Effet de la relation de causalité entre le taux de change et l'inflation sur le budget de trésorerie d'une entreprise. Cas de la sucrière de Kwilu-Nngongo en RDC. Approche par une modélisation VAR( Télécharger le fichier original )par Kally KALALA KAKESE Université de Kinshasa - Licence 2010 |
2° LA PREVISION DES RECETTES ET DEPENSES HORS EXPLOITATIONLes opérations hors exploitations correspondent pour l'essentiel à des opérations d'investissement, de placement, de financement, ainsi que à des opérations spéculatives, volontaires ou involontaires. Elles peuvent également porter sur des activités exceptionnelles, génératrices de pertes ou profits. Pour l'essentiel, les dépenses liées aux opérations d'investissement et les recettes apportées par les financements à terme sont aisées à prévoir. Elles résultent en effet, de décisions prises par l'entreprise elle-même et font habituellement l'objet d'une certaine préparation, ce qui conduit les responsables à établir à leur sujet, un calendrier à moyen terme. Dans le cas des recettes fournies par les opérations de financement à court terme, la prévision est plus risquée. Cependant, la préparation du budget vise précisément à évaluer les besoins en ressources financières à court terme ; ces dernières constituent donc une des principales variables d'ajustement du budget de trésorerie et sont en général arrêtée en fonction des exigences d'un ajustement global des flux de trésorerie. De même, certaines opérations spéculatives présentent manifestement un caractère prévisible. C'est par exemple le cas des cessions d'actifs décidées en vue d'obtenir des ressources qui permettront de financer les projets nouveaux (investissement, acquisition d'entreprise ...) ou, plus passivement, de redresser une trésorerie en difficulté. Les cessions posent cependant des problèmes d'évaluation. Le montant procuré par la cession peut-être parfois prévu grâce à la référence à des prix de marché significatifs, comme c'est le cas pour la cession d'immeubles ou d'actions ; mais même lorsqu'il existe un marché de référence, la volatilité des prix qui s'y forment peut ménager des surprises, favorables ou défavorables, pour l'entreprise. Lorsque ce dernier est trop étroit, les prévisions sont entachées d'une réelle fragilité. En fin, de nombreux faits exceptionnels, générateurs de recettes et dépenses, soulèvent des problèmes de prévision quasiment insolubles et ne peuvent être inclus, de façon fiable, dans le budget de trésorerie. Dans ces cas, l'expérience des responsables de l'entreprise peut cependant fournir une estimation intuitive ou statistique relative à certains profits ou à certaines pertes exceptionnelles. Ainsi, dans la distribution moderne, la plupart des dirigeants de magasins à grande surface prévoient une charge exceptionnelle (vols, pertes, bris ...) et l'estiment à un pourcentage déterminé du chiffre d'affaires. (60(*)) * 60 _ ELIE COHEN, Op. cit, P. 279. |
|