur la Dépense
Tous ces Impôts sont établis sur les biens et sur
les activités des personnes.
Ø L'Impôt sur le Capital : est celui qui
frappe l'exercice du droit de propriété.
Ø L'Impôt sur les revenus : il frappe les
ressources diverses que le contribuable tire de son travail.
Ø L'impôt sur la dépense ou Impôt de
consommation il atteint le revenu indirectement à travers des emplois
lors des achats des biens ou des services ou lors de la consommation.
Exemple : ICA ou TVA
I.3.2 Classification selon le
mode d'évaluation de la matière imposable
Nous avons :
Ø L'Impôt Spécifique : est celui
établi en fonction de la quantité de la matière
imposable ;
Ø L'Impôt ad valorem : est celui qui frappe
le produit taxable exprimé en valeur ou en pourcentage.
Ø L'Impôt de Répartition : est celui
dont le montant global à percevoir est fixé à l'avance par
le fisc et reparti ensuite entre les divisions administratives du
pays ;
Ø L'Impôt de Quotité : est celui dont
le montant global à percevoir n'est pas connu à l'avance mais
plutôt le taux qui sera appliqué sur la matière imposable
est fixé d'avance ;
Ø L'Impôt Proportionnel : lorsque le taux
fixé est unique, constant et appliqué à la matière
imposable qu'elle que soit son importance ;
Ø L'Impôt Progressif : lorsque le taux
d'imposition varie (en augmentant) à mesure que les revenus deviennent
plus élevés.
I.3.3 Classification selon les
techniques juridiques d'assiette
En considérant ce critère, nous
distinguons :
A. L'Impôt direct
Est un Impôt qui est assis sur des données
constantes, patrimoines et revenu ou capital, ce qui en permet la perception
à intervalles réguliers, une fois l'an en principe. Il est celui
dont la charge demeure définitivement supportée par celui qui en
est l'assujetti.
Exemple : l'Impôt Foncier, l'Impôt
Professionnel,...
B. L'Impôt indirect
Il porte sur des faits intermittents, les charges
essentiellement, sa perception se poursuit tout au long de l'année, la
charge est répercutée sur autrui c'est-à-dire celui qui le
paie auprès du fisc n'est pas celui qui en supporte le poids.
Exemples : ICA ou TVA, les Droits d'entrée et de
sortie,...
I.3.4 Classification selon
l'étendue de la matière imposable
Nous avons :
Ø L'Impôt Global : est un Impôt de
synthèse car il frappe en bloc la totalité des revenus du
contribuable ;
Ø L'Impôt Cédulaire : il atteint une
catégorie distincte des revenus.
Une cédule d'Impôt : est un ensemble des
cotisations fiscales se rapportant à la même catégorie de
la matière imposable.
I.3.5 Les droits au comptant et
les droits constatés
Nous distinguons :
Ø Les Droits au comptant : sont constitués
des Impôts dont la déclaration et le paiement sont
simultanés ;
Ø Les Droits constatés : sont
constitués des impôts pour les quels il y a décalage entre
l'établissement de l'Impôt et son paiement.
I.4 LES DIFFERENTS IMPOTS
PRELEVES PAR LA DGI
En République Démocratique du Congo, on
distingue trois grandes catégories d'Impôt :
- les Impôts Réels ;
- les Impôts Cédulaires sur les Revenus et
- les Impôts sur Chiffre d'Affaire.
I.4.1 Les Impôts
Réels15(*)
Les Impôt réels sont assis sur les biens ou
activités des personnes sans considération de la situation
personnelle du redevable. Il s'agit de :
- l'Impôt Foncier (cet impôt est
cédé à la province);
- l'Impôt sur les véhicules ;
- l'impôt sur la Superficie des Concessions
Minières et d'hydrocarbures.
A. l'Impôt Foncier
Il porte sur la superficie des concessions foncières
bâties et sur celles des concessions non bâties suivant le rang
localisé en RDC.
· L'Impôt sur la Superficie des concessions
bâties : l'élément économique visé est
constitué par des immeubles (locaux ou maison d'habitations) ;
· L'Impôt sur la Superficie des Concessions non
bâties : l'élément économique visé est
constitué par des terrains non bâties situés dans les
circonscriptions urbaines.
B. l'Impôt sur les véhicules
C'est un Impôt qui frappe tous les véhicules.
C. L'Impôt sur la Superficie des Concessions
Minières et des Hydrocarbures
Il est dû par les titulaires des concessions
minières et d'hydrocarbures octroyés par l'Etat cadre
d'exploitation soit pour la recherche à titre exclusif.
I.4.2 Les Impôts
Cédulaires sur les Revenus16(*)
Les Impôt sur les Revenus sont assis sur les revenus
provenant des activités quelles que soient leur dénomination. Il
comprend :
- l'Impôt sur le Revenu Professionnel ;
- l'Impôt Mobilier ;
- l'Impôt sur le Revenu Locatif (cédé
à la province).
A. l'Impôt sur le Revenu Professionnel
Il atteint les revenus provenant d'activités
professionnelles exercées en RDC. Il comprend trois
catégories :
Ø l'Impôt professionnel sur les
rémunérations : sont imposables à cet type
d'Impôt, les rémunérations des nationaux et des
expatries ;
Ø l'Impôt sur le bénéfice et
profit : il frappe les bénéfices des toutes les entreprises
qui se trouvent sur le territoire national ainsi que les profits ;
Ø l'Impôt Exceptionnel sur les
rémunérations des expatries : il frappe les
rémunérations des expatries.
B. l'Impôt Mobilier
Il concerne le revenu des capitaux mobilier investis en RDC
C. L'Impôt sur le revenu locatif
Il réponse sur le revenu net provenant de la location
des bâtiments sur les terrains situés en RDC.
I.4.3 l'Impôt sur le
Chiffre d'Affaires17(*)
Sont ceux indirects que l'AF exige de consommations des biens
et services imposables et cela à l'occasion d'achat auprès des
entreprises. Il comprend :
- l'Impôt sur Chiffre d'Affaires à
l'Intérieur ;
- l'Impôt sur Chiffre d'Affaires à l'Importation
et
- l'Impôt sur Chiffre d'Affaires à
l'Exportation.
A. L'Impôt sur Chiffre d'Affaires à
l'Intérieur
Il porte sur toutes les opérations économiques
situées à l'intérieur d'un territoire fiscal. C'est ainsi
qu'il y a :
· L'ICA sur les Opérations des Ventes ;
· L'ICA sur les Prestations des Services ;
· L'ICA sur les Travaux Immobiliers.
B. L'Impôt sur le Chiffre d'Affaires à
l'Importation
Il est exigé aux importateurs lors des
formalités douanières et que les importateurs l'incorporent dans
le prix de vente aux consommateurs.
C. L'Impôt sur le Chiffre d'Affaires à
l'Exportation
Il est exigé aux exportateurs lors de la sortie des
marchandises à l'extérieur du pays. Il vient d'être
récemment supprimé en RDC, par le Décret n°04/013 du
15 juillet 2004.
Chapitre
deuxième :
PRESENTATION DE LA
DPI/NK18(*)
II.1 SITUATION
GEOGRAPHIQUE
La Direction provinciale des Impôt du Nord-Kivu est
située au numéro 252 de l'avenue Mont Goma en diagonale de
la galerie Mbanga dans la commune et ville de Goma en RDC. Elle a des centres
d'Impôt synthétiques et quartiers fiscaux ainsi que des antennes
qui s'abritent ailleurs suite à la capacité d'accueil
insuffisante dudit bâtiment ainsi qu'à l'avantage de ceux-ci cde
s'installer dans tel ou tel endroit plus proche des contribuables
II.2 HISTORIQUES
II.2.1 historique de la
DGI
La DGI a connu plusieurs appellations au fil du temps avant
d'adopter l'actuelle dénomination. Voici ces différentes
appellations :
- Direction des Impôts et Taxes : de
l'époque coloniale à 1969 ;
- Direction des contributions : de 1969 à
1988 ;
- Direction Générale des contributions : de
1988 à 2003 et
- Direction Générale des Impôts : de
2003 à nos jours.
Avant la création de la DGI, il convient de signaler
que le service des Impôts relevait entièrement de la tutelle du
ministère des finances à travers une direction placée sous
l'autorité directe du secrétaire générale aux
finances.
Ce dernier avait pour mission d'assurer la liaison entre le
ministre et les différents services administratifs parmi lesquels
figurait la Direction chargée des Impôts.
Ainsi l'organisation administrative de la direction des
impôts était définie par l'Ordonnance Loi numéro
89/027 du 17 mai 1982 qui fixe l'organigramme et le cadre organique du conseil
exécutif. A Kinshasa, la Direction des Impôts était ainsi
noyé dans les tâches de routine et de la gestion
quotidienne (signature d'attestation fiscales, ordres de mission, ordres
de vérification, lettres diverses, etc.). Cela ne lui permettait
pleinement de jouer le rôle de l'animateur, de coordinateur et de
superviseur de l'AF qui devait être le sien.
En province, la situation était grave, il n'avait
à la tête de tous les services provinciaux du département
des finances et budget qu'un seul chef de division provincial des finances. Et
au cas où ce dernier était issu d'une direction autre que celle
des Impôts, les agents du fisc (des bureaux chargés des
tâches relevant des Impôts étaient livrés à
eux-mêmes sans un véritable chef. Cette dépendance directe
des services fiscaux au secrétariat générale aux finances
a eu plusieurs inconvénients.
Tous ces inconvénient bien d'autres raisons
liées au fonctionnement mêmes des services des Impôts
notamment la multiplicité de contrôle souvent médiocre, les
divers tracasseries liées à ces contrôles,..., ont permis
aux autorités du pays de mettre sur pied une nouvelle structure pouvant
pallier à toutes ces insuffisances. Il en résulte qu'il fallait
posséder les nerfs d'acier lorsqu'on passe à la
technicité, à l'immobilité, à la complexité,
à la spécificité de la chose fiscale qui embrasse tous les
domaines de la vie nationale.
C'est ainsi que l'ordonnance loi numéro 88/039 du 10
mars 1988 créa au sein du département des finances, la Direction
Générale des contributions qui est devenue la DGI aujourd'hui. La
Direction Générale des Contributions ainsi créée a
plusieurs caractéristiques principales notamment :
- Le rattachement à l'autorité directe du
ministère ayant les finances dans ses attributions. et
- La reconnaissance ou l'octroi d'une autonomie de gestion
administrative et financière et beaucoup d'autres
caractéristiques.
II.2.2 Historique de la
DPI/NK
La direction provinciale des Impôts du Nord-Kivu est
une représentation de la Direction générale des
Impôts au niveau de la province portant le même nom.
La DPI/NK a été créée en novembre
1989 suite au découpage territorial de l'ancien Kivu (15 août
1989). Avant cette date, deux ressorts fiscaux fonctionnaient au Nord-Kivu
à savoir :
v Le ressort qui gérait les contribuables de la ville
de Goma et des territoires de Rutshuru, Masisi et Walikale et
v Le ressort qui gérait les contribuables de Lubero et
de Beni.
Actuellement, la DPI/NK compte sept centres d'Impôt
synthétique sous sa supervision à savoir : CIS Goma, CIS
Butembo, CIS Beni, CIS Rutshuru, CIS Masisi, CIS Lubero et CIS Walikale.
II.3 SRUCTURE
ORGANISATIONNELLE
II.3.1 Organisation de la
DGI
Elle comprend :
v Une Administration Centrale qui est composée
de :
- La Direction des Ressources Humaines ;
- La Direction de la Gestion Budgétaire et des Services
Généraux ;
- La Direction d'Etude de la Législation et du
Contentieux ;
- La Direction de la Taxation et de la Documentation ;
- La Direction du Contrôle Fiscal ;
- La Direction de Recouvrement et
- La Direction de l'Informatique.
v Une Direction Opérationnelle et ses services
extérieurs. Elle comprend :
- La Direction des Grandes Entreprises (DGE) ;
- Les Centres des Impôts (CDI) ;
- Les Centres d'Impôts synthétiques
(CIS) ;
- La Direction Urbaine de Kinshasa (DUK) et
- Les Directions Provinciales des Impôts.
Notons que l'Administration Centrale, la Direction Urbaine et
les Direction Provinciales sont hiérarchisées et soumises
à l'autorité du Directeur Général (DG). Celui-ci
est assisté de deux Directeurs Généraux Adjoints et d'une
Inspection des services.
II.3.2 Organisation de la
DPI/NK
Elle est constituée :
v d'une Direction ;
v d'un secrétariat ;
v de huit Divisions, à savoir :
- Division des Ressources Humaines ;
- Division des Affaires Sociales ;
- Division de la Gestion Budgétaire et des Services
Généraux ;
- Division de l'Informatique
- Division de la Taxation et de la Documentation ;
- Division du Contrôle Fiscal et Recherche ;
- Division du Recouvrement et
- Division du Contentieux.
v des sept centres d'impôts Synthétiques
v des trois quartiers fiscaux et
v des antennes fiscales.
II.4 ATTRIBUTIONS DES
POSTES
1. Direction
- Coordonner les activités de différentes
Division et Centres d'Impôts Synthétiques sur toute la
province ;
- Veiller du point de vue administratif à l'application
de la législation et à l'observation des règles. Il
maintient l'ordre et la discipline parmi le personnel qu'il dirige ;
- Concevoir la politique de la gestion administrative,
organisation et la coordination de sa direction et analyser toutes les
initiatives de ces collaborateurs ;
- Contrôler l'exécution des instructions
reçues de la Direction Générale ;
- Décider dans les matières de sa
compétence et donner des avis dans toutes celles qui ne le sont pas.
- Assurer le relais entre les agents de la Direction
Provinciale et le Directeur Général.
2. Inspection
- Contrôler et auditer les services de la DPI sur ordre
du Directeur Provincial ;
- Des missions d'enquête ou de vérification au
second degré ;
- De proposer des mesures disciplinaires suite aux infractions
constatées de manière à améliorer l'organisation et
le fonctionnement des ses services ;
- Veiller à l'application des lois et des
règlements en vigueur et du strict respect des instructions de la haute
hiérarchie et de l'Administration Provinciale.
3. Secrétariat
- Réception physique des courriers émanant des
divers services de la DGI et des tiers ;
- Expédition des lettres destinées à
l'Administration Centrale, aux différentes Divisions, aux Centres
d'Impôts Synthétiques et autres tiers ;
- Préparation du journal d'audiences du Directeur
Provincial ;
- Saisie des documents de la DPI ;
- Les autres tâches traditionnellement dévolues
à un secrétariat.
1. Division des Ressources
Humaines
- La gestion du personnel affecté à la
DPI/NK ;
- La supervision de la gestion du fichier personnel et
l'examen de cas en recours en grade ;
- Suivi de l'actualisation de la tenue des dossiers
administratifs en rapport avec les différentes positions des agents et
les divers documents présentés par les agents ;
- Suivi de paiement des primes en provenance de la Direction
Générale ;
- Suivi et évaluation des sessions de
formation ;
- Encadrer les chercheurs et stagiaires.
Elle est subdivisée en trois bureaux dont :
§ Bureau Gestion du personnel ;
§ Bureau Paie et
§ Bureau Formation
2. Division des affaires
sociales
Elle est chargée de :
- Cas sociaux comme : maladies, décès,
mariages, loyers, etc.
- Des relations publiques, sports et loisirs.
Elle a à son sein deux bureaux dont :
§ Bureau chargé des affaires sociales et
§ Bureau chargé des relations publiques, voyages,
sports et loisirs.
6. Division de la gestion
Budgétaire et des services généraux
Elle s'occupe de :
- L'élaboration du projet des prévisions
budgétaires des dépenses de la DPI ;
- L'élaboration et de l'exécution des plans
mensuels de trésorerie ;
- L'acquisition et la gestion des fournitures
nécessaires au bon fonctionnement de l'ensemble des services de la
DPI ;
- L'exécution de toutes autres missions lui
confiées par le Directeur.
Est composée de quatre bureaux dont :
§ Bureau élaboration du budget des dépenses
et gestions des crédits ;
§ Bureau gestion des fournitures et
imprimés ;
§ Bureau gestion des biens meubles et immeubles ;
§ Bureau gestion du charroi et des expéditions.
7. Division de
l'Informatique
Elle est chargée de :
- L'élaboration de la stratégie d'information du
système informatique ;
- L'informatisation des services ;
- L'élaboration des cahiers de charge des projets
informatiques ;
- L'analyse, développement, implantation et la
maintenance des applications et des équipements ;
- La gestion des systèmes d'exploitation et de
communication.
Elle gère deux bureaux dont :
§ Bureau suivi des applications et
§ Bureau maintenance.
8. Division de la Taxation et
de la Documentation
Elle s'occupe de :
- L'identification des nouveaux contribuables et de mise
à jour des répertoires ;
- La centralisation et de la gestion des dossiers uniques des
contribuables « PPDC » et
« PM » ;
- La relance des contribuables défaillants pour absence
de déclaration ;
- Taxation et contrôle formel des déclarations au
1èr degré ;
- L'exécution de toutes autres missions de taxation
ordonnée par le Directeur Provincial.
Elle dispose deux bureaux :
§ Bureau Documentation et
§ Bureau Taxation.
9. Division du Contrôle
Fiscal et Recherche
Cette division est chargée
de :
- La programmation des missions de contrôle fiscal sur
pièces et sur place au premier degré pour les
contribuables « PPDC » et « PM »
relevant de la compétence de l'Administration provinciale ;
- La recherche des nouveaux contribuables et de mettre
à la disposition de la Division de la Taxation et de la Documentation
pour des formalités d'ouverture de leurs dossiers fiscaux ;
- L'exploitation des renseignements, pièces et
documents utiles au contrôle fiscal ;
- L'exécution de toutes autres missions de
contrôle fiscal ordonnées par le Directeur Provincial.
Elle a à son sein trois bureaux dont :
§ Bureau coordination du contrôle fiscal ;
§ Bureau des recherches et recoupements ;
§ Et les trois brigades du contrôle externe.
10. Division du
Recouvrement
Elle est chargée de :
- Recouvrement des impôts et des autres droits dus par
les contribuables « PPDC » et « PM »
relevant de l'Administration Provinciale ;
- Relancer les contribuables défaillants en cas
d'insuffisance de paiement ;
- La délivrance des attestations fiscales aux
contribuables gérés par l'Administration Provinciale ;
- La gestion des opérations d'immatriculation des
véhicules et de la vente des imprimés de valeur ;
- L'exécution de toutes autres missions de recouvrement
ordonnée par la DPI.
Elle comprend à son sein quatre bureaux dont :
§ Bureau Recettes ;
§ Bureau précompte IBP ;
§ Bureau véhicules ;
§ Bureau Attestation Fiscale et Apurement.
11. Division du Contentieux
Elle est chargée :
- de l'instruction des réclamations des contribuables
gérés par la DPI ;
- de l'exécution de concert avec l'Inspection
Provinciale des Services, des missions de contrôle au second degré
en vue de l'instruction du contentieux de fonds résultat des
réclamations des contribuables relevant de la compétence de
l'Administration Provinciale ;
- du suivi des régimes fiscaux d'exception ;
- Du suivi de l'instruction judiciaire des recettes des
contribuables, après rejet ou décision insatisfaisante de
l'Administration, auprès des instances juridictionnelles sur l'ensemble
de la province ;
- de l'exécution des toutes autres missions de
contentieux ordonnée par le Directeur Provincial des Impôts.
Elle a à son sein :
§ Bureau suivi des procédures contentieuses et
§ Bureau suivi des régimes fiscaux d'exception.
12. Centres D'Impôts
synthétiques
- l'identification, la taxation et contrôle des PPDC
exerçant leurs activités exclusivement dans le chef-lieu de la
province ;
- la tenue des dossiers uniques, du contrôle fiscal, du
recouvrement des entreprises en ce qui concerne tous les impôts et
certains droits relevant de la compétence de la DPI ;
- la perception et le contrôle des droits
spontanés des contribuables PP installées dans le chef lieu de la
province, en vertu du principe de la délégation des
compétences de l'Administration Provinciale ;
- toutes autres missions ordonnées par le Directeur
Provincial.
Ils ont en leur seins quatre bureaux dont :
§ Bureau Taxation et Documentation ;
§ Bureau Contrôle Fiscal ;
§ Bureau recettes ;
§ Bureau informatique.
DIV.RES.HUMAINES
CIS GOMA
BUR.MAINTENANCE
BUR.
PAIE
DIV.INFORM
INSPECTION
DIRECTION
SECRETARIAT
DIV.GEST.BUD.SER/GEN
DIV.TAXATION ET DOC.
DIV. AFF.SOCIALES
BUR.DES CREDIT
BUR.TAXATION
BUR.DOCUMENTAT.
CIS BENI
CIS BUTEMBO
CIS LUBERO
CIS MASISI
CIS RUTSHURU
BUR. APPLICATION
BUR.SUIVI RECLAMATION
BUR.SUIVI REG FISC.EX
BUR.RECH.RECOUP
BUR.RECH.RECOUP
1èBRIGADE
2èBRIGADE
BUR.FOURNIT.IMP
BUR.CHARROI.EXPED.
BUR.G.IMMEBLES
BUR.
FORM
BUR.G
PERS
BUR.REL.
PUB.V.S
BUR.AFF
SOCIALES
DIV.CONTENTIEUX
DIV.CONTROLE FISC
DIV.RECOUVRE MENT
3èBRI
GADE
BUR.RECPROV
BUR.AT..FISC.APU
BUR.
PREC-BIC
BUR.
VEHICULEEE
CIS
WALIKALE
Source : Division des ressources humaines de la DPI/NK
ORGANIGRAMME
CHAPITRE
TROISIEME :
ANALYSE DES RECETTES DE LA
DIRECTION PROVINCIALE DES IMPOTS DU NORD-KIVU
III.1 : PRESENTATION
DES DONNEES
Pour cette partie du travail, il est question de
présenter en détail, les différentes recettes
recouvrées par la DPI/NK de 2006 à 2010. Ces dernières
constituent nos données pour mieux analyser l'évolution et la
part de chaque rubrique d'impôt au sein de la DPI/NK et cela pour les 5
ans d'études.
Notons que les chiffres qui seront présentés
dans les tableaux ci-dessous sont en monnaie nationale soit en Francs
Congolais, que nous considérons plus ou moins stable pendant ladite
période.
En outre, après présentation des
données, nous essayerons de répondre aux questions de la
problématique en affirmant ou en infirmant nos hypothèses.
III.1.1 SITUATION DES RECETTES
DE LA DPI/NK POUR L'ANNEE 2006
Tableau n° 1 : Recettes des impôts de
la DPI/NK de 2006
I. RECETTES A RETROCEDER
|
TOTAL
|
BATIMENTS
|
3.809.055,00
|
TERRAINS
|
2.520.650,00
|
VEHICULES
|
39.744,00
|
IRL/PERSONNE. NON COMMERCANTES
|
8.327.451,69
|
SOUS TOTAL
|
14.696.900,69
|
II. RECETTES PROPRES
|
1. I.C.R
|
LOCATIFS
|
58.698.217,68
|
MOBILIERS
|
934.959,42
|
SOCIETES
|
46.676.746,56
|
ENTREPRISES
|
104.351.017,25
|
PRECOMPTES
|
324.555.828,87
|
IPR NATIONAUX
|
277.560.488,86
|
IPR EXPATRIE
|
10.858.393,39
|
PROFESSIONS LIBERALES
|
136.250,00
|
I.E.R.E
|
8.109.891,74
|
SOUS TOTAL
|
831.881.793,77
|
2. I.C.A
|
I.C.A/Ventes
|
1.559.157,00
|
I.C.A Prestations de services
|
294.081.108,33
|
I.C.A Travaux immobiliers
|
51.400,00
|
I.C.A à l'exportation
|
0
|
SOUS TOTAL
|
295.691.665,33
|
3. AUTRES RECETTES
|
Immatriculations
|
35.261.036,74
|
Cartes Grises
|
1.383.953,10
|
T.S.C.R
|
882.864,00
|
Déclaration Véhicule et Propriétaires
|
3.219.662,10
|
Attestation fiscale
|
704.875,30
|
Frais ouverture dossiers
|
204.474,00
|
Autres imprimés
|
1.527.342,11
|
Pénalités et Amandes
|
35.409,00
|
SOUS TOTAL
|
43.219.616,35
|
TOTAL GENERAL
|
1.185.489.976,14
|
Source : Rapport annuel de la Division du Recouvrement de
la DPI/NK de 2006
Ce tableau nous montre la manière dont se
présentent en détail les recettes totales des impôts
perçues par la DPI/NK. Sur ce tableau, nous constatons que les
différents types d'impôts sont subdivisés en quatre
rubriques : les recettes à rétrocéder, l'ICR, l'ICA et
les autres recettes.
Dans la suite de ce travail, nous utiliserons le total des
différentes rubriques.
III.1.2 SITUATION DES RECETTES
DE LA DPI/NK POUR L'ANNEE 2007
Tableau n° 2 : Recettes des impôts de
la DPI/NK de 2007
I. RECETTES A RETROCEDER
|
TOTAL
|
BATIMENTS
|
6.464.760,00
|
TERRAINS
|
0
|
VEHICULES
|
612.000,00
|
IRL/PERS. NON COMM.
|
16.410.420,82
|
SOUS TOTAL
|
23.487.180,82
|
II. RECETTES PROPRES
|
1. I.C.R
|
LOCATIFS
|
110.843.841,17
|
MOBILIERS
|
17.630.545,52
|
SOCIETES
|
113.065.823,03
|
INDIVIDUELLES
|
116.626.594,12
|
PRECOMPTES
|
389.768.169,39
|
IPR NATIONAUX
|
720.946.982,99
|
IPR ASSOCIES A. et EXPL.INDIV.
|
55.952.298,05
|
PROFESSIONS LIBERALES
|
372.958,74
|
IPR M.O
|
5.593.692,93
|
IPR EXPATRIE
|
34.939.893,42
|
I.E.R.E
|
18.351.303,50
|
SOUS TOTAL
|
1.584.092.102,86
|
2. I.C.A
|
I.C.A/Ventes
|
39.805.495,02
|
I.C.A Prestations de services
|
362.038.738,34
|
I.C.A Travaux immobiliers
|
998.660,10
|
I.C.A à l'exportation
|
0
|
SOUS TOTAL
|
402.842.893,46
|
3. AUTRES RECETTES
|
Immatriculations
|
65.530.828,21
|
Cartes Grises
|
3.566.722,70
|
Déclaration Véhicule et Propriétaires
|
4.509.886,87
|
Attestation fiscale
|
608.760,00
|
Frais ouverture dossiers
|
503.724,46
|
Autres imprimés
|
8.551.539,29
|
Pénalités et Amandes
|
4.409.960,08
|
Code des impôts
|
79.216,80
|
Recettes diverses
|
588.451,10
|
SOUS TOTAL
|
88.349.089,51
|
TOTAL GENERAL
|
2.098.771.266,65
|
Source : Rapport annuel de la Division du recouvrement de
la DPI/NK de 2007
Dans le tableau ci haut, nous trouvons le montant des
différents types d'impôt prélevé par la DPI/NK.
Chaque rubrique de ce tableau regorge les différentes natures
d'impôts. Ceci permettra de faire l'analyse de notre recherche.
III.1.3 SITUATION DES RECETTES
DE LA DPI/NK POUR L'ANNEE 2008
Tableau n° 3 : Recettes des impôts de
la DPI/NK de 2008
I. RECETTES A RETROCEDER
|
TOTAL
|
BATIMENTS
|
14.547.803,90
|
TERRAINS
|
0
|
VEHICULES
|
278.900,00
|
IRL/PERS. NON COMM.
|
14.684.183,89
|
SOUS TOTAL
|
29.510.887,79
|
II. RECETTES PROPRES
|
1. I.C.R
|
LOCATIFS
|
169.417.558,40
|
MOBILIERS
|
2.448.031,50
|
SOCIETES
|
115.806.406,61
|
INDIVIDUELLES
|
174.758.986,01
|
BIC PREST. SERVICE
|
73.392.386,31
|
BIC IMPORT.
|
451.266.985,17
|
BIC EXPORT.
|
3.652.955,26
|
BIC VENTES
|
49.410.621,58
|
BIC TRAV. IMMOB
|
1.105.803,00
|
IPR NATIONAUX
|
1.080.663.933,12
|
IPR M.O
|
35.245.804,23
|
IPR ASSOCIES A.
|
15.063.329,19
|
IPR EXPL.INDIV.
|
74.075.730,06
|
IPR EXPATRIE
|
35.349.155,02
|
I.E.R.E
|
23.769.465,21
|
PROFESSION LIBERALE
|
162.659,00
|
SOUS TOTAL
|
2.305.589.809,67
|
2. I.C.A
|
I.C.A/Ventes
|
11.018.295,56
|
I.C.A Prestations de services
|
399.855.322,43
|
I.C.A Travaux immobiliers
|
12.270.243,61
|
I.C.A à l'exportation
|
2.025.555,00
|
SOUS TOTAL
|
425.169.416,6
|
3. AUTRES RECETTES
|
Immatriculations Motos
|
1.827.565,65
|
Immatriculations Véhicule
|
89.772.738,30
|
Imprimées
|
33.257.836,32
|
Attestation fiscale
|
52.901,50
|
Frais ouverture dossiers
|
1.248.804,71
|
Code des impôts
|
173.494,40
|
Pénalités et Amandes
|
5.699.134,61
|
Recettes diverses
|
3.270.910,94
|
SOUS TOTAL
|
135.303.386,43
|
TOTAL GENERAL
|
2.895.573.500,49
|
Source : Rapport annuel de la Division du recouvrement de
la DPI/NK en 2008
Le tableau n°3 ci-haut nous présente en
détaille et en rubrique les recettes des différents nature
d'impôts pour l'exercice 2008 de la DPI/NK. La présentation des
différent impôts différent un peut de celle de 2006 et 2007
car nous constatons qu'on a éclaté les différentes
précomptes BIC ainsi les immatriculations. Ceci n'a aucun impact sur nos
données parce qu'ils sont regroupé en rubrique.
III.1.4 SITUATION DES RECETTES
DE LA DPI/NK POUR L'ANNEE 2009
Tableau n° 4 : Recettes des impôts de
la DPI/NK de 2009
I. RECETTES A RETROCEDER
|
TOTAL
|
BATIMENTS
|
9.163.653,91
|
TERRAINS
|
728.296,37
|
VEHICULES
|
15.000,00
|
IRL/PERS. NON COMM.
|
336.951.892,17
|
SOUS TOTAL
|
346.858.842,45
|
II. RECETTES PROPRES
|
1. I.C.R
|
LOCATIFS
|
44.286.064,15
|
MOBILIERS
|
3.694.848,93
|
SOCIETES OU ENTREPRISES
|
174.899.465,38
|
INDIVIDUS
|
320.061.261,64
|
BIC PREST. SERVICE
|
92.127.685,72
|
BIC IMPORT.
|
890.175.068,05
|
BIC EXPORT.
|
2.592.482,10
|
BIC VENTES
|
83.770.647,25
|
BIC TRAV. IMMOB
|
11.723.346,34
|
IPR NATIONAUX
|
3.339.253.422,96
|
IPR M.O
|
105.209.841,64
|
IPR ASSOCIES A.
|
25.139.100,18
|
IPR EXPL.INDIV.
|
145.323.590,84
|
IPR EXPATRIE
|
74.471.251,90
|
I.E.R.E
|
36399839,42
|
PROFESSION LIBERALE
|
423.493,20
|
SOUS TOTAL
|
5.349.551.409,7
|
2. I.C.A
|
I.C.A/Ventes
|
24.869.308,79
|
I.C.A Prestations de services
|
463.134.200,92
|
I.C.A Travaux immobiliers
|
10.305.794,26
|
I.C.A à l'exportation
|
0
|
SOUS TOTAL
|
498.309.303,97
|
3. AUTRES RECETTES
|
Immatriculations Motos
|
1.505.442,75
|
Immatriculations Véhicule
|
233.779.918,45
|
Imprimées
|
27.702.909,50
|
Attestation fiscale
|
390.416,83
|
Frais ouverture dossiers
|
263.107,11
|
Code des impôts
|
195.048,00
|
Pénalités et Amandes
|
6.422.161,42
|
Recettes diverses
|
6.713.877,84
|
SOUS TOTAL
|
276.972.881,9
|
TOTAL GENERAL
|
6.471.692.438,02
|
Source : Rapport annuel de la Division du recouvrement de
la DPI/NK en 2009
Le tableau n°4 nous montre la situation des recettes de
la DPI selon chaque nature d'impôt et selon les quatre rubriques pour
l'année 2009. Ce tableau a une présentation que celui de 2008.
III.1.5 SITUATION DES RECETTES
DE LA DPI/NK POUR L'ANNEE 2010
Tableau n°5 : Recettes des impôts de
la DPI/NK de 2010
I. RECETTES A RETROCEDER
|
TOTAL
|
BATIMENTS
|
10.660.202,58
|
TERRAINS
|
203.550,00
|
VEHICULES
|
0
|
IRL/PERS. NON COMM.
|
80.954.948,07
|
SOUS TOTAL
|
91.818.700,65
|
II. RECETTES PROPRES
|
1. I.C.R
|
Impôt sur les Bénéfices des
sociétés non pétrolières
|
342.158.127,54
|
Précompte PM
|
86.965.995,31
|
Impôt sur les revenus des entreprises individuelles
|
434.451.548,68
|
Précompte PP
|
1.229.712.741,70
|
Impôt sur les revenus des professions
libérales
|
942.765,79
|
Impôt sur les revenus des capitaux mobiliers
nationaux
|
6.030.590,28
|
IPR Nationaux
|
4.624.182.481,24
|
IPR Expatriés
|
158.214.756,64
|
I.E.R.E
|
110.188.703,65
|
SOUS TOTAL
|
6.992.847.710,83
|
2. I.C.A
|
I.C.A/Ventes
|
52.938.292,25
|
I.C.A Prestations de services
|
555.083.994,62
|
I.C.A Travaux immobiliers
|
9.647.083,00
|
SOUS TOTAL
|
617.669.369,87
|
3. AUTRES RECETTES
|
Immatriculations
|
356.022.755,37
|
Vente des Imprimées
|
8.415.172,25
|
Pénalités et Amandes
|
30.446.148,62
|
SOUS TOTAL
|
394.884.076,24
|
TOTAL GENERAL
|
8.097.219.857,59
|
Source : Rapport annuel de la Division du recouvrement de
la DPI/NK de 2010
Ce tableau nous montre la situation des recettes en détail
que la DPI/NK a perçue durant l'année 2010. La
présentation de la rubrique de l'ICR est différant que celle des
autres années parce qu'on a groupé certaines natures
d'impôt. Toute fois, le montant total des rubriques sont
respectés.
III.1.6 PRESENTATION GLOBALE
DES RECETTES D'IMPOTS DE 2006-2010
Tableau n°6 : Présentation globale
des recettes d'impôts de 2006 à 2010
ANNEES RUBRIQUES
D'IMPOTS
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
TOTAL
|
RECETTES CEDEES
|
14.696.900,69
|
23.487.180,82
|
29.510.887,79
|
346.858.842,45
|
91.818.700,65
|
506.372.512,4
|
ICR
|
831.881.793,77
|
1.584.092.102,86
|
2.305.589.809,67
|
5.349.551.409,7
|
6.992.847.710,83
|
17.063.962.826,83
|
ICA
|
295.691.665,33
|
402.842.893,46
|
425.169.416,6
|
498.309.303,97
|
617.669.369,87
|
2.239.682.649,23
|
AUTRES RECETTES
|
43.219.616,35
|
88.349.089,51
|
135.303.386,43
|
276.972.881,9
|
394.884.076,24
|
938.729.050,43
|
TOTAL
|
1.185.489.976,14
|
2.098.771.266,65
|
2.895.573.500,49
|
6.471.692.438,02
|
8.097.219.857,59
|
20.748.747.038,89
|
Source : Elaboré par nous même à
partir des tableaux 1, 2, 3, 4 et 5
Comme on peut le constater, le tableau ci-haut nous
présente en bloc les sous totaux de chaque rubrique d'impôt de la
DPI/NK pendant les 5 ans d'études soit de 2006 à 2010.
III. 2 ANALYSE DES
DONNEES
III. 2.1 Détermination
de la part de chaque rubrique d'impôt
Tableau n°7 : La part de chaque rubrique
d'impôt pour l'exercice 2006
NATURES D'IMPOTS
|
MONTANTS
|
POURCENTAGE
|
RECETTES CEDEES
|
14.696.900,69
|
1,24
|
ICR
|
831.881.793,77
|
70,16
|
ICA
|
295.691.665,33
|
24,95
|
AUTRES RECETTES
|
43.219.616,35
|
3,65
|
TOTAL
|
1.185.489.976,14
|
100
|
Source : Elaboré par nous même à
partir du tableau n°6
En regardant ce tableau, nous constatons que l'ICR a
contribué en raison de 70,16% des recettes sur l'ensemble des recettes
de la DPI/NK pour l'année 2006, suivi de l'ICA qui donne lieu à
24,95%, alors que les autres recettes occupent 3,65% et enfin nous trouvons les
recettes cédées avec 1,24%.
De ce qui précède, nous pouvons dire que l'ICR
avait contribué en grande partie dans les recettes de la DPI/NK pour
l'année 2006.
Ci-dessous, nous présentons graphiquement les
résultats trouvés pour mieux voir la proportion des
éléments en étude.
Graphique n°1 : la part de chaque
rubrique d'impôt en 2006
La part de chaque rubrique
d'impôt
1%
70%
25%
4%
RECETTES
CEDEES
ICR
ICA
AUTRES
RECETTES
Ce graphique nous montre clairement le comportement de chaque
rubrique d'impôt de la DPI/NK pendant l'année 2006.
Comme nous l'avons constaté au tableau n°7, l'ICR
occupe la première place dans les recettes de la DPI/NK, suivi de l'ICA,
des autres recettes et à la dernière place par les recettes
rétrocédées. Ceci vient d'infirmer la première
hypothèse de ce travail qui consistait à dire que l'ICA occupe la
première place, suivi de l'ICR, des recettes
rétrocédées et en dernier lieu des autres recettes.
Tableau n° 8 : La part de chaque rubrique
d'impôt pour l'année 2007
NATURES D'IMPOTS
|
MONTANTS
|
POURCENTAGE
|
RECETTES CEDEES
|
23.487.180,82
|
1,12
|
ICR
|
1.584.092.102,86
|
75,48
|
ICA
|
402.842.893,46
|
19,19
|
AUTRES RECETTES
|
88.349.089,51
|
4,21
|
TOTAL
|
2.098.771.266,65
|
100
|
Source : Dressé par nous même à
partir du tableau n°6
En analysant ce tableau n°8, nous remarquons que l'ICR
occupe toujours la première place avec 75,48% des recettes globales pour
l'année 2007 suivi de l'ICA qui fait ressortir 19,19% des recettes
totales, tandis que les autres recettes sont de 4,21% et enfin les recettes
cédées sont de 1,12%. La première hypothèse de ce
travail reste infirmer jusque là.
Graphiquement, voici comment ce présenté la
situation des recettes :
Graphique n°2 : la part de chaque
rubrique d'impôt n 2007
La part de chaque rubrique d'impôt
pour 2007
1%
76%
19%
4%
RECETTES
CEDEES
ICR
ICA
AUTRES
RECETTES
Ce graphique nous montre le pourcentage de chaque rubrique
d'impôt pour l'année 2007.
Notons que l'écart est trop considérable entre
la participation de l'ICR dans les recettes globales et celles de l'ICA, des
autres recettes et des recettes rétrocédées soit un
écart respectivement de 57%, 72% et 75%.
Tableau n° 9 : La part de chaque rubrique
d'impôt pour l'exercice 2008
NATURES D'IMPOTS
|
MONTANTS
|
POURCENTAGE
|
RECETTES CEDEES
|
29.510.887,79
|
1,02
|
ICR
|
2.305.589.809,67
|
79,63
|
ICA
|
425.169.416,6
|
14,68
|
AUTRES RECETTES
|
135.303.386,43
|
4,67
|
TOTAL
|
2.895.573.500,49
|
100
|
Source : Elaboré par nous même a partir du
tableau n°6
A partir du tableau ci haut, nous constatons que l'ICR occupe
79,63% des recettes globales, suivi de l'ICA avec 14,68%, les autres recettes
ressort avec 4,67% et enfin des recettes cédées avec 1,02%.
Comme on peut le constater, l'ICR donne jusque là
l'impression que c'est l'impôt qui contribue avec une grande part des
recettes de la DPI/NK. Ceci vient d'infirmer une fois de plus
l'hypothèse de travail.
Graphique n°3 : la part de chaque
nature d'impôt pour l'année 2008
Ce graphique nous montre le pourcentage de chaque nature
d'impôt pour l'année 2009.
Notons aussi que le graphique ci-dessus nous permet de voir
très clairement la participation de chaque rubrique impôt dans les
recettes de la DPI/NK.
Tableau n°10 : La part de chaque rubrique
d'impôt pour l'année 2009
NATURES D'IMPOTS
|
MONTANTS
|
POURCENTAGE
|
RECETTES CEDEES
|
346.858.842,45
|
5,36
|
ICR
|
5.349.551.409,7
|
82,66
|
ICA
|
498.309.303,97
|
7,70
|
AUTRES RECETTES
|
276.972.881,9
|
4,28
|
TOTAL
|
6.471.692.438,02
|
100
|
Source : élaboré par nous même a
partir du tableau n°6
A partir du tableau ci haut, nous remarquons comme
précédemment que l'ICR avait contribué à 82,66% des
recettes en 2009 à la première position, l'ICA à la
deuxième position avec 7,70%, ensuite des recettes cédées
avec 5,36% et dernière position est les autres recettes avec 4,28%.
Graphique n°4 :
détermination de la part de chaque rubrique d'impôt
Ce graphique nous montre comment se présentent les
différentes natures d'impôts en pourcentage pendant l'année
2009.
Jusque là l'ICR participe dans les recettes globales
avec plus de 70% et que l'ICA contribue avec plus de 10% tandis que les autres
recettes viennent avec plus ou moins 4% et en dernier position les recettes
cédées arrivent avec 2%.
Tableau n°11 : la part de chaque rubrique
d'impôt pour l'année 2010
NATURES D'IMPOTS
|
MONTANTS
|
POURCENTAGE
|
RECETTES CEDEES
|
91.818.700,65
|
1,13
|
ICR
|
6.992.847.710,83
|
86,36
|
ICA
|
617.669.369,87
|
7,63
|
AUTRES RECETTES
|
394.884.076,24
|
4,88
|
TOTAL
|
8.097.219.857,59
|
100
|
Source : élaboré par nous même
à partir du tableau n°6
Ce tableau nous montre le comportement de chaque rubrique
d'impôt durant l'année 2010. L'ICR occupe la première place
comme précédemment avec 86,36% des recettes globales, l'ICA
occupe la deuxième position avec 7,63%, suivi des autres recettes en
troisième position avec 4,88% et en fin les recettes
cédées avec 1,13%.
Graphique n°5 : la part de chaque
rubrique d'impôt en 2010
Ce graphique nous montre clairement la part en pourcentage de
chaque rubrique d'impôt pour l'année 2010. Le constat reste le
même comme pour les années précédentes. De
tout ce qui précède nous pouvons infirmer définitivement
la première hypothèse de ce travail. Pour rappel, la
première hypothèse stipulait que l'ICA occupe la première
place suivie de l'ICR, des recettes rétrocédées et afin
les autres recettes. Mais nous venons de remarquer que pour toutes les
années en étude l'ICR vient en première place, suivi de
l'ICA, les autres recettes viennent en 3e position et en dernier
lieu les recettes cédées.
III.2.2 Evolution des recettes
de la DPI/NK de 2006 à 2010(en Fc)
Pour trouver la variation, nous avons utilisé la
formule suivante :
Variation année X=
Notons que notre année de base est 2006 ;
c'est-à-dire pour calculer les différentes variations
(2006 ; 2007 ; 2008 ; 2009 et 2010) nous nous
référerons à cette dernière.
Tableau n°12 : évolution des recettes
de l'ICR de 2006 à 2010
Années
|
Montants
|
Variations
|
2006
|
831.881.793,77
|
O
|
2007
|
1.584.092.102,86
|
94,4
|
2008
|
2.305.589.809,67
|
177,2
|
2009
|
5.349.551.409,7
|
543,1
|
2010
|
6.992.847.710,83
|
740,6
|
Source : conçue par nous
même à partir du tableau n°6
Graphique n°6 : évolution de
l'ICR
En analysant ce graphique, nous remarquons une
évolution positive de 2006 à 2010 pour les recettes de l'ICR soit
respectivement de 94,4% pour l'année 2007, 177,2% pour l'année
2008, 543,1% pour l'année 2009 et 740,6% pour l'année 2010 par
rapport à l'année 2006 que nous avons considérée
comme année de base. La 2e hypothèse de ce travail
peut être affirmée partiellement.
Tableau n°13 : Evolution des recettes de
l'ICA de 2006 à 2010
Années
|
Montants
|
Variations
|
2006
|
295.691.665,33
|
0
|
2007
|
402.842.893,46
|
36,2
|
2008
|
425.169.416,6
|
43,8
|
2009
|
498.309.303,97
|
68,5
|
2010
|
617.669.369,87
|
108,9
|
Source : conçue par nous
même à partir du tableau n°6
Graphique n°7 ; évolution de
l'ICA
Le graphique ci-haut nous permet de voir clairement comment
les recettes de l'ICA ont évolué dans le temps. L'ICA a connu une
évolution positive comme voici : 0% en 2006 ; 36,2% en
2007 ; 43,8% en 2008 ; 68,5% en 2009 et 108,9% en 2010. Jusque
là nous pouvons affirmer provisoirement notre deuxième
Hypothèse qui consistait à dire que les recettes
évolueraient à la hausse pour toutes les années et pour
les différentes rubriques d'impôts.
Tableau n°14 : Evolution des recettes des
autres recettes de 2006 à 2010
Années
|
Montants
|
Variations
|
2006
|
43.219.616,35
|
0
|
2007
|
88.349.089,51
|
104,4
|
2008
|
135.303.386,43
|
213,1
|
2009
|
276.972.881,9
|
540,8
|
2010
|
394.884.076,24
|
813,7
|
Source : conçue par nous
même à partir du tableau n°6
Graphique n°8 : évolution des autres
recettes
En regardant ce graphique nous constatons clairement que les
autres recettes se sont comportées positivement de 2006 à 2010.
L'année 2007 a subi une variation de 104,4% par rapport à
l'année 2006 quant à l'année 2008 une variation de 213,1%
par rapport à l'année 2006 ; une variation des recettes de
540,8% a été constatée en 2009 et une variation de 813,7%
en 2010 a été observée. Ceci vient une fois de plus
confirmer la deuxième hypothèse de ce travail.
Tableau n°15 : Evolution des recettes
cédées de 2006 à 2010
Années
|
Montants
|
Variations
|
2006
|
14.696.900,69
|
0
|
2007
|
23.487.180,82
|
59,8
|
2008
|
29.510.887,79
|
100,8
|
2009
|
346.858.842,45
|
2260,0
|
2010
|
91.818.700,65
|
524,7
|
Source : conçue par nous
même à partir du tableau n°6
Graphique n°9 : évolution des
recettes cédées
Par l'observation de ce graphique nous constatons une
évolution positive des recettes cédées de 2006 à
2009 tandis que de 2009 à 2010 les recettes ont chutées
sévèrement. 59,8% en 2007 ; 100,8% en 2008 ; 2260,0%
en 2009 et 524,7% en 2010. De tout ce qui précède nous
pouvons affirmer à 99% la deuxième hypothèse de ce travail
qui consistait à dire que les recettes de la DPI/NK évolueraient
à la hausse pour toutes les années.
III .2.3 Calcul des
recettes prévisionnelles de la DPI/NK
Tableau n°16 : Projection des recettes de
l'ICR après trois ans
|
Année
|
Recettes
|
X -
|
Y - ?
|
(X -) (Y- ?)
|
(X -) ²
|
(X)
|
(Y)
|
2006
|
1
|
831.881.793,77
|
-2
|
-2.580.910.771,45
|
5.161.821.542,90
|
4
|
2007
|
2
|
1.584.092.102,86
|
-1
|
-1.828.700.462,36
|
1.828.700.462,36
|
1
|
2008
|
3
|
2.305.589.809,67
|
0
|
-1.107.202.755,55
|
0
|
0
|
2009
|
4
|
5.349.551.409,7
|
1
|
1.936.758.844,48
|
1.936.758.844,48
|
1
|
2010
|
5
|
6.992.847.710,83
|
2
|
3.580.055.145,61
|
7.160.110.291,22
|
4
|
Total
|
15
|
17.063.962.826,13
|
3
|
0
|
16.087.391.140,96
|
10
|
Moyenne
|
3
|
3.412.792.565,22
|
|
|
|
|
Source : Tableau dressé par nous même sur
base du tableau n°6
On sait que : y= avec a= et b=
=-1.413.424.777,05
.
Les calculs ci-haut nous permettent de faire la projection
des recettes de l'ICR après trois ans soit en 2013. Après calcul
nous remarquons que les recettes seront de 11.456.488.135,8 Francs Congolais
soit plus de 90% des recettes de 2010, toutes choses restant égales par
ailleurs.
Tableau n°17 : détermination des
recettes de l'ICA après trois ans
|
Année
|
Recettes
|
X -
|
Y - ?
|
(X -) (Y- ?)
|
(X -) ²
|
(X)
|
(Y)
|
2006
|
1
|
29.5691.665,33
|
-2
|
-152.244.864,52
|
304.489.729,04
|
4
|
2007
|
2
|
402.842.893,46
|
-1
|
-45.093.636,39
|
45.093.636,39
|
1
|
2008
|
3
|
42.516.9416,6
|
0
|
-22.767.113,25
|
0
|
0
|
2009
|
4
|
498.309.303,97
|
1
|
50.372.774,12
|
50.372.774,12
|
1
|
2010
|
5
|
617.669.369,87
|
2
|
169.732.840,02
|
339.465.680,04
|
4
|
Total
|
15
|
2.239.682.649,23
|
0
|
0
|
739.421.819,59
|
10
|
Moyenne
|
3
|
447.936.529,85
|
|
|
|
|
Source : Elaboré par nous même sur base du
tableau n°6
On sait que : y= avec a= et b=
=226.109.983,97
Après calcul, les recettes de l'ICA, après 3
ans seront de 817.647.439,65FC, soit une augmentation de 199.978.069,8Fc par
apport à l'année 2010, toutes choses restant égales par
ailleurs.
Tableau n°18 : détermination des
recettes des autres recettes après trois ans
|
Année
|
Recettes
|
X -
|
Y - ?
|
(X -) (Y- ?)
|
(X -) ²
|
(X)
|
(Y)
|
2006
|
1
|
43.219.616,35
|
-2
|
-144.526.193,74
|
289.052.387,48
|
4
|
2007
|
2
|
88.349.089,51
|
-1
|
-99.396.720,58
|
99.396.720,58
|
1
|
2008
|
3
|
135.303.386,43
|
0
|
-52.442.423,66
|
0
|
0
|
2009
|
4
|
276.972.881,9
|
1
|
89.227.071,81
|
89.227.071,81
|
1
|
2010
|
5
|
394.884.076,24
|
2
|
207.138.266,15
|
414.276.532,30
|
4
|
Total
|
15
|
938.729.050,43
|
3
|
0
|
891.952.712,17
|
10
|
Moyenne
|
3
|
187.745.810,09
|
|
|
|
|
Source : Elaboré par nous même sur base du
tableau n°6
On sait que : y= avec a= et b=
=-79.840.003,57
La droite de projection nous donne les recettes que
réaliserait la DPI/NK après 3 ans sur la ligne d'impôt des
autres recettes. Le calcul nous indique qu'en 2013, la contribution des autres
recettes serait de 633.722.166,19Fc
Tableau n°17 : Détermination des
recettes des recettes Cédées après trois ans
|
Année
|
Recettes
|
X -
|
Y - ?
|
(X -) (Y- ?)
|
(X -) ²
|
(X)
|
(Y)
|
2006
|
1
|
14.696.900,69
|
-2
|
-86.577.601,79
|
173.155.203,58
|
4
|
2007
|
2
|
23.487.180,82
|
-1
|
-77.787.321,66
|
77.787.321,66
|
1
|
2008
|
3
|
29.510.887,79
|
0
|
-71.763.614,69
|
0
|
0
|
2009
|
4
|
346.858.842,45
|
1
|
245.584.339,97
|
245.584.339,97
|
1
|
2010
|
5
|
91.818.700,65
|
2
|
-9.455.801,83
|
-18.911.603,66
|
4
|
Total
|
15
|
506.372.512,4
|
3
|
0
|
477.615.261,55
|
10
|
Moyenne
|
3
|
101.274.502,48
|
|
|
|
|
Source : Elaboré par nous même sur base du
tableau n°6
On sait que : y= avec a= et b=
=-42.010.076,00
Les recettes cédées à la huitième
année soit en 2013 seraient de 340.082.133,28Fc. D'où une
évolution de plus de 100% par rapport à l'année 2010.
De tout ce qui précède, nous remarquons
qu'après 3 ans, les différentes rubriques d'impôts
connaitront une évolution de plus de 80% par apport à
l'année 2010. Ce qui vient d'infirmer à 99% la troisième
hypothèse de ce travail qui consistait à dire qu'à la
troisième année soit en 2013 les recettes seront double par
rapport à la cinquième année de notre étude.
CONCLUSION
Nous voici au terme de cette oeuvre scientifique qui a
porté sur l'étude de l'évolution des recettes de la
Direction Provinciale des Impôts du Nord-Kivu de 2006 à
2010 ».
Nous avons évolué dans nos recherches en
fonction de la problématique ci-après :
- quel est le comportement de chaque rubrique d'impôt
dans les recettes de la DPI/NK pour les années en étude ?
- de quelle manière les recettes de ces impôts
ont évolué dans le temps concerné ?
- quelle seront les recettes de ces impôts après
trois ans ?
Pour donner suite à ce problème de notre
travail, nous avons émis les hypothèses suivantes :
- par rapport au comportement de chaque rubrique
d'impôt, nous présumons que l'ICA occuperait la première
place, suivi de l'ICR, des recettes cédées et enfin des autres
recettes,
- les recettes de la DPI/NK auraient évoluées
à la hausse,
- nous présumons qu'en 2013, les recettes de la DPI/NK
seraient de deux fois plus que celles de 2010.
Pour vérifier nos hypothèses, nous avons
utilisé la méthode comparative qui nous a permis de
comparé les recettes des différentes rubriques d'impôts
pour chaque période. Cette dernière a été
complétée par la méthode statistique qui nous a permis de
procéder aux différentes analyses et interprétation des
données chiffres recueillies.
Ces différentes méthodes ont été
soutenues par la technique documentaire et celle d'interview libre.
Notre travail a été subdivisé en trois
chapitres outre l'introduction et la conclusion. Le premier à
porté sur les généralités sur l'impôt, le
second a présenté le champ d'étude et le dernier a
traité de l'interprétation des résultats.
Nous avons essentiellement travaillé avec les
données de cinq ans soit de 2006 à 2010 penchés sur l'ICA,
l'ICR, les recettes cédées et les autres recettes.
A l'issue de nos investigations, nous avons abouti aux
résultats suivants :
- L'ICR participe dans les recettes globales de la DPI/NK
à plus de 80% durant les 5 ans d'étude ; il est suivi de
l'ICA et les autres recettes viennent en 3è position et en dernier lieu
nous trouvons les recettes cédées. Ce qui a infirmé la
première hypothèse de ce travail qui supposé que l'ICA
participerait avec une grande proportion dans les recettes de la DPI/NK.
- Les recettes de différant rubrique d'impôts en
étude pendant les 5 ans ont évolués à la hausse de
2006 à 2010 ; sauf les recettes cédées qui ont subie
une baisse considérable pour la période de 2009 à 2010. de
ce qui précède, la 2è hypothèse de ce travail est
affirmé en 99%.
- Après trois ans soit en 2013, les recettes de chaque
nature d'impôt augmenteraient de plus de 80%, mais ils n'augmenteront pas
du double par rapport aux recettes de l'année 2010. ce qui nous a
poussé à infirmer à 99% la troisième
hypothèse de cette recherche ; qui stipulée que après
3 ans, les recettes des impôts de la DPI/NK augmenteraient du double des
recettes de l'an 2010.
Cette réalisation de longue haleine ne prétend
pas avoir tout épuisé mais nous espérons avoir fait
l'essentiel. C'est pour quoi nous invitons les autres chercheurs, qui sont
intéressés par ce thème de nous compléter en
abordant notamment les techniques de mobilisations des recettes de la
DPI/NK.
BIBLIOGRAPHIE
OUVRAGES
1. André BIRILIRI et Robert DRAPE, Lexique
Fiscale, Paris 1992, éd. Dalloz
2. DURUEL(F), Finance Publique, Paris 1968, 2é
éd. Mémentos, Dalloz
3. Christian Van Lierde, notion de législation
sociale et finance publique, CRP, Kinshasa
4. J&M, PEYRARD, Dictionnaire de Finance, Paris
2001, éd. Vuibert
5. L. PHILIP, Constitution et finances publiques, Paris
2006, éd. Economica
6. Silem et Albertini J. M, Lexique d'économie,
Paris 2002, éd. Dunod
COURS, TFC ET AUTRES
1. BAKALUKE MOSUKUSA, Cours de procédures fiscales,
ISC/Goma, 2007-2008
2. Dictionnaire LAROUSSE, 2008
3. GAGA BIRATE, Sciences et technique fiscale, inédit
G2 Comptabilité 2009-2010
4. Guy ANGBONGI, Droit fiscal international, inédit L2
Fiscalité ISC/Goma
5. MBONYEABANDI SEBURIRI, Rapport de stage effectué
à la DPI/NK, 2010-2011
6. TSONGO MWATSI, Analyse de la performance de perception des
recettes par la DPI/NK, Mémoire inédit, ISC/Goma, 2008-2009
7. www. Google.fr
TABLE DES MATIERES
DEDICACE
i
REMERCIEMENT
ii
INTRODUCTION GENERALE
1
1.
PROBLEMATIQUE
1
2.
HYPOTHESES
2
3.
METODOLOGIE
2
4. CHOIX ET INTERET
DU SUJET
2
5. OBJECTIF
3
6. DELIMITATION DU SUJET
3
7. DIFFICULTES RENCONTREES
3
8. SUBDIVISION DU TRAVAIL
3
APPROCHE CONCEPTUELLE
5
I.1. HISORIQUE DES RECETES DE L'ETAT ET
DEFINITION DES CONCEPTS
5
I.1.1. historique des recettes de
l'Etat
5
I.1.2 définition des
concepts
6
I.2 OBJECTIFS ET PRINCIPES DE
L'IMPOT
10
I.2.1 objectifs de
l'Impôt
10
I.2.2 Principes d'Impôt
10
I.3 CLASSIFICATION DES IMPOTS
11
I.3.1 Classification selon le choix de la
matière imposable
11
I.3.2
Classification selon le mode d'évaluation de la matière
imposable
12
I.3.3
Classification selon les techniques juridiques d'assiette
12
I.3.4
Classification selon l'étendue de la matière
imposable
13
I.3.5 Les droits au
comptant et les droits constatés
13
I.4 LES DIFFERENTS IMPOTS PRELEVES PAR LA
DGI
13
I.4.1 Les Impôts
Réels
13
I.4.2 Les Impôts Cédulaires
sur les Revenus
14
I.4.3 l'Impôt sur le Chiffre
d'Affaires
15
Chapitre
deuxième :
16
PRESENTATION DE LA DPI/NK
16
II.1 SITUATION GEOGRAPHIQUE
16
II.2 HISTORIQUES
16
II.2.1 historique de la DGI
16
II.2.2 Historique de la DPI/NK
17
II.3 SRUCTURE
ORGANISATIONNELLE
18
II.3.1 Organisation de la DGI
18
II.3.2 Organisation de la
DPI/NK
18
II.4 ATTRIBUTIONS DES POSTES
19
1. Direction
19
2. Inspection
19
3. Secrétariat
19
4. Division des
Ressources Humaines
20
5. Division des
affaires sociales
20
6. Division de la gestion Budgétaire
et des services généraux
20
7. Division de l'Informatique
21
8. Division de la Taxation et de la
Documentation
21
9. Division du Contrôle Fiscal et
Recherche
22
10. Division du Recouvrement
22
11. Division du Contentieux
23
12. Centres D'Impôts
synthétiques
23
CHAPITRE TROISIEME :
26
ANALYSE DES RECETTES DE LA DIRECTION
PROVINCIALE DES IMPOTS DU NORD-KIVU
26
III.1 : PRESENTATION DES
DONNEES
26
III.1.1 SITUATION DES RECETTES DE LA DPI/NK
POUR L'ANNEE 2006
27
III.1.2 SITUATION DES RECETTES DE LA DPI/NK
POUR L'ANNEE 2007
28
III.1.3 SITUATION DES RECETTES DE LA DPI/NK
POUR L'ANNEE 2008
29
III.1.4 SITUATION DES RECETTES DE LA DPI/NK
POUR L'ANNEE 2009
30
III.1.5 SITUATION DES RECETTES DE LA DPI/NK
POUR L'ANNEE 2010
31
III.1.6 PRESENTATION GLOBALE DES RECETTES
D'IMPOTS DE 2006-2010
33
III. 2 ANALYSE DES DONNEES
34
III. 2.1 Détermination de la part de
chaque rubrique d'impôt
34
III.2.2 Evolution des recettes de la DPI/NK
de 2006 à 2010(en Fc)
39
III .2.3 Calcul des recettes
prévisionnelles de la DPI/NK
43
CONCLUSION ET SUGGESTIONS
47
BIBLIOGRAPHIE
49
TABLE DES MATIERES
50
ANNEXE
* 1 L.PHILIP, constitution et
finances publiques, Paris 2006 éd. Economica P 610
* 2 TSONGO MWATSI, Analyse de la
performance de perception des recettes par la DPINK, Mémoire
inédit, ISC-Goma, 2008-2009
* 3 GAGA BIRATE, science et
technique fiscale, G2 Comptabilité, Inédit 2009-2010.
* 4 Dictionnaire LAROUSSE,
2008
* 5 Silem et Alberini J.M,
lexique d'économie cite par TSONGO MWATSI, Op. Cit.
* 6 J&M, PEYRARD.
Dictionnaire de Finance, Paris 2001, éd. Vuibert, P.89
* 7 L.PHILIP, Op. Cit., P
608
* 8 www.google.fr
* 9 André BIRILIRI et
Robert DRAPE, Lexique fiscal, Paris 1992, éd. Dalloz P 83
* 10 Dictionnaire LAROUSSE,
2008
* 11 www.google.fr
* 12 DURUEL (F),
Finance Publique, 2éd Mémentos, Dalloz, Paris 1968, p.
21
* 13 Cristian Van lierde,
Notions de législation sociale et finances publiques, CRP,
Kinshasa 1983 p.75.
* 14 GAGA BIRATE, Op. Cit
* 15 Guy ANGBONGI, Droit Fiscal
International, inédit, IIème Licence Fiscalité,
ISC/Goma.
* 16 BAKALUKE MOSUKUSA, cours
des Procédures Fiscales, ISC/Goma, 2007-2008
* 17 GAGA BIRATE, Op. Cit.
* 18 MBONYEABANDI SEBURIRI,
Rapport de stage effectué à la DPI/NK, 2010-2011