2.2. Etat des ressources en eau
Les ressources en eau sont constituées par les eaux
atmosphériques, les eaux de
surface et les eaux souterraines.
2.2.1. Ressources en eau atmosphérique
Les pluies représentent les eaux
atmosphériques. Elles commencent en mars ou avril et prennent fin en
novembre. Pendant ce temps, il tombe une hauteur annuelle d'eau variant entre
548,9 et 1376,3 mm à l'échelle de 30 ans (ASECNA, station de
Lokossa). La saison sèche commence en décembre et finit en mars
soit une durée de quatre mois. Les minima pluviométriques sont
enregistrés de décembre à janvier avec une variation
comprise entre 20,87 et 7,27 mm. Quant à la saison pluvieuse, elle dure
huit mois soit d'avril à novembre. En cette période, les maxima
pluviométriques varient entre 152,85 et 128,04 mm et s'observent entre
les mois de juin et septembre.
2.2.2. Ressources en eau de surface
Les eaux de surface sont représentées par les
formes d'écoulement que sont les
fleuves, les lacs, les rivières et les marigots. Dans
l'ensemble, il faut remarquer que le réseau hydrographique de la
région se résume au lac Toho et aux marigots environnants.
2.2.2.1. Présentation du lac Toho
Situé entre le plateau d'Agamé et le Nord-Ouest
du plateau de Bopa, le lac Toho s'étend en moyenne pendant les basses
eaux du 6°35' au 6°40 latitude Nord, de 1°45' au 1°50'
longitude Est. D'une superficie de 9,6 km2 à l'étiage
et de 15 km2 en période de crue, il a en moyenne 7 km de
longueur ; 2,5 km de largeur méridionale et environ 500 m de largeur
septentrionale (AHOUANSOU MONTCHO, 2003). Il a la forme d'un croissant
orienté Sud-Nord et est entouré de trois arrondissements :
Kpinnou dans la commune d'Athiémé, Zoungbonou dans la commune de
Houéyogbé et Houin dans la commune de Lokossa.
Le lac Toho a deux importants tributaires qui sont le Diko et
l'Akpatohoun. Le troisième, le chenal de Kpacohadji joue à la
fois les rôles de tributaire et d'exutoire. Un écoulement du lac
Toho vers la Sazué s'effectue par le chenal de Kpacohadji et celui de
Kpinnou. Si du Mono, la Sazué ne reçoit pas beaucoup d'eau, le
niveau du lac alimenté par le Diko et l'Akpatohoun devient
supérieur à celui de la Sazué, ainsi le lac fournit de
l'eau à cette dernière. Suivant la piste reliant Kpinnou à
Don Agbodougbé, le chénal de Kpacohadji coule de l'eau dans des
formations alluvionnaires et va communiquer avec la Sazué à
environ 800 m de la route bitumée (AHOUANSOU MONTCHO, 2003).
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