3.2.3 Par rapport à la motivation de RECO
En analysant les données des tableaux (65,15,42,70,et 53
), nous avons observé que 32,7% des ménages n'ont pas
participé aux activités sanitaires de l'AS par manque
d'information, 24,2% suite aux différentes occupations des
ménages, 17,9 % ne se sont pas impliqués par ce qu'il n y a pas
de motivation chaque fois que ces activités sont exécutées
et 14,8% pour de raisons que le ménages n'étaient pas
impliqués par les RECO pour participer aux activités de CS.
De ces résultats nous avons constaté que 61,2% de
prestataires ont accepté que la cause majeure de la faible implication
de RECO soit le manque de motivation et seulement 16 ,2% ont lié la
cause de la faible implication à l'insuffisance de collaboration avec
les équipes de CS. Mais aussi la mauvaise sélection des RECO n'a
pas été exclue malgré sa faible proportion quoi que les
RECO aient été élus par la communauté soit 12,9%
des nos enquêtés ont donné cette allégation suivant
qu'ils maitrisent telle ou telle réalité relative à l'AS
concernée. Ces résultats permettent de comprendre que la
motivation de RECO peut amener ces derniers à s'impliquer activement aux
activités de SSP.
Nous remarquons également que 66,7 % de CODESA ont
montré que les RECO ne sont pas impliqués aux activités de
santé à cause de manque de motivation et 16,7% suite à un
mauvais encadrement et manque de formation de RECO à la fois. Ce
résultat justifie de plus en plus l'absence de motivation de RECO due au
manque de mesure d'accompagnement et d'incitation de communauté aux
activités de santé.
101
Bref disons que, pour l'ensemble de ménages qui ont
accepté que le travail de RECO devra être motivé, 42,2%
proposent que le coût de soins pour les RECO soit réduit à
50%, 29,4 % estiment que le RECO soit payé par l'état et 14,4%
proposent que le RECO puissent avoir une prime mensuelle dans l'enveloppe de
CS.
Par rapport au niveau d'étude, 50,3 % de nos
enquêtés ont atteint le niveau secondaire malgré que 29,2 %
ont le niveau primaire et seulement 1,2 % ont le niveau universitaire, toute
fois 19,3% n'ont pas franchi les bancs de l'école. Ce qui justifie que
la majorité de notre population enquêtée dispose un niveau
bas d'éducation.
Ces résultats ne sont pas très lois de ceux de
Madame AWA TIAM NGOM qui a prouve que
l'analphabétisme et l'ignorance sont des freins à la
réalisation des objectifs de la particom. Ils sont autant de facteurs
limitant pour l'appréciation juste dans tous les paramètres du
domaine de la santé attendue par les
bénéficiaires, la population n'est pas encore mûre pour
comprendre son rôle et l'importance de son action sur le
développement sanitaire. Surtout que celle-ci avait toujours
pensé que la santé était gratuite. Elle est consciente de
sa contribution mais n'en comprend ni le sens, ni l'enjeu pour elle et pour le
pays.
Ces résultats sont aussi proche de ceux MASUMBUKO B dans
évaluation de la particom dans la ZSR de Kirotche qui a prouvé
que la particom au programme de SSP a augmenté grâce à une
motivation des OAC dans la ZS de Kole au Kasaï Oc , dans la ZS de Drodro
par contre , la particom au service de CPS ,CPN et maternité a
augmenté en moyenne de 26% après six mois d'intervention
auprès des OAC alors que dans la ZS de Kaziba et Uvira les
activités de COSA se sont améliorées à 86% et
celles des OAC à 76 % après une bonne allocation de tâche
et clarification de rôles des OAC te membre de COSA
De ce fait ces résultats sur nos enquêtes nous ont
permis de valider notre deuxième hypothèse suivant la quelle la
motivation de relais communautaire aux activités de SSP peut amener ces
derniers (RECO) à s'impliquer activement aux activités de SSP.
Somme toute, il nous revient de remarquer que les
recherchés effectuées sur le terrain de notre étude ont
permis de valider la deuxième et la troisième hypothèse,
la première quant à elle a été nuancé par
nos investigations sur le terrain.
102
|