Université Moulay Ismail
Faculté des Sciences Juridiques
Economiques et Sociales
-Meknès-
Mémoire pour l'obtention de la licence en
sciences économiques et gestion sous le
thème :
Management de la qualité
dans
les entreprises marocaines
Cas de secteur industriel Meknès
Tafilalet
Encadré par : Mr. Hicham ATTOUCH
Préparé par les étudiants :
· Mohamed FIRNI CNE: 2522959758
· Abdelilah ISMAILI CNE: 2522952758
· Farid ELGAMOUZ CNE: 2522960066
Année universitaire
2009/2010
|
Au terme de ce simple travail, nous tenons à
remercier en Premier lieu notre professeur
Encadrant :
Professeur Hicham Attouch
Pour ses précieux conseils et orientations
durant toute
l'année, qui nous ont aidé à la
réalisation de ce
mémoire.
Nos remerciements s'adressent également à tous
ceux
qui nous ont aidé de prés ou de loin à
réaliser ce modeste
travail et qui, grâce à leur contribution, nous
avons pu
l'effectuer dans les meilleurs conditions.
Sommaire
Introduction 4
Chapitre 1 : Concept et dimensions de la
qualité
3
Section 1 : Genèses et évolution
du management de la qualité
5
1- Evolution et définition de la
qualité
5
2 - Approches de la qualité :
9
Section2 : Le mangement de la qualité
totale
17
1-Evolution et définition de concept
17
2-Grands principes de la qualité totale
17
3-Les objectifs de la qualité totale
21
Section 3 : La normalisation et la
certification
22
1- La normalisation
23
2- La certification
33
3-La normalisation au Maroc
36
Conclusion
40
Chapitre 2 : Méthodologie
d'enquête et présentation du champ
41
1- Aperçu général sur
le secteur industrielle de la région Meknès- Tafilalt
41
2- Elaboration du questionnaire
42
3- Contenu du questionnaire
43
4- Constitution de l'échantillon
43
5- Lancement de l'enquête sur le
terrain
43
6- Champ d'enquête
44
Chapitre III : Interprétation des
résultats d'enquête
45
Section 1 : Interprétation des
résultats
45
1- Identification de l'entreprise
45
2- Management de la qualité
46
3- Mesure de performance
54
Section 2 : Synthèse des
résultats :
61
Conclusion générale
63
Introduction
La conjoncture économique actuelle
caractérisée par la mondialisation, la mutation des
marchés et les défis de la crise financière qui a
bouleversé l'économie internationale. Par conséquence les
entreprises marocaines sont de plus en plus confrontées à la
concurrence et se mette face a un environnement compétitive qui peut
influencer leur organisation, leur fonctionnement et même leur survie
dans le marché.
Ainsi l'instauration d'un système de management du la
qualité au sein de l'entreprise s'avère très important,
voire obligatoire pour amener l'entreprise à des niveaux
supérieurs.
Ce travail s'assigne l'objectif de traiter la
problématique suivante :
Quelles sont les pratiques de management de la qualité
mise en place par les entreprises marocaines ? Et quelles est leurs
apports dans l'amélioration des performances de ces
entreprises ?
Plan abrégé
Chapitre I
· Concept et dimensions de management de la
qualité
Chapitre II
· Méthodologie d'enquête et
présentation du champ
Chapitre III
· Interprétation des résultats
d'enquête
Chapitre 1 : Concept et dimensions de la
qualité
Avec la mondialisation et le rapprochement des
marchés mondiaux, et pour des raisons de compétitivité et
même de survie dans le marché, nombreuses sont les entreprises qui
ont intégré un système de management de la qualité
performant et efficace pour obtenir des résultats satisfaisants pour
l'entreprise et pour le client.
Dans ce premier chapitre on se limitera d'étudier ce
système d'une manière théorique et ceux en suivant la
démarche suivante :
· Genèses et évolution du management de la
qualité
· Management de la qualité totale
· La normalisation et la certification
Section
1 : Genèses et évolution du management de la qualité
La qualité qui est aujourd'hui mise en place dans
plusieurs secteurs (santé, industrie, services, etc....) a connu une
certaine évolution dont il est important de ressortir les points
essentiels et d'étudier les similitudes avec la situation des
entreprises d'aujourd'hui.
1- Evolution et
définition de la qualité
L'histoire de la qualité remonte forte loin la
notion de la qualité comme étant une fonction au sein de
l'entreprise a été légitimée pour la
première fois au début des années 1900 par le scientifique
F.W Taylor. Cette fonction est celle d'un inspecteur chargés de
vérifier la qualité de travail des employés il s'appel
contrôleur qualité.
1-1 Evolution de la
qualité :
A l'instar de toutes les techniques qui ont connu un
développement notoire au cours de ce siècle, les concepts de la
qualité n'ont cessé d'évoluer, passant du contrôle
statistique des produits finis inventé aux Etats-Unis au cours des
années 20 et largement appliqué durant la 2éme guerre
mondiale aux concepts du management total de la qualité
considéré comme étant le challenge des années 90.
(Amadour 2000)1(*)
En général, l'évolution de la
qualité peut se résumer en trois âges :
v L'âge du tri où les industriels prennent
conscience de la nécessité de contrôler les produits finis
pour garantir une certaine qualité, chaque pièce est
contrôlée et jetée au rebus si elle est défectueuse,
ce qui coûtait extrêmement cher à l'entreprise.
v L'âge du contrôle en cours de la
fabrication sur certaines caractéristiques du produit afin de permettre
d'adopter des actions correctives dès que des écarts par rapport
aux objectifs sont décelés.
v L'âge de l'amélioration continue de la
qualité qui consiste à partir d'une vision stratégique sur
le devenir de l'entreprise à s'organiser pour pouvoir garantir à
sa clientèle le niveau de qualité prescrit et à
présenter des processus permettent d'expliquer les différentes
méthodes appliquées pour y parvenir.
La figure ci-dessous illustre bien cette
évolution :
Evolution de la démarche qualité
Source : (Amadour 2000)
1.2 Définitions de la
qualité:
Pour définir la qualité il s'emble
nécessaire de les présentés en deux catégories
celles des chercheurs et celles des organisations :
Définitions selon les chercheurs :
La qualité est associée aux
caractéristiques techniques du produit (biens et /ou services).
Mais, cette définition traditionnelle est trop étroite. En effet,
un produit peut avoir les caractéristiques annoncées sans pour
autant répondre aux attentes de la clientèle. Si la
clientèle n'est pas satisfaite, la conformité du produit aux
spécifications importe peu et on ne saurait parler de bonne
qualité. (Sussland 1996)2(*)
Selon le model de Kano3(*) trois types de qualité sont
définis :
-La qualité implicite, celle que l'on trouve dans tous
les produits disponibles au marche. C'est un minimum car son absence peut
provoquer un phénomène de rejet chez le client ;
-La qualité proposée, dans
« l'aire du temps » son choix sera surtout dicté par
des critères économiques (offre promotionnelle) ;
-La qualité innovante, celle que peut décider
l'acheteur.
Mais a juste titre les experts de l'ISO ne se limitent pas aux
simple exigences de la clientèle mais s'intéressent a ses besoins
exprimes ou implicites. I convient donc de parler des attentes de la
clientèle. (Sussland1996)4(*).
Philip GROSBY (Sussland 1996) tient compte du fait que les
caractéristiques du produit ne sont pas l'unique critère de
satisfaction du client. Il définie la qualité comme étant
« la conformité aux exigences de la
clientèle ».
Edward FUCHS (Sussland 1996) nous aide a comprendre les
exigences de la clientèle en disant qu'un produit peut être
considère de qualité s'il est « bon pour l'usage et
vaut son prix ». Il conviendrait de presser « bon pour
l'usage prévu », car il peut arrive que le consommateur
utilise le produit de façon et a des fins que le fournisseur ne
soupçonne pas.
Porter STEWART (Sussland 1996) quand il
était juge a la cour suprême des Etats-Unis, avait simplement dit
de la qualité « je la reconnais quand je la vois ».
Mais, à vrai dire, on remarque surtout ce qu'on connaît
déjà. Or la technologie galope tellement vite, que le
consommateur ne connaît pas et souvent n'est même pas sens
comprendre la complexité technique des produits qu'il achète. De
ce fait le consommateur n'est pas toujours bien place pour juge de la
qualité du produit au moment de l'achat.
Définitions selon les organisations :
La norme japonaise JISZ 8101-1981 a définit la
qualité comme « l'ensemble des caractéristiques ou des
performances pouvant servir a déterminer si un produit ou un service
répond ou ne répond pas a l'application a la quelle il est
destine »5(*).
Pour la norme ISO 8402 version 1994 la qualité est
« l'ensemble des caractéristiques d'une entité qui lui
confèrent l'aptitude à satisfaire des besoins exprimes et
implicites »6(*)
Pour la norme ISO 9000 version 2008 la qualité
est « l'aptitude d'un ensemble de caractéristiques
intrinsèques d'un produit, d'un système, d'un processus à
satisfaire les exigences des clients et autre parties
intéresses »7(*).
Pour AFNOR NFX 50-120 « la qualité d'un
produit ou d'un service est son aptitude à satisfaire les besoins des
utilisateurs » (AFNOR)8(*).
Dans le cadre des efforts de standardisation nationaux et
internationaux, « la qualité a été
définie comme ensemble des propriétés et
caractéristiques d'un produit ou service qui lui confèrent
l'aptitude à satisfaire des besoins exprimes ou implicites »
(KAMISKE et BRAUR 1995)9(*).
2 - Approches de la qualité :
Sans être exhaustifs, nous rappelons les deux approches
de qualité les plus connus américaine, et japonaise
2-1 Approche
américaine
W.Edwards DEMING et Joseph M.JURAN constituent les deux
leaders de l'approche américaine.
2-1-1 W.Edwards DEMING :
Il est le grand promoteur de l'utilisation massive
des techniques statistiques dans le monde industriel. A partir de 1942, il
essaye d'appliquer les méthodes de Shewhart aux Etats Unis .Après
la seconde guerre mondiale, ses conférences au Japon connurent un grand
retentissement, (Duret et Pillet1998)10(*).
Deming fut largement crédité d'avoir conduit la
révolution japonaise de la qualité. Les japonais
commencèrent à suivre ses recommandations dans la mise en oeuvre,
des contrôles statistiques de processus (SPC) ainsi que des techniques de
résolution de problèmes durant les années 50. Il
s'écoula plus de trente ans avant que l'industrie américaine
commença à réagir. (Schultz 1997)11(*).
Deming à développé le cycle
inventé par Shewhart (planifier, faire, vérifier, agir) en
remplaçant le terme vérifier par celui d'étudier mais il
est toujours appelé aujourd'hui cycle PDCA. La méthode PDCA est
également appelée roue de l'amélioration de la
qualité ou roue de Deming permet de maîtriser et
d'améliorer un processus par l'emploi d'un cycle en quatre étapes
visant à réduire le besoin de corrections (Schultz 1997)12(*)
Roue de Deming
Vérifier
Faire
P
F
A
V
Agir
Planifier
Source : Schultz ,1997.
Selon Deming, le management, tel qu'il a été
conçu au 19eme siècle et pratiqué au 20éme,
était la première cause du gaspillage, des retouches et des
pertes occultes. L'importance accordée aux résultats à
court terme, des structures hiérarchiques dépassées, et
l'incapacité à comprendre un système sont responsables
d'une perte de ressources humaines et financières dont on ne connaitra
jamais l'ampleur véritable.
Deming a posé également un programme
également volontariste en 14 points donnant ce que devaient faire les
membres du management, pour éviter les maladies mortelles du
management13(*) :
- Décider d'améliorer les services et les
produits à long terme, et s'y tenir avec entêtement ;
- Refuser de continuer à accepter des produits ou des
services qui ne sont pas entièrement satisfaisants ;
- Éliminer la notion de contrôle à
posteriori. Il précise qu'inspecter le service ou le produit
n'améliore pas la qualité ;
- Il ne faut pas acheter seulement en fonction du prix
affiché. Il faut acheter au meilleur coût global pour l'entreprise
et pour ses clients ;
- Il faut établir des relations
privilégiées avec les fournisseurs de l'entreprise, et
réduire le nombre de ses fournisseurs ;
- Améliorer sans arrêt les méthodes, et
les produits. Ne rien établir comme durable et définitif ;
- Mettre en place une formation efficace, et en continue. Ce
principe est nécessaire pour remplir le 6ème ;
- Remplacer "supervision par direction. Remplacer le
contrôle par le leadership ;
- Éliminer les obstacles à la circulation de
l'information dans l'entreprise ;
- Éliminer les barrières entre les
départements de l'entreprise. Favoriser les activités
transfonctionnelles ;
- Éliminer les slogans. Ce principe est peu
appliqué ;
- Éliminer les objectifs quantitatifs non
accompagné d'une méthode pour les réaliser ;
- Éliminer les obstacles à la satisfaction du
travail bien fait. A chaque fois qu'il y a une amélioration, elle doit
être mise en valeur et récompensée ;
- Mettre en oeuvre un programme efficace d'éducation et
de perfectionnement c'est à dire une formation continue ;
2-1-2 Joseph M.JURAN
Joseph M.Juran est considéré comme le
cofondateur du mouvement de la qualité moderne. Appliquant les
théories de Shewhart depuis de nombreuses années, J.Juran fit
part de son expérience en publiant « quality control hand
book » en 1951 qui propose entre autres pour le management trois
objectifs, à savoir14(*):
· D'abord planifier le processus ;
· Ensuite en assurer la stabilité ;
· essayer d'améliorer le niveau de performance.
Juran a élaboré une méthodologie
permettant de déterminer les coûts évitables et
inévitables de la qualité. Il insiste sur l'importance de la
« trilogie de la qualité » : la planification,
l'amélioration et le contrôle 15(*).Ces activités sont distinctes et
indépendantes et tous les niveaux de l'entreprise y participent.
1) La planification :
« Planifier la qualité consiste à développer les
produits et les processus aptes à répondre aux besoins des
clients » (Juran 1992). Elle s'accompagne d'une série
d'activités universelles, formant ce que Juran appelle la carte de
planification pour la qualité16(*).Cette étape comprend plusieurs
étapes :
· La définition des objectives qualités est
une étape essentielle, car il est impossible' d'établir un plan
dans l'abstrait ; il faut qu'un but ait été identifié
avant de pouvoir s'organiser pour l'atteindre ;
· L'identification des clients par leur classement en
deux groupes17(*) :
les « essentiels » (peu nombreux) et les
« mineurs » (très nombreux) ;
· Détermination des besoins des clients :
parmi lesquels des besoins exprimés, des besoins réels, des
besoins perçus, des besoins culturels et des besoins correspondant
à un usage non prévu du produit ou du service ;
· Définition des caractéristiques du
produit : grâce à un processus en spirale à laquelle
participent tous les secteurs de l'entreprise,
· Définition des caractéristiques des
processus : définit comme « une série
d'actions systématiques, destinées à atteindre un
objectif »18(*) ;
· La création des systèmes de
contrôle de ces processus.
2) le contrôle de la
qualité : La séquence de contrôle sert
à traiter les problèmes sporadiques qui surgissent .Elle permet
de ramener la performance au niveau de ce qui a été défini
comme étant la norme mais n'en change pas les paramètres. Elle
est, par nature, défensive ou réactive, et amène la
plupart des personnes à exécuter correctement une multitude de
petites taches .Cette séquence est aussi la première étape
du processus d'amélioration de la qualité, car sa réussite
est subordonnée à la rigueur des règles de travail (Louis
E.Schultz, 1997)19(*).
3) l'amélioration de la
qualité : Selon la trilogie de Juran, améliorer
la qualité ne consiste pas à faire face aux crises ou à
remédier à des anomalies sporadiques. Selon lui, tout cela ne
sert qu'à ramener la performance à son niveau antérieur.
L'amélioration de la qualité va bien au-delà, car elle
porte la performance dans ce domaine à des niveaux jamais atteint. Juran
précise que la méthode comporte une série d'étapes,
à suivre dans tous les cas de figure20(*):
· La mise en place d'une structure nécessaire pour
pouvoir atteindre des objectifs annuels d'amélioration de la
qualité ;
· L'identification des besoins des besoins précis
d'amélioration (en d'autres termes, le projet
d'amélioration) ;
· La création d'une équipe et la
dotation d'une responsabilité précises pour chaque
projet ;
· Donner les ressources, la motivation et la formation
nécessaires aux équipes pour : diagnostiquer les causes,
stimuler la mise en oeuvre des solutions et établir des points de
contrôle afin de pérenniser les progrès.
2-2 L'approche japonaise
Kaoru ISHIKAWA, Shoji SHIBA et Genichi TAGUCHI son les trois
pionniers de la démarche qualité de cette approche
2-2-1
Approche d'ISHIKAWA et SHIBA
Inventeur des cercles de qualité, ICHIKAWA a introduit
en production un ensemble d'outils et de méthodes qui guident la mise en
place d'actions d'amélioration de la qualité dans les
entreprises, a savoir21(*) :
? Courbe de concentration : Représentant
des données classées par ordre décroissant d'importance
qu'elle permet de se concentrer sur les actions qui auront le plus grand effet
.Elle illustre la loi de Pareto et la fréquence relative de certains
événements, comme des produits de mauvaise qualité, des
réparations des défauts, des réclamations des pannes ou
des accidents pour identifier le problème de fond ;
? Les histogrammes qui sont des graphiques en bandes
indiquant la distribution d'une variance. Il montre également les
écarts par rapport à la norme, sous forme d'analyse
sélective par exemple. Il permet de mesurer la fréquence à
laquelle quelque chose se produit ;
?Les fiches de contrôle : Constituent un
formulaire, ou un diagramme ou encore un tableau établi à
l'avance pour enregistrer des données ou des informations
nécessaires pour enregistrer des données et réaliser
des études, et contrôler et valider ;
?Le diagramme "cause à effet" ou diagramme
d'Ishikawa : Le diagramme d'Ichikawa permet de visualiser les causes
réelles ou supposées, pouvant provoquer un effet que l'on cherche
à comprendre dans le cadre d'un cercle de qualité ou d'un
brainstorming.
Digramme d'Ishikawa :
Source : ozeki et Asaka, 1992
La construction de ce diagramme passe par plusieurs
phases : Identification de l'effet considéré (défaut,
non qualité) ; recensement de toutes les causes possibles ;
regroupement par famille des causes (usuellement 5 à 6). Dans l'analyse
d'un procédé, les causes fondamentales sont regroupées
sous le vocable « 5M et la hiérarchisation des causes.
Ishikawa insiste sur le fait qu'il faut enseigner ces
techniques aux ouvriers dans la formation. Il a été à
l'origine de la création des cercles de qualité qui les
considère comme des petits groupes qui gèrent volontairement la
qualité dans un atelier. Ces petits groupes effectuent, dans le cadre de
la gestion de la qualité intégrée, le control de la
qualité et les améliorations diverses de son atelier en
s'instruisant, en stimulant mutuellement de façon permanente.
Pour SHOJI SHIBA : La
qualité totale est une technologie «Soft''. Ses techniques
tels que les outils statistiques, les 5S,...en constituent le 1er niveau et
peuvent être transférées dans n'importe quel contexte
industriel.
La qualité totale est une activité qui devrait
être maîtrisée par tous les employés de l'entreprise.
Ainsi, plusieurs systèmes qui ont trait au 2ème niveau de
transfert sont développés sur la base de certains critères
universels dont on cite :
1) la nécessité de l'engagement actif des
dirigeants et des syndicats (la meilleure manière d'avoir l'engagement
total des dirigeants est la situation de crise, non seulement de la
qualité du produit, mais du devenir de l'entreprise) ;
2) l'élaboration d'une politique écrite de la
qualité et la mise en place d'un comité de suivi ;
3) un plan de formation au profit de tous les employés.
Pour ce qui est de 3éme niveau, la motivation des
Hommes notamment au niveau de la participation aux travaux des cercles de
qualité fait preuve de l'influence de la culture. La différence
qu'il y a entre le Japon et les autres pays est qu'au Japon tous les
travailleurs y participent alors qu'ailleurs, seule une partie le fait. A
l'Ouest un individu décide de participer à une activité de
plein gré sans aucune forme d'influence de la part des autres. Alors
qu'au Japon, l'individu s'identifie au groupe est son épanouissement en
dépend, question de valeurs humaines.
2-2-2 Genichi TAGUCHI :
Pour Genichi Taguchi, 1990 la non qualité d'un
produit s'exprime par une perte en fonction des écarts de production
constatés sur le produit. Le processus de production doit être
fidélisé de manière à le rendre insensible aux
perturbations extérieures (robustes).
Pour améliorer la qualité, il faut remonter
vers l'amont, jusqu'à la phase de conception. Une fois le produit
parvenu chez le client, c'est trop tard (SHULTZ 1997)22(*).
Pour cela la méthodologie Taguchi, qui met en oeuvre
les plans d'expériences, constitue un des outils de la qualité.
La méthodologie Taguchi suit une démarche en 6 phases23(*) :
· 1er Phase : Décrire le
problème à résoudre en essayant de quantifier l'objectif
à atteindre.
· 2éme Phase : Sélectionner les
paramètres les plus influents après fait un recensement
exhaustif. Les paramètres listés non retenus seront maintenus
constants au cours des essais.
· 3éme Phase : Construire le plan en utilisant des
tables ayant des propriétés d'orthogonalité pour
configurer les combinaisons des facteurs à tester. La
propriété d'orthogonalité permet de faire varier dans une
série d'essais plusieurs facteurs en même temps sans que l'effet
influe sur les autres facteurs. Cette propriété a pour
conséquence de diminuer le nombre d'essais.
· 4éme Phase : Réaliser les essais en
reproduisant sur le produit ou le processus chaque combinaison du plan et en
consignant les réponses dans un tableau.
· 5éme Phase : Analyser les résultats. Il
existe deux méthodes complémentaires : l'analyse graphique
mise au point par Taguchi et l'analyse statistique. Cette dernière
permet de faire la part due à l'influence réelle des
paramètres de la part due au hasard.
· 6éme Phase : Conclure à partir de la
synthèse des résultats obtenus et décider des actions
à mener (réglages des paramètres, remise en cause de la
conception du produit ou du processus).
Après avoir décelé le contenu de
ses deux approches on retiendra que le management de la qualité est la
responsabilité de tous les niveaux de direction, mais il doit être
conduit par la direction au plus haut niveau. Sa mise en oeuvre implique tous
les membres de l'organisme et que le management de la qualité prend en
compte les aspects économiques.
Section2 : Le mangement de la qualité totale
Que ce soit pour la qualité ou la maintenance les deux
termes sont qualifiés de « total » car dans la
culture japonaise, chaque élément doit participer à la
réalisation du tout.
1-Evolution et définition de concept
Parmi les nombreuses définitions de la qualité
totale, on peut retenir celle données par l'ISO 8402 :
« le management de la qualité totale est un mode de management
d'un organisme centrée sur la qualité, basé sur la
participation de tous ses membres et visant au succès à long
terme par la satisfaction du client, et a des avantages pour tous les membres
de l'organisme et pour la société ». (Willy A.
Sussland.1996)24(*).
L'apparition de Total Quality Management fut au Japon en 1949
sous le nom de Total productive Maintenance.
2-Grands principes de la qualité totale
Ces principes25(*) fondamentaux se trouvent implicitement dans les
référentiels des prix de la qualité japonais,
américain et européen. Ils représentent un savoir
implicite réel en matière de management. Ils correspondent en
fait, en phase de démarrage, aux politiques majeures autours desquelles
s'articulent l'ensemble des politiques de mise en oeuvre du management de la
qualité totale.
2.1-Adopter une approche
intégrée
L'approche intégrée consiste à assurer la
cohérence à court, moyen et long terme de la mise en oeuvre d'une
approche TQM intégrée.
Elle se matérialise notamment par la formalisation, le
déploiement et l'intégration de la structure de pilotage et des
systèmes de management du TQM dans les pratiques quotidiennes dans
toutes les entités et à tous les niveaux. Ce déploiement
est vital pour la réussite d'une approche du TQM intégrée.
Leur mise en oeuvre constitue le signe visible de l'engagement des dirigeants
dans une telle approche.
2.2-Engager totalement les
dirigeants
Cette seconde politique consiste à s'assurer de
l'engagement total des dirigeants et de la structure d'encadrement de la mise
en oeuvre de cette approche intégrée. Outre la mise en place des
structures et des systèmes de management, l'engagement visible des
dirigeants est mis en évidence par l'adoption des cinq sous
politiques26(*)
suivantes :
Ø Plan de développement de TQM à court,
moyen et long terme (système de déploiement de politiques), qui a
pour but de coordonner l'ensemble des politiques d'amélioration et de
transformation transversales de l'entreprise.
Ø Système de gouvernance de l'entreprise
(vision, mission, valeurs, principes d'action, choix
stratégiques) ; c'est-à-dire l'ensemble des croyances
fondamentales d'une organisation censée la conduire vers ce qu'elle
considère être sa réussite à long terme.
Ø Politique de transformation culturelle
(université interne, formation en cascade, communication interne) ;
qui peut se réduire à l'adoption de quelques outils et
méthode de travail en équipe.
Ø Auto-évaluation EFQM. Le
référentiel EFQM d'évaluer les progrès
réalisés dans la recherche de l'excellence en matière
d'efficacité et d'efficience opérationnelle, sur la base d'un
référentiel standardisé adopté par les meilleures
entreprises mondiales.
Ø Système de reconnaissance et récompense
adapté à ce nouvel environnement.
2.3-Instauration d'un processus
d'amélioration continue
Ce troisième principe consiste à impliquer
l'ensemble du personnel, à tous les niveaux et toutes les
entités, dans les activités d'amélioration des
capacités distinctives de l'entreprise. Ces démarches sont
cordonnées par les quatre sous politiques suivantes :
ü Politique d'amélioration et de transformation
radicale du système de déploiement de politiques ; de telles
politiques, par leur ampleur, exigent également de déployer et de
coordonner un ensemble des projets d'amélioration déterminant et
très ambitieux.
ü Système de gestion et de suggestion; cette
approche, gérée par le mangement opérationnel, est
destinée à impliquer le personnel dans un mouvement de
créativité collective en collectant toutes les suggestions
d'amélioration librement émises par soit par les individus, soit
par des équipes autonomes telles que les de qualité.
ü Kaizen, amélioration continue des standards;
cette approche concerne l'amélioration continue des activités
opérationnelles ainsi que les produits et les services qu'elles
fournissent.
ü Système de l'assurance qualité six sigma;
il consiste à définir un système de standards de
performances relatif à l'efficience des processus basé sur les
méthodes de contrôle statistique, qui soit
généralisable à toutes les activités de
création de valeur et indépendant de la nature de la
complexité des produits ou des services fournis.
2.4-Systématiser le
management par les faits
Ce quatrième principe à faire adopter et
appliquer systématiquement par tous, à tous les niveaux, les
méthodes de mesure, les standards et les meilleures pratiques de du
TQM27(*) ;
Ø système de mesure et d'évaluation des
progrès ;
Ø Cycle PDCA (Plan,Do,Check,Act) de Deming;
Ø Outils, méthodologies et systèmes de
management standarisées ;
Ø Manuel du TQM, supports de formation et
sensibilisation ;
Ø Standards de compétences, de
procédures, de performances.
2.5-Impliquer tout le
personnel
Ce cinquième principe consiste à
développer la capacité de tous à agir et décider
par soi-même pour que chacun puisse s'impliquer, avec le maximum
d'efficacité, dans les projets d'amélioration ;
ü Equipes d'amélioration et de résolution
des problèmes ;
ü Equipes autonomes, autocontrôle ;
ü Formation et certification des
compétences ;
ü Entretien d'évaluation individuelle,
enquête de climat social ;
ü Reconnaissances et récompenses.
2.6-Orienter l'entreprise vers ses
clients
« Le TQM nous apprend que la compréhension et
la satisfaction des attentes des clients sont pour une entreprise les
meilleures moyens et les seuls durables pour la conduire au
succès »28(*) .
Ce sixième principe consiste à développer
les capacités de l'entreprise de percevoir et à satisfaire les
attentes de ses parties permanentes en vue d'accroitre ses capacités
à créer la valeur ajoutée.
Ø Identification des parties prenantes majeures :
les performances de l'entreprise sont liées à la qualité
des relations qu'elle entretient avec ses clients ainsi qu'avec l'ensemble de
ses parties prenantes ;
Ø Système de mesure de satisfaction,
enquête de perception ;
Ø Système de relation client/fournisseur
interne ;
Ø Partenariats et alliances stratégiques.
3-Les
objectifs de la qualité totale
Le TQM est dédié à rechercher de
l'excellence dans le management de l'efficacité et de l'efficience
opérationnelles. Cette définition nous conduit à
préciser la signification de l'excellence, de
l'efficacité é et de l'efficience.29(*)
v La recherche de l'excellence est synonyme de quête
incessante de la perfection. C'est une démarche sans fin qui teste
à aller au-delà de la conception traditionnelle de la
démarche qualité .un client fonde essentiellement ses
décisions d'achat sur la qualité de l'entreprise à lui
fournis des produit et services du plus haut niveau d'excellence et non sur sa
capacité à respecter un système standard. La recherche de
l'excellence se place dans une dynamique permanente de progrès.
S'assurer qu'une une tache est exécutée
conformément à des standards de performance est une condition
nécessaire mais insuffisant .la recherche de l'excellence conduit
à évaluer et améliorer constamment le résultat
attendu ainsi que l'approche pour y parvenir. Cette double
nécessité nous amène à définir
l'efficacité et l'efficience opérationnelles ;
v L'efficacité opérationnelle désigne la
capacité d'une organisation, d'un processus ou d'une entité
opérationnelle à satisfaire, à chaque fois du
première coup, les exigences et les attentes des clients et, plus
généralement, des paries prenantes qu'elle a décidé
de servir .la valeur perçue et la qualité, selon la norme ISO
9000, sont deux synonymes de l'efficacité. Les termes partie prenante et
partie intéressé selon les normes ISO 9000, sont une
généralisation de la notion client. Ils correspondent à
une vision élargie de la mission de l'entreprise qui consiste à
fournir durablement, à chacune des parties prenantes servies, la plus
haute contribution en termes de la valeur perçue. Cette forme prend
différentes forme selon que l'on est actionnaire, client, salarié
ou citoyen. L'efficacité opérationnelle est indépendante
de la pertinence ou de l'efficience des moyens mis en oeuvre. elle se mesure
sur des facteurs externes à l'entreprise ;
v L'efficience opérationnelle désigne la
capacité d'une organisation à utiliser les ressources, les moyens
et les approches les plus pertinentes et optimales pour assurer ce
résultat, à chaque fois de premier coup. L'efficience
opérationnelle est relative à la pertinence et l'optimisation des
approches et des moyens mis en oeuvre par l'organisation sur le plan de la
maitrise des couts, de la qualité des temps de cycle et de »
l'adaptabilité, en vue de garantir ce résultat de manière
pérenne. l'efficience opérationnelle dépasse la notion des
couts. Elle donne l'assurance que les moyens qui lui permettent d'être
efficace aux yeux des prenantes sont totalement maitrisés tant sure le
plan de leur pertinence que sur le plan de leur optimisation. L'efficience
opérationnelle se mesure sur des facteurs internes à
l'entreprise.
Tout au long de cette section nous avons
présentés le management de la qualité totale comme
étant un système qui englobe : le management de la
qualité, abordé dans la première section, et toutes les
formes de normalisation qu'on va présenter dans une troisième
section.
Section 3 : La normalisation et la certification
Au fil du temps, la normalisation comme une base de
référence aux procédures de la certification, trouve
facilement sa place au coeur d'une compétitivité agressive et
devient également un passage obligée pour une entreprise
espèrent améliorer a long terme son aptitude, la qualité
de ses produits et la cohérence de sers choix stratégiques.
Alors l'objectif poursuivent dans cette section est
d'effectuer une étude sur la normalisation et la certification dans le
processus de l'entreprise en répondants aux questions suivantes: quels
est le rôle de la normalisation des entreprises? Quelles sont les
principales normes éditées que soit national ou international? Et
quels sont les principes de la mise en oeuvre d'une démarche de
certification?
1- La
normalisation
La normalisation est un outil majeur d'ouverture des
marchés et un mode de preuve de conformité
privilégié aux services des économies national et
international
1.1 - Qu'est ce qu'une norme
Parmi les définitions les plus connus de concept norme
ont se réfère a celle donnée par l'organisation
internationale de normalisation. Pour l'ISO une norme « est un
document établie par consensus et approuvé par un organisme
reconnue qui fourni par des usages commun et répétées de
lignes directrices ou des caractéristiques par des activités ou
leurs résultat garantissant un niveau d'ordre optimal dans un conteste
donné »30(*)
Les normes ont d'abord pour but de protéger les
intérêts légitimes puis de rationaliser le travail et de
favoriser les échanges.
La norme la plus connus dans le monde est l'iso 9000 qui
désigne un ensemble de norme relative a la qualité et applicable
dans plus d'un demi milliard d'entreprise de toutes le s formes dans le monde
entier.
La normalisation est désormais un fait acquis par
nombreux technologie et pour de secteurs très variés. Fin 2006
prés de 160000 norme d'activités en était recensés
par l'ISO.
Le respect de la norme nécessite la mise en place
d'automatisation régulateur aux exigences réglementaires
applicables, ainsi qu'aux exigences de la qualité de consommateur et
cherche a tous temps a amélioré la qualité et la
performance des entreprises.31(*)
1.2 Les normes ISO version
2008
1.2.1 ISO 9001 version
2008
v Présentation
La norme ISO 9001 publiée en novembre 2008,
fournit le cadre et les exigences d'audit pour le système de management
de la qualité.
Avec une approche systématique et flexible, la norme
donne une liberté aux organisations pour développer, gérer
et améliorer leurs propres procédures afin de démontrer
l'implantation efficace de système de management et l'attente de
l'objective qualité.
v Structure
L'iso 9001 a une structure de 5 éléments
essentiels :
Ø Système de management de la
qualité ;
Ø Responsabilité de la direction ;
Ø Management des ressources ;
Ø Réalisation de produit ;
Ø Mesure, analyse et amélioration ;
La nouvelle norme est une révision mineure ave les
normes objectif, domaine et focus.
Cette dernière version de la norme ISO 9001, n'apporte
que des changements mineurs par rapport à la version
précédente 2000. Elle vise principalement à clarifier les
exigences d'ISO 9001:2000, plutôt que d'en introduire de nouvelles.
Ainsi, à toutes fins pratiques, ISO 9001:2000 et ISO 9001:2008 peuvent
être considérées comme équivalentes, mais ISO
9001:2008 remplacera progressivement ISO 9001:2000 dont la
validité aux fins d'évaluation de la conformité
échoit en 2010 (soit deux ans après la publication d'ISO
9001:2008).
v Les principaux changements majeurs de l'iso
9001 : 2008
D'après l'ISO la norme Iso 9001 :2008 a subi des
changements qui concerne32(*) :
Ø Focus sur les résultats livres ;
Ø Maîtrise de processus sous
traités ;
Ø Système d'information ;
Ø Compétence ;
Ø satisfaction client : méthodes et
sources ;
Ø Activités après livraison ;
Ø Evaluation des activités ;
1.2.2 ISO 9004 version 2009
v Présentation
Ce type de norme se concentre sur les axes de gestion des
performances durables et la satisfaction des besoins et attentes des clients et
autres parties prenant sur le long terme et de manière
équilibré.
v Structure
La nouvelle norme est fondée sur les six
éléments suivants :
Ø Gestion de performance durable
Ø Stratégie des ressources
Ø Management de processus
Ø Suivi, mesure et amélioration
Ø Amélioration, innovation et apprentissage
La norme iso 9004 est un guide pour l'amélioration
continu des performances globales de l'organisation, de son efficience e, de
son efficacité et repose sur une approche processus et une perception
plus large33(*)
1.2.3 Méthode HACCP
HACCP : Hazard Analysis Critical Control Point (analyse
des dangers et des points critiques pour leur maîtrise). Il s'agit d'une
méthode d'assurance qualité permettant la maîtrise de la
qualité des produits alimentaires. Elle garantit la
sécurité alimentaire et l'hygiène des denrées
à tous les niveaux de leur production en proposant une
méthodologie d'évaluation des risques associés.
Le système HACCP est complémentaire d'autres
systèmes d'assurance qualité comme les normes ISO 9001. En
revanche elle ne doit pas être considérée comme une liste
de moyens préétablis pour la réalisation d'une inspection
mais plus comme un canevas de réflexion pour mettre en oeuvre la
méthode de façon adaptée à chaque contexte.
La méthode HACCP est un outil indispensable
aujourd'hui, tant par les besoins sanitaires que par les textes
réglementaires. L'établissement d'une méthode HACCP est
capital pour garantir des conditions sanitaires correctes. Elle demande
beaucoup de travail et de temps. C'est pourquoi il existe des Guides de
Bonnes Pratiques Hygiéniques, documents de
référence proposant une alternative idéale à la
démarche HACCP.
1.2.4 Normes ISO 14001
L'Organisation internationale de normalisation (ISO) a
élaboré en 2008 une série de normes de gestion
environnementale connues sous le nom d'ISO 14000, ou système de
management environnemental (SME) en ce référent à
celle déjà mise en 1995. Il s'agit de règlements
internationaux sur la gestion de l'environnement. Les normes sont
définies par consensus au terme de travaux conduits au sein de
comités techniques qui réunissent des représentants des
gouvernements, de l'industrie, des instituts de recherche et des groupes de
consommateurs.
Au coeur de ce système se trouve la norme ISO 14001.
Basée sur une approche moderne et évolutive de «gestion par
processus», elle définit le cadre ainsi que la structure de mise en
place d'un système de gestion intégré visant à une
amélioration continue des performances environnementales de
l'entreprise. Elle permet de mieux évaluer et gérer les impacts
environnementaux des diverses activités et de se donner les moyens de
les réduire dans le temps. Le système mis en place pourra par la
suite être certifié par un organisme accrédité,
qualifié et neutre.
1.2.5 SA 8000
La SA 8000 est une norme sociale auditable à vocation
universelle fondée sur le concept de Responsabilité sociale des
entreprises et axée sur les conditions de travail. Elle a
été élaborée à partir des exigences
formulées dans certaines Conventions Internationales du Travail et les
normes ISO 9000 à l'initiative d'une organisation privée
américaine, le CEPAA, qui en assure la commercialisation et le
contrôle, en vue de la certification des bonnes pratiques sociales des
entreprises qui s'y conforment.
SA 8000 est la première norme sociale comportant un
processus d'audit indépendant et qui porte sur la production de biens et
la fourniture de services dans des conditions de travail humainement
acceptables, par n'importe quelle entreprise, n'importe où dans le
monde.
Il y a lieu de préciser, toutefois, que l'agriculture,
les industries extractives (mines et pétrole) et le travail à
domicile ne sont pas couverts par la SA 8000.
Le concept de Responsabilité Sociale des entreprises
(Corporate Social Responsability) est fondé sur l'existence
présumée d'un contrat implicite entre l'Entreprise et la
Société selon lequel l'Entreprise a des obligations envers la
Société qui a le droit de la contrôler. Selon ce principe
l'entreprise n'est pas jugée uniquement en fonction de ses
résultats économiques et financiers ; elle doit aussi
répondre à certaines exigences sociales telles que le respect des
droits fondamentaux de l'homme au Travail, de l'environnement et des
intérêts collectifs de la société où elle se
trouve.
Ainsi, les entreprises qui adhèrent à la norme
SA 8000 s'engagent à :
- Ne pas recourir à l'utilisation de la main d'oeuvre
infantile
- Ne pas recourir à l'utilisation de la main d'oeuvre
forcée
- Procurer à leur personnel un environnement de travail
sûr et sain et à prendre les mesures
adéquates pour éviter les accidents et les dommages corporels.
- Respecter le droit de tout le personnel à constituer
et à s'affilier aux syndicats de leur choix, et à
procéder à des négociations collectives.
- Ne pas admettre la discrimination dans le recrutement, la
rémunération l'accès à la formation ou à la
promotion en fonction de critères de race, religion, origine nationale,
handicap, sexe, orientation sexuelle appartenance syndicale ou attaches
politiques ;
- Ne pas recourir à la punition corporelle, à la
coercition mentale ou physique et à l'insulte verbale ;
- Ne pas contraindre le personnel à travailler d'une
manière régulière plus de 48 heures par semaine, et lui
accorder un repos hebdomadaire d'au moins un jour ;
- Accorder à leurs personnels des salaires au moins
égaux au minimum légal ;
- Avoir un système de management impliquant ;
- une politique de responsabilité sociale et de
conditions de travail ;
- La désignation d'un responsable de la direction pour
la mise en oeuvre de cette politique ;
- La vérification périodique de
l'adéquation et l'efficacité de cette politique ;
- L'amélioration continue des résultats.
1.3- Normes marocaines version
2008
1.3.1- Le système NM
HACCP
Le système de certification NM HACCP permet
d'évaluer et de maîtriser les dangers critiques à la
sécurité alimentaire par l'analyse des risques et la mise en
oeuvre de moyens de maîtrise et de surveillance pour garantir la
salubrité des aliments.
La certification NM HACCP a pour objectif de valider la mise
en place du système de sécurité alimentaire
conformément aux exigences de la norme NM 08.0.002 : " système de
management HACCP - Exigences "
La marque NM HACCP est une marque nationale volontaire de
certification délivrée par le Ministère Chargé de
l'Industrie (MCI). Cette marque atteste que le système a
été évalué et certifié conforme aux
référentiels suivants :
· La réglementation en vigueur,
· La norme d'hygiène NM 08.0.000 : " Principes
Généraux : Hygiène Alimentaire " en tant que
préalable à la mise en place du système HACCP, La norme
HACCP : NM 08.0.002 : " système de management HACCP - exigences ",
· La circulaire relative à la certification NM
HACCP.
La certification NM HACCP s'adresse aux entreprises du secteur
agroalimentaire ou ayant des clients ou des fournisseurs de ce secteur.
1.3.2-
Le système NM ISO 22000
C'est une attestation de conformité, par le
Ministère Chargé de l'Industrie en tant qu'organisme
certificateur tierce partie, que le Système de Management de la
Sécurité des Denrées Alimentaires (SMSDA) mis en place par
un organisme de la filière alimentaire, est conforme aux dispositions de
la norme marocaine de référence NM ISO 22000V2005.
A ce jour, la norme ISO 22000 est l'unique norme
internationale harmonisant les pratiques de management de la
sécurité des aliments. Sa structure tient compte des dispositions
contenues dans la norme ISO 9001:2000 afin de permettre une parfaite
compatibilité et complémentarité avec les
différents référentiels de management couramment
utilisés par les entreprises.
Elle repose sur quatre blocs principaux étroitement
liés :
· La responsabilité de la direction.
· Le management des ressources.
· La planification et la réalisation de produits
sûrs
· La validation, la vérification, et
l'amélioration du SMSDA.
La certification ISO 22000 s'adresse à tous les
organismes de la chaîne alimentaire quels que soient leur secteur
d'activité, leur implantation locale et leur taille.
Elle concerne tous les acteurs de la chaîne alimentaire
:
· producteurs d'aliments primaires, de produits
alimentaires et d'ingrédients.
· producteurs d'aliments pour animaux. Transporteurs,
distributeurs. Organismes chargés du stockage.
· points de vente au détail ou restauration.
Elle s'adresse aussi aux organismes annexes à la
chaîne :
· Fournisseurs de matériaux d'emballages ou de
produits de nettoyage.
· Prestataires de services (nettoyage de vêtement
ou d'installation, lutte contre les nuisibles,...).
1.3.3- Le système NM ISO
9001
La norme NM ISO 9001 est une attestation formelle, par le
Ministère Chargé de l'Industrie en tant qu'organisme
certificateur tierce partie, que le système qualité mis en place
par une entreprise ou un organisme est conforme aux dispositions de la norme
marocaine de référence de la série NM ISO 9000 qui est
identique à la série de normes internationale ISO 9000 :
référence mondiale en matière de certification des
systèmes de management de la qualité.
Cette certification s'adresse à toutes les entreprises
et à tous les organismes quels que soient leur secteur d'activité
et leur taille et a pour objectif la mise à niveau des entreprises en
vue de la mondialisation et de l'ouverture des marchés imminente.
1.3.4- Le Système NM ISO
14001
C'est une attestation formelle, par le Ministère de
Chargé de l'Industrie entant qu'organisme certificateur tierce partie,
que le système environnemental mis en place par une entreprise ou un
organisme est conforme aux dispositions de la norme marocaine de
référence NM ISO 14001 laquelle est identique à la norme
internationale ISO 14001 : référence mondiale en matière
de certification des systèmes de management environnemental.
Cette certification s'adresse à toutes les entreprises
et à tous les organismes quels que soient leurs secteur
d'activité et leur taille et ayant des impacts environnementaux quels
qu'ils soient.
Cette certification devient de plus en plus à l'ordre
du jour du fait de la montée croissante des exigences et du besoins en
information relatifs aux impacts fondamentaux des organismes publiques et
privées Elle a pour but l'atteinte des organismes d'un bon niveau de
performance environnemental en maîtrisant l'impact de leurs
activités, produits ou services sur l'environnement tout en s'appuyant
sur la politique et les objectifs environnementaux.
1.3.5- Le système NM
00.5.801
C'est une attestation de conformité, par le
Ministère Chargé de l'Industrie en tant qu'organisme
certificateur tierce partie, que le Système de Management de la
Santé et de la Sécurité au Travail (SMSST) mis en place
par une entreprise ou un organisme est conforme aux dispositions de la norme
marocaine de référence NM 00.5.801 laquelle est identique
à la spécification anglaise OHSAS 18001 " série pour
l'évaluation de la santé et de la sécurité au
travail". La norme NM 00.5.801 a été
développée de façon à être compatible avec
les référentiels ISO 9001 (qualité) et ISO 14001
(environnement), afin de faciliter l'intégration par les organismes qui
le souhaitent, de leur système de management de la qualité, de
l'environnement, de la santé et de la sécurité de travail.
Cette certification s'adresse à toutes les entreprises
et à tous les organismes quelque soient leur secteur d'activité
et leur taille. Elle a pour but l'atteinte par des organismes d'un
bon niveau de performance, sur la base de la politique et des objectifs, en
matière de santé et de sécurité de travail.
1.3.6-
Le système NM produits
La certification NM de produits est une reconnaissance par le
Ministère chargé de l'Industrie qu'un produit (agroalimentaire ou
industriel) est fabriqué conformément à des
caractéristiques spécifiques préalablement fixées
dans les normes qui le régissent. ). Cette certification
gérée conformément au guide international ISO/CEI 65, se
traduit par le droit d'usage de la marque NM, apposée sur le produit
certifié.
Le certificat est décerné suite :
· Aux essais réalisés sur les produits
finis par un laboratoire tierce partie.
· A une vérification du système
qualité qui démontre que le produit fabriqué par l'usine
est conforme aux exigences de la norme le concernant et que cette usine
possède la capacité de fabriquer de façon permanente et
constante un tel produit. Ceci implique qu'un suivi de la certification est
assuré par les autos contrôles exercés par le fabriquant,
et par un des visite de surveillance périodiques et ce selon la
fréquence est fixée au niveau de la circulaire
particulière relative au produit
· La marque NM est une marque nationale volontaire de
certification délivrée par le Ministère Chargé de
l'Industrie (MCI) Cette marque apposé sur un produit, atteste que ce
dernier a été évalué et certifié conforme
aux normes marocaines le concernant. Elle peut s'appliquer à tous
produits et éventuellement à des prestations de service.
1.3.7- Qu'est ce que la
labellisation?
Mis en place en 1998, conjointement avec le Département
des pêches et à la demande des professionnels, le label Maroc est
une marque distinctive attestant la conformité d'un produit de la
pêche à sa norme spécifique ainsi qu'aux exigences
supplémentaires notifiées par la circulaire particulière
correspondante audit produit. Le label qualité est
octroyé après la vérification des auto-contrôles
effectués au sein de l'entreprise du demandeur, par des visites de
vérification réalisées régulièrement (tous
les 11 mois environ) et par des analyses chimiques et micro biologiques sur les
produits concernés. Bien que le Label Maroc ait
été une initiative des professionnels de la pêche, le
système de la labellisation est parfaitement transposable à
d'autres produits. Le SNIMA a d'ailleurs entrepris de préparer avec les
parties concernées, de nouvelles circulaires pour la labellisation de
certaines catégories de produits agroalimentaires.
2- La
certification
2.1-Définitions et
utilité de certification
2.1.1- Définitions de
certification
La certification est la constatation, délivrée
par un organisme reconnu que les exigences de la norme sont appliquées
au système de management de la qualité de l'entreprise. Elle a
pou but de donner confiance aux clients en l'aptitude de l'entreprise à
l'approvisionner en fourniture conformes a ce qui est convenu34(*)
La certification est le moyen d'attester, par
l'intermédiaire d'un tiers certificateur, de l'aptitude d'un organisme
à fournir un service, un produit ou un système conforme aux
exigences des clients et aux exigences réglementaires35(*).
Selon l'ISO 9000 la certification est un document officiel
établie par un organisme accrédite qui suit a un audit de
certification, déclare qu'a l'intérieur du domaine de
l'application et du model des normes ISO 9000 choisi par le fournisseur, le
système de l'assurance qualité de celui-ci est conforme aux
normes ISO 9000. Procédure donne une assurance mais pas une garantie
concernant la fiabilité du fournisseur.
La certification est valable tous les 3 ans, après
cette période écoulé, le fournisseur doit passer un nouvel
audit de certification ou peut demander au certificateur qu'il a choisi de
faire suivre l'audit tous les six et les douze mois.
2.1.2- Utilité de la
certification
En fait, la certification pour un dirigeant d'entreprise est
considérée comme le couronnement d'un état de la gestion
qualité et du management consécutif à une démarche
de mise a niveau. C'est un acte volontaire qui peut procurer aux entreprises un
avantage concurrentiel.
Dans cette optique, la certification devient une étape
concrète d'une démarche qui mobilise l'entreprise et qui la
transforme peu à peu pour l'amener aux conditions optimale
d'efficacité afin d'aller de l'avant et prospérer.
La certification est un moteur pour la qualité, un
déclencheur externe mobilisateur pour une mise en ordre et une mutation
indispensable (opportunité de rénovation et d'adaptation de
l'entreprise et de son environnement)36(*).
La qualité et la certification apparaissent le plus
souvent comme complémentaire car la certification permet a une
entreprise de valoriser les efforts qu'elle a accomplis dans le sens de la
qualité.
Cependant la mise en oeuvre d'une démarche
qualité n'est pas toujours liée a une recherche de certification
de même l'obtention d'une certification n'est forcement un gage de la
qualité des produits ou services offertes par l'entreprise puisque elle
constate la conformité a des exigences spécifiée qui
peuvent être fixé a une niveau qui ne correspond pas aux attentes
des consommateurs37(*).
2.2-
Principales certifications volontaires
Dans les domaines de l'industrie et des services, il existe
plusieurs types de Certifications volontaires qui répondent à des
besoins différents. Certaines s'intéressent aux systèmes
de management (certifications sur la base des normes ISO 9001, ISO 14001 SA
8000 et NM 00.5.801), d'autres aux produits ou aux services finaux
(certification de produits industriels ou de services).
· La certification ISO 9001 d'une entreprise garantit que
son système de management de la qualité est fondé sur des
principes dont l' » approche processus « et l' »
orientation client « sont les plus importants. Elle est
délivrée sur la base de la conformité à la norme
internationale ISO 9001. C'est avant tout un outil de confiance entre clients
et fournisseurs.
· La certification ISO 14 001 permet à une
entreprise de faire attester la conformité de sa politique et de ses
processus aux exigences relatives à l'élaboration, la mise en
oeuvre, la maintenance et l'évaluation d'un système de management
environnemental.
· La certification de personnel SA 8000 et le
système NM 00.5.801relative à la Santé et à la
Sécurité au Travail , atteste la compétence de
professionnels pour accomplir des tâches déterminées au
regard de critères préétablis. Elle vise à fournir
aux clients une base d'appréciation plus objective sur la qualification
professionnelle des individus.
· La certification des produits industriels et des
services s'adresse au client final, consommateur ou utilisateur. En effet,
l'approche qualité du produit ou service repose sur un niveau de
résultat défini dans un référentiel par un ensemble
de caractéristiques auxquelles le produit ou le service doit
répondre.
2.3- Démarche de
certification
La certification est toujours une tâche important pour
l'entreprise. Pour celle ci la certification est un investissement en travail,
en temps et en argent qui ne peut être rentabilisé que sur la
longue période. Ainsi la démarche certification peut s'appuyer
sur les recommandations suivantes 38(*):
Ø Avoir un engagement de la direction ferme et
motivé ;
Ø Définir un responsable de
l'opération ;
Ø Choisir le modèle qui convient le mieux a son
entreprise ou a une partie de l'entreprise ;
Ø Faire un état de l'existant (ce qui existe
déjà dans l'entreprise et qui n'est pas toujours
formalisée) ;
Ø Mobiliser les ressources humaines par une formation
adéquate (cultures, responsabilités etc.)
Ø Définir un tableau de bord qualité pour
mesurer les progrès obtenus de manière a préservé
dans cette direction ;
Ø Documenter et compléter le système
qualité pour faire converger vers le niveau d'exigences retenues.
2.4- L'audit et la certification
Pour s'assurer de l'aptitude d'une entreprise (entant que
fournisseur) à fournir régulièrement la qualité
requise, deux aspects sont nécessaire39(*) : L'évaluation technique et
technologique : l'entreprise dispose-t-elle des équipements et des
savoirs- faire pour réaliser la qualité demandé et
l'évaluation de l'organisation générale de système
de qualité afin de détecter les non conformités et
éviter la génération des non conformités afin qu'il
n'affecte pas le client. Cette dernière évaluation concerne les
audits qualité en comparent le système de qualité de
l'entreprise (existants et appliqués) à une organisation de
référence définie par le client comme étant propre
a lui donner confiance.
Après avoir étudié le rôle de
processus de normalisation et de certification au niveau international, on va
traiter les différents aspects et leurs facteurs de continuité
à l'échelle internationale.
3-La
normalisation au Maroc
Le processus de normalisation peut contribuer à
éliminer et éviter tous les obstacles au commerce, aux
investissements et également faciliter les transfere de technologies et
améliorer la compétitivité des entreprises marocaines.
3.1- Présentation sur la
normalisation au Maroc
Dans le cadre de l'ouverture de l'économie marocain sur
le marché international et l'avènement en force des concepts de
la qualité entant qu'un outil privilèges, la normalisation
constitue un élément essentiel de la stratégie de
développement de l'économie national. Elle a pour objet de mettre
à la disposition des entreprises marocaines des documents de
référence visant la promotion de la qualité. Plusieurs
organisations ont était mises en place à cette fin à
savoir :
Le Conseil Supérieur de la Qualité et de la
Productivité (CSIQP) chargé d'établir les directives en
matière de normalisation et de donnes un avis autorisé sur le
progrès des normes marocaines en vue de leur homologation
Service de Normalisation Industriel Marocaines (SNIMA) qui
assure la coordination des travaux de normalisation à l'échelle
national et veille notamment à mettre à la disposition des
comités de normalisation la documentation technique nécessaire
pour l'élaboration de projet des normes marocaines. Le SNIMA est
chargé également de diffusion de l'information normative et de
l'édition et de la vente des normes marocaines et des documents à
caractère normative.
Les Comités Techniques de Normalisation qui sont
composés de représenter des administrations nécessaire,
ceux de la profession, des laboratoires et des utilisateurs concernés
par le produit à normalisé. Ils sont chargés de
l'élaboration de projet des normes.40(*)
À ce jour, Le SNIMA est la seule autorité qui
puisse définir et certifier des normes marocaines, et leur octroyer la
marque NM de conformité. Le SNIMA a élaboré plus de 5 500
normes, dont la plupart sont fondées sur des normes internationales ou
sur celles de l'Union européenne. L'élaboration des normes est
menée selon le code de bonne pratique de l'ISO et de l'OMC. Le SNIMA est
la référence désignée pour toutes les demandes des
renseignements en relation avec l'Accord de l'OMC sur les obstacles techniques
au commerce. Le SNIMA assure le secrétariat pour plus de 78
comités techniques relevant de différents
ministères.41(*)
Dans le bute d'aboutir a une meilleur organisation de
l'activité normative à l'échelle national est d'assurer
une dynamisation des comites techniques de normalisation, la procédure
suivante définit les orientations générales susceptibles
de contribuer a la promotion de cette discipline et a la clarification des
tâches des différentes intervenants dans le processus de
normalisation et de certification :
· Soumission de la demande;
· Examen de la recevabilité de la demande;
· Désignation de l'équipe
d'audit;
· Réalisation de l'audit;
· Décision de certification
3.2- Statistiques sur la
normalisation au Maroc
Le champ d'application des normes couvre l'ensemble de
l'activité économique, mécanique, métallurgique,
électricité, agriculture, agroalimentaire, chimie, textile,
énergie, transport, santé environnement, informatique etc. il
s'étend également aux domaines de management de la qualité
des services.
Le bilan de la normalisation au niveau national se chiffre
actuellement par un nombre très important des entreprises
certifiées selon différents systèmes de management
(voir le tableau).
Système de management
|
Nombre d'entreprises certifiées
|
Normes concernés
|
Système de management HACCP
|
15
|
NM 08.0.002
|
Système de Management de la Sécurité des
Denrées Alimentaires (SMSDA)
|
4
|
NM ISO 22 000
|
Système management de la qualité.
|
163
|
NM ISO 9001
|
Système de management environnemental (SME)
|
23
|
NM ISO 14001
|
Système de Management de la Santé et de la
Sécurité au Travail (SMSST)
|
12
|
NM .005.801
|
Système de management de la conformité
sociale(SMCS)
|
1
|
NM 00.5.601
|
Source : Article publié au
site web www.snima.ma
A partir des statistique ci-dessus on remarque que les
entreprises marocains s'intéresse de priorité au système
de management de la qualité et ceux avec un pourcentage de 75%. De
même l'adaptation en normes environnementales constitue aussi un objectif
très important pour les entreprises nationaux ce qui représente
11% de la totalité des systèmes ainsi misent on enquête.
Le système de management HACCP occupe la
troisième place des normes choisi par ces entreprises avec un
pourcentage de 7%, tandis que 5% des entreprises ont était
certifiées par le système de management de
sécurité et de santé de travail (SMSST) et 2% seulement
pour le Système de Management de la Sécurité des
Denrées Alimentaires(SMSDA)
Par contre la majorité des entreprises
certifiées au Maroc ne s'intéresse plus au système de
management de conformité sociale (une seul entreprise à
était certifiée).
Conclusion
Après un aperçu sur le concept de la
qualité ses techniques de management et ses aspects pratiques, on peut
conclure que le système de management de la qualité est une
nouveauté de stratégie qui concoure à la dynamique de
l'entreprise et sa performance.
Par ailleurs, au Maroc, la qualité est devenue une
nécessité ; non un choix stratégique ; elle
conditionne la survie des entreprises marocaines et par conséquent, la
croissance de notre économie.
Chapitre 2 : Méthodologie d'enquête et
présentation du champ
L'étude théorique a montré que le
management de la qualité a une importance primordiale au sien des
entreprises marocaines notamment celles de secteur industrielle.
Toutefois pour examiner la place de ce système au sien
de ces entreprises et vérifier le degré d'efficacité et de
performance de ce système, nous avons effectué une enquête
sur un échantillon choisi à travers un questionnaire qu'on a
établi afin d'étudier d'une manière profonde la
réalité de la pratique du management de la qualité.
Ainsi le présent chapitre sera consacré
à l'étude empirique en s'articulant autour des points
suivants :
· Aperçus générale sur le secteur
industrielle de la région Meknès- Tafilalt ;
· Elaboration du questionnaire ;
· Contenu du questionnaire ;
· Constitution de l'échantillon ;
· Lancement de l'enquête sur terrain ;
· Présentation de l'échantillon.
1-
Aperçu général sur le secteur industrielle de la
région Meknès- Tafilalt
La région Meknès- Tafilalt se situe au coeur du
territoire marocain, ce qui le rend au centre des voies de communication du
Nord du pays, de son Est, et l'ouest vers le sud.
Meknès est une ville impériale et riche par son
histoire et sa géographie permettant d'enrichir toute la région.
Cette dernière constitue un pôle économique très
important dans 3% de la production à l'échelle national, de
même elle a réalisé 3% de la valeur ajoutée
industrielle et 2% des exportations industrielles.
Nul ne peut ignorer la place du secteur industrielle dans
l'économie marocain et plus particulièrement de la région
Meknès -Tafilalt puisqu'il constitue l'une des base de l'économie
de cette région de fait qu'elle est plus large et qui contient plusieurs
branches d'activités parmi celles ci on trouve :
· Ciment et bétons ;
· L'agroalimentaire ;
· Le textile et le cuire ;
· La chimie et para chimie transformation de bois ;
· Fabrication et vente des matières de
construction.
L'intérêt de management de la qualité dans
ce secteur s'explique par les exigences croissantes des consommations et des
opérations commerciales et multiplicité dans ce domaine.
2-
Elaboration du questionnaire
Le questionnaire vise à recueillir des informations
pertinentes permettant une interprétation univoque des réponses,
il est nécessaire qu'il soit facile à comprendre et simple
à remplir.
Les concepts utilises doivent satisfaire les objectifs de
l'enquête et permettre d'obtenir des réponses précises et
cohérentes.
Il faut accorder une place importante aux questions
fermés c'est-à-dire : une liste de réponses possibles
proposées à l'interviewe.
Les questions doivent être enchainé selon la
technique dite d'entonnoir : « des questions
générales aux questions spécifiques, des questions plus
facile au question plus difficiles ». Et ce pour faire face aux
réticentes naturelle des individus et aussi à leur manque
d'informations et à leurs incapacités à analyser et
à expliquer leurs propres actes.
3- Contenu du questionnaire
La première partie de notre questionnaire (voir annexe)
est consacré à l'identification des entreprises
enquêtées en ce qui concerne le raison social, leur
activité, leur date de création, ainsi que leur chiffre d'affaire
et leur capital social.
Dans un deuxième point en essaie de dégager les
pratiques de management de la qualité dans ces entreprises, concernant
la signification, le service qui l'occupe et leurs outils utilisés ainsi
que les différents normes obtenues.
La troisième partie de ce questionnaire est
destiné à mesurer la performance de ce système dans les
pratiques de ces entreprises sur différents points que soit
économiques, commerciaux, sociales et sociétales et aussi
connaitre le rôle des pouvoirs publics dans la promotion de la
qualité de ces entreprises.
4-
Constitution de l'échantillon
L'échantillon doit être représentatif
c'est-à-dire doit refléter dans sa structure la diversité
réelle de la population de base.
Les critères de choix de l'échantillon ont
été effectuées d'une manière à ce que toutes
les entreprises qui constituent ce dernier, opèrent dans le secteur de
l'industrie en général et se concentre essentiellement dans la
zone industrielle Sidi BOUZEKRI.
Le point commun entre ces entreprises
enquêtées ; c'est qu'elles sont toutes de petite et moyenne
taille.
5-
Lancement de l'enquête sur le terrain
Cette étape de l'enquête consiste à la
disposition du questionnaire auprès des différentes entreprises
qui constituent la population de base dans notre cas, qui au nombre 15
sociétés industrielles sur lesquelles on a distribué au
cours de moi mai, seulement 3 entreprises ont répondu favorablement.
Durant notre enquête, nous avons rencontré des
difficultés lors de la collecte des données concernant les
entreprises qui ont refusées de nous aider au remplissage du
questionnaire sous prétexte que le directeur n'est pas disponible et la
peur de l'utilisation des informations pour des fins fiscal. Ce qui nous a
imposé une limitation du terrain d'enquête.
Donc la présentation de terrain d'enquête va
être concentrée seulement sur l'étude de 3 entreprises.
6-
Champ d'enquête
Notre échantillon se compose de trois entreprises
situées à la zone industrielle SIDI BOUZEKRI a savoir :
· SORIMAC : la vente de matériaux de
construction ;
· ELFILALI de bétons et métal :
fabrication et vente de matériaux de construction;
· CASBAH Confection : confection de
vêtements.
Chapitre III : Interprétation des résultats
d'enquête
Section 1 : Interprétation des
résultats
1-
Identification de l'entreprise
On a regroupé les huit premières questions dans
un tableau récapitulatif :
Entreprises
|
Raison social
|
Activité
|
Date de création
|
Capital social
|
Chiffre d'affaire
|
E1
|
ELFILALIA de béton et métal
|
Fabrication et vente de matériaux de construction
|
2004
|
4200000 DH
|
15000000 DH
|
E2
|
CASBAH CONFECTION SARL
|
Confection de vêtements
|
1999
|
100000 DH
|
-
|
E3
|
SORIMAC
|
Vente de matériaux de construction
|
1987
|
5000000 DH
|
250000000 DH
|
Effectif du personnel
Entreprises
|
Personnels statutaires
|
Ouvriers
|
Cadres supérieures
|
ELFILALIA
|
37
|
42
|
9
|
CASBAH CONF
|
99
|
98
|
2
|
SORIMAC
|
10
|
35
|
4
|
Quel votre part de marché
A partir de ces donnée on remarque que ces entreprises
sont de petite et moyenne taille, elles visent principalement le marché
local pour commercialiser leurs produits.
2-
Management de la qualité
Que signifie pour vous la qualité ?
Qualité
|
Nombre d'entreprises
|
Une bonne image de l'entreprise
|
3
|
Amélioration de profil
|
3
|
Satisfaction des besoins des clients
|
3
|
Des produits de luxe
|
1
|
La conformité aux normes usuelles
|
2
|
D'après cette question nous avons essayés de
savoir la signification de la qualité pour les entreprises industrielles
et on' a constater les résultats suivant : 25% des
entreprises ; la qualité signifie pour elle une bonne image de
l'entreprise , 25% pensent que la qualité doit améliorer le
profil ; 25% des entreprises voient que la qualité signifie la
satisfaction des besoins clients, 17% d'autres stipulent que la qualité
doit être conforme aux normes usuelles tandis que 8% des entreprises
pensent que la qualité est un produit de luxe .
Classez les indicateurs ci dessous en fonction de leur
importance pour atteindre l'excellence ?
Ce tableau montre que l'indicateur
« qualité » est choisi par 66,7% des entreprises ce
qui le classe dans la première place suivi par « le coût
de revient bas » qui représente 33,33% de
l'échantillon étudié, ainsi, « la
fiabilité », « la diversité
accrue » et « les délais réduits »
occupe la troisième place avec 0%.
Existe il un service qui s'occupe de système
qualité ?
D'après les donnés ci-dessus il n'existe de
service de qualité que dans 66 ,7% des entreprises et donc
33 ,3 % ne le possède pas.
Si oui, qui est charge de la qualité ?
L'existence d'un service de la qualité montre
l'importance de cette dernière dans les entreprises, mais qui assure la
direction de ce service au sein de l'entreprise ?
D'après le graphique ci-dessus, 33, 3% des
entreprises observées le service de qualité dépend de
président directeur général, et 33,3% de ces entreprises,
le service qualité dépend du comité de qualité.
A noter que 33,3% des entreprises non pas répondue
à cette question.
Qu'est qu'un produit de qualité pour votre
entreprise ?
D'après cette question nous avons essayés de
savoir qu'est ce qu'un produit de qualité pour l'entreprise.
D'après l'analyse des résultats obtenus nous avons
constatés que 60% des entreprises interrogées pensent qu'un
produit de satisfaction des besoins, ainsi que 20% disent qu'un produit
contrôlé, tandis que 20% voient qu'un produit de luxe.
Quelle est la fonction de service
qualité ?
Ce service a-t-il un pouvoir de contrôle ou d'audit
sur les autres services ?
Pour 66,7% les entreprises étudiées, le service
qualité exerce un pouvoir de contrôle sur les services qui sont
liée a la production de l'entreprise, par contre 33,3% des entreprises a
seulement un pouvoir d'audit ou de contrôle sur tous les services.
Avez-vous une idée sur les outils de management de
la qualité ?
Si oui, quel type d'outils adoptés ?
Cette question est composée de deux questions. Avec la
première on essaye de testé si les entreprises ont une
idée sur les différents outils du management de la
qualité ? Et en a eu les résultats suivantes :
On observe que la totalité des entreprises
enquêtés non pas une idée sur ces outils de management de
la qualité et c'est ce qu'on observe bien dans la deuxième
question.
Avez-vous une certification pour votre
entreprise ?
19.1- ISO 9000
19.3- ISO 14000
Si non, vous êtes à quelle étape de la
démarche de la certification ?
Ces résultats indiquent que la pluparts des entreprises
marocaines n'ont pas une certification selon ces différents
modèles déjà cités, ainsi 33 ,33% ont
prévu de se certifie selon les normes ISO 9000 et ISO 14000, et les
autres n'y pensent pas.
3-
Mesure de performance
Quelle est l'impact de l'implantation de la
démarche qualité ?
Plan économique
- Coût
- Production
- Chiffre d'affaire
Sur le plan économique, l'implantation d'une
démarche qualité au sein des entreprises enquêtées a
abouti à une augmentation de la productivité en baissant les
couts ce qui permet de réaliser des chiffres d'affaire très
élevés (économie d'échelle).
Plan commercial
- Délai de livraison
- Rebut et défaut de production
- Part de marché
L'analyse de l'impacte de démarche qualité sur
le niveau commercial des entreprises enquêtées, montre une
baisse de quantité des produits mise en rebuts et les défauts de
production (66.7%) grâce au contrôle qualité faits sur leur
produits. Par contre les délais de livraison ne connait pas aucun
changements de fait de leurs indépendance de concept qualité dans
ces entreprises (33.3%).
Pour augmenter la part de marché, d'une part, les
entreprises se réfèrent à la démarche
qualité avec un taux insuffisant de 33.3%. D'autre part, les autres
entreprises pensent que l'implantation de cette démarche n'a aucune
influence sur cette part.
Plan social
- Accident de travail
- Emploi permanent
A partir des données ci-dessus il est bien claire que
la majorité des entreprises se dirigent vers le même sens et
déclarent que dans la plupart des temps la démarche
qualité n'a pas d'incidence direct sur le niveau général
de l'emploi permanent et sur le nombre d'accidents du travail et ceux avec un
taux de 66.6% des entreprises. A cet effet les entreprises de cette
région ne pratiquent pas la démarche qualité dans leur
contexte social.
Plan sociétal
- Qualification
- Respect de l'environnement
- Emploi
Au plan sociétal la pratique de système
qualité constitue une valeur ajoutée pour ces entreprises en
totalités et l'aides a augmenté la qualification de
leurs employés en améliorant leurs capacités de
production. De plus il vise à dégager des bonnes pratiques de
respect de l'environnement.
Votre entreprise a-t-elle bénéficié
de l'appui du ministère de commerce et de l'industrie pour la promotion
de la qualité et la normalisation ?
A partir des donnés ci-dessus on observe que 66.7 %
des entreprises n'a pas encore bénéficier d'aucun assistance des
pouvoirs publiques en ce qui concerne la promotion de la qualité et la
normalisation. C'est ce qu'expliques bien les différents
résultats déjà analysés que ce soit au niveau
de rôle de la qualité, les outils utilisés dans ce
système ainsi que le non certification de ces entreprises.
Ainsi seulement 33.3 % de ces entrepris qui ont
commencés le traitement de ces appuis avec le ministère de
commerce.
Quels sont les problèmes reçus relatifs
à l'application de management de la qualité dans votre
société ?
Durant notre enquête on n'a pas assez
dégagé les vrais problèmes reçus relative à
l'application du management de la qualité dans ces entreprises. Pour
cela on se limitera à dire que quelques entreprises ont
réclamées que le manque de la main d'oeuvre qualifiée dans
ce domaine.
Section 2 : Synthèse des
résultats :
Apres une étude théorique qui à
montré que le management de la qualité constitue un gage de
survie dans les marchés et un avantage qui permet au entreprises
d'amélioré leurs performances, on va essayer de commenté
dans cette section les résultats obtenus lors de l'enquête a fin
de donner une vue d'ensemble sur la réalité de ces pratique.
Les études de cas que nous avons
présentées avaient pour objet d'étudier le système
de management de la qualité installé dans les entreprises de la
région Meknès.
En effet, ces études nous ont permis de
dégagé la réalité amer des entreprises et de
l'économie en général, puisque notre échantillon,
appartiens au petit et moyens entreprises qui représente la
majorité du tissu économique national, ne dispose pas d'une
certification
Cependant ces résultats peuvent être
expliqué par la nature de l'activité exercer par les entreprises
objet d'enquête, dont la majorité de production et destiné
au marché local c'est-à-dire des produits qui ne trouve pas une
forte concurrence de plus de la méconnaissance de la plupart des
directeurs de concept management de la qualité.
Bref la gestion de la qualité n'est cependant pas une
chose facile.
Cette difficulté est due au faite qu'il est ni facile
à évaluer objectivement ni à mesurer qualitativement.
Conclusion générale
En comparant les études théoriques menés
dans le premier chapitre avec l'étude empirique, nous constatant qu'il
y'a une énorme différence entre la réalité et la
théorie.
L'objectif de ce travail était de réaliser un
diagnostic du secteur industriel au niveau du management de la qualité,
puisque aujourd'hui la qualité est plus qu'une mode, un simple argument
commercial ou un outil de gestion. La gestion de la qualité c'est
surtout un état d'esprit, l'esprit qualité.
Ainsi, nul ne peut ignorer le rôle de qualité
dans la pérennité et la prospérité des
entreprises.
D'après notre étude théorique et suite a
l'analyse des volets empiriques, la pratique du management de la
qualité semblerait encore timide ou parfois méconnu dans la
région de Meknès.
Malheureusement, nos entreprises sont encore loin de
possédés même une simple certification.
Le management de la qualité est un luxe que beaucoup
d'entreprise ne peuvent pas atteindre a court terme qu'avec une maitrise des
couts, par une mutation technologique, et enfin par le dialogue social qu'il
s'agisse de la communication interne ou des relation de l'entreprise avec se
interlocuteurs externe, plus particulièrement les consommateurs.
Annexe
Questionnaire sur le mangement de la
qualité
I- Identification de l'entreprise:
· Raison
sociale:......................................................................
·
Activité:.............................................................................
· Date de création
:..................................................................
· Capital
social:.......................................................................
· Chiffre
d'affaire :...................................................................
Effectif du:
· Personnel
statutaire:...............................................................
·
Ouvriers:.............................................................................
· Cadre
supérieur:.....................................................................
Quel est votre marché ?
Local
étranger
II- Management de la qualité
1- Que signifie pour vous la
qualité ?
Sans opinion
|
Tout a fait d'accord
|
D'accord
|
Pas d'accord
|
Pas de tout d'accord
|
|
|
|
|
|
|
Une bonne image de l'entreprise
|
|
|
|
|
|
Amélioration de profil
|
|
|
|
|
|
Satisfaction des besoins des clients
|
|
|
|
|
|
Des produits de luxe
|
|
|
|
|
|
La conformité aux normes usuelles
|
Autres à
préciser:...........................................................................
2- Classer les indicateurs ci-dessus en fonction de
leur importance pour atteindre l'excellence ?
Coût de revient bas
Délais réduit
Fiabilité
Diversités accrues
Qualité
3- Existe-t-il un service qui s'occupe de
système qualité ?
Oui
non
Si oui, qui est chargé de la qualité
PDG ou DG
Département au directeur
générale
Comités de qualité
Autre à
préciser:.....................................................................
4- Qu'est ce qu'un produit de qualité pour
votre entreprise ?
Satisfaction des besoins des clients
Produit contrôlé
Produit de luxe
Autre à
préciser:............................................................................
5- quelle est la fonction de service
qualité ?
Définition des mesures qualité
répondant aux exigences des clients
Définitions des stratégies de
qualité par rapport à la concurrence
Amélioration de votre image de marque et
fidélisation de votre clientèle
Réduction de gaspillage et maîtrise des
coûts
Autres à
préciser:........................................................................
6- Ce service a-t-il un pouvoir de contrôle ou
d'audit sur les autres services ?
Tous les services
Service lié a la production
Aucun pouvoir
Autres:...................................................................................
7- Avez-vous une idée sur les outils de
mangement de la qualité ?
Oui
Non
Si oui, quel type d'outils adoptés
Diagramme de Pareto
Diagramme cause effet
Brainstorming
Autre à préciser:.....................................................................
8- Avez-vous une certification pour votre
entreprise ?
|
Oui
|
Non
|
Prevue
|
ISO 9000
|
|
|
|
HACCP
|
|
|
|
ISO 14000
|
|
|
|
SA 8000
|
|
|
|
Autre a
précisé:........................................................................
Si non, vous êtes à quelle étape
de la démarche de certification
Demander la certification
Mettre en oeuvre des actions conduisant a l'application des
règles et procédure
Analyser les pratiques existantes avec les exigences du model
de norme choisie pour en déduire les écarts et déterminer
les modifications nécessaires
Recueillir et écrire les pratiques existantes dans
l'entreprise
Autre à
préciser:...............................................................
III- Mesure de performance
9- Quelle est l'impacte de l'implantation de la
démarche qualité ?
Plan économique et financier
|
|
aucun
|
baisse
|
Inchangé
|
augmentation
|
|
coût
|
|
|
|
|
|
production
|
|
|
|
|
|
Chiffre d'affaire
|
|
|
|
|
|
Délai de livraison
|
|
|
|
|
|
Rebut et défaut de production
|
|
|
|
|
Plan commercial
|
Part de marché
|
|
|
|
|
|
Accident de travail
|
|
|
|
|
Plan social
|
Emploi permanent
|
|
|
|
|
|
Qualification
|
|
|
|
|
|
Respect de l'environnement
|
|
|
|
|
Plan sociétal
|
Emploi
|
|
|
|
|
10- Votre entreprise a telle bénéficier
de l'appui de ministre de commerces et de l'industrie pour la promotion de la
qualité et la normalisation ?
Assistance directe de ministre pour la mise en place d'un
système assurance qualité
Formation du personnel
Aucune assistance
Autre à
préciser :...................................................................
11- Quels sont les problèmes reçus
relatifs à l'application de management de la qualité dans
votre société ?
.........................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................
2-Identification de répondant
· Nom et
prénom:.....................................................................
· Sexe
:.................................................................................
· Poste
occupé:........................................................................
· N°
Tel:................................................................................
BIBLIOGRAPHIE
· Moulay Abdelah Amadour, 2000 « la
qualité comment s'y prendre au Maroc ».
· Willy A.sussland 1996 « le manager, la
qualité, et les normes ISO » France.
· K.OZIKI et T.ASAKA « les outils de la
qualité », édition AFNOR gestion, paris de
défense.
· Guy LAUDOYER, 2000 « la certification ISO9000
un moteur pour la qualité », édition d'organisation.
· G.F/KAMISKE et J.P.BRAUR, 1995 « management
de la qualité de A à Z », édition MASSON.
· Louis E.Schultz, 1997 « Qualité les
grands courants et les hommes », édition AFNOR,
Paris.
· H.S.Gitlow et S.J.Gitlow, « Le guide Deming
pour la qualité » édition AFNOR gestion.
· Joseph M.Juran, 1992, opcit.
· Kazuo OZEIKI et Tetsuichi ASAKA, 1992 les outils de la
qualité, édition afnor gestion.
· Genihi Taguchi, 1990 «Robust quality»,
Harvard business review (janvier-fevrier).
· Claude Yves Bernard, 2001 «le management par la
qualité totale ».
· Shoji Shiba,A.Graham
D.Walden :2003 «TQM:4 révolution de
management ».
· James Lamprecht 1997 « iso 9000 se
préparer à la certification » conseiller
d'édition Michel Périgord. France.
· D.Duret, M.Pillet 1998 « qualité
en production de l'iso 9000 ou outil de la qualité »
édition d'organisation.
Webliographie
· www.qsmaroc.ma
· www.afnor.com
· www.ardesi.fr
· www.snima.ma
· www.iso.org
· www.mcinet.gov.ma
Table des matières
Sommaire
3
Introduction
4
Chapitre
1 : Concept et dimensions de la qualité
5
Section
1 : Genèses et évolution du management de la qualité
5
1-
Evolution et définition de la qualité
5
1-1
Evolution de la qualité :
5
1.2
Définitions de la qualité:
7
2
- Approches de la qualité :
9
2-1
Approche américaine
9
2-1-1
W.Edwards DEMING :
9
2-1-2
Joseph M.JURAN
11
2-2
L'approche japonaise
13
2-2-1
Approche d'ISHIKAWA et SHIBA
13
2-2-2
Genichi TAGUCHI :
15
Section2 :
Le mangement de la qualité totale
17
1-Evolution
et définition de concept
17
2-Grands
principes de la qualité totale
17
2.1-Adopter
une approche intégrée
18
2.2-Engager
totalement les dirigeants
18
2.3-Instauration
d'un processus d'amélioration continue
19
2.4-Systématiser
le management par les faits
20
2.5-Impliquer
tout le personnel
20
2.6-Orienter
l'entreprise vers ses clients
20
3-Les
objectifs de la qualité totale
21
Section
3 : La normalisation et la certification
22
1-
La normalisation
23
1.1
- Qu'est ce qu'une norme
23
1.2
Les normes ISO version 2008
24
1.2.1
ISO 9001 version 2008
24
1.2.2
ISO 9004 version 2009
25
1.2.3
Méthode HACCP
25
1.2.4
Normes ISO 14001
26
1.2.5
SA 8000
27
1.3-
Normes marocaines version 2008
28
1.3.1-
Le système NM HACCP
28
1.3.2-
Le système NM ISO 22000
29
1.3.3-
Le système NM ISO 9001
30
1.3.4-
Le Système NM ISO 14001
30
1.3.5-
Le système NM 00.5.801
31
1.3.6-
Le système NM produits
31
1.3.7-
Qu'est ce que la labellisation?
32
2-
La certification
33
2.1-Définitions
et utilité de certification
33
2.1.1-
Définitions de certification
33
2.1.2-
Utilité de la certification
33
2.2-
Principales certifications volontaires
34
2.3-
Démarche de certification
35
2.4-
L'audit et la certification
36
3-La
normalisation au Maroc
36
3.1-
Présentation sur la normalisation au Maroc
36
3.2-
Statistiques sur la normalisation au Maroc
38
Conclusion
40
Chapitre
2 : Méthodologie d'enquête et présentation du
champ
41
1-
Aperçu général sur le secteur industrielle de la
région Meknès- Tafilalt
41
2-
Elaboration du questionnaire
42
3-
Contenu du questionnaire
42
4-
Constitution de l'échantillon
43
5-
Lancement de l'enquête sur le terrain
43
6-
Champ d'enquête
44
Chapitre
III : Interprétation des résultats d'enquête
45
Section
1 : Interprétation des résultats
45
1-
Identification de l'entreprise
45
2-
Management de la qualité
46
3-
Mesure de performance
54
Section
2 : Synthèse des résultats :
61
Conclusion
générale
63
Annexe
64
BIBLIOGRAPHIE
71
Table
des matières
73
* 1 Moulay Abdelah Amadour,
2000 «la qualité comment s'y prendre au Maroc «
* 2 Willy A.sussland 1996
« le manager,la qualité,et les normes ISO »
France.
* 3 D.DURET et M.PILLET 1998
« qualité en production », édition
d'organisation.
* 4 Willy A.Sussland, 1996
« le manager, la qualité, et les normes ISO »
France.
* 5 K.OZIKI et T.ASAKA
« les outils de la qualité », édition AFNOR
gestion, paris de défense
* 6 Guy LAUDOYER, 2000
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* 7 Se document a
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* 8 AFNOR : www.afnor.fr
* 9 G.F/KAMISKE et J.P.BRAUR,
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* 10 D. Duret et M. Pillet,
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* 11Louis E.Schultz,
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* 12 Louis E.Schultz, 1997
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édition AFNOR, Paris.
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* 14 D.Duret et M. Pillet,
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* 15 Joseph M.Juran, 1992 ,
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* 16 Joseph M.Juran, 1992,
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* 18 Joseph M.Juran , 1992,
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* 28 Shoji Shiba,A.Graham
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management »
* 29 Claude Yves Bernard: 2001
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* 31 www.afnor.com
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www.iso.org ; 2008
* 33 Les grands changements des
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* 34 Guy Daudoyer
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édition d'organisation ; 1998
* 35 My Abdelah AMADOUR La
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2000
* 36 James Lamprecht
1997 « iso 9000 se préparer à la
certification » conseiller d'édition Michel Périgord.
France
* 37 www.afnor.com
* 38 D.Duret, M.Pillet
1998 « qualité en production de l'iso 9000 ou outil de la
qualité » édition d'organisation
* 39 Guy Daudoyer 1998
« certification iso 9000 un moteur pour la qualité »
* 40
« Qualité et sécurité et environnement au
Maroc » 2009 « www.qsmaroc.ma »
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