CONCLUSION :
Aux termes de ce chapitre, nous retenons que dans l'ensemble,
le processus de valorisation est faible ainsi que les retombées
économiques de la chasse, de la pêche, du tourisme et de
l'exploitation des produits forestiers non ligneux et ligneux. Il faut
souligner la faiblesse des microprojets et aussi la dynamique
démographique avec pour conséquence une extension spatiale et une
augmentation des besoins de la population. Tous ces aspects constituent des
entraves à la gestion durable de la diversité biologique et ne
favorisent pas l'amélioration des conditions de vie des riverains. Pour
cela, il faudra plus de microprojets intégrés de conservation et
de développement impliquant plus d'acteurs et prenant en compte les
préoccupations des communautés. C'est dans cette optique que la
déclaration du Québec sur l'écotourisme (recommandation
47) postule que l'écotourisme doit :« renforcer, alimenter et
encourager la capacité qu'a la communauté d'entretenir et
d'exploiter ses compétences traditionnelles, en particulier pour ce qui
est des arts et de l'artisanat pratiqués chez soi, des produits
agricoles, de l'habitat traditionnel et de l'aménagement paysager qui
utilisent les ressources naturelles locales de façon durable. Cela
nécessite donc la création d'un réseau de visites ;
folklore, artisanat, curiosités, vie quotidienne des villages
voisins,... » (UNESCO, 2002).
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