WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

La réduction de la pauvreté, une priorité dans la planification budgétaire: étude de cas du Burundi

( Télécharger le fichier original )
par Joseph NIGEZE
University of Antwerp - Master's degree in development evaluation and management  2009
  

précédent sommaire suivant

Extinction Rebellion

4.3. 2. L'augmentation des dépenses pro-pauvres dans secteur de l'éducation.

Les dépenses allouées à l'éducation ont connu beaucoup d'augmentation au fil des années. Dès le début des années 2000, le gouvernement a accordé une grande priorité au secteur d'éducation avec un accroissement moyen de 23.9% entre 2001-2004 et 28.1 % entre 2005- 2006. Les dépenses de l'éducation ont sensiblement augmenté à partir de 2006, suite à la mesure de gratuité de l'enseignement primaire. Elles sont passées de 79,4 milliards de FBU en 2006 jusqu'à 103,7 milliards en 2008, soit un taux d'accroissement de 31%. Avec la disponibilité des fonds provenant de l'allègement sur la dette extérieure, le total du budget alloué à l'éducation a augmenté jusqu'à 25% du budget en 2007. Par rapport au PIB, la part allouée au secteur de l'éducation est passée de 3,8% en 2001 à 8% du PIB en 2006 (Banque Mondiale, 2008).

4.3.3. L'augmentation des dépenses pro-pauvres dans le secteur de la santé.

Comme pour l'éducation, le budget alloué au secteur de la santé a connu une augmentation au fil du temps. Les fonds provenant de l'allègement sur la dette extérieur ont produit un impact positif sur le budget alloué à la santé. Avec l'appui des bailleurs de fonds, le Gouvernement a pris la mesure de gratuite de soins de santé en faveur des enfants de moins de 5 ans et des accouchements dans les hôpitaux et centres médicaux publics et parapublics. Les soins de santé sont ainsi devenus accessibles à la catégorie la plus défavorisée de la population vivant dans une extrême pauvreté avec un très bas revenu par habitant. Cela a sans doute contribué à la réduction de la mortalité maternelle et infantile. Le second rapport de mise en oeuvre du CSLP (République du Burundi, 2009a) montre que de 2007 à 2008, le budget alloué au

secteur de la santé est passé de 18,2 milliards à 36,4 milliards de FBU, soit un accroissement annuel de 100%. Par rapport à 2007, les services hospitaliers sont passés de 5,6 milliards à 19 milliards en 2008.

précédent sommaire suivant






Extinction Rebellion





Changeons ce systeme injuste, Soyez votre propre syndic





"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway