2. Modalités pratiques
2.1. Rendre les informations claires et accessibles
Nous avons aussi relevé que les missions et rôles
des différents acteurs spécialisés sur la
thématique des jeunes et des addictions n'étaient pas clairs pour
l'ensemble des professionnels non spécialisés. (Par exemple, la
possibilité d'orienter sur TREMPLIN pour une dépendance au tabac,
ou pas). Il semblerait intéressant de créer un outil de
présentation des acteurs spécialistes de la question des
addictions et des jeunes : qui reçoit les jeunes ? Pour quels motifs et
dans quel cadre de prise en charge ? etc... Cela pourrait se concevoir sous la
forme d'un livret, un espace consultable sur le site Internet de la mairie
d'Aix en Provence... Mais dans la forme de présentation, il serait
intéressant de ne pas axer uniquement sur la thématique risque et
addiction mais plus sur l'accompagnement global des jeunes et y inclure
l'accompagnement par thématiques (dont l'addiction, parmi d'autres).
Il a aussi été mentionné par les
professionnels, que « on oriente plus facilement sur une personne que sur
une structure ». Ainsi, il semblerait judicieux de pouvoir
présenter ces différentes informations aux professionnels non
spécialisés, afin qu'ils identifient les personnes relais. En
outre, il paraît aussi important de présenter ces informations aux
parents.
2.2. Former, informer sur les addictions
Plusieurs actions de formations, informations sont
déjà en place auprès des jeunes. Il serait
intéressant de les prolonger, notamment dans une approche informelle
(stands, petits déjeuners...) et d'éducation par les pairs. Il
semblerait aussi judicieux de pouvoir former les parents et les
professionnels.
2.3. Dégager du temps et des moyens
Comme nous l'avons vu dans les attentes des professionnels, ce
n'est pas toujours une question de volonté, mais plus souvent une
question de temps et de moyens qui empêche la prise en compte de la
thématique addiction. Ainsi, il serait intéressant de pouvoir
dégager du temps scolaire au niveau des jeunes pour aborder cette
question. Mais aussi trouver du temps professionnel, auprès des acteurs
de terrain, pour qu'ils puissent échanger, s'informer et se former.
Nous avons aussi noté que les moyens manquaient
à certains acteurs de terrain. Il pourrait donc être
intéressant de mutualiser les moyens disponibles auprès d'autres
professionnels.
2.4. Donner des expériences à vivre aux
jeunes
Nous avons relevé que l'alternative aux consommations
pouvait se trouver dans le vécu d'autres situations. Ainsi, proposer des
activités socio-culturelles aux jeunes (à tarifs accessibles)
pourrait être une alternative intéressante : sport (rafting,
escalade, karting, ...), art, informatique... De plus ceci permettrait
d'encadrer des pratiques jugées parfois à risque : sports,
nouvelles technologies... Il est à préciser que certains
professionnels pointent l'importance de rendre le jeune acteur et donc de
proposer ces activités sous forme de projet élaborés par
les jeunes eux-mêmes.
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