Chapitre I : PRESENTATION DES RESULTATS
A. ANALYSE ET INTERPRETATIONDES
RESULTATS
Dans ce chapitre, nous voulons
présenter, analyser et interpréter les différents aspects
relatifs aux données collectées durant notre enquête, en
rapport avec nos objectifs de recherche.
La présentation de données relatives à
une variable ou un groupe de variables sous forme de tableaux ou de graphiques
(diagrammes en secteurs, courbes, histogrammes, ...) est suivie de
l'analyse des informations ainsi fournies et de leur interprétation en
référence au contexte global de la recherche et des
réalités sociologiques, culturelles et économiques de la
population.
I. SOCIODEMOGRAPHIE DE LA POPULATION A
L'ETUDE
Cette partie permet d'apporter des informations relatives au
premier objectif spécifique de l'étude, à savoir
l'identification des caractéristiques sociodémographiques de la
population à l'étude (donneurs, non donneurs et personnel du
CNTS). Cette identification s'est opérée sur la base des
critères suivants : l'âge, le sexe, la situation
matrimoniale, le niveau d'instruction, la profession.
Tableau I : répartition de la
population à l'étude par tranche d'âge
Tranches d'âge
(par an)
|
Effectif
|
Pourcentage
|
[18 - 25[
|
45
|
45%
|
[26 - 35[
|
31
|
31%
|
[36 - 45[
|
18
|
18%
|
[46 - 60[
|
6
|
6%
|
TOTAL
|
100
|
100%
|
Source : DIOUF, 2008
Nous cherchons ici à voir dans la
population à l'étude les tranches d'âge qui donnent le plus
souvent de leur sang et celles qui ne fournissent pas très souvent du
sang. Ceci dans l'optique de dégager plus tard des stratégies de
marketing et de communication adaptées à chaque groupe
d'âge.
L'analyse de ce tableau nous montre que c'est la tranche
d'âge [18 - 25[qui constitue le plus grand client du CNTS en
matière de don de sang, suivi par la tranche d'âge de [26 - 35 ans
[.
En effet, selon le tableau, 76% des donneurs de sang du CNTS
ont entre 18 et 35 ans. La figure suivante illustre bien le constat selon
lequel les jeunes constituent les ¾ des donneurs de sang du CNTS.
Graphique I : diagramme
répartition par tranche d'âge de la population à
l'étude
Source : DIOUF, 2008
Une première tentative d'interprétation de ce
résultat nous ramène sans doute à la structure par
âge de la population sénégalaise qui reste essentiellement
jeune. 55% de la population à moins 20 ans. Ainsi, l'essentiel des
donneurs potentiels ne peut être trouvé que dans
l'écrasante majorité de jeunes de la ville de Dakar.
Une autre approche psychosociologique permet de mieux
comprendre les raisons pour lesquelles les jeunes constituent les principaux
donneurs de sang.
En effet, si cet âge est pour un individu celui de la
pleine possession de ses capacités physiques, est aussi le moment
où se développent certains sentiments comme l'altruisme qui
repose sur des principes humanitaires poussant un individu en pleine possession
de ses capacités physiques à donner de son sang.
Ainsi, le jeune donneur fait prévaloir le sens du
devoir, il pense que c'est une bonne chose de rendre ce service à la
société, d'aider son prochain et de sauver une vie humaine.
DIOP (2007) parlant de l'altruisme comme
« motivation positive » qui incite un individu à
donner du sang, dira en ce sens que « ce type de motivation est
à encourager (surtout chez les jeunes) puisqu'il garantit que le donneur
ne cachera aucune information qui puisse nuire à la
sécurité transfusionnelle ».
En définitive, une campagne de promotion du don de sang
dans la cible jeune passera sans doute par l'utilisation de ce sentiment
d'altruisme comme stratégie de communication pour atteindre le
maximum.
Tableau II : sexe de la
population à l'étude
Sexe
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Masculin
|
66
|
66%
|
Féminin
|
34
|
34%
|
TOTAL
|
100
|
100%
|
Source : DIOUF (2008)
Le tableau fait ressortir le rapport
entre donneurs et donneuses. En effet, ce rapport est de 2 donneurs pour 1
donneuse. Donc il y'a 2 fois plus de donneurs de sang que de femmes.
La constitution physiologique de la femme fait qu'elle perd
régulièrement du sang (en moyenne tous les 28 jours). C'est ainsi
que les spécialistes se sont accordés sur le fait que la femme ne
doit donner du sang qu'une fois tous les 4 mois, là où les hommes
le peuvent le faire tous les 3 mois.
Aussi, nous pouvons évoquer le fait que les femmes
sont beaucoup plus indisponibles, et surtout si elles sont en état de
grossesse, peuvent rester plus de trois ans sans donner du sang. Au moment ou
les hommes effectuent plusieurs dons. Il y a certaines qui refusent aussi de
donner du sang par peur de l'aiguille ; par contre ce problème ne
se pose pas au niveau des hommes. Vu toutes les difficultés que
rencontrent les femmes, on peut conclure en disant que jamais le pourcentage du
taux des hommes ne serait moins faible que celle des femmes.
Graphique II :
diagramme répartition par sexe de la population à
l'étude
Source : DIOUF (2008)
Malgré que notre population est composée plus
de femmes que d'hommes, on constate sur notre étude que cette
élévation ne fait pas une bonne promotion du CNTS.
Les stratégies de promotion du don de sang seront donc
ciblées pour intégrer la dimension genre dans la sensibilisation
de la population sur l'importance du don de sang.
FIGURE III : relation
entre l'âge et le sexe des donneurs
La combinaison des variables âge et sexe nous renseigne
davantage sur le type d'individu donneur de sang, mais aussi sur quelles cibles
les stratégies de marketing pour la promotion du don de sang seront
beaucoup plus axées.
Source : DIOUF (2008)
L'analyse de l'histogramme nous révèle que ce
sont les hommes âgés de 18 à 35 ans qui donnent du sang au
CNTS. Nous constatons que plus l`individu prend de l'âge, moins il donne
de son sang.
L'explication que l'on peut avancer pour interpréter ce
résultat est d'ordre physiologique. En effet, plus l'individu prend de
l'âge, moins il dispose de capacités physiques pour être
apte à donner de son sang. Nous pouvons dire aussi, plus que l'individu
prend de l'âge plus il est exposé à des risques de
santé.
Tableau III : niveau d'étude de la
population à l'étude
Niveau d'étude
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Primaire
|
7
|
7%
|
Moyen
|
5
|
5%
|
Secondaire
|
21
|
21%
|
Supérieur
|
64
|
64%
|
Formation (coran)
|
2
|
2%
|
Aucun niveau
|
1
|
1%
|
Total
|
100
|
100%
|
Source : DIOUF (2008)
L'étude du niveau
d'étude de la population à l'étude peut nous fournir les
informations sur leur accès à l'information, sur l'importance du
don de sang. En effet, des études ont montré que plus l'individu
a un niveau d'étude élevé, plus il a accès à
la bonne information, et plus il est porté à donner du sang.
Nous constatons au regard de ce tableau que la majorité
des donneurs de sang ont atteint le niveau supérieur. Au-delà de
l'accès à l'information consécutive au niveau
d'étude que nous avons souligné précédemment, nous
évoquerons ici la proximité géographique du CNTS avec
l'Université Cheikh Anta Diop, mais aussi tout un foisonnement
d'écoles et d'instituts dans le périmètre des quartiers de
Fann, Point E, Mermoz.
Ceci a pour effet l'accès du niveau supérieur
à l'information sur le don de sang et la possibilité pour le CNTS
d'organiser des campagnes régulières de don de sang dans ces
différents instituts. Le diagramme suivant illustre bien l'accès
des étudiants au CNTS.
FIGURE IV : niveau d'étude de la
population enquêtée
Source : DIOUF
(2008)
Les seconds clients du CNTS restent les individus avec un
niveau d'étude équivalent au secondaire (prés d'1/4). Ceci
ne fait que confirmer l'hypothèse selon laquelle le niveau
d'étude influe beaucoup sur l'accès de l'individu aux
informations sur le don de sang. En effet, plus le niveau est faible, moins
l'individu a tendance à donner du sang.
Au delà de la corrélation (positive ou
négative) entre le niveau d'étude et la disposition à
donner du sang, des considérations socioculturelles peuvent aussi
être des sources de motivations négatives au don de sang. En
effet, les considérations de « caste » restent
encore fortement ancrées chez certains individus traditionalistes et qui
refusent de mélanger leur sang avec celui d'individus supposés
appartenir à des castes inférieures. Par exemple, certains
guéer (gens nobles) refuseraient de donner de leur
« sang noble » à des individus appartenant à
une lignée de griots ou de forgerons.
Ainsi, la valeur socioculturelle accordée au sang
influe beaucoup sur la motivation d'un individu à donner ou recevoir du
sang. Certains sous groupes religieux sont d`ailleurs contre la transfusion
sanguine même quand il s'agit de sauver une vie humaine. Il est donc
nécessaire de prendre en considération tous ces aspects
socioculturels dans les stratégies de communication pour la promotion du
don de sang surtout chez les individus à faible niveau d'instruction.
Il serait aussi intéressant de répartir les
donneurs de sang selon leurs qualifications socioprofessionnelles pour analyser
son influence dans la motivation d'un individu à donner du sang.
Tableau IV : qualification
socioprofessionnelle de la population à l'étude
Professions
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Elèves
|
4
|
4%
|
Etudiants
|
46
|
46%
|
Salariés
|
19
|
19%
|
Non salariés
|
21
|
21%
|
Ménagères
|
4
|
4%
|
Chômeurs
|
2
|
2%
|
Non précisé
|
4
|
4%
|
Total
|
100
|
100%
|
Source : DIOUF (2008)
L'étude de cette variable nous permet de
connaître les catégories socioprofessionnelles qui sont plus
donneurs de sang et celles pour lesquelles des campagnes de sensibilisation
sont nécessaires pour augmenter le taux de participation à des
dons de sang.
FIGURE V : répartition de
la population à l'étude selon la qualification
socioprofessionnelle
Source : DIOUF
(2008)
Cette figure vient confirmer le constat
précédent selon lequel les individus de niveau d'étude
élevés (les étudiants) sont plus favorables au don de
sang. En effet, prés de la moitié de la population à
l'étude est constituée d'étudiants. La proximité du
CNTS d'avec le campus social de l'UCAD est l'élément
déterminant de l'affluence des étudiants. Il n'est pas rare que
des entités ou autres associations d'étudiants organisent des
journées de don de sang dans le campus social au cours de leurs
manifestations. Ceci confirme tout le sens que la profession qui a le
pourcentage le plus élevé de 46% qui donnent du sang, ce sont les
étudiants. D'où la nécessité de les associer
à la politique de promotion du don de sang au sein de la population en
tant que relais.
Les salariés et non salariés constituent les
seconds clients du CNTS. Il est à noter que les non salariés
représentent les individus qui ont des revenus non réguliers
(commerçants, journaliers, ...)
Selon DIOP (2007), les motivations négatives qui
expliquent la non pratique du don de sang dans certaines catégories
socioprofessionnelles sont :
· le manque de connaissance sur le don de sang ;
· les raisons sociales portant sur la perception que l'on
du milieu médical et la méfiance par rapport à ce
milieu ;
· l'indifférence par rapport à la
portée humanitaire du don de sang se retrouve aussi chez certains
individus qui n'ont pas intériorisé la visée du don de
sang, bien qu'ayant reçu toutes les informations sur le don de sang.
Tableau V : situation matrimoniale de la
population à l'étude
Situation
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Célibataire
|
75
|
75%
|
Mariés
|
24
|
24%
|
Divorcés et veufs
|
1
|
1%
|
Total
|
100
|
100%
|
Source : DIOUF (2008)
L'identification du type de donneur concerne
aussi sa situation matrimoniale. Le but est de connaître qui du
marié(e), du célibataire, du divorcé(e) ou du (ou de la)
veuf (ve) donne le plus du sang.
FIGURE VI : situation matrimoniale de la
population à l'étude
Source : DIOUF (2008)
Au regard de cette figure, nous constatons
que ¾ des donneurs de sang sont célibataires. Ce résultat se
justifie d'autant plus que la majorité de ces donneurs sont des
étudiants, étant donné que la plus part de ces derniers
sont célibataires. L'autre explication de ce résultat est
à chercher dans la structuration assez jeune de la population
sénégalaise.
Tableau VI : zone d'habitation de la population
à l'étude
Zone
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Centre ville
|
51
|
51%
|
Banlieue
|
43
|
43%
|
Régions
|
2
|
2%
|
Sans identité
|
4
|
4%
|
Total
|
100
|
100%
|
Source : DIOUF (2008)
La dernière variable de cet objectif spécifique
concernant l'identification des donneurs de sang, concerne la provenance de ces
derniers. Cette variable nous renseigne aussi sur l'accessibilité
géographique du CNTS qui a aussi des implications
socioéconomiques.
FIGURE VII : zone d'habitation de la
population à l'étude
Source : DIOUF
(2008)
Ce diagramme circulaire nous montre que la moitié des
donneurs proviennent du centre ville. Le lieu d'implantation du CNTS et la
proximité géographique du campus social et instituts font des
étudiants les premiers clients du CNTS. Ce qui explique que 51% des
donneurs proviennent des alentours immédiats du CNTS tels que l'UCAD,
Fann, Point E, Mermoz.
Cependant, il faut aussi souligner le taux non
négligeable de donneurs provenant de la banlieue de Dakar, même
si, le nombre n'est pas encore aussi significatif pour couvrir les besoins en
sang du CNTS. L'accessibilité du CNTS reste encore un obstacle au don de
sang puisque beaucoup de donneurs parcourent encore des kilomètres pour
venir donner de leur sang.
Il est donc nécessaire pour le CNTS de renforcer son
dispositif institutionnel, humain, matériel et financier pour aller
beaucoup plus vers la population.
La situation socioéconomique de la population ne permet
pas à beaucoup de se déplacer vers le CNTS pour donner du
sang.
La promotion du don de sang implique donc un mouvement vers la
cible afin de réduire les difficultés d'accessibilité au
CNTS.
Synthèse partielle
L'étude des caractéristiques
sociodémographiques de la population à l'étude a permis de
ressortir le profil du donneur de sang.
Ainsi, le client donneur de sang au CNTS est :
· de sexe masculin ;
· âgé entre 18 et 35 ans
· célibataire
· provenant des environs immédiats du CNTS ou de
la banlieue
· avec un niveau d'étude
supérieur ;
· et une situation socioprofessionnelle
d'étudiants et de salariés.
Les caractéristiques sociodémographiques des
donneurs de sang clients du CNTS identifiés, nous permettent d'adapter
ou de réadapter les stratégies de communication et de marketing
pour la promotion du don de sang selon les spécificités de chaque
cible.
Ainsi, nos suggestions pour une contribution efficace à
la promotion du don de sang prendront en compte les questions de genre,
d'accessibilité géographique, économique, socioculturelle
et psychologique du CNTS, l'influence de l'âge, de la situation
matrimoniale, du niveau d'étude et de la situation socioprofessionnelle
de la population chez qui le CNTS veut intégrer des motivations et
habitudes favorables au don de sang.
II. Notoriété du CNTS
Dans cette seconde partie de la présentation des
résultats de nos recherches, nous voulons analyser la
stratégie de communication du CNTS et son impact sur notre population
à l'étude ; notamment pour la promotion du don de sang et la
fidélisation des donneurs.
Cette analyse passera par l'étude de variables et/ou
groupes de variables sur la connaissance du CNTS, les supports, outils et
techniques de communication qu'il utilise; la qualité de ses locaux
et services et leurs impacts sur la motivation au don de sang
Tableau VII : connaissance du CNTS et source de
cette connaissance
Source de la
connaissance
|
Connaissance du CNTS
|
Pourcentage
|
OUI
|
NON
|
|
Par un proche
|
27
|
0
|
27%
|
Journées de don de sang
|
17
|
0
|
17%
|
Campagne de sensibilisation
|
28
|
0
|
28%
|
Panneaux publicitaires à la devanture du CNTS
|
5
|
0
|
5%
|
Sans précision
|
5
|
18
|
23%
|
Total
|
82
|
18
|
100%
|
Source : DIOUF (2008)
La majorité des
personnes enquêtées avaient déjà entendu parler de
don de sang. Seules 18% n'ont jamais entendu parler de don de sang et ignorent
ce que cela voudrait dire. Ceci témoigne du travail qui reste à
faire au niveau de cette population afin de leur permettre d'être au
même niveau d'information que les autres sur le don de sang. Parmi ceux
qui ont déjà entendu parler du don de sang, 27% ont reçu
l'information par l'intermédiaire d'un proche. Cela laisse entrevoir
l'influence de l'entourage sur la décision de donner du sang.
En effet l'un des proches qui a reçu le premier
l'information sur le don de sang ou qui en a déjà fait
l'expérience, influence généralement l'autre dans sa
décision à donner de son sang.
La première expérience de don de sang survient
aussi généralement à l'occasion d'une campagne de don de
sang en dehors des locaux du CNTS, à travers l'équipe mobile de
collecte de sang. Ainsi, 28% de la population à l'étude
déclare avoir reçu pour la première fois une information
sur le don de sang, lors de ces collectes de sang en stratégie
avancée avec l'équipe mobile. Le facteur favorisant dans cette
situation demeure la massification. L'exemple est ici le mode d'influence
usité pour convaincre la personne.
Ainsi, les modalités d'accès à
l'information sur le don de sang restent encore un enjeu majeur dans la
promotion de celui-ci. En effet, il serait très important de multiplier
ces collectes en stratégies avancées, notamment en s'appuyant sur
des relais communautaires qui, tout en faisant passer l'information sur le don
de sang dans les communautés, donnent aussi l'exemple à leurs
semblables. Le CNTS doit davantage aller vers la population et ne plus attendre
qu'elle vienne à lui. Ces déplacements sont certes couteux, mais
ne peuvent atteindre la valeur de la satisfaction morale de l'individu qui
donne de son sang et ne reçoit rien en retour.
Tableau VIII : suivi et supports des campagnes
de sensibilisation
Supports
|
Suivi des campagnes
|
Pourcentage
|
OUI
|
NON
|
|
Télévision
|
45
|
0
|
45%
|
Radio
|
3
|
0
|
3%
|
Journaux
|
5
|
0
|
5%
|
Affichage
|
11
|
0
|
11%
|
Flyers/Prospectus
|
4
|
0
|
4%
|
Panneaux Publicitaires
|
1
|
0
|
1%
|
Sans précision
|
4
|
27
|
31%
|
Total
|
73
|
27
|
100%
|
Source : DIOUF (2008)
En analysant ce tableau, nous pouvons dire sans risque de nous
tromper que la télévision est le média qui véhicule
mieux les informations sur le don de sang, avec un pourcentage de 45%. Les
affiches viennent en deuxième position avec 11%, enfin les journaux et
la radio avec respectivement des taux faibles de 5 et 3%.
La diffusion d'informations tendant à promouvoir des
comportements nouveaux chez la population doit nécessairement passer par
un canal qui garantisse une large couverture. C'est donc assez normal que la
télévision soit le vecteur qui diffuse mieux les informations sur
le don de sang, d'autant plus qu'elle allie image et son. L'individu a souvent
besoin de voir et d'entendre pour adhérer à un projet ; ou
changer de comportement.
Même si le CNTS produit beaucoup plus d'affiches et de
dépliants ; il faut noter que ce qui reste le plus souvent dans le
subconscient de la population demeure les images et sons qui défilent
à la télévision.
Le CNTS doit renforcer sa stratégie d'information et de
conscientisation via les journaux et la radio surtout pour toucher au maximum
la population qui n'a pas accès à la télévision.
L'utilisation des langues nationales facilite à bien
des égards l'accès de la population à l'information sur le
don de sang.
Tableau IX : rapport entre l'expérience
en Don de sang et la fréquence du Don de sang
Fréquence de Don de sang
|
Expérience en Don de sang
|
TOTAL
|
Début
|
Longtemps
|
Aucune
|
|
Aucun
|
0
|
0
|
21
|
21
|
1ére fois
|
17
|
3
|
0
|
20
|
2e
|
2
|
10
|
0
|
12
|
3e
|
0
|
10
|
0
|
10
|
4e
|
0
|
6
|
0
|
6
|
Supérieure à 4
|
0
|
31
|
0
|
31
|
TOTAL
|
19
|
60
|
21
|
100
|
Source : DIOUF (2008)
La relation entre l'expérience du don de sang et la
fréquence est un indicateur certains sur le niveau de
fidélisation de la clientèle,
En effet, nous avons noté que la majorité des
donneurs a une expérience de plus de quatre (04) dons. A supposer pour
les donneurs de sexe masculin un intervalle de trois (03) mois entre les dons,
nous pourrons avancer que ces donneurs ont au moins une année de
fidélité au CNTS. Pour les donneurs de sexe féminin qui
doivent observer quatre (04) mois d'intervalle entre les dons, elles
fréquenteraient la structure depuis plus de seize (16) mois.
Dans le contexte du don gratuit et bénévole de
sang, un an ou seize mois de fréquentation du CNTS suffisent largement
pour considérer un donneur comme fidèle.
Le donneur qui totalise plus de quatre dons a donc bien
intériorisé la visée de cet acte. Pour consolider son
engagement, il faudra donc diagnostiquer et maitriser avec lui les facteurs
exogènes qui peuvent concourir à son désengagement.
A cet effet, son appréciation sur la qualité des
services reste un indicateur majeur sur son degré d'engagement constant
au don de sang.
Tableau X : appréciation sur la
qualité des services offerts
Ce tableau nous permet de mesurer le degré de satisfaction
de la clientèle par rapport à la qualité des services
offerts par la structure.
Services offerts
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Très satisfaisant
|
29
|
29%
|
Satisfaisant
|
33
|
33%
|
Assez satisfaisant
|
13
|
13%
|
Pas satisfaisant
|
3
|
3%
|
Sans réponse
|
22
|
22%
|
Total
|
100
|
100%
|
Source : DIOUF (2008)
L'appréciation des donneurs sur la
qualité des services offerts est déterminante dans leur
degré d'engagement et leur fidélisation. En effet, un client
satisfait est enclin à vouloir renouveler son acte. Le facteur
déterminant dans ce contexte demeure la relation de confiance entre le
prestataire de service et le client.
Si le client a confiance en son prestataire, il renouvelle sa
demande de service, le cas contraire mettrait un terme à
l'échange entre les deux protagonistes. Nous pouvons dire par là,
qu'il y'a une forte amélioration vu que la proximité des
différents bureaux (entretien, consultation, salle de
prélèvement et enfin la salle de collation) réduit au
maximum le temps du processus de don de sang. Le client a donc le temps de
donner du sang et de vaquer à ses occupations.
FIGURE VIII : appréciation de la
population à l'étude sur la qualité des services
offerts
Source : DIOUF
(2008)
Ainsi, il ressort une forte relation de confiance entre
les clients fidèles et la structure, d'autant plus que 62% sont
satisfaits des services qui leurs sont offerts.
Tableau XI : avis sur les locaux du
CNTS
Locaux
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Très accueillant
|
34
|
34%
|
Accueillant
|
32
|
32%
|
Assez accueillant
|
11
|
11%
|
Pas accueillant
|
2
|
2%
|
Sans réponse
|
21
|
21%
|
Total
|
100
|
100%
|
Source : DIOUF (2008)
Ce tableau montre que les locaux du CNTS
sont accueillants d'une manière générale. La plus part des
donneurs sont très satisfaits du lieu et ceci fait la promotion du don
de sang. Nous avons remarqué pour les deux (2) derniers tableaux
(qualité du service et les locaux) pourrait etre un relais de
transmission de sensiblisation et de fidelisation des donneurs pour le CNTS.
FIGURE IX : avis de la population à
l'étude sur les locaux du CNTS
Source : DIOUF
(2008)
Dans ce tableau et l'histogramme, nous notons
que 34% des donneurs trouvent les locaux du CNTS très accueillant et 32%
accueillant. A coté de ceux là, 2% ne sont pas du tout satisfait
des locaux. Il faudra surtout analyser les explications sociologiques de cette
non satisfaction pour apporter les solutions nécessaires. Globalement,
les locaux du CNTS sont accueillants pour la plupart des donneurs qui ont eu
à accéder au centre (66%). Cependant, la structure devra
améliorer son accueil pour attitrer l'attention des autres qui n'ont
jamais eu l'occasion de connaître le CNTS. Il s'agit aussi de prendre en
considération les conditions de cet accueil et le confort
matériel qui sont les premières impressions d'un visiteur dans
une structure.
Tableau XII ; raison de l'absence
antérieure au don de sang
Raisons
|
Effectifs
|
Pourcentage
|
Manque de temps
|
19
|
19%
|
Eloignement
|
8
|
8%
|
Mauvais accueil
|
0
|
|
Manque d'informations
|
57
|
57%
|
Moyen de transport
|
0
|
|
Sans réponse
|
16
|
16%
|
Total
|
100
|
100%
|
Source : DIOUF (2008)
Le manque de temps, le manque d'information sur le
don de sang et l'absence de sollicitation sont les principales raisons
évoquées par les non donneurs pour expliquer le manque de
pratique du don de sang. En dehors de cela, il y'a l'éloignement du
centre qui est un problème majeur pour certains. C'est pour cette raison
que le CNTS devrait intégrer une politique de déconcentration, en
créant des points de collectes dans la banlieue.
FIGURE X : raisons de l'absence antérieur
du don de sang
Source : DIOUF (2008)
Selon 57% des personnes interrogées, la raison
principale est le manque d'information, tandis que 19% avancent le manque de
temps et 8% l'éloignement du centre comme cause principale.
L'éloignement du centre transfusion par rapport aux zones d'habitation
des populations est un problème majeur.
Tableau XII : fréquence du don de
sang
Nombre de fois
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Effectifs
|
Pourcentage
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1ère fois
|
19
|
19%
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2ème fois
|
12
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12%
|
3ème fois
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10
|
10%
|
4ème fois
|
10
|
10%
|
Supérieur à 4
|
26
|
26%
|
Non donneurs
|
23
|
23%
|
Total
|
100
|
100%
|
Source : DIOUF (2008)
Les donneurs réguliers sont les piliers de la
bonne marche du centre car ils représentent 26%. Ils sont bien
informés sur la nécessité d'adopter un comportement
à faible risque de transmissions des maladies infectieuses. Ce sont donc
des agents de santé publique même s'ils sont souvent inactifs.
Certains d'entre eux se sont regroupés en associations de donneurs de
sang, mais leurs actions restent encore timides et peu
médiatisées. Ils ne sont souvent visibles qu'à l'occasion
de la journée mondiale du don de sang célébrée le
14 juin de chaque année.
Ceux qui viennent pour la première fois, doivent
être encouragés et motivés dans une perspective de
fidélisation. Il faut donc veiller à ce que toutes les conditions
soient réunies pour les motiver à renouveler cette
expérience.
FIGURE XI : fréquence du don de
sang chez la population
Source : DIOUF (2008)
Selon le tableau ci-dessus, les non donneurs
représentent un pourcentage un peu élevé de 23% de la
population interrogée sur le questionnaire. Les efforts de
sensibilisation les concernent surtout.
Synthèse partielle
L'étude de la stratégie de communication du CNTS
et son impact sur notre population à l'étude ; notamment
pour la promotion du don de sang et la fidélisation des donneurs nous a
révélé que l'entourage de la personne est
déterminante dans sa première expérience de don de
sang.
Cette première expérience survient
généralement à l'occasion d'une campagne de don de sang en
dehors des locaux du CNTS, à travers l'équipe mobile de collecte
de sang. Dés lors, le CNTS doit démultiplier ces
stratégies avancées de collecte de sang en allant davantage vers
la population. En ce sens, l'utilisation de relais communautaires au niveau des
quartiers permettrait de bien asseoir cette stratégie mobile vers la
population, en plus de la télévision qui reste le médium
qui retient le plus l'attention de la population pour la diffusion
d'informations sur le don de sang. Aussi, aller vers les populations permet de
venir à bout du manque de temps évoqué par 19% des
personnes sur les raisons de la non pratique du don de sang et des 8% de
raisons évoquées sur l'éloignement du CNTS par rapport aux
zones d'habitation ou de travail.
Même si le CNTS utilise beaucoup plus les affiches, il
est évident que renforcer la communication sur le don de sang au niveau
des télévisions notamment à travers les langues
nationales, faciliterait à bien des égards l'accès de la
population à l'information sur le don de sang. La maitrise de
l'information sur le don de sang est donc capitale d'autant plus que 57% des
raisons antérieures évoquées pour la non pratique du don
de sang concernent le manque d'informations sur le don de sang.
L'étape suivante est la fidélisation du donneur
déjà acquis à la cause. Généralement, le
donneur considéré comme fidèle capitalise une
expérience supérieure ou égale à quatre (04) dons
de sang. Etant donné qu'il faut un intervalle entre les dons, de trois
(03) mois pour les hommes et quatre (04) pour les femmes, l'on peut affirmer
que le donneur fidèle fréquente le CNTS au moins durant un (01)
an et a totalisé trois ou quatre dons de sang, selon qu'il soit de sexe
féminin ou masculin. Pour apprécier le degré de
fidélisation du client donneur de sang, il nous a fallu évaluer
son appréciation sur les locaux du CNTS et la qualité des
services offerts. Ainsi, il ressort une forte relation de confiance entre les
clients fidèles et la structure, d'autant plus que 66% d'eux trouvent
les locaux du CNTS accueillants et 62% sont satisfaits des services qui leurs
sont offerts. Cependant, la structure devra améliorer son accueil pour
attitrer l'attention des personnes qui n'ont jamais eu l'occasion de
connaître le CNTS. Il s'agit aussi de prendre en considération les
conditions de cet accueil et le confort matériel qui sont les
premières impressions d'un visiteur dans une structure.
En définitive, la promotion du don de sang concerne
beaucoup plus les 23% de personnes qui déclarent n'avoir jamais
reçu d'informations sur le don de sang. Cependant, il faudra concentrer
les efforts de fidélisation sur les 41% de la population qui sont entre
une (01) et trois (03) expériences de don de sang, notamment, par le
renforcement de la relation de confiance qui lie la structure et ses clients.
Aussi, les donneurs considérés comme fidèles (ayant une
expérience supérieure ou égale à quatre (04) dons
au courant d'une année) devraient servir de relais communautaires pour
le CNTS, à travers les stratégies avancées de collecte au
niveau des quartiers.
B. RESUME ET ANALYSE DES ENTRETIENS AVEC LE PERSONNEL
CADRE DU CNTS
Le personnel cadre est composé d'un médecin
chef, et de ses adjoints, d'assistants sociaux, de techniciens
supérieurs, d'un gestionnaire. Nous avons jugés
nécessaires de nous entretenir avec le personnel cadre pour recueillir
de plus amples informations relatives à certaines questions importantes.
Ces dernières concernent la politique de marketing interne et externe du
CNTS.
Ainsi, pour le marketing interne, nous avons soulevés
des questions relatives à la présence ou non d'un journal, de
brochures, flyers, d'un équipement audiovisuel sur le don de sang, aussi
de voir si les donneurs bénéficient d'une prise en charge
médicale et des cadeaux pour les motiver.
S'agissant du marketing externe relatif à la
présence médiatique du centre au niveau des différentes
formes de médias (radios, télévisions, journaux),
différentes questions ont été posées sur
l'existence régulière de campagnes de sensibilisation dans les
médias, des points de collecte dans les quartiers de Dakar et enfin sur
la stratégie de communication.
A cet ensemble de questionnement, des réponses ont
été apportées par le personnel cadre, réponses que
l'on peut résumer ainsi.
Premièrement, s'agissant du marketing interne, le
personnel cadre dans son ensemble nous apprend l'inexistence d'un journal de
promotion sur le don de sang. D'après leurs réponses les seuls
outils de communication dont ils disposent sont les brochures, et flyers,
l'inexistence d'un équipement audiovisuel a été aussi
soulevée. Une prise en charge médicale existe pour les donneurs
fidèles et se manifeste par des consultations régulières
et gratuites et un accompagnement psychologique pour les malades. Le centre
juge aussi nécessaire de motiver ses donneurs en les offrants des
cadeaux (tee-shirt, sacs, et porte clé, etc.).
Deuxièmement, sur les questions relatives au marketing
externe, le personnel cadre confirme qu'il existe des campagnes de
sensibilisations dans les médias. Cependant, il fait noter que celles-ci
ne sont pas régulières, elles se déroulent une à
deux fois dans l'année surtout à l'occasion de la journée
mondiale du don de sang.
Enfin, pour ce qui concerne des points de collecte fixes dans
les quartiers, le personnel confirme qu'il n'en n'existe pas. Les seules
occasions de descendre dans les quartiers se font par des équipes
mobiles qui ne passent pas plus d'une demi-journée sur le lieu. Ces
déplacements dépendent d'abord des moyens du centre et de
l'urgence des réserves.
Cet ensemble de questionnement et de réponses
mérite à notre sens une analyse en vue de mieux
appréhender les difficultés et les orientations
stratégiques. Ainsi, sur le marketing interne et externe, nous jugeons
nécessaires pour le centre de se doter d'outil de promotion du don de
sang, tel un journal périodique qui pourrait participer à faire
connaître les bienfaits et avantages de ce geste.
Les outils tels que les flyers, brochures et un
équipement audiovisuel de projection sont à promouvoir car, ils
sont utilisés par un grand nombre de structures dans leurs campagnes de
sensibilisation et de promotion.
Ces outils sont intéressants, d'abord, car ils ne
nécessitent pas de grands moyens financiers, ensuite ils permettent de
toucher un public très large.
Les réponses du personnel cadre nous ont permis de
constater que le marketing externe reste à promouvoir. Nous pensons que
dans un monde de plus en plus médiatique où la
télévision, la radio, l'internet poussent aux changements
d'attitudes et de comportement, le CNTS devrait avoir un minimum de
présence médiatique. Ainsi, des actions multiples à
travers la mise en place d'une bonne stratégie de communication pour le
don de sang s'imposent. Ces actions peuvent prendre diverses formes, des
sketches joués par des artistes de renom, des spots publicitaires, ainsi
que des appels à donner du sang dans les journaux et sur les pages des
sites internet.
Ces actions médiatiques ne doivent pas êtres
seulement sporadiques mais biens planifiées pour atteindre ce minimum de
présence médiatique.
En ce qui concerne des points de collecte fixes
sollicités par certains quartiers, nous pensons que le CNTS même
si il ne peut pas implanter partout des points de collecte fixes pour des
raisons techniques, matériels et financiers. Cependant, un effort
devrait être fait pour doter la banlieue d'un point fixe car ils sont
éloignés du CNTS.
En conclusion de cette analyse, nous disons que le CNTS est
confronté à un ensemble de problèmes. Le plus en vue est
le déficit de marketing social avec son corolaire le manque de
communication.
Source : DIOUF (2008)
Synthèse générale des
résultats de la recherche
Les stratégies de marketing/communication pour la
promotion du don de sang ou la fidélisation des donneurs doivent
nécessairement intégrer les questions de genre,
d'accessibilité géographique, économique, socioculturelle
et psychologique du CNTS, l'influence de l'âge, de la situation
matrimoniale, du niveau d'étude et de la situation socioprofessionnelle
de la population chez qui le CNTS veut intégrer des motivations et
habitudes favorables au don de sang. En cela, l'accessibilité reste un
enjeu majeur pour le CNTS. Accessibilité géographique, mais
surtout à l'information sur le don de sang. Il est donc
nécessaire pour le CNTS de renforcer son dispositif institutionnel,
humain, matériel et financier pour aller beaucoup plus vers la
population.
La maitrise de l'information sur le don de sang est donc
capitale, car dans un monde de plus en plus médiatique où la
télévision, la radio, l'internet poussent aux changements
d'attitudes et de comportement, le CNTS devrait avoir un minimum de
présence médiatique sous diverses formes comme des sketches, des
spots publicitaires, ainsi que des appels à donner du sang dans les
journaux et sur les pages des sites internet. Ces actions médiatiques ne
doivent pas êtres seulement sporadiques mais biens planifiées.
L'autre défi majeur demeure la démultiplication
des stratégies mobiles de collecte de sang en direction des populations.
En ce sens, l'utilisation des donneurs fidèles et associations de
donneurs de sang comme relais communautaires au niveau des quartiers
permettrait de bien asseoir cette stratégie qui nécessite
évidemment plus de moyens humains, matériels et financiers.
Les stratégies de fidélisation des donneurs
passent nécessairement par l'instauration ou le renforcement d'un climat
de confiance entre les donneurs et la structure. Pour cela, la première
mesure consiste à l'amélioration de la qualité de
l'accueil, du confort matériel et psychoaffectif qui sont les
premières impressions d'un visiteur dans une structure. Cette relation
de confiance passe aussi par des offres de services adaptées à la
demande de la clientèle. Les consultations régulières et
gratuites et l'accompagnement psychologique des donneurs malades sont à
encourager et à approfondir, ainsi que les cadeaux offerts (tee-shirt,
sacs, et porte clé, etc.).
Toutes ces stratégies de marketing et de communication
ne peuvent prendre forme que par la création d'un département ou
cellule de marketing et communication confié à des professionnels
au sein de la structure. Car le marketing social trouve désormais sa
pertinence dans les Etablissement de Santé Publique pour la promotion
d'une gamme de promotion de comportements répondant aux exigences de
santé publique. Le CNTS est donc interpellé sur cette question
pour atteindre ses objectifs de sécurité transfusionnelle.
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