Approche psychosociaCe
du comportement aCimentaire
des étudiants Ai~ois
« Vent de panique » Karen L'Hémeury
Dossier TISS Mini-memoire de recherche
BOUSSOCO Julie N° étudiant : 20802570 Licence
3 Psychologie Sociale de la Santé Année 2009 -2010 M.
APOSTOLIDIS - M. DANY
Laboratoire de Psychologie Sociale Université de
Provence 29, Avenue Robert Schuman 13621 Aix en Provence Cedex 1
Sommaire
SOMMAIRE 2
INTRODUCTION 3
1. LA DÉFINITION DE L'OBJET D'ÉTUDE 3
1.1. Qu'est-ce que manger ? 3
- La pensée classificatoire 3
- Le principe d'incorporation 4
- Le paradoxe de l'homnivore 4
1.2. Mangeur, alimentation et santé 5
1.3. Alimentation et étudiants 6
2. L'ÉLABORATION D'UNE PROBLÉMATIQUE EN LIEN AVEC
DES CONCEPTS ET THÉORIES DU CHAMP DE LA PSYCHOLOGIE SOCIALE DE LA
SANTÉ 7
2.1. L'alimentation, un objet de la psychologie de la
santé 7
2.2. Alimentation et représentations sociales
8
2.3. Alimentation et théorie de l'action
planifiée 10
2.4. Alimentation et considération pour les
conséquences futures 11
2.5. Etat des recherches : 11
- Evolution de la représentation sociale
de « bien manger ». 12
- Effets d'autres variables sur le comportement
alimentaire 16
· Effet des connaissances : 16
· Effet de genre : 16
· Préférences alimentaires et goût pour
la cuisine 16
2.6. Problématique et hypothèses : 16
Hypothèses théoriques : 17
Hypothèses opérationnelles : 17
3. LA MÉTHODOLOGIE 17
3. 1. La triangulation 17
3.2. Choix de la méthodologie 18
- Plan d'observation : 18
- Plan d'échantillonnage : 18
- Population : 18
3.3. Techniques choisies 18
- Outils retenus : 18
3.4. Elaboration des outils 19
4. PRÉ-TEST DES MÉTHODES ET/OU OUTILS DE RECHERCHE
RETENUS. 21
4.1. Protocole : 21
4.2. Résultats/ modifications 21
- Analyse des entretiens : 21
- Analyse du questionnaire : 23
· Pré-test 1 : 23
· Pré-test 2 : 24
5. RÉFLEXION SUR LA PERTINENCE DU PROJET DE RECHERCHE
25
5.1. Apport 25
5.2. Résultats attendus 26
5.3. Pertinence et Faisabilité 26
- Au niveau conceptuel : 26
- Au niveau méthodologique : 26
CONCLUSION 27
BIBLIOGRAPHIE 28
ANNEXE 1 : TYPOLOGIE DES MANGEURS (BAROMÈTRE
SANTÉ NUTRITION 2008) 31
ANNEXE 2 : QUESTIONNAIRE INITIAL 33
ANNEXE 3 : QUESTIONNAIRE FINAL 41
Introduction
Manger est un acte complexe. En effet, le rapport de l'humain
à l'alimentation est plus que physiologique, c'est aussi une
activité sociale, culturelle, symbolique et cognitive qui fait
intervenir la pensée classificatoire, le principe d'incorporation et le
paradoxe de l'omnivore. D'un point de vue historique, avant, nous mangions pour
survivre, maintenant, dans les pays industrialisés, ce n'est plus un
souci, l'offre alimentaire est vaste. L'homme est confronté à un
nouveau problème : le choix alimentaire (peur de la toxicité
alimentaire, manger équilibré...). Le discours sur le choix
alimentaire a d'ailleurs évolué au cours du temps, et il est
actuellement axé sur l'équilibre et la santé.
Paradoxalement, d'après plusieurs enquêtes, beaucoup
d'étudiants ne mangent pas de façon équilibrée. On
peut donc se demander pourquoi certains étudiants, ayant potentiellement
accès à la même nourriture (cafeteria universitaire),
mangent équilibré et d'autres pas. Selon Moliner et Rateau, 2002,
« Il est légitime de se poser la question des
représentations sociales chaque fois que l'on pourra observer que des
individus placés dans des conditions similaires manifestent des prises
de positions, des jugements ou des conduites différents. ». Les
représentations sociales ainsi que la perspective temporelle future
pourraient être un cadre d'étude approprié à ce
sujet.
Nous allons donc étudier l'impact de divers indicateurs
sur le comportement alimentaire des étudiants.
1. LA DÉFINITION DE L'OBJET D'ÉTUDE
1.1. Qu'est-ce que manger ?
La définition la plus basique de « Manger » peut
être:
- Nom masculin : « manger » signifie ce que l'on mange,
alimentation
- Verbe intransitif : « manger » signifie se
nourrir.
- Verbe transitif : « manger » signifie mâcher,
avaler, absorber, ronger...
Mais n'y aurait il pas plus que cet aspect simplement
physiologique ?
Dans ses travaux consacrés à une analyse
sociologique et anthropologique de l'alimentation, Fischler définit
trois caractéristiques du rapport humain à l'aliment : la
pensée classificatoire, le principe d'incorporation et le paradoxe de
l'omnivore. (Fischler, 2001)
? La pensée classificatoire
La pensée classificatoire est une
particularité cognitive qui consiste à classer,
catégoriser notre univers afin de le simplifier. Cette pensée
n'est pas propre à l'alimentation mais s'y manifeste fortement. Par
exemple, pourquoi avons-nous du mal à accepter l'idée de
manger des chenilles, tout en sachant qu'elles sont
comestibles (mangées en côte d'ivoire) et même riches en
nutriments essentiels (Akpossan , 2009) La réponse tient au fait que
dans notre société, les chenilles ne sont pas classées
dans la catégorie « comestible ». Un ensemble de classements,
de taxonomies divisent les aliments en comestibles et non
comestibles, appropriés ou non pour la consommation de telle ou telle
catégorie de personnes, en telle ou telle occasion, en association avec
tel ou tel autre aliment, etc.
? Le principe d'incorporation
L'incorporation est l'acte par lequel nous introduisons un
aliment dans notre corps : nous lui faisons franchir la frontière entre
le monde et le soi, entre le dehors et le dedans. Certains cannibales
dévoraient le coeur de leurs ennemis, afin d'en récupérer
leur énergie, sont-ils les seuls à attribuer des fonctions
symboliques à l'ingestion d'aliments ? Il semble que non, l'ensemble des
individus est marqué par une croyance, ou "biais cognitif"
: l'homme croit que l'aliment qu'il a mangé agit non seulement
sur l'état de son organisme mais aussi sur sa nature même,
le modifie de l'intérieur. Ceci à d'ailleurs
été mis en évidence il n'y a pas si longtemps, dans une
expérience sur des étudiants américains (Rozin et Fallon,
1987) : ils ont dû donner des notes évaluant les traits de
personnalité qu'ils attribuaient aux membres de deux tribus. Les deux
tribus étaient identiques sauf que l'une chassait et consommait du
sanglier et l'autre de la tortue. Les chasseurs de tortues se sont vu attribuer
des caractéristiques plus « tortues » (paisibles, bon
nageurs...) et les chasseurs de sanglier, plus « sangliers » (rapides
à la course, belliqueux...). Comme l'illustre Anthelme Brillat-Savarin
(1838), dans son dicton : « dis moi ce que tu manges, je te dirais ce que
tu es ». Si on est ce que l'on mange, il est naturel que l'on cherche
à orienter ce que l'on est par l'alimentation.
? Le paradoxe de l'homnivore
Etre omnivore implique de la liberté et de
l'adaptabilité : en effet, l'homme peut se nourrir d'une multitude
d'aliments et donc s'adapter à des variations d'environnement. Mais, ne
pouvant pas trouver tous les nutriments nécessaires dans un seul
aliment, il doit en manger plusieurs différents. L'homme est donc d'un
coté poussé à l'innovation, la diversification alimentaire
et de l'autre à la prudence, la méfiance car tout aliment nouveau
peut à la fois lui apporter une meilleure couverture des besoins
nutritionnels et être potentiellement mortel. Le paradoxe réside
donc dans l'oscillation entre ces deux pôles : néophobique
(peur de ce qui est nouveau) et néophile
(envie de tout ce qui est nouveau).
Comme le dit finalement le chef de cuisine Alain Sendersens
« on mange autant de mythes que de calories».
1.2. Mangeur, alimentation et santé
Avant, le mangeur se souciait de savoir s'il allait pouvoir se
nourrir. Actuellement, dans les sociétés industrialisées,
la préoccupation n'est plus de trouver à manger, mais de savoir
comment manger, que choisir. Selon Fischler l'acte alimentaire a toujours
été marqué par l'anxiété,
l'incertitude, sous deux formes : celle du poison et celle de
la pénurie. (Fischler, 2001).
Comme on l'a remarqué ci-dessus, actuellement, la
pénurie est presque oubliée et, avec le développement de
la production alimentaire et des nouvelles technologies, ce que craint
désormais le consommateur, ce sont les poisons. Poisons bien
réels, d'une part, avec les produits toxiques : additifs, colorants,
agents conservateurs, pesticides, etc. Et « poison d'abondance »
d'autre part : l'abondance d'aliments effraie, le consommateur ne sait plus que
choisir.
Cette problématique du choix des aliments à fait
émerger différentes vagues de discours au cours de ces
dernières années : Selon une analyse systématique du
discours sur l'alimentation (Defrance, Alyette. 1994),
principalement à travers la presse généraliste
(Elle, Le Nouvel Observateur et Le Monde), les
préoccupations des Français ont évolué entre 1971
et 1991. Les années soixante-dix ont vu l'émergence d'un discours
alimentaire restrictif (il s'agissait alors de manger moins), tandis qu'au
début des années quatre-vingt sont apparues dans les
médias l'idée de manger vite, puis l'idée de manger
allégé (« manger sans »). Les années
quatre-vingt-dix ont développé le thème du « manger
juste ». Au cours de cette dernière période, plusieurs
idées ont émergé du discours médiatique comme
« équilibrer son alimentation », « valoriser les
aliments-santé », « valoriser les produits du terroir ».
Une prise de conscience des bienfaits d'une alimentation
équilibrée semble de plus en plus se dessiner au sein du grand
public et des décideurs politiques. Cependant, L'État, les
médecins, les industriels, la publicité, les médias
contribuent à une confusion de prescriptions et de mises en garde dans
laquelle ils ne parviennent pas, ou ils parviennent difficilement, à
s'accorder. Le mangeur est un peu perdu face à cette «
cacophonie diététique » (Fischler, C.
Taieb, R. 1993) et fait alors « à sa sauce », prenant un peu
du discourt de l'un, un peu du discours de l'autre.
Pour faire face, dès 1999, à la demande de la
ministre de l'Emploi et de la Solidarité et du secrétaire
d'État à la Santé, le Haut Comité de la
santé publique (HCSP) a entrepris une réflexion sur le
thème « Santé et nutrition ». Ce travail a abouti
à la production d'un rapport intitulé « Pour une
politique nutritionnelle de santé publique en France : enjeux et
propositions. » Il a notamment été
démontré que l'alimentation intervenait dans la
santé. En effet, la nutrition est un facteur
influençant les maladies cardio-vasculaires, certains cancers (facteur
de risque ou facteur protecteur selon les maladies), et jouant un rôle
majeur dans le développement de l'obésité et la
régulation du diabète.
Le Programme national nutrition santé
(PNNS) est alors élaboré, puis lancé par le ministre de la
Santé pour une durée de cinq ans afin d'asseoir un ensemble
cohérent de messages validés. Le PNNS est actuellement reconduit
sous le nom de PNNS 2. Depuis 2001, les pouvoirs publics mènent de
nombreuses campagnes d'information qui ont pour objectif de développer
la connaissance des recommandations nutritionnelles du PNNS et de favoriser
l'adoption de comportements nutritionnels favorables à la
santé.
1.3. Alimentation et étudiants
En 2005, L'ORS PACA (observatoire
régional de la santé) a réalisé, à
l'initiative du conseil régional, un baromètre sur les conditions
de vie et la santé des étudiants de notre région. Il en
ressort notamment, au niveau de l'alimentation, que seulement 14,7% des
étudiants mangent cinq fruits et légumes par jour, seulement 24,6
% des garçons font attention aux aliments riches en graisses. De plus,
le surpoids touche 12% des garçons et 6% des filles et
l'obésité touche 2% des garçons et 3% des filles. Et
parallèlement, la maigreur chez les étudiantes de notre
région est de 16 % contre 6 % pour les étudiants. De plus, la
proportion d'étudiants ayant des comportements alimentaires
perturbés au cours des 12 derniers mois (manger énormément
avec de la peine à s'arrêter, se faire vomir volontairement,
redouter de commencer à manger de peur de ne pas pouvoir s'arrêter
ou enfin manger en cachette) est de 24 % chez les filles et 14 % chez les
garçons.
Le Rapport Wauquiez, en 2006 sur la
santé et la protection sociale des étudiants met en
lumière le fait que leur budget limité oblige certains
étudiants à faire des choix entre différents postes de
dépenses (notamment chez les étudiants fumeurs qui mettent en
balance le coût d'un paquet de cigarette et celui d'un repas). Cette
analyse est confirmée par l'enquête de la LMDE (La Mutuelle Des
Etudiants): environ 60 % des étudiants justifient le
déséquilibre alimentaire par le manque de temps et 33 % par le
manque d'argent.
En 2008, l'enquête sur l'évolution des habitudes
alimentaires des étudiants fréquentant les restaurants
universitaires et cafeterias du CROUS Aix-Marseille-Avignon,
propose des chiffres sur les habitudes alimentaires (comportements
déclarés) des étudiants et sur leurs demandes en conseils
nutritionnels. Il en ressort que les recommandations du PNNS sont plus ou moins
respectées :
63% respectent le « 1 portion de féculent par repas
»
75% respectent le « viande-poisson-oeuf 1à 2 fois par
jour »
81% mangent maximum 1 produit sucré et/ou gras par jour
Mais par contre :
32% seulement atteignent les « 5 fruits et légumes
par jour »,
31,5% respectent les « 3 produits laitiers par jour
»
et seulement 13% des étudiants connaissent le PNNS.
Et, au niveau du budget alimentaire, 53% ont entre 100 et 200
euros et 26% ont moins de 100 euros par mois.
En 2008, toujours, en réponse au rapport Wauquiez a
été lancé le plan « santé des jeunes
», il prévoit notamment de mieux former les professionnels
au contact des étudiants et d'améliorer la qualité des
repas au resto U.
Enfin, pour compléter, en 2009, la MEP
(Mutuelle des Etudiants de Provence) à effectué une enquête
sur l'alimentation des étudiants qui a montré qu'ils pensaient
avoir une alimentation équilibrée (62,1%) mais qu'ils
grignotaient beaucoup (93.9%). Ceci semble d'ailleurs assez contradictoire.
Le plan national nutrition santé comporte
différents objectifs dont l'un est de promouvoir une alimentation saine
et de diminuer la prévalence de l'obésité. D'après
les récentes études citées ci dessus, les repères
du PNNS ne sont pas tous respectés chez les étudiants.
2. L'ÉLABORATION D'UNE PROBLÉMATIQUE EN
LIEN AVEC DES CONCEPTS ET THÉORIES DU CHAMP DE LA PSYCHOLOGIE SOCIALE DE
LA SANTÉ.
2.1. L'alimentation, un objet de la psychologie de la
santé
Selon Fischer et Tarquinio, 2006, la psychologie de la
santé peut être définie comme l'étude de la
santé et de la maladie centrée sur l'importance et le rôle
de l'interdépendance des facteurs psychologiques, sociaux et biologiques
dans le maintien de la santé ou le déclenchement et
l'évolution des maladies.
Selon l'OMS, la santé est : « un état de
complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas
seulement en une absence de maladie ou d'infirmité. »
Or, on mange, à la fois, pour rester en vie, en bonne
santé, mais aussi pour éviter la maladie, pour partager avec les
autres et pour avoir du plaisir. L'alimentation et la santé sont donc
fortement reliées : On peut définir le fait de manger comme un
comportement de santé (Kasl et Cobb, 1966)
2.2. Alimentation et représentations sociales
Comme nous l'avons vu plus haut, l'alimentation n'est pas
seulement un besoin physiologique. Comme le dit Lahlou S, 1998 « C'est
aussi une activité sociale, culturelle, symbolique et
cognitive ». En effet, là où les sciences exactes
(physiologie, nutrition...) voyaient du « comportement alimentaire »,
on perçoit finalement des pratiques sociales et là où on
parlait de « superstitions », d'ignorance, ce serait plutôt en
réalité, des croyances et des représentations. Cette
notion de représentations sociales est née de la
notion de représentation collective (Durkeim 1895,
1898) et a été conceptualisée par Moscovici à
l'occasion de son étude princeps sur la psychanalyse. (Moscovici 1961).
Mais pour Moscovici, les représentations seraient des données
relevant de l'activité cognitive des groupes et des individus dans des
contextes particuliers et non pas des données collectives mentales qui
s'imposeraient aux personnes, comme pour Durkeim.
En effet, les représentations sociales désignent
« l'élaboration d'un objet social par une communauté avec
l'objectif d'agir et de communiquer » (Moscovici, 1963). Selon Jodelet,
1989, elles sont reliées à des systèmes de pensée
plus larges (idéologiques ou culturels), à un état des
connaissances scientifiques, comme à la condition sociale et à la
sphère de l'expérience privée et affective des individus.
Ce ne sont donc pas les caractéristiques objectives des objets qui font
de ceux-ci des objets sociaux, mais la relation que les
personnes entretiennent avec ceux-ci. Selon Lalhou, 2002, la
représentation sociale peut être définie comme «
l'ensemble organisé des connaissances, des croyances, des opinions,
des images et des attitudes partagées par un groupe à
l'égard d'un objet social donné. »
Les représentations auraient plusieurs fonctions :
- Savoir : Elles permettent de comprendre et
d'expliquer la réalité.
- Orientation des conduites et des comportements
: le comportement des individus serait déterminé par
quatre composantes de leur représentation de la situation :
représentation de soi, du contexte, de la tâche et des autres. Ces
composantes agissent sur la signification de la situation pour les sujets et
induisent donc les comportements (Doise 1969). L'individu se servirait donc des
représentations comme d'un mode d'emploi du monde, en
les appliquant localement, tel un guide pour l'action. Par
exemple, le porc est vu comme comestible pour les chrétiens et non pour
les musulmans, un musulman ne mangera donc pas de porc. Selon Moliner (1993),
les objets qui apparaissent sous différentes formes dans notre
société, sont ceux qui sont le plus susceptibles de produire une
activité représentationnelle dans les groupes.
- Constitution et renforcement de l'identité :
Elles définissent l'identité et permettent la sauvegarde
de la spécificité des groupes. La représentation est
générée collectivement et partagée par les
individus de ce groupe. Lorsque l'objet de la représentation est en
relation directe avec des pratiques importantes pour le groupe, la
représentation joue un rôle essentiel dans la constitution d'une
identité sociale et la réduction d'éventuels conflits
identitaires.
- Justification des comportements et des prises de
décisions : la représentation peut par exemple permettre
au groupe de se donner bonne conscience : la représentation
négative de l'autre groupe justifie l'hostilité du comportement
adopté à l'égard de celui-ci. (Doise 1969)
Abric, (1976) et Flament, (1987), ont proposé
d'enrichir la théorie de Moscovici. Ils sont partis de son idée
du « schéma figuratif » (image concentrée qui capte
l'essentiel du concept, théorie ou idée qu'il s'agit
d'objectiver) pour aboutir au concept de « noyau central ». En effet,
la représentation sociale serait composée de deux systèmes
: le système central et le système périphérique qui
sont complémentaires et qui permettent de comprendre le fonctionnement
interne des représentations sociales.
Le système central est stable,
collectivement partagé, résistant au changement et peu sensible
au contexte. Il est l'élément fondamental de la
représentation, car c'est lui qui détermine à la fois la
signification et l'organisation de la représentation.
Il posséde deux fonctions essentielles :
- fonction génératrice : il est ce par quoi les
autres éléments constitutifs prennent un sens.
- Fonction organisatrice : il détermine la nature des
liens qui unissent entre eux les éléments de la
représentation.
Le repérage de ce noyau central permet donc de comparer
des représentations entre elles.
Le système périphérique
est souple, supporte l'hétérogénéité du
groupe, est lié aux histoires individuelles, est évolutif et
sensible au contexte. Il est composé de différents
éléments hiérarchisés (plus ou moins proches du
noyau central). Les plus proches jouent un rôle important dans la
signification de la représentation et les plus éloignés
explicitent, illustrent, justifient cette représentation. Ainsi, les
éléments périphériques répondent à
trois fonctions :
- fonction concrétisation : ils intègrent les
éléments de la situation dans laquelle se produit la
représentation.
- Fonction régulation : adaptation de la
représentation aux évolutions du contexte.
- Fonction défense : modification des
éléments périphériques afin d'éviter la
modification du noyau central.
Les représentations sociales servent de guide pour les
pratiques sociales et celles-ci sont un facteur de transformation des
représentations sociales. En ce sens, connaître les
représentations sociales permet donc de mieux comprendre les pratiques
des gens et éventuellement de les modifier.
2.3. Alimentation et théorie de l'action
planifiée
La théorie de l'action planifiée (TAP) a
été modélisée par Ajzen en 1985, sur la base de la
théorie de l'action raisonnée (TAR) (Ajzen et Fishbein, 1980).
Elle à été mise en place dans le but de pouvoir
prédire des comportements à partir d'attitudes. Cette
prédiction repose sur deux principes :
- Le principe de correspondance : Les
attitudes et le comportement doivent être mesurés à un
même niveau de spécificité en termes d'action, de cible, de
temps et de contexte. Par exemple, pour prédire la réalisation de
30 min de courses sur tapis (niveau spécifique), ne pas demander
l'attitude des gens sur le sport en général (niveau
général).
- Le principe d'agrégation : la mesure
d'une dimension est plus fiable et plus valide si elle est enregistrée
en plusieurs points qu'un seul. L'attitude doit donc être mesurée
avec plusieurs items et le comportement observé à plusieurs
reprises.
Théorie de l'action planifiée (TAP) (Ajzen,
1985) :
La TAP ajoute la notion de contrôle comportemental
perçu à la TAR. Selon Sheeran (2002) l'intention comportementale
et le comportement réel partagent une variance commune de 28%. ne
recherche a d'ailleurs été faite sur la consommation de fruits et
légumes (Corner, Norman et Bell, 2002). Les résultats ont
montré que la TAP est un facteur prédictif de
l'intention de manger plus équilibré, expliquant
43% de la variance dans les intentions de comportement et 20% de façon
prospective (sur un intervalle de 6 ans).
2.4. Alimentation et considération pour les
conséquences futures.
Dès les années quarante, le concept de
perspective temporelle (PT) a connu ses premiers développements dans les
travaux de Frank (1939) et de Lewin (1942). Selon ce dernier, l'espace de vie
d'un individu ne se limite pas à ce qu'il considère dans la
situation présente, mais inclut aussi le futur, le présent et le
passé.
L'avancée de la médecine à permis de
repérer certains comportement dits « facteurs de risque »
(tabac, alcool...) ou « facteurs protecteurs » (manger
équilibré....) pour des maladies (cancer, maladies
cardio-vasculaire...). Réaliser certains comportements maintenant
permettrait donc d'être en meilleure santé plus tard.
Nous nous intéresserons donc plus
particulièrement ici à la notion de perspective temporelle future
(PTF). Elle à été definie par Kastenbaum (1961) comme une
« considération générale pour les
évènements futurs ». En 1994, Stratman et al. proposent le
concept de considération pour les conséquences futures. Il est
supposé être une différence interindividuelle stable dans
la façon dont les gens considèrent les conséquences
immédiates vs lointaines de leurs comportements. Ils établissent
donc une échelle afin de mesurer ce concept : l'échelle de
considération pour les conséquences futures (CFC).
L'utilité du concept de CFC a été
démontrée dans plusieurs études portant principalement sur
les comportements écologiques et les comportements de santé. En
effet, il a été démontré que la façon dont
les gens considèrent l'impact de leurs actions sur l'avenir est
importante pour le choix de certains comportements.
2.5. Etat des recherches :
? Recherches sur la
représentation de l'alimentation.
En 1997, Moscovici et Masson ont réalisé une
recherche sur les mutations dans la pratique alimentaire. Ils
ont étudié la place des conserves et plus spécifiquement
des plats préparés industriels dans les comportements
alimentaires des mangeurs. Ils ont d'abord réalisé 10 entretiens
exploratoires afin d'élaborer un guide d'entretien. La dimension «
convivialité » étant ressortie comme discriminante, les
auteurs ont constitué deux échantillons spécifiques de 20
personnes : 1 groupe de sujets mangeant fréquemment seuls et 1 autre
mangeant majoritairement en compagnie.
L'analyse lexicale des entretiens a permis d'obtenir les 5
classes suivantes :
- nourritures (37%)
- technologies (21%)
- contextes de consommation (12%)
- accès aux aliments (15%)
- corporéité/manger (15%)
Selon les auteurs, les aliments, n'ont donc
d'intérêt pour le mangeur que dans la mesure ou ils peuvent
être consommés.
Plus tard, le baromètre santé nutrition
PACA (2008), étudie la représentation de manger avec une
question à choix multiple du type : « Pour vous, manger
représente avant tout... ». Les résultats donnent : Un
plaisir gustatif à 25,4%, une chose indispensable pour vivre à
23,7% et un moyen de conserver la santé à 22,6%. Il a aussi
été étudié « Pour vous qu'est-ce qu'une
alimentation équilibrée ? » 65% répondent : une
alimentation variée.
? Evolution de la
représentation sociale de « bien manger ».
Lahlou, (Lahlou) 1998, est un des premiers à
étudier les Représentations Sociales de « bien manger
», sur les bases de l'enquête du crédoc de 1991. Il interroge
un échantillon représentatif de la population de 2000 personnes.
Il obtient les 8 classes suivantes :
1) entrée- plat principal- fromage- dessert
2) manger à sa faim
3) manger ce qu'on aime
4) pas trop de graisse et de sucre
5) équilibré
6) petits plats
7) convivial
8) restaurant
Replacé dans le schéma conceptuel obtenu
grâce à l'analyse lexicale de « manger » du Grand
Robert (en GRIS), on obtient ceci :
(Finalité)
REMPLIR VIVRE
Equilibré 16%
Pas trop de graisses pas trop de sucre 13%
(Opération)
|
|
PRENDRE
|
|
(Objet)
|
(Sujet)
|
|
|
Entrée- plat chaud- fromage-
dessert 15% NOURRITURES
|
|
|
|
Manger à sa faim 14%
|
|
|
LIBIDO
|
|
|
|
|
|
|
|
Manger ce qu'on aime
17%
|
|
|
Convivial 14% REPAS
Restaurant 6%
|
Petits plats 13%
|
|
(Modalités)
|
|
On remarque que les classes obtenues ne rentrent pas
parfaitement dans le schéma. Elles ne seraient pas des noyaux de base,
mais des programmes articulant ces noyaux, des symplexes. Ces symplexes «
mêlent différents noyaux de base dans une articulation autonome
qui peut servir de règle d'action directement actualisable sous forme de
comportement ». Le noyau de base, PRENDRE, serait ici implicite.
Selon une étude de Mathé T, Pilorin T, Hebel, P.
pour le Centre de Recherche pour l'Étude et l'Observation des Conditions
de Vie, 2008, sur l'évolution des représentations sociales de
« bien manger » sur différentes années, il est ressorti
que :
Pour l'année 1988, ce qui ressort le plus, sont les
noms d'aliments : bien manger, c'est manger tel ou tel aliment. La relation
à la santé existe aussi mais sous les termes de « calories
», « régimes ».
L'année 1995 est plus accès sur la notion
hédoniste : plaisir gustatif, plaisir de l'acte social, plaisir de
manger, avec des mots tels « savourer », « raffiné
». L'aspect santé apparaît ici dans les termes « besoins
» et « produits naturels ».
Enfin, l'année 2007 se caractérise par une plus
forte orientation du vocabulaire sur la santé. Le mot «
équilibre » arrive en 5eme position en fréquence de
citation. La santé est maintenant associée à la mesure ;
bien manger est défini par des termes en rapport à la raison, la
conscience d'un problème. Quant à la notion de « plaisir
», elle persiste.
? Typologies de mangeurs :
En 2003, Jean pierre Corbeau établit trois profils de
mangeurs :
Les complexés du trop : ils se
méfient des aliments qui sont disponibles sur le marché, ils
veulent manger sain et achètent bio, certains vont jusqu'à
refuser de se nourrir par peur de manger. Et, à ces comportements
extrêmes s'ajoutent de plus en plus de « complexés du trop
pour raisons esthétiques ».
Les tenants du nourrissant consistant : ils
aiment les charcuteries et ne conçoivent pas de véritable repas
sans viandes et féculents. S'ajoutent aussi les « mangeurs
plutôt privilégiés qui réinvestissent le patrimoine
gastronomique de terroir » (par exemple, les urbains à la recherche
de leurs racines qui redécouvrent des produits régionaux :
cassoulet...)
Les tenants du nourrissant légers :
Adeptes du régime méditerranéen et des principes
diététiques, ils se méfient des sauces « qui ne
servent qu'à donner du goût ». Ils vont transgresser leurs
principes à des moments de grignotage, ou encore le week-end.
Cette typologie a été étoffée dans
Le baromètre santé nutrition 2008. En effet, il
a été établit des typologies de mangeurs en fonction d'une
synthèse des consommations déclarées et des principaux
facteurs qui y sont associés (incluant les représentations de
l'alimentation) ( voir annexe 1) On obtient alors :
Baromètre santé nutrition 2008
Il y a eu une évolution des typologies au cours du temps :
deux grandes évolutions ont été repérées:
- La réduction du temps consacré à
l'alimentation au profit de produits prêts à manger, dont diverses
formes de restauration hors domicile.
- L'émergence d'un modèle «
Diététique » visant l'équilibre nutritionnel face au
modèle « Gastronomie française traditionnelle »
dominant.
Trois catégories de groupes semblent moins
réceptifs aux recommandations du PNNS: ceux qui sont plus tournés
vers l'hédonisme, les adeptes de l'aspect pratique et ceux qui ont des
revenus très faibles. Cette situation peut être expliquée
par un certain nombre de déterminants :
- La culture alimentaire évolue
lentement. Il n'est donc pas surprenant que le modèle de
gastronomie française traditionnelle « hédoniste » et
reste depuis plusieurs siècles parmi les dominants
(particulièrement lors des fins de semaine et des moments festifs) et
qu'il soit relativement peu remplacé par un modèle
intégrant davantage les recommandations nutritionnelles du PNNS.
- Les jeunes 18-25 ans, qui ont toujours
connu un environnement d'abondance de nourriture, sont relativement «
désimpliqués » à l'égard de l'alimentation.
Les informations nutritionnelles les touchent peu. Ils sont envahis par une
multitude de messages venant des médias, d'Internet et de leur
téléphone portable. Les plaisirs de l'alimentation sont
très probablement concurrencés par de nombreuses autres sources,
d'autres plaisirs sensoriels : la musique, l'univers d'images
(télévision, publicité, voyages...), les sports ... Ces
« nomades
quotidiens » recherchent les qualités
pratiques. Ceci les conduit donc à la consommation de produits
prêts à manger.
- Les individus qui ont des difficultés
financières essaient surtout de manger suffisamment et ne
réussissent pas à manger ce dont ils auraient envie. Lors des
occasions festives et lorsque les contraintes financières se
réduisent, les frustrations quotidiennes les entraînent plus vers
la recherche de plaisir et de gastronomie que vers la diététique.
Le souci de savoir s'il y aura assez à manger pour le lendemain
ne les conduit pas à une approche des conséquences de
leur alimentation à long terme : celle-ci n'a guère de
sens pour eux.
? Effets d'autres variables sur le
comportement alimentaire
· Effet des connaissances :
Il a été montré, dans une recherche sur
« Les effets de variables psychosociales sur l'intention d'adolescents
obèses de changer leurs comportements » (Verlhiac et al, 2006), que
les connaissances en nutrition corrélaient négativement avec le
grignotage, le fait de regarder la télévision et l'indice de
masse corporelle élevée.
De plus, selon le baromètre santé nutrition
région PACA 2008, les personnes connaissant les recommandations du PNNS
suivent plus ces recommandations.
· Effet de genre :
Dans son article « real men don't diet », Brendan
Gough (2005), réalise une analyse des représentations
véhiculées par les médias sur les hommes et
l'alimentation. Il expose le fait que les médias pèsent sur les
hommes, en effet, se préoccuper de la cuisine n'est pas être
« masculin », en ce sens, pour améliorer l'impact des conseils
nutritionnels sur les hommes, il faudrait élargir l'image
propagée par les médias.
· Préférences alimentaires et goût
pour la cuisine
Dans le baromètre santé PACA 2008, ils
étudient la représentation de « cuisiner », sous la
même formulation : « pour vous faire la cuisine c'est... ».
C'est principalement une façon de manger équilibrer 93,6% et un
acte convivial 93,1%.. Leurs recherches ont aussi porté sur les raisons
de composition des menus, les facteurs principaux seraient la santé, les
habitudes du foyer et les préférences personnelles. Sachant que
pour les 18-25 ans, ce sont les préférences personnelles qui
viennent en premier lieu.
2.6. Problématique et hypothèses :
Ces recherches ont donc soit porté sur l'étude des
représentations sociales, sur les caractéristiques
sociodémographiques en lien avec le comportement alimentaire ; mais
peu
ont inclus des questions de contrôle comportemental, ou
encore de considérations pour les conséquences futures.
On peut donc se demander quelles sont les
caractéristiques psycho-sociales (telles que les représentations
sociales et la perspective temporelle future) et les données
sociodémographiques qui influencent le comportement alimentaire chez les
étudiants Aixois. Hypothèses théoriques :
? L'importance pour le sujet de la
notion de santé actuelle et future orienterait le
comportement alimentaire vers l'équilibre alimentaire.
? La croyance en sa propre
capacité à manger équilibré orienterait le
comportement alimentaire vers l'équilibre alimentaire.
Hypothèses opérationnelles :
? L'apparition de la notion de santé
(santé, sain, équilibre) dans la représentation
sociale entraînerait un comportement alimentaire plus axé
sur l'équilibre.
? Une importante considération
pour les conséquences futures entraînerait un
comportement alimentaire plus axé sur l'équilibre.
? La croyance de contrôle
sur son alimentation entraînerait un comportement alimentaire plus
axé sur l'équilibre.
? L'attitude positive envers
l'alimentation équilibrée entraînerait un comportement
alimentaire plus axé sur l'équilibre.
? De bonnes connaissances sur
l'équilibre alimentaire entraînerait un comportement alimentaire
plus axé sur l'équilibre.
? Les caractéristiques
socio-démographiques influenceraient le comportement
alimentaire.
3. LA MÉTHODOLOGIE
3. 1. La triangulation
Le dispositif de triangulation (Apostolidis, 2003) repose sur
le principe de validation des résultats par l'utilisation
combinée de différentes méthodes, dans le but de
vérifier l'exactitude et la stabilité des observations. Mais,
plus récemment, cette notion a été
reconsidérée et la stratégie de triangulation viserait
à conférer aux démarches qualitatives, non seulement de la
validité mais aussi de la rigueur, de l'ampleur et de la profondeur.
Nous avons donc essayé d'utiliser la triangulation à
différents niveaux :
Triangulation des données : utilisation
de diverses données épidémiologiques (enquête du
CROUS, enquête de la MEP, enquête de l'ORS PACA...)
Triangulation théorique :
représentations sociales, perspective temporelle et théorie de
l'action planifiée.
Triangulation méthodologique :
Réalisation d'entretiens et passation de questionnaires
Triangulation interdisciplinaire : Utilisation de
données sociologiques, anthropologiques et historiques sur
l'alimentation.
3.2. Choix de la méthodologie
? Plan d'observation :
Nous avons réalisé une enquête
transversale, car l'intention est de décrire un
phénomène à un moment donné : l'alimentation des
étudiants. Elle se fera sous la forme d'enquête
cas-temoin car nous avons pour but de comprendre en quoi les sujets
qui mangent équilibré se distinguent de ceux qui ne mangent pas
équilibré. Nous comparerons alors les deux groupes en utilisant
différents indicateurs.
? Plan d'échantillonnage :
Échantillon non représentatifs,
car nous n'avons pas les moyens d'utiliser un échantillon
représentatif. Nous interrogerons un échantillon de
volontaires ou échantillon de convenance.
? Population :
Etudiants d'Aix en provence. En essayant au maximum de
diversifier les profils individuels selon certains critères (modes de
vie, alimentation, sexe, budget alimentaire ...) Les étudiants seront
interrogés à la sortie des caisses de la cafétéria
de la faculté de lettres d'Aix en Provence.
3.3. Techniques choisies
Pour l'étude des représentations sociales, on
distingue deux types d'approches : l'approche de Moscovici, (1961), et Jodelet,
(1989), plus axée sur l'enquête de terrain et celle d'Abric
(1976), plus expérimentale. Différentes méthodes sont
utilisables : l'entretien, le questionnaire, l'analyse documentaire,
l'association libre, l'approche monographique, ... Nous utiliserons donc ici
l'association libre et plus précisément l'évocation
hiérarchisée.
? Outils retenus :
- Entretiens semi directifs à
visée exploratoire, dans le but de mieux cerner le sujet et
révéler les indicateurs éventuellement non mis en
évidence par la recherche documentaire.
- Observation du repas du midi
- Questionnaire comprenant une
évocation hiérarchisée, des
questions de connaissances sur les repères du PNNS et
des questions relatives à d'autres indicateurs.
- L'échelle considération pour les
conséquences futures (CFC) traduite.
3.4. Elaboration des outils
- Entretiens semi directifs : « Si je vous
dit « bien manger », ça vous fait penser à quoi ?
» Guide d'entretien :
Thème du guide d'entretien
|
Relances verbales
|
1. Représentation sociale de « bien
manger »
|
- « quels sont les cinq premiers mots qui vous viennent
à l'esprit quand je vous dis « bien manger »» (+
classez-les par ordre d'importance)
-« vous m'avez dit le mot...., vous pouvez me dire pourquoi
? »
|
2. Santé
|
« Selon vous, la façon dont vous mangez influence
votre santé ? »
|
3. Manger équilibré
|
« Pour vous, manger équilibré veut dire quoi
?»
|
4. Comportement alimentaire
|
« Décrivez- moi ce que vous avez mangé hier
»
|
|
Identification des interviewés
|
Sexe, mode de vie, filière d'étude, lieu des repas,
maladie/allergie.
|
- Evocation hiérarchisée : Sous
la forme : « Si je vous dis « bien manger », quels sont les cinq
mots ou expressions qui vous viennent à l'esprit ? » puis «
classer les, du plus au moins représentatif de « bien manger »
».
- Observation et Evaluation de
l'équilibre du repas selon la grille suivante :
Pour un repas équilibré, il faut : 1 portion de
féculents, 1 portion de fruits et légumes (ou plus), 1 portion de
viande, poisson, oeuf et 1 produit laitier.
Donc on notera « +1 » pour la présence de
chacun des groupes d'aliments cités ci-dessus. Et « -1 » s'ils
sont absents ou doublés. (Exception faite pour les fruits et
légumes, s'ils sont doublés, on comptera « +1 » car
c'est « au moins » une portion de fruits et légumes.)
Il faut d'autre part éviter les produits trop gras ou
sucrés.
Un produit gras est un produit contenant plus de 10g de
lipides par portion d'aliments. Donc, pour chaque produit trop gras contenant
de 10g à 20g de lipides, on comptera « -1 » et plus de 20g de
lipides, on comptera « -2 ».
Un produit sucré est un produit contenant du sucre
ajouté. Pour chaque produit trop sucré (plus de 10g de glucides
simples ajoutés par portion).
Donc, d'après l'analyse nutritionnelle des aliments de la
cafétéria, on obtient :
ALIMENTS
|
POINTS
|
ALIMENTS
|
POINTS
|
Un sandwich chaud (viande, frites, pain)
|
0
|
Steak
|
+1-1=0
|
Un sandwich froid avec légumes
|
+3
|
Chips
|
-1
|
Un sandwich froid sans légumes
|
+2
|
Fruit
|
+1
|
Une assiette fraîcheur/salade avec du pain
|
+3
|
Yaourt nature, 0%
|
+1
|
Une assiette fraîcheur/salade sans pain
|
+2
|
Yaourt sucré, aux fruits
|
0
|
Une pizza
|
0
|
canette
|
-1
|
Un friand
|
-1
|
Canette 0%
|
0
|
Des lasagnes
|
0
|
gâteau
|
-1
|
Frites seules
|
0
|
biscuit
|
-1
|
Frites plus autre féculent
|
-1
|
Barre chocolatée
|
-1
|
Lasagnes
|
0
|
|
|
- Questions de connaissances : les questions
de connaissance seront reprises dans le dossier de la Fédération
nationale des observatoires régionaux de la santé (Fnors) ayant
pour but d'harmoniser les études en nutrition : « un guide de
bonnes pratiques pour les études régionales et locales ».
- Echelle CFC traduite : Nous avons traduit
l'échelle CFC de Strathman 1994. Ceci n'aura pas de validité
empirique mais permettra de donner une idée de ce qui pourrait
être.
- Autres questions : formulées d'une
part, à l'aide des entretiens et d'autre part à l'aide de la
recherche documentaire. On obtient les indicateurs suivants :
- Sexe
- Filière d'études - Ethnicité
- Lieu Habitation
- Situation familiale
|
- Situation financière
- Temps disponible
- Maladie et/ ou allergie alimentaire. -
Préférences personnelles (goût)
|
|
|
Et, d'autre part, à l'aide de la théorie de
l'action planifiée (TAP). Nous avons donc ajouté des
questions sur le thème de « manger équilibré »
:
- les croyances comportementales : « manger
équilibré au repas de midi est bon pour ma santé »
- l'évaluation des conséquences : « être
en bonne santé est très important pour moi »
- les croyances normatives : « les personnes qui comptent
pour moi pensent que je devrais manger plus équilibré au repas de
midi »
- la motivation à se conformer : « je veux faire ce
que mes amis aimeraient que je fasse »
- le contrôle comportemental perçu : « il
est facile de manger au repas de midi » et « le fait de manger ou non
équilibré au repas de midi dépend de moi » et «
à la cafeteria, il est possible de manger équilibré
»
- l'attitude grâce à un différenciateur
sémantique d'Osgood.
- l'intention de comportement : « j'ai l'intention dans les
prochains jours, de manger plus équilibré au repas de midi
»
La TAP n'est pas utilisée ici dans le but d'évaluer
un changement de comportement, mais plus pour avoir d'autres sources
d'explication du comportement alimentaire.
4. PRÉ-TEST DES MÉTHODES ET/OU OUTILS DE
RECHERCHE RETENUS.
4.1. Protocole :
Les entretiens et questionnaires ont été
passés à la cafétéria de la faculté de
lettres entre 11h30 et 14h30. Les étudiants étaient
interrogés, quand ils sortaient des caisses.
En face à face :
- Entretiens semi directifs
- Observation de la composition du repas de midi et estimation de
l'équilibre selon sa composition qualitative et quantitative.
Sous forme auto administrée :
- Evocation hiérarchisée
- Questionnaire
Nous avons réalisé 4 entretiens et le questionnaire
a été administré à un échantillon de 20
étudiants.
4.2. Résultats/ modifications
? Analyse des entretiens :
Nous avons réalisé 4 entretiens (2 filles et 2
garçons) auprès d'étudiants sortant de la cafeteria.
Les thèmes qui sont ressortis sont :
Thèmes et sous thèmes
|
Exemple de phrases
|
1. Représentation sociale de « bien
manger »
|
1 : équilibré, bonheur, poissons, pâtes
2 : sain, santé, salades, viande
3 : varié, sain, riz, viande
4 : écologique, varié, viandes, pizzas
5 : bien-être, régime, légumes, fruits
~ on pourrait les regrouper sous : aliments, plaisir,
équilibre, santé, régime.
|
Santé
|
- maladies
|
« si on manger trop riche, on peut avoir du
cholestérol, ça bouche les artères »
|
- forme
|
« si on mange pas bien, on est pas en forme »
|
- chance
|
« si on mange déséquilibré, il y aura
des répercussions sur la santé, sauf si on a de la chance.
»
|
- temps
|
« oui, mais plus tard, pour l'instant c'est pas grave
»
|
- humeur
|
« la santé c'est lié aussi à l'humeur,
quand on fait un bon repas, on est content, et donc en meilleure santé.
»
|
- social
|
« oui, c'est primordial de bien manger, mais il faut aussi
avoir des amis... »
|
- sport
|
« il faut faire du sport aussi »
|
Manger équilibré
|
- rien de particulier
|
« heu, ben, pas grand-chose »
|
- qualité
|
« c'est faire attention à pas manger trop gras,
pas trop sucré » « c'est pas toujours les bonnes choses que
l'on mange »
|
- quantité
|
« bien adapter les repas » ; « 5 fruits et
légumes » ;
|
- varié
|
« il faudrait varier » « c'est manger un peu de
tout »
|
- repas/ horaires
|
« moi par exemple je saute le petit déjeuner, du coup
je mange plus à midi » ; « le grignotage, c'est mauvais,
ça dérègle tout » ; «il faut manger à
certaines heures pour pas déséquilibrer le transit intestinal
»
|
- sport
|
« faire du sport » ;
|
- sain
|
« choisir ce que l'on mange » ; « éviter
toute cette nourriture de merde : OGM, acidifiants,
édulcorants..»
|
- apparence
|
« c'est pour avoir la ligne, si on grossissait pas, on
mangerait pas équilibré »
|
- secondaire
|
« des fois on mange trop, trop mal, on se dit il faut faire
un régime, ou on s'en fout, comme moi »
|
- pas facile
|
« il faudrait varier, éviter trop de facilité,
on préfère le twix, c'est vite fait, qu'une pomme.... »
|
- aliments
|
« faut manger des légumes, des fruits »
|
- raisonnable
|
« il faut se faire plaisir dans la limite du raisonnable,
par exemple, le couniaman c'est bon mais c'est pas très sain. ».
|
- faim
|
« faut avoir faim, dès que t'as faim tu manges
»
|
Alimentation Plaisir
|
- convivialité
|
« se retrouver en famille autour d'un bon repas c'est
convivial »
|
- plaisir
|
« il faut se faire plaisir »
|
On remarque pour l'évocation hiérarchisée
que les garçons ne nous ont cité que des aliments. Dans la
co-occurence des thèmes, il est souvent opposé plaisir et
santé. La notion de culpabilité aussi, il faudrait manger
équilibré, mais on ne le fait pas.
? Analyse du questionnaire :
Voir questionnaire initial en annexe 2
· Pré-test 1 :
Le questionnaire a d'abord été modifié une
fois après 8 passations :
· Modification des consignes :
Certaines consignes étaient mal comprises, nous les avons
donc rectifiées :
- Pour la question 3., la consigne était comprise de
façon différente selon les gens, certains cochaient tout les
aliments qu'ils mangeaient, d'autres composaient un repas type. Nous l'avons
donc modifiée.
- Pour les questions 5, 7., 8., certaines personnes cochaient
au lieu de numéroter, nous avons donc mis « de 1 à 3 »
en caractère gras afin de le faire mieux ressortir et nous avons
placé l'intitulé de la question avant la consigne et non plus
intégré au tableau.
- Pour la question 9, nous avons remplacé
l'intitulé de la question « quand vous composez vos menus, ...
» par « Pour choisir ce que vous mangez lors des repas... » afin
que ce soit plus compréhensible.
- Pour la question 24, plusieurs personnes ont demandé
des explications, nous avons donc changé la consigne afin de la rendre
plus claire.
· Mise en forme des questions :
- Pour la question 4., nous comptions la corriger en ajoutant
les aliments éventuellement omis une fois le questionnaire rendu par la
personne. Mais, au final, c'est trop compliqué. Nous pensons retirer
cette question du questionnaire et remplir nous même sur une grille, ce
qu'ils mangent pendant qu'ils remplissent le questionnaire. Pour cela, nous
allons numéroter les nouveaux questionnaires et la grille
portera le même numéro que le questionnaire
distribué.
- Pour les questions 10. et 14. à 21., la consigne
penchée était mal lue, nous l'avons donc mise
horizontalement..
- Les questions 11. et 12., sous forme de tableau,
demandaient trop d'effort cognitif pour répondre, nous avons
abandonné cette forme pour une forme plus conventionnelle.
- Pour la question 13., nous nous sommes rendus compte que
beaucoup de personnes cochaient très équilibré alors
qu'objectivement, ce n'était pas le cas. Il y a peut-être un biais
dans la formulation de la question. Le faible nombre d'items pousserait
à se positionner sur les extrêmes. Nous avons donc augmenté
le nombre d'items en incluant une valeur médiane.
- Pour la question 14., deux personnes nous ont dit qu'elles
auraient aimé cocher plus de réponses. Nous avons donc
opté pour la forme du classement : hiérarchiser 3 choix
plutôt que de n'en cocher qu'un seul.
- Pour la question 22., nous avons changé les items
car le premier correspond au temps mis pour répondre au questionnaire
(15 min). Il est donc assez improbable que la personne nous accorde ses seules
15 minutes de pause pour remplir le questionnaire. Nous avons donc
commencé la fourchette à 30 min.
· Thème des questions
Nous nous sommes rendues compte que nous avions
oublié un indicateur important : Comportements à
risques (boire de l'alcool, fumer, faire peu de sport...). Nous avons donc
ajouté 3 questions, une sur l'alcool, une sur « fumer », et
une sur la pratique sportive.
· Pré-test 2 :
Apres 12 passations, nous avons procédé à
de nouvelles modifications :
· Forme des questions :
- Pour la question 47. sur l'alcool, nous avons modifié
les items de réponse car il n'y avait pas le même écart
entre les différents items à cocher.
- Pour la question 9. nous avons modifié la consigne afin
de placer la question en premier, hors du tableau.
- Pour la question 27, nous avons rajouté des adjectifs
afin d'obtenir 6 échelles en tout,. car il y en avait trop peu.
· Traduction de l'échelle
- Pour l'échelle CFC, nous avons modifié la
formulation de certaines phrases car elles n'étaient pas bien
comprises.
· Contenu des questions :
- pour les questions 8, 16, 17, 27, elles ne sont pas assez
spécifiques, nous les avons donc modifiées en ciblant le repas de
midi à la cafeteria. Du coup, nous avons aussi modifié des items
de la question 8.
- La question 45 portant sur l'ethnicité n'est
finalement pas très utile car elle est mal découpée, il
faudrait trop de modalités de réponse pour couvrir l'ensemble des
réponses. Nous aurions pu mettre une question ouverte, mais au vu des
pré-tests, elle ne semble pas si pertinente, nous avons donc
décidé de la supprimer.
· Enchaînement des questions :
Les questions ne sont pas ordonnées, elles passent de
pratiques aux croyances et inversement. Nous avons donc essayé de les
regrouper en commençant par les représentations et en finissant
par les pratiques. Nous avons donc inversé les questions 3 et 4
· Fond des questions :
- pour les questions 6, et 7. Elles correspondaient à
l'item « cuisine » et au final, si nous nous centrons sur le repas
pris à la cafeteria, il n'est plus très pertinent, nous avons
donc décidé de le supprimer.
Voir annexe 3, questionnaire final.
5. RÉFLEXION SUR LA PERTINENCE DU PROJET DE
RECHERCHE
5.1. Apport
Comme le dit Michel Morin, en 2005, « L'approche
psychosociale du projet de prévention des risques et de promotion de la
santé participe d'un empirisme raisonné qui place le processus
d'influence et les objectifs de changements des conduites individuelles dans un
contexte de contraintes, de pressions, de délibérations, de
confrontations et d'incertitudes ».
Donc, connaître le contexte dans
lequel on intervient, permet d'adapter les messages sanitaires au public.
Les résultats de cette recherche permettraient donc
d'envisager la prévention et l'information d'une façon plus
ciblée. Connaître les caractéristiques des étudiants
mangeant peu équilibré (représentation sociales,
perspective temporelle future, données démographiques...) permet
là aussi d'axer les interventions de prévention.
En effet, les recherches psychosociologiques sur
l'alimentation ont notamment permis d'adapter au mieux la communication du
PNNS. Par exemple, connaître la typologie des mangeurs a permis de
repérer certaines classes. Par exemple, pour les jeunes, surtout «
nomades quotidiens », la politique nutritionnelle doit surtout s'appuyer
sur l'amélioration de l'offre. C'est dans cette optique que le PNNS2
incite les offreurs d'aliments (industriels, distributeurs, restaurateurs)
à signer des chartes d'engagement de progrès nutritionnel.
Pour ce qui est de la perspective temporelle future,
l'échelle CFC permet de savoir si les sujets portent plus d'attention
aux conséquences immédiates vs lointaines de leurs comportements.
Ceci permettrait d'adapter les campagnes de promotion de la santé. En
effet, pas mal d'entre elles sont axées sur la mise en garde quand aux
futures conséquences des
comportements à risques. Mais pour des gens ayant une
faible considération pour les conséquences futures, ces campagnes
ne seront pas efficaces.
5.2. Résultats attendus
D'après le pré-test, il nous est difficile de
formuler des hypothèses sur les résultats attendus. Nous
constatons que nous n'avons pas assez ciblé la recherche, nous avons de
nombreux indicateurs et plusieurs concepts théoriques, les liens entre
les différents indicateurs restent assez flous.
5.3. Pertinence et Faisabilité
Le projet pourrait être réalisable, mais plusieurs
points seraient à revoir :
? Au niveau conceptuel :
Beaucoup de concepts sont introduits : représentations
sociales, perspective temporelle future, théorie de l'action
planifiée, ce qui fait que rien n'est vraiment traité en
profondeur. Il aurait peut-être mieux valu que nous nous centrions sur un
seul concept afin de mieux le cerner. Ou alors, mieux faire le lien entre les
trois concepts. Nous aurions pu poser comme hypothèse que la PTF
influence les représentations sociales.
? Au niveau méthodologique :
· La représentativité :
Le biais principal est que cette recherche n'est pas
représentative. Nous n'avons pas l'avis de tous les étudiants
mais seulement de ceux qui veulent bien répondre et qui ont le temps de
le faire. De plus, nous les interrogeons sur une seule cafétéria.
Nous aurions pu étendre aux autres cafétérias
universitaires d'Aix-Marseille.
· La validité :
Le second biais est l'échelle CFC. Il serait
nécessaire de la traduire officiellement afin d'avoir des
résultats valides.
· La méthode générale :
Nous trouvons aussi que les thèmes d'analyse
d'entretien ne sont pas très fournis et restent dans ce que formule la
littérature. Nous aurions peut-être dû aborder plus de
thèmes dans le guide d'entretien. Ou alors, réaliser des
entretiens à visée exploratoire plutôt que des semi
directifs, ainsi un thème serait peut-être ressorti plus
spontanément que les autres. Nous aurions ainsi pu recentrer notre
recherche et formuler des hypothèses plus ciblées.
Conclusion
Réaliser cette recherche nous a permis de nous
confronter à la réalité du terrain. Mener une
enquête, même si c'est sur un sujet initié par un
intérêt personnel, nécessite de se poser les bonnes
questions : des questions justifiées par la littérature,
l'observation de terrain et détachées de ses propres
représentations.
Il est aussi nécessaire d'envisager les contraintes
éventuelles : La population visée va-t-elle être accessible
? combien de temps ai-je pour mettre en oeuvre mon projet ? quel sera le
coût de la recherche ?.... Ces interrogations nous amènent
à affiner la recherche.
Il s'agit donc aussi de choisir une méthodologie à
appliquer à la recherche et de collecter les données.
De façon générale, il faut veiller
à l'éthique de la recherche. En effet, selon le code de
déontologie des psychologues, « Avant toute intervention, le
psychologue s'assure du consentement de ceux qui le consultent ou participent
à une évaluation, une recherche ou une expertise. Il les informe
des modalités, des objectifs et des limites de son intervention.[...]
Dans les situations de recherche, il les informe de leur droit à s'en
retirer à tout moment. ».
Effectuer une recherche demande beaucoup de temps et
d'investissement. Il est utile de bien planifier le déroulement afin de
ne pas se trouver dépassé.
Bibliographie
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Ajzen, I. (1985). From intentions to actions: A theory of planned
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(pp 13-35). Saint-Agne : Erès.
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sociale des étudiants. n°3494, Paris : Assemblée
nationale.
Annexe 1 : Typologie des mangeurs (baromètre
santé nutrition 2008)
Annexe 2 : questionnaire initial
Questionnaire sur l'alimentation
Dans le cadre de nos études à
l'université d'Aix en Provence, nous effectuons une recherche sur
l'alimentation des étudiants. C'est important pour nous d'avoir les
réponses d'un grand nombre d'étudiants. Nous vous demandons, pour
cela, de répondre à quelques questions. Vous êtes
totalement libre d'accepter ou non de participer à
cette recherche.
Vos réponses seront strictement
confidentielles. Le traitement informatique des données
sera anonyme. Il n'y a pas de bonne ou mauvaise
réponse, répondez le plus sincèrement possible.
Lisez bien les consignes avant de répondre et demandez des
explications à l'enquêteur si elles ne vous semblent pas
claires.
1. Si je vous dis « bien manger », quels sont
les cinq premiers mots qui vous viennent à l'esprit ?
(Écrivez sur les pointillés, un mot dans
chacune des 5 grandes cases)
2. Classez les mots que vous avez écrits par
ordre d'importance de 1 à 5. (Numérotez dans les
cases de gauche de 1= le plus représentatif de bien manger à 5=
le moins représentatif de bien manger)
3. Quel est votre « repas type » à la
cafeteria ? (Cochez le ou les aliments que vous mangeriez,
écrivez x2 si vous prenez deux fois le même)
1 Un sandwich chaud
2 Un sandwich froid classique
3 Un sandwich froid viennois ou semaine ou
crudité-mozzarella.
4 Un pain bagnat
5 Une assiette fraîcheur (grande salade)
6 Une petite salade
7 Du pain
8 Une part de pizza
9 Un friand
10 Des lasagnes
11 Une barquette de frites
12 Un steak
13 Des chips
14 Un fruit
15 Un yaourt 0% ou nature
16 Un yaourt sucré ou aux fruits
17 Une bouteille d'eau
18 Une canette
19 Une canette 0%
20 Un gâteau (beignet, cookie, brownie....)
21 Des biscuits
22 Une barre chocolatée (twix, mars,...)
23 Autre (précisez) :
4. Que mangez vous ce midi ?
(Cochez le ou les aliments que vous mangeriez, écrivez
x2 si vous prenez deux fois le même)
1 Un sandwich chaud
2 Un sandwich froid classique
3 Un sandwich froid viennois ou semaine ou
crudité-mozza
4 Un pain bagnat
5 Une assiette fraîcheur (grande salade)
6 Une petite salade
7 Du pain
8 Une pizza
9 Un friand
10 Des lasagnes
11 Une barquette de frites
12 Un steak
13 Des chips
14 Un fruit
15 Un yaourt 0% ou nature
16 Un yaourt sucré ou aux fruits
17 Une bouteille d'eau
18 Une canette
19 Une canette 0%
20 Un gâteau (beignet, cookie, brownie....)
21 Des biscuits
22 Une barre chocolatée (twix, mars,...)
23 Autre (précisez) :
Choisissez 3 raisons parmi les 6 proposées et
numérotez-les par ordre d'importance de 1 à 3 (1=raison la plus
importante; 3= raison la moins importante)
5. Pour vous, manger, c'est :
|
5.1. Rien de particulier
|
|
5.2. Un plaisir gustatif
|
|
5.3. Une contrainte
|
|
5.4. Un bon moment à partager
|
|
5.5. Un moyen de conserver la santé
|
|
5.6. Une chose indispensable pour vivre
|
|
?8 Chez des amis, de la famille (ne vivant pas
au foyer)
?9 Sur le pouce (dans la rue, les transports,
entre deux cours...)
?10 Autre (précisez) :
6. Les jours de semaine, où prenez vous le plus
souvent votre repas de midi(déjeuner) ? (Cochez
une seule réponse)
?1 Vous n'en prenez pas
?2 Chez vous
?3 Au restaurant, dans une brasserie
?4 Au fast-food
?5 Au snack
?6 Au restaurant universitaire (RU)
?7 A la cafeteria universitaire
7. faites vous la cuisine ? ?1 Oui
?2 Non
Si, Oui, répondez à la question 8.
:
Choisissez 3 raisons parmi les 6 proposées et
numérotez-les par ordre d'importance de 1 à 3 (1=raison la plus
importante; 3= raison la moins importante)
8. Pour vous, cuisiner, c'est :
|
8.1. - une façon de manger sain
|
|
8.2. - convivial
|
|
8.3. - un plaisir
|
|
8.4. - une façon de faire des économies
|
|
8.5. - une obligation
|
|
8.6. - une corvée
|
|
Choisissez 3 raisons parmi les 5 proposées et
numérotez-les par ordre d'importance de 1 à 3 (1=raison la plus
importante; 3= raison la moins importante)
9. Quand vous composez vos menus, vous êtes
influencés par :
|
9.1 - Le budget
|
|
9.2 - Le temps de préparation
|
|
9.3 - La santé
|
|
9.4 - Vos préférences personnelles (goûts
personnels)
|
|
9.5 - Les habitudes du foyer
|
|
Pour les questions 10.1 à 10.7 entourez le chiffre qui
correspond le mieux à votre opinion.
Pas du tout important Plutot pas important
Moyennement important Plutot important
Tres important
|_1_|_2_|_3_|_4_|_5_|
10. Selon vous, quelle est l'importance du rôle de
l'alimentation dans l'apparition :
|
10.1. - du cancer
|
|_1_|_2_|_3_|_4_|_5_|
|
10.2. - du diabète
|
|_1_|_2_|_3_|_4_|_5_|
|
10.3. - de l'ostéoporose (décalcification des
os)
|
|_1_|_2_|_3_|_4_|_5_|
|
10.4. - de l'arthrose (rhumatismes)
|
|_1_|_2_|_3_|_4_|_5_|
|
10.5. - de la grippe
|
|_1_|_2_|_3_|_4_|_5_|
|
10.6. - des maladies cardiovasculaires (maladies qui concernent
le coeur et la circulation sanguine, comme l'angine de poitrine ou
l'infarctus)
|
|_1_|_2_|_3_|_4_|_5_|
|
10.7. - de l'obésité
|
|_1_|_2_|_3_|_4_|_5_|
|
11. À votre avis, pour être en bonne
santé : 11.1. Combien faut-il manger de :
(Nombre de fois par jour OU par semaine OU
par mois)
|
12. Pensez vous que vous en mangez : (Cochez
une seule réponse par case)
|
FRUITS ET LEGUMES
|
|__|__| par jour
ou |__|__| par semaine ou |__|__| par mois N'a pas d'avis
|
1 Pas assez
2 Suffisamment
3 Trop
|
|
PRODUITS LAITIERS
|
|__|__| par jour
ou |__|__| par semaine ou |__|__| par mois N'a pas d'avis
|
1 Pas assez
2 Suffisamment
3 Trop
|
(lait, yaourt, fromage, faisselle, fromage
blanc, etc.)
|
VIANDE, POISSON,
|
|__|__| par jour
ou |__|__| par semaine ou |__|__| par mois N'a pas d'avis
|
1 Pas assez
2 Suffisamment
3 Trop
|
OEUFS, PRODUITS DE
|
LA MER
|
(viande, crevettes, moules, crabe, etc.)
|
FECULENTS
|
|__|__| par jour
ou |__|__| par semaine ou |__|__| par mois N'a pas d'avis
|
1 Pas assez
2 Suffisamment
3 Trop
|
(pain, pâtes, riz, semoule, céréales, pomme
de terre, légumes secs, etc.)
|
11.2. Il est préférable de :
(Cochez une seule case)
|
|
PRODUITS SUCRES
|
1 Limiter leur consommation
2 En consommer avec modération
3 Augmenter leur consommation
4 Ni augmenter ni diminuer
5 N'a pas d'avis
|
1 Pas assez
2 Suffisamment
3 Trop
|
(confiseries, viennoiseries,
crèmes dessert, etc.)
|
13. À propos de votre alimentation, diriez vous
que vous mangez de façon : (Cochez une seule case)
?1 Pas équilibrée
?2 Plutôt pas équilibrée
?3 Plutôt équilibrée
?4 Trés équilibrée
Si vous avez coché « moyennement
équilibré », « peu équilibré » ou
« pas du tout équilibré », répondez à la
question 14.
14. Selon vous, vous ne mangez pas plus
équilibré parce que : (Cochez une seule
réponse)
?5 C'est long à préparer
?6 Vous ne cuisinez pas
?6 Autre (précisez) :
?1 Ça ne vous intéresse pas
?2 Vous ne savez pas comment faire
?3 Ça coûte trop cher
?4 Vous n'aimez pas certains aliments
Pour les questions 15 à 22 entourez le chiffre qui
correspond le mieux à votre opinion.
Pas du tout d'accord Peu d'accord
Moyennement d'accord Assez d'accord
Tout a fait d'accord
|_1_|_2_|_3_|_4_|_5_|
15. Manger équilibré au repas de midi est
bon pour ma santé
|
|_1_|_2_|_3_|_4_|_5_|
|
16. Etre en meilleure santé est très
important pour moi
|
|_1_|_2_|_3_|_4_|_5_|
|
17. Les personnes qui comptent pour moi pensent que je
devrais manger plus équilibré au repas de midi
|
|_1_|_2_|_3_|_4_|_5_|
|
18. Je veux faire ce que mes amis aimeraient que je
fasse
|
|_1_|_2_|_3_|_4_|_5_|
|
|
18. Il est facile de manger équilibré au
repas de midi
|
|_1_|_2_|_3_|_4_|_5_|
|
20. Le fait de manger ou non équilibré au
repas de midi dépend de moi.
|
|_1_|_2_|_3_|_4_|_5_|
|
21. A la cafeteria, il est possible de manger
équilibré.
|
|_1_|_2_|_3_|_4_|_5_|
|
22. J'ai l'intention dans les prochains jours, de
manger plus équilibré au repas de midi.
|
|_1_|_2_|_3_|_4_|_5_|
|
|
23. Les jours de semaine, combien de temps avez-vous pour
manger le midi ? (Cochez une seule réponse)
?1 Moins de 15 minutes
?2 Entre 15 et 30 minutes
?3 Entre 30 et 45 minutes
?4 Plus de 45 minutes
24. Pour vous, manger équilibré,
c'est:
(Entourez le chiffre qui correspond le mieux à votre
opinion.)
Plaisant |_1_|_2_|_3_|_4_|_5_| Déplaisant
Pas profitable |_1_|_2_|_3_|_4_|_5_| Profitable
Sage |_1_|_2_|_3_|_4_|_5_| Insensé
Désagréable |_1_|_2_|_3_|_4_|_5_|
Agréable
Pour les questions 25 à 36 entourez le chiffre qui
correspond le mieux à votre opinion.
Ça ne me ressemble pas du tout
Ça me ressemble peu Ça me ressemble
moyennement
Ça me ressemble assez
Ça me ressemble tout à fait
1 2 3 4 5
25. Je considère la façon dont les choses
pourraient être dans le futur, et j'essaie de les influencer au quotidien
avec mon comportement.
|
|_1_|_2_|_3_|_4_|_5_|
|
26. Souvent, je m'engage dans un comportement pour parvenir
à des résultats qui peuvent ne pas être visibles avant de
nombreuses années.
|
|_1_|_2_|_3_|_4_|_5_|
|
27. J'agis seulement pour répondre aux
préoccupations immédiates, en pensant que l'avenir sera ce qu'il
sera.
|
|_1_|_2_|_3_|_4_|_5_|
|
28. Mon comportement est seulement influencé par le
résultat immédiat de mes actions. (par exemple, quelques jours ou
semaines)
|
|_1_|_2_|_3_|_4_|_5_|
|
29. Mon intérêt personnel est un facteur important
dans les décisions que je prends ou les actions que je fais.
|
|_1_|_2_|_3_|_4_|_5_|
|
30. Je suis prêt à sacrifier mon bonheur ou
bien-être immédiat afin de parvenir à des résultats
futurs.
|
|_1_|_2_|_3_|_4_|_5_|
|
31. Je pense qu'il est important de prendre au sérieux
les avertissements sur les futurs impacts négatifs, même si ils ne
se produiront pas avant de nombreuses années.
|
|_1_|_2_|_3_|_4_|_5_|
|
32. Je pense qu'il est plus important d'adopter un
comportement avec d'importantes conséquences futures qu'un comportement
avec des conséquences moins importantes mais immédiates.
|
|_1_|_2_|_3_|_4_|_5_|
|
33. J'ignore généralement les avertissements
à propos d'éventuels problèmes futurs, car je pense que
les problèmes seront résolus avant d'atteindre un niveau
critique.
|
|_1_|_2_|_3_|_4_|_5_|
|
34. Je pense que faire des sacrifices maintenant n'est pas
nécessaire car l'impact sur le futur pourra être traité
plus tard.
|
|_1_|_2_|_3_|_4_|_5_|
|
35. J'agis seulement pour répondre aux
préoccupations immédiates, en pensant que je m'occuperais plus
tard des problèmes qui peuvent se produire dans le futur.
|
|_1_|_2_|_3_|_4_|_5_|
|
36. Dans mon travail, j'accorde plus d'importance à des
résultats concrets, qu'à des comportements qui auront des
résultats plus lointains.
|
|_1_|_2_|_3_|_4_|_5_|
|
37. Quel est votre sexe ? ?1
Femme ?2 Homme
38. Quelle est votre situation familiale ?
?1 Vous vivez seul
?2 Vous vivez en couple
?3 Vous vivez en famille
?4 Vous vivez en colocation
39. Fumez vous ? ?1 Oui ?2
Non
40. Quel est votre type d'habitation ?
?1 Vous vivez en chambre
universitaire ?2 Vous vivez en chambre chez l'habitant
?3 Vous vivez en appartement
?4 Vous vivez chez vos parents ou un membre de
votre famille
41. Quelle est votre filière
d'études?
?1 Lettres
?2 Sciences humaines
?3 Langues
?4 Histoire géographie
?5 Arts
?6 Musique
?7 Autre (précisez) :
42. Trouvez vous que vous avez assez de temps libre
?
?1 Vous avez le temps de vous ennuyer.
?2 Vous avez juste assez de temps
libre. ?3 Vous n'en avez pas assez mais vous vous en sortez
quand même.
?4 Vous n'avez pas de temps libre. 44.
Boire plus de trois verre d'alcool, ça vous arrive :
?1 Tout les soirs
?1 Plus d'une fois par semaine
?1 Environ une fois par semaine
?1 Environ une fois par mois
?1 Rarement
45. Quelle est votre origine ethnique ?
?1 Européenne (France, Espagne,
Allemagne, Italie....)
?2 Africaine (Maroc, Tunisie, Algérie,
Congo, Sénégal...)
?3 Asiatique (Japon, Chine, Inde...)
?4 Américaine (Canada, Etats-unis,
Brésil,...)
?5 Océanique (Australie,
Polynésie,...)
46. Actuellement, diriez-vous qu'au sein de votre
ménage/famille, financièrement :
?1 Vous êtes à l'aise
?2 Ça va
?3 C'est juste, il faut faire attention
?4 Vous y arrivez difficilement
?5 Vous ne pouvez pas y arriver sans faire de
dettes
47. Vous arrive-t-il souvent de ne pas acheter un aliment
dont vous auriez envie parce qu'il est trop cher ?
?1 Oui ?2 Non
48. Avez-vous des maladies ou allergies alimentaires
?
?1 Oui ?2 Non
Si oui, précisez :
43. Faites vous régulièrement du sport (au
moins l'équivalent de 30 min de marche rapide par jour) ?
?2 Non ?1 Oui
Le questionnaire est terminé, merci pour votre
participation !
?
Annexe 3 : questionnaire final
Questionnaire sur l'alimentation
Dans le cadre de nos études à
l'université d'Aix en Provence, nous effectuons une recherche sur
l'alimentation des étudiants. C'est important pour nous d'avoir les
réponses d'un grand nombre d'étudiants. Nous vous demandons, pour
cela, de répondre à quelques questions. Vous êtes
totalement libre d'accepter ou non de participer à
cette recherche.
Vos réponses seront strictement
confidentielles. Le traitement informatique des données
sera anonyme. Il n'y a pas de bonne ou mauvaise
réponse, répondez le plus sincèrement possible.
Lisez bien les consignes avant de répondre et demandez des
explications à l'enquêteur si elles ne vous semblent pas
claires.
1. Si je vous dis « bien manger », quels sont
les cinq premiers mots qui vous viennent à l'esprit ?
(Écrivez sur les pointillés, un mot dans
chacune des 5 grandes cases)
2.
Classez les mots que vous avez écrits par
ordre d'importance de 1 à 5. (Numérotez dans
les cases de gauche de 1= le plus représentatif de bien manger à
5= le moins représentatif de bien manger)
3.
Pour vous, manger, c'est :
Choisissez 3 raisons parmi les 6 proposées et
numérotez-les de 1 à 3 par ordre d'importance (1=raison
la plus importante; 3= raison la moins importante)
|
4.1. Rien de particulier
|
|
4.2. Un plaisir gustatif
|
|
4.3. Une contrainte
|
|
4.4. Un bon moment à partager
|
|
4.5. Un moyen de conserver la santé
|
|
4.6. Une chose indispensable pour vivre
|
4. Quel est votre « repas type » à la
cafeteria ? (Cochez le ou les aliments que vous avez l'habitude de
manger.)
13 Chips
14 Fruit
15 Yaourt 0% ou nature
16 Yaourt sucré ou aux fruits
17 Bouteille d'eau
18 Canette
19 Canette 0%
20 Gâteau (beignet, cookie, brownie....)
21 Biscuits
22 Barre chocolatée (twix, mars,...)
23 Autre (précisez) :
1 Sandwich chaud (steack frite, kebab frite, saucisse
frite...)
2 Sandwich froid classique
3 Sandwich froid viennois ou semaine ou
crudité-mozzarella.
4 Pain bagnat
5 Assiette fraîcheur (grande salade)
6 Petite salade
7 Pain
8 Pizza
9 Friand
10 Lasagnes
11 Frites (barquette)
12 Steack
5. Les jours de semaine, où prenez vous le plus
souvent votre repas de midi (déjeuner) ?
?8 Chez des amis, de la famille (ne vivant pas
au foyer)
?9 Sur le pouce (dans la rue, les transports,
entre deux cours...)
?10 Autre (précisez) :
(Cochez une seule réponse)
?1 Vous n'en prenez pas
?2 Chez vous
?3 Au restaurant, dans une brasserie
?4 Au fast-food
?5 Au snack
?6 Au restaurant universitaire (RU)
?7 A la cafeteria universitaire
18.? 6. Les jours de semaine, combien de temps avez-vous
pour manger le midi ? (Cochez une seule réponse)
?1 Moins de 30 minutes
?2 Entre 30 et 45 minutes
?3 Entre 45 minutes et 1 heure
?4 Plus de 1 heure
7. Pour choisir ce que vous mangez lors du repas de midi,
à la cafétéria, vous êtes influencés par
:
Choisissez 3 raisons parmi les 5 proposées et
numérotez-les de 1 à 3 par ordre d'importance
(1=raison la plus importante; 3= raison la moins importante)
8.1 - Le prix
8.2 - Le temps dont vous disposez
8.3 - La santé
8.4 - Vos préférences personnelles (goûts
personnels)
8.5 - Autre (précisez) :
8. Selon vous, quelle est l'importance du rôle de
l'alimentation dans l'apparition de ces différentes
maladies:
Pour les questions 9.1 à 9.7 entourez le
chiffre qui correspond le mieux à votre opinion
Pas du tout Peu Moyennement Assez Très
important important important important important
1 2 3 4 5
9.1. - cancer
|
|_1_|_2_|_3_|_4_|_5_|
|
9.2. - diabète
|
|_1_|_2_|_3_|_4_|_5_|
|
9.3. - l'ostéoporose (décalcification des os)
|
|_1_|_2_|_3_|_4_|_5_|
|
9.4. - l'arthrose (rhumatismes)
|
|_1_|_2_|_3_|_4_|_5_|
|
9.5. - la grippe
|
|_1_|_2_|_3_|_4_|_5_|
|
9.6. - les maladies cardiovasculaires (maladies qui concernent le
coeur et la circulation sanguine, comme l'angine de poitrine ou l'infarctus)
|
|_1_|_2_|_3_|_4_|_5_|
|
9.7. - l'obésité
|
|_1_|_2_|_3_|_4_|_5_|
|
9. À votre avis, pour être en bonne
santé, combien faut-il manger de FRUITS ET
LEGUMES?
Pensez vous que vous en mangez :
(Cochez une seule réponse par case)
1 Pas assez
2 Suffisamment
3 Trop
(Nombre de fois par jour OU par semaine OU
par mois)
|__|__| par jour
ou |__|__| par semaine
ou |__|__| par mois
N'a pas d'avis
10. À votre avis, pour être en bonne
santé, combien faut-il manger de PRODUITS LAITIERS (lait,
yaourt, fromage, faisselle, fromage blanc, etc.)?
Pensez vous que vous en mangez :
(Cochez une seule réponse par case)
1 Pas assez
2 Suffisamment
3 Trop
(Nombre de fois par jour OU par semaine OU
par mois)
|__|__| par jour
ou |__|__| par semaine
ou |__|__| par mois
N'a pas d'avis
11. À votre avis, pour être en bonne
santé, combien faut-il manger de FECULENTS (Pain, pâtes,
riz, semoule, céréales, pomme de terre, légumes secs,
etc.)
Pensez vous que vous en mangez :
(Cochez une seule réponse par case)
1 Pas assez
2 Suffisamment
3 Trop
(Nombre de fois par jour OU par semaine OU
par mois)
|__|__| par jour
ou |__|__| par semaine
ou |__|__| par mois
N'a pas d'avis
12. À votre avis, pour être en bonne
santé, pour les PRODUITS SUCRES (confiseries, viennoiseries,
crèmes dessert, etc.)
Pensez vous que vous en mangez :
(Cochez une seule réponse par case)
1 Pas assez
2 Suffisamment
3 Trop
il est préférable de :
(Cochez une seule case)
1 Limiter leur consommation
2 En consommer avec modération
3 Augmenter leur consommation
4 Ni augmenter ni diminuer
5 N'a pas d'avis
13. Selon vous, la quantité de MATIERES
GRASSES ajoutées dans votre alimentation est elle
:
1 Très élevée
2 Plutôt élevée
3 Satisfaisante
4 Insuffisante
5 N'as pas d'avis 14. Selon vous, la quantité de
SEL ajouté dans votre alimentation est elle :
1 Très élevée
2 Plutôt élevée
3 Satisfaisante
4 Insuffisante
5 N'as pas d'avis
16. À propos de votre alimentation, pour le repas
de midi à la cafétéria, diriez vous que vous mangez de
façon :
(Cochez une seule case)
?1 Pas du tout équilibrée
?2 Peu équilibrée
?3 Moyennement équilibrée
?4 Assez équilibrée
?5 Très équilibrée
Si vous avez coché « moyennement
équilibré », « peu équilibré » ou
« pas du tout équilibré », répondez
à la question 17.
17. Selon vous, vous ne mangez pas plus
équilibré au repas de midi à la cafétéria
parce que :
Choisissez 3 raisons parmi les 6 proposées et
numérotez-les de 1 à 3 par ordre d'importance (1=raison
la plus importante; 3= raison la moins importante)
17.1. Ça ne vous intéresse pas
17.2. Vous ne savez pas comment faire
17.3. Ça coûte trop cher
17.4. Vous n'aimez pas certains aliments
17.5. C'est long à préparer
17.6. Vous ne cuisinez pas
17.7. Vous n'avez pas assez de choix à la cafeteria
Autre(précisez) :
Pour les questions 19 à 26 entourez le
chiffre qui correspond le mieux à votre opinion.
Pas du tout Plutôt pas Moyennement Plutôt Tout
à fait
d'accord d'accord d'accord d'accord d'accord
1 2 3 4 5
|
19. Manger équilibré au repas de midi
influence ma santé
|
|_1_|_2_|_3_|_4_|_5_|
|
20. Etre en meilleure santé est très
important pour moi
|
|_1_|_2_|_3_|_4_|_5_|
|
21. Les personnes qui comptent pour moi pensent que je
devrais manger plus équilibré au repas de midi
|
|_1_|_2_|_3_|_4_|_5_|
|
22. Je veux faire ce que mes amis aimeraient que je
fasse
|
|_1_|_2_|_3_|_4_|_5_|
|
23. Il est facile de manger équilibré au
repas de midi
|
|_1_|_2_|_3_|_4_|_5_|
|
24. Le fait de manger ou non équilibré au
repas de midi dépend de moi.
|
|_1_|_2_|_3_|_4_|_5_|
|
25. A la cafeteria, il est possible de manger
équilibré.
|
|_1_|_2_|_3_|_4_|_5_|
|
26. J'ai l'intention dans les prochains jours, de
manger plus équilibré au repas de midi.
|
|_1_|_2_|_3_|_4_|_5_|
|
|
27. Pour vous, manger équilibré le midi
à la cafétéria, c'est:
Voici un questionnaire constitué de six
échelles. Pour chaque échelle, pensez aux mots «
manger
équiibré » et
indiquez ce que vous évoque ces mots en entourant le chiffre qui
correspond le mieux à votre position.
Plaisant |_1_|_2_|_3_|_4_|_5_|_6_|_7_| Déplaisant
Pas profitable |_1_|_2_|_3_|_4_|_5_|_6_|_7_| Profitable
Désagréable |_1_|_2_|_3_|_4_|_5_|_6_|_7_|
Agréable
Triste _1_|_2_|_3_|_4_|_5_|_6_|_7_| Joyeux
Important |_1_|_2_|_3_|_4_|_5_|_6_|_7_| Pas important
Non préoccupant |_1_|_2_|_3_|_4_|_5_|_6_|_7_|
Préoccupant
Pour les questions 28 à 39 entourez le
chiffre qui correspond le mieux à votre opinion.
Ça ne me ressemble pas du tout
Ça me ressemble peu
Ça me ressemble moyennement
Ça me ressemble assez
Ça me ressemble tout à fait
1 2 3 4 5
28. Je considère la façon dont les choses
pourraient être dans le futur, et j'essaie de les influencer au quotidien
avec mon comportement.
|
|_1_|_2_|_3_|_4_|_5_|
|
29. Souvent, je m'engage dans des comportements afin de parvenir
à des résultats qui ne seront peut-être pas visibles avant
de nombreuses années.
|
|_1_|_2_|_3_|_4_|_5_|
|
30. J'agis seulement pour répondre aux
préoccupations immédiates, en pensant que l'avenir sera ce qu'il
sera.
|
|_1_|_2_|_3_|_4_|_5_|
|
31. Mon comportement est seulement influencé par le
résultat immédiat de mes actions. (par exemple, sur quelques
jours ou sur quelques semaines)
|
|_1_|_2_|_3_|_4_|_5_|
|
32. Mon intérêt personnel est un facteur important
dans les décisions que je prends ou les actions que je fais.
|
|_1_|_2_|_3_|_4_|_5_|
|
33. Je suis prêt à mettre au second plan mon
bonheur ou bien-être immédiat afin de parvenir à des
résultats futurs.
|
|_1_|_2_|_3_|_4_|_5_|
|
34. Je pense qu'il est important de tenir compte des
avertissements sur les futurs impacts négatifs, même s'ils ne se
produiront pas avant de nombreuses années.
|
|_1_|_2_|_3_|_4_|_5_|
|
35. Je pense qu'il est plus important d'adopter un
comportement ayant d'importantes conséquences sur le long terme qu'un
comportement ayant des conséquences moins importantes mais
immédiates.
|
|_1_|_2_|_3_|_4_|_5_|
|
36. J'ignore généralement les avertissements
à propos d'éventuels problèmes futurs, car je pense que
les problèmes seront résolus avant d'atteindre un niveau
critique.
|
|_1_|_2_|_3_|_4_|_5_|
|
37. Je pense que faire des « sacrifices » maintenant
n'est pas nécessaire car l'impact sur le futur pourra être
traité plus tard.
|
|_1_|_2_|_3_|_4_|_5_|
|
38. J'agis seulement pour répondre aux
préoccupations immédiates, en pensant que je m'occuperais plus
tard des éventuels problèmes futurs.
|
|_1_|_2_|_3_|_4_|_5_|
|
39. Dans mon travail, j'accorde plus d'importance à des
résultats concrets qu'à des comportements qui auront des
résultats plus lointains.
|
|_1_|_2_|_3_|_4_|_5_|
|
40. Quel est votre sexe ? ?1
Femme ?2 Homme
41. Quelle est votre situation familiale ?
?1 Vous vivez seul
?2 Vous vivez en couple
?3 Vous vivez en famille
?4 Vous vivez en colocation
42. Fumez vous ? ?1 Oui ?2
Non
43. Quel est votre type d'habitation ?
?1 Vous vivez en chambre
universitaire ?2 Vous vivez en chambre chez l'habitant
?3 Vous vivez en appartement
?4 Vous vivez chez vos parents ou un membre de
votre famille
44. Quelle est votre filière d'études
?
?1 Lettres
?2 Sciences humaines
?3 Langues
?4 Histoire géographie
?5 Arts
?6 Musique
?7 Autre (précisez) :
45. Trouvez vous que vous avez assez de temps libre
?
?1 Vous avez le temps de vous ennuyer.
?2 Vous avez juste assez de temps
libre. ?3 Vous n'en avez pas assez mais vous vous en sortez
quand même.
?4 Vous n'avez pas de temps libre.
47. Boire plus de trois verre d'alcool, ça vous
arrive :
?1 Tout les soirs
?1 Plus d'une fois par semaine
?1 Environ une fois par semaine
?1 Environ une fois par mois
?1 Moins d'une fois par mois
47. Boire plus de trois verre d'alcool, ça vous
arrive :
(Notez le nombre de fois par jour OU par semaine
OU par mois)
|__|__| fois par jour
ou |__|__| fois par semaine
ou |__|__| fois par mois
ou |__|__| fois par an
? ça ne vous arrive jamais.
48. Actuellement, diriez-vous qu'au sein de votre
ménage/famille, financièrement :
?1 Vous êtes à l'aise
?2 Ça va
?3 C'est juste, il faut faire attention
?4 Vous y arrivez difficilement
?5 Vous ne pouvez pas y arriver sans faire de
dettes
49. Vous arrive-t-il souvent de ne pas acheter un aliment
dont vous auriez envie, parce qu'il est trop cher ?
?1 Oui ?2 Non
50. Avez-vous des maladies ou allergies alimentaires
?
?1 Oui ?2 Non
Si oui, précisez :
46. Faites vous régulièrement du sport (au
moins l'équivalent de 30 min de marche rapide par jour) ?
?2 Non ?1 Oui
Le questionnaire est terminé, merci pour votre
participation !
?
|