2.7.2.1.1. Les hypocinésies Sont de plusieurs
sortes :
- les hypocinésies d'intensité développent
des pressions intra-ovulaires inférieures à 25 mmHg ;
- les hypocinésies de fréquence se traduisent par
l'espacement des contractions, dont la fréquence normale est variable
selon le stade du travail ;
- l'hypocinésie totale associe les
précédents et caractérise l'inertie utérine.
2.7.2.1.2. Les hypercinésies
Peuvent intéresser soit la fréquence, soit
l'intensité des contractions.
- Les hypercinésies d'intensité sont assez
rares. Elles développent dans l'oeuf des pressions pouvant atteindre 70
- 80 mmHg au cours de la période de dilatation et bien plus ou moins de
l'expulsion ;
- Dans les hypercinésies de fréquence, les ondes
contractiles se succèdent à la fréquence de 6 à 10
par 10 minutes, mais les valeurs du tonus de base restent normales, ce qui
distingue cet état de la tétanisation ;
- Les hypercinésies totales associent excès
d'intensité et excès de fréquence. Elles sont souvent le
premier stade d'une « tétanisation» de l'utérus (Sombie
I., 2001).
2.7.2.1.3. Les hypertonies
Correspondent à un défaut de relâchement
utérin entre les contractions. Plusieurs types peuvent être
rencontrés en rapport avec des états pathologiques
différents.
- L'hypertonie par contracture est la plus
caractéristique, telle qu'on observe dans l'hématome
rétro-placentaire.
- L'hypertonie par distension est celle de l'hydraminios
- L'hypertonie par hypercinésie (ou tachysystolie) est
réalisée par l'injection d'une quantité excessive
d'ocytocine ; les injections intramusculaires d'ocytocine sont aujourd'hui
proscrites pour cette raison (Sombie I., 2001).
2.7.2.1. Anomalies avec activité utérine
apparemment normale
La contractilité utérine est cliniquement
normale ainsi que sa présentation graphique ; l'anomalie porte sur la
dilatation du col qui reste stagnante ou ne progresse que très
lentement.
Les dystocies dynamiques secondaires peuvent être
prévenues par la recherche d'obstacles mécaniques parfois
discrets de lésions pathologiques ou trophiques de l'utérus.
Elles sont traitées de façon précoce et parfois peuvent
être évitées (Sombie I., 2001).
2.7.2.2. Bassin pathologique :
On définit trois types principaux d'anomalies du bassin
selon le diamètre le
plus anormal :
- Les bassins transversalement rétrécis,
- Les bassins aplatis,
- Les bassins généralement rétrécis
;
On peut classer les parturientes en 3 catégories selon
l'état de leur bassin :
- celle dont l'état nécessite une
césarienne
- celle chez qui l'épreuve du travail est
indiquée
- celle pour laquelle on autorise l'accouchement par voie basse
(DICKO S., 2001).
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