SOMMAIRE
INTRODUCTION p.1
PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESES p.3
I. Problématique
p.3
II. Questions de recherche
p.4
III. Les hypothèses
p.5
PARTIE 1 : PRESENTATION ET ANALYSE DES CONCEPTS
p.6
A- LE GROUPE p.7
I. Définition
p.7
1. Une identité sociale commune
p.7
2. Une interdépendance de destins
p.8
a. Un destin commun p.8
b. Un bénéfice mutuel p.8
c. Une structure sociale p.9
d. Des processus de groupe p.9
e. Un sentiment d'appartenance p.10
3. Un système dynamique
p.10
a. Les modèles des étapes successives
p.10
b. Les modèles des cycles
répétés p.11
c. Les modèles de l'équilibre robuste
p.11
d. Les modèles de l'équilibre ponctuel
p.11
e. Les modèles de la réponse adaptative
p.12
4. Un système complexe
p.12
II. Le groupe est il une équipe
p.12
1. L'équipe en tant qu'espace social
p.13
2. Trois notions fondamentales
caractérisent l'équipe p.13
a. Un engagement mutuel p.14
b. La complémentarité des habiletés
p.14
c. La responsabilité mutuelle p.14
3. La transformation on équipe
p.14
4. Les particularités des relations dans
l'équipe p.15
a. La composition de l'équipe p.15
b. Le fonctionnement de l'équipe
p.15
c. Le moral de l'équipe p.17
5. L'équipe sportive
p.17
Le rôle de l'équipe p.18
6. L'équipe de football
p.18
B- LA COHESION p.20
I. Définition
p.20
II. La cohésion dans le domaine
sportif p.21
III. La cohésion et le sport
interactif p.22
IV. La cohésion d'une équipe
sportive p.23
1. Les affectes de la cohésion
p.23
2. Le rôle de l'environnement
p.23
C- LA PERFORMANCE p.25
I. Définition
p.25
II. Les facteurs de la performance
p.26
1. Facteur relatif à la technique
p.26
2. Facteur relatif à la tactique
p.27
3. Facteur relatif à la physique
p.27
4. Facteur relatif à la psycho-social
p.27
III. L'efficacité collective
p.29
IV. Performance et efficacité
collective p.30
D- L'ASSOCIATION SPORTIVE ET LE CLUB DE FOOTBALL AMATEUR
p.31
I. L'association
p.31
II. La notion du club de football amateur
p.32
III. Le football amateur et le
professionnalisme p.33
E- LA DIDACTIQUE p.34
I. Définition
p.34
II. Le champ de la didactique
p.34
III. Didactique de l'EPS
p.34
IV. La didactique comparée
p.36
PARTIE 2 : ANALYSE DES VARIABLES
p.37
A- LA COHESION p.38
I. Les approches de la cohésion
p.38
1. Attraction personnelle et attraction sociale
(Hogg & Hardie, 1991) p.38
2. Approche objective et approche subjective
(Bollen & Hoyle, 1990) p.39
3. La cohésion interpersonnelle et la
cohésion opératoire de Zaccaro
et ses collaborateurs
p.39
4. L'approche multidimensionnelle de Carron et al.
(1985) p.39
a. Définition p.39
b. Deux dimensions et deux orientations p.40
c. Quatre facteurs p.41
d. Un concept dynamique p.42
5. L'approche multidimensionnelle de Cota et ses
collaborateurs :
des dimensions premières et des dimensions
secondaires p.42
6. L'approche multidimensionnelle de Dion
(2000) p.43
7. La prédominance du modèle
multidimensionnel
de Carron et al. (1985)
p.43
a. Limites conceptuelles des approches actuelles
p.44
b. Les avantages du modèle de Carron
et ses collaborateurs p.44
II. La cohésion du groupe dans le sport
collectif p.45
B- LA PERFORMANCE p.47
I. Les déterminants fondamentaux de la
performance p.47
1. La motivation
p.47
2. la satisfaction au travail
p.49
II. Les piliers de la performance
p.50
1. l'Identité
p.50
2. Orientation et objectifs
p.50
3. Organisation, cadre, moyens En Interne
p.51
4. Communication interne
p.51
5. l'Evolution p.51
PARTIE 3 : METHODOLOGIE ET PROTOCOLE
EXPERIMENTALE p.53
A- METHODOLOGIE p.54
I. La population d'étude
p.54
II. Outils d'investigation
p.55
1. La cohésion
p.55
2. La performance
p.56
III. Déroulement de
l'expérimentation p.56
IV. Procédure
méthodologique p.57
1. Mesure de la cohésion
p.57
2. La prise de performance
p.58
V. Analyses statistiques
p.59
PARTIE 4 : ANALYSE ET INTERPRETATION DES
RESULTATS p.61
I. Cohésion Générale
p.62
1. Présentation des
résultats p.62
a. Équipe (J+D) p.62
b. Joueurs p.63
c. Dirigeants p.64
2. commentaire des résultats relatifs
à la cohésion générale
p.65
II. Cohésion Sociale
p.66
1. Présentation des
résultats p.66
a. Équipe (J+D) p.66
b. Joueurs p.67
c. Dirigeants p.68
2. Commentaire des résultats relatifs
à la cohésion sociale p.69
III. Cohésion Opératoire
p.70
1. Présentation des résultats
p.70
a. Équipe ((J+D) p.70
b. Joueurs p.71
c. Dirigeants p.72
2. commentaire des résultats relatifs
à la cohésion opératoire p.73
IV. Commentaires générales
p.74
CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS PRATIQUES
p.75
BIBLIOGRAPHIE p.78
ANNEXE p.82
INTRODUCTION :
L`équipe sportive est un lieu ou se font et se
défont des relations, tantôt améliorant l`efficacité
du groupe, tantôt la réduisant. Les entraineurs traduisent cet
état par plusieurs notions à savoir l`identité, l`esprit
d`équipe, la complicité, la coopération ou la
cohésion....etc. La recherche de cette dernière notion est, pour
tout entraineur, un souci permanent. Ce pendant, la compréhension des
phénomènes liée à la cohésion d`une
équipe sportive, dans une situation donnée, ne peut se concevoir
que dans une perspective systémique. En effet, l`individu,
l`équipe et l`environnement sont les éléments qui
influencent les plus ; la mise en place d`un réseau d`interaction
des individus face à toute tache.
Le football, comme beaucoup d`autre sport collectif,
n`échappe pas de cette règle. En effet, la réussite dans
cette discipline collective exige l'amélioration des qualités
physiques, techniques et tactiques, ainsi que l'optimisation des facteurs
psychologiques et psychosociales (Bizzini et Piffaretti, 1998).
Néanmoins, plusieurs études ont montré que la
réalisation d'une telle tache exige la collaboration de tous les membres
du club (Carron & Garvie, 1978 et Kozub & McDonnell, 2000). Le cas
échéant, induit des performances inattendues voir même
l'échec. D'ailleurs, Il existe dans le jeu de football de nombreuse
exemple d'équipe talentueuses et prometteuses qui n'ont pas
réussi à percer au plus haut niveau, ni même à
actualiser totalement leurs potentiel, perdant parfois tous leurs moyens lors
des évènements importants : Le Real de Madrid, durant les
années 90, a cherché la Coupe de la League des Champions d'Europe
avec tous ses stars et elle n'a pas réussi.... A l'inverse, plusieurs
autres équipes moins brillantes ont arrivé à tirer le
meilleur d'eux-mêmes, se sont trouvées capables d'exceller face
à l'adversité et de rebondir après un revers :
l'Équipe Nationale de la Zambie, après la mort de la
première équipe dans un accident d'avion, a put atteindre la demi
finale de la Coupe d'Afrique des Nations en 1998, avec la deuxième
équipe.
Face à une telle divergence, une question se pose se
rapportant aux facteurs déterminant de la réussite d'une
équipe de football. L'analyse de la littérature suggère
que le potentiel athlétique, la maitrise des techniques et des tactiques
constituent assurément les paramètres les plus importants du
succès. Néanmoins, l'expérience a montré que
l'addition simple des talents dans une équipe ne suffit pas. Une phase
d'ajustement, de synchronisation, d'apprentissage est d'ailleurs
recommandée pour installer la cohésion qui garantie la
performance globale de l'équipe.
En effet, l'obligation des résultats inhérents
au football moderne, les pressions temporelles, les rapports conflictuels, les
pressions du match, la remise en cause de l'intégrité physique et
la peur de l'échec constituent autant de facteurs qui sont
affectés par la cohésion de l'équipe. D'ailleurs et dans
la perspective du succès, de nombreuses recherches menées en
milieu footballistique professionnel ont montré un effet positif de la
cohésion sur la performance de l'équipe. Ces études ont pu
montrer que la cohésion de l'équipe est souvent mise en avant
dans l'explication du succès dans le sport interactif professionnelle.
L'objectif principal de l'étude consiste à
examiner la nature de la relation pouvant exister entre la perception
collective de la cohésion et le succès de l'équipe. En
d'autres termes, un processus de groupe, à savoir la cohésion,
influence-t-il la performance footballistique des équipes
amateurs ?
Le présent travail sera organisé comme
suit : Une première partie consacrée pour la
présentation et l'analyse des concepts ainsi que les variables qui
constituent la base de cette étude. La cohésion et le groupe
seront donc successivement présentés avant d'envisager leurs
relations avec la performance. Ensuite une troisième partie
consacrée à l'outil d'investigation choisi pour mesurer la
cohésion ainsi que le protocole expérimentale. Enfin, une
quaterième partie réservée à l'analyse et
l'interprétation des résultats afin de tirer quelques conclusions
et avancer certaines recommandations pratiques.
Problématique et
hypothèses :
IV. Problématique :
Plusieurs études ont montré l'existence d'une
forte relation entre la cohésion et la performance. Selon Carron et al.
(2002), la définition de la cohésion laisse intuitivement penser
que plus la cohésion augmente, plus l'équipe sera victorieuse.
D'ailleurs, Carron (1998) a défini la cohésion d'une
équipe comme étant « un processus dynamique
reflété par la tendance qu'ont les membres d'un groupe à
rester proche les uns des autres et demeurer unis dans la poursuite de ses
objectifs et/ou de la satisfaction de leurs besoins affectifs ».
De nombreuses recherches ont montré également
cette relation positive entre la cohésion et la performance (Carron et
Garvie, 1978 ; Granito et Rainey, 1988 ; Kozub et McDonnell, 2000 ; Slater et
Sewell, 1994 ; Westre et Weiss, 1991 ; Widmeyer et Martens, 1971 ; J. M.
Williams et Hacker, 1982 ; J. M. Williams et Widmeyer, 1991). D'ailleurs, la
méta-analyse de Carron et al. (2002) propose encore une autre voie de
compréhension de la relation cohésion-performance en montrant
qu'il n'existe pas de différence significative entre la relation
cohésion-performance et la relation performance-cohésion.
Cependant, d'autres recherches à l'instar de celle de Lenk (1969) et de
Landers & Leuschen (1974) ont décrivé que la relation est
négative.
Pour Widmeyer (1997) la dimension la plus fortement
corrélée à la performance est la dimension sociale. En
réalité, peu d'études corroborent ses résultats. Au
contraire, Boone et al. (1997) signalent que la cohésion sociale
pourrait avoir des effets négatifs sur la performance. De son
côté, Fox (1984) ne détecte aucune relation significative
entre la cohésion et le succès. Cela le conduira à penser
qu'il est possible de trouver soit une relation positive, soit une relation
négative et que par conséquent, la cohésion peut ou non
augmenter les succès de l'équipe.
Mullen et Copper (1994) affirment également que l'effet
le plus important est celui de la performance sur la cohésion. Leurs
résultats suggèrent que les changements de cohésion
engendrés par la performance sont plus forts que les changements de
performance engendrés par la cohésion. Pour d'autres auteurs,
l'impact de la cohésion sur la performance est plus fort que celui de la
performance sur la cohésion. Contrairement à leurs attentes,
Chang et Bordia (2001) montrent que la cohésion est uniquement un
antécédent de la performance, un niveau élevé de
cohésion devant alors produire une performance élevée.
En s'appuyant sur ses études on peut affirmer que le
problème qui se pose c'est que personne ne peut pas négliger
l'existence de la relation entre la cohésion et la performance mais la
nature de cette relation n'est pas claire.
La cohésion désigne l'ambiance qui règne
dans une équipe lorsqu'elle évolue sur le terrain
(cohésion opératoire) ou en dehors (cohésion sociale).
Cette ambiance se traduit par une forte attirance des joueurs envers leur
équipe et un fonctionnement uni du collectif.
La relation entre cohésion et performance a beaucoup
été étudiée. Mullen & Copper(1994), dans une
méta-analyse, relèvent 66 études, dont 92% rapportent une
relation positive entre performance et cohésion opératoire.
Carron et Stevens (2002) retrouvent par ailleurs ces résultats.
Cependant, le rôle de la cohésion sociale semble être mis de
côté. Pourtant, on peut se demander si la cohésion est
identique en fonction du niveau de jeu. Granito et Carron (1982) ont
comparé la cohésion chez des joueurs de football américain
évoluant au niveau Collège à ceux évoluant au
niveau High Schéol. Ils remarquent une cohésion opératoire
plus importante pour les joueurs évoluant au niveau High School, mais
ne remarquent aucun résultat concernant la cohésion sociale.
Cependant, on peut se demander s'il existe de différence de
cohésion en fonction du niveau de jeu des équipes.
En effet, chez les équipes dites «
professionnelles », les joueurs et les dirigeants viennent faire «
leur travail » sans ressentir forcément le besoin de
développer des relations sociales avec leurs coéquipiers. Alors
qu'au niveau amateur, l`objectif implicite de chaque membre de l`équipe
est la réussite collective c`est à dire que la cohésion
joue un rôle important dans la réalisation de la performance.
L'objectif principal de cette étude alors sera
d'examiner la relation pouvant exister entre la cohésion de
l`équipe et son succès dans un niveau amateur (cas des
équipes de la division régional du nord ouest de football).
Questions de recherche :
La cohésion change elle d`une équipe a une autre
dans la division régionale de football amateur ? Ya il des
corrélations entre les différentes composantes de la
cohésion (des joueurs et des responsable du club) et la performance de
ses équipes ?
V. Les hypothèses :
Hypothèse 1 : la
performance footballistique d`une équipe dépendrait d'une
façon significative de la cohésion générale de
l'Equipe (joueurs et dirigeants).
Hypothèse : 2 : la
performance footballistique d`une équipe dépendrait d'une
façon significative de la cohésion générale des
joueurs.
Hypothèse : 3 la performance
footballistique d`une équipe dépendrait d'une façon
significative de la cohésion générale des dirigeants.
Hypothèse 4 : la
performance footballistique d`une équipe dépendrait d'une
façon significative de la cohésion
sociale de l'Equipe (joueurs et dirigeants).
Hypothèse 5: la performance
footballistique d`une équipe dépendrait d'une façon
significative de la cohésion sociale des
joueurs entre eux.
Hypothèse 6 : la
performance footballistique d`une équipe dépendrait d'une
façon significative de la cohésion sociale
des dirigeants.
Hypothèse 7: la performance
footballistique d`une équipe dépendrait d'une façon
significative de la cohésion opératoire
de l'Equipe (joueurs et dirigeants).
Hypothèse 8: la performance
footballistique d`une équipe dépendrait d'une façon
significative de la cohésion opératoire
des joueurs entre eux.
Hypothèse 9 : la
performance footballistique d`une équipe dépendrait d'une
façon significative de la cohésion
opératoire des dirigeants
Partie 1
Présentation et analyse des concepts
A. Le groupe :
I. Définition :
La définition du groupe s'avère très
complexe .Par exemple, on peut considérer comme groupe une équipe
de foot, un club de danse...Mais peut on dire que les personnes qui se
rencontre l'après midi dans le stade pour suivre une compétition
forment un groupe ?un ensemble d'individus ne constitue pas
nécessairement un groupe.
L'interaction entre les membres constitue la
caractéristique primordiale d'un groupe. Les membres d'un groupe doivent
dépendre les uns des autres .Il faut qu'il existe des sentiments
d'attirance interpersonnelle parmi les membres d'un groupe pour qu'ils puissent
interagir pour réaliser un travail.
À partir de la polysémie quasi évidente
du terme groupe, les chercheurs ont tenté de définir à
quel moment un rassemblement d'individus devient un groupe.
1) Une identité sociale
commune :
Selon la Théorie de l'Identité Sociale (TIS) de
Tajfel, Turner et leurs collaborateurs (Hogg et Abrams, 1988 ; Tajfel, 1972,
1978 ; Tajfel et Turner, 1979), un groupe social est une collection d'au moins
deux individus qui ont la même identité sociale. Deux individus
constituent un groupe dès lors qu'ils se définissent
eux-mêmes de façon identique, c'est-à- dire qu'ils ont la
même définition de ce qu'ils sont, de ce qui fait leurs
spécificités et de ce en quoi ils sont différents des
autres. Ainsi, deux individus placés au même endroit au même
moment peuvent effectivement constituer un groupe, au sens où ils
peuvent avoir la même identité sociale. Cependant, cette
identité repose de façon certaine sur un collectif plus large.
Cette affirmation peut être illustrée en reprenant l'exemple
proposé par Hogg et al. (2004). Pour ces auteurs, deux canadiens qui se
rencontrent dans le désert, peuvent se sentir canadiens et agir en tant
que tels. Toutefois, ils ne constituent pas réellement un groupe. Le
groupe auquel ils appartiennent est celui des canadiens et non celui de deux
d'entre eux égarés dans le désert. Par ailleurs, les
chercheurs appartenant à cette école de pensée semblent
quasiment unanimes pour ne pas considérer la dyade comme un groupe.
Selon eux, pour être défini comme un groupe, un rassemblement
d'individus doit comprendre au moins trois personnes, à défaut de
quoi aucun des processus de groupe nécessaires à son
fonctionnement ne peut se mettre en place. Le groupe serait donc un
rassemblement d'au moins trois personnes ayant une identité sociale
commune.
2) Une interdépendance de
destins :
Pour d'autres auteurs, le degré de similarité
des caractéristiques des individus n'est pas suffisant pour
définir un groupe. Pour eux, ce qui est primordial pour
déterminer les individus appartenant à un groupe donné,
c'est l'interdépendance de leurs destins. McGraph (1984) présente
le groupe comme un rassemblement social comprenant une conscience mutuelle et
une interaction potentielle mutuelle. Cette dernière
caractéristique du groupe qui sous-entend que chaque partie du groupe
peut influencer et être sous l'influence des autres parties, semble
capitale. Ainsi, McGraph (1984) souligne que de nombreux rassemblements
d'individus ne sont pas des groupes car ils ne comprennent pas cette
interaction mutuelle.
Carron et Hausenblas (1998) proposent cinq critères
communs à de nombreuses définitions permettant de cerner le
concept de groupe :
a.
Un destin commun :
Le premier critère renvoie à la notion de destin
commun. Pour eux, cela suppose que quelles que soient les actions des membres
d'un groupe, les événements intervenant dans le groupe tout comme
les résultats du groupe, influencent tous les membres de ce groupe.
Ainsi, par exemple, même si la contribution des membres d'un groupe dans
une tâche donnée n'est pas nécessairement comparable, c'est
le groupe entier qui réussit ou qui échoue dans sa tâche.
b. Un bénéfice mutuel :
Le deuxième critère souligne l'idée que,
dans un groupe, il existe un bénéfice mutuel. Autrement dit,
chaque membre gagne à appartenir à ce groupe. Si l'on cherche
à expliquer ce critère en comparant un groupe et un
rassemblement, il semble évident de concevoir l'intérêt de
constituer un groupe de défense de l'environnement alors qu'il est plus
difficile de percevoir l'intérêt d'un rassemblement d'individus
dans une salle d'attente.
c. Une structure sociale :
Le troisième critère fait
référence à l'existence d'une structure sociale. Cette
structure correspond à certaines croyances qui permettent au groupe de
fonctionner de manière ordonnée et prédictible : les
normes, les rôles et les statuts. Selon Hymans (1942), les normes de
groupe correspondent à « l'idée dans l'esprit des membres du
groupe ... précisant ce que les membres ou d'autres ... doivent faire
... dans des circonstances données ». Le terme idée, traduit
le peu de conscience que les membres du groupe peuvent avoir de l'existence de
ces normes. En fait, ces règles informelles, partagées par les
individus adhérant au groupe, imposent aux membres leurs modèles
de comportements en leur laissant le sentiment que ceux-ci leur appartiennent.
Les rôles correspondent aux différentes fonctions jouées
par les membres au sein du groupe. Il peut s'agir de postes fonctionnels
clairement définis (directeur/employés, entraîneur/joueurs,
etc.), ou au contraire de rôles émergeant de façon
naturelle dans le groupe en fonction des qualités de chacun (celui qui
maintient le groupe vers ses objectifs, celui qui s'assure du bien-être
des autres membres, etc.). Ces rôles dictent à l'individu certains
comportements socialement attendus lors des interactions. Ainsi, par exemple,
au sein de l'entreprise, les employés attendront du directeur qu'il
donne les objectifs à atteindre. Enfin, le statut peut correspondre soit
au prestige d'appartenir au groupe soit au prestige associé au
rôle tenu dans le groupe. Il est important car il peut déterminer
une partie de l'engagement de l'individu dans tel ou tel groupe mais aussi le
pouvoir qu'il va donner à certains membres du groupe (haut prestige) sur
d'autres (bas prestige).
d. Des processus de groupe :
Le quatrième critère correspond aux processus de
groupe. Carron et Hausenblas (1998) font référence à la
communication et aux relations entre les membres. Toutefois, considérant
qu'il est possible que des individus rassemblés à l'entrée
d'une salle de concert puissent avoir un certain degré de communication
et d'interaction, ces auteurs précisent que c'est la qualité de
ces processus de groupe qui permet de spécifier un groupe.
e. Un sentiment d'appartenance :
Le cinquième critère renvoie aux perceptions et
au sentiment d'appartenance des membres. Finalement, pour être un groupe,
les individus le composant doivent se considérer eux-mêmes comme
un groupe. Ils doivent reconnaître chacun des autres membres et pouvoir
repérer les individus ne faisant pas partie du groupe.
3) Un système dynamique :
Par ailleurs, si les critères de Carron et Hausenblas
(1998) peuvent aider à comprendre ce qu'est un groupe, ils n'en donnent
qu'une image partielle. En effet, dès la fin des années 50, Lewin
(1994) insistait sur le caractère dynamique de cette entité
rassemblant les hommes. Les groupes évoluent. Ce thème est repris
dans de nombreux travaux. Cette perspective dynamique considère le
groupe comme un système dans lequel des changements apparaissent au fil
du temps, générés par des processus endogènes et/ou
des forces externes au groupe. Arrow, Poole, Henry, Wheelan et Moreland (2004),
décrivent cinq types de modèles présents dans la
littérature, prétendant rendre compte de l'évolution des
groupes au cours du temps :
Par ailleurs, si les critères de Carron et Hausenblas
(1998) peuvent aider à comprendre ce qu'est un groupe, ils n'en donnent
qu'une image partielle. En effet, dès la fin des années 50, Lewin
(1959) insistait sur le caractère dynamique de cette entité
rassemblant les hommes. Les groupes évoluent. Ce thème est repris
dans de nombreux travaux. Cette perspective dynamique considère le
groupe comme un système dans lequel des changements apparaissent au fil
du temps, générés par des processus endogènes et/ou
des forces externes au groupe. Arrow, Poole, Henry, Wheelan et Moreland (2004),
décrivent cinq types de modèles présents dans la
littérature, prétendant rendre compte de l'évolution des
groupes au cours du temps.
a. Les modèles des étapes successives :
Ces modèles identifient différentes
étapes immuables par lesquelles un groupe passe naturellement durant sa
vie. Chaque changement s'effectue lentement sous la pression de forces
endogènes. Toute force externe au groupe peut provoquer l'arrêt du
développement naturel du groupe ou une régression à
l'étape précédente. Ces modèles diffèrent
les uns des autres quant aux nombres d'étapes qu'ils proposent, mais
s'accordent pour faire évoluer le groupe, d'un niveau initial
marqué par l'interdépendance des membres et la découverte
du fonctionnement collectif, jusqu'au niveau ultime où apparaissent des
conflits.
b. Les modèles des cycles
répétés :
Ces modèles se focalisent sur les changements
apparaissant dans le groupe et rejettent la notion d'étapes successives
immuables. Selon ces modèles, les changements apparaissent à un
rythme plus élevé que celui des cycles de vie du groupe. Cela
suppose que les changements se répètent durant la vie du groupe.
Le plus simple modèle cyclique de développement assimile le
groupe à un pendule qui oscillerait d'une centration sur la tâche
à une centration sur des préoccupations
socio-émotionnelles, dont l'objectif est la préservation du
groupe Bales (1950), et où le moteur du changement serait des tensions
internes. Dans un autre modèle cyclique, comprenant six phases Worchel
(1994), les changements surviennent au sein du groupe suite à
l'apparition répétée de trois types de tensions : des
tensions entre l'individu et le groupe, des tensions entre la dévotion
au groupe et le détachement du groupe, des tensions créées
par les multiples sources et cibles d'influences.
c. Les modèles de l'équilibre robuste :
Selon ces modèles, la mise en place d'une structure
sociale au sein du groupe s'effectue par tâtonnement. Différents
rôles et différentes normes sont testés jusqu'à
l'adoption d'une structure stable. Les groupes diffèrent quant à
la durée nécessaire à la mise en place de cette structure.
En revanche, pour tous les groupes, cette structure est source d'un
équilibre que seule une force externe peut perturber.
d. Les modèles de l'équilibre
ponctuel :
Pour ces modèles, l'observation de l'évolution
d'un groupe laisse apparaître des périodes de stabilité
ponctuées par des changements radicaux traduisant l'adaptation du groupe
à la demande environnementale. Ces changements peuvent être la
conséquence de forces internes ou externes alors que la stabilité
résulte des processus internes au groupe uniquement.
e. Les modèles de la réponse
adaptative :
Ces modèles soutiennent que les changements ou les
périodes de stabilité sont guidés par l'environnement
entendu ici comme une source d'opportunités et/ou de contraintes pour le
groupe.
4) Un système complexe:
Compte tenu des nombreux travaux défendant
l'existence des cycles de vie des groupes (Carron et Brawley, 2000 ; Chang et
Bordia, 2001 ; Stevenson et Durand-Bush, 1999) et parce qu'il est difficile de
penser que l'environnement du groupe puisse n'avoir aucun poids dans son
évolution, nous adopterons une position alternative. Le groupe est
considéré comme un système complexe (Arrow, McGraph, et
Berdahl, 2000) dans lequel les comportements collectifs émergent des
interactions des membres du groupe et où ces comportements
évoluent au cours du temps en fonction de l'environnement dans lequel ce
groupe existe. L'étude des groupes doit donc prendre en compte au moins
trois niveaux de dynamique : la dynamique locale du groupe en interaction, la
dynamique globale du développement du groupe et de ses changements au
cours du temps et enfin, la dynamique des contraintes environnementales et des
réponses du groupe à ces contraintes (Arrow et al, 2000).
Définie ainsi, l'étude des groupes devra s'intéresser
davantage à l'évolution du groupe et des processus
associés à son fonctionnement en gardant à l'esprit que
l'impact de certaines variables sur le comportement global du groupe n'est pas
linéaire. D'importantes fluctuations d'une variable à un moment
donné de la vie du groupe, peut ne pas avoir d'effet observable, alors
qu'une légère modification de cette même variable à
un autre moment de la vie du groupe, peut avoir un effet décisif pour le
groupe.
II. Le groupe est il une
équipe :
Il existe une confusion entre le groupe et l'équipe
vraisemblablement engendrée par le langage courant qui accepte les deux
termes comme synonymes. Ainsi, nous utilisons le terme groupe pour
définir une équipe et celui d'équipe pour nommer un
groupe. Pourtant, Chappuis (1988) avance que l'équipe constitue un type
particulier de groupe restreint dont la spécificité tient
à la nécessaire solidarité de ses membres qu'indique
l'origine du mot. Le terme équipe vient du germain skip qui a
donné esquif et qui signifie bateau. Cette spécificité
laisse entendre que s'il est possible de considérer une équipe
comme étant effectivement un groupe, en revanche, un groupe n'est pas
nécessairement une équipe.
1) L'équipe en tant qu'espace social :
L'équipe est un espace social qui mobilise des affects,
des représentations, qui génère des expressions verbales
et non-verbales, qui fait émerger une trame de relations d'où
surgissent des affinités, des tensions, des images de soi et du groupe,
des prises de rôle, des influences, des pressions collectives.
Les dimensions comparatives introduites par les confrontations
compétitives sont des moments de visibilité sociale, de
comparaison sociale, de gratifications, de jugements, d'évaluation,
d'étalonnage, de différenciation et de valorisation sociale.
Surtout, c'est un temps fort de remise en cause de l'identité et de
l'estime de soi.
L'entraîneur qui réussit, ce n'est pas celui qui
intervient sur son équipe au travers de ce modèle idéal.
Sans doute fera-t-il apparaître ce modèle au travers de ses
discours officiels. Mais, nous pensons que l'entraîneur qui
réussit a d'abord compris que l'équipe sportive est un espace
social que l'on ne peut réduire à des comportements
d'abnégation aux autres.
2) Trois notions fondamentales caractérisent
l'équipe :
Dans un rapport de l'Institut de Recherche en Santé et
en Sécurité du Travail du Québec (IRSST), (Roy, Guindon,
Bergeron, Fortier et Giroux ,1998) définissent ce concept et en
expliquent l'intérêt. Selon ces auteurs, l'utilisation
d'équipes polyvalentes relativement autonomes, constitue la seule
réponse possible aux impératifs économiques d'aujourd'hui
qui obligent les entreprises à « devenir de plus en plus
performantes pour maintenir leur «avantage compétitif» »
(1998). Pour eux, le concept d'équipe semi-autonome se définit
comme : un mode d'organisation du travail où des employés sont
collectivement responsables, en permanence, d'une séquence
complète de travail dans un processus de production d'un bien ou D'un
service destiné à des clients internes ou externes. Les
équipes sont imputables de leurs résultats et les membres de
l'équipe assument, à l'intérieur de certaines limites, des
fonctions de gestion en plus d'accomplir leurs tâches de production
(1998).
De plus, Roy et al. (1998), précisent que le concept
d'équipe est préférable à celui de groupe car il
implique : premièrement, l'existence d'un esprit de corps qui
dépasse la somme des individus ; le concept de groupe étant quant
à lui plus générique et pouvant s'appliquer au
regroupement d'objets inanimés, deuxièmement, la permanence
relative d'une entité dans un système social ; le concept de
groupe s'appliquant plutôt à des situations temporaires. Ainsi,
cette définition insiste sur la différence entre un groupe et une
équipe et donne trois notions fondamentales concernant l'équipe :
l'engagement mutuel, la complémentarité des habiletés et
la responsabilité mutuelle.
a. Un engagement mutuel :
L'engagement mutuel signifie que les membres de
l'équipe doivent partager un objectif commun définissant les
limites du fonctionnement collectif et permettant l'attribution des rôles
à chacun en vue de réaliser la meilleure performance.
b. La complémentarité des habiletés
Cette notion souligne qu'une équipe doit disposer de
trois types différents d'habiletés : des habiletés de
résolutions de problèmes et de prises de décisions, des
habiletés techniques et des habiletés relatives aux relations
interpersonnelles. C'est dans le juste dosage de la répartition de ces
habiletés parmi les membres, fonction de la tâche à
accomplir, que se trouve la clé de la performance collective.
c. La responsabilité mutuelle
Enfin, cette dernière renvoie à l'idée
que la performance de l'équipe correspond aussi bien aux
résultats individuels qu'à la production collective,
c'est-à-dire ce que peuvent produire les membres ensemble.
3) La transformation on équipe :
Le groupe ne forme pas nécessairement une
équipe. Le groupe suit un développement en quatre étapes
pour qu'il devient une équipe :
a. La formation : A ce niveau,
les membres cherchent à savoir s'ils font partie du groupe pour qu'ils
établissent des interrelations entre les membres, l'équipe et les
leaders.
b. La Rébellion : c'est la
résistance au contrôle exercé par le groupe et par des
conflits interpersonnels. Des querelles internes peuvent surgir au moment
où les membres du groupe et le leader essaient d'identifier leur
rôle et leur statut au sein de l'équipe.
c. La normalisation : L'hostilité
fait place à la solidarité et à la
coopération .La cohésion s'établit au cours de cette
phase.
d. La performance : les membres de
l'équipe canalisent leurs énergies en vue du succès de
l'équipe .Les rôles sont bien définis et les membres
s'entraident pour réussir l'objectif de l'équipe.
4) Les particularités des relations dans
l'équipe :
a. La composition de
l'équipe :
A part le modèle homogène ou
hétérogène (caractéristiques techniques et
tactiques des joueurs) dans la constitution d'une équipe, nous trouvons
d'autres facteurs sociaux de grande influence sur la réussite sportive
et souvent délaissée par les entraîneurs tunisiens.
Ces dernières années, une nouvelle tendance est
apparue dans le sport d'équipe, c'est celle du changement de joueurs
d'une équipe à une autre, ce qui affaiblit leur rendement et
influe d'une manière ou d'une autre sur les membres du groupe.
Conformément à cela nous supposons que pour
obtenir la meilleure équipe, il ne suffit pas de rassembler les
meilleurs joueurs, mais de choisir les individus qui réagissent
correctement aux mouvements et aux états d'esprit des autres. Ainsi,
nous comprenons qu'il doit y avoir une cohésion de l'équipe pour
postuler à un résultat meilleur.
b. Le fonctionnement de
l'équipe :
La valeur de l'équipe n'est pas fonction de l'action
des capacités individuelles, mais de leurs combinaisons dans une
complémentarité active (l'équipe sportive se
présente comme un ensemble dynamique se distinguant par
l'originalité de ses structures émotionnelles. Elle agit en tant
que force opérationnelle par l'organisation de son potentiel physique,
intellectuel et technique ; elle agit aussi en tant que force
intégratrice des courants affectifs pour le maintient de sa
cohésion. La recherche de buts communs lui confère une
originalité propre et impose à chacun un statut et un
rôle.
Le rendement n'est pas la seule finalité,
l'équipe doit répondre aussi à un besoin très vif
de coopération affective. Le premier but de réalisation
relativement facile, appartient au domaine de la distribution relationnelle des
rôles ; le second présente beaucoup de difficultés
parce qu'il fait intervenir la subjectivité des participants.
L'équipe se trouve normalement soumise à des
agressions internes et externes qui altèrent l'équilibre de son
développement.
Les entraîneurs savent par expérience à
quel point un échec peut nuire à l'efficacité
opérationnelle, s'efforcent d'en réduire les effets. Cependant
ils hésitent dans le choix des méthodes d'intervention souvent
généreuses, mais qu'il ne réussissent qu'à
éliminer la détérioration des relations sans pouvoir
régler les véritables conflits, ceux- ci exigent la connaissance
approfondie du processus de développement interne des forces
unificatrices pour être dépassées et résolus, il
s'agit de savoir comment s'opère la réduction des tensions,
quelque soit la nature et l'intensité des forces disruptives. Il s'agit
de restructurer le champ social pour diminuer la tension des facteurs
d'opposition ; car il n'y aura pas de rendement sans la liquidation
préalable des situations conflictuelles. (L'évolution interne de
l'équipe suppose l'existence d'un besoin de dépassement de soi et
d'un besoin de liaison interpersonnelle constituant les ressorts fondamentaux
de la dynamique collective. Cette unité dynamique ne peut
s'actualiser que par une disponibilité unanime.
La capacité de dépassement renforce en chaque
joueur son propre mouvement vers l'objectif général, ainsi que le
besoin de progression dans la confiance réciproque et la transcendance
du projet, constitue la même réalité qui donne à
l'action commune tout son sens et permet à l'équipe d'affirmer
à la fois sa cohérence et son efficacité).
La maladresse dans des relations et l'incapacité pluri
forme de ses responsables de tout niveau entraînant l'équipe dans
des situations conflictuelles qui nuisent au rendement collectif. Chaque
responsable doit remplir un rôle spécifique et s'intègre au
fonctionnement général de l'équipe. Ce fonctionnement
devient harmonieusement efficace lorsqu'il satisfait au deux besoins
fondamentaux : de progression et de communication.
c. Le moral de l'équipe :
G. Rioux (1979) définit le moral d'une équipe
comme suit : « Le moral d'une équipe est l'existence chez
chacun des membres, des sentiments d'être accepté et d'appartenir
à un groupe d'hommes solidaires par l'adhésion à des buts
communs et la confiance en la désirabilité de ces
buts ».
D'après cette définition, nous constatons que le
moral est un aspect sentimental qui influe positivement ou négativement
sur la dynamique de l'équipe et par conséquent sur le rendement
collectif.
L'affectivité par exemple donne une impulsion aux
interactions des joueurs, influe fortement sur la cohésion de
l'équipe et peut même ébranler son équilibre et sa
stabilité. Cela se passe généralement lors de hautes
tensions émotionnelles par lesquelles passent les joueurs en
compétitions, et qui seront à la base du désordre et de la
désorganisation.
5) L'équipe sportive :
Le monde du sport est naturellement un domaine de notre vie
dans lequel le concept d'équipe est également présent.
Selon (Paskevich, Brawley, Dorsch et Widmeyer, 1999) une équipe sportive
présente des caractéristiques précises : (a) la mise en
avant de l'interaction liée à la tâche, (b) une
définition a priori du nombre de membres autorisés à
constituer le groupe, (c) une distribution de différents rôles
précis, (d) au moins un objectif motivationnel majeur lié
à la performance : gagner. Cette définition différencie
encore un peu plus le concept d'équipe et celui de groupe. En effet, si
l'on peut penser que le collectif respecte les mêmes règles du
point de vue de son évolution, en revanche, le nombre de membres comme
la structure sociale semblent différents.
ü Le rôle de
l'équipe:
Un rôle est un ensemble de comportement souhaité
de la part d'une personne qui occupe une position au sein d'une équipe.
Le groupe joue des rôles officiels et non officiels.
Le rôle officiel : dicté par la nature et la
structure de l'organisation .A chacun de ces rôles correspondent des
attentes précises.
Le rôle non officiel : Evoluent selon les
interactions entre les membres de l'équipe. Au sein des organismes
sportifs, les rôles non officiels évoluent.
6) L'équipe de football :
Si l'on considère des sports collectifs comme le
football, le volley-ball ou le rugby, outre qu'ils se différencient par
le nombre de joueurs par équipe, l'essence de chacune de ces
activités les distingue radicalement. Le rugby se fonde sur un
affrontement physique effectif qui suppose une préparation à la
fois technique et psychologique très spécifique, dans le sens
où l'intégrité corporelle du joueur peut être
continuellement remise en cause au cours du jeu. Sur cette dimension, le volley
se situe à l'autre extrême. Ici la confrontation physique n'existe
pas. Chaque équipe doit rester dans son camp. Le tracé du terrain
et la présence d'un filet marque résolument cette interdiction
faite à l'interpénétration des équipes. Une autre
caractéristique reste à souligner : chaque équipe n'a
droit qu'à trois passes au maximum pour construire son attaque sans que
la balle puisse être attrapée, ce qui suppose chez les joueurs une
pression temporelle importante et une prise de décision rapide. En ce
sens, le rugby, qui suppose un combat physique continuel face à
l'adversaire et qui suppose également la construction d'une force
collective pour pénétrer toujours plus loin dans le camp adverse
pourrait favoriser une approche plus socio-affective des situations
(solidarité, cohésion du groupe, combat collectif, défi de
l'adversaire) contrairement au volley qui par l'obligation faite de construire
rapidement une situation d'attaque loin du camp adverse favoriserait un plus
grande maîtrise de soi, et donc permettrait une centration plus cognitive
(prise de décision, anticipation, détection rapide des
trajectoires, mise en place de schémas tactiques).
Le football, enfin, parce qu'il est une activité
où le contact est autorisé sans pour cela être
valorisé comme au rugby, et parce qu'il permet notamment aux
footballeurs de ne pas subir la même pression temporelle que les
volleyeurs, pourrait occuper une position intermédiaire sur cette
dimension socio-affective/cognitive
B. La cohésion :
I. Définition :
Parmi les processus sociocognitifs associés au groupe
et/ou à la performance du groupe, la cohésion est sans doute le
concept ayant donné lieu au plus grand nombre d'études. Ce
concept de cohésion, étymologiquement dérivé du
latin « cohaesus » qui signifie « rester ensemble
», a rapidement été identifiée comme la plus
importante propriété des groupes car elle est nécessaire
au maintien de l'existence du groupe et constitue un élément
essentiel de la vie de ce dernier (Figure 1).
Figure 1 : Approche conceptuelle de la
cohésion d'après Carron, 1985
Historiquement, la cohésion a évolué d'un
construit unidimensionnel sans réelle réflexion conceptuelle,
à un construit multidimensionnel, étayé par la
littérature sur la dynamique de groupe (Dion, 2000).
Ainsi, selon Dion (2000), depuis les années 80, les
modèles multidimensionnels de la cohésion prédominent. Le
débat n'est plus de savoir si la cohésion est un construit
multidimensionnel mais plutôt de définir les différentes
dimensions permettant de la caractériser au mieux. Cette
préoccupation est repérable dans différents domaines,
où de nombreux auteurs se sont attachés à proposer de tels
modèles multidimensionnels (Bollen et Hoyle, 1990 ; Carron, Widmeyer, et
Brawley, 1985 ; Cota, Evans, Dion, Kilik, et Longman, 1995 ; Hogg et Hardie,
1991).
II. La cohésion dans le domaine
sportif :
De nombreuses recherches menées en milieu sportif
montrent un effet positif de la cohésion sur la performance. Si les
équipes sportives présentent une relation entre la
cohésion et la performance plus forte que d'autres groupes naturels
(groupes militaires, groupes d'entreprises) ; c'est que la perception du
succès ou de l'échec y est plus vive (les résultats de
chaque équipe de chaque poule de chaque division sont diffusés
par les médias nationaux ou régionaux) ; que les groupes
sportifs possèdent des modèles d'excellence plus fort (chacun
tend à atteindre un niveau sportif plus élevé) et un
sentiment en tant que groupe plus important (l'appartenance à
l'équipe sportive participe grandement à l'identité
sociale des joueurs).
Par ailleurs, le domaine sportif se démarque des autres
domaines par le fait que la participation active des membres dans la
formulation des objectifs du groupe n'est pas nécessairement
reliée à une forte cohésion. La cohésion d'une
équipe sportive ne dépend pas d'une élaboration en commun
des objectifs du groupe, ceux-ci étant d'ailleurs
généralement établis par l'entraîneur ou le
président de club. Ainsi, au sein d'équipes, le style de
commandement préféré est le style "autocratique", une
seule personne, généralement l'entraîneur, décidant
des choix et des conduites à suivre pour l'équipe
entière.
On le voit le choix de l'entraîneur n'est pas
aisé. Si nous pouvions résumer, nous dirions qu'entre les membres
de l'équipe, il faut une dose de similitude et une dose de
différence. Et surtout l'accepter ! Disons clairement, certains
entraîneurs concevant leur équipe comme un groupe de clones
n'admettent aucunes différences. Les exemples sont nombreux : l'ancien
entraîneur de l'équipe argentine de football n'a pas
sélectionné un joueur parce qu'il refusait de lui obéir,
le joueur a refusé d'avoir les cheveux courts comme lui ordonnait son
entraîneur. De même, les tenues vestimentaires sont identiques pour
une équipe professionnelle. La similitude des membres du groupe peut
à son tour être influencée par la cohésion. La
tendance pour les membres d'un groupe à chercher une uniformité
d'opinions, d'attitudes, d'engagements au sein du groupe, est plus importante
dans des groupes cohésifs. Ainsi, les déviants en termes
d'opinions ont tendance à être plus fortement rejetés quand
l'équipe est cohésive. De même, un nouvel arrivant
indispose le groupe car il risque de déranger l'équilibre
homogène de l'équipe. Ainsi, le cas d'un joueur transparent dans
une équipe et resplendissant, à la suite d'un transfert, dans une
autre (ou l'inverse) n'est pas rare. L'entraîneur doit veiller à
l'intégration des nouveaux par les anciens le plus vite possible. Est-ce
le nouveau qui met un an pour s'adapter à l'équipe ou faut-il une
année à l'équipe pour l'accepter?
Enfin, on retrouve dans le domaine sportif
l'importance de la distinction entre cohésion sociale et cohésion
opératoire. La relation cohésion-performance constatée
dans les sports collectifs met en avant une influence privilégiée
de la cohésion opératoire (sans pour autant négliger la
cohésion sociale).
III. La cohésion et le sport
interactif :
On peut distinguer deux types de sports dans les sports
d'équipe : les sports interactifs qui nécessitent une interaction
entre les joueurs : basket, handball, rugby et football... et les sports
coactifs où la performance finale dépend de la somme de
performances individuelles : 4 x 100m ou encore ici la Coupe Davis.
De nombreuses études ont montré qu'il
était indispensable dans les sports interactifs d'avoir une
cohésion. Celle-ci a d'ailleurs une importance proportionnelle aux
nombres d'interactions que nécessite le sport. Pour les sports coactifs,
les premières études ont montré qu'il n'y avait pas de
relation négative entre performances et cohésion. L'idée
développée alors était qu'une trop forte
cohésion pourrait laisser le joueur compter sur son partenaire
pour faire une bonne performance. Ainsi, plus particulièrement la
cohésion sociale aurait une influence néfaste sur la performance.
Cependant, depuis le début des années 2000, Carron
(spécialiste de la cohésion) a montré que, même dans
les sports interactifs, il était nécessaire de développer
un minimum de cohésion afin de réaliser une bonne performance.
IV. La cohésion d'une équipe
sportive :
Il existe sans aucun doute un modèle de l'équipe
qui réussit, mais qui semblerait davantage construit sur une certaine
philosophie des relations humaines que sur une observation attentive des faits.
Il est avéré que nous préférons nous nourrir de ces
idées de sacrifice, d'entraide, que nous aimons cette
représentation du groupe fondée sur l'idée que l'on peut
lui attribuer des sentiments et que l'on peut le traiter comme un
phénomène individuel (l'équipe qui doute, qui n'est plus
motivée, qui a besoin de souffler, qui a retrouvé un moral
d'acier...). Nous aimons que notre équipe favorite se batte comme un
seul homme, et que tous montrent un dévouement exemplaire pour elle.
Les médias exaltent très souvent cette dimension
fusionnelle qui conduit le buteur d'une équipe de football à dire
que " l'important, ce ne sont pas les deux buts qu'il a marqués, mais
c'est la victoire de l'équipe ".
1. Les affectes de la
cohésion :
A partir du moment où l'on gère plus que
soi-même, les choses se compliquent. Il est difficile de faire avancer
des êtres humains dans la même direction, en harmonie et en bon
ordre pour réussir à atteindre un objectif commun. Gérer
une équipe composée de caractères aussi différents
les uns des autres n'est pas aisé, vous devez être le catalyseur
des énergies, les amortir et les renvoyer de façon positive. Le
sport est la meilleure école pour apprendre la cohésion
d'équipe. Il véhicule les valeurs de base qui font la
cohésion et donc la performance d'une équipe, telle que:
Solidarité, confiance, compréhension, sociabilité et
empathie.
2. Le rôle de
l'environnement :
L'environnement d'un groupe peut être l'organisation
à laquelle il appartient. Cette organisation impose au groupe un certain
nombre de contraintes qui sont susceptibles d'intervenir favorablement ou
défavorablement sur sa cohésion. Ainsi la récompense
coopérative, le fait qu'un groupe soit récompensé selon sa
productivité, augmente la cohésion entre ses membres, tandis que
la récompense compétitive ou récompense des individus
l'amoindrit (Deutsch, 1949). Plus généralement, dans le cas
où les gains de chaque membre sont indépendants de la production
du groupe ou de celle des individus, de même que si les gains de chaque
membre dépendent exclusivement de leur propre travail, il ne peut pas y
avoir groupe à proprement parler (Cartwright et Zander, 1960). Il n'y a
groupe que si le succès du groupe est une condition nécessaire au
gain individuel et s'il détermine également la nature et la
quantité du gain individuel. Dans ces deux cas, les individus sont
interdépendants les uns des autres pour leur gains respectifs.
C. La performance :
La prise en compte de l'homme dans l'optimisation et dans la
durabilité de ses performances, aussi bien dans le sport que dans
l'entreprise, passe par le développement de son « Equilibre
Dynamique de Vie ». C'est bien la cohérence personnelle ou la
réalisation de soi qui est la finalité de toute action ! Un
sportif qui remporte une fois un championnat du monde mérite les
félicitations et de la reconnaissance pour son travail et ses
performances. Un sportif qui fait une carrière auréolée de
victoires multiples (Sébastien Loeb en rallye, Michael Schumacher en F1,
Pete Sampras en tennis) est un grand champion qui mérite respect et
congratulations pour sa persévérance, sa stratégie de la
gagne sur le long terme, vraisemblablement son hygiène de vie...
I. Définition :
La notion de performance se situe à l'intérieur
d'une séquence d'événements qui est au centre de ce que
l'on nome habituellement : la tâche, l'activité, le
résultat.
a. La tâche peut-être définie comme tout ce
que l'individu cherche à faire.
b. L'activité comme tout ce que met en oeuvre
l'individu pour accomplir la tâche.
c. Le résultat comme le produit de
l'activité.
C'est par un développement plus précis de la
partie activité-tâche que l'on peut tenter de préciser la
signification des différents termes évoqués et plus
particulièrement celui de la performance.
La performance pouvant se définir comme un
résultat perçu, mesuré, et situé sur un continuum
évaluatif.
Historiquement, la performance de l'individu au travail a
été très peu étudiée d'un point de vue
conceptuel Motowidlo(2003). D'une part, les chercheurs se sont largement
interrogés sur l'art et la manière de mesurer la performance (les
techniques et les outils). Ils se sont largement appuyés sur les
pratiques mises en oeuvre dans les entreprises pour mesurer les
résultats individuels en matière de productivité, de
qualité des produits ou des services, de délais de mise en
circulation de nouveaux produits ou de services, de délais de production
ou de réponses aux clients, etc.
II. Les facteurs de la performance :
Un athlète peut se sentir fort techniquement,
prêt physiquement et malgré tout il peut ne pas avoir le
sucée. Ce qui explique l'importance des facteurs tactiques et mentaux
qui occupe une place importante dans le sport de haut niveau. Dans cette
analyse on va voir les différentes composantes des facteurs de la
performance.
On peut regrouper alors les facteurs qui influencent la
performance en plusieurs catégories :
1. Facteur relatif à la
technique:
La technique est :
o la capacité d'exécuter et reproduire des
schémas moteurs et des gestes de football en référence
à des principes consolidés d'ergonomie et mécanique du
mouvement (modèle technique fondamentale);
o L'automatisation d'adresses techniques spécifiques
(de type ouvertes, c'est-à-dire apte à s'adapter à la
situation);
o L'efficacité des fonctions neuromusculaires
(régulation de l'activité en relation à l'objectif,
précision) et des capacités de coordination;
o Maintenir un contrôle technique proportionné
dans les conditions de complexité de coordination (demande de
rapidité, perte partielle d'équilibre, etc.) et de fatigue
physique;
o Exécuter des solutions techniques personnelles et
créatrices.
2. Facteur relatif à la tactique:
La tactique est :
o l'Organisation mentale et utilisation des techniques en
relation aux principes du jeu;
o la pertinence des solutions opérées au niveau
cognitif sur la base des renseignements relevés au cours de l'action
(anticipation, efficacité des systèmes sensoriels, attention et
perception sélective, expérience, etc.);
o l'apports et intégration fonctionnelle du jeu, tant
à l'entraînement qu'en compétition, des indications et
suggestions fournies par l'entraîneur;
o la reproduction de schémas et d'actions tactiques
fondamentales relativement aux différentes phases du jeu (attaque,
défense, transition, spécificité du système
etc.);
o l'Improvisation et la créativité de jeu.
3. Facteur relatif à la physique:
Le physique est :
o la capacité d'exécuter gestes et mouvements
à intensité élevée soit avec ballon soit sans:
o l'action rapide, sprint (élasticité
musculaire, efficacité des procès neuromusculaires);
o Savoir exprimer les degrés nécessaires de
puissance dans les différentes conditions de jeu: sauts, tirs,
accélérations, décélération, changements de
directions, etc. (accroissement neuro-musculaire);
o être apte à récupérer rapidement,
après des phases de haute intensité, sans influencer
négativement la qualité du jeu soit sous l'aspect des
procès mentaux, soit la charge du geste technique (capacité de
résistance à la force rapide et à tolérer une
certaine production d'acide lactique);
o Garantir la nécessaire distribution d'énergie
oxydative et contenir l'abaissement d'efficacité fonctionnelle au cours
de la compétition (puissance aérobie spécifique).
4. Facteur relatif à la
psycho-social:
Le facteur psycho-sociale est :
o la capacité d'exprimer une certaine
personnalité sur le terrain et en dehors;
o la capacité de collaboration et de coopération
sur des principes communs avec les autres partenaires et avec
l'entraîneur;
o le Sens d'affiliation et d'appartenance au groupe
(participation émotif-affectif);
o le Respect des règles sociales (milieu
sociétaire, horaires et fréquence d'entraînement, etc.) et
du jeu (arbitres, adversaires);
o la capacité à soutenir avec efficacité
des entraînements fatigants;
o la capacité de concentration durant le match;
o la détermination sportive;
o Accepter positivement et avec un bon équilibre
psychologique aussi bien les victoires que les défaites;
o la motivation et enthousiasme vers les activités et
capacité de maintenir élevée la motivation si certaines
attentes ne viennent pas en quelques circonstances confirmées;
o la capacité de concilier l'étude ou le travail
avec la pratique sportive (football jeune et pratiqué par des
amateurs);
o la capacité de supporter le stress dû au
succès (football professionnel).
En développant cette large série de
caractéristiques relatives aux facteurs généraux et
spécifiques de la performance, il apparaît évident qu'il
résulte beaucoup comme cadre général complexe et de
nombreuses fois répétitives dans son
énumération.
Ceci arrive surtout parce qu'il n'est pas toujours possible de
différencier, en ébauchant un exemple de classement de la
performance, si certaines qualités sont à considérer
à la charge d'un facteur plutôt qu'à la charge d'un
autre.
Et ultérieurement, comme il arrive en quelque autre
cas, parfois quelques-uns de ces éléments sont cause ou
conséquences de l'expression d'autres, qui pour une
spécificité différente d'origine, sont classifiés
comme appartenant à un thème différent.
III. L'efficacité collective :
De nombreuses définitions d'un même
phénomène suggèrent que les individus possèdent
« un sens de l'efficacité collective leur permettant de
résoudre leurs problèmes et d'améliorer leur vie
grâce à l'effort commun » Bandura (1986). À partir de
cette première proposition de Bandura, l'observation de la
littérature laisse entrevoir différentes définitions pour
expliquer ce phénomène. Guzzo et ses collaborateurs (Guzzo, 1986
; Shea et Guzzo, 1987) proposent un concept assez similaire qu'ils nomment
puissance du groupe, qu'ils définissent comme « la croyance
collective d'un groupe qu'il peut être efficace » (Shea et Guzzo,
1987). Pour Shamir (1990) l'efficacité collective se définit
comme « la perception de la probabilité que l'effort commun
aboutira à la réussite collective ». (Weldon et
Weingart ,1993) précisent davantage l'étendue du concept, et
le définissent comme « le jugement d'un individu de la
manière avec laquelle le groupe peut exécuter l'action
exigée pour exécuter la tâche ». Enfin, pour Lindsley,
Mathieu, Heffner et Brass (1994) il s'agit de la « croyance collective du
groupe qu'il peut exécuter une tâche spécifique avec
succès ». Ainsi, ces définitions soulignent toutes que
l'efficacité collective réfère à un jugement
effectué par les membres du groupe concernant la capacité du
collectif à être efficace. En ce sens l'efficacité
collective est donc bien comprise comme une extension de l'efficacité
personnelle.
L'efficacité collective réfère aux
perceptions de compétence développées par les membres
à l'égard des capacités de coordination du groupe. Il
s'agit de l'une des différences majeures entre l'efficacité
personnelle et l'efficacité collective. En effet, l'efficacité
collective ne correspond pas seulement aux croyances selon lesquelles chacun
des membres dispose des ressources nécessaires à la
réalisation de la tâche du groupe, elle correspond
également aux croyances concernant les capacités des membres
à coordonner et combiner leurs ressources.
L'efficacité collective correspond aux jugements des
coéquipiers selon lesquels leur groupe possède en son sein les
ressources suffisantes pour réussir la tâche, mais
également que les équipiers disposant de ces ressources sont
prêts à les utiliser au profit du groupe.
IV. Performance et efficacité
collective :
La performance sportive exprime les possibilités
maximales d'un individu dans une discipline à un moment donné de
son développement. Selon Weineck, J. (1997) "La capacité de
performance sportive représente le degré d'amélioration
possible d'une certaine activité motrice sportive et, s'inscrivant dans
un cadre complexe, elle est conditionnée par une pluralité de
facteurs spécifiques". La performance sportive peut s'exprimer sous
forme d'un classement, d'une distance, d'un temps ou d'un résultat, le
plus souvent lors de compétition. Elle est le résultat d'un
entraînement complexe. Tous les facteurs déterminants de la
performance doivent être connus et intégrés dans le
processus d'entraînement pour que la performance soit maximale.....
Un match de football est un rapport de force (1c1 au 11c11)
dans un contexte« particulier » et « changeant »dans la
distribution« des stratégies » et « des émotions
».
Les réussites et les erreurs font partie du jeu et du
match mais une erreur c'est toujours « un progrès futur ».Un
match c'est toujours une performance pour l'équipe, pour le joueur et
pour le coach. Un match sans erreur ça n'existe pas, mais en fonction du
niveau de pratique du rapport de force et de la cohésion de
l'équipe le nombre d'erreur diminue ou augmente.
D. L'association sportive et le club de football
amateur
I. L'association :
L'article premier de la loi n° 59-154 du 7 Novembre 1959
a défini l'association comme étant une convention par laquelle
deux ou plusieurs personnes mettent en commun d'une façon permanente,
leurs connaissances ou leurs activités dans un but autre que de partager
des bénéfices.
On constate d'après cet article que l'association doit
opérer pour un objectif non lucratif, puisque la recherche et surtout le
partage des bénéfices ont été laissés aux
sociétés commerciales.
Les personnes groupées en association doivent donc
avoir un but commun qui sera clairement expliqué dans les statuts et
parfois même apparaîtra dans le nom de l'association. Ce but doit
être licite. Le caractère de permanence est indépendant de
la durée. Il peut être reconnu à une association dont la
durée de vie sera courte à condition que pendant cette
période, il y ait une certaine continuité dans son
activité.
Néanmoins, lorsque l'association réalise des
bénéfices, elle ne doit jamais les distribuer
aux adhérents. Ces excédents devraient être
réinvestis pour financer les activités principales citées
dans les statuts.
Tous ces éléments sont vérifiés
dans les associations sportives qui comptent plusieurs membres, disposent de
statuts en bonne et due forme, exercent leurs activités sportives de
façon permanente d'une saison à une autre et enfin exercent dans
un but purement non lucratif.
Cependant, et depuis plusieurs années, les associations
sportives se sont distinguées des autres associations par des
activités qui se traduisent par des flux financiers assez importants et
des enjeux de plus en plus difficiles à gérer, et
nécessitant une gestion beaucoup plus rigoureuse que celle
adoptée par les associations scientifiques, féminines ou
culturelles.
D'ailleurs, le législateur tunisien s'est
intéressé davantage aux associations sportives en promulguant
différentes lois et textes juridiques eu égard à leur
importance.
II. La notion du club de football
amateur :
1. L'association : une
association est la réunion de plusieurs personnes ayant un but, un
intérêt commun.... elles sont constituées, en grande
majorité de bénévoles.
2. Le bénévolat
: vient du mot latin « benevolus » qui signifie «
bonne volonté », le bénévole exerce donc une
activité non rétribuée et choisie volontairement, en
général, au sein d'une association. Dans un club de foot, les
bénévoles sont soit dirigeants (président,
trésorier, secrétaire, responsable buvette...), encadrant
d'équipes ou (et) entraîneurs...
3. La notion de respect :
dans une enceinte sportive, comme partout ailleurs, il y a des règles
(mais aussi des individus) à respecter. Sur un terrain, on se doit de
respecter son entraîneur, ses dirigeants, ses coéquipiers, mais
aussi l'arbitre et ses adversaires, partenaires de jeu, ainsi que les
infrastructures. Sans ce respect, le plaisir disparaît.
4. La participation à la vie du club
: permettre des déplacements, l'organisation de tournois,
un club doit, parfois, créer des événements. En tant que
licencié, on se doit, dans la mesure de ses possibilités, d'y
participer. C'est aussi l'occasion de donner un état d'esprit à
son club et d'apprécier les bienfaits de la vie en collectivité
et de l'aventure humaine.
5. La notion de plaisir : que
l'on soit joueur, entraîneur, arbitre ou dirigeant, le plaisir du jeu est
à l'origine de la passion du football qui nous habite. Il ne peut y
avoir de plaisir sans jeu et pas de jeu sans plaisir. Quand un enfant de 6 ans
arrive dans un club, c'est pour prendre du plaisir, pas pour vouloir gagner
à tout prix et devenir professionnel. Gare à ce que l'enjeu ne
tue pas le jeu.
6. La ponctualité :
quand on s'inscrit dans un club, on doit accepter des règles de vie en
collectivité. Être à l'heure aux rendez-vous fixés
par le club est un élément essentiel car il peut
déterminer la qualité d'une séance ou même la tenue
d'un match. En cas de retard ou d'absence, la moindre des choses est de
prévenir son responsable, à l'avance si possible, afin de ne pas
pénaliser les autres.
III. Le football amateur et le
professionnalisme :
Le football africain est rarement sorti de sa coquille
d'amateur. Il a fallu attendre la fin de la première moitié de la
décennie 1990 pour voir les clubs africains se lancer sur l'aventure du
professionnalisme non sans difficultés financières. Cela va de
soi. L'expérience part de la Tunisie. Notre pays est actuellement
l'unique du continent à vouloir montrer et donner une image nouvelle et
remarquable au football africain. Notre football attire non seulement de
milliers de jeunes africains mais aussi des brésiliens (dont certains se
sont déjà naturalisés tunisiens) et européens.
Mais, il faut reconnaître que le chemin à parcourir reste long
:
Le professionnalisme est avant tout un état d'esprit
inculqué aux intervenants dans la vie du club, à savoir les
joueurs, les entraîneurs ainsi que le comité directeur.
L'instauration du professionnalisme permettrait au club
sportif de s'élever au rang des grandes équipes
caractérisées généralement par une gestion
rigoureuse et des moyens financiers importants.
L'établissement d'une réglementation plus
rigoureuse permettrait d'atteindre les plus hauts niveaux lors des
compétitions nationales et internationales grâce à des
athlètes prêts mentalement et physiquement et conscients de
l'obligation d'atteindre le meilleur des résultats.
Le regard que l'on peut porter sur le professionnalisme
devrait ainsi prendre de la hauteur, s'identifier à des fortes
idées et à des principes incontournables. L'on convient de plus
en plus que le professionnalisme est avant tout un état d'esprit, une
mentalité. Une identification à un mode de principe. Un
épanouissement dans un système qui a forcément ses
particularités, mais aussi ses obligations et ses contraintes.
E. La didactique :
I. Définition :
La spécificité de la didactique par apport
à la pédagogie c'est qu'elle est toujours didactique d'une
discipline. Donc « La didactique d'une discipline étudie de
façon méthodique et systématique les processus
d'enseignement/apprentissage d'une discipline scolaire donnés à
travers le modèle du triangle didactique » (Develay 1993).elle
étudie scientifiquement et sans oublier l'ensemble des opérations
qui se passe dans le temps et qui aide les élèves à
apprendre et à construire leur connaissance (savoir faire dans les
activités physiques et sportives).
II. Le champ de la didactique :
La didactique s'intéresse à des contenues
disciplinaires bien spécifiques (la notion de savoir).Selon mercier
(2002) « l'étude de n'importe qu'elle des instances -
élèves - professeur et savoir ne prend un sens didactique que
dans ses rapports avec les deux autres ». La réflexion en
didactique pose la question du passage des « savoirs »
(énoncés, légitimés, codifiés) à la
« connaissance » (personnelles, privées).
Le système didactique est « un
système de relation entre le jeu de l'enseignant et le jeu de
l'élève à propos du savoir à enseigner et à
apprendre ,sous couvert d'institution dotées d'intentions
d'enseignement » (schubauer-leoni , 1998).L'enjeu de la
réflexion didactique s'exprime donc par : Comment faire pour que
l'élève s'approprie le savoir codifié ,pour qu'il devienne
une connaissance personnelle ,utile et efficace en situation.
III. Didactique de l'EPS :
Selon J.L.Martinand (1989,1992) la didactique des disciplines
scolaires se refaire à des pratiques culturelles sportif ou artistique
dite pratique sociale de référence dans l'enseignement des
sciences et des techniques. C'est dans cette perspective que A .Terisse (2001)
note que la didactique de l'éducation physique et sportif (EPS) ne peut
se comprendre sans prendre compte de deux institution : L'école
où elle s'enseigne et le sport auquel elle empreinte des
activités physique et sportif. Ainsi l'EPS doit tirer des savoirs
à partir des ces pratique sociale de référence dont une
analyse tridimensionnel de ces dernier s'avère nécessaire pour la
construction des contenue d'enseignement :
1. Une analyse historique et
comparative : Elle s'intéresse aux différentes
formes de pratique sportive de haut niveau pour le choix de la
référence.
2. Une analyse
technologique : Elle concerne les savoirs produits par les
pratiques sportives, les savoirs professionnels véhiculés par les
fédérations sportives, ou élaborés par les
enseignants eux même dans leur pratique professionnelle pour le choix du
registre de technicité.
3. Une analyse
épistémologique : Elle prend en compte les
savoirs scientifiques qui sont censés rendre compte du sportif dans ces
pratiques, d'où l'apport des sciences déjà
constituées (physiologie, psycho-sociologie de l'acte moteur).
La didactique de l'EPS pourrait aussi être
pensée du point de vue de l'évolution des conceptions
développées au travers des textes officiels qui la programment
depuis le milieu du XIXè siècle. Toutefois, nous avons vu
ci-dessus que le point de vue de l'analyse des activités supports que
sont les activités sportives a émergé au cours des
années 60. Après les instructions officielles de 1967 qui
témoignent d'un certain esprit du temps en ce domaine, c'est durant les
trente dernières années s'est développée sur les
deux grands versants que sont le chantier de l'écriture des programmes
scolaires et le développement d'une branche scientifique.
Les concepts les plus fréquemment utilisés sont
les suivants :
contrat
didactique,
dévolution
de problème,
obstacle
didactique,
représentations,
transposition
didactique et
variable
didactique. En
EPS
de nombreux praticiens et chercheurs ont repris ces
« outils ». Ils ont rajoutés d'autres
« outils spécifiques » à l'analyse didactique
permettant une réflexion sur la structure des activités
physiques, sportives et artistiques (
APSA
)tels que :
contenus,
enjeux
de formation ,
essence,
logique
interne,
problème
fondamental,
ressources et
situation
de référence.
Aujourd'hui, pour l'enseignant d'
EPS,
il s'agit de construire des
contenus
d'enseignement et de proposer des tâches permettant à
l'élève de se transformer. Ainsi, la didactique de l'
EPS
s'interroge sur trois aspects de l'enseignement :
· Sur les
savoirs et
savoir-faire
à s'approprier ;
· Sur les conditions d'appropriation et
d'élaboration des
contenus
d'enseignement en EPS ;
· Sur la volonté de transformation chez les
enseignants.
IV. La didactique comparée :
Plusieurs genres d'institutions à vocation didactique
coexistent dans le domaine des « activités physiques, sportives et
artistiques » (APSA) comme les centres d'entraînement des
fédérations sportives nationales, les associations sportives de
quartiers ou les clubs (le cas de notre étude) , les académies ou
les conservatoires de danse, et enfin l'école où est
enseignée l'éducation physique. D'après Chantall
Amadescot et all (2002) la didactique comparée prend pour objet
d'étude l'action des intervenants et cherche à identifier ce
qu'il y a de générique à leur action, sans occulter les
spécificités de chacune des institutions didactiques. Il existe
de nombreuses institutions dont le but commun est de transformer les pratiques
et savoirs corporels des individus. Bien que chaque institution poursuive des
finalités distinctes, il nous semble utile de considérer possible
l'étude de ces différents systèmes didactiques afin de
dégager des convergences par delà leurs
spécificités. Les outils d'analyse développés en
didactique comparée sont à même d'éclairer l'action
de l'intervenant en APSA, quelle que soit l'institution dans laquelle son
activité se déroule.
Partie 2
Analyse des variables
A. La cohésion :
I. Les approches de la cohésion :
1. Attraction personnelle et attraction sociale (Hogg &
Hardie, 1991) :
Pour définir la cohésion, Mickael Hogg, John
Turner et leurs collègues s'appuient sur une trame conceptuelle
sous-jacente avérée : la Théorie de l'Identité
Sociale (TIS : Hogg et Abrams, 1988., Tajfel, 1972, 1978 ., Tajfel et
Turner, 1979) et la Théorie de l'Auto-Catégorisation (TAC :
Turner, 1985 ., Turner, Hogg, Oakes, Reicher, et Wetherell, 1987). Ces
théories différencient les comportements de groupe des
comportements interpersonnels et postulent que les individus peuvent
s'auto-catégoriser à différents niveaux d'abstraction, en
particulier au niveau du groupe ou au niveau individuel. La
catégorisation au niveau du groupe favorise une
dépersonnalisation qui conduit une personne à se décrire
et à percevoir les autres membres non pas comme des individus uniques,
mais comme présentant plus ou moins de caractéristiques du
prototype de l'intragroupe. Cette dépersonnalisation sous-entend
l'existence de phénomènes de groupe tels que la cohésion.
En fait, le processus de catégorisation génère deux formes
d'attractions : (a) l'attraction sociale qui correspond à une
désirabilité dépersonnalisée, car ancrée sur
la prototypicalité des membres du groupe ; (b) l'attraction personnelle
fondée sur des relations interpersonnelles spécifiques issues de
perceptions personnalisées des membres appréhendés en tant
qu'entités uniques. Ces deux formes d'attractions apparaissent donc
fondamentalement différentes et toute conceptualisation de la
cohésion qui se limiterait à l'attraction interpersonnelle
(qu'elle soit sociale et/ou opératoire) deviendrait, selon cette
approche, réductrice. Aussi, (Hogg et Hardie, 1991) suggèrent de
distinguer au sein de la cohésion deux types d'attractions, comprises
comme des attitudes ou des sentiments (positifs ou négatifs) ressentis
par une personne vis-à-vis d'une autre et estimés à partir
de choix sociométriques effectués par les membres de
l'équipe : (a) une attraction interpersonnelle nommée «
attraction personnelle », et (b) une attraction au niveau du groupe dite
« attraction sociale » (1991).
2. Approche objective et approche subjective (Bollen &
Hoyle, 1990) :
Selon Bollen et Hoyle (1990), la cohésion est « un
sens individuel d'appartenance à un groupe particulier et une sensation
de bien-être individuel liée au fait d'appartenir à ce
groupe ». Ils proposent une conceptualisation bidimensionnelle
différenciant une approche « objective » et une approche
« subjective » du construit de cohésion. Cette
conceptualisation renvoie à une auto-évaluation par un membre de
sa relation avec un groupe spécifique comportant des informations
cognitives (fondées sur les expériences vécues avec le
groupe et ses membres) et des informations affectives (fondées sur les
affects liés à ces expériences vécues).
3. La cohésion interpersonnelle et la cohésion
opératoire de Zaccaro et ses collaborateurs :
Indépendamment des travaux de Carron et ses
collègues, Zaccaro et ses collaborateurs (Zaccaro et Lowe, 1988 .,
Zaccaro et McCoy, 1988) ont également proposé une conception de
la cohésion basée sur la distinction cohésion
interpersonnelle - cohésion opératoire. Dans leurs études,
ils montrent que la distinction de ces deux formes de cohésion
s'avère pertinente pour prédire la performance groupale. Ainsi,
la cohésion opératoire est plus fortement liée à la
performance du groupe lors d'une tâche additive (performance
du groupe = somme des performances individuelles) que la cohésion
interpersonnelle (Zaccaro et Lowe, 1988). Mais lorsque la tâche requiert
des interactions entre les membres, les deux formes de cohésion sont
positivement liées à la performance groupale (Zaccaro et McCoy,
1988).
4. L'approche multidimensionnelle de Carron et al.
(1985) :
a. Définition :
(Festinger, Schachter, et Back, 1950., Hersey et Blanchard,
1969., Mikalachki, 1969., Carron et al. 1985) ont développé un
modèle de la cohésion qui incorpore une dimension sociale et une
dimension opératoire. Selon ces auteurs, la cohésion se
définit comme « un processus dynamique reflété par la
tendance du groupe à rester lié et à rester uni dans la
poursuite de ses objectifs instrumentaux et/ou pour la satisfaction des besoins
affectifs des membres » (Carron, Brawley, et Widmeyer,1998). Ils proposent
la mesurer par la double distinction groupe/individu et
social/opératoire (Carron et al, 1985.).
b. Deux dimensions et deux orientations :
Carron et ses collègues (Carron et al, 1985)
définissent ainsi deux dimensions. La première nommée
intégration du groupe (« Group Intégration » : GI) se
définit comme « la perception individuelle de la proximité,
de la similarité des liens à l'intérieur du groupe et la
perception du degré d'unité du champ d'action du groupe ».
Cette dimension renvoie à la force d'intégration que peut
représenter la cohésion. L'intégration doit ici être
comprise au sens physiologique du terme, c'est-à-dire, comme la
coordination des activités de plusieurs organes en vue d'un
fonctionnement harmonieux. Dit autrement, cette dimension correspond aux
perceptions que l'individu peut avoir du bénéfice qu'il peut
tirer du bon fonctionnement du groupe, s'il s'associe à ce dernier. La
deuxième dimension nommée attraction individuelle vers le groupe
(« Individual Attraction To the Group » : ATG) se définit
comme « l'ensemble des sentiments individuels des sujets à
l'égard du groupe, le désir d'être accepté et les
sentiments à l'égard des autres membres du groupe ». Cette
dimension traduit la force d'attraction que peut représenter la
cohésion. Selon Carron et Brawley (2000), elle reflète les
motivations individuelles à rester dans le groupe aussi bien que les
sentiments personnels à propos du groupe. Chacune de ces dimensions
peut s'exprimer selon deux orientations, l'une sociale, « orientation ou
motivation globale tournée vers le développement et le maintien
du groupe » (Widmeyer, Brawley, et Carron, 1985,), l'autre
opératoire, « orientation ou motivation globale tournée vers
la réalisation des buts et des objectifs du groupe » (Widmeyer et
al, 1985).
INTEGRATION DU ATTRAIT
INDIVIDUELS RRRGROUPE
ENVERS LE GROUPE
SOCIAL TACHE
SOCIAL TACHE
Figure 2: Modèle conceptuel de la
cohésion du groupe d'après Carron, Widmeyer et Brawley (1985).
c. Quatre facteurs :
la cohésion est mesurée par quatre facteurs
(Figure 3): (a) l'intégration opératoire du groupe (« Group
Intégration-Task » : GI-T) qui renvoie aux sentiments individuels
d'un équipier relatifs à la similitude, à la
proximité et aux relations à l'intérieur de
l'équipe (celle-ci étant comprise comme une totalité
orientée vers la tâche) ; (b) l'intégration sociale du
groupe (« Group Intégration-Social » : GI-S) qui
désigne les mêmes sentiments individuels d'un membre de
l'équipe, mais pour le collectif perçu comme une unité
sociale ; (c) les attractions individuelles opératoires pour le groupe
(« Individual Attractions To the Group-Task » : ATG-T) qui
spécifient les sentiments individuels d'un équipier à
propos de sa participation personnelle à la tâche, à la
productivité, aux buts et aux objectifs du groupe ; et (d) les
attractions individuelles sociales pour le groupe (« Individual
Attractions To the Group-Social.
COHESION
Figure 3 : Les dimensions
attraction/intégration et sociale/opératoire de la
cohésion (Carron, Hausenblas, et Estabrooks, 2003).
d. Un concept dynamique :
Enfin, Carron et Brawley (2000) affirment que la
cohésion n'est pas un trait caractéristique d'un groupe. Ils
indiquent qu'elle peut, et qu'elle doit changer au cours du temps, en nature et
amplitude durant les processus de formation, développement, maintien et
dissolution du groupe. Cependant, ils ajoutent que la cohésion n'est pas
un état transitoire spécifique d'une situation. Autrement dit,
elle n'est pas un phénomène « volatile », au contraire
les changements se font vraisemblablement, progressivement au cours du temps.
5. L'approche multidimensionnelle de Cota et ses
collaborateurs : des dimensions premières et des dimensions
secondaires :
D'autres auteurs s'attachent à d'autres dimensions pour
saisir la cohésion. Estimant que le modèle de Carron et al.
(1985) demeure trop restreint pour rendre compte de la cohésion en
dehors du contexte sportif, Cota et al. (1995) avancent une nouvelle conception
de la cohésion, en proposant une approche multidimensionnelle du
construit qui distingue des dimensions « premières » et «
secondaires ». Les dimensions premières permettent de
caractériser la cohésion dans tous les groupes. Les dimensions
secondaires renvoient à des formes de cohésion qui ne sont
présentes que dans certains types de groupes et complètent les
dimensions premières. Les auteurs retiennent quatre dimensions
premières : la distinction groupe/individu, la distinction
sociale/opératoire, la vision normative des membres du groupe et la
résistance du groupe à l'éclatement. Comme possibles
dimensions secondaires, Cota et al. Proposent : la prise de risque, la
cohésion verticale, la valeur des rôles. Ces dimensions
secondaires peuvent être pertinentes pour rendre compte de la
cohésion dans des contextes spécifiques. Ainsi, la
cohésion verticale serait appropriée dans les équipes
sportives professionnelles, mais peu pertinente dans des équipes
sportives de niveau amateur.
6. L'approche multidimensionnelle de Dion (2000) :
Plus récemment, Dion (2000), pour qui la
cohésion caractérise et délimite la capacité du
groupe à influencer les comportements et les attitudes de ses membres
aussi bien que le maintien et le renforcement des standards du groupe, propose
de faire évoluer le modèle de Cota et al. (1995) en le
réduisant à trois dimensions principales. Dion (2000)
considère comme premières : les dimensions
sociale-opératoire et verticales, ainsi que le sentiment d'appartenance.
Si l'auteur rejoint Cota et al. Sur l'importance des dimensions sociale et
opératoire, il justifie la prise en compte de la cohésion
verticale comme dimension première, par l'existence d'un processus de
leadership dans une majorité de groupes. Dion (2000) partage l'opinion
de Bollen et Hoyle (1990) sur l'importance du sentiment d'appartenance dans la
cohésion. Cependant, il voit la résistance du groupe à
l'éclatement comme une conséquence de la cohésion et non
comme une dimension première.
7. La prédominance du modèle multidimensionnel
de Carron et al. (1985) :
Finalement, il semble que toutes ces propositions qui visaient
à clarifier le concept de cohésion permettent de dépasser
la remarque de Mudrack (1989), pour qui la recherche sur la cohésion est
« dominée par la confusion, l'inconsistance et une inexcusable
négligence au regard de la définition du construit ».
L'effort de conceptualisation existe. Cependant la diversité des
conceptions théoriques présentées ci-dessus, traduit les
difficultés actuelles rencontrées dans les travaux sur la
cohésion.
a. Limites conceptuelles des approches actuelles :
Si dans une perspective d'intégration, la proposition
de Cota et al. (1995) d'envisager des dimensions communes ou spécifiques
à des groupes constitue une avancée intéressante (Dion,
2000), la littérature ne suggère pas de consensus sur les
dimensions premières et secondaires. De plus, la conception de Cota et
ses collaborateurs décrit uniquement le contenu d'un construit, sans
préciser comment les dimensions sont liées et se
développent au cours de la vie du groupe. Enfin, les dimensions
avancées ne semblent pas toujours être au coeur de la
cohésion. Certaines paraissent être des variables fortement
corrélées au construit mais extérieures à celui-ci
(e.g, prise de risque).
b. Les avantages du modèle de Carron et ses
collaborateurs :
En revanche, un consensus autour des dimensions du
modèle de Carron et al. (1985) semble se dégager dans le domaine
sportif. La majorité des travaux adopte cette conceptualisation pour
étudier la cohésion de groupes sportifs. Toutefois, Widmeyer et
al. (1985) ne prétendent pas que le modèle de Carron et
collaborateurs rende compte de la cohésion dans son ensemble. Ils
estiment qu'une assez grande proportion de la variabilité de la
cohésion des équipes sportives est associée aux quatre
facteurs de leur modèle mais n'écartent pas la possibilité
que d'autres dimensions puissent également être pertinentes pour
rendre compte de la cohésion dans le domaine sportif.
Par ailleurs, Carron et ses collègues soulignent que la
cohésion est un construit dynamique multidimensionnel estimé
à partir des sentiments des membres de l'équipe et dont
l'influence sur les comportements paraît essentielle pour le groupe et
l'individu. Cette conception multidimensionnelle, permet d'envisager les effets
combinés et simultanés des dimensions
attraction/intégration et sociale/opératoire, et ainsi, de
dépasser certains résultats contradictoires pointés dans
des méta-analyses traitant de la relation cohésion-performance
(Carron, Colman, Wheeler, et Stevens, 2002 ., Mullen et Copper, 1994).
Enfin, cette conception multidimensionnelle implique aussi que
plusieurs dimensions peuvent être responsables du fait que les membres du
groupe restent unis dans la poursuite de leurs objectifs et que l'importance de
chacune des dimensions peut changer en fonction de la nature ou du moment de la
vie du groupe Aussi, afin d'identifier le rôle des différentes
dimensions de la cohésion, les chercheurs ont tenté
d'opérationnaliser leur modèle conceptuel en proposant des outils
permettant une estimation plus juste de la cohésion
II. La cohésion du groupe dans le
sport collectif :
Appartenir au monde d'une discipline sportive définit
chez tous les acteurs (dirigeants, entraîneurs, joueurs...) un ensemble
de croyances qu'ils sont plus ou moins conscients de partager et qui
exprimerait leur identité sociale Tajfel( 1982). En effet, on peut
admettre que chaque jeu sportif collectif, de par son essence, sa logique
interne et son histoire, favorise l'émergence d'un univers psychologique
que l'on retrouve, dans la conception de tous les acteurs à travers un
système de normes, mais aussi à travers des modes d'actions
privilégiés. Il existerait une forme de sub-culture propre aux
groupes sportifs avec une histoire, un style, des images ayant du sens pour les
membres et constituant un agent de socialisation important, ensemble qui serait
en partie transmis par les médias de masse.
En ce sens, être footballeur ce n'est pas seulement
être joueur et faire du jeu sportif collectif, c'est aussi montrer que
l'on partage un ensemble d'attitudes mentales, de comportements collectifs, et,
de fait, entretenir les caractéristiques de son univers d'appartenance.
Ces dernières instituent le groupe en tant que personne morale et lui
donnent une identité collective (Deschamps, 1984, 1991). Elles
renforcent également la délimitation de ses frontières.
« Nous sommes ce que nous sommes parce qu'ils ne sont pas ce que nous
sommes » (Tajfel, 1982). En d'autres termes, les croyances
partagées renforcent l'identité sociale et les sentiments de
solidarité (Lipiansky, 1992). En référence au travail de
Bar-Tal (1999) sur la construction du groupe ce sont essentiellement les
notions de normes et de valeurs qui définissent la
spécificité de l'univers auquel on appartient et le
différencient des autres.
Les normes sont des règles, généralement
implicites, qui régissent la manière de penser, de juger,
d'éprouver, de parler et d'agir, qui déterminent «ce qui se
fait» et «ce qui ne se fait pas». On peut aisément
percevoir dans la préparation des matchs de sport collectif de nombreux
comportements normés qui relèvent presque du rituel: l'heure et
le lieu du rendez-vous, le déshabillage dans le vestiaire, le moment du
discours de l'entraîneur, l'échauffement etc...
B. La performance :
I. Les déterminants fondamentaux de la
performance :
La naissance des concepts de motivation et de satisfaction au
travail est étroitement liée au développement du concept
de performance. Les résultats de recherche sur ces deux concepts ont
abouti à des conclusions parfois convergentes, parfois divergentes,
selon les périodes et les avancées de la connaissance.
1. La motivation :
Depuis Taylor et Fayol, la performance est un objet de
recherche fondamental des auteurs en théorie des organisations. Chez
Taylor, l'homme est un « flâneur », il n'est pas disposé
de lui même à travailler dur pour une entreprise ou une
organisation. Il faudrait par conséquent le contrôler et le
motiver. Cette proposition sous-tendrait que les concepts de motivation et de
traits de personnalité s'opposeraient. Le premier interviendrait pour
remédier aux déficiences suscitées par le second. Cette
idée est remise en cause avec l'émergence du courant des
relations humaines. Avec lui, l'analyse des déterminants de la
performance se focalise sur les attitudes et les comportements humains dans les
organisations. Les travaux sur la dynamique des groupes par Lewin et ses
collègues, posent les premiers principes selon lesquels la motivation et
la satisfaction au travail seraient des déterminants individuels
importants de la performance au travail.
La mise en relation de la motivation au travail avec la
performance est de plus en plus examinée au cours des années et
aboutit à l'une des théories de la motivation les mieux
adaptées à l'étude du phénomène : la
théorie des attentes (Vroom, 1964). Avec cette théorie, la notion
de « motivation à être performant » devient couramment
utilisée. La performance au travail sera même centrale dans
l'extension de la théorie des attentes proposée par Porter et
Lawler (1968). La motivation apparaît dans le modèle
théorique de ces deux auteurs comme le déterminant essentiel de
la performance. Elle explique l'orientation des efforts de l'individu dans son
travail, ainsi que l'intensité des efforts qu'il déploie et de
leur permanence dans le temps. « Faire des efforts significatifs pour
faire un bon travail » serait la traduction observable d'un comportement
motivé dans le travail. Ce comportement résulterait en
performance, à condition que l'individu, d'une part, dispose des
capacités pour atteindre les objectifs de performance attendus par
l'organisation, d'autre part, perçoive adéquatement son
rôle dans l'organisation. Puis, si les performances
réalisées génèrent des récompenses
intrinsèques et extrinsèques, un sentiment de satisfaction ou
d'insatisfaction apparaîtra. Ce sentiment dépendra de
l'équité ressentie à l'égard des récompenses
intrinsèques et extrinsèques obtenues. Le modèle
théorique s'achève par une boucle de rétroaction montrant
que le sentiment de satisfaction éprouvé à l'égard
des expériences de travail à un instant donné, conditionne
les perceptions futures qui motiveront l'individu à orienter ses efforts
pour être de nouveau performant.
La nature des objectifs fixés à l'individu
explique l'orientation, l'intensité et le maintien de ses efforts dans
le travail (Locke et Latham, 1990). La théorie de la fixation des
objectifs énonce les différentes conditions de définition
des objectifs qui conduisent à la motivation, puis à la
performance: précision des objectifs, difficulté,
intensité, sens et clarté du contenu, feed-back, transparence de
l'information initiale, récompenses associées, soutien de
l'encadrement, cohérence avec ses propres capacités
perçues par l'individu.
Les mécanismes qui transforment la motivation en
performance sont de quatre ordres selon (Locke et al, 1981).
o une focalisation de l'attention et des actions vers la
réalisation des objectifs.
o un déploiement d'efforts accrus.
o une persistance dans l'effort pour accomplir le travail et
dépasser les échecs.
o un développement de stratégies
orientées vers la réalisation efficace du travail.
(Mento et al, 1987 et Wright, 1990) ont montré le lien
positif et élevé entre la difficulté des objectifs et la
performance au travail. La fixation des objectifs montre des liens positifs
à la fois avec la performance individuelle, la performance du groupe
(équipe) et la performance organisationnelle (Mitchell et Daniels,
2003). Des travaux récents précisent également que le lien
entre les objectifs et la performance serait modéré par
l'engagement dans les objectifs. Ce modérateur est défini par
Tubbs (1994) comme la force de l'attachement d'une personne envers un objectif
personnel. Cependant, les premiers résultats sont contradictoires. Un
méta analyse de nombreuses études ont montré un faible
effet, voire un effet négatif des objectifs sur la performance lorsque
les tâches sont complexes dans le travail. La même analyse est
faite dans le cas de nouvelles tâches affectées dans un emploi. Il
est suggéré alors que les stratégies
développées pour réaliser les tâches auraient un
effet positif. Dans les cas de tâches complexes et nouvelles, travailler
« intelligemment », plutôt que « durement »,
conduirait à de meilleures performances.
2. la satisfaction au travail :
Concernant le concept de satisfaction au travail, et son lien
avec la performance au travail, le consensus n'est pas de mise.
Récemment, Saari et Judge (2004) relevaient dans les discours, des
positions contradictoires quant au lien entre la satisfaction et la performance
des individus au travail.
Iaffaldano et Muchinsky (1985), en réalisant une
méta-analyse sur plus de 200 études théorico-empiriques,
montraient que la corrélation moyenne entre la satisfaction et la
performance était faible.
Pendant toute la seconde moitié du 20ème
siècle, l'étude du lien entre la satisfaction au travail et la
performance a connu des analyses et des débats contradictoires. La
croyance que des individus heureux seraient plus productifs se
développe. Les études empiriques qui vont suivre, notamment entre
1960 et 1985, aboutiront à des résultats pessimistes par rapport
à la proposition soutenue par l'école de pensée des
relations humaines. Iaffaldano et Muchinsky (1985), en concluant sur la faible
corrélation moyenne entre la satisfaction au travail et la performance,
jettent un froid dans la communauté scientifique.
Les travaux contemporains qui s'appuient sur cette
distinction, commencent à produire des résultats qui remettent en
question les résultats d'Iaffaldano et Muchinsky sur le lien entre la
satisfaction au travail et la performance au travail. C'est l'entreprise que se
sont fixés Motowidlo avec d'autres chercheurs du domaine depuis quelques
années. Subséquemment, cette analyse souligne que les recherches
antérieures reposaient sur des enquêtes empiriques
hétérogènes. Les techniques de mesure de la performance
étaient dépendantes des terrains choisis et de la
définition opérationnelle donnée à la performance
(définition souvent jugée comme étant très
étroite). Les comparaisons ont possiblement été
perturbées par cette
hétérogénéité.
II. Les piliers de la performance :
D'après Frédéric Haumonte, Colloque Sport
et Management(2006) il ya cinq piliers de la performance :
1. l'Identité :
Gersende Delorys, coach, préparateur mental et
consultante, également responsable de la commission d'expertise sportive
du Paris Université Club, écrit sur le blog de l'Express
après la Coupe du Monde en Allemagne : « Comme entraîneur de
sportifs de haut niveau, je ne consacre que 10 % de mon temps à la
préparation mentale. Le gros de mon activité, c'est un
travail sur l'identité. Pourquoi je cherche la performance ? Pour aller
où ? Au service de quoi ? A quel prix ? Un mot synthétise tout
mon travail : celui d'ontologie. Autrement dit : la science de l'être.
» Cette question rejoint le sens de mon activité. Les
crises identitaires sont légion chez les sportifs. Citons par exemple
la belle histoire de « Lilian Thuram » revenant à la
compétition alors qu'il avait décidé d'arrêter, et
qui déclarait dernièrement : « J'ai tellement
reçu d'amour que je ne peux pas arrêter de jouer ».
a. L'identité interne : Prendre
conscience de « qui je suis » pour moi est capital. Cela
nécessite de me connaître, de savoir mes valeurs, d'être
conscient de mes modes de fonctionnement, de mon type d'intelligence, de mes
points forts / faiblesses.
b. L'identité externe : Prendre
conscience de « qui je suis » pour les autres ! Cela concerne mon
image, celle de mon entreprise, de mon club... C'est aussi mettre à jour
ma mission : quelle contribution est-ce que j'apporte à mon
environnement ?
2. Orientation et objectifs : Avoir
conscience de l'objectif, du but à atteindre. A tout objectif flou
correspond une bêtise précise !
En Interne : Ce que je veux atteindre. Comment est-ce que
je me vois dans 5, 3, 1 an dans mon club. Quel plan de carrière est-ce
que je me planifie dans mon entreprise ?
En Externe : Ce qu'attendent les autres de moi (mon
environnement). Par exemple les objectifs de mon club (« la montée
en ligue 1 »). Les objectifs que m'a fixés mon directeur lors de
l'entretien annuel d'évaluation...
3. Organisation, cadre, moyens En Interne :
Quels moyens est-ce que je mets en place pour atteindre mes objectifs
? En sport, quel temps je passe à m'entraîner, à
travailler, à me préparer mentalement ? Avec mes amis ? Pour
faire autre chose ? En Entreprise : quelle efficacité ai-je dans la
gestion de mon temps, dans mon organisation quotidienne (emails, gestion de
l'information, relations clients...) ? Quel temps pour prendre du recul sur mon
travail, mes relations avec mon patron, mes employés... ? Quel temps
pour recharger mes batteries en énergie? Quel temps seul ? Quel temps
avec ma famille ? Quelle hygiène de vie ?
4. Communication interne : Il y a deux
niveaux ici :
a. la communication interne au sens du groupe
auquel j'appartiens :
En entreprise, communication interne signifie communication
entre collègues, entre services, entre hiérarchie et
subordonnés... la question sera de savoir quels types de relations
est-ce que j'entretiens avec mes collègues, mon patron, les syndicats...
Dans une équipe de sport collectif, les mêmes questions se posent.
La cohésion passe par une bonne entente,
beaucoup de rires, de joies partagées et la possibilité de
dialoguer même au coeur des difficultés
b. la communication interne avec
soi-même :
Un autre degré, souvent laissé pour compte,
concerne la communication avec soi. Comment est-ce que je communique avec
moi-même ? C'est le sportif qui se parle régulièrement
(c'est différent de se dire « allez, vas-y » ou « quel
nul !»). Dans mes stratégies d'échec ou de réussite
qu'est-ce que je me dis ? Qu'est-ce que je ressens ? Quels comportements
(mimiques, tics) est-ce que j'adopte ? En sport collectif, les numéros
de maillots porte-bonheur, le choix des vestiaires... autant d'ancrages qui ne
sont là que pour aider à garder une stratégie de
vainqueur.
5. l'Evolution : L'évolution est
la somme de tous mes choix éclairés par les
précédents « piliers ». Par quoi est-ce que je commence
pour avancer sur le chemin de mon accomplissement, de ma réussite ?
Comment est-ce que je m'y prends concrètement pour avancer ? En cela
elle est le fruit mûr d'un bon coaching.
Partie 3
Méthodologie et protocole expérimentale
A- Méthodologie
I. La population
d'étude :
L'enquête par correspondance a sollicité les cinq
équipes de football amateur de la division régionale du nord
ouest du kef. Les sujets interrogés sont des joueurs et de dirigeants de
ces clubs. Au départ on a estime une population de 150 sujets.
Suite à des rencontres avec les entraineurs (qui sont
tous des enseignants d'éducation physique qui ont pris leurs
diplômes ces dernières années) et les présidents de
ces équipes (pour expliquer le but de cette recherche et le
questionnaire), nous avons été d'accord sur ces points :
Chaque entraineur ne choisira que les joueurs qui se
présentent quotidiennement dans les entrainements et qui participent
souvent dans les compétitions.
Chaque président choisira les dirigeants de son
comité qui sont disponibles souvent dans les entrainements et les
compétitions.
Notre échantillon est réduit à 89 joueurs
et 27 dirigeants de toutes les équipes de la division régionale
(nord ouest) de football amateur réparti comme suit
Tableau 1 : nombre des sujets participant dans la
réalisation de l'enquête par équipe.
EQUIPES
|
NOMBRE DES JOUEURS
|
NOMBRE DES DIRIGEANTS
|
TOTALE
|
GALAA SPORT
|
18
|
07
|
25
|
TARAJJI ELKRIB
|
20
|
04
|
24
|
SAFIA SPORTIF DE KSOUR
|
17
|
07
|
24
|
SBIBA SPORT
|
20
|
04
|
24
|
GAAFOUR SPORT
|
14
|
05
|
19
|
TOTALE
|
89
|
27
|
116
|
II. Outils d'investigation :
1.a.1. La cohésion :
Pour la mesure de la cohésion on a utilisé le
questionnaire de l'ambiance de groupe [Groupe Environnement Questionnaire
(QEG)] qui correspond à la traduction et à la validation en
français du groupe environnement questionnaire élaboré par
Widmeyer, Brawley et Carron (1985). Le questionnaire mesure quatre variables
qui résultent de la combinaison des dimensions du modèle
théorique :
* L'intégration opératoire du groupe (IOG)
renvoie au sentiment d'un équipier sur le fonctionnement
opératoire du groupe.
* L'intégration sociale du groupe (ISG) désigne
le sentiment d'un équipier sur le fonctionnement du groupe en tant
qu'unité sociale.
* Les attractions individuelles opératoires pour le
groupe(AOG) spécifient les sentiments individuels d'un membre au sujet
de sa participation personnelle à la tache, à la
productivité, aux buts et aux objectifs du groupe.
* Les attractions individuelles sociales pour le groupe (ASG)
précisent les sentiments individuels d'un équipier à
propos de sa participation personnelle, de son acceptation et de son
interaction sociale avec le groupe.
L'addition des variables deux à deux renseigne sur les
cohésions opératoire (IOG+AOG) et sociale (ISG+ASG).
Le QAG se présente sous la forme de dix-huit
items .Pour chacun d'eux, le sujet se positionne sur une échelle en
neuf points de type Likert, selon son degré d'accord ou de
désaccord avec les formulations : il entoure le 1 s'il est
« fortement en désaccord » avec le contenu de la
formulation, le 9 s'il est « fortement d'accord »avec ce
contenu.
Dans la version française ,les notes sont
comptabilisées directement aux affirmations 5,9,10,12,14,15 et 16 ( la
note 9 est affectée au degré 9 de l'échelle) ;pour
les autres ,la valeurs des points est inversée(la note 1 est
attribuée au degré9 de l'échelle).Les items
1,3,5,7,9renvoient à la variable « ASG » ,les
affirmations 2,4,6,8 à l'échelle « AOG » ,les
items 11,13,15,17 à la variable « ISG » et les
affirmations 10,12,14,16,18 à l'échelle
« IOG » .
Les notes obtenues vont de 5 à 45 pour
« ASG » et « IOG » de 4 à 36
pour « AOG » et « ISG » .Les auteurs
n'ont pas inclus d'échelle de désirabilité sociale ;
ils justifient leurs choix par des études qui remettent en cause
l'intérêt de telles échelles pour la validité d'un
outil (Carron et al, 1985).
Le GEQ est traduit en langue française sous le nom de
« Questionnaire sur l'Ambiance du groupe ». Les
propriétés psychométriques de la version française
sont également attestées par une étude récente
(Heuzé & Fontayne, 2002).
1.a.2. La performance :
Le succès de l'équipe a été
défini comme le pourcentage de victoires pour l'ensemble des matches
disputés dans la troisième phase du championnat régional
du Kef (deuxième phase allée : en totale 4 matches pour
chaque équipe). Le pourcentage de succès a été
calculé en divisant le nombre de points obtenus en fonction de l'issue
du match (3 points pour une victoire, 1 point pour un matche nul, 0 point pour
une défaite) par le nombre de points maximal pouvant être
attribué en cas de victoire (Van-Yperen et Duda,
1999).
III. Déroulement de
l'expérimentation :
Suite à des rencontres avec les entraineurs de ses
équipes, j'ai décidé que la passation du questionnaire se
fera le jeudi vu que l'effectif de toutes les équipes se présente
souvent ce jour-là pour participer à la complétion.
Pour pouvoir réaliser cette expérimentation sur
les cinq équipes au même temps, je me suis servi de mes
étudiants de l'ISSEP Kef et qui font leurs stages le jeudi dans leurs
villes (chaque étudient est sensé se présenter dans le
terrain avec l'entraineur pour réussir la tache).
J'ai essayé de me présenter chaque jeudi dans un
stade différent pour pouvoir avoir une idée
générale sur le déroulement de l'expérimentation
pour toutes les équipes
Les participants ont répondu anonymement aux
questionnaires au cours de la deuxième phase allé de la saison
sportive 2008/2009sur une période d'un mois à raison d'une
évaluation réalisée chaque jeudi avant la séance
d'entrainement (tableau 2).
Tableau : Les dates de la passation du
questionnaire :
MESURES
|
MESURE 1
|
MESURE 2
|
MESURE 3
|
MESURE 4
|
DATE
|
05/03/2009
|
12/03/2009
|
19/03/2009
|
25/03/2009
|
La passation du questionnaire aux joueurs est faite par
l'intermédiaire de l'entraineur et un étudiant de l'ISSEP
KEF: chaque entraineur explique le questionnaire avec l'aide de
l'étudient dans les vestiaires avant la séance de l'entrainement.
L'explication se fait collectivement et question par question.
Pour certains dirigeants, on a trouvé une
difficulté dans leurs présences dans les séances
d'entrainement. On s`est trouvé obligé d'aller les chercher hors
du terrain.
IV. Procédure méthodologique :
Démarche de mesure des variables:
1.a.1. Mesure de la
cohésion :
Puisque l`association des variables
« intégrations » et
« attraction » renseigne sur le type de la cohésion
on va signaler des maintenant que :
a.a. pour se renseigner sur la cohésion sociale, on va
associer les variables (ISG +ASG) c'est à dire analyser
les items (1, 3, 5, 7, 9, 11, 13, 15,17).
a.b. pour se renseigner sur la cohésion
opératoire, on va associer les variables (IOG +AOG) c'est à dire
analyser les items (2, 4, 6, 8, 10, 12, 14, 16,18).
a.c. pour se renseigner sur la cohésion
générale, on va associer les variables (IOG +AOG+ISG +ASG) c'est
à dire analyser tous les items.
Dans cette analyse, nous présenterons une analyse des
résultats qui vise à comparer la cohésion et ses
composantes (opératoire et sociale) des joueurs (J) ,des dirigeants (D)
et joueurs et dirigeants ensemble (J+D) entre les cinq clubs sans oublier leurs
corrélations avec la performance.
NB : Puisqu'on a fait quatre mesure de
la cohésion pour chaque équipe, nous sommes sensés alors
savoir si la cohésion est stable au cours du déroulement de
l'enquête ou non pour pouvoir étudier ses relations avec la
performance.
Pour la comparaison des quatre mesures de la cohésion, on
a utilise le test Anova à un facteur vu qu`on a 4 mesures. Les
résultats trouvés montrent que la différence n'est pas
significative pour toutes les équipes (tableau4).
Tableau 3 : Stabilité de la cohésion par
équipe
Les équipes
|
F
|
Signification
|
Ksour
|
0,080
|
0,971
|
Krib
|
1,730
|
0,169
|
Sbiba
|
2,265
|
0,089
|
Galaa
|
2,247
|
0,091
|
gaafour
|
0,316
|
0,814
|
*La différence moyenne est significative au niveau
0.05.
On peut déclarer alors que la cohésion est
stable pour chaque équipe durant la période de
déroulement de l'expérimentation, et par la suite, on peut
étudier sa corrélation avec la performance.
1.a.2. La prise de performance :
Pour chaque équipe, on à pris quatre
performances (Tableau 5). Puisqu'ils sont cinq équipes, chaque semaine,
une équipe ne participe pas (exemple : la première
journée, l'équipe de « Sbiba » ne participe
pas).
Tableau 4 : Résultats des
matches
JOURNEE
|
CONFRENTATION
|
RESULTAT
|
EQUPE NON PARTICIPANTE
|
1
|
KSOUR *GALAA
|
3--0
|
SBIBA
|
GAAFOUR*KRIB
|
2--0
|
2
|
SBIBA*KSOUR
|
1--1
|
KRIB
|
GALAA*GAAFOUR
|
3--0
|
3
|
GALAA*KRIB
|
1--1
|
KSOUR
|
GAAFOUR*SBIBA
|
1--2
|
4
|
KSOUR*GAAFOUR
|
3--0
|
GALAA
|
KRIB*SBIBA
|
0--2
|
5
|
KSOUR*KRIB
|
2--0
|
GAAFOUR
|
GALAA*SBIBA
|
0--0
|
Pour chaque équipe on à attribué 3 points
on cas de victoire ,1 point dans une compétition à
égalité et zéro point lors d'une défaite
(Tableau6). Le pourcentage de succès a été calculé
en divisant le nombre de points obtenus en fonction de l'issue des 4 matchs en
cas de victoire (tableau 7).
Tableau 5: Nombre de point pour chaque équipe
NOMBRE DE POINT OBTENUE (après 4
matches)
|
|
MATCHE 1
|
MATCHE 2
|
MATCHE 3
|
MATCHE 4
|
TOTALE
|
KSOUR
|
3
|
1
|
3
|
3
|
10
|
KRIB
|
0
|
1
|
0
|
0
|
01
|
GALAA
|
0
|
3
|
1
|
1
|
05
|
GAAFOUR
|
3
|
0
|
0
|
0
|
03
|
SBIBA
|
1
|
3
|
3
|
1
|
08
|
Tableau 6 :
Classement des équipes
Equipes
|
Performance
|
Classement
|
KSOUR
|
0.83
|
1
|
KRIB
|
0.08
|
5
|
GALAA
|
0.41
|
3
|
GAAFOUR
|
0.25
|
4
|
SBIBA
|
0.66
|
2
|
V. Analyses statistiques:
Les valeurs sont exprimées sous forme de moyennes et
d'écart types. Pour l'analyse des données nous avons
comparé les moyennes de la cohésion générale et se
composantes sociale et opératoire entre les cinq équipes par
Equipe ( joueurs et dirigeants ensemble),par joueurs et par dirigeants. Pour
pouvoir étudié les corrélations des différentes
composantes de la cohésion et la performance (le classement)
après cinq compétitions ,on à mesuré le
degré de stabilie des trois dimensions (générale,
opératoire et sociale) par le bias de l'ANOVA TEST à un facteur.
Ainsi la comparaison intragroupe est calculée par l'ANOVA TEST .
L'étude des relations de la cohésion et ces
composantes avec la performance sont calculés par le Coefficient de
corrélation Rho de Spearman (corrélation non
paramétrique).
Le logiciel SPSS version 16.0 « Statistical
Program of Social Science » a été employé pour
l'ensemble des analyses statistiques. Le seuil de signification a
été fixé à p<0,05.
Partie 4
ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS
I. COHESION GENERALE :
1. Présentation des
résultats :
a.a. Équipe (J+D) :
Les valeurs relatives à la différence de la
cohésion générale pour (J+D) entre les
cinq clubs sont mentionnées sur le tableau 7.
Tableau 7 : Valeurs moyennes relatives
à la différence de la cohésion générale de
(j+d) entre les cinq clubs amateurs de football. *** Différence
significative des autres équipes à p< 0.001.
®, La différance n`est pas significative entre eux
dans la même colonne.
Cohésion générale
|
|
(j+d)
|
Kour
|
112.88#177;6.72 ***
|
Sbiba
|
99.38#177;7.38 ***
|
Galaa
|
91.61#177;10.83 ***
|
Gaafour
|
74.88#177;7.37 ***®
|
Krib
|
71.50#177;16.16 ***®
|
L'analyse comparative montre une différence très
significative de la valeur moyenne de la Cohésion générale
de (j+d) (P<0.001) entre les cinq clubs excepté celles de(
GAAFOUR et KRIB) (Figure 4).
Figure 4 : Comparaison de la
cohésion générale par (J+D) entre les cinq clubs amateurs
de football.
L'analyse des inters corrélations n'a relevé
aucune liaison significative entre le niveau de la cohésion
générale de (J+D) et le classement du club (r= -0.19) au cours
de la 2eme phase de l'allé du Championnat Régional du Nord
Ouest.
a.b. Joueurs :
Les valeurs relatives à la différence de la
cohésion générale des joueurs entre les cinq clubs sont
mentionnées sur le tableau 8.
Tableau 8 : Valeurs moyennes relatives
à la différence de la cohésion générale des
joueurs(J ) pour les cinq clubs amateurs de football. *** Différence
significative des autres équipes à p< 0.001.
®, La différance n`est pas significative entre eux
dans la même colonne.
Cohésion générale
|
|
(J)
|
Kour
|
115,92#177;3.42 ***
|
Sbiba
|
102,71#177;3.58 ***
|
Galaa
|
95,57#177;7.78 ***®
|
Gaafour
|
73,42#177;6.74 ***
|
Krib
|
75,78#177;15.64 ***®
|
L'analyse comparative révèle une
différence très significative (P<0.001) de la valeur moyenne
de la cohésion générale des joueurs entre les cinq
équipes excepté celles de (GAAFOUR et du KRIB )(Figure 5).
Figure 5 : Comparaison de la
cohésion générale entre les joueurs des cinq clubs
amateurs de football.
L'analyse des inters corrélations a relevé une
liaison significative (r= -0.27, P<0.05) entre le niveau de la
cohésion générale des joueurs et le classement du club au
cours de la 2eme phase de l'allé du Championnat Régional du Nord
Ouest.
a.c. Dirigeants:
Les valeurs relatives à la différence de la
cohésion générale des dirigeants entre les cinq clubs
sont mentionnées sur le tableau 9.
Tableau 9 : Valeurs moyennes relatives
à la différence de la cohésion générale des
dirigeants pour les cinq clubs amateurs de football. *** Différence
significative des autres équipes à p< 0.001.
®, (c) La différance n`est pas significative
entre eux dans la même colonne.
Cohésion générale
|
|
DIRIGEANT
|
Kour
|
102,25#177;3.30 ***
|
Sbiba
|
87,75#177;4.64 *** ®
|
Galaa
|
77,75#177;8.57 *** (c)
|
Gaafour
|
80,00#177;8.16 *** ® (c)
|
Krib
|
56,50#177;5.80 ***
|
L'analyse comparative révèle une
différence très significative (P<0.001) de la valeur moyenne
de la cohésion générale des dirigeants entre les cinq
équipes excepté celles de (GALAA et GAAFOUR), (SBIBA et GAAFOUR)
(Figure 6).
Figure 6 : Comparaison de la
cohésion générale entre les dirigeants des cinq clubs
amateurs de football.
L'analyse des inters corrélations n'a relevé
aucune liaison significative entre le niveau de la cohésion
générale des dirigeants et le classement du club (r = -0.08 au
cours de la 2eme phase de l'allé du Championnat Régional du Nord
Ouest.
2. commentaire des résultats relatifs à
la cohésion générale :
A la lumière des résultats obtenus, nous pouvons
dire que la cohésion générale des cinq clubs amateurs de
la région Nord Ouest change soit par équipe soit par joueurs soit
par dirigeants.
En effet les valeurs de la corrélation
trouvée montrent clairement que seulement la cohésion
générale des joueurs est liée avec la performance (le
classement) des cinq clubs amateurs de la région du Nord Ouest. Ces
résultats rejoignent ceux des études de Carron et Gravie
(1978) , Slater et Sewell (1994) et Kozub et McDonnell (2000) qui ont
montré l'existence d'une relation positive entre la cohésion et
la performance. Donc la performance footballistique d`une équipe
dépendrait d'une façon significative de la cohésion
générale des joueurs entre eux (notre deuxième
hypothèse est vérifié).
Pour (J+D) et les dirigeants la
cohésion générale n'a pas aucun effet sur la performance.
Cette idée rejoigne la méta-analyse de Carron et al. (2002)
qui ont montré qu'il n'existe pas de différence
significative entre la relation cohésion-performance et la relation
performance-cohésion. Suite à ce résultat, nôtres
hypothèse 1 et 3 ne sont pas validé. Alors la performance
footballistique d`une équipe amateur de la région Nord Ouest ne
dépend ni de la cohésion générale des dirigeants,
ni de celle de (J+D).
II. COHESION SOCIALE :
1. Présentation des
résultats :
a. Équipe (J+D) :
Les valeurs relatives à la différence de la
cohésion sociale de l`équipe entre les cinq clubs sont
mentionnées sur le tableau 10.
Tableau 10 : Valeurs moyennes relatives
à la différence de la cohésion sociale de (j+d) des cinq
clubs amateurs de football. *** Différence significative des autres
équipes à p< 0.001. ®,
(c) La différance n`est pas significative entre eux dans la
même colonne.
Cohésion sociale
|
|
EQUIPE (j+d)
|
Kour
|
61,77#177;1.76 *** ®
|
Sbiba
|
59,66#177;3.66 *** ®
|
Galaa
|
52,61#177;8.24 ***
|
Gaafour
|
38,44#177;7.94 *** (c)
|
Krib
|
38,16#177;11.61 *** (c)
|
L'analyse comparative révèle une
différence très significative (P<0.001) de la valeur moyenne
de la cohésion sociale de (j+d) entre les cinq équipes
excepté celles de (KRIB et GAAFOUR), (SBIBA et KSOUR) (Figure 7).
Figure 7: Comparaison de la cohésion
sociale entre (J+D) des cinq clubs amateurs de football.
L'analyse des inters corrélations n'a relevé
aucune liaison significative entre le niveau de la cohésion sociale de
(J+D) et le classement du club (r= -0.08) au cours de la 2eme phase de
l'allé du Championnat Régional du Nord Ouest.
b. Joueurs :
Les valeurs relatives à la différence de la
cohésion sociale des joueurs entre les cinq clubs sont
mentionnées sur le tableau11.
Tableau 11: Valeurs moyennes relatives
à la différence de la cohésion sociale des joueurs pour
les cinq clubs amateurs de football. *** Différence
significative des autres équipes à p< 0.001. ®, (c)
La différance n`est pas significative entre eux dans la même
colonne.
Cohésion sociale
|
|
JOUEUR(J)
|
Kour
|
61,50#177;1.78 ®*
|
Sbiba
|
60,14#177;2.93 ®*
|
Galaa
|
53,28#177;8.50*
|
Gaafour
|
35,07#177;3.60 (c)*
|
Krib
|
38,28#177;13.07(c)*
|
L'analyse comparative révèle une
différence très significative (P<0.001) de la valeur moyenne
de la cohésion sociale des joueurs entre les cinq équipes
excepté celles de (GAAFOUR et KRIB), (KSOUR et SBIBA) (Figure 8).
Figure 8: Comparaison de la cohésion
sociale entre les joueurs des cinq clubs amateurs de football.
L'analyse des inters corrélations n'a relevé
aucune liaison significative entre le niveau de la cohésion sociale des
joueurs et le classement du club (r= -0.09) au cours de la 2eme phase de
l'allé du Championnat Régional du Nord Ouest.
c. Dirigeants :
Les valeurs relatives à la différence de la
cohésion sociale des dirigeants entre les cinq clubs sont
mentionnées sur le tableau 12.
Tableau 12: Valeurs moyennes relatives
à la différence de la cohésion sociale des dirigeants pour
les cinq clubs amateurs de football. *** Différence
significative des autres équipes à p< 0.001.
®, ? La différance n`est pas
significative entre eux dans la même colonne.
Cohésion sociale
|
|
DIRIGEANT
|
Kour
|
62,75#177;1.50 ***®
|
Sbiba
|
58,00#177;5.83 ***®
|
Galaa
|
50,25#177;7.88 *** ?
|
Gaafour
|
50,25#177;7.88 ***?
|
Krib
|
37,75#177;4.92 ***
|
L'analyse comparative révèle une
différence très significative (P<0.001) de la valeur moyenne
de la cohésion sociale des dirigeants entre les cinq équipes
excepté celles de (GAAFOUR et GALAA), (KSOUR et SBIBA) (Figure 9).
Figure 9: Comparaison de la cohésion
sociale entre les dirigeants des cinq clubs amateurs de football.
L'analyse des inters corrélations n'a relevé
aucune liaison significative entre le niveau de la cohésion sociale des
dirigeants et le classement du club (r= -0.05) au cours de la 2eme phase de
l'allé du Championnat Régional du Nord Ouest.
2. Commentaire des résultats relatifs à
la cohésion sociale :
D'après les résultats relatifs à la
cohésion sociale aux seins des cinq clubs et qui sont mentionné
sur les tableaux 10, 11 et 12, nous pouvons dire que le niveau de ce
paramètre diffère d'un club à l'autre, que se soit chez
(J+D), les joueurs ou les dirigeants. Néanmoins, cette
différence bien que significative n'à aucun effet sur le
classement de ces clubs. Ceci est démontré par l'absence de toute
corrélation entre le niveau de la cohésion sociale et la
performance du terrain. Nos résultats vont à l'encontre de ceux
de Widmeyer (1997) qui a montré que la dimension la plus fortement
corrélée à la performance est la dimension sociale. Donc
on peut conclure que la performance footballistique des clubs amateurs de la
région Nord Ouest n'est pas affectée significativement par la
dimension sociale des dirigeants, des joueurs et de (J+D). La
cohésion sociale n'est pas alors une variable statistiquement
déterminante du classement des clubs dans le milieu amateur du
championnat régional du Nord Ouest. Nos hypothèses 4, 5 et 6 ne
sont pas ainsi validées.
III. COHESION OPERATOIRE :
1. Présentation des
résultats :
a. Équipe ((J+D)) :
Les valeurs relatives à la différence de la
cohésion opératoire de l`équipe entre les cinq clubs sont
mentionnées sur le tableau 13.
Tableau 13 : Valeurs moyennes relatives
à la différence de la cohésion opératoire de (J+D)
pour les cinq clubs amateurs de football. *** Différence
significative des autres équipes à p< 0.001.
®, (c), ? La différance n`est pas
significative entre eux dans la même colonne.
Cohésion opératoire
|
|
(j+d)
|
Kour
|
51,11#177;6.79*
|
Sbiba
|
39,72#177;5.73®(c)*
|
Galaa
|
39,00#177;6.65®?*
|
Gaafour
|
36,44#177;4.96(c)?8*
|
Krib
|
33,33#177;8.62 8*
|
L'analyse comparative révèle une
différence très significative (P<0.001) de la valeur moyenne
de la cohésion opératoire de (J+D) entre les cinq clubs
excepté celles de (KRIB et GAAFOUR), (SBIBA et KSOUR) (Figure 10).
Figure 10: Comparaison de la cohésion
opératoire entre (J+D) des cinq clubs amateurs de
football.
L'analyse des inters corrélations a relevé une
liaison significative (r= -0.24, P<0.05) entre le niveau de la
cohésion opératoire de (J+D) et le classement du
club au cours de la 2eme phase de l'allé du Championnat Régional
du Nord Ouest.
b. Joueurs :
Les valeurs relatives à la différence de la
cohésion sociale des joueurs entre les cinq clubs sont
mentionnées sur le tableau 14.
Tableau 14: Valeurs moyennes relatives
à la différence de la cohésion opératoire des
joueurs pour les cinq clubs amateurs de football. *** Différence
significative des autres équipes à p< 0.001.
®, (c) La différance n`est pas
significative entre eux dans la même colonne.
Cohésion opératoire
|
|
(J)
|
Kour
|
54,42#177;2.50*
|
Sbiba
|
42,57#177;11.50*®
|
Galaa
|
42,28#177;1.77 *®
|
Gaafour
|
38,35#177;3.60*(c)
|
Krib
|
37,50#177;3.36*(c)
|
L'analyse comparative révèle une
différence très significative (P<0.001) de la valeur moyenne
de la cohésion opératoire des joueurs entre les cinq
équipes excepté celles de (GAAFOUR et KRIB), (GALAA et SBIBA)
(Figure 11).
Figure 11: Comparaison de la cohésion
opératoire entre les joueurs des cinq clubs amateurs de football.
L'analyse des inters corrélations a relevé une
liaison très significative entre le niveau de la cohésion
opératoire de l'Equipe et le classement du club (r= -0.31) au cours de
la 2eme phase de l'allé du Championnat Régional du Nord Ouest.
c. Dirigeants :
Les valeurs relatives à la différence de la
cohésion opératoire des dirigeants entre les cinq clubs sont
mentionnées sur le tableau 15.
Tableau 15 : Valeurs moyennes relatives
à la différence de la cohésion opératoire des
dirigeants pour les cinq clubs amateurs de football. *** Différence
significative des autres équipes à p< 0.001.
®, (c) ,? La
différance n`est pas significative entre eux dans la même
colonne.
Cohésion opératoire
|
|
(D)
|
Kour
|
39,50#177;1.9*
|
Sbiba
|
29,75#177;2.5 ®(c)*
|
Galaa
|
27,50#177;3.31®?*
|
Gaafour
|
29,75#177;2.50(c)?*
|
Krib
|
18,75#177;2.87*
|
L'analyse comparative révèle une
différence très significative (P<0.001) de la valeur moyenne
de la cohésion opératoire des dirigeants entre les cinq
équipes excepté celles de (GAAFOUR et GALAA), (GAAFOUR et
SBIBA), (GALAA et SBIBA) (Figure 12).
Figure 12: Comparaison de la cohésion
opératoire entre les dirigeants des cinq clubs amateurs de football.
L'analyse des inters corrélations n'a relevé
aucune liaison significative entre le niveau de la cohésion
opératoire des dirigeants et le classement du club (r= -0.14) au cours
de la 2eme phase de l'allé du Championnat Régional du Nord
Ouest.
2. commentaire des résultats relatifs à
la cohésion opératoire :
Les résultats obtenus par l'analyse de la
cohésion sociale engendrent des différences très
significatives par le biais de l'ANOVA TEST pour les cinq clubs, soit par
(J+D), soit par joueurs, soit par dirigeants.
L'étude de la relation de cette composante de la
cohésion avec la performance montre trois résultats
différents :
· Pour les dirigeants, il n'existe aucune relation
significative entre ces deux variables. La performance du football amateur de
la division régionale du Nord Ouest n'est pas significativement
affectée par la dimension opératoire des dirigeants. En
conséquence notre hypothèse n° 9 n'est pas validée.
· La relation entre la cohésion sociale de (J+D)
et le classement de l'équipe est statistiquement significative, ce qui
signifie que cette composante de la cohésion pourrait déterminer
la performance du football amateur de la division régionale du Nord
Ouest. Notre hypothèse n° 7est ainsi confirmée.
· La dimension opératoire jouisse d'une importance
très significative dans la détermination de la performance
footballistique des amateurs de la région Nord Ouest. Nous ne confirmons
pas, à ce niveau, les résultats de Boone et al. (1997) qui n'ont
relevé aucune relation significative entre ce variable et le
succès. Nous pouvons conclure ainsi que la réussite dans le
domaine de football amateur de la région du Nord Ouest est tributaire du
niveau de la cohésion opératoire des joueurs
entre eux.
IV. Commentaires générales :
A travers les résultats relevés, nous pouvons
dire qu'un niveau élevé de cohésion pourrait aboutir
à une performance significativement meilleure. Cette suggestion vient
confirmer celle de plusieurs autres études antérieurs (Chang et
Bordia, 2001 ; Carron et al, 2002 et 2006). En effet, dans le domaine de
football, le succès d'une équipe est fortement lié
à la cohésion opératoire des (J+D) et
de la cohésion générale et opératoire des joueurs.
Les résultats trouvés dans cette étude confirment ceux
relevés par la plupart des recherches faites sur l'étude de la
relation cohésion- performance (Carron et Garvie, 1978 ; Granito et
Rainey, 1988 ; Kozub et McDonnell, 2000 ; Slater et Sewell, 1994 ; Westre et
Weiss, 1991 ; Widmeyer et Martens, 1971 ; J. M. Williams et Hacker, 1982 ; J.
M. Williams et Widmeyer, 1991).
Dans cette perspective, nous citons l'exemple de KSOUR et
SBIBA qui avaient des niveaux élevés de cohésion
opératoire par équipe
(J+D) et par joueurs et par conséquent, elles
étaient classées respectivement première et
deuxième lors de la deuxième phase allé du championnat
régionale du Nord Ouest.
En effet, notre étude a montré que la
cohésion générale des joueurs amateurs entre eux est
significativement corrélé à la performance. Ce
résultat confirme ceux trouvés par Carron et al. (2002). La
réussite de l'équipe de KSOUR pourrait s'associe à cette
dimension de cohésion vue que Les caractéristiques du jeu de
football comme tout sport coactif nécessite des interactions permanant
entre les joueurs soit pour réussir une attaque soit pour intercepter la
balle. Pour cette raison l`exécution de n`importe quelle tache
nécessite des interactions entre les joueurs.
Par ailleurs, la cohésion opératoire de
(J+D) est également corrélée à la
performance. Cette relation suggère que le club est d'autant performant
que les joueurs et les dirigeants jugent ensemble que les stratégies
mise en place sont efficaces, et qu`ils unissent leurs effort pour atteindre
les objectifs collectifs.
Cependant, la cohésion sociale dans le milieu de
football des amateurs n'aura aucun effet significatif sur la performance
réalisée. Ce qui ne coïncide pas avec les résultats
des Spink et Carron (1992), qui ont démontré qu'il y a une
adhésion plus solide à un programme d'activité physique
lorsque la cohésion sociale du groupe s'améliore.
Conclusions et recommandations pratiques
Conclusion :
L'objectif de cette recherche sur la cohésion et ses
composantes (sociale, opératoire, attraction et intégration) pour
l'équipe (J+D), les joueurs et les dirigeants est de
savoir les déférentes relations qui peuvent exister entre ces
composante et la performance (le classement) des équipes amateurs de la
division régionale du nord ouest.
A travers l'analyse des résultats trouvés, on
peut suggérer qu'en sports collectifs un niveau élevé de
cohésion pourrait produire une performance élevée.
La cohésion générale des joueurs est
fortement liée au classement des équipes amateurs de la division
régionale du nord ouest. Les caractéristiques du jeu de football
comme tout sport coactif nécessite des interactions permanant entre les
membres de l`équipe soit pour réussir une attaque soit pour
intercepter la balle .Pour cette raison l`exécution de
n`importe quelle tache nécessite des interactions entre les joueurs.
Cette étude démontre qu'en sports collectifs le
succès d'une équipe est fortement lié à la
cohésion opératoire des membres de (J+D)
ainsi que la cohésion générale et opératoire des
joueurs.
La cohésion opératoire de (J+D)
est corrélée avec la performance. Cette relation suggère
qu`une équipe est performante surtout lorsque ses membres (joueurs et
dirigeants) jugent que les stratégies mise en place sont efficaces,
qu`ils unissent leurs effort pour atteindre les objectifs collectif.
La cohésion opératoire des joueurs est un
variable déterminant de la performance footballistique dans un milieu
amateur. Lorsque les joueurs d`une équipe se sentent attirer par leur
rôle et compétents dans la tache qui leurs est confiée,
s`entraident a l`entrainement et en compétitions et s`estime
responsables des résultats collectif, l`équipe est très
compétitive.
La cohésion sociale n'est pas une variable
statistiquement déterminante du classement des clubs dans le milieu
amateur.
Le succès d'une équipe de football amateur de la
région Nord Ouest est alors tributaire de :
ü La cohésion opératoire des joueurs.
ü La cohésion opératoire des
(J+D).
ü La cohésion générale des
joueurs.
Recommandations pratiques:
Les recommandations que nous pouvons les mentionnés
portent essentiellement sur les orientations suivantes :
Ce résultat pourrait inciter les entraineurs à
développer des stratégies spécifique (individuel ou
collectif) de renforcement de la cohésion de l`équipe en vue de
préparer des objectifs majeurs.
Demander au joueurs avant la compétition d`expliquer a
ses équipiers quel est leurs rôles afin d`être sur qu`ils
ont bien intégré la stratégie de l`équipe.
Mètre en place, après chaque matche, les
difficultés rencontrées par chaque joueur.
Pour compléter la présente étude il faut
se référer aux autres études qui se rapportent sur les
variables qui peuvent affecter :
1. La cohésion :
· La motivation des joueurs.
· l'ancienneté au sein de l'équipe.
· la personnalité de l'entraineur.
· le leadership.
· les lois internes du club.
2. La performance :
· Les différentes qualités physiques,
techniques, tactiques et psychologiques,
· les conditions de l'entrainement.
· les palmarès du club.
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32) Zaccaro S. J., & Lowe C. (1988).
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33) Zaccaro S-J., & MCCOY M. C. (1988).
The effects of task and interpersonal cohesiveness on performance of a
disjunctive group task, In Journal of Applied Psychology 18. pp.
837-851.
ANNEXE
SOMMAIRE:
1. Questionnaire GEQ
2. Résultats statistiques bruts :
ü Statistique de la stabilité par équipe :
a. Gaafour :
b. Galaa :
c. Krib :
d. Ksour :
e. Sbiba :
ü Statistique de comparaison :
a. Par Equipe :
b. Par joueurs :
c. Par dirigeants :
ü Statistique de corrélation :
a. Par Equipe :
b. Par joueurs :
c. Par dirigeants :
QUETIONAIRE SUR L'AMULANCE DU DROUPE
Ce questionnaire est destiné à recueillir tes
impressions sur ton équipe / club sportif. Il n'y a pas de bonne ou de
mauvaise réponse ; réponds simplement ce qui te vient
immédiatement à l'esprit. Certaines questions peuvent sembler
répétitives, mais REPONDS, S'IL TE PLAIT, LE PLUS
HONNETEMENT POSSIBLE A TOUTES LES QUESTIONS. Ta franchise est
très importante pour nous.
Tes réponses sont strictement confidentielles (seuls
les auteurs du questionnaire verront les réponses). Nous te demandons
d'indiquer ta date de naissance, seulement pour le cas ou nous aurions besoin
de regrouper deux types d'informations pour chaque participant.
Date de passation :..........................
Les phases suivantes portent sur tes sentiments relatifs
à ton IMPLICATION PERSONNELLE dans cette équipe. Pour chacune
d'elles. ENTOURE un chiffre de 1à 9 selon ton degré d'accord ou
de désaccord avec la phrase. Pour répondre, n'hésite pas
à utiliser les neuf graduations et n'oublie pas de répondre
à toutes les questions.
Le mot « équipe » est entendu au
sens large. Même si tu ne pratiques pas un sport collectif tu fais partie
d'un « groupe d'entrainement » et/ou de
compétition qui est appelé ici
« équipe ».
1 -Je n'aime pas participer aux activités
extra-sportives de mon équipe.
1 2 3 4 5
6 7 8 9
2 - Je ne suis pas satisfait des objectifs sportifs de mon
équipe.
1 2 3 4 5
6 7 8 9
3-les membres de mo équipe ne me manqueront pas
à la fin de la saison.
1 2 3 4 5
6 7 8 9
4- Je ne suis pas satisfait de « l'envie de
gagner » de mon équipe.
1 2 3 4 5
6 7 8 9
5-Quelques -uns de mes meilleurs amis sont dans mon
équipe.
1 2 3 4
5 6 7 8 9
6 - Je ne suis pas satisfait des priorités de jeu de
mon équipe.
1 2 3 4 5
6 7 8 9
7-Je préfère participer à d'autres
soirées qu'aux organisées par mon équipe.
1 2 3 4 5
6 7 8 9
8-Je n'aime pas le « style de jeu » de mon
équipe.
1 2 3 4 5
6 7 8 9
9 - Mon équipe est le groupe social le plus important
auquel j'appartiens.
1 2 3 4 5
6 7 8 9
Les phrases survivantes portent sur tes impressions relatives
à ton EQUIPE (OU TON « GROUPE D'ENTRAINEENT » DANS
SON ENSEMBLE. Pour chacune d'elles, entoure un chiffre de 1à 9 selon ton
degré d'accord ou de désaccord avec la phrase. Pour
répondre n'hésite pas à utiliser les neuf graduations et
n'oublie pas de répondre à toutes les questions.
10- Les membres de mon équipe unissent leurs efforts
atteindre les objectifs de performance.
1 2 3 4 5
6 7 8 9
11- Les membres de mon équipe préfèrent
chacun de leur côté plutôt qu'ensemble avec
l'équipe.
1 2 3 4 5
6 7 8 9
12- Les membres de mon équipe se sentent tous
responsables es des défaites ou des mauvaises performances de
l''équipe.
1 2 3 4 5
6 7 8 9
13- Les membres de mon équipe font rarement des
soirées ensemble.
1 2 3 4 5
6 7 8 9
14- En compétitions, les membres de mon équipe
se donnent à fond pour l'équipe.
1 2 3 4 5
6 7 8 9
Les membres de mon équipe aiment passer du temps
pendant les vacances
1 2 3 4 5
6 7 8 9
15- Si des membres de mon équipe sont en
difficulté à l'enraiement ou en compétitions, chacun veut
les aider pour que l'équipe soit performance.
1 2 3 4 5
6 7 8 9
16- Les membres de mon équipe ne restent pas ensemble
en dehors des entrainements et des compétitions.
1 2 3 4 5
6 7 8 9
17- Les membres de mon équipe ne s'expriment pas
librement sur les rôles les responsabilités de chaque
athlète en compétition.
1 2 3 4 5
6 7 8 9
Merci.
RESULTATS STATISTIQUE DE LA STABILITE DES
QUATRES MESURES ET LA COMPARAISONS DE LA COHESION ENTRE LES CINQ
EQUIPES
A. STABILITE :
|
I. GAAFOUR :
Descriptives
|
|
|
Intervalle de confiance à 95% pour la moyenne
|
|
N
|
Moyenne
|
Ecart-type
|
Erreur standard
|
Borne inférieure
|
Borne supérieure
|
MESURE1
|
18
|
76,6111
|
2,87257
|
,67707
|
75,1826
|
78,0396
|
MESURE2
|
18
|
75,4444
|
4,97313
|
1,17218
|
72,9714
|
77,9175
|
MESURE3
|
18
|
75,5000
|
5,58622
|
1,31669
|
72,7220
|
78,2780
|
MESURE4
|
18
|
74,8889
|
7,37953
|
1,73937
|
71,2191
|
78,5586
|
Total
|
72
|
75,6111
|
5,36697
|
,63250
|
74,3499
|
76,8723
|
ANOVA
|
|
|
Somme des carrés
|
ddl
|
Moyenne des carrés
|
F
|
Signification
|
Inter-groupes
|
28,111
|
3
|
9,370
|
,316
|
,814
|
Intra-groupes
|
2017,000
|
68
|
29,662
|
|
|
Total
|
2045,111
|
71
|
|
|
|
II. GALAA :
Descriptives
|
|
|
|
Intervalle de confiance à 95% pour la moyenne
|
|
N
|
Moyenne
|
Ecart-type
|
Erreur standard
|
Borne inférieure
|
Borne supérieure
|
MESURE1
|
18
|
85,4444
|
7,96479
|
1,87732
|
81,4836
|
89,4052
|
MESURE2
|
18
|
85,4444
|
7,42985
|
1,75123
|
81,7497
|
89,1392
|
MESURE3
|
18
|
86,5000
|
6,53722
|
1,54084
|
83,2491
|
89,7509
|
MESURE4
|
18
|
91,6111
|
10,83642
|
2,55417
|
86,2223
|
96,9999
|
Total
|
72
|
87,2500
|
8,56582
|
1,00949
|
85,2371
|
89,2629
|
ANOVA
|
|
|
Somme des carrés
|
ddl
|
Moyenne des carrés
|
F
|
Signification
|
Inter-groupes
|
469,833
|
3
|
156,611
|
2,247
|
,091
|
Intra-groupes
|
4739,667
|
68
|
69,701
|
|
|
Total
|
5209,500
|
71
|
|
|
|
III. KRIB :
Descriptives
|
score
|
|
|
Intervalle de confiance à 95% pour la moyenne
|
|
N
|
Moyenne
|
Ecart-type
|
Erreur standard
|
Borne inférieure
|
Borne supérieure
|
MESURE1
|
18
|
64,5556
|
6,44636
|
1,51942
|
61,3499
|
67,7613
|
MESURE2
|
18
|
65,0000
|
6,12613
|
1,44394
|
61,9535
|
68,0465
|
MESURE3
|
18
|
69,5000
|
11,96687
|
2,82062
|
63,5490
|
75,4510
|
MESURE4
|
18
|
71,5000
|
16,16187
|
3,80939
|
63,4629
|
79,5371
|
Total
|
72
|
67,6389
|
11,16244
|
1,31551
|
65,0158
|
70,2619
|
ANOVA
|
score
|
|
Somme des carrés
|
ddl
|
Moyenne des carrés
|
F
|
Signification
|
Inter-groupes
|
627,167
|
3
|
209,056
|
1,730
|
,169
|
Intra-groupes
|
8219,444
|
68
|
120,874
|
|
|
Total
|
8846,611
|
71
|
|
|
|
IV. KSOUR :
Descriptives
|
score
|
|
|
Intervalle de confiance à 95% pour la moyenne
|
|
N
|
Moyenne
|
Ecart-type
|
Erreur standard
|
Borne inférieure
|
Borne supérieure
|
MESURE1
|
18
|
112,3889
|
7,26910
|
1,71334
|
108,7740
|
116,0037
|
MESURE2
|
18
|
112,3333
|
7,33244
|
1,72827
|
108,6870
|
115,9797
|
MESURE3
|
18
|
113,3333
|
6,85994
|
1,61690
|
109,9220
|
116,7447
|
MESURE4
|
18
|
112,8889
|
6,72037
|
1,58401
|
109,5469
|
116,2309
|
Total
|
72
|
112,7361
|
6,91191
|
,81458
|
111,1119
|
114,3603
|
ANOVA
|
score
|
|
Somme des carrés
|
ddl
|
Moyenne des carrés
|
F
|
Signification
|
Inter-groupes
|
11,931
|
3
|
3,977
|
,080
|
,971
|
Intra-groupes
|
3380,056
|
68
|
49,707
|
|
|
Total
|
3391,986
|
71
|
|
|
|
B. Comparaisons :
Comparaison par Equipes
Descriptives
|
|
|
|
|
|
N
|
Moyenne
|
Ecart-type
|
Erreur standard
|
ASG
|
Kour
|
18
|
31,0556
|
1,58938
|
,37462
|
Sbiba
|
18
|
30,2222
|
2,12978
|
,50199
|
Galaa
|
18
|
26,2222
|
5,01240
|
1,18143
|
Gaafour
|
18
|
18,6111
|
4,56507
|
1,07600
|
Krib
|
18
|
18,3333
|
6,78233
|
1,59861
|
Total
|
90
|
24,8889
|
7,02715
|
,74073
|
ISG
|
Kour
|
18
|
30,7222
|
,95828
|
,22587
|
Sbiba
|
18
|
29,4444
|
2,30657
|
,54366
|
Galaa
|
18
|
26,3889
|
3,44945
|
,81304
|
Gaafour
|
18
|
19,8333
|
3,61777
|
,85272
|
Krib
|
18
|
19,8333
|
5,03225
|
1,18611
|
Total
|
90
|
25,2444
|
5,70494
|
,60135
|
COS
|
Kour
|
18
|
61,7778
|
1,76754
|
,41661
|
Sbiba
|
18
|
59,6667
|
3,66221
|
,86319
|
Galaa
|
18
|
52,6111
|
8,24720
|
1,94388
|
Gaafour
|
18
|
38,4444
|
7,94260
|
1,87209
|
Krib
|
18
|
38,1667
|
11,61768
|
2,73831
|
Total
|
90
|
50,1333
|
12,55478
|
1,32339
|
IOG
|
Kour
|
18
|
24,4444
|
2,06433
|
,48657
|
Sbiba
|
18
|
17,6111
|
1,41998
|
,33469
|
Galaa
|
18
|
17,0000
|
,97014
|
,22866
|
Gaafour
|
18
|
16,6667
|
2,65684
|
,62622
|
Krib
|
18
|
14,4444
|
2,14811
|
,50631
|
Total
|
90
|
18,0333
|
3,89309
|
,41037
|
AOG
|
Kour
|
18
|
26,6667
|
6,63325
|
1,56347
|
Sbiba
|
18
|
22,1111
|
6,79869
|
1,60247
|
Galaa
|
18
|
22,0000
|
6,48981
|
1,52966
|
Gaafour
|
18
|
19,7778
|
5,84662
|
1,37806
|
Krib
|
18
|
18,8889
|
7,15286
|
1,68595
|
Total
|
90
|
21,8889
|
6,99509
|
,73735
|
COO
|
Kour
|
18
|
51,1111
|
6,79869
|
1,60247
|
Sbiba
|
18
|
39,7222
|
5,73745
|
1,35233
|
Galaa
|
18
|
39,0000
|
6,65980
|
1,56973
|
Gaafour
|
18
|
36,4444
|
4,96129
|
1,16939
|
Krib
|
18
|
33,3333
|
8,62963
|
2,03402
|
Total
|
90
|
39,9222
|
8,90175
|
,93833
|
COG
|
Kour
|
18
|
112,8889
|
6,72037
|
1,58401
|
Sbiba
|
18
|
99,3889
|
7,38949
|
1,74172
|
Galaa
|
18
|
91,6111
|
10,83642
|
2,55417
|
Gaafour
|
18
|
74,8889
|
7,37953
|
1,73937
|
Krib
|
18
|
71,5000
|
16,16187
|
3,80939
|
Total
|
90
|
90,0556
|
18,47948
|
1,94791
|
Descriptives
|
|
|
Intervalle de confiance à 95% pour la moyenne
|
|
|
|
Borne inférieure
|
Borne supérieure
|
Minimum
|
Maximum
|
ASG
|
Kour
|
30,2652
|
31,8459
|
28,00
|
34,00
|
Sbiba
|
29,1631
|
31,2813
|
26,00
|
34,00
|
Galaa
|
23,7296
|
28,7148
|
18,00
|
33,00
|
Gaafour
|
16,3410
|
20,8813
|
11,00
|
31,00
|
Krib
|
14,9606
|
21,7061
|
11,00
|
33,00
|
Total
|
23,4171
|
26,3607
|
11,00
|
34,00
|
ISG
|
Kour
|
30,2457
|
31,1988
|
29,00
|
32,00
|
Sbiba
|
28,2974
|
30,5915
|
25,00
|
32,00
|
Galaa
|
24,6735
|
28,1043
|
21,00
|
32,00
|
Gaafour
|
18,0343
|
21,6324
|
17,00
|
31,00
|
Krib
|
17,3309
|
22,3358
|
15,00
|
31,00
|
Total
|
24,0496
|
26,4393
|
15,00
|
32,00
|
COS
|
Kour
|
60,8988
|
62,6568
|
57,00
|
64,00
|
Sbiba
|
57,8455
|
61,4878
|
53,00
|
64,00
|
Galaa
|
48,5099
|
56,7123
|
39,00
|
64,00
|
Gaafour
|
34,4947
|
42,3942
|
28,00
|
62,00
|
Krib
|
32,3893
|
43,9440
|
28,00
|
64,00
|
Total
|
47,5038
|
52,7629
|
28,00
|
64,00
|
IOG
|
Kour
|
23,4179
|
25,4710
|
20,00
|
28,00
|
Sbiba
|
16,9050
|
18,3172
|
16,00
|
21,00
|
Galaa
|
16,5176
|
17,4824
|
15,00
|
19,00
|
Gaafour
|
15,3454
|
17,9879
|
12,00
|
21,00
|
Krib
|
13,3762
|
15,5127
|
10,00
|
17,00
|
Total
|
17,2179
|
18,8487
|
10,00
|
28,00
|
AOG
|
Kour
|
23,3680
|
29,9653
|
13,00
|
31,00
|
Sbiba
|
18,7302
|
25,4920
|
8,00
|
28,00
|
Galaa
|
18,7727
|
25,2273
|
8,00
|
28,00
|
Gaafour
|
16,8703
|
22,6852
|
8,00
|
26,00
|
Krib
|
15,3319
|
22,4459
|
5,00
|
26,00
|
Total
|
20,4238
|
23,3540
|
5,00
|
31,00
|
COO
|
Kour
|
47,7302
|
54,4920
|
38,00
|
58,00
|
Sbiba
|
36,8691
|
42,5754
|
27,00
|
45,00
|
Galaa
|
35,6882
|
42,3118
|
23,00
|
45,00
|
Gaafour
|
33,9773
|
38,9116
|
27,00
|
43,00
|
Krib
|
29,0419
|
37,6247
|
15,00
|
43,00
|
Total
|
38,0578
|
41,7867
|
15,00
|
58,00
|
COG
|
Kour
|
109,5469
|
116,2309
|
99,00
|
122,00
|
Sbiba
|
95,7142
|
103,0636
|
82,00
|
106,00
|
Galaa
|
86,2223
|
96,9999
|
70,00
|
106,00
|
Gaafour
|
71,2191
|
78,5586
|
61,00
|
92,00
|
Krib
|
63,4629
|
79,5371
|
51,00
|
105,00
|
Total
|
86,1851
|
93,9260
|
51,00
|
122,00
|
Test d'homogénéité des
variances
|
|
Statistique de Levene
|
ddl1
|
ddl2
|
Signification
|
ASG
|
8,366
|
4
|
85
|
,000
|
ISG
|
6,187
|
4
|
85
|
,000
|
COS
|
9,176
|
4
|
85
|
,000
|
IOG
|
4,802
|
4
|
85
|
,002
|
AOG
|
,165
|
4
|
85
|
,956
|
COO
|
,994
|
4
|
85
|
,416
|
COG
|
2,950
|
4
|
85
|
,025
|
ANOVA
|
|
|
Somme des carrés
|
ddl
|
Moyenne des carrés
|
F
|
Signification
|
ASG
|
Inter-groupes
|
2711,444
|
4
|
677,861
|
34,226
|
,000
|
Intra-groupes
|
1683,444
|
85
|
19,805
|
|
|
Total
|
4394,889
|
89
|
|
|
|
ISG
|
Inter-groupes
|
1935,289
|
4
|
483,822
|
42,779
|
,000
|
Intra-groupes
|
961,333
|
85
|
11,310
|
|
|
Total
|
2896,622
|
89
|
|
|
|
COS
|
Inter-groupes
|
9224,067
|
4
|
2306,017
|
40,799
|
,000
|
Intra-groupes
|
4804,333
|
85
|
56,522
|
|
|
Total
|
14028,400
|
89
|
|
|
|
IOG
|
Inter-groupes
|
1027,733
|
4
|
256,933
|
68,000
|
,000
|
Intra-groupes
|
321,167
|
85
|
3,778
|
|
|
Total
|
1348,900
|
89
|
|
|
|
AOG
|
Inter-groupes
|
654,222
|
4
|
163,556
|
3,757
|
,007
|
Intra-groupes
|
3700,667
|
85
|
43,537
|
|
|
Total
|
4354,889
|
89
|
|
|
|
COO
|
Inter-groupes
|
3268,622
|
4
|
817,156
|
18,357
|
,000
|
Intra-groupes
|
3783,833
|
85
|
44,516
|
|
|
Total
|
7052,456
|
89
|
|
|
|
COG
|
Inter-groupes
|
21334,111
|
4
|
5333,528
|
50,046
|
,000
|
Intra-groupes
|
9058,611
|
85
|
106,572
|
|
|
Total
|
30392,722
|
89
|
|
|
|
Tests post hoc
Comparaisons multiples
|
LSD
|
Variable dépendante
|
(I) EQUIPE
|
(J) EQUIPE
|
|
Intervalle de confiance à 95%
|
Différence de moyennes (I-J)
|
Erreur standard
|
Signification
|
Borne inférieure
|
Borne supérieure
|
ASG
|
Kour
|
Sbiba
|
,83333
|
1,48344
|
,576
|
-2,1161
|
3,7828
|
Galaa
|
4,83333*
|
1,48344
|
,002
|
1,8839
|
7,7828
|
Gaafour
|
12,44444*
|
1,48344
|
,000
|
9,4950
|
15,3939
|
Krib
|
12,72222*
|
1,48344
|
,000
|
9,7728
|
15,6717
|
Sbiba
|
Kour
|
-,83333
|
1,48344
|
,576
|
-3,7828
|
2,1161
|
Galaa
|
4,00000*
|
1,48344
|
,008
|
1,0505
|
6,9495
|
Gaafour
|
11,61111*
|
1,48344
|
,000
|
8,6616
|
14,5606
|
Krib
|
11,88889*
|
1,48344
|
,000
|
8,9394
|
14,8384
|
Galaa
|
Kour
|
-4,83333*
|
1,48344
|
,002
|
-7,7828
|
-1,8839
|
Sbiba
|
-4,00000*
|
1,48344
|
,008
|
-6,9495
|
-1,0505
|
Gaafour
|
7,61111*
|
1,48344
|
,000
|
4,6616
|
10,5606
|
Krib
|
7,88889*
|
1,48344
|
,000
|
4,9394
|
10,8384
|
Gaafour
|
Kour
|
-12,44444*
|
1,48344
|
,000
|
-15,3939
|
-9,4950
|
Sbiba
|
-11,61111*
|
1,48344
|
,000
|
-14,5606
|
-8,6616
|
Galaa
|
-7,61111*
|
1,48344
|
,000
|
-10,5606
|
-4,6616
|
Krib
|
,27778
|
1,48344
|
,852
|
-2,6717
|
3,2272
|
Krib
|
Kour
|
-12,72222*
|
1,48344
|
,000
|
-15,6717
|
-9,7728
|
Sbiba
|
-11,88889*
|
1,48344
|
,000
|
-14,8384
|
-8,9394
|
Galaa
|
-7,88889*
|
1,48344
|
,000
|
-10,8384
|
-4,9394
|
Gaafour
|
-,27778
|
1,48344
|
,852
|
-3,2272
|
2,6717
|
ISG
|
Kour
|
Sbiba
|
1,27778
|
1,12100
|
,258
|
-,9511
|
3,5066
|
Galaa
|
4,33333*
|
1,12100
|
,000
|
2,1045
|
6,5622
|
Gaafour
|
10,88889*
|
1,12100
|
,000
|
8,6600
|
13,1177
|
Krib
|
10,88889*
|
1,12100
|
,000
|
8,6600
|
13,1177
|
Sbiba
|
Kour
|
-1,27778
|
1,12100
|
,258
|
-3,5066
|
,9511
|
Galaa
|
3,05556*
|
1,12100
|
,008
|
,8267
|
5,2844
|
Gaafour
|
9,61111*
|
1,12100
|
,000
|
7,3823
|
11,8400
|
Krib
|
9,61111*
|
1,12100
|
,000
|
7,3823
|
11,8400
|
Galaa
|
Kour
|
-4,33333*
|
1,12100
|
,000
|
-6,5622
|
-2,1045
|
Sbiba
|
-3,05556*
|
1,12100
|
,008
|
-5,2844
|
-,8267
|
Gaafour
|
6,55556*
|
1,12100
|
,000
|
4,3267
|
8,7844
|
Krib
|
6,55556*
|
1,12100
|
,000
|
4,3267
|
8,7844
|
Gaafour
|
Kour
|
-10,88889*
|
1,12100
|
,000
|
-13,1177
|
-8,6600
|
Sbiba
|
-9,61111*
|
1,12100
|
,000
|
-11,8400
|
-7,3823
|
Galaa
|
-6,55556*
|
1,12100
|
,000
|
-8,7844
|
-4,3267
|
Krib
|
,00000
|
1,12100
|
1,000
|
-2,2289
|
2,2289
|
Krib
|
Kour
|
-10,88889*
|
1,12100
|
,000
|
-13,1177
|
-8,6600
|
Sbiba
|
-9,61111*
|
1,12100
|
,000
|
-11,8400
|
-7,3823
|
Galaa
|
-6,55556*
|
1,12100
|
,000
|
-8,7844
|
-4,3267
|
Gaafour
|
,00000
|
1,12100
|
1,000
|
-2,2289
|
2,2289
|
COS
|
Kour
|
Sbiba
|
2,11111
|
2,50603
|
,402
|
-2,8715
|
7,0938
|
Galaa
|
9,16667*
|
2,50603
|
,000
|
4,1840
|
14,1493
|
Gaafour
|
23,33333*
|
2,50603
|
,000
|
18,3507
|
28,3160
|
Krib
|
23,61111*
|
2,50603
|
,000
|
18,6285
|
28,5938
|
Sbiba
|
Kour
|
-2,11111
|
2,50603
|
,402
|
-7,0938
|
2,8715
|
Galaa
|
7,05556*
|
2,50603
|
,006
|
2,0729
|
12,0382
|
Gaafour
|
21,22222*
|
2,50603
|
,000
|
16,2396
|
26,2049
|
Krib
|
21,50000*
|
2,50603
|
,000
|
16,5173
|
26,4827
|
Galaa
|
Kour
|
-9,16667*
|
2,50603
|
,000
|
-14,1493
|
-4,1840
|
Sbiba
|
-7,05556*
|
2,50603
|
,006
|
-12,0382
|
-2,0729
|
Gaafour
|
14,16667*
|
2,50603
|
,000
|
9,1840
|
19,1493
|
Krib
|
14,44444*
|
2,50603
|
,000
|
9,4618
|
19,4271
|
Gaafour
|
Kour
|
-23,33333*
|
2,50603
|
,000
|
-28,3160
|
-18,3507
|
Sbiba
|
-21,22222*
|
2,50603
|
,000
|
-26,2049
|
-16,2396
|
Galaa
|
-14,16667*
|
2,50603
|
,000
|
-19,1493
|
-9,1840
|
Krib
|
,27778
|
2,50603
|
,912
|
-4,7049
|
5,2604
|
Krib
|
Kour
|
-23,61111*
|
2,50603
|
,000
|
-28,5938
|
-18,6285
|
Sbiba
|
-21,50000*
|
2,50603
|
,000
|
-26,4827
|
-16,5173
|
Galaa
|
-14,44444*
|
2,50603
|
,000
|
-19,4271
|
-9,4618
|
Gaafour
|
-,27778
|
2,50603
|
,912
|
-5,2604
|
4,7049
|
IOG
|
Kour
|
Sbiba
|
6,83333*
|
,64794
|
,000
|
5,5451
|
8,1216
|
Galaa
|
7,44444*
|
,64794
|
,000
|
6,1562
|
8,7327
|
Gaafour
|
7,77778*
|
,64794
|
,000
|
6,4895
|
9,0661
|
Krib
|
10,00000*
|
,64794
|
,000
|
8,7117
|
11,2883
|
Sbiba
|
Kour
|
-6,83333*
|
,64794
|
,000
|
-8,1216
|
-5,5451
|
Galaa
|
,61111
|
,64794
|
,348
|
-,6772
|
1,8994
|
Gaafour
|
,94444
|
,64794
|
,149
|
-,3438
|
2,2327
|
Krib
|
3,16667*
|
,64794
|
,000
|
1,8784
|
4,4549
|
Galaa
|
Kour
|
-7,44444*
|
,64794
|
,000
|
-8,7327
|
-6,1562
|
Sbiba
|
-,61111
|
,64794
|
,348
|
-1,8994
|
,6772
|
Gaafour
|
,33333
|
,64794
|
,608
|
-,9549
|
1,6216
|
Krib
|
2,55556*
|
,64794
|
,000
|
1,2673
|
3,8438
|
Gaafour
|
Kour
|
-7,77778*
|
,64794
|
,000
|
-9,0661
|
-6,4895
|
Sbiba
|
-,94444
|
,64794
|
,149
|
-2,2327
|
,3438
|
Galaa
|
-,33333
|
,64794
|
,608
|
-1,6216
|
,9549
|
Krib
|
2,22222*
|
,64794
|
,001
|
,9339
|
3,5105
|
Krib
|
Kour
|
-10,00000*
|
,64794
|
,000
|
-11,2883
|
-8,7117
|
Sbiba
|
-3,16667*
|
,64794
|
,000
|
-4,4549
|
-1,8784
|
Galaa
|
-2,55556*
|
,64794
|
,000
|
-3,8438
|
-1,2673
|
Gaafour
|
-2,22222*
|
,64794
|
,001
|
-3,5105
|
-,9339
|
AOG
|
Kour
|
Sbiba
|
4,55556*
|
2,19943
|
,041
|
,1825
|
8,9286
|
Galaa
|
4,66667*
|
2,19943
|
,037
|
,2936
|
9,0397
|
Gaafour
|
6,88889*
|
2,19943
|
,002
|
2,5158
|
11,2619
|
Krib
|
7,77778*
|
2,19943
|
,001
|
3,4047
|
12,1508
|
Sbiba
|
Kour
|
-4,55556*
|
2,19943
|
,041
|
-8,9286
|
-,1825
|
Galaa
|
,11111
|
2,19943
|
,960
|
-4,2619
|
4,4842
|
Gaafour
|
2,33333
|
2,19943
|
,292
|
-2,0397
|
6,7064
|
Krib
|
3,22222
|
2,19943
|
,147
|
-1,1508
|
7,5953
|
Galaa
|
Kour
|
-4,66667*
|
2,19943
|
,037
|
-9,0397
|
-,2936
|
Sbiba
|
-,11111
|
2,19943
|
,960
|
-4,4842
|
4,2619
|
Gaafour
|
2,22222
|
2,19943
|
,315
|
-2,1508
|
6,5953
|
Krib
|
3,11111
|
2,19943
|
,161
|
-1,2619
|
7,4842
|
Gaafour
|
Kour
|
-6,88889*
|
2,19943
|
,002
|
-11,2619
|
-2,5158
|
Sbiba
|
-2,33333
|
2,19943
|
,292
|
-6,7064
|
2,0397
|
Galaa
|
-2,22222
|
2,19943
|
,315
|
-6,5953
|
2,1508
|
Krib
|
,88889
|
2,19943
|
,687
|
-3,4842
|
5,2619
|
Krib
|
Kour
|
-7,77778*
|
2,19943
|
,001
|
-12,1508
|
-3,4047
|
Sbiba
|
-3,22222
|
2,19943
|
,147
|
-7,5953
|
1,1508
|
Galaa
|
-3,11111
|
2,19943
|
,161
|
-7,4842
|
1,2619
|
Gaafour
|
-,88889
|
2,19943
|
,687
|
-5,2619
|
3,4842
|
COO
|
Kour
|
Sbiba
|
11,38889*
|
2,22400
|
,000
|
6,9670
|
15,8108
|
Galaa
|
12,11111*
|
2,22400
|
,000
|
7,6892
|
16,5330
|
Gaafour
|
14,66667*
|
2,22400
|
,000
|
10,2448
|
19,0886
|
Krib
|
17,77778*
|
2,22400
|
,000
|
13,3559
|
22,1997
|
Sbiba
|
Kour
|
-11,38889*
|
2,22400
|
,000
|
-15,8108
|
-6,9670
|
Galaa
|
,72222
|
2,22400
|
,746
|
-3,6997
|
5,1441
|
Gaafour
|
3,27778
|
2,22400
|
,144
|
-1,1441
|
7,6997
|
Krib
|
6,38889*
|
2,22400
|
,005
|
1,9670
|
10,8108
|
Galaa
|
Kour
|
-12,11111*
|
2,22400
|
,000
|
-16,5330
|
-7,6892
|
Sbiba
|
-,72222
|
2,22400
|
,746
|
-5,1441
|
3,6997
|
Gaafour
|
2,55556
|
2,22400
|
,254
|
-1,8664
|
6,9775
|
Krib
|
5,66667*
|
2,22400
|
,013
|
1,2448
|
10,0886
|
Gaafour
|
Kour
|
-14,66667*
|
2,22400
|
,000
|
-19,0886
|
-10,2448
|
Sbiba
|
-3,27778
|
2,22400
|
,144
|
-7,6997
|
1,1441
|
Galaa
|
-2,55556
|
2,22400
|
,254
|
-6,9775
|
1,8664
|
Krib
|
3,11111
|
2,22400
|
,165
|
-1,3108
|
7,5330
|
Krib
|
Kour
|
-17,77778*
|
2,22400
|
,000
|
-22,1997
|
-13,3559
|
Sbiba
|
-6,38889*
|
2,22400
|
,005
|
-10,8108
|
-1,9670
|
Galaa
|
-5,66667*
|
2,22400
|
,013
|
-10,0886
|
-1,2448
|
Gaafour
|
-3,11111
|
2,22400
|
,165
|
-7,5330
|
1,3108
|
COG
|
Kour
|
Sbiba
|
13,50000*
|
3,44112
|
,000
|
6,6581
|
20,3419
|
Galaa
|
21,27778*
|
3,44112
|
,000
|
14,4359
|
28,1197
|
Gaafour
|
38,00000*
|
3,44112
|
,000
|
31,1581
|
44,8419
|
Krib
|
41,38889*
|
3,44112
|
,000
|
34,5470
|
48,2308
|
Sbiba
|
Kour
|
-13,50000*
|
3,44112
|
,000
|
-20,3419
|
-6,6581
|
Galaa
|
7,77778*
|
3,44112
|
,026
|
,9359
|
14,6197
|
Gaafour
|
24,50000*
|
3,44112
|
,000
|
17,6581
|
31,3419
|
Krib
|
27,88889*
|
3,44112
|
,000
|
21,0470
|
34,7308
|
Galaa
|
Kour
|
-21,27778*
|
3,44112
|
,000
|
-28,1197
|
-14,4359
|
Sbiba
|
-7,77778*
|
3,44112
|
,026
|
-14,6197
|
-,9359
|
Gaafour
|
16,72222*
|
3,44112
|
,000
|
9,8803
|
23,5641
|
Krib
|
20,11111*
|
3,44112
|
,000
|
13,2692
|
26,9530
|
Gaafour
|
Kour
|
-38,00000*
|
3,44112
|
,000
|
-44,8419
|
-31,1581
|
Sbiba
|
-24,50000*
|
3,44112
|
,000
|
-31,3419
|
-17,6581
|
Galaa
|
-16,72222*
|
3,44112
|
,000
|
-23,5641
|
-9,8803
|
Krib
|
3,38889
|
3,44112
|
,328
|
-3,4530
|
10,2308
|
Krib
|
Kour
|
-41,38889*
|
3,44112
|
,000
|
-48,2308
|
-34,5470
|
Sbiba
|
-27,88889*
|
3,44112
|
,000
|
-34,7308
|
-21,0470
|
Galaa
|
-20,11111*
|
3,44112
|
,000
|
-26,9530
|
-13,2692
|
Gaafour
|
-3,38889
|
3,44112
|
,328
|
-10,2308
|
3,4530
|
*. La différence moyenne est significative au niveau
0.05.
|
Comparaison par joueurs
Descriptives
|
|
|
|
|
|
N
|
Moyenne
|
Ecart-type
|
Erreur standard
|
ASG
|
Kour
|
14
|
30,6429
|
1,33631
|
,35714
|
Sbiba
|
14
|
30,5000
|
1,40055
|
,37431
|
Galaa
|
14
|
26,5714
|
5,33081
|
1,42472
|
Gaafour
|
14
|
16,7857
|
2,69411
|
,72003
|
Krib
|
14
|
18,1429
|
7,67471
|
2,05115
|
Total
|
70
|
24,5286
|
7,39118
|
,88342
|
ISG
|
Kour
|
14
|
30,8571
|
1,02711
|
,27451
|
Sbiba
|
14
|
29,6429
|
2,40535
|
,64286
|
Galaa
|
14
|
26,7143
|
3,40652
|
,91043
|
Gaafour
|
14
|
18,2857
|
1,43734
|
,38414
|
Krib
|
14
|
20,1429
|
5,48925
|
1,46706
|
Total
|
70
|
25,1286
|
5,94887
|
,71103
|
COS
|
Kour
|
14
|
61,5000
|
1,78670
|
,47752
|
Sbiba
|
14
|
60,1429
|
2,93145
|
,78346
|
Galaa
|
14
|
53,2857
|
8,50727
|
2,27366
|
Gaafour
|
14
|
35,0714
|
3,60479
|
,96342
|
Krib
|
14
|
38,2857
|
13,07039
|
3,49321
|
Total
|
70
|
49,6571
|
13,16549
|
1,57358
|
IOG
|
Kour
|
14
|
24,3571
|
2,34052
|
,62553
|
Sbiba
|
14
|
17,0000
|
,78446
|
,20966
|
Galaa
|
14
|
17,0000
|
,78446
|
,20966
|
Gaafour
|
14
|
15,7857
|
2,29309
|
,61285
|
Krib
|
14
|
15,0714
|
1,77436
|
,47422
|
Total
|
70
|
17,8429
|
3,76342
|
,44982
|
AOG
|
Kour
|
14
|
30,0714
|
,82874
|
,22149
|
Sbiba
|
14
|
25,5714
|
1,15787
|
,30945
|
Galaa
|
14
|
25,2857
|
1,43734
|
,38414
|
Gaafour
|
14
|
22,5714
|
2,40878
|
,64377
|
Krib
|
14
|
22,4286
|
2,44050
|
,65225
|
Total
|
70
|
25,1857
|
3,28498
|
,39263
|
COO
|
Kour
|
14
|
54,4286
|
2,50275
|
,66889
|
Sbiba
|
14
|
42,5714
|
1,50457
|
,40211
|
Galaa
|
14
|
42,2857
|
1,77281
|
,47380
|
Gaafour
|
14
|
38,3571
|
3,60784
|
,96423
|
Krib
|
14
|
37,5000
|
3,36841
|
,90024
|
Total
|
70
|
43,0286
|
6,62882
|
,79230
|
COG
|
Kour
|
14
|
115,9286
|
3,42983
|
,91666
|
Sbiba
|
14
|
102,7143
|
3,58262
|
,95750
|
Galaa
|
14
|
95,5714
|
7,78276
|
2,08003
|
Gaafour
|
14
|
73,4286
|
6,74496
|
1,80267
|
Krib
|
14
|
75,7857
|
15,64598
|
4,18156
|
Total
|
70
|
92,6857
|
18,32045
|
2,18971
|
Descriptives
|
|
|
Intervalle de confiance à 95% pour la moyenne
|
|
|
|
Borne inférieure
|
Borne supérieure
|
Minimum
|
Maximum
|
ASG
|
Kour
|
29,8713
|
31,4144
|
28,00
|
33,00
|
Sbiba
|
29,6913
|
31,3087
|
28,00
|
33,00
|
Galaa
|
23,4935
|
29,6493
|
18,00
|
33,00
|
Gaafour
|
15,2302
|
18,3412
|
11,00
|
21,00
|
Krib
|
13,7116
|
22,5741
|
11,00
|
33,00
|
Total
|
22,7662
|
26,2909
|
11,00
|
33,00
|
ISG
|
Kour
|
30,2641
|
31,4502
|
29,00
|
32,00
|
Sbiba
|
28,2540
|
31,0317
|
25,00
|
32,00
|
Galaa
|
24,7474
|
28,6812
|
21,00
|
32,00
|
Gaafour
|
17,4558
|
19,1156
|
17,00
|
21,00
|
Krib
|
16,9735
|
23,3123
|
16,00
|
31,00
|
Total
|
23,7101
|
26,5470
|
16,00
|
32,00
|
COS
|
Kour
|
60,4684
|
62,5316
|
57,00
|
64,00
|
Sbiba
|
58,4503
|
61,8354
|
54,00
|
64,00
|
Galaa
|
48,3738
|
58,1977
|
39,00
|
64,00
|
Gaafour
|
32,9901
|
37,1528
|
28,00
|
41,00
|
Krib
|
30,7391
|
45,8323
|
28,00
|
64,00
|
Total
|
46,5179
|
52,7963
|
28,00
|
64,00
|
IOG
|
Kour
|
23,0058
|
25,7085
|
20,00
|
28,00
|
Sbiba
|
16,5471
|
17,4529
|
16,00
|
18,00
|
Galaa
|
16,5471
|
17,4529
|
16,00
|
18,00
|
Gaafour
|
14,4617
|
17,1097
|
12,00
|
20,00
|
Krib
|
14,0469
|
16,0959
|
12,00
|
17,00
|
Total
|
16,9455
|
18,7402
|
12,00
|
28,00
|
AOG
|
Kour
|
29,5929
|
30,5499
|
28,00
|
31,00
|
Sbiba
|
24,9029
|
26,2400
|
23,00
|
28,00
|
Galaa
|
24,4558
|
26,1156
|
22,00
|
28,00
|
Gaafour
|
21,1806
|
23,9622
|
18,00
|
26,00
|
Krib
|
21,0195
|
23,8377
|
18,00
|
26,00
|
Total
|
24,4024
|
25,9690
|
18,00
|
31,00
|
COO
|
Kour
|
52,9835
|
55,8736
|
50,00
|
58,00
|
Sbiba
|
41,7027
|
43,4401
|
40,00
|
45,00
|
Galaa
|
41,2621
|
43,3093
|
38,00
|
45,00
|
Gaafour
|
36,2740
|
40,4402
|
33,00
|
43,00
|
Krib
|
35,5551
|
39,4449
|
33,00
|
43,00
|
Total
|
41,4480
|
44,6092
|
33,00
|
58,00
|
COG
|
Kour
|
113,9482
|
117,9089
|
109,00
|
122,00
|
Sbiba
|
100,6457
|
104,7828
|
96,00
|
106,00
|
Galaa
|
91,0778
|
100,0651
|
84,00
|
106,00
|
Gaafour
|
69,5341
|
77,3230
|
61,00
|
83,00
|
Krib
|
66,7520
|
84,8194
|
61,00
|
105,00
|
Total
|
88,3174
|
97,0541
|
61,00
|
122,00
|
Test d'homogénéité des
variances
|
|
Statistique de Levene
|
ddl1
|
ddl2
|
Signification
|
ASG
|
13,294
|
4
|
65
|
,000
|
ISG
|
9,223
|
4
|
65
|
,000
|
COS
|
13,446
|
4
|
65
|
,000
|
IOG
|
5,182
|
4
|
65
|
,001
|
AOG
|
5,668
|
4
|
65
|
,001
|
COO
|
6,185
|
4
|
65
|
,000
|
COG
|
8,918
|
4
|
65
|
,000
|
ANOVA
|
|
|
Somme des carrés
|
ddl
|
Moyenne des carrés
|
F
|
Signification
|
ASG
|
Inter-groupes
|
2491,229
|
4
|
622,807
|
31,671
|
,000
|
Intra-groupes
|
1278,214
|
65
|
19,665
|
|
|
Total
|
3769,443
|
69
|
|
|
|
ISG
|
Inter-groupes
|
1783,486
|
4
|
445,871
|
44,021
|
,000
|
Intra-groupes
|
658,357
|
65
|
10,129
|
|
|
Total
|
2441,843
|
69
|
|
|
|
COS
|
Inter-groupes
|
8475,914
|
4
|
2118,979
|
39,535
|
,000
|
Intra-groupes
|
3483,857
|
65
|
53,598
|
|
|
Total
|
11959,771
|
69
|
|
|
|
IOG
|
Inter-groupes
|
780,771
|
4
|
195,193
|
64,568
|
,000
|
Intra-groupes
|
196,500
|
65
|
3,023
|
|
|
Total
|
977,271
|
69
|
|
|
|
AOG
|
Inter-groupes
|
538,514
|
4
|
134,629
|
42,465
|
,000
|
Intra-groupes
|
206,071
|
65
|
3,170
|
|
|
Total
|
744,586
|
69
|
|
|
|
COO
|
Inter-groupes
|
2563,514
|
4
|
640,879
|
88,929
|
,000
|
Intra-groupes
|
468,429
|
65
|
7,207
|
|
|
Total
|
3031,943
|
69
|
|
|
|
COG
|
Inter-groupes
|
18278,086
|
4
|
4569,521
|
60,852
|
,000
|
Intra-groupes
|
4881,000
|
65
|
75,092
|
|
|
Total
|
23159,086
|
69
|
|
|
|
Tests post hoc
Comparaisons multiples
|
LSD
|
Variable dépendante
|
(I) EQUIPE
|
(J) EQUIPE
|
|
Intervalle de confiance à 95%
|
Différence de moyennes (I-J)
|
Erreur standard
|
Signification
|
Borne inférieure
|
Borne supérieure
|
ASG
|
Kour
|
Sbiba
|
,14286
|
1,67609
|
,932
|
-3,2045
|
3,4902
|
Galaa
|
4,07143*
|
1,67609
|
,018
|
,7241
|
7,4188
|
Gaafour
|
13,85714*
|
1,67609
|
,000
|
10,5098
|
17,2045
|
Krib
|
12,50000*
|
1,67609
|
,000
|
9,1526
|
15,8474
|
Sbiba
|
Kour
|
-,14286
|
1,67609
|
,932
|
-3,4902
|
3,2045
|
Galaa
|
3,92857*
|
1,67609
|
,022
|
,5812
|
7,2759
|
Gaafour
|
13,71429*
|
1,67609
|
,000
|
10,3669
|
17,0617
|
Krib
|
12,35714*
|
1,67609
|
,000
|
9,0098
|
15,7045
|
Galaa
|
Kour
|
-4,07143*
|
1,67609
|
,018
|
-7,4188
|
-,7241
|
Sbiba
|
-3,92857*
|
1,67609
|
,022
|
-7,2759
|
-,5812
|
Gaafour
|
9,78571*
|
1,67609
|
,000
|
6,4383
|
13,1331
|
Krib
|
8,42857*
|
1,67609
|
,000
|
5,0812
|
11,7759
|
Gaafour
|
Kour
|
-13,85714*
|
1,67609
|
,000
|
-17,2045
|
-10,5098
|
Sbiba
|
-13,71429*
|
1,67609
|
,000
|
-17,0617
|
-10,3669
|
Galaa
|
-9,78571*
|
1,67609
|
,000
|
-13,1331
|
-6,4383
|
Krib
|
-1,35714
|
1,67609
|
,421
|
-4,7045
|
1,9902
|
Krib
|
Kour
|
-12,50000*
|
1,67609
|
,000
|
-15,8474
|
-9,1526
|
Sbiba
|
-12,35714*
|
1,67609
|
,000
|
-15,7045
|
-9,0098
|
Galaa
|
-8,42857*
|
1,67609
|
,000
|
-11,7759
|
-5,0812
|
Gaafour
|
1,35714
|
1,67609
|
,421
|
-1,9902
|
4,7045
|
ISG
|
Kour
|
Sbiba
|
1,21429
|
1,20289
|
,316
|
-1,1880
|
3,6166
|
Galaa
|
4,14286*
|
1,20289
|
,001
|
1,7405
|
6,5452
|
Gaafour
|
12,57143*
|
1,20289
|
,000
|
10,1691
|
14,9738
|
Krib
|
10,71429*
|
1,20289
|
,000
|
8,3120
|
13,1166
|
Sbiba
|
Kour
|
-1,21429
|
1,20289
|
,316
|
-3,6166
|
1,1880
|
Galaa
|
2,92857*
|
1,20289
|
,018
|
,5262
|
5,3309
|
Gaafour
|
11,35714*
|
1,20289
|
,000
|
8,9548
|
13,7595
|
Krib
|
9,50000*
|
1,20289
|
,000
|
7,0977
|
11,9023
|
Galaa
|
Kour
|
-4,14286*
|
1,20289
|
,001
|
-6,5452
|
-1,7405
|
Sbiba
|
-2,92857*
|
1,20289
|
,018
|
-5,3309
|
-,5262
|
Gaafour
|
8,42857*
|
1,20289
|
,000
|
6,0262
|
10,8309
|
Krib
|
6,57143*
|
1,20289
|
,000
|
4,1691
|
8,9738
|
Gaafour
|
Kour
|
-12,57143*
|
1,20289
|
,000
|
-14,9738
|
-10,1691
|
Sbiba
|
-11,35714*
|
1,20289
|
,000
|
-13,7595
|
-8,9548
|
Galaa
|
-8,42857*
|
1,20289
|
,000
|
-10,8309
|
-6,0262
|
Krib
|
-1,85714
|
1,20289
|
,127
|
-4,2595
|
,5452
|
Krib
|
Kour
|
-10,71429*
|
1,20289
|
,000
|
-13,1166
|
-8,3120
|
Sbiba
|
-9,50000*
|
1,20289
|
,000
|
-11,9023
|
-7,0977
|
Galaa
|
-6,57143*
|
1,20289
|
,000
|
-8,9738
|
-4,1691
|
Gaafour
|
1,85714
|
1,20289
|
,127
|
-,5452
|
4,2595
|
COS
|
Kour
|
Sbiba
|
1,35714
|
2,76710
|
,625
|
-4,1691
|
6,8834
|
Galaa
|
8,21429*
|
2,76710
|
,004
|
2,6880
|
13,7406
|
Gaafour
|
26,42857*
|
2,76710
|
,000
|
20,9023
|
31,9548
|
Krib
|
23,21429*
|
2,76710
|
,000
|
17,6880
|
28,7406
|
Sbiba
|
Kour
|
-1,35714
|
2,76710
|
,625
|
-6,8834
|
4,1691
|
Galaa
|
6,85714*
|
2,76710
|
,016
|
1,3309
|
12,3834
|
Gaafour
|
25,07143*
|
2,76710
|
,000
|
19,5452
|
30,5977
|
Krib
|
21,85714*
|
2,76710
|
,000
|
16,3309
|
27,3834
|
Galaa
|
Kour
|
-8,21429*
|
2,76710
|
,004
|
-13,7406
|
-2,6880
|
Sbiba
|
-6,85714*
|
2,76710
|
,016
|
-12,3834
|
-1,3309
|
Gaafour
|
18,21429*
|
2,76710
|
,000
|
12,6880
|
23,7406
|
Krib
|
15,00000*
|
2,76710
|
,000
|
9,4737
|
20,5263
|
Gaafour
|
Kour
|
-26,42857*
|
2,76710
|
,000
|
-31,9548
|
-20,9023
|
Sbiba
|
-25,07143*
|
2,76710
|
,000
|
-30,5977
|
-19,5452
|
Galaa
|
-18,21429*
|
2,76710
|
,000
|
-23,7406
|
-12,6880
|
Krib
|
-3,21429
|
2,76710
|
,250
|
-8,7406
|
2,3120
|
Krib
|
Kour
|
-23,21429*
|
2,76710
|
,000
|
-28,7406
|
-17,6880
|
Sbiba
|
-21,85714*
|
2,76710
|
,000
|
-27,3834
|
-16,3309
|
Galaa
|
-15,00000*
|
2,76710
|
,000
|
-20,5263
|
-9,4737
|
Gaafour
|
3,21429
|
2,76710
|
,250
|
-2,3120
|
8,7406
|
IOG
|
Kour
|
Sbiba
|
7,35714*
|
,65717
|
,000
|
6,0447
|
8,6696
|
Galaa
|
7,35714*
|
,65717
|
,000
|
6,0447
|
8,6696
|
Gaafour
|
8,57143*
|
,65717
|
,000
|
7,2590
|
9,8839
|
Krib
|
9,28571*
|
,65717
|
,000
|
7,9733
|
10,5982
|
Sbiba
|
Kour
|
-7,35714*
|
,65717
|
,000
|
-8,6696
|
-6,0447
|
Galaa
|
,00000
|
,65717
|
1,000
|
-1,3125
|
1,3125
|
Gaafour
|
1,21429
|
,65717
|
,069
|
-,0982
|
2,5267
|
Krib
|
1,92857*
|
,65717
|
,005
|
,6161
|
3,2410
|
Galaa
|
Kour
|
-7,35714*
|
,65717
|
,000
|
-8,6696
|
-6,0447
|
Sbiba
|
,00000
|
,65717
|
1,000
|
-1,3125
|
1,3125
|
Gaafour
|
1,21429
|
,65717
|
,069
|
-,0982
|
2,5267
|
Krib
|
1,92857*
|
,65717
|
,005
|
,6161
|
3,2410
|
Gaafour
|
Kour
|
-8,57143*
|
,65717
|
,000
|
-9,8839
|
-7,2590
|
Sbiba
|
-1,21429
|
,65717
|
,069
|
-2,5267
|
,0982
|
Galaa
|
-1,21429
|
,65717
|
,069
|
-2,5267
|
,0982
|
Krib
|
,71429
|
,65717
|
,281
|
-,5982
|
2,0267
|
Krib
|
Kour
|
-9,28571*
|
,65717
|
,000
|
-10,5982
|
-7,9733
|
Sbiba
|
-1,92857*
|
,65717
|
,005
|
-3,2410
|
-,6161
|
Galaa
|
-1,92857*
|
,65717
|
,005
|
-3,2410
|
-,6161
|
Gaafour
|
-,71429
|
,65717
|
,281
|
-2,0267
|
,5982
|
AOG
|
Kour
|
Sbiba
|
4,50000*
|
,67298
|
,000
|
3,1560
|
5,8440
|
Galaa
|
4,78571*
|
,67298
|
,000
|
3,4417
|
6,1298
|
Gaafour
|
7,50000*
|
,67298
|
,000
|
6,1560
|
8,8440
|
Krib
|
7,64286*
|
,67298
|
,000
|
6,2988
|
8,9869
|
Sbiba
|
Kour
|
-4,50000*
|
,67298
|
,000
|
-5,8440
|
-3,1560
|
Galaa
|
,28571
|
,67298
|
,673
|
-1,0583
|
1,6298
|
Gaafour
|
3,00000*
|
,67298
|
,000
|
1,6560
|
4,3440
|
Krib
|
3,14286*
|
,67298
|
,000
|
1,7988
|
4,4869
|
Galaa
|
Kour
|
-4,78571*
|
,67298
|
,000
|
-6,1298
|
-3,4417
|
Sbiba
|
-,28571
|
,67298
|
,673
|
-1,6298
|
1,0583
|
Gaafour
|
2,71429*
|
,67298
|
,000
|
1,3702
|
4,0583
|
Krib
|
2,85714*
|
,67298
|
,000
|
1,5131
|
4,2012
|
Gaafour
|
Kour
|
-7,50000*
|
,67298
|
,000
|
-8,8440
|
-6,1560
|
Sbiba
|
-3,00000*
|
,67298
|
,000
|
-4,3440
|
-1,6560
|
Galaa
|
-2,71429*
|
,67298
|
,000
|
-4,0583
|
-1,3702
|
Krib
|
,14286
|
,67298
|
,833
|
-1,2012
|
1,4869
|
Krib
|
Kour
|
-7,64286*
|
,67298
|
,000
|
-8,9869
|
-6,2988
|
Sbiba
|
-3,14286*
|
,67298
|
,000
|
-4,4869
|
-1,7988
|
Galaa
|
-2,85714*
|
,67298
|
,000
|
-4,2012
|
-1,5131
|
Gaafour
|
-,14286
|
,67298
|
,833
|
-1,4869
|
1,2012
|
COO
|
Kour
|
Sbiba
|
11,85714*
|
1,01465
|
,000
|
9,8307
|
13,8835
|
Galaa
|
12,14286*
|
1,01465
|
,000
|
10,1165
|
14,1693
|
Gaafour
|
16,07143*
|
1,01465
|
,000
|
14,0450
|
18,0978
|
Krib
|
16,92857*
|
1,01465
|
,000
|
14,9022
|
18,9550
|
Sbiba
|
Kour
|
-11,85714*
|
1,01465
|
,000
|
-13,8835
|
-9,8307
|
Galaa
|
,28571
|
1,01465
|
,779
|
-1,7407
|
2,3121
|
Gaafour
|
4,21429*
|
1,01465
|
,000
|
2,1879
|
6,2407
|
Krib
|
5,07143*
|
1,01465
|
,000
|
3,0450
|
7,0978
|
Galaa
|
Kour
|
-12,14286*
|
1,01465
|
,000
|
-14,1693
|
-10,1165
|
Comparaison par dirige
Descriptives
|
|
|
N
|
Moyenne
|
Ecart-type
|
Erreur standard
|
Intervalle de confiance à 95% pour la moyenne
|
Minimum
|
Maximum
|
|
|
Borne inférieure
|
Borne supérieure
|
|
COS
|
Kour
|
4
|
62,7500
|
1,50000
|
,75000
|
60,3632
|
65,1368
|
61,00
|
64,00
|
Sbiba
|
4
|
58,0000
|
5,83095
|
2,91548
|
48,7217
|
67,2783
|
53,00
|
64,00
|
Galaa
|
4
|
50,2500
|
7,88987
|
3,94493
|
37,6955
|
62,8045
|
45,00
|
62,00
|
Gaafour
|
4
|
50,2500
|
7,88987
|
3,94493
|
37,6955
|
62,8045
|
45,00
|
62,00
|
Krib
|
4
|
37,7500
|
4,92443
|
2,46221
|
29,9141
|
45,5859
|
34,00
|
45,00
|
Total
|
20
|
51,8000
|
10,25260
|
2,29255
|
47,0016
|
56,5984
|
34,00
|
64,00
|
COO
|
Kour
|
4
|
39,5000
|
1,91485
|
,95743
|
36,4530
|
42,5470
|
38,00
|
42,00
|
Sbiba
|
4
|
29,7500
|
2,50000
|
1,25000
|
25,7719
|
33,7281
|
27,00
|
33,00
|
Galaa
|
4
|
27,5000
|
3,31662
|
1,65831
|
22,2225
|
32,7775
|
23,00
|
31,00
|
Gaafour
|
4
|
29,7500
|
2,50000
|
1,25000
|
25,7719
|
33,7281
|
27,00
|
33,00
|
Krib
|
4
|
18,7500
|
2,87228
|
1,43614
|
14,1796
|
23,3204
|
15,00
|
22,00
|
Total
|
20
|
29,0500
|
7,18533
|
1,60669
|
25,6872
|
32,4128
|
15,00
|
42,00
|
COG
|
Kour
|
4
|
102,2500
|
3,30404
|
1,65202
|
96,9925
|
107,5075
|
99,00
|
106,00
|
Sbiba
|
4
|
87,7500
|
4,64579
|
2,32289
|
80,3575
|
95,1425
|
82,00
|
92,00
|
Galaa
|
4
|
77,7500
|
8,57807
|
4,28904
|
64,1004
|
91,3996
|
70,00
|
90,00
|
Gaafour
|
4
|
80,0000
|
8,16497
|
4,08248
|
67,0077
|
92,9923
|
74,00
|
92,00
|
Krib
|
4
|
56,5000
|
5,80230
|
2,90115
|
47,2672
|
65,7328
|
51,00
|
64,00
|
Total
|
20
|
80,8500
|
16,31039
|
3,64711
|
73,2165
|
88,4835
|
51,00
|
106,00
|
ANOVA
|
|
|
Somme des carrés
|
ddl
|
Moyenne des carrés
|
F
|
Signification
|
COS
|
Inter-groupes
|
1442,200
|
4
|
360,550
|
9,745
|
,000
|
Intra-groupes
|
555,000
|
15
|
37,000
|
|
|
Total
|
1997,200
|
19
|
|
|
|
COO
|
Inter-groupes
|
874,700
|
4
|
218,675
|
30,872
|
,000
|
Intra-groupes
|
106,250
|
15
|
7,083
|
|
|
Total
|
980,950
|
19
|
|
|
|
COG
|
Inter-groupes
|
4435,300
|
4
|
1108,825
|
26,859
|
,000
|
Intra-groupes
|
619,250
|
15
|
41,283
|
|
|
Total
|
5054,550
|
19
|
|
|
|
Tests post hoc
Comparaisons multiples
|
LSD
|
|
|
|
|
|
|
|
Variable dépendante
|
(I) EQUIPE
|
(J) EQUIPE
|
Différence de moyennes (I-J)
|
Erreur standard
|
Signification
|
Intervalle de confiance à 95%
|
Borne inférieure
|
Borne supérieure
|
COS
|
Kour
|
Sbiba
|
4,75000
|
4,30116
|
,287
|
-4,4177
|
13,9177
|
Galaa
|
12,50000*
|
4,30116
|
,011
|
3,3323
|
21,6677
|
Gaafour
|
12,50000*
|
4,30116
|
,011
|
3,3323
|
21,6677
|
Krib
|
25,00000*
|
4,30116
|
,000
|
15,8323
|
34,1677
|
Sbiba
|
Kour
|
-4,75000
|
4,30116
|
,287
|
-13,9177
|
4,4177
|
Galaa
|
7,75000
|
4,30116
|
,092
|
-1,4177
|
16,9177
|
Gaafour
|
7,75000
|
4,30116
|
,092
|
-1,4177
|
16,9177
|
Krib
|
20,25000*
|
4,30116
|
,000
|
11,0823
|
29,4177
|
Galaa
|
Kour
|
-12,50000*
|
4,30116
|
,011
|
-21,6677
|
-3,3323
|
Sbiba
|
-7,75000
|
4,30116
|
,092
|
-16,9177
|
1,4177
|
Gaafour
|
,00000
|
4,30116
|
1,000
|
-9,1677
|
9,1677
|
Krib
|
12,50000*
|
4,30116
|
,011
|
3,3323
|
21,6677
|
Gaafour
|
Kour
|
-12,50000*
|
4,30116
|
,011
|
-21,6677
|
-3,3323
|
Sbiba
|
-7,75000
|
4,30116
|
,092
|
-16,9177
|
1,4177
|
Galaa
|
,00000
|
4,30116
|
1,000
|
-9,1677
|
9,1677
|
Krib
|
12,50000*
|
4,30116
|
,011
|
3,3323
|
21,6677
|
Krib
|
Kour
|
-25,00000*
|
4,30116
|
,000
|
-34,1677
|
-15,8323
|
Sbiba
|
-20,25000*
|
4,30116
|
,000
|
-29,4177
|
-11,0823
|
Galaa
|
-12,50000*
|
4,30116
|
,011
|
-21,6677
|
-3,3323
|
Gaafour
|
-12,50000*
|
4,30116
|
,011
|
-21,6677
|
-3,3323
|
COO
|
Kour
|
Sbiba
|
9,75000*
|
1,88193
|
,000
|
5,7388
|
13,7612
|
Galaa
|
12,00000*
|
1,88193
|
,000
|
7,9888
|
16,0112
|
Gaafour
|
9,75000*
|
1,88193
|
,000
|
5,7388
|
13,7612
|
Krib
|
20,75000*
|
1,88193
|
,000
|
16,7388
|
24,7612
|
Sbiba
|
Kour
|
-9,75000*
|
1,88193
|
,000
|
-13,7612
|
-5,7388
|
Galaa
|
2,25000
|
1,88193
|
,250
|
-1,7612
|
6,2612
|
Gaafour
|
,00000
|
1,88193
|
1,000
|
-4,0112
|
4,0112
|
Krib
|
11,00000*
|
1,88193
|
,000
|
6,9888
|
15,0112
|
Galaa
|
Kour
|
-12,00000*
|
1,88193
|
,000
|
-16,0112
|
-7,9888
|
Sbiba
|
-2,25000
|
1,88193
|
,250
|
-6,2612
|
1,7612
|
Gaafour
|
-2,25000
|
1,88193
|
,250
|
-6,2612
|
1,7612
|
Krib
|
8,75000*
|
1,88193
|
,000
|
4,7388
|
12,7612
|
Gaafour
|
Kour
|
-9,75000*
|
1,88193
|
,000
|
-13,7612
|
-5,7388
|
Sbiba
|
,00000
|
1,88193
|
1,000
|
-4,0112
|
4,0112
|
Galaa
|
2,25000
|
1,88193
|
,250
|
-1,7612
|
6,2612
|
Krib
|
11,00000*
|
1,88193
|
,000
|
6,9888
|
15,0112
|
Krib
|
Kour
|
-20,75000*
|
1,88193
|
,000
|
-24,7612
|
-16,7388
|
Sbiba
|
-11,00000*
|
1,88193
|
,000
|
-15,0112
|
-6,9888
|
Galaa
|
-8,75000*
|
1,88193
|
,000
|
-12,7612
|
-4,7388
|
Gaafour
|
-11,00000*
|
1,88193
|
,000
|
-15,0112
|
-6,9888
|
COG
|
Kour
|
Sbiba
|
14,50000*
|
4,54331
|
,006
|
4,8162
|
24,1838
|
Galaa
|
24,50000*
|
4,54331
|
,000
|
14,8162
|
34,1838
|
Gaafour
|
22,25000*
|
4,54331
|
,000
|
12,5662
|
31,9338
|
Krib
|
45,75000*
|
4,54331
|
,000
|
36,0662
|
55,4338
|
Sbiba
|
Kour
|
-14,50000*
|
4,54331
|
,006
|
-24,1838
|
-4,8162
|
Galaa
|
10,00000*
|
4,54331
|
,044
|
,3162
|
19,6838
|
Gaafour
|
7,75000
|
4,54331
|
,109
|
-1,9338
|
17,4338
|
Krib
|
31,25000*
|
4,54331
|
,000
|
21,5662
|
40,9338
|
Galaa
|
Kour
|
-24,50000*
|
4,54331
|
,000
|
-34,1838
|
-14,8162
|
Sbiba
|
-10,00000*
|
4,54331
|
,044
|
-19,6838
|
-,3162
|
Gaafour
|
-2,25000
|
4,54331
|
,628
|
-11,9338
|
7,4338
|
Krib
|
21,25000*
|
4,54331
|
,000
|
11,5662
|
30,9338
|
Gaafour
|
Kour
|
-22,25000*
|
4,54331
|
,000
|
-31,9338
|
-12,5662
|
Sbiba
|
-7,75000
|
4,54331
|
,109
|
-17,4338
|
1,9338
|
Galaa
|
2,25000
|
4,54331
|
,628
|
-7,4338
|
11,9338
|
Krib
|
23,50000*
|
4,54331
|
,000
|
13,8162
|
33,1838
|
Krib
|
Kour
|
-45,75000*
|
4,54331
|
,000
|
-55,4338
|
-36,0662
|
Sbiba
|
-31,25000*
|
4,54331
|
,000
|
-40,9338
|
-21,5662
|
Galaa
|
-21,25000*
|
4,54331
|
,000
|
-30,9338
|
-11,5662
|
Gaafour
|
-23,50000*
|
4,54331
|
,000
|
-33,1838
|
-13,8162
|
*. La différence moyenne est significative au niveau
0.05.
|
|
|
|
Statistique de corrélation
(Corrélations non paramétriques)
· Par Equipe :
Corrélations
|
|
|
|
COS
|
COO
|
Rho de Spearman
|
COS
|
Coefficient de corrélation
|
1,000
|
,471**
|
Sig. (bilatérale)
|
.
|
,000
|
N
|
90
|
90
|
COO
|
Coefficient de corrélation
|
,471**
|
1,000
|
Sig. (bilatérale)
|
,000
|
.
|
N
|
90
|
90
|
COG
|
Coefficient de corrélation
|
,874**
|
,810**
|
Sig. (bilatérale)
|
,000
|
,000
|
N
|
90
|
90
|
Classement
|
Coefficient de corrélation
|
-,083
|
-,247*
|
Sig. (bilatérale)
|
,437
|
,019
|
N
|
90
|
90
|
**. La corrélation est significative au niveau 0,01
(bilatéral).
|
*. La corrélation est significative au niveau 0,05
(bilatéral).
|
· Par joueurs :
Corrélations
|
|
|
|
Classement
|
COG
|
COS
|
COO
|
Rho de Spearman
|
Classement
|
Coefficient de corrélation
|
1,000
|
-,274*
|
-,095
|
-,314**
|
Sig. (bilatérale)
|
.
|
,022
|
,434
|
,008
|
N
|
70
|
70
|
70
|
70
|
COG
|
Coefficient de corrélation
|
-,274*
|
1,000
|
,921**
|
,880**
|
Sig. (bilatérale)
|
,022
|
.
|
,000
|
,000
|
N
|
70
|
70
|
70
|
70
|
COS
|
Coefficient de corrélation
|
-,095
|
,921**
|
1,000
|
,694**
|
Sig. (bilatérale)
|
,434
|
,000
|
.
|
,000
|
N
|
70
|
70
|
70
|
70
|
COO
|
Coefficient de corrélation
|
-,314**
|
,880**
|
,694**
|
1,000
|
Sig. (bilatérale)
|
,008
|
,000
|
,000
|
.
|
N
|
70
|
70
|
70
|
70
|
*. La corrélation est significative au niveau 0,05
(bilatéral).
|
|
|
|
**. La corrélation est significative au niveau 0,01
(bilatéral).
|
|
|
|
· Par dirigeants :
Corrélations
|
|
|
|
Classement
|
COG
|
COS
|
COO
|
Rho de Spearman
|
Classement
|
Coefficient de corrélation
|
1,000
|
-,080
|
,053
|
-,141
|
Sig. (bilatérale)
|
.
|
,738
|
,825
|
,552
|
N
|
20
|
20
|
20
|
20
|
COG
|
Coefficient de corrélation
|
-,080
|
1,000
|
,911**
|
,866**
|
Sig. (bilatérale)
|
,738
|
.
|
,000
|
,000
|
N
|
20
|
20
|
20
|
20
|
COS
|
Coefficient de corrélation
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,053
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,911**
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1,000
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,626**
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Sig. (bilatérale)
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,825
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,000
|
.
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,003
|
N
|
20
|
20
|
20
|
20
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COO
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Coefficient de corrélation
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-,141
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,866**
|
,626**
|
1,000
|
Sig. (bilatérale)
|
,552
|
,000
|
,003
|
.
|
N
|
20
|
20
|
20
|
20
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**. La corrélation est significative au niveau 0,01
(bilatéral).
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"Soit réservé sans ostentation pour éviter de t'attirer l'incompréhension haineuse des ignorants"
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