POUR L'OBTENTION D'UN
Réalisé par :
· Mme KACHER Zahia
Encadré par :
· Mr HADRI Samir
Remerciements
Je tiens à remercier mon promoteur Monsieur HADRI
SAMIR, Madame HAFFAF DELIA du service formation de l'E.P.B.
Tous ceux qui ont participé de près ou de
loin à la réalisation de ce modeste travail trouveront ici mes
remerciements les plus sincères.
Mme Z. KACHER
PROBLEMATIQUE
Avec les évolutions technologiques et techniques qui
provoquent un accroissement spectaculaire des besoins en ressources humaines
hautement qualifiées et l'évolution des modes de production qui
ont rendu l'adaptation au changement indispensable dans la plupart des emplois,
la formation est devenue un investissement stratégique pour les
établissements et organismes.
La formation est l'ensemble des actions qui permettent aux
organisations d'avoir le personnel le plus adapté pour accomplir les
taches qui lui sont confiées.
Les principes de la formation peuvent être
résumés comme suit :
· Former en étroite liaison avec l'acquisition de
la technologie et l'application des nouvelles techniques de travail.
· Former dans les délais relativement courts.
D'après Vatier : La compétence est la
conjonction entre « savoir, pouvoir, vouloir » être
compétent, c'est avoir les moyens physiques et intellectuels à
mettre en oeuvre ses connaissances, c'est enfin vouloir faire.
Sous l'angle psychologique, la formation tend à aider
l'individu et spécialement le travailleur, à travers une
réponse adaptée et autant que possible consciente, aux situations
les plus diversifiées dans lesquelles il se trouve placé.
Les organismes et établissements Algériens
savent plus au moins depuis longtemps gérer les ressources physiques qui
figurent à l'actif de leur bilan. Par contre, d'autres ressources
immatérielles comme les compétences techniques, les
capacités organisationnelles, la culture.... Leur font défaut et
font rarement l'objet de la réflexion au niveau stratégique.
« Juste à titre illustratif, une
enquête réalisée en 2007 par un bureau d'études
français auprès d'un échantillon de 400 cadres
algériens travaillants pour le compte d'entreprises multinationales.
« 12 % seulement se voient rester dans la même entreprise et
dans la même fonction, et 31% Dans la même entreprise mais dans une
fonction différente » apprend-on encore du commanditaire de
cette enquête M. Samir Toumi, directeur général de Team
Consulting International, un bureau d'études algérien
spécialisé en ressources humaines.
Près d'un tiers des cadres interrogés expriment
un décalage entre le poste occupé et celui décrit dans le
document d'embauche. 46 % n'ont pas bénéficié de formation
au sein de l'entreprise et 56 % n'ont pas eu d'information sur les
évolutions de carrière possibles. Cette enquête fait
ressortir que la première motivation de cette instabilité est la
course au salaire, citée chez 29 % des cadres interrogés,
devant les perspectives d'évolution (27 %) et devant le dynamisme
de l'entreprise (23 %) ».
Les chiffres présentés par l'enquête sont
très significatifs d'une économie émergente,
marquée par une quasi-inexistence d'une politique prenant en charge le
volet RH.
L'installation massive des entreprises multinationales, depuis
le début de l'année 2000 et la rareté des profils
recherchés, expliquent en partie l'instabilité de ces cadres qui
cherchent un meilleur salaire et plus de perspectives d'évolution.
Cette tension exercée sur les compétences et sur
certains secteurs d'activité économique a contraint ainsi les
patrons de certaines boites multinationales à se rabattre sur les
nouveaux diplômés, fraîchement sortis des grands instituts
de formation algériens.
Le problème reste toute -fois posée en raison
surtout de « l'obsession de certaines entreprises à chercher le bon
profil, de la politique des RH qui se résume au recrutement et à
l'élaboration de la partie salariale du business plan » »
précise l'étude.
Par ailleurs, 43% des cadres interrogés se disent peu
satisfaits du management de l'entreprise ; La question du management et du
marketing a en effet, été occultée pendant plusieurs
décennies.
Le contexte économique mondial a obligé
l'Algérie à se mettre à niveau en matière de
formation de cadres spécialisés dans ces deux domaines. Mais cet
effort se limite pour le moment à certains instituts et écoles de
formation qui ont choisi d'aller à la rencontre du monde
entrepreneurial.
Les entreprises ne disposent pas ou presque de suffisamment
d'informations sur les institutions de formation, restées distantes du
marché du travail en Algérie. » Extrait du journal
« le soir d'Algérie du 30/06/08 ».
Dans un monde en pleine mutation où l'entreprise est
appelée à jouer un rôle important dans le processus de
développement, pertinence, qualité, management, financement est
une corporation internationale et l'une des clés des ressources
humaines.
Il est impératif d'améliorer les méthodes
de recrutement et de perfectionnement du personnel, ainsi que les formations et
stages à tous les niveaux.
Les connaissances acquises par les salariés sur les
bancs des écoles, sont -elles suffisantes ? Si tel n'est pas le
cas, croit-on que la formation continue est un moyen pour combler ces
insuffisances ? Alors, comment l'action de formation est -elle
effectuée ? Et dans l'intérêt de qui ?
Enfin, quel est l'apport de ses réalisations sur
l'évolution de l'entreprise ?
En se tentant de répondre modestement à des
interrogations, nous avons opté à un travail partagé en 04
chapitres.
· Le premier chapitre consiste aux enjeux et objectifs de
la formation
· Le deuxième chapitre consiste à la
présentation de l'entreprise de l'EPB ;
· Le troisième chapitre verra la fonction de la
formation continue au sein de l'entreprise telle que voulue.
· Le quatrième chapitre verra à son tour la
fonction de formation continue au sein de l'entreprise telle que vécue.
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