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Contribution à  la valorisation de boues de station d'épuration par l'appréciation d'une nouvelle méthodologie de l'essai au bleu méthylène

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par BEN ABDELMOUMENE Naà¯ma AHED MESSAOUD Leà¯la
Université des sciences et de la technologie d'Oran - Licence 2011
  

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Extinction Rebellion

6.5.1.1. Incinération directe

Les techniques d'oxydation thermique par incinération directe font en général appel à des fours à lits de sable fluidisé (inertie thermique) et la combustion s'opère en phase gazeuse. Après un préchauffage à 600 °C et après admission à l'intérieur ou au- dessus du lit de sable (en un ou plusieurs points selon la taille du four et le constructeur), les boues sont portées à une température d'environ 850 à 900 °C pour un temps de séjour de quelques secondes.

Les graisses, les déchets de dégrillage et de dessablage peuvent être admis dans le four qui peut d'ailleurs fonctionner 24h/24 sans surveillance en raison de la très forte automaticité des procédés. Un incinérateur à lit fluidisé est constitué d'un réacteur en acier revêtu de matériaux réfractaires et composé de 4 parties :

? la boite à vent BAV (zone d'admission et de tamponnage de l'air

? fluidisation qui peut être à température ambiante : BAV froid, ou préchauffé à 600 °C : BAV chaud)

? le système de répartition d'air par tuyères insérées dans une plaque métallique

? revêtue de matériaux réfractaires (boite à vent froid) ou dans une arche

? Réfractaire auto-porteuse (boite à vent chaud)

? le lit de sable à 750 °C environ où est injectée la boue (avec ou sans combustible d'appoint)

? la chambre de combustion en partie supérieure

L'autothermicité des boues est atteinte quand les boues en combustion sont capables de maintenir la température du procédé. Ceci signifie que la boue à incinérer doit présenter des qualités particulières. C'est pourquoi ce type d'incinérateur est souvent associé à un séchage thermique avec récupération de chaleur sur les gaz chauds extraits. Deux techniques sont utilisées, la seconde étant plus performante :

? par un échangeur fumées/air (préchauffage de l'air de combustion)

? en préséchant les boues dans un sécheur lui-même alimenté par la vapeur produite par une chaudière de récupération à 2 étages (cette technique permet ainsi de traiter des boues à 22 - 25 % de siccité et pour MV/MS de l'ordre de 62 -65 %).

La délicate gestion de l'incinérateur fait appel à la règle des 3T (température, temps de séjour et turbulence). Les coûts sont, comme souvent, très variables. Ainsi, pour une STEP de 300 000 Eq.Hab produisant 27 000 T/an de boues brutes à 22 % de siccité et 67 % de MV, l'investissement total pour un four de capacité 3.5 T/h est de 45 MF (200 F/T) avec un coût d'exploitation de l'ordre de 10 %. Pour le procédé NIRO (lit fluidisé), la Lyonnaise estime un coût de l'ordre de 650 à 2000 F/T MS.

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