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Etude de la nature de la relation entre la cohésion et la performance dans un milieu footballistique

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par Yassine Kasdaoui
Institut supérieur du sport et de l'éducation physique du Kef Tunisie - Master en didactique des activités physiques et sportives 2009
  

Disponible en mode multipage

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    SOMMAIRE

    INTRODUCTION p.1

    PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESES p.3

    I. Problématique p.3

    II. Questions de recherche p.4

    III. Les hypothèses p.5

    PARTIE 1 : PRESENTATION ET ANALYSE DES CONCEPTS p.6

    A- LE GROUPE p.7

    I. Définition p.7

    1. Une identité sociale commune p.7

    2. Une interdépendance de destins  p.8

    a. Un destin commun p.8

    b. Un bénéfice mutuel p.8

    c. Une structure sociale p.9 

    d. Des processus de groupe p.9

    e. Un sentiment d'appartenance  p.10

    3. Un système dynamique p.10

    a. Les modèles des étapes successives p.10

    b. Les modèles des cycles répétés  p.11

    c. Les modèles de l'équilibre robuste p.11

    d. Les modèles de l'équilibre ponctuel  p.11

    e. Les modèles de la réponse adaptative  p.12

    4. Un système complexe p.12

    II. Le groupe est il une équipe p.12

    1. L'équipe en tant qu'espace social p.13

    2. Trois notions fondamentales caractérisent l'équipe  p.13

    a. Un engagement mutuel  p.14

    b. La complémentarité des habiletés p.14

    c. La responsabilité mutuelle p.14

    3. La transformation on équipe  p.14

    4. Les particularités des relations dans l'équipe p.15

    a. La composition de l'équipe  p.15

    b. Le fonctionnement de l'équipe  p.15

    c. Le moral de l'équipe  p.17

    5. L'équipe sportive  p.17

    Le rôle de l'équipe p.18

    6. L'équipe de football  p.18

    B- LA COHESION  p.20

    I. Définition p.20

    II. La cohésion dans le domaine sportif  p.21

    III. La cohésion et le sport interactif  p.22

    IV. La cohésion d'une équipe sportive  p.23

    1. Les affectes de la cohésion  p.23

    2. Le rôle de l'environnement  p.23

    C- LA PERFORMANCE  p.25

    I. Définition p.25

    II. Les facteurs de la performance  p.26

    1. Facteur relatif à la technique p.26

    2. Facteur relatif à la tactique p.27

    3. Facteur relatif à la physique p.27

    4. Facteur relatif à la psycho-social p.27

    III. L'efficacité collective  p.29

    IV. Performance et efficacité collective  p.30

    D- L'ASSOCIATION SPORTIVE ET LE CLUB DE FOOTBALL AMATEUR p.31

    I. L'association p.31

    II. La notion du club de football amateur p.32

    III. Le football amateur et le professionnalisme p.33

    E- LA DIDACTIQUE p.34

    I. Définition p.34

    II. Le champ de la didactique  p.34

    III. Didactique de l'EPS  p.34

    IV. La didactique comparée  p.36

    PARTIE 2 : ANALYSE DES VARIABLES p.37

    A- LA COHESION p.38

    I. Les approches de la cohésion  p.38

    1. Attraction personnelle et attraction sociale (Hogg & Hardie, 1991) p.38

    2. Approche objective et approche subjective (Bollen & Hoyle, 1990) p.39

    3. La cohésion interpersonnelle et la cohésion opératoire de Zaccaro

    et ses collaborateurs  p.39

    4. L'approche multidimensionnelle de Carron et al. (1985)  p.39

    a. Définition p.39

    b. Deux dimensions et deux orientations  p.40

    c. Quatre facteurs  p.41

    d. Un concept dynamique p.42

    5. L'approche multidimensionnelle de Cota et ses collaborateurs :

    des dimensions premières et des dimensions secondaires  p.42

    6. L'approche multidimensionnelle de Dion (2000)  p.43

    7. La prédominance du modèle multidimensionnel

    de Carron et al. (1985)  p.43

    a. Limites conceptuelles des approches actuelles p.44

    b. Les avantages du modèle de Carron

    et ses collaborateurs  p.44

    II. La cohésion du groupe dans le sport collectif  p.45

    B- LA PERFORMANCE p.47

    I. Les déterminants fondamentaux de la performance p.47

    1. La motivation p.47

    2. la satisfaction au travail  p.49

    II. Les piliers de la performance p.50

    1. l'Identité p.50

    2. Orientation et objectifs  p.50

    3. Organisation, cadre, moyens En Interne  p.51

    4. Communication interne  p.51

    5. l'Evolution p.51

    PARTIE 3 : METHODOLOGIE ET PROTOCOLE EXPERIMENTALE p.53

    A-  METHODOLOGIE  p.54

    I. La population d'étude  p.54

    II. Outils d'investigation  p.55

    1. La cohésion  p.55

    2. La performance  p.56

    III. Déroulement de l'expérimentation  p.56

    IV. Procédure méthodologique  p.57

    1. Mesure de la cohésion  p.57

    2. La prise de performance p.58

    V. Analyses statistiques p.59

    PARTIE 4 : ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS p.61

    I. Cohésion Générale p.62

    1. Présentation des résultats  p.62

    a. Équipe (J+D) p.62

    b. Joueurs p.63

    c. Dirigeants p.64

    2. commentaire des résultats relatifs à la cohésion générale p.65

    II. Cohésion Sociale  p.66

    1. Présentation des résultats  p.66

    a. Équipe (J+D) p.66

    b. Joueurs p.67

    c. Dirigeants p.68

    2. Commentaire des résultats relatifs à la cohésion sociale  p.69

    III. Cohésion Opératoire  p.70

    1. Présentation des résultats p.70

    a. Équipe ((J+D) p.70

    b. Joueurs p.71

    c. Dirigeants  p.72

    2. commentaire des résultats relatifs à la cohésion opératoire p.73

    IV. Commentaires générales  p.74

    CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS PRATIQUES p.75

    BIBLIOGRAPHIE p.78

    ANNEXE p.82

    INTRODUCTION :

    L`équipe sportive est un lieu ou se font et se défont des relations, tantôt améliorant l`efficacité du groupe, tantôt la réduisant. Les entraineurs traduisent cet état par plusieurs notions à savoir l`identité, l`esprit d`équipe, la complicité, la coopération ou la cohésion....etc. La recherche de cette dernière notion est, pour tout entraineur, un souci permanent. Ce pendant, la compréhension des phénomènes liée à la cohésion d`une équipe sportive, dans une situation donnée, ne peut se concevoir que dans une perspective systémique. En effet, l`individu, l`équipe et l`environnement sont les éléments qui influencent les plus ; la mise en place d`un réseau d`interaction des individus face à toute tache.

    Le football, comme beaucoup d`autre sport collectif, n`échappe pas de cette règle. En effet, la réussite dans cette discipline collective exige l'amélioration des qualités physiques, techniques et tactiques, ainsi que l'optimisation des facteurs psychologiques et psychosociales (Bizzini et Piffaretti, 1998). Néanmoins, plusieurs études ont montré que la réalisation d'une telle tache exige la collaboration de tous les membres du club (Carron & Garvie, 1978 et Kozub & McDonnell, 2000). Le cas échéant, induit des performances inattendues voir même l'échec. D'ailleurs, Il existe dans le jeu de football de nombreuse exemple d'équipe talentueuses et prometteuses qui n'ont pas réussi à percer au plus haut niveau, ni même à actualiser totalement leurs potentiel, perdant parfois tous leurs moyens lors des évènements importants : Le Real de Madrid, durant les années 90, a cherché la Coupe de la League des Champions d'Europe avec tous ses stars et elle n'a pas réussi.... A l'inverse, plusieurs autres équipes moins brillantes ont arrivé à tirer le meilleur d'eux-mêmes, se sont trouvées capables d'exceller face à l'adversité et de rebondir après un revers : l'Équipe Nationale de la Zambie, après la mort de la première équipe dans un accident d'avion, a put atteindre la demi finale de la Coupe d'Afrique des Nations en 1998, avec la deuxième équipe.

    Face à une telle divergence, une question se pose se rapportant aux facteurs déterminant de la réussite d'une équipe de football. L'analyse de la littérature suggère que le potentiel athlétique, la maitrise des techniques et des tactiques constituent assurément les paramètres les plus importants du succès. Néanmoins, l'expérience a montré que l'addition simple des talents dans une équipe ne suffit pas. Une phase d'ajustement, de synchronisation, d'apprentissage est d'ailleurs recommandée pour installer la cohésion qui garantie la performance globale de l'équipe.

    En effet, l'obligation des résultats inhérents au football moderne, les pressions temporelles, les rapports conflictuels, les pressions du match, la remise en cause de l'intégrité physique et la peur de l'échec constituent autant de facteurs qui sont affectés par la cohésion de l'équipe. D'ailleurs et dans la perspective du succès, de nombreuses recherches menées en milieu footballistique professionnel ont montré un effet positif de la cohésion sur la performance de l'équipe. Ces études ont pu montrer que la cohésion de l'équipe est souvent mise en avant dans l'explication du succès dans le sport interactif professionnelle.

    L'objectif principal de l'étude consiste à examiner la nature de la relation pouvant exister entre la perception collective de la cohésion et le succès de l'équipe. En d'autres termes, un processus de groupe, à savoir la cohésion, influence-t-il la performance footballistique des équipes amateurs ?

    Le présent travail sera organisé comme suit : Une première partie consacrée pour la présentation et l'analyse des concepts ainsi que les variables qui constituent la base de cette étude. La cohésion et le groupe seront donc successivement présentés avant d'envisager leurs relations avec la performance. Ensuite une troisième partie consacrée à l'outil d'investigation choisi pour mesurer la cohésion ainsi que le protocole expérimentale. Enfin, une quaterième partie réservée à l'analyse et l'interprétation des résultats afin de tirer quelques conclusions et avancer certaines recommandations pratiques.

      Problématique et hypothèses :

    IV. Problématique :

    Plusieurs études ont montré l'existence d'une forte relation entre la cohésion et la performance. Selon Carron et al. (2002), la définition de la cohésion laisse intuitivement penser que plus la cohésion augmente, plus l'équipe sera victorieuse. D'ailleurs, Carron (1998) a défini la cohésion d'une équipe comme étant « un processus dynamique reflété par la tendance qu'ont les membres d'un groupe à rester proche les uns des autres et demeurer unis dans la poursuite de ses objectifs et/ou de la satisfaction de leurs besoins affectifs ».

    De nombreuses recherches ont montré également cette relation positive entre la cohésion et la performance (Carron et Garvie, 1978 ; Granito et Rainey, 1988 ; Kozub et McDonnell, 2000 ; Slater et Sewell, 1994 ; Westre et Weiss, 1991 ; Widmeyer et Martens, 1971 ; J. M. Williams et Hacker, 1982 ; J. M. Williams et Widmeyer, 1991). D'ailleurs, la méta-analyse de Carron et al. (2002) propose encore une autre voie de compréhension de la relation cohésion-performance en montrant qu'il n'existe pas de différence significative entre la relation cohésion-performance et la relation performance-cohésion. Cependant, d'autres recherches à l'instar de celle de Lenk (1969) et de Landers & Leuschen (1974) ont décrivé que la relation est négative.

    Pour Widmeyer (1997) la dimension la plus fortement corrélée à la performance est la dimension sociale. En réalité, peu d'études corroborent ses résultats. Au contraire, Boone et al. (1997) signalent que la cohésion sociale pourrait avoir des effets négatifs sur la performance. De son côté, Fox (1984) ne détecte aucune relation significative entre la cohésion et le succès. Cela le conduira à penser qu'il est possible de trouver soit une relation positive, soit une relation négative et que par conséquent, la cohésion peut ou non augmenter les succès de l'équipe.

    Mullen et Copper (1994) affirment également que l'effet le plus important est celui de la performance sur la cohésion. Leurs résultats suggèrent que les changements de cohésion engendrés par la performance sont plus forts que les changements de performance engendrés par la cohésion. Pour d'autres auteurs, l'impact de la cohésion sur la performance est plus fort que celui de la performance sur la cohésion. Contrairement à leurs attentes, Chang et Bordia (2001) montrent que la cohésion est uniquement un antécédent de la performance, un niveau élevé de cohésion devant alors produire une performance élevée.

    En s'appuyant sur ses études on peut affirmer que le problème qui se pose c'est que personne ne peut pas négliger l'existence de la relation entre la cohésion et la performance mais la nature de cette relation n'est pas claire.

    La cohésion désigne l'ambiance qui règne dans une équipe lorsqu'elle évolue sur le terrain (cohésion opératoire) ou en dehors (cohésion sociale). Cette ambiance se traduit par une forte attirance des joueurs envers leur équipe et un fonctionnement uni du collectif.

    La relation entre cohésion et performance a beaucoup été étudiée. Mullen & Copper(1994), dans une méta-analyse, relèvent 66 études, dont 92% rapportent une relation positive entre performance et cohésion opératoire. Carron et Stevens (2002) retrouvent par ailleurs ces résultats. Cependant, le rôle de la cohésion sociale semble être mis de côté. Pourtant, on peut se demander si la cohésion est identique en fonction du niveau de jeu. Granito et Carron (1982) ont comparé la cohésion chez des joueurs de football américain évoluant au niveau Collège à ceux évoluant au niveau High Schéol. Ils remarquent une cohésion opératoire plus importante pour les joueurs évoluant au niveau High School, mais ne remarquent aucun résultat concernant la cohésion sociale. Cependant, on peut se demander s'il existe de différence de cohésion en fonction du niveau de jeu des équipes.

    En effet, chez les équipes dites « professionnelles », les joueurs et les dirigeants viennent faire « leur travail » sans ressentir forcément le besoin de développer des relations sociales avec leurs coéquipiers. Alors qu'au niveau amateur, l`objectif implicite de chaque membre de l`équipe est la réussite collective c`est à dire que la cohésion joue un rôle important dans la réalisation de la performance.

    L'objectif principal de cette étude alors sera d'examiner la relation pouvant exister entre la cohésion de l`équipe et son succès dans un niveau amateur (cas des équipes de la division régional du nord ouest de football).

    Questions de recherche :

    La cohésion change elle d`une équipe a une autre dans la division régionale de football amateur ? Ya il des corrélations entre les différentes composantes de la cohésion (des joueurs et des responsable du club) et la performance de ses équipes ?

    V. Les hypothèses :

    Hypothèse  1 : la performance footballistique d`une équipe dépendrait d'une façon significative de la cohésion générale de l'Equipe (joueurs et dirigeants).

    Hypothèse : 2 : la performance footballistique d`une équipe dépendrait d'une façon significative de la cohésion générale des joueurs.

    Hypothèse : 3 la performance footballistique d`une équipe dépendrait d'une façon significative de la cohésion générale des dirigeants.

    Hypothèse 4 : la performance footballistique d`une équipe dépendrait d'une façon significative de la cohésion sociale de l'Equipe (joueurs et dirigeants).

    Hypothèse 5: la performance footballistique d`une équipe dépendrait d'une façon significative de la cohésion sociale des joueurs entre eux.

     Hypothèse 6 : la performance footballistique d`une équipe dépendrait d'une façon significative de la cohésion sociale des dirigeants.

    Hypothèse  7: la performance footballistique d`une équipe dépendrait d'une façon significative de la cohésion opératoire de l'Equipe (joueurs et dirigeants).

    Hypothèse  8: la performance footballistique d`une équipe dépendrait d'une façon significative de la cohésion opératoire des joueurs entre eux.

    Hypothèse  9 : la performance footballistique d`une équipe dépendrait d'une façon significative de la cohésion opératoire des dirigeants

    Partie 1

    Présentation et analyse des concepts

    A. Le groupe :

    I. Définition :

    La définition du groupe s'avère très complexe .Par exemple, on peut considérer comme groupe une équipe de foot, un club de danse...Mais peut on dire que les personnes qui se rencontre l'après midi dans le stade pour suivre une compétition forment un groupe ?un ensemble d'individus ne constitue pas nécessairement un groupe.

    L'interaction entre les membres constitue la caractéristique primordiale d'un groupe. Les membres d'un groupe doivent dépendre les uns des autres .Il faut qu'il existe des sentiments d'attirance interpersonnelle parmi les membres d'un groupe pour qu'ils puissent interagir pour réaliser un travail.

    À partir de la polysémie quasi évidente du terme groupe, les chercheurs ont tenté de définir à quel moment un rassemblement d'individus devient un groupe.

    1) Une identité sociale commune :

    Selon la Théorie de l'Identité Sociale (TIS) de Tajfel, Turner et leurs collaborateurs (Hogg et Abrams, 1988 ; Tajfel, 1972, 1978 ; Tajfel et Turner, 1979), un groupe social est une collection d'au moins deux individus qui ont la même identité sociale. Deux individus constituent un groupe dès lors qu'ils se définissent eux-mêmes de façon identique, c'est-à- dire qu'ils ont la même définition de ce qu'ils sont, de ce qui fait leurs spécificités et de ce en quoi ils sont différents des autres. Ainsi, deux individus placés au même endroit au même moment peuvent effectivement constituer un groupe, au sens où ils peuvent avoir la même identité sociale. Cependant, cette identité repose de façon certaine sur un collectif plus large. Cette affirmation peut être illustrée en reprenant l'exemple proposé par Hogg et al. (2004). Pour ces auteurs, deux canadiens qui se rencontrent dans le désert, peuvent se sentir canadiens et agir en tant que tels. Toutefois, ils ne constituent pas réellement un groupe. Le groupe auquel ils appartiennent est celui des canadiens et non celui de deux d'entre eux égarés dans le désert. Par ailleurs, les chercheurs appartenant à cette école de pensée semblent quasiment unanimes pour ne pas considérer la dyade comme un groupe. Selon eux, pour être défini comme un groupe, un rassemblement d'individus doit comprendre au moins trois personnes, à défaut de quoi aucun des processus de groupe nécessaires à son fonctionnement ne peut se mettre en place. Le groupe serait donc un rassemblement d'au moins trois personnes ayant une identité sociale commune.

    2) Une interdépendance de destins :

    Pour d'autres auteurs, le degré de similarité des caractéristiques des individus n'est pas suffisant pour définir un groupe. Pour eux, ce qui est primordial pour déterminer les individus appartenant à un groupe donné, c'est l'interdépendance de leurs destins. McGraph (1984) présente le groupe comme un rassemblement social comprenant une conscience mutuelle et une interaction potentielle mutuelle. Cette dernière caractéristique du groupe qui sous-entend que chaque partie du groupe peut influencer et être sous l'influence des autres parties, semble capitale. Ainsi, McGraph (1984) souligne que de nombreux rassemblements d'individus ne sont pas des groupes car ils ne comprennent pas cette interaction mutuelle.

    Carron et Hausenblas (1998) proposent cinq critères communs à de nombreuses définitions permettant de cerner le concept de groupe :

    a. Un destin commun :

    Le premier critère renvoie à la notion de destin commun. Pour eux, cela suppose que quelles que soient les actions des membres d'un groupe, les événements intervenant dans le groupe tout comme les résultats du groupe, influencent tous les membres de ce groupe. Ainsi, par exemple, même si la contribution des membres d'un groupe dans une tâche donnée n'est pas nécessairement comparable, c'est le groupe entier qui réussit ou qui échoue dans sa tâche.

    b. Un bénéfice mutuel :

    Le deuxième critère souligne l'idée que, dans un groupe, il existe un bénéfice mutuel. Autrement dit, chaque membre gagne à appartenir à ce groupe. Si l'on cherche à expliquer ce critère en comparant un groupe et un rassemblement, il semble évident de concevoir l'intérêt de constituer un groupe de défense de l'environnement alors qu'il est plus difficile de percevoir l'intérêt d'un rassemblement d'individus dans une salle d'attente.

    c. Une structure sociale :

    Le troisième critère fait référence à l'existence d'une structure sociale. Cette structure correspond à certaines croyances qui permettent au groupe de fonctionner de manière ordonnée et prédictible : les normes, les rôles et les statuts. Selon Hymans (1942), les normes de groupe correspondent à « l'idée dans l'esprit des membres du groupe ... précisant ce que les membres ou d'autres ... doivent faire ... dans des circonstances données ». Le terme idée, traduit le peu de conscience que les membres du groupe peuvent avoir de l'existence de ces normes. En fait, ces règles informelles, partagées par les individus adhérant au groupe, imposent aux membres leurs modèles de comportements en leur laissant le sentiment que ceux-ci leur appartiennent. Les rôles correspondent aux différentes fonctions jouées par les membres au sein du groupe. Il peut s'agir de postes fonctionnels clairement définis (directeur/employés, entraîneur/joueurs, etc.), ou au contraire de rôles émergeant de façon naturelle dans le groupe en fonction des qualités de chacun (celui qui maintient le groupe vers ses objectifs, celui qui s'assure du bien-être des autres membres, etc.). Ces rôles dictent à l'individu certains comportements socialement attendus lors des interactions. Ainsi, par exemple, au sein de l'entreprise, les employés attendront du directeur qu'il donne les objectifs à atteindre. Enfin, le statut peut correspondre soit au prestige d'appartenir au groupe soit au prestige associé au rôle tenu dans le groupe. Il est important car il peut déterminer une partie de l'engagement de l'individu dans tel ou tel groupe mais aussi le pouvoir qu'il va donner à certains membres du groupe (haut prestige) sur d'autres (bas prestige).

    d. Des processus de groupe :

    Le quatrième critère correspond aux processus de groupe. Carron et Hausenblas (1998) font référence à la communication et aux relations entre les membres. Toutefois, considérant qu'il est possible que des individus rassemblés à l'entrée d'une salle de concert puissent avoir un certain degré de communication et d'interaction, ces auteurs précisent que c'est la qualité de ces processus de groupe qui permet de spécifier un groupe.

    e. Un sentiment d'appartenance :

    Le cinquième critère renvoie aux perceptions et au sentiment d'appartenance des membres. Finalement, pour être un groupe, les individus le composant doivent se considérer eux-mêmes comme un groupe. Ils doivent reconnaître chacun des autres membres et pouvoir repérer les individus ne faisant pas partie du groupe.

    3) Un système dynamique :

    Par ailleurs, si les critères de Carron et Hausenblas (1998) peuvent aider à comprendre ce qu'est un groupe, ils n'en donnent qu'une image partielle. En effet, dès la fin des années 50, Lewin (1994) insistait sur le caractère dynamique de cette entité rassemblant les hommes. Les groupes évoluent. Ce thème est repris dans de nombreux travaux. Cette perspective dynamique considère le groupe comme un système dans lequel des changements apparaissent au fil du temps, générés par des processus endogènes et/ou des forces externes au groupe. Arrow, Poole, Henry, Wheelan et Moreland (2004), décrivent cinq types de modèles présents dans la littérature, prétendant rendre compte de l'évolution des groupes au cours du temps :

    Par ailleurs, si les critères de Carron et Hausenblas (1998) peuvent aider à comprendre ce qu'est un groupe, ils n'en donnent qu'une image partielle. En effet, dès la fin des années 50, Lewin (1959) insistait sur le caractère dynamique de cette entité rassemblant les hommes. Les groupes évoluent. Ce thème est repris dans de nombreux travaux. Cette perspective dynamique considère le groupe comme un système dans lequel des changements apparaissent au fil du temps, générés par des processus endogènes et/ou des forces externes au groupe. Arrow, Poole, Henry, Wheelan et Moreland (2004), décrivent cinq types de modèles présents dans la littérature, prétendant rendre compte de l'évolution des groupes au cours du temps.

    a. Les modèles des étapes successives :

    Ces modèles identifient différentes étapes immuables par lesquelles un groupe passe naturellement durant sa vie. Chaque changement s'effectue lentement sous la pression de forces endogènes. Toute force externe au groupe peut provoquer l'arrêt du développement naturel du groupe ou une régression à l'étape précédente. Ces modèles diffèrent les uns des autres quant aux nombres d'étapes qu'ils proposent, mais s'accordent pour faire évoluer le groupe, d'un niveau initial marqué par l'interdépendance des membres et la découverte du fonctionnement collectif, jusqu'au niveau ultime où apparaissent des conflits.

    b. Les modèles des cycles répétés :

    Ces modèles se focalisent sur les changements apparaissant dans le groupe et rejettent la notion d'étapes successives immuables. Selon ces modèles, les changements apparaissent à un rythme plus élevé que celui des cycles de vie du groupe. Cela suppose que les changements se répètent durant la vie du groupe. Le plus simple modèle cyclique de développement assimile le groupe à un pendule qui oscillerait d'une centration sur la tâche à une centration sur des préoccupations socio-émotionnelles, dont l'objectif est la préservation du groupe Bales (1950), et où le moteur du changement serait des tensions internes. Dans un autre modèle cyclique, comprenant six phases Worchel (1994), les changements surviennent au sein du groupe suite à l'apparition répétée de trois types de tensions : des tensions entre l'individu et le groupe, des tensions entre la dévotion au groupe et le détachement du groupe, des tensions créées par les multiples sources et cibles d'influences.

    c. Les modèles de l'équilibre robuste :

    Selon ces modèles, la mise en place d'une structure sociale au sein du groupe s'effectue par tâtonnement. Différents rôles et différentes normes sont testés jusqu'à l'adoption d'une structure stable. Les groupes diffèrent quant à la durée nécessaire à la mise en place de cette structure. En revanche, pour tous les groupes, cette structure est source d'un équilibre que seule une force externe peut perturber.

    d. Les modèles de l'équilibre ponctuel :

    Pour ces modèles, l'observation de l'évolution d'un groupe laisse apparaître des périodes de stabilité ponctuées par des changements radicaux traduisant l'adaptation du groupe à la demande environnementale. Ces changements peuvent être la conséquence de forces internes ou externes alors que la stabilité résulte des processus internes au groupe uniquement.

    e. Les modèles de la réponse adaptative :

    Ces modèles soutiennent que les changements ou les périodes de stabilité sont guidés par l'environnement entendu ici comme une source d'opportunités et/ou de contraintes pour le groupe.

    4) Un système complexe:

    Compte tenu des nombreux travaux défendant l'existence des cycles de vie des groupes (Carron et Brawley, 2000 ; Chang et Bordia, 2001 ; Stevenson et Durand-Bush, 1999) et parce qu'il est difficile de penser que l'environnement du groupe puisse n'avoir aucun poids dans son évolution, nous adopterons une position alternative. Le groupe est considéré comme un système complexe (Arrow, McGraph, et Berdahl, 2000) dans lequel les comportements collectifs émergent des interactions des membres du groupe et où ces comportements évoluent au cours du temps en fonction de l'environnement dans lequel ce groupe existe. L'étude des groupes doit donc prendre en compte au moins trois niveaux de dynamique : la dynamique locale du groupe en interaction, la dynamique globale du développement du groupe et de ses changements au cours du temps et enfin, la dynamique des contraintes environnementales et des réponses du groupe à ces contraintes (Arrow et al, 2000). Définie ainsi, l'étude des groupes devra s'intéresser davantage à l'évolution du groupe et des processus associés à son fonctionnement en gardant à l'esprit que l'impact de certaines variables sur le comportement global du groupe n'est pas linéaire. D'importantes fluctuations d'une variable à un moment donné de la vie du groupe, peut ne pas avoir d'effet observable, alors qu'une légère modification de cette même variable à un autre moment de la vie du groupe, peut avoir un effet décisif pour le groupe.

    II. Le groupe est il une équipe :

    Il existe une confusion entre le groupe et l'équipe vraisemblablement engendrée par le langage courant qui accepte les deux termes comme synonymes. Ainsi, nous utilisons le terme groupe pour définir une équipe et celui d'équipe pour nommer un groupe. Pourtant, Chappuis (1988) avance que l'équipe constitue un type particulier de groupe restreint dont la spécificité tient à la nécessaire solidarité de ses membres qu'indique l'origine du mot. Le terme équipe vient du germain skip qui a donné esquif et qui signifie bateau. Cette spécificité laisse entendre que s'il est possible de considérer une équipe comme étant effectivement un groupe, en revanche, un groupe n'est pas nécessairement une équipe.

    1) L'équipe en tant qu'espace social :

    L'équipe est un espace social qui mobilise des affects, des représentations, qui génère des expressions verbales et non-verbales, qui fait émerger une trame de relations d'où surgissent des affinités, des tensions, des images de soi et du groupe, des prises de rôle, des influences, des pressions collectives.

    Les dimensions comparatives introduites par les confrontations compétitives sont des moments de visibilité sociale, de comparaison sociale, de gratifications, de jugements, d'évaluation, d'étalonnage, de différenciation et de valorisation sociale. Surtout, c'est un temps fort de remise en cause de l'identité et de l'estime de soi.

    L'entraîneur qui réussit, ce n'est pas celui qui intervient sur son équipe au travers de ce modèle idéal. Sans doute fera-t-il apparaître ce modèle au travers de ses discours officiels. Mais, nous pensons que l'entraîneur qui réussit a d'abord compris que l'équipe sportive est un espace social que l'on ne peut réduire à des comportements d'abnégation aux autres.

    2) Trois notions fondamentales caractérisent l'équipe :

    Dans un rapport de l'Institut de Recherche en Santé et en Sécurité du Travail du Québec (IRSST), (Roy, Guindon, Bergeron, Fortier et Giroux ,1998) définissent ce concept et en expliquent l'intérêt. Selon ces auteurs, l'utilisation d'équipes polyvalentes relativement autonomes, constitue la seule réponse possible aux impératifs économiques d'aujourd'hui qui obligent les entreprises à « devenir de plus en plus performantes pour maintenir leur «avantage compétitif» » (1998). Pour eux, le concept d'équipe semi-autonome se définit comme : un mode d'organisation du travail où des employés sont collectivement responsables, en permanence, d'une séquence complète de travail dans un processus de production d'un bien ou D'un service destiné à des clients internes ou externes. Les équipes sont imputables de leurs résultats et les membres de l'équipe assument, à l'intérieur de certaines limites, des fonctions de gestion en plus d'accomplir leurs tâches de production (1998).

    De plus, Roy et al. (1998), précisent que le concept d'équipe est préférable à celui de groupe car il implique : premièrement, l'existence d'un esprit de corps qui dépasse la somme des individus ; le concept de groupe étant quant à lui plus générique et pouvant s'appliquer au regroupement d'objets inanimés, deuxièmement, la permanence relative d'une entité dans un système social ; le concept de groupe s'appliquant plutôt à des situations temporaires. Ainsi, cette définition insiste sur la différence entre un groupe et une équipe et donne trois notions fondamentales concernant l'équipe : l'engagement mutuel, la complémentarité des habiletés et la responsabilité mutuelle.

    a. Un engagement mutuel :

    L'engagement mutuel signifie que les membres de l'équipe doivent partager un objectif commun définissant les limites du fonctionnement collectif et permettant l'attribution des rôles à chacun en vue de réaliser la meilleure performance.

    b. La complémentarité des habiletés

    Cette notion souligne qu'une équipe doit disposer de trois types différents d'habiletés : des habiletés de résolutions de problèmes et de prises de décisions, des habiletés techniques et des habiletés relatives aux relations interpersonnelles. C'est dans le juste dosage de la répartition de ces habiletés parmi les membres, fonction de la tâche à accomplir, que se trouve la clé de la performance collective.

    c. La responsabilité mutuelle

    Enfin, cette dernière renvoie à l'idée que la performance de l'équipe correspond aussi bien aux résultats individuels qu'à la production collective, c'est-à-dire ce que peuvent produire les membres ensemble.

    3) La transformation on équipe :

    Le groupe ne forme pas nécessairement une équipe. Le groupe suit un développement en quatre étapes pour qu'il devient une équipe :

    a. La formation : A ce niveau, les membres cherchent à savoir s'ils font partie du groupe pour qu'ils établissent des interrelations entre les membres, l'équipe et les leaders.

    b. La Rébellion : c'est la résistance au contrôle exercé par le groupe et par des conflits interpersonnels. Des querelles internes peuvent surgir au moment où les membres du groupe et le leader essaient d'identifier leur rôle et leur statut au sein de l'équipe.

    c. La normalisation : L'hostilité fait place à la solidarité et à la coopération .La cohésion s'établit au cours de cette phase.

    d. La performance : les membres de l'équipe canalisent leurs énergies en vue du succès de l'équipe .Les rôles sont bien définis et les membres s'entraident pour réussir l'objectif de l'équipe.

    4) Les particularités des relations dans l'équipe :

    a. La composition de l'équipe :

    A part le modèle homogène ou hétérogène (caractéristiques techniques et tactiques des joueurs) dans la constitution d'une équipe, nous trouvons d'autres facteurs sociaux de grande influence sur la réussite sportive et souvent délaissée par les entraîneurs tunisiens.

    Ces dernières années, une nouvelle tendance est apparue dans le sport d'équipe, c'est celle du changement de joueurs d'une équipe à une autre, ce qui affaiblit leur rendement et influe d'une manière ou d'une autre sur les membres du groupe.

    Conformément à cela nous supposons que pour obtenir la meilleure équipe, il ne suffit pas de rassembler les meilleurs joueurs, mais de choisir les individus qui réagissent correctement aux mouvements et aux états d'esprit des autres. Ainsi, nous comprenons qu'il doit y avoir une cohésion de l'équipe pour postuler à un résultat meilleur.

    b. Le fonctionnement de l'équipe :

    La valeur de l'équipe n'est pas fonction de l'action des capacités individuelles, mais de leurs combinaisons dans une complémentarité active (l'équipe sportive se présente comme un ensemble dynamique se distinguant par l'originalité de ses structures émotionnelles. Elle agit en tant que force opérationnelle par l'organisation de son potentiel physique, intellectuel et technique ; elle agit aussi en tant que force intégratrice des courants affectifs pour le maintient de sa cohésion. La recherche de buts communs lui confère une originalité propre et impose à chacun un statut et un rôle.

    Le rendement n'est pas la seule finalité, l'équipe doit répondre aussi à un besoin très vif de coopération affective. Le premier but de réalisation relativement facile, appartient au domaine de la distribution relationnelle des rôles ; le second présente beaucoup de difficultés parce qu'il fait intervenir la subjectivité des participants.

    L'équipe se trouve normalement soumise à des agressions internes et externes qui altèrent l'équilibre de son développement.

    Les entraîneurs savent par expérience à quel point un échec peut nuire à l'efficacité opérationnelle, s'efforcent d'en réduire les effets. Cependant ils hésitent dans le choix des méthodes d'intervention souvent généreuses, mais qu'il ne réussissent qu'à éliminer la détérioration des relations sans pouvoir régler les véritables conflits, ceux- ci exigent la connaissance approfondie du processus de développement interne des forces unificatrices pour être dépassées et résolus, il s'agit de savoir comment s'opère la réduction des tensions, quelque soit la nature et l'intensité des forces disruptives. Il s'agit de restructurer le champ social pour diminuer la tension des facteurs d'opposition ; car il n'y aura pas de rendement sans la liquidation préalable des situations conflictuelles. (L'évolution interne de l'équipe suppose l'existence d'un besoin de dépassement de soi et d'un besoin de liaison interpersonnelle constituant les ressorts fondamentaux de la dynamique collective. Cette unité dynamique ne peut s'actualiser que par une disponibilité unanime.

    La capacité de dépassement renforce en chaque joueur son propre mouvement vers l'objectif général, ainsi que le besoin de progression dans la confiance réciproque et la transcendance du projet, constitue la même réalité qui donne à l'action commune tout son sens et permet à l'équipe d'affirmer à la fois sa cohérence et son efficacité).

    La maladresse dans des relations et l'incapacité pluri forme de ses responsables de tout niveau entraînant l'équipe dans des situations conflictuelles qui nuisent au rendement collectif. Chaque responsable doit remplir un rôle spécifique et s'intègre au fonctionnement général de l'équipe. Ce fonctionnement devient harmonieusement efficace lorsqu'il satisfait au deux besoins fondamentaux : de progression et de communication.

    c. Le moral de l'équipe :

    G. Rioux (1979) définit le moral d'une équipe comme suit : « Le moral d'une équipe est l'existence chez chacun des membres, des sentiments d'être accepté et d'appartenir à un groupe d'hommes solidaires par l'adhésion à des buts communs et la confiance en la désirabilité de ces buts ».

    D'après cette définition, nous constatons que le moral est un aspect sentimental qui influe positivement ou négativement sur la dynamique de l'équipe et par conséquent sur le rendement collectif.

    L'affectivité par exemple donne une impulsion aux interactions des joueurs, influe fortement sur la cohésion de l'équipe et peut même ébranler son équilibre et sa stabilité. Cela se passe généralement lors de hautes tensions émotionnelles par lesquelles passent les joueurs en compétitions, et qui seront à la base du désordre et de la désorganisation.

    5) L'équipe sportive :

    Le monde du sport est naturellement un domaine de notre vie dans lequel le concept d'équipe est également présent. Selon (Paskevich, Brawley, Dorsch et Widmeyer, 1999) une équipe sportive présente des caractéristiques précises : (a) la mise en avant de l'interaction liée à la tâche, (b) une définition a priori du nombre de membres autorisés à constituer le groupe, (c) une distribution de différents rôles précis, (d) au moins un objectif motivationnel majeur lié à la performance : gagner. Cette définition différencie encore un peu plus le concept d'équipe et celui de groupe. En effet, si l'on peut penser que le collectif respecte les mêmes règles du point de vue de son évolution, en revanche, le nombre de membres comme la structure sociale semblent différents.

    ü Le rôle de l'équipe:

    Un rôle est un ensemble de comportement souhaité de la part d'une personne qui occupe une position au sein d'une équipe. Le groupe joue des rôles officiels et non officiels.

    Le rôle officiel : dicté par la nature et la structure de l'organisation .A chacun de ces rôles correspondent des attentes précises.

    Le rôle non officiel : Evoluent selon les interactions entre les membres de l'équipe. Au sein des organismes sportifs, les rôles non officiels évoluent.

    6) L'équipe de football :

    Si l'on considère des sports collectifs comme le football, le volley-ball ou le rugby, outre qu'ils se différencient par le nombre de joueurs par équipe, l'essence de chacune de ces activités les distingue radicalement. Le rugby se fonde sur un affrontement physique effectif qui suppose une préparation à la fois technique et psychologique très spécifique, dans le sens où l'intégrité corporelle du joueur peut être continuellement remise en cause au cours du jeu. Sur cette dimension, le volley se situe à l'autre extrême. Ici la confrontation physique n'existe pas. Chaque équipe doit rester dans son camp. Le tracé du terrain et la présence d'un filet marque résolument cette interdiction faite à l'interpénétration des équipes. Une autre caractéristique reste à souligner : chaque équipe n'a droit qu'à trois passes au maximum pour construire son attaque sans que la balle puisse être attrapée, ce qui suppose chez les joueurs une pression temporelle importante et une prise de décision rapide. En ce sens, le rugby, qui suppose un combat physique continuel face à l'adversaire et qui suppose également la construction d'une force collective pour pénétrer toujours plus loin dans le camp adverse pourrait favoriser une approche plus socio-affective des situations (solidarité, cohésion du groupe, combat collectif, défi de l'adversaire) contrairement au volley qui par l'obligation faite de construire rapidement une situation d'attaque loin du camp adverse favoriserait un plus grande maîtrise de soi, et donc permettrait une centration plus cognitive (prise de décision, anticipation, détection rapide des trajectoires, mise en place de schémas tactiques).

    Le football, enfin, parce qu'il est une activité où le contact est autorisé sans pour cela être valorisé comme au rugby, et parce qu'il permet notamment aux footballeurs de ne pas subir la même pression temporelle que les volleyeurs, pourrait occuper une position intermédiaire sur cette dimension socio-affective/cognitive

    B. La cohésion :

    I. Définition :

    Parmi les processus sociocognitifs associés au groupe et/ou à la performance du groupe, la cohésion est sans doute le concept ayant donné lieu au plus grand nombre d'études. Ce concept de cohésion, étymologiquement dérivé du latin « cohaesus » qui signifie « rester ensemble », a rapidement été identifiée comme la plus importante propriété des groupes car elle est nécessaire au maintien de l'existence du groupe et constitue un élément essentiel de la vie de ce dernier (Figure 1).

    Figure 1 : Approche conceptuelle de la cohésion d'après Carron, 1985

    Historiquement, la cohésion a évolué d'un construit unidimensionnel sans réelle réflexion conceptuelle, à un construit multidimensionnel, étayé par la littérature sur la dynamique de groupe (Dion, 2000).

    Ainsi, selon Dion (2000), depuis les années 80, les modèles multidimensionnels de la cohésion prédominent. Le débat n'est plus de savoir si la cohésion est un construit multidimensionnel mais plutôt de définir les différentes dimensions permettant de la caractériser au mieux. Cette préoccupation est repérable dans différents domaines, où de nombreux auteurs se sont attachés à proposer de tels modèles multidimensionnels (Bollen et Hoyle, 1990 ; Carron, Widmeyer, et Brawley, 1985 ; Cota, Evans, Dion, Kilik, et Longman, 1995 ; Hogg et Hardie, 1991).

    II. La cohésion dans le domaine sportif :

    De nombreuses recherches menées en milieu sportif montrent un effet positif de la cohésion sur la performance. Si les équipes sportives présentent une relation entre la cohésion et la performance plus forte que d'autres groupes naturels (groupes militaires, groupes d'entreprises) ; c'est que la perception du succès ou de l'échec y est plus vive (les résultats de chaque équipe de chaque poule de chaque division sont diffusés par les médias nationaux ou régionaux) ; que les groupes sportifs possèdent des modèles d'excellence plus fort (chacun tend à atteindre un niveau sportif plus élevé) et un sentiment en tant que groupe plus important (l'appartenance à l'équipe sportive participe grandement à l'identité sociale des joueurs).

    Par ailleurs, le domaine sportif se démarque des autres domaines par le fait que la participation active des membres dans la formulation des objectifs du groupe n'est pas nécessairement reliée à une forte cohésion. La cohésion d'une équipe sportive ne dépend pas d'une élaboration en commun des objectifs du groupe, ceux-ci étant d'ailleurs généralement établis par l'entraîneur ou le président de club. Ainsi, au sein d'équipes, le style de commandement préféré est le style "autocratique", une seule personne, généralement l'entraîneur, décidant des choix et des conduites à suivre pour l'équipe entière.

    On le voit le choix de l'entraîneur n'est pas aisé. Si nous pouvions résumer, nous dirions qu'entre les membres de l'équipe, il faut une dose de similitude et une dose de différence. Et surtout l'accepter ! Disons clairement, certains entraîneurs concevant leur équipe comme un groupe de clones n'admettent aucunes différences. Les exemples sont nombreux : l'ancien entraîneur de l'équipe argentine de football n'a pas sélectionné un joueur parce qu'il refusait de lui obéir, le joueur a refusé d'avoir les cheveux courts comme lui ordonnait son entraîneur. De même, les tenues vestimentaires sont identiques pour une équipe professionnelle. La similitude des membres du groupe peut à son tour être influencée par la cohésion. La tendance pour les membres d'un groupe à chercher une uniformité d'opinions, d'attitudes, d'engagements au sein du groupe, est plus importante dans des groupes cohésifs. Ainsi, les déviants en termes d'opinions ont tendance à être plus fortement rejetés quand l'équipe est cohésive. De même, un nouvel arrivant indispose le groupe car il risque de déranger l'équilibre homogène de l'équipe. Ainsi, le cas d'un joueur transparent dans une équipe et resplendissant, à la suite d'un transfert, dans une autre (ou l'inverse) n'est pas rare. L'entraîneur doit veiller à l'intégration des nouveaux par les anciens le plus vite possible. Est-ce le nouveau qui met un an pour s'adapter à l'équipe ou faut-il une année à l'équipe pour l'accepter?

    Enfin, on retrouve dans le domaine sportif l'importance de la distinction entre cohésion sociale et cohésion opératoire. La relation cohésion-performance constatée dans les sports collectifs met en avant une influence privilégiée de la cohésion opératoire (sans pour autant négliger la cohésion sociale).

    III. La cohésion et le sport interactif :

    On peut distinguer deux types de sports dans les sports d'équipe : les sports interactifs qui nécessitent une interaction entre les joueurs : basket, handball, rugby et football... et les sports coactifs où la performance finale dépend de la somme de performances individuelles : 4 x 100m ou encore ici la Coupe Davis.

    De nombreuses études ont montré qu'il était indispensable dans les sports interactifs d'avoir une cohésion. Celle-ci a d'ailleurs une importance proportionnelle aux nombres d'interactions que nécessite le sport. Pour les sports coactifs, les premières études ont montré qu'il n'y avait pas de relation négative entre performances et cohésion. L'idée développée alors était qu'une trop forte cohésion  pourrait laisser le joueur compter sur son partenaire pour faire une bonne performance. Ainsi, plus particulièrement la cohésion sociale aurait une influence néfaste sur la performance. Cependant, depuis le début des années 2000, Carron (spécialiste de la cohésion) a montré que, même dans les sports interactifs, il était nécessaire de développer un minimum de cohésion afin de réaliser une bonne performance.

    IV. La cohésion d'une équipe sportive :

    Il existe sans aucun doute un modèle de l'équipe qui réussit, mais qui semblerait davantage construit sur une certaine philosophie des relations humaines que sur une observation attentive des faits. Il est avéré que nous préférons nous nourrir de ces idées de sacrifice, d'entraide, que nous aimons cette représentation du groupe fondée sur l'idée que l'on peut lui attribuer des sentiments et que l'on peut le traiter comme un phénomène individuel (l'équipe qui doute, qui n'est plus motivée, qui a besoin de souffler, qui a retrouvé un moral d'acier...). Nous aimons que notre équipe favorite se batte comme un seul homme, et que tous montrent un dévouement exemplaire pour elle.

    Les médias exaltent très souvent cette dimension fusionnelle qui conduit le buteur d'une équipe de football à dire que " l'important, ce ne sont pas les deux buts qu'il a marqués, mais c'est la victoire de l'équipe ".

    1. Les affectes de la cohésion :

    A partir du moment où l'on gère plus que soi-même, les choses se compliquent. Il est difficile de faire avancer des êtres humains dans la même direction, en harmonie et en bon ordre pour réussir à atteindre un objectif commun. Gérer une équipe composée de caractères aussi différents les uns des autres n'est pas aisé, vous devez être le catalyseur des énergies, les amortir et les renvoyer de façon positive. Le sport est la meilleure école pour apprendre la cohésion d'équipe. Il véhicule les valeurs de base qui font la cohésion et donc la performance d'une équipe, telle que: Solidarité, confiance, compréhension, sociabilité et empathie.

    2. Le rôle de l'environnement :

    L'environnement d'un groupe peut être l'organisation à laquelle il appartient. Cette organisation impose au groupe un certain nombre de contraintes qui sont susceptibles d'intervenir favorablement ou défavorablement sur sa cohésion. Ainsi la récompense coopérative, le fait qu'un groupe soit récompensé selon sa productivité, augmente la cohésion entre ses membres, tandis que la récompense compétitive ou récompense des individus l'amoindrit (Deutsch, 1949). Plus généralement, dans le cas où les gains de chaque membre sont indépendants de la production du groupe ou de celle des individus, de même que si les gains de chaque membre dépendent exclusivement de leur propre travail, il ne peut pas y avoir groupe à proprement parler (Cartwright et Zander, 1960). Il n'y a groupe que si le succès du groupe est une condition nécessaire au gain individuel et s'il détermine également la nature et la quantité du gain individuel. Dans ces deux cas, les individus sont interdépendants les uns des autres pour leur gains respectifs.

    C. La performance :

    La prise en compte de l'homme dans l'optimisation et dans la durabilité de ses performances, aussi bien dans le sport que dans l'entreprise, passe par le développement de son « Equilibre Dynamique de Vie ». C'est bien la cohérence personnelle ou la réalisation de soi qui est la finalité de toute action ! Un sportif qui remporte une fois un championnat du monde mérite les félicitations et de la reconnaissance pour son travail et ses performances. Un sportif qui fait une carrière auréolée de victoires multiples (Sébastien Loeb en rallye, Michael Schumacher en F1, Pete Sampras en tennis) est un grand champion qui mérite respect et congratulations pour sa persévérance, sa stratégie de la gagne sur le long terme, vraisemblablement son hygiène de vie...

    I. Définition :

    La notion de performance se situe à l'intérieur d'une séquence d'événements qui est au centre de ce que l'on nome habituellement : la tâche, l'activité, le résultat.

    a. La tâche peut-être définie comme tout ce que l'individu cherche à faire.

    b. L'activité comme tout ce que met en oeuvre l'individu pour accomplir la tâche.

    c. Le résultat comme le produit de l'activité.

    C'est par un développement plus précis de la partie activité-tâche que l'on peut tenter de préciser la signification des différents termes évoqués et plus particulièrement celui de la performance.

    La performance pouvant se définir comme un résultat perçu, mesuré, et situé sur un continuum évaluatif.

    Historiquement, la performance de l'individu au travail a été très peu étudiée d'un point de vue conceptuel Motowidlo(2003). D'une part, les chercheurs se sont largement interrogés sur l'art et la manière de mesurer la performance (les techniques et les outils). Ils se sont largement appuyés sur les pratiques mises en oeuvre dans les entreprises pour mesurer les résultats individuels en matière de productivité, de qualité des produits ou des services, de délais de mise en circulation de nouveaux produits ou de services, de délais de production ou de réponses aux clients, etc.

    II. Les facteurs de la performance :

    Un athlète peut se sentir fort techniquement, prêt physiquement et malgré tout il peut ne pas avoir le sucée. Ce qui explique l'importance des facteurs tactiques et mentaux qui occupe une place importante dans le sport de haut niveau. Dans cette analyse on va voir les différentes composantes des facteurs de la performance.

    On peut regrouper alors les facteurs qui influencent la performance en plusieurs catégories :

    1. Facteur relatif à la technique:

    La technique est :

    o la capacité d'exécuter et reproduire des schémas moteurs et des gestes de football en référence à des principes consolidés d'ergonomie et mécanique du mouvement (modèle technique fondamentale);

    o L'automatisation d'adresses techniques spécifiques (de type ouvertes, c'est-à-dire apte à s'adapter à la situation);

    o L'efficacité des fonctions neuromusculaires (régulation de l'activité en relation à l'objectif, précision) et des capacités de coordination;

    o Maintenir un contrôle technique proportionné dans les conditions de complexité de coordination (demande de rapidité, perte partielle d'équilibre, etc.) et de fatigue physique;

    o Exécuter des solutions techniques personnelles et créatrices.

    2. Facteur relatif à la tactique:

    La tactique est :

    o l'Organisation mentale et utilisation des techniques en relation aux principes du jeu;

    o la pertinence des solutions opérées au niveau cognitif sur la base des renseignements relevés au cours de l'action (anticipation, efficacité des systèmes sensoriels, attention et perception sélective, expérience, etc.);

    o l'apports et intégration fonctionnelle du jeu, tant à l'entraînement qu'en compétition, des indications et suggestions fournies par l'entraîneur;

    o la reproduction de schémas et d'actions tactiques fondamentales relativement aux différentes phases du jeu (attaque, défense, transition, spécificité du système etc.);

    o l'Improvisation et la créativité de jeu.

    3. Facteur relatif à la physique:

    Le physique est :

    o la capacité d'exécuter gestes et mouvements à intensité élevée soit avec ballon soit sans:

    o l'action rapide, sprint (élasticité musculaire, efficacité des procès neuromusculaires);

    o Savoir exprimer les degrés nécessaires de puissance dans les différentes conditions de jeu: sauts, tirs, accélérations, décélération, changements de directions, etc. (accroissement neuro-musculaire);

    o être apte à récupérer rapidement, après des phases de haute intensité, sans influencer négativement la qualité du jeu soit sous l'aspect des procès mentaux, soit la charge du geste technique (capacité de résistance à la force rapide et à tolérer une certaine production d'acide lactique);

    o Garantir la nécessaire distribution d'énergie oxydative et contenir l'abaissement d'efficacité fonctionnelle au cours de la compétition (puissance aérobie spécifique).

    4. Facteur relatif à la psycho-social:

    Le facteur psycho-sociale est :

    o la capacité d'exprimer une certaine personnalité sur le terrain et en dehors;

    o la capacité de collaboration et de coopération sur des principes communs avec les autres partenaires et avec l'entraîneur;

    o le Sens d'affiliation et d'appartenance au groupe (participation émotif-affectif);

    o le Respect des règles sociales (milieu sociétaire, horaires et fréquence d'entraînement, etc.) et du jeu (arbitres, adversaires);

    o la capacité à soutenir avec efficacité des entraînements fatigants;

    o la capacité de concentration durant le match;

    o la détermination sportive;

    o Accepter positivement et avec un bon équilibre psychologique aussi bien les victoires que les défaites;

    o la motivation et enthousiasme vers les activités et capacité de maintenir élevée la motivation si certaines attentes ne viennent pas en quelques circonstances confirmées;

    o la capacité de concilier l'étude ou le travail avec la pratique sportive (football jeune et pratiqué par des amateurs);

    o la capacité de supporter le stress dû au succès (football professionnel).

    En développant cette large série de caractéristiques relatives aux facteurs généraux et spécifiques de la performance, il apparaît évident qu'il résulte beaucoup comme cadre général complexe et de nombreuses fois répétitives dans son énumération.

    Ceci arrive surtout parce qu'il n'est pas toujours possible de différencier, en ébauchant un exemple de classement de la performance, si certaines qualités sont à considérer à la charge d'un facteur plutôt qu'à la charge d'un autre.

    Et ultérieurement, comme il arrive en quelque autre cas, parfois quelques-uns de ces éléments sont cause ou conséquences de l'expression d'autres, qui pour une spécificité différente d'origine, sont classifiés comme appartenant à un thème différent.

    III. L'efficacité collective :

    De nombreuses définitions d'un même phénomène suggèrent que les individus possèdent « un sens de l'efficacité collective leur permettant de résoudre leurs problèmes et d'améliorer leur vie grâce à l'effort commun » Bandura (1986). À partir de cette première proposition de Bandura, l'observation de la littérature laisse entrevoir différentes définitions pour expliquer ce phénomène. Guzzo et ses collaborateurs (Guzzo, 1986 ; Shea et Guzzo, 1987) proposent un concept assez similaire qu'ils nomment puissance du groupe, qu'ils définissent comme « la croyance collective d'un groupe qu'il peut être efficace » (Shea et Guzzo, 1987). Pour Shamir (1990) l'efficacité collective se définit comme « la perception de la probabilité que l'effort commun aboutira à la réussite collective ». (Weldon et Weingart ,1993) précisent davantage l'étendue du concept, et le définissent comme « le jugement d'un individu de la manière avec laquelle le groupe peut exécuter l'action exigée pour exécuter la tâche ». Enfin, pour Lindsley, Mathieu, Heffner et Brass (1994) il s'agit de la « croyance collective du groupe qu'il peut exécuter une tâche spécifique avec succès ». Ainsi, ces définitions soulignent toutes que l'efficacité collective réfère à un jugement effectué par les membres du groupe concernant la capacité du collectif à être efficace. En ce sens l'efficacité collective est donc bien comprise comme une extension de l'efficacité personnelle.

    L'efficacité collective réfère aux perceptions de compétence développées par les membres à l'égard des capacités de coordination du groupe. Il s'agit de l'une des différences majeures entre l'efficacité personnelle et l'efficacité collective. En effet, l'efficacité collective ne correspond pas seulement aux croyances selon lesquelles chacun des membres dispose des ressources nécessaires à la réalisation de la tâche du groupe, elle correspond également aux croyances concernant les capacités des membres à coordonner et combiner leurs ressources.

    L'efficacité collective correspond aux jugements des coéquipiers selon lesquels leur groupe possède en son sein les ressources suffisantes pour réussir la tâche, mais également que les équipiers disposant de ces ressources sont prêts à les utiliser au profit du groupe.

    IV. Performance et efficacité collective :

    La performance sportive exprime les possibilités maximales d'un individu dans une discipline à un moment donné de son développement. Selon Weineck, J. (1997) "La capacité de performance sportive représente le degré d'amélioration possible d'une certaine activité motrice sportive et, s'inscrivant dans un cadre complexe, elle est conditionnée par une pluralité de facteurs spécifiques". La performance sportive peut s'exprimer sous forme d'un classement, d'une distance, d'un temps ou d'un résultat, le plus souvent lors de compétition. Elle est le résultat d'un entraînement complexe. Tous les facteurs déterminants de la performance doivent être connus et intégrés dans le processus d'entraînement pour que la performance soit maximale.....

    Un match de football est un rapport de force (1c1 au 11c11) dans un contexte« particulier » et « changeant »dans la distribution« des stratégies » et « des émotions ».

    Les réussites et les erreurs font partie du jeu et du match mais une erreur c'est toujours « un progrès futur ».Un match c'est toujours une performance pour l'équipe, pour le joueur et pour le coach. Un match sans erreur ça n'existe pas, mais en fonction du niveau de pratique du rapport de force et de la cohésion de l'équipe le nombre d'erreur diminue ou augmente.

    D. L'association sportive et le club de football amateur

    I. L'association :

    L'article premier de la loi n° 59-154 du 7 Novembre 1959 a défini l'association comme étant une convention par laquelle deux ou plusieurs personnes mettent en commun d'une façon permanente, leurs connaissances ou leurs activités dans un but autre que de partager des bénéfices.

    On constate d'après cet article que l'association doit opérer pour un objectif non lucratif, puisque la recherche et surtout le partage des bénéfices ont été laissés aux sociétés commerciales.

    Les personnes groupées en association doivent donc avoir un but commun qui sera clairement expliqué dans les statuts et parfois même apparaîtra dans le nom de l'association. Ce but doit être licite. Le caractère de permanence est indépendant de la durée. Il peut être reconnu à une association dont la durée de vie sera courte à condition que pendant cette période, il y ait une certaine continuité dans son activité.

    Néanmoins, lorsque l'association réalise des bénéfices, elle ne doit jamais les distribuer aux adhérents. Ces excédents devraient être réinvestis pour financer les activités principales citées dans les statuts.

    Tous ces éléments sont vérifiés dans les associations sportives qui comptent plusieurs membres, disposent de statuts en bonne et due forme, exercent leurs activités sportives de façon permanente d'une saison à une autre et enfin exercent dans un but purement non lucratif.

    Cependant, et depuis plusieurs années, les associations sportives se sont distinguées des autres associations par des activités qui se traduisent par des flux financiers assez importants et des enjeux de plus en plus difficiles à gérer, et nécessitant une gestion beaucoup plus rigoureuse que celle adoptée par les associations scientifiques, féminines ou culturelles.

    D'ailleurs, le législateur tunisien s'est intéressé davantage aux associations sportives en promulguant différentes lois et textes juridiques eu égard à leur importance.

    II. La notion du club de football amateur :

    1. L'association : une association est la réunion de plusieurs personnes ayant un but, un intérêt commun.... elles sont constituées, en grande majorité de bénévoles.

    2. Le bénévolat : vient du mot latin « benevolus » qui signifie « bonne volonté », le bénévole exerce donc une activité non rétribuée et choisie volontairement, en général, au sein d'une association. Dans un club de foot, les bénévoles sont soit dirigeants (président, trésorier, secrétaire, responsable buvette...), encadrant d'équipes ou (et) entraîneurs...

    3. La notion de respect : dans une enceinte sportive, comme partout ailleurs, il y a des règles (mais aussi des individus) à respecter. Sur un terrain, on se doit de respecter son entraîneur, ses dirigeants, ses coéquipiers, mais aussi l'arbitre et ses adversaires, partenaires de jeu, ainsi que les infrastructures. Sans ce respect, le plaisir disparaît.

    4. La participation à la vie du club : permettre des déplacements, l'organisation de tournois, un club doit, parfois, créer des événements. En tant que licencié, on se doit, dans la mesure de ses possibilités, d'y participer. C'est aussi l'occasion de donner un état d'esprit à son club et d'apprécier les bienfaits de la vie en collectivité et de l'aventure humaine.

    5. La notion de plaisir : que l'on soit joueur, entraîneur, arbitre ou dirigeant, le plaisir du jeu est à l'origine de la passion du football qui nous habite. Il ne peut y avoir de plaisir sans jeu et pas de jeu sans plaisir. Quand un enfant de 6 ans arrive dans un club, c'est pour prendre du plaisir, pas pour vouloir gagner à tout prix et devenir professionnel. Gare à ce que l'enjeu ne tue pas le jeu.

    6. La ponctualité : quand on s'inscrit dans un club, on doit accepter des règles de vie en collectivité. Être à l'heure aux rendez-vous fixés par le club est un élément essentiel car il peut déterminer la qualité d'une séance ou même la tenue d'un match. En cas de retard ou d'absence, la moindre des choses est de prévenir son responsable, à l'avance si possible, afin de ne pas pénaliser les autres.

    III. Le football amateur et le professionnalisme :

    Le football africain est rarement sorti de sa coquille d'amateur. Il a fallu attendre la fin de la première moitié de la décennie 1990 pour voir les clubs africains se lancer sur l'aventure du professionnalisme non sans difficultés financières. Cela va de soi. L'expérience part de la Tunisie. Notre pays est actuellement l'unique du continent à vouloir montrer et donner une image nouvelle et remarquable au football africain. Notre football attire non seulement de milliers de jeunes africains mais aussi des brésiliens (dont certains se sont déjà naturalisés tunisiens) et européens. Mais, il faut reconnaître que le chemin à parcourir reste long :

    Le professionnalisme est avant tout un état d'esprit inculqué aux intervenants dans la vie du club, à savoir les joueurs, les entraîneurs ainsi que le comité directeur.

    L'instauration du professionnalisme permettrait au club sportif de s'élever au rang des grandes équipes caractérisées généralement par une gestion rigoureuse et des moyens financiers importants.

    L'établissement d'une réglementation plus rigoureuse permettrait d'atteindre les plus hauts niveaux lors des compétitions nationales et internationales grâce à des athlètes prêts mentalement et physiquement et conscients de l'obligation d'atteindre le meilleur des résultats.

    Le regard que l'on peut porter sur le professionnalisme devrait ainsi prendre de la hauteur, s'identifier à des fortes idées et à des principes incontournables. L'on convient de plus en plus que le professionnalisme est avant tout un état d'esprit, une mentalité. Une identification à un mode de principe. Un épanouissement dans un système qui a forcément ses particularités, mais aussi ses obligations et ses contraintes.

    E. La didactique :

    I. Définition :

    La spécificité de la didactique par apport à la pédagogie c'est qu'elle est toujours didactique d'une discipline. Donc « La didactique d'une discipline étudie de façon méthodique et systématique les processus d'enseignement/apprentissage d'une discipline scolaire donnés à travers le modèle du triangle didactique » (Develay 1993).elle étudie scientifiquement et sans oublier l'ensemble des opérations qui se passe dans le temps et qui aide les élèves à apprendre et à construire leur connaissance (savoir faire dans les activités physiques et sportives).

    II. Le champ de la didactique :

    La didactique s'intéresse à des contenues disciplinaires bien spécifiques (la notion de savoir).Selon mercier (2002) « l'étude de n'importe qu'elle des instances - élèves - professeur et savoir ne prend un sens didactique que dans ses rapports avec les deux autres ». La réflexion en didactique pose la question du passage des « savoirs » (énoncés, légitimés, codifiés) à la « connaissance » (personnelles, privées).

    Le système didactique est « un système de relation entre le jeu de l'enseignant et le jeu de l'élève à propos du savoir à enseigner et à apprendre ,sous couvert d'institution dotées d'intentions d'enseignement » (schubauer-leoni , 1998).L'enjeu de la réflexion didactique s'exprime donc par : Comment faire pour que l'élève s'approprie le savoir codifié ,pour qu'il devienne une connaissance personnelle ,utile et efficace en situation.

    III. Didactique de l'EPS :

    Selon J.L.Martinand (1989,1992) la didactique des disciplines scolaires se refaire à des pratiques culturelles sportif ou artistique dite pratique sociale de référence dans l'enseignement des sciences et des techniques. C'est dans cette perspective que A .Terisse (2001) note que la didactique de l'éducation physique et sportif (EPS) ne peut se comprendre sans prendre compte de deux institution : L'école où elle s'enseigne et le sport auquel elle empreinte des activités physique et sportif. Ainsi l'EPS doit tirer des savoirs à partir des ces pratique sociale de référence dont une analyse tridimensionnel de ces dernier s'avère nécessaire pour la construction des contenue d'enseignement :

    1. Une analyse historique et comparative : Elle s'intéresse aux différentes formes de pratique sportive de haut niveau pour le choix de la référence.

    2. Une analyse technologique : Elle concerne les savoirs produits par les pratiques sportives, les savoirs professionnels véhiculés par les fédérations sportives, ou élaborés par les enseignants eux même dans leur pratique professionnelle pour le choix du registre de technicité.

    3. Une analyse épistémologique : Elle prend en compte les savoirs scientifiques qui sont censés rendre compte du sportif dans ces pratiques, d'où l'apport des sciences déjà constituées (physiologie, psycho-sociologie de l'acte moteur).

    La didactique de l'EPS pourrait aussi être pensée du point de vue de l'évolution des conceptions développées au travers des textes officiels qui la programment depuis le milieu du XIXè siècle. Toutefois, nous avons vu ci-dessus que le point de vue de l'analyse des activités supports que sont les activités sportives a émergé au cours des années 60. Après les instructions officielles de 1967 qui témoignent d'un certain esprit du temps en ce domaine, c'est durant les trente dernières années s'est développée sur les deux grands versants que sont le chantier de l'écriture des programmes scolaires et le développement d'une branche scientifique.

    Les concepts les plus fréquemment utilisés sont les suivants : contrat didactique, dévolution de problème, obstacle didactique, représentations, transposition didactique et variable didactique. En EPS de nombreux praticiens et chercheurs ont repris ces « outils ». Ils ont rajoutés d'autres « outils spécifiques » à l'analyse didactique permettant une réflexion sur la structure des activités physiques, sportives et artistiques ( APSA )tels que : contenus, enjeux de formation , essence, logique interne, problème fondamental, ressources et situation de référence.

    Aujourd'hui, pour l'enseignant d' EPS, il s'agit de construire des contenus d'enseignement et de proposer des tâches permettant à l'élève de se transformer. Ainsi, la didactique de l' EPS s'interroge sur trois aspects de l'enseignement :

    · Sur les savoirs et savoir-faire à s'approprier ;

    · Sur les conditions d'appropriation et d'élaboration des contenus d'enseignement en EPS ;

    · Sur la volonté de transformation chez les enseignants.

    IV. La didactique comparée :

    Plusieurs genres d'institutions à vocation didactique coexistent dans le domaine des « activités physiques, sportives et artistiques » (APSA) comme les centres d'entraînement des fédérations sportives nationales, les associations sportives de quartiers ou les clubs (le cas de notre étude) , les académies ou les conservatoires de danse, et enfin l'école où est enseignée l'éducation physique. D'après Chantall Amadescot et all (2002) la didactique comparée prend pour objet d'étude l'action des intervenants et cherche à identifier ce qu'il y a de générique à leur action, sans occulter les spécificités de chacune des institutions didactiques. Il existe de nombreuses institutions dont le but commun est de transformer les pratiques et savoirs corporels des individus. Bien que chaque institution poursuive des finalités distinctes, il nous semble utile de considérer possible l'étude de ces différents systèmes didactiques afin de dégager des convergences par delà leurs spécificités. Les outils d'analyse développés en didactique comparée sont à même d'éclairer l'action de l'intervenant en APSA, quelle que soit l'institution dans laquelle son activité se déroule.

    Partie 2

    Analyse des variables

    A. La cohésion :

    I. Les approches de la cohésion :

    1. Attraction personnelle et attraction sociale (Hogg & Hardie, 1991) :

    Pour définir la cohésion, Mickael Hogg, John Turner et leurs collègues s'appuient sur une trame conceptuelle sous-jacente avérée : la Théorie de l'Identité Sociale (TIS : Hogg et Abrams, 1988., Tajfel, 1972, 1978 ., Tajfel et Turner, 1979) et la Théorie de l'Auto-Catégorisation (TAC : Turner, 1985 ., Turner, Hogg, Oakes, Reicher, et Wetherell, 1987). Ces théories différencient les comportements de groupe des comportements interpersonnels et postulent que les individus peuvent s'auto-catégoriser à différents niveaux d'abstraction, en particulier au niveau du groupe ou au niveau individuel. La catégorisation au niveau du groupe favorise une dépersonnalisation qui conduit une personne à se décrire et à percevoir les autres membres non pas comme des individus uniques, mais comme présentant plus ou moins de caractéristiques du prototype de l'intragroupe. Cette dépersonnalisation sous-entend l'existence de phénomènes de groupe tels que la cohésion. En fait, le processus de catégorisation génère deux formes d'attractions : (a) l'attraction sociale qui correspond à une désirabilité dépersonnalisée, car ancrée sur la prototypicalité des membres du groupe ; (b) l'attraction personnelle fondée sur des relations interpersonnelles spécifiques issues de perceptions personnalisées des membres appréhendés en tant qu'entités uniques. Ces deux formes d'attractions apparaissent donc fondamentalement différentes et toute conceptualisation de la cohésion qui se limiterait à l'attraction interpersonnelle (qu'elle soit sociale et/ou opératoire) deviendrait, selon cette approche, réductrice. Aussi, (Hogg et Hardie, 1991) suggèrent de distinguer au sein de la cohésion deux types d'attractions, comprises comme des attitudes ou des sentiments (positifs ou négatifs) ressentis par une personne vis-à-vis d'une autre et estimés à partir de choix sociométriques effectués par les membres de l'équipe : (a) une attraction interpersonnelle nommée « attraction personnelle », et (b) une attraction au niveau du groupe dite « attraction sociale » (1991).

    2. Approche objective et approche subjective (Bollen & Hoyle, 1990) :

    Selon Bollen et Hoyle (1990), la cohésion est « un sens individuel d'appartenance à un groupe particulier et une sensation de bien-être individuel liée au fait d'appartenir à ce groupe ». Ils proposent une conceptualisation bidimensionnelle différenciant une approche « objective » et une approche « subjective » du construit de cohésion. Cette conceptualisation renvoie à une auto-évaluation par un membre de sa relation avec un groupe spécifique comportant des informations cognitives (fondées sur les expériences vécues avec le groupe et ses membres) et des informations affectives (fondées sur les affects liés à ces expériences vécues).

    3. La cohésion interpersonnelle et la cohésion opératoire de Zaccaro et ses collaborateurs :

    Indépendamment des travaux de Carron et ses collègues, Zaccaro et ses collaborateurs (Zaccaro et Lowe, 1988 ., Zaccaro et McCoy, 1988) ont également proposé une conception de la cohésion basée sur la distinction cohésion interpersonnelle - cohésion opératoire. Dans leurs études, ils montrent que la distinction de ces deux formes de cohésion s'avère pertinente pour prédire la performance groupale. Ainsi, la cohésion opératoire est plus fortement liée à la performance du groupe lors d'une tâche additive (performance du groupe = somme des performances individuelles) que la cohésion interpersonnelle (Zaccaro et Lowe, 1988). Mais lorsque la tâche requiert des interactions entre les membres, les deux formes de cohésion sont positivement liées à la performance groupale (Zaccaro et McCoy, 1988).

    4. L'approche multidimensionnelle de Carron et al. (1985) :

    a. Définition :

    (Festinger, Schachter, et Back, 1950., Hersey et Blanchard, 1969., Mikalachki, 1969., Carron et al. 1985) ont développé un modèle de la cohésion qui incorpore une dimension sociale et une dimension opératoire. Selon ces auteurs, la cohésion se définit comme « un processus dynamique reflété par la tendance du groupe à rester lié et à rester uni dans la poursuite de ses objectifs instrumentaux et/ou pour la satisfaction des besoins affectifs des membres » (Carron, Brawley, et Widmeyer,1998). Ils proposent la mesurer par la double distinction groupe/individu et social/opératoire (Carron et al, 1985.).

    b. Deux dimensions et deux orientations :

    Carron et ses collègues (Carron et al, 1985) définissent ainsi deux dimensions. La première nommée intégration du groupe (« Group Intégration » : GI) se définit comme « la perception individuelle de la proximité, de la similarité des liens à l'intérieur du groupe et la perception du degré d'unité du champ d'action du groupe ». Cette dimension renvoie à la force d'intégration que peut représenter la cohésion. L'intégration doit ici être comprise au sens physiologique du terme, c'est-à-dire, comme la coordination des activités de plusieurs organes en vue d'un fonctionnement harmonieux. Dit autrement, cette dimension correspond aux perceptions que l'individu peut avoir du bénéfice qu'il peut tirer du bon fonctionnement du groupe, s'il s'associe à ce dernier. La deuxième dimension nommée attraction individuelle vers le groupe (« Individual Attraction To the Group » : ATG) se définit comme « l'ensemble des sentiments individuels des sujets à l'égard du groupe, le désir d'être accepté et les sentiments à l'égard des autres membres du groupe ». Cette dimension traduit la force d'attraction que peut représenter la cohésion. Selon Carron et Brawley (2000), elle reflète les motivations individuelles à rester dans le groupe aussi bien que les sentiments personnels à propos du groupe. Chacune de ces dimensions peut s'exprimer selon deux orientations, l'une sociale, « orientation ou motivation globale tournée vers le développement et le maintien du groupe » (Widmeyer, Brawley, et Carron, 1985,), l'autre opératoire, « orientation ou motivation globale tournée vers la réalisation des buts et des objectifs du groupe » (Widmeyer et al, 1985).

    INTEGRATION DU ATTRAIT INDIVIDUELS RRRGROUPE ENVERS LE GROUPE

    SOCIAL TACHE SOCIAL TACHE

    Figure 2: Modèle conceptuel de la cohésion du groupe d'après Carron, Widmeyer et Brawley (1985).

    c. Quatre facteurs :

    la cohésion est mesurée par quatre facteurs (Figure 3): (a) l'intégration opératoire du groupe (« Group Intégration-Task » : GI-T) qui renvoie aux sentiments individuels d'un équipier relatifs à la similitude, à la proximité et aux relations à l'intérieur de l'équipe (celle-ci étant comprise comme une totalité orientée vers la tâche) ; (b) l'intégration sociale du groupe (« Group Intégration-Social » : GI-S) qui désigne les mêmes sentiments individuels d'un membre de l'équipe, mais pour le collectif perçu comme une unité sociale ; (c) les attractions individuelles opératoires pour le groupe (« Individual Attractions To the Group-Task » : ATG-T) qui spécifient les sentiments individuels d'un équipier à propos de sa participation personnelle à la tâche, à la productivité, aux buts et aux objectifs du groupe ; et (d) les attractions individuelles sociales pour le groupe (« Individual Attractions To the Group-Social.

    COHESION

    Figure 3 : Les dimensions attraction/intégration et sociale/opératoire de la cohésion (Carron, Hausenblas, et Estabrooks, 2003).

    d. Un concept dynamique :

    Enfin, Carron et Brawley (2000) affirment que la cohésion n'est pas un trait caractéristique d'un groupe. Ils indiquent qu'elle peut, et qu'elle doit changer au cours du temps, en nature et amplitude durant les processus de formation, développement, maintien et dissolution du groupe. Cependant, ils ajoutent que la cohésion n'est pas un état transitoire spécifique d'une situation. Autrement dit, elle n'est pas un phénomène « volatile », au contraire les changements se font vraisemblablement, progressivement au cours du temps.

    5. L'approche multidimensionnelle de Cota et ses collaborateurs : des dimensions premières et des dimensions secondaires :

    D'autres auteurs s'attachent à d'autres dimensions pour saisir la cohésion. Estimant que le modèle de Carron et al. (1985) demeure trop restreint pour rendre compte de la cohésion en dehors du contexte sportif, Cota et al. (1995) avancent une nouvelle conception de la cohésion, en proposant une approche multidimensionnelle du construit qui distingue des dimensions « premières » et « secondaires ». Les dimensions premières permettent de caractériser la cohésion dans tous les groupes. Les dimensions secondaires renvoient à des formes de cohésion qui ne sont présentes que dans certains types de groupes et complètent les dimensions premières. Les auteurs retiennent quatre dimensions premières : la distinction groupe/individu, la distinction sociale/opératoire, la vision normative des membres du groupe et la résistance du groupe à l'éclatement. Comme possibles dimensions secondaires, Cota et al. Proposent : la prise de risque, la cohésion verticale, la valeur des rôles. Ces dimensions secondaires peuvent être pertinentes pour rendre compte de la cohésion dans des contextes spécifiques. Ainsi, la cohésion verticale serait appropriée dans les équipes sportives professionnelles, mais peu pertinente dans des équipes sportives de niveau amateur.

    6. L'approche multidimensionnelle de Dion (2000) :

    Plus récemment, Dion (2000), pour qui la cohésion caractérise et délimite la capacité du groupe à influencer les comportements et les attitudes de ses membres aussi bien que le maintien et le renforcement des standards du groupe, propose de faire évoluer le modèle de Cota et al. (1995) en le réduisant à trois dimensions principales. Dion (2000) considère comme premières : les dimensions sociale-opératoire et verticales, ainsi que le sentiment d'appartenance. Si l'auteur rejoint Cota et al. Sur l'importance des dimensions sociale et opératoire, il justifie la prise en compte de la cohésion verticale comme dimension première, par l'existence d'un processus de leadership dans une majorité de groupes. Dion (2000) partage l'opinion de Bollen et Hoyle (1990) sur l'importance du sentiment d'appartenance dans la cohésion. Cependant, il voit la résistance du groupe à l'éclatement comme une conséquence de la cohésion et non comme une dimension première.

    7. La prédominance du modèle multidimensionnel de Carron et al. (1985) :

    Finalement, il semble que toutes ces propositions qui visaient à clarifier le concept de cohésion permettent de dépasser la remarque de Mudrack (1989), pour qui la recherche sur la cohésion est « dominée par la confusion, l'inconsistance et une inexcusable négligence au regard de la définition du construit ». L'effort de conceptualisation existe. Cependant la diversité des conceptions théoriques présentées ci-dessus, traduit les difficultés actuelles rencontrées dans les travaux sur la cohésion.

    a. Limites conceptuelles des approches actuelles :

    Si dans une perspective d'intégration, la proposition de Cota et al. (1995) d'envisager des dimensions communes ou spécifiques à des groupes constitue une avancée intéressante (Dion, 2000), la littérature ne suggère pas de consensus sur les dimensions premières et secondaires. De plus, la conception de Cota et ses collaborateurs décrit uniquement le contenu d'un construit, sans préciser comment les dimensions sont liées et se développent au cours de la vie du groupe. Enfin, les dimensions avancées ne semblent pas toujours être au coeur de la cohésion. Certaines paraissent être des variables fortement corrélées au construit mais extérieures à celui-ci (e.g, prise de risque).

    b. Les avantages du modèle de Carron et ses collaborateurs :

    En revanche, un consensus autour des dimensions du modèle de Carron et al. (1985) semble se dégager dans le domaine sportif. La majorité des travaux adopte cette conceptualisation pour étudier la cohésion de groupes sportifs. Toutefois, Widmeyer et al. (1985) ne prétendent pas que le modèle de Carron et collaborateurs rende compte de la cohésion dans son ensemble. Ils estiment qu'une assez grande proportion de la variabilité de la cohésion des équipes sportives est associée aux quatre facteurs de leur modèle mais n'écartent pas la possibilité que d'autres dimensions puissent également être pertinentes pour rendre compte de la cohésion dans le domaine sportif.

    Par ailleurs, Carron et ses collègues soulignent que la cohésion est un construit dynamique multidimensionnel estimé à partir des sentiments des membres de l'équipe et dont l'influence sur les comportements paraît essentielle pour le groupe et l'individu. Cette conception multidimensionnelle, permet d'envisager les effets combinés et simultanés des dimensions attraction/intégration et sociale/opératoire, et ainsi, de dépasser certains résultats contradictoires pointés dans des méta-analyses traitant de la relation cohésion-performance (Carron, Colman, Wheeler, et Stevens, 2002 ., Mullen et Copper, 1994).

    Enfin, cette conception multidimensionnelle implique aussi que plusieurs dimensions peuvent être responsables du fait que les membres du groupe restent unis dans la poursuite de leurs objectifs et que l'importance de chacune des dimensions peut changer en fonction de la nature ou du moment de la vie du groupe Aussi, afin d'identifier le rôle des différentes dimensions de la cohésion, les chercheurs ont tenté d'opérationnaliser leur modèle conceptuel en proposant des outils permettant une estimation plus juste de la cohésion

    II. La cohésion du groupe dans le sport collectif :

    Appartenir au monde d'une discipline sportive définit chez tous les acteurs (dirigeants, entraîneurs, joueurs...) un ensemble de croyances qu'ils sont plus ou moins conscients de partager et qui exprimerait leur identité sociale Tajfel( 1982). En effet, on peut admettre que chaque jeu sportif collectif, de par son essence, sa logique interne et son histoire, favorise l'émergence d'un univers psychologique que l'on retrouve, dans la conception de tous les acteurs à travers un système de normes, mais aussi à travers des modes d'actions privilégiés. Il existerait une forme de sub-culture propre aux groupes sportifs avec une histoire, un style, des images ayant du sens pour les membres et constituant un agent de socialisation important, ensemble qui serait en partie transmis par les médias de masse.

    En ce sens, être footballeur ce n'est pas seulement être joueur et faire du jeu sportif collectif, c'est aussi montrer que l'on partage un ensemble d'attitudes mentales, de comportements collectifs, et, de fait, entretenir les caractéristiques de son univers d'appartenance. Ces dernières instituent le groupe en tant que personne morale et lui donnent une identité collective (Deschamps, 1984, 1991). Elles renforcent également la délimitation de ses frontières. « Nous sommes ce que nous sommes parce qu'ils ne sont pas ce que nous sommes » (Tajfel, 1982). En d'autres termes, les croyances partagées renforcent l'identité sociale et les sentiments de solidarité (Lipiansky, 1992). En référence au travail de Bar-Tal (1999) sur la construction du groupe ce sont essentiellement les notions de normes et de valeurs qui définissent la spécificité de l'univers auquel on appartient et le différencient des autres.

    Les normes sont des règles, généralement implicites, qui régissent la manière de penser, de juger, d'éprouver, de parler et d'agir, qui déterminent «ce qui se fait» et «ce qui ne se fait pas». On peut aisément percevoir dans la préparation des matchs de sport collectif de nombreux comportements normés qui relèvent presque du rituel: l'heure et le lieu du rendez-vous, le déshabillage dans le vestiaire, le moment du discours de l'entraîneur, l'échauffement etc...

    B. La performance :

    I. Les déterminants fondamentaux de la performance :

    La naissance des concepts de motivation et de satisfaction au travail est étroitement liée au développement du concept de performance. Les résultats de recherche sur ces deux concepts ont abouti à des conclusions parfois convergentes, parfois divergentes, selon les périodes et les avancées de la connaissance.

    1. La motivation :

    Depuis Taylor et Fayol, la performance est un objet de recherche fondamental des auteurs en théorie des organisations. Chez Taylor, l'homme est un « flâneur », il n'est pas disposé de lui même à travailler dur pour une entreprise ou une organisation. Il faudrait par conséquent le contrôler et le motiver. Cette proposition sous-tendrait que les concepts de motivation et de traits de personnalité s'opposeraient. Le premier interviendrait pour remédier aux déficiences suscitées par le second. Cette idée est remise en cause avec l'émergence du courant des relations humaines. Avec lui, l'analyse des déterminants de la performance se focalise sur les attitudes et les comportements humains dans les organisations. Les travaux sur la dynamique des groupes par Lewin et ses collègues, posent les premiers principes selon lesquels la motivation et la satisfaction au travail seraient des déterminants individuels importants de la performance au travail.

    La mise en relation de la motivation au travail avec la performance est de plus en plus examinée au cours des années et aboutit à l'une des théories de la motivation les mieux adaptées à l'étude du phénomène : la théorie des attentes (Vroom, 1964). Avec cette théorie, la notion de « motivation à être performant » devient couramment utilisée. La performance au travail sera même centrale dans l'extension de la théorie des attentes proposée par Porter et Lawler (1968). La motivation apparaît dans le modèle théorique de ces deux auteurs comme le déterminant essentiel de la performance. Elle explique l'orientation des efforts de l'individu dans son travail, ainsi que l'intensité des efforts qu'il déploie et de leur permanence dans le temps. « Faire des efforts significatifs pour faire un bon travail » serait la traduction observable d'un comportement motivé dans le travail. Ce comportement résulterait en performance, à condition que l'individu, d'une part, dispose des capacités pour atteindre les objectifs de performance attendus par l'organisation, d'autre part, perçoive adéquatement son rôle dans l'organisation. Puis, si les performances réalisées génèrent des récompenses intrinsèques et extrinsèques, un sentiment de satisfaction ou d'insatisfaction apparaîtra. Ce sentiment dépendra de l'équité ressentie à l'égard des récompenses intrinsèques et extrinsèques obtenues. Le modèle théorique s'achève par une boucle de rétroaction montrant que le sentiment de satisfaction éprouvé à l'égard des expériences de travail à un instant donné, conditionne les perceptions futures qui motiveront l'individu à orienter ses efforts pour être de nouveau performant.

    La nature des objectifs fixés à l'individu explique l'orientation, l'intensité et le maintien de ses efforts dans le travail (Locke et Latham, 1990). La théorie de la fixation des objectifs énonce les différentes conditions de définition des objectifs qui conduisent à la motivation, puis à la performance: précision des objectifs, difficulté, intensité, sens et clarté du contenu, feed-back, transparence de l'information initiale, récompenses associées, soutien de l'encadrement, cohérence avec ses propres capacités perçues par l'individu.

    Les mécanismes qui transforment la motivation en performance sont de quatre ordres selon (Locke et al, 1981).

    o une focalisation de l'attention et des actions vers la réalisation des objectifs.

    o un déploiement d'efforts accrus.

    o une persistance dans l'effort pour accomplir le travail et dépasser les échecs.

    o un développement de stratégies orientées vers la réalisation efficace du travail.

    (Mento et al, 1987 et Wright, 1990) ont montré le lien positif et élevé entre la difficulté des objectifs et la performance au travail. La fixation des objectifs montre des liens positifs à la fois avec la performance individuelle, la performance du groupe (équipe) et la performance organisationnelle (Mitchell et Daniels, 2003). Des travaux récents précisent également que le lien entre les objectifs et la performance serait modéré par l'engagement dans les objectifs. Ce modérateur est défini par Tubbs (1994) comme la force de l'attachement d'une personne envers un objectif personnel. Cependant, les premiers résultats sont contradictoires. Un méta analyse de nombreuses études ont montré un faible effet, voire un effet négatif des objectifs sur la performance lorsque les tâches sont complexes dans le travail. La même analyse est faite dans le cas de nouvelles tâches affectées dans un emploi. Il est suggéré alors que les stratégies développées pour réaliser les tâches auraient un effet positif. Dans les cas de tâches complexes et nouvelles, travailler « intelligemment », plutôt que « durement », conduirait à de meilleures performances.

    2. la satisfaction au travail :

    Concernant le concept de satisfaction au travail, et son lien avec la performance au travail, le consensus n'est pas de mise. Récemment, Saari et Judge (2004) relevaient dans les discours, des positions contradictoires quant au lien entre la satisfaction et la performance des individus au travail.

    Iaffaldano et Muchinsky (1985), en réalisant une méta-analyse sur plus de 200 études théorico-empiriques, montraient que la corrélation moyenne entre la satisfaction et la performance était faible.

    Pendant toute la seconde moitié du 20ème siècle, l'étude du lien entre la satisfaction au travail et la performance a connu des analyses et des débats contradictoires. La croyance que des individus heureux seraient plus productifs se développe. Les études empiriques qui vont suivre, notamment entre 1960 et 1985, aboutiront à des résultats pessimistes par rapport à la proposition soutenue par l'école de pensée des relations humaines. Iaffaldano et Muchinsky (1985), en concluant sur la faible corrélation moyenne entre la satisfaction au travail et la performance, jettent un froid dans la communauté scientifique.

    Les travaux contemporains qui s'appuient sur cette distinction, commencent à produire des résultats qui remettent en question les résultats d'Iaffaldano et Muchinsky sur le lien entre la satisfaction au travail et la performance au travail. C'est l'entreprise que se sont fixés Motowidlo avec d'autres chercheurs du domaine depuis quelques années. Subséquemment, cette analyse souligne que les recherches antérieures reposaient sur des enquêtes empiriques hétérogènes. Les techniques de mesure de la performance étaient dépendantes des terrains choisis et de la définition opérationnelle donnée à la performance (définition souvent jugée comme étant très étroite). Les comparaisons ont possiblement été perturbées par cette hétérogénéité.

    II. Les piliers de la performance :

    D'après Frédéric Haumonte, Colloque Sport et Management(2006) il ya cinq piliers de la performance :

    1. l'Identité :

    Gersende Delorys, coach, préparateur mental et consultante, également responsable de la commission d'expertise sportive du Paris Université Club, écrit sur le blog de l'Express après la Coupe du Monde en Allemagne : « Comme entraîneur de sportifs de haut niveau, je ne consacre que 10 % de mon temps à la préparation mentale. Le gros de mon activité, c'est un travail sur l'identité. Pourquoi je cherche la performance ? Pour aller où ? Au service de quoi ? A quel prix ? Un mot synthétise tout mon travail : celui d'ontologie. Autrement dit : la science de l'être. » Cette question rejoint le sens de mon activité. Les crises identitaires sont légion chez les sportifs. Citons par exemple la belle histoire de « Lilian Thuram » revenant à la compétition alors qu'il avait décidé d'arrêter, et qui déclarait dernièrement : « J'ai tellement reçu d'amour que je ne peux pas arrêter de jouer ».

    a. L'identité interne : Prendre conscience de « qui je suis » pour moi est capital. Cela nécessite de me connaître, de savoir mes valeurs, d'être conscient de mes modes de fonctionnement, de mon type d'intelligence, de mes points forts / faiblesses.

    b. L'identité externe : Prendre conscience de « qui je suis » pour les autres ! Cela concerne mon image, celle de mon entreprise, de mon club... C'est aussi mettre à jour ma mission : quelle contribution est-ce que j'apporte à mon environnement ?

    2. Orientation et objectifs : Avoir conscience de l'objectif, du but à atteindre. A tout objectif flou correspond une bêtise précise !

    En Interne : Ce que je veux atteindre. Comment est-ce que je me vois dans 5, 3, 1 an dans mon club. Quel plan de carrière est-ce que je me planifie dans mon entreprise ?

    En Externe : Ce qu'attendent les autres de moi (mon environnement). Par exemple les objectifs de mon club (« la montée en ligue 1 »). Les objectifs que m'a fixés mon directeur lors de l'entretien annuel d'évaluation...

    3. Organisation, cadre, moyens En Interne : Quels moyens est-ce que je mets en place pour atteindre mes objectifs ? En sport, quel temps je passe à m'entraîner, à travailler, à me préparer mentalement ? Avec mes amis ? Pour faire autre chose ? En Entreprise : quelle efficacité ai-je dans la gestion de mon temps, dans mon organisation quotidienne (emails, gestion de l'information, relations clients...) ? Quel temps pour prendre du recul sur mon travail, mes relations avec mon patron, mes employés... ? Quel temps pour recharger mes batteries en énergie? Quel temps seul ? Quel temps avec ma famille ? Quelle hygiène de vie ?

    4. Communication interne : Il y a deux niveaux ici :

    a. la communication interne au sens du groupe auquel j'appartiens :

    En entreprise, communication interne signifie communication entre collègues, entre services, entre hiérarchie et subordonnés... la question sera de savoir quels types de relations est-ce que j'entretiens avec mes collègues, mon patron, les syndicats... Dans une équipe de sport collectif, les mêmes questions se posent. La cohésion passe par une bonne entente, beaucoup de rires, de joies partagées et la possibilité de dialoguer même au coeur des difficultés

    b. la communication interne avec soi-même :

    Un autre degré, souvent laissé pour compte, concerne la communication avec soi. Comment est-ce que je communique avec moi-même ? C'est le sportif qui se parle régulièrement (c'est différent de se dire « allez, vas-y » ou « quel nul !»). Dans mes stratégies d'échec ou de réussite qu'est-ce que je me dis ? Qu'est-ce que je ressens ? Quels comportements (mimiques, tics) est-ce que j'adopte ? En sport collectif, les numéros de maillots porte-bonheur, le choix des vestiaires... autant d'ancrages qui ne sont là que pour aider à garder une stratégie de vainqueur.

    5. l'Evolution : L'évolution est la somme de tous mes choix éclairés par les précédents « piliers ». Par quoi est-ce que je commence pour avancer sur le chemin de mon accomplissement, de ma réussite ? Comment est-ce que je m'y prends concrètement pour avancer ? En cela elle est le fruit mûr d'un bon coaching.

    Partie 3

    Méthodologie et protocole expérimentale

    A-  Méthodologie 

    I. La population d'étude :

    L'enquête par correspondance a sollicité les cinq équipes de football amateur de la division régionale du nord ouest du kef. Les sujets interrogés sont des joueurs et de dirigeants de ces clubs. Au départ on a estime une population de 150 sujets.

    Suite à des rencontres avec les entraineurs (qui sont tous des enseignants d'éducation physique qui ont pris leurs diplômes ces dernières années) et les présidents de ces équipes (pour expliquer le but de cette recherche et le questionnaire), nous avons été d'accord sur ces points :

    Chaque entraineur ne choisira que les joueurs qui se présentent quotidiennement dans les entrainements et qui participent souvent dans les compétitions.

    Chaque président choisira les dirigeants de son comité qui sont disponibles souvent dans les entrainements et les compétitions.

    Notre échantillon est réduit à 89 joueurs et 27 dirigeants de toutes les équipes de la division régionale (nord ouest) de football amateur réparti comme suit

    Tableau 1 : nombre des sujets participant dans la réalisation de l'enquête par équipe.

    EQUIPES

    NOMBRE DES JOUEURS

    NOMBRE DES DIRIGEANTS

    TOTALE

    GALAA SPORT

    18

    07

    25

    TARAJJI ELKRIB

    20

    04

    24

    SAFIA SPORTIF DE KSOUR

    17

    07

    24

    SBIBA SPORT

    20

    04

    24

    GAAFOUR SPORT

    14

    05

    19

    TOTALE

    89

    27

    116

    II. Outils d'investigation :

    1.a.1. La cohésion :

    Pour la mesure de la cohésion on a utilisé le questionnaire de l'ambiance de groupe [Groupe Environnement Questionnaire (QEG)] qui correspond à la traduction et à la validation en français du groupe environnement questionnaire élaboré par Widmeyer, Brawley et Carron (1985). Le questionnaire mesure quatre variables qui résultent de la combinaison des dimensions du modèle théorique :

    * L'intégration opératoire du groupe (IOG) renvoie au sentiment d'un équipier sur le fonctionnement opératoire du groupe.

    * L'intégration sociale du groupe (ISG) désigne le sentiment d'un équipier sur le fonctionnement du groupe en tant qu'unité sociale.

    * Les attractions individuelles opératoires pour le groupe(AOG) spécifient les sentiments individuels d'un membre au sujet de sa participation personnelle à la tache, à la productivité, aux buts et aux objectifs du groupe.

    * Les attractions individuelles sociales pour le groupe (ASG) précisent les sentiments individuels d'un équipier à propos de sa participation personnelle, de son acceptation et de son interaction sociale avec le groupe.

    L'addition des variables deux à deux renseigne sur les cohésions opératoire (IOG+AOG) et sociale (ISG+ASG).

    Le QAG se présente sous la forme de dix-huit items .Pour chacun d'eux, le sujet se positionne sur une échelle en neuf points de type Likert, selon son degré d'accord ou de désaccord avec les formulations : il entoure le 1 s'il est « fortement en désaccord » avec le contenu de la formulation, le 9 s'il est « fortement d'accord »avec ce contenu.

    Dans la version française ,les notes sont comptabilisées directement aux affirmations 5,9,10,12,14,15 et 16 ( la note 9 est affectée au degré 9 de l'échelle) ;pour les autres ,la valeurs des points est inversée(la note 1 est attribuée au degré9 de l'échelle).Les items 1,3,5,7,9renvoient à la variable « ASG » ,les affirmations 2,4,6,8 à l'échelle « AOG » ,les items 11,13,15,17 à la variable « ISG » et les affirmations 10,12,14,16,18 à l'échelle « IOG » .

    Les notes obtenues vont de 5 à 45 pour « ASG » et « IOG » de 4 à 36 pour « AOG » et « ISG » .Les auteurs n'ont pas inclus d'échelle de désirabilité sociale ; ils justifient leurs choix par des études qui remettent en cause l'intérêt de telles échelles pour la validité d'un outil (Carron et al, 1985).

    Le GEQ est traduit en langue française sous le nom de « Questionnaire sur l'Ambiance du groupe ». Les propriétés psychométriques de la version française sont également attestées par une étude récente (Heuzé & Fontayne, 2002).

    1.a.2. La performance :

    Le succès de l'équipe a été défini comme le pourcentage de victoires pour l'ensemble des matches disputés dans la troisième phase du championnat régional du Kef (deuxième phase allée : en totale 4 matches pour chaque équipe). Le pourcentage de succès a été calculé en divisant le nombre de points obtenus en fonction de l'issue du match (3 points pour une victoire, 1 point pour un matche nul, 0 point pour une défaite) par le nombre de points maximal pouvant être attribué en cas de victoire (Van-Yperen et Duda, 1999).

    III. Déroulement de l'expérimentation :

    Suite à des rencontres avec les entraineurs de ses équipes, j'ai décidé que la passation du questionnaire se fera le jeudi vu que l'effectif de toutes les équipes se présente souvent ce jour-là pour participer à la complétion.

    Pour pouvoir réaliser cette expérimentation sur les cinq équipes au même temps, je me suis servi de mes étudiants de l'ISSEP Kef et qui font leurs stages le jeudi dans leurs villes (chaque étudient est sensé se présenter dans le terrain avec l'entraineur pour réussir la tache).

    J'ai essayé de me présenter chaque jeudi dans un stade différent pour pouvoir avoir une idée générale sur le déroulement de l'expérimentation pour toutes les équipes

    Les participants ont répondu anonymement aux questionnaires au cours de la deuxième phase allé de la saison sportive 2008/2009sur une période d'un mois à raison d'une évaluation réalisée chaque jeudi avant la séance d'entrainement (tableau 2).

    Tableau  : Les dates de la passation du questionnaire :

    MESURES

    MESURE 1

    MESURE 2

    MESURE 3

    MESURE 4

    DATE

    05/03/2009

    12/03/2009

    19/03/2009

    25/03/2009

    La passation du questionnaire aux joueurs est faite par l'intermédiaire de l'entraineur  et un étudiant de l'ISSEP KEF: chaque entraineur explique le questionnaire avec l'aide de l'étudient dans les vestiaires avant la séance de l'entrainement. L'explication se fait collectivement et question par question.

    Pour certains dirigeants, on a trouvé une difficulté dans leurs présences dans les séances d'entrainement. On s`est trouvé obligé d'aller les chercher hors du terrain.

    IV. Procédure méthodologique :

    Démarche de mesure des variables:

    1.a.1. Mesure de la cohésion :

    Puisque l`association des variables « intégrations » et « attraction » renseigne sur le type de la cohésion on va signaler des maintenant que :

    a.a. pour se renseigner sur la cohésion sociale, on va associer les variables (ISG +ASG) c'est à dire analyser les items (1, 3, 5, 7, 9, 11, 13, 15,17).

    a.b. pour se renseigner sur la cohésion opératoire, on va associer les variables (IOG +AOG) c'est à dire analyser les items (2, 4, 6, 8, 10, 12, 14, 16,18).

    a.c. pour se renseigner sur la cohésion générale, on va associer les variables (IOG +AOG+ISG +ASG) c'est à dire analyser tous les items.

    Dans cette analyse, nous présenterons une analyse des résultats qui vise à comparer la cohésion et ses composantes (opératoire et sociale) des joueurs (J) ,des dirigeants (D) et joueurs et dirigeants ensemble (J+D) entre les cinq clubs sans oublier leurs corrélations avec la performance.

    NB : Puisqu'on a fait quatre mesure de la cohésion pour chaque équipe, nous sommes sensés alors savoir si la cohésion est stable au cours du déroulement de l'enquête ou non pour pouvoir étudier ses relations avec la performance.

    Pour la comparaison des quatre mesures de la cohésion, on a utilise le test Anova à un facteur vu qu`on a 4 mesures. Les résultats trouvés montrent que la différence n'est pas significative pour toutes les équipes (tableau4).

    Tableau 3 : Stabilité de la cohésion par équipe

    Les équipes

    F

    Signification

    Ksour

    0,080

    0,971

    Krib

    1,730

    0,169

    Sbiba

    2,265

    0,089

    Galaa

    2,247

    0,091

    gaafour

    0,316

    0,814

    *La différence moyenne est significative au niveau 0.05.

    On peut déclarer alors que la cohésion est stable pour chaque équipe durant la période de déroulement de l'expérimentation, et par la suite, on peut étudier sa corrélation avec la performance.

    1.a.2. La prise de performance :

    Pour chaque équipe, on à pris quatre performances (Tableau 5). Puisqu'ils sont cinq équipes, chaque semaine, une équipe ne participe pas (exemple : la première journée, l'équipe de « Sbiba » ne participe pas).

    Tableau 4 : Résultats des matches

    JOURNEE

    CONFRENTATION

    RESULTAT

    EQUPE NON PARTICIPANTE

    1

    KSOUR *GALAA

    3--0

    SBIBA

    GAAFOUR*KRIB

    2--0

    2

    SBIBA*KSOUR

    1--1

    KRIB

    GALAA*GAAFOUR

    3--0

    3

    GALAA*KRIB

    1--1

    KSOUR

    GAAFOUR*SBIBA

    1--2

    4

    KSOUR*GAAFOUR

    3--0

    GALAA

    KRIB*SBIBA

    0--2

    5

    KSOUR*KRIB

    2--0

    GAAFOUR

    GALAA*SBIBA

    0--0

    Pour chaque équipe on à attribué 3 points on cas de victoire ,1 point dans une compétition à égalité et zéro point lors d'une défaite (Tableau6). Le pourcentage de succès a été calculé en divisant le nombre de points obtenus en fonction de l'issue des 4 matchs en cas de victoire (tableau 7).

    Tableau 5: Nombre de point pour chaque équipe

    NOMBRE DE POINT OBTENUE (après 4 matches)

     

    MATCHE 1

    MATCHE 2

    MATCHE 3

    MATCHE 4

    TOTALE

    KSOUR

    3

    1

    3

    3

    10

    KRIB

    0

    1

    0

    0

    01

    GALAA

    0

    3

    1

    1

    05

    GAAFOUR

    3

    0

    0

    0

    03

    SBIBA

    1

    3

    3

    1

    08

    Tableau 6 : Classement des équipes

    Equipes

    Performance

    Classement

    KSOUR

    0.83

    1

    KRIB

    0.08

    5

    GALAA

    0.41

    3

    GAAFOUR

    0.25

    4

    SBIBA

    0.66

    2

    V. Analyses statistiques:

    Les valeurs sont exprimées sous forme de moyennes et d'écart types. Pour l'analyse des données nous avons comparé les moyennes de la cohésion générale et se composantes sociale et opératoire entre les cinq équipes par Equipe ( joueurs et dirigeants ensemble),par joueurs et par dirigeants. Pour pouvoir étudié les corrélations des différentes composantes de la cohésion et la performance (le classement) après cinq compétitions ,on à mesuré le degré de stabilie des trois dimensions (générale, opératoire et sociale) par le bias de l'ANOVA TEST à un facteur. Ainsi la comparaison intragroupe est calculée par l'ANOVA TEST .

    L'étude des relations de la cohésion et ces composantes avec la performance sont calculés par le Coefficient de corrélation Rho de Spearman (corrélation non paramétrique).

    Le logiciel SPSS version 16.0 « Statistical Program of Social Science » a été employé pour l'ensemble des analyses statistiques. Le seuil de signification a été fixé à p<0,05.

    Partie 4

    ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS

    I. COHESION GENERALE :

    1. Présentation des résultats :

    a.a. Équipe (J+D) :

    Les valeurs relatives à la différence de la cohésion générale pour (J+D) entre les cinq clubs sont mentionnées sur le tableau 7.

    Tableau 7 : Valeurs moyennes relatives à la différence de la cohésion générale de (j+d) entre les cinq clubs amateurs de football. *** Différence significative des autres équipes à p< 0.001. ®, La différance n`est pas significative entre eux dans la même colonne.

    Cohésion générale

     

    (j+d)

    Kour

    112.88#177;6.72 ***

    Sbiba

    99.38#177;7.38 ***

    Galaa

    91.61#177;10.83 ***

    Gaafour

    74.88#177;7.37 ***®

    Krib

    71.50#177;16.16 ***®

    L'analyse comparative montre une différence très significative de la valeur moyenne de la Cohésion générale de (j+d) (P<0.001) entre les cinq clubs excepté celles de( GAAFOUR et KRIB) (Figure 4).

    Figure 4 : Comparaison de la cohésion générale par (J+D) entre les cinq clubs amateurs de football.

    L'analyse des inters corrélations n'a relevé aucune liaison significative entre le niveau de la cohésion générale de (J+D) et le classement du club (r= -0.19) au cours de la 2eme phase de l'allé du Championnat Régional du Nord Ouest.

    a.b. Joueurs :

    Les valeurs relatives à la différence de la cohésion générale des joueurs entre les cinq clubs sont mentionnées sur le tableau 8.

    Tableau 8 : Valeurs moyennes relatives à la différence de la cohésion générale des joueurs(J ) pour les cinq clubs amateurs de football. *** Différence significative des autres équipes à p< 0.001. ®, La différance n`est pas significative entre eux dans la même colonne.

    Cohésion générale

     

    (J)

    Kour

    115,92#177;3.42 ***

    Sbiba

    102,71#177;3.58 ***

    Galaa

    95,57#177;7.78 ***®

    Gaafour

    73,42#177;6.74 ***

    Krib

    75,78#177;15.64 **

    L'analyse comparative révèle une différence très significative (P<0.001) de la valeur moyenne de la cohésion générale des joueurs entre les cinq équipes excepté celles de (GAAFOUR et du KRIB )(Figure 5).

    Figure 5 : Comparaison de la cohésion générale entre les joueurs des cinq clubs amateurs de football.

    L'analyse des inters corrélations a relevé une liaison significative (r= -0.27, P<0.05)   entre le niveau de la cohésion générale des joueurs et le classement du club au cours de la 2eme phase de l'allé du Championnat Régional du Nord Ouest.

    a.c. Dirigeants:

    Les valeurs relatives à la différence de la cohésion générale des dirigeants entre les cinq clubs sont mentionnées sur le tableau 9.

    Tableau 9 : Valeurs moyennes relatives à la différence de la cohésion générale des dirigeants pour les cinq clubs amateurs de football. *** Différence significative des autres équipes à p< 0.001. ®, (c) La différance n`est pas significative entre eux dans la même colonne.

    Cohésion générale

     

    DIRIGEANT

    Kour

    102,25#177;3.30 ***

    Sbiba

    87,75#177;4.64 *** ®

    Galaa

    77,75#177;8.57 *** (c)

    Gaafour

    80,00#177;8.16 *** ® (c)

    Krib

    56,50#177;5.80 ***

    L'analyse comparative révèle une différence très significative (P<0.001) de la valeur moyenne de la cohésion générale des dirigeants entre les cinq équipes excepté celles de (GALAA et GAAFOUR), (SBIBA et GAAFOUR) (Figure 6).

    Figure 6 : Comparaison de la cohésion générale entre les dirigeants des cinq clubs amateurs de football.

    L'analyse des inters corrélations n'a relevé aucune liaison significative entre le niveau de la cohésion générale des dirigeants et le classement du club (r = -0.08 au cours de la 2eme phase de l'allé du Championnat Régional du Nord Ouest.

    2. commentaire des résultats relatifs à la cohésion générale :

    A la lumière des résultats obtenus, nous pouvons dire que la cohésion générale des cinq clubs amateurs de la région Nord Ouest change soit par équipe soit par joueurs soit par dirigeants.

    En effet les valeurs de la corrélation trouvée montrent clairement que seulement la cohésion générale des joueurs est liée avec la performance (le classement) des cinq clubs amateurs de la région du Nord Ouest. Ces résultats rejoignent ceux des études de Carron et Gravie (1978) , Slater et Sewell (1994) et Kozub et McDonnell (2000) qui ont montré l'existence d'une relation positive entre la cohésion et la performance. Donc la performance footballistique d`une équipe dépendrait d'une façon significative de la cohésion générale des joueurs entre eux (notre deuxième hypothèse est vérifié).

    Pour (J+D) et les dirigeants la cohésion générale n'a pas aucun effet sur la performance. Cette idée rejoigne la méta-analyse de Carron et al. (2002) qui ont montré qu'il n'existe pas de différence significative entre la relation cohésion-performance et la relation performance-cohésion. Suite à ce résultat, nôtres hypothèse 1 et 3 ne sont pas validé. Alors la performance footballistique d`une équipe amateur de la région Nord Ouest ne dépend ni de la cohésion générale des dirigeants, ni de celle de (J+D).

    II. COHESION SOCIALE :

    1. Présentation des résultats :

    a. Équipe (J+D) :

    Les valeurs relatives à la différence de la cohésion sociale de l`équipe entre les cinq clubs sont mentionnées sur le tableau 10.

    Tableau 10 : Valeurs moyennes relatives à la différence de la cohésion sociale de (j+d) des cinq clubs amateurs de football. *** Différence significative des autres équipes à p< 0.001. ®, (c) La différance n`est pas significative entre eux dans la même colonne.

    Cohésion sociale

     

    EQUIPE (j+d)

    Kour

    61,77#177;1.76 *** ®

    Sbiba

    59,66#177;3.66 *** ®

    Galaa

    52,61#177;8.24 ***

    Gaafour

    38,44#177;7.94 *** (c)

    Krib

    38,16#177;11.61 *** (c)

    L'analyse comparative révèle une différence très significative (P<0.001) de la valeur moyenne de la cohésion sociale de (j+d) entre les cinq équipes excepté celles de (KRIB et GAAFOUR), (SBIBA et KSOUR) (Figure 7).

    Figure 7: Comparaison de la cohésion sociale entre (J+D) des cinq clubs amateurs de football.

    L'analyse des inters corrélations n'a relevé aucune liaison significative entre le niveau de la cohésion sociale de (J+D) et le classement du club (r= -0.08) au cours de la 2eme phase de l'allé du Championnat Régional du Nord Ouest.

    b. Joueurs :

    Les valeurs relatives à la différence de la cohésion sociale des joueurs entre les cinq clubs sont mentionnées sur le tableau11.

    Tableau 11: Valeurs moyennes relatives à la différence de la cohésion sociale des joueurs pour les cinq clubs amateurs de football. *** Différence significative des autres équipes à p< 0.001. ®, (c) La différance n`est pas significative entre eux dans la même colonne.

    Cohésion sociale

     

    JOUEUR(J)

    Kour

    61,50#177;1.78 ®*

    Sbiba

    60,14#177;2.93 ®*

    Galaa

    53,28#177;8.50*

    Gaafour

    35,07#177;3.60 (c)*

    Krib

    38,28#177;13.07(c)*

    L'analyse comparative révèle une différence très significative (P<0.001) de la valeur moyenne de la cohésion sociale des joueurs entre les cinq équipes excepté celles de (GAAFOUR et KRIB), (KSOUR et SBIBA) (Figure 8).

    Figure 8: Comparaison de la cohésion sociale entre les joueurs des cinq clubs amateurs de football.

    L'analyse des inters corrélations n'a relevé aucune liaison significative entre le niveau de la cohésion sociale des joueurs et le classement du club (r= -0.09) au cours de la 2eme phase de l'allé du Championnat Régional du Nord Ouest.

    c. Dirigeants :

    Les valeurs relatives à la différence de la cohésion sociale des dirigeants entre les cinq clubs sont mentionnées sur le tableau 12.

    Tableau 12: Valeurs moyennes relatives à la différence de la cohésion sociale des dirigeants pour les cinq clubs amateurs de football. *** Différence significative des autres équipes à p< 0.001. ®, ? La différance n`est pas significative entre eux dans la même colonne.

    Cohésion sociale

     

    DIRIGEANT

    Kour

    62,75#177;1.50 ***®

    Sbiba

    58,00#177;5.83 ***®

    Galaa

    50,25#177;7.88 *** ?

    Gaafour

    50,25#177;7.88 ***?

    Krib

    37,75#177;4.92 ***

    L'analyse comparative révèle une différence très significative (P<0.001) de la valeur moyenne de la cohésion sociale des dirigeants entre les cinq équipes excepté celles de (GAAFOUR et GALAA), (KSOUR et SBIBA) (Figure 9).

    Figure 9: Comparaison de la cohésion sociale entre les dirigeants des cinq clubs amateurs de football.

    L'analyse des inters corrélations n'a relevé aucune liaison significative entre le niveau de la cohésion sociale des dirigeants et le classement du club (r= -0.05) au cours de la 2eme phase de l'allé du Championnat Régional du Nord Ouest.

    2. Commentaire des résultats relatifs à la cohésion sociale :

    D'après les résultats relatifs à la cohésion sociale aux seins des cinq clubs et qui sont mentionné sur les tableaux 10, 11 et 12, nous pouvons dire que le niveau de ce paramètre diffère d'un club à l'autre, que se soit chez (J+D), les joueurs ou les dirigeants. Néanmoins, cette différence bien que significative n'à aucun effet sur le classement de ces clubs. Ceci est démontré par l'absence de toute corrélation entre le niveau de la cohésion sociale et la performance du terrain. Nos résultats vont à l'encontre de ceux de Widmeyer (1997) qui a montré que la dimension la plus fortement corrélée à la performance est la dimension sociale. Donc on peut conclure que la performance footballistique des clubs amateurs de la région Nord Ouest n'est pas affectée significativement par la dimension sociale des dirigeants, des joueurs et de (J+D). La cohésion sociale n'est pas alors une variable statistiquement déterminante du classement des clubs dans le milieu amateur du championnat régional du Nord Ouest. Nos hypothèses 4, 5 et 6 ne sont pas ainsi validées.

    III. COHESION OPERATOIRE :

    1. Présentation des résultats :

    a. Équipe ((J+D)) :

    Les valeurs relatives à la différence de la cohésion opératoire de l`équipe entre les cinq clubs sont mentionnées sur le tableau 13.

    Tableau 13 : Valeurs moyennes relatives à la différence de la cohésion opératoire de (J+D) pour les cinq clubs amateurs de football. *** Différence significative des autres équipes à p< 0.001. ®, (c), ? La différance n`est pas significative entre eux dans la même colonne.

    Cohésion opératoire

     

    (j+d)

    Kour

    51,11#177;6.79*

    Sbiba

    39,72#177;5.73®(c)*

    Galaa

    39,00#177;6.65®?*

    Gaafour

    36,44#177;4.96(c)?8*

    Krib

    33,33#177;8.62 8*

    L'analyse comparative révèle une différence très significative (P<0.001) de la valeur moyenne de la cohésion opératoire de (J+D) entre les cinq clubs excepté celles de (KRIB et GAAFOUR), (SBIBA et KSOUR) (Figure 10).

    Figure 10: Comparaison de la cohésion opératoire entre (J+D) des cinq clubs amateurs de football.

    L'analyse des inters corrélations a relevé une liaison significative (r= -0.24, P<0.05)   entre le niveau de la cohésion opératoire de (J+D) et le classement du club au cours de la 2eme phase de l'allé du Championnat Régional du Nord Ouest.

    b. Joueurs :

    Les valeurs relatives à la différence de la cohésion sociale des joueurs entre les cinq clubs sont mentionnées sur le tableau 14.

    Tableau 14: Valeurs moyennes relatives à la différence de la cohésion opératoire des joueurs pour les cinq clubs amateurs de football. *** Différence significative des autres équipes à p< 0.001. ®, (c) La différance n`est pas significative entre eux dans la même colonne.

    Cohésion opératoire

     

    (J)

    Kour

    54,42#177;2.50*

    Sbiba

    42,57#177;11.50

    Galaa

    42,28#177;1.77

    Gaafour

    38,35#177;3.60*(c)

    Krib

    37,50#177;3.36*(c)

    L'analyse comparative révèle une différence très significative (P<0.001) de la valeur moyenne de la cohésion opératoire des joueurs entre les cinq équipes excepté celles de (GAAFOUR et KRIB), (GALAA et SBIBA) (Figure 11).

    Figure 11: Comparaison de la cohésion opératoire entre les joueurs des cinq clubs amateurs de football.

    L'analyse des inters corrélations a relevé une liaison très significative entre le niveau de la cohésion opératoire de l'Equipe et le classement du club (r= -0.31) au cours de la 2eme phase de l'allé du Championnat Régional du Nord Ouest.

    c. Dirigeants :

    Les valeurs relatives à la différence de la cohésion opératoire des dirigeants entre les cinq clubs sont mentionnées sur le tableau 15.

    Tableau 15 : Valeurs moyennes relatives à la différence de la cohésion opératoire des dirigeants pour les cinq clubs amateurs de football. *** Différence significative des autres équipes à p< 0.001. ®, (c) ,? La différance n`est pas significative entre eux dans la même colonne.

    Cohésion opératoire

     

    (D)

    Kour

    39,50#177;1.9*

    Sbiba

    29,75#177;2.5 ®(c)*

    Galaa

    27,50#177;3.31®?*

    Gaafour

    29,75#177;2.50(c)?*

    Krib

    18,75#177;2.87*

    L'analyse comparative révèle une différence très significative (P<0.001) de la valeur moyenne de la cohésion opératoire des dirigeants entre les cinq équipes excepté celles de (GAAFOUR et GALAA), (GAAFOUR et SBIBA), (GALAA et SBIBA) (Figure 12).

    Figure 12: Comparaison de la cohésion opératoire entre les dirigeants des cinq clubs amateurs de football.

    L'analyse des inters corrélations n'a relevé aucune liaison significative entre le niveau de la cohésion opératoire des dirigeants et le classement du club (r= -0.14) au cours de la 2eme phase de l'allé du Championnat Régional du Nord Ouest.

    2. commentaire des résultats relatifs à la cohésion opératoire :

    Les résultats obtenus par l'analyse de la cohésion sociale engendrent des différences très significatives par le biais de l'ANOVA TEST pour les cinq clubs, soit par (J+D), soit par joueurs, soit par dirigeants.

    L'étude de la relation de cette composante de la cohésion avec la performance montre trois résultats différents :

    · Pour les dirigeants, il n'existe aucune relation significative entre ces deux variables. La performance du football amateur de la division régionale du Nord Ouest n'est pas significativement affectée par la dimension opératoire des dirigeants. En conséquence notre hypothèse n° 9 n'est pas validée.

    · La relation entre la cohésion sociale de (J+D) et le classement de l'équipe est statistiquement significative, ce qui signifie que cette composante de la cohésion pourrait déterminer la performance du football amateur de la division régionale du Nord Ouest. Notre hypothèse n° 7est ainsi confirmée.

    · La dimension opératoire jouisse d'une importance très significative dans la détermination de la performance footballistique des amateurs de la région Nord Ouest. Nous ne confirmons pas, à ce niveau, les résultats de Boone et al. (1997) qui n'ont relevé aucune relation significative entre ce variable et le succès. Nous pouvons conclure ainsi que la réussite dans le domaine de football amateur de la région du Nord Ouest est tributaire du niveau de la cohésion opératoire des joueurs entre eux.

    IV. Commentaires générales :

    A travers les résultats relevés, nous pouvons dire qu'un niveau élevé de cohésion pourrait aboutir à une performance significativement meilleure. Cette suggestion vient confirmer celle de plusieurs autres études antérieurs (Chang et Bordia, 2001 ; Carron et al, 2002 et 2006). En effet, dans le domaine de football, le succès d'une équipe est fortement lié à la cohésion opératoire des (J+D) et de la cohésion générale et opératoire des joueurs. Les résultats trouvés dans cette étude confirment ceux relevés par la plupart des recherches faites sur l'étude de la relation cohésion- performance (Carron et Garvie, 1978 ; Granito et Rainey, 1988 ; Kozub et McDonnell, 2000 ; Slater et Sewell, 1994 ; Westre et Weiss, 1991 ; Widmeyer et Martens, 1971 ; J. M. Williams et Hacker, 1982 ; J. M. Williams et Widmeyer, 1991).

    Dans cette perspective, nous citons l'exemple de KSOUR et SBIBA qui avaient des niveaux élevés de cohésion opératoire par équipe (J+D) et par joueurs et par conséquent, elles étaient classées respectivement première et deuxième lors de la deuxième phase allé du championnat régionale du Nord Ouest.

    En effet, notre étude a montré que la cohésion générale des joueurs amateurs entre eux est significativement corrélé à la performance. Ce résultat confirme ceux trouvés par Carron et al. (2002). La réussite de l'équipe de KSOUR pourrait s'associe à cette dimension de cohésion vue que Les caractéristiques du jeu de football comme tout sport coactif nécessite des interactions permanant entre les joueurs soit pour réussir une attaque soit pour intercepter la balle. Pour cette raison l`exécution de n`importe quelle tache nécessite des interactions entre les joueurs.

    Par ailleurs, la cohésion opératoire de (J+D) est également corrélée à la performance. Cette relation suggère que le club est d'autant performant que les joueurs et les dirigeants jugent ensemble que les stratégies mise en place sont efficaces, et qu`ils unissent leurs effort pour atteindre les objectifs collectifs.

    Cependant, la cohésion sociale dans le milieu de football des amateurs n'aura aucun effet significatif sur la performance réalisée. Ce qui ne coïncide pas avec les résultats des Spink et Carron (1992), qui ont démontré qu'il y a une adhésion plus solide à un programme d'activité physique lorsque la cohésion sociale du groupe s'améliore.

    Conclusions et recommandations pratiques

    Conclusion :

    L'objectif de cette recherche sur la cohésion et ses composantes (sociale, opératoire, attraction et intégration) pour l'équipe (J+D), les joueurs et les dirigeants est de savoir les déférentes relations qui peuvent exister entre ces composante et la performance (le classement) des équipes amateurs de la division régionale du nord ouest.

    A travers l'analyse des résultats trouvés, on peut suggérer qu'en sports collectifs un niveau élevé de cohésion pourrait produire une performance élevée.

    La cohésion générale des joueurs est fortement liée au classement des équipes amateurs de la division régionale du nord ouest. Les caractéristiques du jeu de football comme tout sport coactif nécessite des interactions permanant entre les membres de l`équipe soit pour réussir une attaque soit pour intercepter la balle .Pour cette raison l`exécution de n`importe quelle tache nécessite des interactions entre les joueurs.

    Cette étude démontre qu'en sports collectifs le succès d'une équipe est fortement lié à la cohésion opératoire des membres de (J+D) ainsi que la cohésion générale et opératoire des joueurs.

    La cohésion opératoire de (J+D) est corrélée avec la performance. Cette relation suggère qu`une équipe est performante surtout lorsque ses membres (joueurs et dirigeants) jugent que les stratégies mise en place sont efficaces, qu`ils unissent leurs effort pour atteindre les objectifs collectif.

    La cohésion opératoire des joueurs est un variable déterminant de la performance footballistique dans un milieu amateur. Lorsque les joueurs d`une équipe se sentent attirer par leur rôle et compétents dans la tache qui leurs est confiée, s`entraident a l`entrainement et en compétitions et s`estime responsables des résultats collectif, l`équipe est très compétitive.

    La cohésion sociale n'est pas une variable statistiquement déterminante du classement des clubs dans le milieu amateur.

    Le succès d'une équipe de football amateur de la région Nord Ouest est alors tributaire de :

    ü La cohésion opératoire des joueurs.

    ü La cohésion opératoire des (J+D).

    ü La cohésion générale des joueurs.

    Recommandations pratiques:

    Les recommandations que nous pouvons les mentionnés portent essentiellement sur les orientations suivantes :

    Ce résultat pourrait inciter les entraineurs à développer des stratégies spécifique (individuel ou collectif) de renforcement de la cohésion de l`équipe en vue de préparer des objectifs majeurs.

    Demander au joueurs avant la compétition d`expliquer a ses équipiers quel est leurs rôles afin d`être sur qu`ils ont bien intégré la stratégie de l`équipe.

    Mètre en place, après chaque matche, les difficultés rencontrées par chaque joueur.

    Pour compléter la présente étude il faut se référer aux autres études qui se rapportent sur les variables qui peuvent affecter :

    1. La cohésion : 

    · La motivation des joueurs.

    · l'ancienneté au sein de l'équipe.

    · la personnalité de l'entraineur.

    · le leadership.

    · les lois internes du club.

    2. La performance :

    · Les différentes qualités physiques, techniques, tactiques et psychologiques,

    · les conditions de l'entrainement.

    · les palmarès du club.

    Bibliographie

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    17) Locke E.A., K.N. Shaw L.M. Saari et G.P. Latham (1981). Goal setting and task performance, In Psychological Bulletin 01. pp. 125-152.

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    30) Widmeyer W. N., Brawley L. R., & Carron A. V. (1985). The measurement of cohesion in sport teams: the Group Environment Questionnaire. London, ON: Sports Dynamics.

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    ANNEXE

    SOMMAIRE:

    1. Questionnaire GEQ

    2. Résultats statistiques bruts :

    ü Statistique de la stabilité par équipe :

    a. Gaafour :

    b. Galaa :

    c. Krib :

    d. Ksour :

    e. Sbiba :

    ü Statistique de comparaison :

    a. Par Equipe :

    b. Par joueurs :

    c. Par dirigeants :

    ü Statistique de corrélation :

    a. Par Equipe :

    b. Par joueurs :

    c. Par dirigeants :

    QUETIONAIRE SUR L'AMULANCE DU DROUPE

    Ce questionnaire est destiné à recueillir tes impressions sur ton équipe / club sportif. Il n'y a pas de bonne ou de mauvaise réponse ; réponds simplement ce qui te vient immédiatement à l'esprit. Certaines questions peuvent sembler répétitives, mais REPONDS, S'IL TE PLAIT, LE PLUS HONNETEMENT POSSIBLE A TOUTES LES QUESTIONS. Ta franchise est très importante pour nous.

    Tes réponses sont strictement confidentielles (seuls les auteurs du questionnaire verront les réponses). Nous te demandons d'indiquer ta date de naissance, seulement pour le cas ou nous aurions besoin de regrouper deux types d'informations pour chaque participant.

    Date de passation :..........................

    Les phases suivantes portent sur tes sentiments relatifs à ton IMPLICATION PERSONNELLE dans cette équipe. Pour chacune d'elles. ENTOURE un chiffre de 1à 9 selon ton degré d'accord ou de désaccord avec la phrase. Pour répondre, n'hésite pas à utiliser les neuf graduations et n'oublie pas de répondre à toutes les questions.

    Le mot « équipe » est entendu au sens large. Même si tu ne pratiques pas un sport collectif tu fais partie d'un « groupe d'entrainement » et/ou de compétition qui est appelé ici « équipe ».

    1 -Je n'aime pas participer aux activités extra-sportives de mon équipe.

    1 2 3 4 5 6 7 8 9

    2 - Je ne suis pas satisfait des objectifs sportifs de mon équipe.

    1 2 3 4 5 6 7 8 9

    3-les membres de mo équipe ne me manqueront pas à la fin de la saison.

    1 2 3 4 5 6 7 8 9

    4- Je ne suis pas satisfait de « l'envie de gagner » de mon équipe.

    1 2 3 4 5 6 7 8 9

    5-Quelques -uns de mes meilleurs amis sont dans mon équipe.

    1 2 3 4 5 6 7 8 9

    6 - Je ne suis pas satisfait des priorités de jeu de mon équipe.

    1 2 3 4 5 6 7 8 9

    7-Je préfère participer à d'autres soirées qu'aux organisées par mon équipe.

    1 2 3 4 5 6 7 8 9

    8-Je n'aime pas le « style de jeu » de mon équipe.

    1 2 3 4 5 6 7 8 9

    9 - Mon équipe est le groupe social le plus important auquel j'appartiens.

    1 2 3 4 5 6 7 8 9

    Les phrases survivantes portent sur tes impressions relatives à ton EQUIPE (OU TON « GROUPE D'ENTRAINEENT » DANS SON ENSEMBLE. Pour chacune d'elles, entoure un chiffre de 1à 9 selon ton degré d'accord ou de désaccord avec la phrase. Pour répondre n'hésite pas à utiliser les neuf graduations et n'oublie pas de répondre à toutes les questions.

    10- Les membres de mon équipe unissent leurs efforts atteindre les objectifs de performance.

    1 2 3 4 5 6 7 8 9

    11- Les membres de mon équipe préfèrent chacun de leur côté plutôt qu'ensemble avec l'équipe.

    1 2 3 4 5 6 7 8 9

    12- Les membres de mon équipe se sentent tous responsables es des défaites ou des mauvaises performances de l''équipe.

    1 2 3 4 5 6 7 8 9

    13- Les membres de mon équipe font rarement des soirées ensemble.

    1 2 3 4 5 6 7 8 9

    14- En compétitions, les membres de mon équipe se donnent à fond pour l'équipe.

    1 2 3 4 5 6 7 8 9

    Les membres de mon équipe aiment passer du temps pendant les vacances

    1 2 3 4 5 6 7 8 9

    15- Si des membres de mon équipe sont en difficulté à l'enraiement ou en compétitions, chacun veut les aider pour que l'équipe soit performance.

    1 2 3 4 5 6 7 8 9

    16- Les membres de mon équipe ne restent pas ensemble en dehors des entrainements et des compétitions.

    1 2 3 4 5 6 7 8 9

    17- Les membres de mon équipe ne s'expriment pas librement sur les rôles les responsabilités de chaque athlète en compétition.

    1 2 3 4 5 6 7 8 9

    Merci.

    RESULTATS STATISTIQUE DE LA STABILITE DES QUATRES MESURES ET LA COMPARAISONS DE LA COHESION ENTRE LES CINQ EQUIPES

    A. STABILITE :

    I. GAAFOUR :

    Descriptives

     
     

    Intervalle de confiance à 95% pour la moyenne

     

    N

    Moyenne

    Ecart-type

    Erreur standard

    Borne inférieure

    Borne supérieure

    MESURE1

    18

    76,6111

    2,87257

    ,67707

    75,1826

    78,0396

    MESURE2

    18

    75,4444

    4,97313

    1,17218

    72,9714

    77,9175

    MESURE3

    18

    75,5000

    5,58622

    1,31669

    72,7220

    78,2780

    MESURE4

    18

    74,8889

    7,37953

    1,73937

    71,2191

    78,5586

    Total

    72

    75,6111

    5,36697

    ,63250

    74,3499

    76,8723

    ANOVA

     
     

    Somme des carrés

    ddl

    Moyenne des carrés

    F

    Signification

    Inter-groupes

    28,111

    3

    9,370

    ,316

    ,814

    Intra-groupes

    2017,000

    68

    29,662

     
     

    Total

    2045,111

    71

     
     
     

    II. GALAA :

    Descriptives

     
     
     

    Intervalle de confiance à 95% pour la moyenne

     

    N

    Moyenne

    Ecart-type

    Erreur standard

    Borne inférieure

    Borne supérieure

    MESURE1

    18

    85,4444

    7,96479

    1,87732

    81,4836

    89,4052

    MESURE2

    18

    85,4444

    7,42985

    1,75123

    81,7497

    89,1392

    MESURE3

    18

    86,5000

    6,53722

    1,54084

    83,2491

    89,7509

    MESURE4

    18

    91,6111

    10,83642

    2,55417

    86,2223

    96,9999

    Total

    72

    87,2500

    8,56582

    1,00949

    85,2371

    89,2629

    ANOVA

     
     

    Somme des carrés

    ddl

    Moyenne des carrés

    F

    Signification

    Inter-groupes

    469,833

    3

    156,611

    2,247

    ,091

    Intra-groupes

    4739,667

    68

    69,701

     
     

    Total

    5209,500

    71

     
     
     

    III. KRIB  :

    Descriptives

    score

     
     

    Intervalle de confiance à 95% pour la moyenne

     

    N

    Moyenne

    Ecart-type

    Erreur standard

    Borne inférieure

    Borne supérieure

    MESURE1

    18

    64,5556

    6,44636

    1,51942

    61,3499

    67,7613

    MESURE2

    18

    65,0000

    6,12613

    1,44394

    61,9535

    68,0465

    MESURE3

    18

    69,5000

    11,96687

    2,82062

    63,5490

    75,4510

    MESURE4

    18

    71,5000

    16,16187

    3,80939

    63,4629

    79,5371

    Total

    72

    67,6389

    11,16244

    1,31551

    65,0158

    70,2619

    ANOVA

    score

     

    Somme des carrés

    ddl

    Moyenne des carrés

    F

    Signification

    Inter-groupes

    627,167

    3

    209,056

    1,730

    ,169

    Intra-groupes

    8219,444

    68

    120,874

     
     

    Total

    8846,611

    71

     
     
     

    IV. KSOUR :

    Descriptives

    score

     
     

    Intervalle de confiance à 95% pour la moyenne

     

    N

    Moyenne

    Ecart-type

    Erreur standard

    Borne inférieure

    Borne supérieure

    MESURE1

    18

    112,3889

    7,26910

    1,71334

    108,7740

    116,0037

    MESURE2

    18

    112,3333

    7,33244

    1,72827

    108,6870

    115,9797

    MESURE3

    18

    113,3333

    6,85994

    1,61690

    109,9220

    116,7447

    MESURE4

    18

    112,8889

    6,72037

    1,58401

    109,5469

    116,2309

    Total

    72

    112,7361

    6,91191

    ,81458

    111,1119

    114,3603

    ANOVA

    score

     

    Somme des carrés

    ddl

    Moyenne des carrés

    F

    Signification

    Inter-groupes

    11,931

    3

    3,977

    ,080

    ,971

    Intra-groupes

    3380,056

    68

    49,707

     
     

    Total

    3391,986

    71

     
     
     

    B. Comparaisons :

    Comparaison par Equipes

    Descriptives

     
     
     
     
     

    N

    Moyenne

    Ecart-type

    Erreur standard

    ASG

    Kour

    18

    31,0556

    1,58938

    ,37462

    Sbiba

    18

    30,2222

    2,12978

    ,50199

    Galaa

    18

    26,2222

    5,01240

    1,18143

    Gaafour

    18

    18,6111

    4,56507

    1,07600

    Krib

    18

    18,3333

    6,78233

    1,59861

    Total

    90

    24,8889

    7,02715

    ,74073

    ISG

    Kour

    18

    30,7222

    ,95828

    ,22587

    Sbiba

    18

    29,4444

    2,30657

    ,54366

    Galaa

    18

    26,3889

    3,44945

    ,81304

    Gaafour

    18

    19,8333

    3,61777

    ,85272

    Krib

    18

    19,8333

    5,03225

    1,18611

    Total

    90

    25,2444

    5,70494

    ,60135

    COS

    Kour

    18

    61,7778

    1,76754

    ,41661

    Sbiba

    18

    59,6667

    3,66221

    ,86319

    Galaa

    18

    52,6111

    8,24720

    1,94388

    Gaafour

    18

    38,4444

    7,94260

    1,87209

    Krib

    18

    38,1667

    11,61768

    2,73831

    Total

    90

    50,1333

    12,55478

    1,32339

    IOG

    Kour

    18

    24,4444

    2,06433

    ,48657

    Sbiba

    18

    17,6111

    1,41998

    ,33469

    Galaa

    18

    17,0000

    ,97014

    ,22866

    Gaafour

    18

    16,6667

    2,65684

    ,62622

    Krib

    18

    14,4444

    2,14811

    ,50631

    Total

    90

    18,0333

    3,89309

    ,41037

    AOG

    Kour

    18

    26,6667

    6,63325

    1,56347

    Sbiba

    18

    22,1111

    6,79869

    1,60247

    Galaa

    18

    22,0000

    6,48981

    1,52966

    Gaafour

    18

    19,7778

    5,84662

    1,37806

    Krib

    18

    18,8889

    7,15286

    1,68595

    Total

    90

    21,8889

    6,99509

    ,73735

    COO

    Kour

    18

    51,1111

    6,79869

    1,60247

    Sbiba

    18

    39,7222

    5,73745

    1,35233

    Galaa

    18

    39,0000

    6,65980

    1,56973

    Gaafour

    18

    36,4444

    4,96129

    1,16939

    Krib

    18

    33,3333

    8,62963

    2,03402

    Total

    90

    39,9222

    8,90175

    ,93833

    COG

    Kour

    18

    112,8889

    6,72037

    1,58401

    Sbiba

    18

    99,3889

    7,38949

    1,74172

    Galaa

    18

    91,6111

    10,83642

    2,55417

    Gaafour

    18

    74,8889

    7,37953

    1,73937

    Krib

    18

    71,5000

    16,16187

    3,80939

    Total

    90

    90,0556

    18,47948

    1,94791

    Descriptives

     
     

    Intervalle de confiance à 95% pour la moyenne

     
     
     

    Borne inférieure

    Borne supérieure

    Minimum

    Maximum

    ASG

    Kour

    30,2652

    31,8459

    28,00

    34,00

    Sbiba

    29,1631

    31,2813

    26,00

    34,00

    Galaa

    23,7296

    28,7148

    18,00

    33,00

    Gaafour

    16,3410

    20,8813

    11,00

    31,00

    Krib

    14,9606

    21,7061

    11,00

    33,00

    Total

    23,4171

    26,3607

    11,00

    34,00

    ISG

    Kour

    30,2457

    31,1988

    29,00

    32,00

    Sbiba

    28,2974

    30,5915

    25,00

    32,00

    Galaa

    24,6735

    28,1043

    21,00

    32,00

    Gaafour

    18,0343

    21,6324

    17,00

    31,00

    Krib

    17,3309

    22,3358

    15,00

    31,00

    Total

    24,0496

    26,4393

    15,00

    32,00

    COS

    Kour

    60,8988

    62,6568

    57,00

    64,00

    Sbiba

    57,8455

    61,4878

    53,00

    64,00

    Galaa

    48,5099

    56,7123

    39,00

    64,00

    Gaafour

    34,4947

    42,3942

    28,00

    62,00

    Krib

    32,3893

    43,9440

    28,00

    64,00

    Total

    47,5038

    52,7629

    28,00

    64,00

    IOG

    Kour

    23,4179

    25,4710

    20,00

    28,00

    Sbiba

    16,9050

    18,3172

    16,00

    21,00

    Galaa

    16,5176

    17,4824

    15,00

    19,00

    Gaafour

    15,3454

    17,9879

    12,00

    21,00

    Krib

    13,3762

    15,5127

    10,00

    17,00

    Total

    17,2179

    18,8487

    10,00

    28,00

    AOG

    Kour

    23,3680

    29,9653

    13,00

    31,00

    Sbiba

    18,7302

    25,4920

    8,00

    28,00

    Galaa

    18,7727

    25,2273

    8,00

    28,00

    Gaafour

    16,8703

    22,6852

    8,00

    26,00

    Krib

    15,3319

    22,4459

    5,00

    26,00

    Total

    20,4238

    23,3540

    5,00

    31,00

    COO

    Kour

    47,7302

    54,4920

    38,00

    58,00

    Sbiba

    36,8691

    42,5754

    27,00

    45,00

    Galaa

    35,6882

    42,3118

    23,00

    45,00

    Gaafour

    33,9773

    38,9116

    27,00

    43,00

    Krib

    29,0419

    37,6247

    15,00

    43,00

    Total

    38,0578

    41,7867

    15,00

    58,00

    COG

    Kour

    109,5469

    116,2309

    99,00

    122,00

    Sbiba

    95,7142

    103,0636

    82,00

    106,00

    Galaa

    86,2223

    96,9999

    70,00

    106,00

    Gaafour

    71,2191

    78,5586

    61,00

    92,00

    Krib

    63,4629

    79,5371

    51,00

    105,00

    Total

    86,1851

    93,9260

    51,00

    122,00

    Test d'homogénéité des variances

     

    Statistique de Levene

    ddl1

    ddl2

    Signification

    ASG

    8,366

    4

    85

    ,000

    ISG

    6,187

    4

    85

    ,000

    COS

    9,176

    4

    85

    ,000

    IOG

    4,802

    4

    85

    ,002

    AOG

    ,165

    4

    85

    ,956

    COO

    ,994

    4

    85

    ,416

    COG

    2,950

    4

    85

    ,025

    ANOVA

     
     

    Somme des carrés

    ddl

    Moyenne des carrés

    F

    Signification

    ASG

    Inter-groupes

    2711,444

    4

    677,861

    34,226

    ,000

    Intra-groupes

    1683,444

    85

    19,805

     
     

    Total

    4394,889

    89

     
     
     

    ISG

    Inter-groupes

    1935,289

    4

    483,822

    42,779

    ,000

    Intra-groupes

    961,333

    85

    11,310

     
     

    Total

    2896,622

    89

     
     
     

    COS

    Inter-groupes

    9224,067

    4

    2306,017

    40,799

    ,000

    Intra-groupes

    4804,333

    85

    56,522

     
     

    Total

    14028,400

    89

     
     
     

    IOG

    Inter-groupes

    1027,733

    4

    256,933

    68,000

    ,000

    Intra-groupes

    321,167

    85

    3,778

     
     

    Total

    1348,900

    89

     
     
     

    AOG

    Inter-groupes

    654,222

    4

    163,556

    3,757

    ,007

    Intra-groupes

    3700,667

    85

    43,537

     
     

    Total

    4354,889

    89

     
     
     

    COO

    Inter-groupes

    3268,622

    4

    817,156

    18,357

    ,000

    Intra-groupes

    3783,833

    85

    44,516

     
     

    Total

    7052,456

    89

     
     
     

    COG

    Inter-groupes

    21334,111

    4

    5333,528

    50,046

    ,000

    Intra-groupes

    9058,611

    85

    106,572

     
     

    Total

    30392,722

    89

     
     
     

    Tests post hoc

    Comparaisons multiples

    LSD

    Variable dépendante

    (I) EQUIPE

    (J) EQUIPE

     

    Intervalle de confiance à 95%

    Différence de moyennes (I-J)

    Erreur standard

    Signification

    Borne inférieure

    Borne supérieure

    ASG

    Kour

    Sbiba

    ,83333

    1,48344

    ,576

    -2,1161

    3,7828

    Galaa

    4,83333*

    1,48344

    ,002

    1,8839

    7,7828

    Gaafour

    12,44444*

    1,48344

    ,000

    9,4950

    15,3939

    Krib

    12,72222*

    1,48344

    ,000

    9,7728

    15,6717

    Sbiba

    Kour

    -,83333

    1,48344

    ,576

    -3,7828

    2,1161

    Galaa

    4,00000*

    1,48344

    ,008

    1,0505

    6,9495

    Gaafour

    11,61111*

    1,48344

    ,000

    8,6616

    14,5606

    Krib

    11,88889*

    1,48344

    ,000

    8,9394

    14,8384

    Galaa

    Kour

    -4,83333*

    1,48344

    ,002

    -7,7828

    -1,8839

    Sbiba

    -4,00000*

    1,48344

    ,008

    -6,9495

    -1,0505

    Gaafour

    7,61111*

    1,48344

    ,000

    4,6616

    10,5606

    Krib

    7,88889*

    1,48344

    ,000

    4,9394

    10,8384

    Gaafour

    Kour

    -12,44444*

    1,48344

    ,000

    -15,3939

    -9,4950

    Sbiba

    -11,61111*

    1,48344

    ,000

    -14,5606

    -8,6616

    Galaa

    -7,61111*

    1,48344

    ,000

    -10,5606

    -4,6616

    Krib

    ,27778

    1,48344

    ,852

    -2,6717

    3,2272

    Krib

    Kour

    -12,72222*

    1,48344

    ,000

    -15,6717

    -9,7728

    Sbiba

    -11,88889*

    1,48344

    ,000

    -14,8384

    -8,9394

    Galaa

    -7,88889*

    1,48344

    ,000

    -10,8384

    -4,9394

    Gaafour

    -,27778

    1,48344

    ,852

    -3,2272

    2,6717

    ISG

    Kour

    Sbiba

    1,27778

    1,12100

    ,258

    -,9511

    3,5066

    Galaa

    4,33333*

    1,12100

    ,000

    2,1045

    6,5622

    Gaafour

    10,88889*

    1,12100

    ,000

    8,6600

    13,1177

    Krib

    10,88889*

    1,12100

    ,000

    8,6600

    13,1177

    Sbiba

    Kour

    -1,27778

    1,12100

    ,258

    -3,5066

    ,9511

    Galaa

    3,05556*

    1,12100

    ,008

    ,8267

    5,2844

    Gaafour

    9,61111*

    1,12100

    ,000

    7,3823

    11,8400

    Krib

    9,61111*

    1,12100

    ,000

    7,3823

    11,8400

    Galaa

    Kour

    -4,33333*

    1,12100

    ,000

    -6,5622

    -2,1045

    Sbiba

    -3,05556*

    1,12100

    ,008

    -5,2844

    -,8267

    Gaafour

    6,55556*

    1,12100

    ,000

    4,3267

    8,7844

    Krib

    6,55556*

    1,12100

    ,000

    4,3267

    8,7844

    Gaafour

    Kour

    -10,88889*

    1,12100

    ,000

    -13,1177

    -8,6600

    Sbiba

    -9,61111*

    1,12100

    ,000

    -11,8400

    -7,3823

    Galaa

    -6,55556*

    1,12100

    ,000

    -8,7844

    -4,3267

    Krib

    ,00000

    1,12100

    1,000

    -2,2289

    2,2289

    Krib

    Kour

    -10,88889*

    1,12100

    ,000

    -13,1177

    -8,6600

    Sbiba

    -9,61111*

    1,12100

    ,000

    -11,8400

    -7,3823

    Galaa

    -6,55556*

    1,12100

    ,000

    -8,7844

    -4,3267

    Gaafour

    ,00000

    1,12100

    1,000

    -2,2289

    2,2289

    COS

    Kour

    Sbiba

    2,11111

    2,50603

    ,402

    -2,8715

    7,0938

    Galaa

    9,16667*

    2,50603

    ,000

    4,1840

    14,1493

    Gaafour

    23,33333*

    2,50603

    ,000

    18,3507

    28,3160

    Krib

    23,61111*

    2,50603

    ,000

    18,6285

    28,5938

    Sbiba

    Kour

    -2,11111

    2,50603

    ,402

    -7,0938

    2,8715

    Galaa

    7,05556*

    2,50603

    ,006

    2,0729

    12,0382

    Gaafour

    21,22222*

    2,50603

    ,000

    16,2396

    26,2049

    Krib

    21,50000*

    2,50603

    ,000

    16,5173

    26,4827

    Galaa

    Kour

    -9,16667*

    2,50603

    ,000

    -14,1493

    -4,1840

    Sbiba

    -7,05556*

    2,50603

    ,006

    -12,0382

    -2,0729

    Gaafour

    14,16667*

    2,50603

    ,000

    9,1840

    19,1493

    Krib

    14,44444*

    2,50603

    ,000

    9,4618

    19,4271

    Gaafour

    Kour

    -23,33333*

    2,50603

    ,000

    -28,3160

    -18,3507

    Sbiba

    -21,22222*

    2,50603

    ,000

    -26,2049

    -16,2396

    Galaa

    -14,16667*

    2,50603

    ,000

    -19,1493

    -9,1840

    Krib

    ,27778

    2,50603

    ,912

    -4,7049

    5,2604

    Krib

    Kour

    -23,61111*

    2,50603

    ,000

    -28,5938

    -18,6285

    Sbiba

    -21,50000*

    2,50603

    ,000

    -26,4827

    -16,5173

    Galaa

    -14,44444*

    2,50603

    ,000

    -19,4271

    -9,4618

    Gaafour

    -,27778

    2,50603

    ,912

    -5,2604

    4,7049

    IOG

    Kour

    Sbiba

    6,83333*

    ,64794

    ,000

    5,5451

    8,1216

    Galaa

    7,44444*

    ,64794

    ,000

    6,1562

    8,7327

    Gaafour

    7,77778*

    ,64794

    ,000

    6,4895

    9,0661

    Krib

    10,00000*

    ,64794

    ,000

    8,7117

    11,2883

    Sbiba

    Kour

    -6,83333*

    ,64794

    ,000

    -8,1216

    -5,5451

    Galaa

    ,61111

    ,64794

    ,348

    -,6772

    1,8994

    Gaafour

    ,94444

    ,64794

    ,149

    -,3438

    2,2327

    Krib

    3,16667*

    ,64794

    ,000

    1,8784

    4,4549

    Galaa

    Kour

    -7,44444*

    ,64794

    ,000

    -8,7327

    -6,1562

    Sbiba

    -,61111

    ,64794

    ,348

    -1,8994

    ,6772

    Gaafour

    ,33333

    ,64794

    ,608

    -,9549

    1,6216

    Krib

    2,55556*

    ,64794

    ,000

    1,2673

    3,8438

    Gaafour

    Kour

    -7,77778*

    ,64794

    ,000

    -9,0661

    -6,4895

    Sbiba

    -,94444

    ,64794

    ,149

    -2,2327

    ,3438

    Galaa

    -,33333

    ,64794

    ,608

    -1,6216

    ,9549

    Krib

    2,22222*

    ,64794

    ,001

    ,9339

    3,5105

    Krib

    Kour

    -10,00000*

    ,64794

    ,000

    -11,2883

    -8,7117

    Sbiba

    -3,16667*

    ,64794

    ,000

    -4,4549

    -1,8784

    Galaa

    -2,55556*

    ,64794

    ,000

    -3,8438

    -1,2673

    Gaafour

    -2,22222*

    ,64794

    ,001

    -3,5105

    -,9339

    AOG

    Kour

    Sbiba

    4,55556*

    2,19943

    ,041

    ,1825

    8,9286

    Galaa

    4,66667*

    2,19943

    ,037

    ,2936

    9,0397

    Gaafour

    6,88889*

    2,19943

    ,002

    2,5158

    11,2619

    Krib

    7,77778*

    2,19943

    ,001

    3,4047

    12,1508

    Sbiba

    Kour

    -4,55556*

    2,19943

    ,041

    -8,9286

    -,1825

    Galaa

    ,11111

    2,19943

    ,960

    -4,2619

    4,4842

    Gaafour

    2,33333

    2,19943

    ,292

    -2,0397

    6,7064

    Krib

    3,22222

    2,19943

    ,147

    -1,1508

    7,5953

    Galaa

    Kour

    -4,66667*

    2,19943

    ,037

    -9,0397

    -,2936

    Sbiba

    -,11111

    2,19943

    ,960

    -4,4842

    4,2619

    Gaafour

    2,22222

    2,19943

    ,315

    -2,1508

    6,5953

    Krib

    3,11111

    2,19943

    ,161

    -1,2619

    7,4842

    Gaafour

    Kour

    -6,88889*

    2,19943

    ,002

    -11,2619

    -2,5158

    Sbiba

    -2,33333

    2,19943

    ,292

    -6,7064

    2,0397

    Galaa

    -2,22222

    2,19943

    ,315

    -6,5953

    2,1508

    Krib

    ,88889

    2,19943

    ,687

    -3,4842

    5,2619

    Krib

    Kour

    -7,77778*

    2,19943

    ,001

    -12,1508

    -3,4047

    Sbiba

    -3,22222

    2,19943

    ,147

    -7,5953

    1,1508

    Galaa

    -3,11111

    2,19943

    ,161

    -7,4842

    1,2619

    Gaafour

    -,88889

    2,19943

    ,687

    -5,2619

    3,4842

    COO

    Kour

    Sbiba

    11,38889*

    2,22400

    ,000

    6,9670

    15,8108

    Galaa

    12,11111*

    2,22400

    ,000

    7,6892

    16,5330

    Gaafour

    14,66667*

    2,22400

    ,000

    10,2448

    19,0886

    Krib

    17,77778*

    2,22400

    ,000

    13,3559

    22,1997

    Sbiba

    Kour

    -11,38889*

    2,22400

    ,000

    -15,8108

    -6,9670

    Galaa

    ,72222

    2,22400

    ,746

    -3,6997

    5,1441

    Gaafour

    3,27778

    2,22400

    ,144

    -1,1441

    7,6997

    Krib

    6,38889*

    2,22400

    ,005

    1,9670

    10,8108

    Galaa

    Kour

    -12,11111*

    2,22400

    ,000

    -16,5330

    -7,6892

    Sbiba

    -,72222

    2,22400

    ,746

    -5,1441

    3,6997

    Gaafour

    2,55556

    2,22400

    ,254

    -1,8664

    6,9775

    Krib

    5,66667*

    2,22400

    ,013

    1,2448

    10,0886

    Gaafour

    Kour

    -14,66667*

    2,22400

    ,000

    -19,0886

    -10,2448

    Sbiba

    -3,27778

    2,22400

    ,144

    -7,6997

    1,1441

    Galaa

    -2,55556

    2,22400

    ,254

    -6,9775

    1,8664

    Krib

    3,11111

    2,22400

    ,165

    -1,3108

    7,5330

    Krib

    Kour

    -17,77778*

    2,22400

    ,000

    -22,1997

    -13,3559

    Sbiba

    -6,38889*

    2,22400

    ,005

    -10,8108

    -1,9670

    Galaa

    -5,66667*

    2,22400

    ,013

    -10,0886

    -1,2448

    Gaafour

    -3,11111

    2,22400

    ,165

    -7,5330

    1,3108

    COG

    Kour

    Sbiba

    13,50000*

    3,44112

    ,000

    6,6581

    20,3419

    Galaa

    21,27778*

    3,44112

    ,000

    14,4359

    28,1197

    Gaafour

    38,00000*

    3,44112

    ,000

    31,1581

    44,8419

    Krib

    41,38889*

    3,44112

    ,000

    34,5470

    48,2308

    Sbiba

    Kour

    -13,50000*

    3,44112

    ,000

    -20,3419

    -6,6581

    Galaa

    7,77778*

    3,44112

    ,026

    ,9359

    14,6197

    Gaafour

    24,50000*

    3,44112

    ,000

    17,6581

    31,3419

    Krib

    27,88889*

    3,44112

    ,000

    21,0470

    34,7308

    Galaa

    Kour

    -21,27778*

    3,44112

    ,000

    -28,1197

    -14,4359

    Sbiba

    -7,77778*

    3,44112

    ,026

    -14,6197

    -,9359

    Gaafour

    16,72222*

    3,44112

    ,000

    9,8803

    23,5641

    Krib

    20,11111*

    3,44112

    ,000

    13,2692

    26,9530

    Gaafour

    Kour

    -38,00000*

    3,44112

    ,000

    -44,8419

    -31,1581

    Sbiba

    -24,50000*

    3,44112

    ,000

    -31,3419

    -17,6581

    Galaa

    -16,72222*

    3,44112

    ,000

    -23,5641

    -9,8803

    Krib

    3,38889

    3,44112

    ,328

    -3,4530

    10,2308

    Krib

    Kour

    -41,38889*

    3,44112

    ,000

    -48,2308

    -34,5470

    Sbiba

    -27,88889*

    3,44112

    ,000

    -34,7308

    -21,0470

    Galaa

    -20,11111*

    3,44112

    ,000

    -26,9530

    -13,2692

    Gaafour

    -3,38889

    3,44112

    ,328

    -10,2308

    3,4530

    *. La différence moyenne est significative au niveau 0.05.

    Comparaison par joueurs

    Descriptives

     
     
     
     
     

    N

    Moyenne

    Ecart-type

    Erreur standard

    ASG

    Kour

    14

    30,6429

    1,33631

    ,35714

    Sbiba

    14

    30,5000

    1,40055

    ,37431

    Galaa

    14

    26,5714

    5,33081

    1,42472

    Gaafour

    14

    16,7857

    2,69411

    ,72003

    Krib

    14

    18,1429

    7,67471

    2,05115

    Total

    70

    24,5286

    7,39118

    ,88342

    ISG

    Kour

    14

    30,8571

    1,02711

    ,27451

    Sbiba

    14

    29,6429

    2,40535

    ,64286

    Galaa

    14

    26,7143

    3,40652

    ,91043

    Gaafour

    14

    18,2857

    1,43734

    ,38414

    Krib

    14

    20,1429

    5,48925

    1,46706

    Total

    70

    25,1286

    5,94887

    ,71103

    COS

    Kour

    14

    61,5000

    1,78670

    ,47752

    Sbiba

    14

    60,1429

    2,93145

    ,78346

    Galaa

    14

    53,2857

    8,50727

    2,27366

    Gaafour

    14

    35,0714

    3,60479

    ,96342

    Krib

    14

    38,2857

    13,07039

    3,49321

    Total

    70

    49,6571

    13,16549

    1,57358

    IOG

    Kour

    14

    24,3571

    2,34052

    ,62553

    Sbiba

    14

    17,0000

    ,78446

    ,20966

    Galaa

    14

    17,0000

    ,78446

    ,20966

    Gaafour

    14

    15,7857

    2,29309

    ,61285

    Krib

    14

    15,0714

    1,77436

    ,47422

    Total

    70

    17,8429

    3,76342

    ,44982

    AOG

    Kour

    14

    30,0714

    ,82874

    ,22149

    Sbiba

    14

    25,5714

    1,15787

    ,30945

    Galaa

    14

    25,2857

    1,43734

    ,38414

    Gaafour

    14

    22,5714

    2,40878

    ,64377

    Krib

    14

    22,4286

    2,44050

    ,65225

    Total

    70

    25,1857

    3,28498

    ,39263

    COO

    Kour

    14

    54,4286

    2,50275

    ,66889

    Sbiba

    14

    42,5714

    1,50457

    ,40211

    Galaa

    14

    42,2857

    1,77281

    ,47380

    Gaafour

    14

    38,3571

    3,60784

    ,96423

    Krib

    14

    37,5000

    3,36841

    ,90024

    Total

    70

    43,0286

    6,62882

    ,79230

    COG

    Kour

    14

    115,9286

    3,42983

    ,91666

    Sbiba

    14

    102,7143

    3,58262

    ,95750

    Galaa

    14

    95,5714

    7,78276

    2,08003

    Gaafour

    14

    73,4286

    6,74496

    1,80267

    Krib

    14

    75,7857

    15,64598

    4,18156

    Total

    70

    92,6857

    18,32045

    2,18971

    Descriptives

     
     

    Intervalle de confiance à 95% pour la moyenne

     
     
     

    Borne inférieure

    Borne supérieure

    Minimum

    Maximum

    ASG

    Kour

    29,8713

    31,4144

    28,00

    33,00

    Sbiba

    29,6913

    31,3087

    28,00

    33,00

    Galaa

    23,4935

    29,6493

    18,00

    33,00

    Gaafour

    15,2302

    18,3412

    11,00

    21,00

    Krib

    13,7116

    22,5741

    11,00

    33,00

    Total

    22,7662

    26,2909

    11,00

    33,00

    ISG

    Kour

    30,2641

    31,4502

    29,00

    32,00

    Sbiba

    28,2540

    31,0317

    25,00

    32,00

    Galaa

    24,7474

    28,6812

    21,00

    32,00

    Gaafour

    17,4558

    19,1156

    17,00

    21,00

    Krib

    16,9735

    23,3123

    16,00

    31,00

    Total

    23,7101

    26,5470

    16,00

    32,00

    COS

    Kour

    60,4684

    62,5316

    57,00

    64,00

    Sbiba

    58,4503

    61,8354

    54,00

    64,00

    Galaa

    48,3738

    58,1977

    39,00

    64,00

    Gaafour

    32,9901

    37,1528

    28,00

    41,00

    Krib

    30,7391

    45,8323

    28,00

    64,00

    Total

    46,5179

    52,7963

    28,00

    64,00

    IOG

    Kour

    23,0058

    25,7085

    20,00

    28,00

    Sbiba

    16,5471

    17,4529

    16,00

    18,00

    Galaa

    16,5471

    17,4529

    16,00

    18,00

    Gaafour

    14,4617

    17,1097

    12,00

    20,00

    Krib

    14,0469

    16,0959

    12,00

    17,00

    Total

    16,9455

    18,7402

    12,00

    28,00

    AOG

    Kour

    29,5929

    30,5499

    28,00

    31,00

    Sbiba

    24,9029

    26,2400

    23,00

    28,00

    Galaa

    24,4558

    26,1156

    22,00

    28,00

    Gaafour

    21,1806

    23,9622

    18,00

    26,00

    Krib

    21,0195

    23,8377

    18,00

    26,00

    Total

    24,4024

    25,9690

    18,00

    31,00

    COO

    Kour

    52,9835

    55,8736

    50,00

    58,00

    Sbiba

    41,7027

    43,4401

    40,00

    45,00

    Galaa

    41,2621

    43,3093

    38,00

    45,00

    Gaafour

    36,2740

    40,4402

    33,00

    43,00

    Krib

    35,5551

    39,4449

    33,00

    43,00

    Total

    41,4480

    44,6092

    33,00

    58,00

    COG

    Kour

    113,9482

    117,9089

    109,00

    122,00

    Sbiba

    100,6457

    104,7828

    96,00

    106,00

    Galaa

    91,0778

    100,0651

    84,00

    106,00

    Gaafour

    69,5341

    77,3230

    61,00

    83,00

    Krib

    66,7520

    84,8194

    61,00

    105,00

    Total

    88,3174

    97,0541

    61,00

    122,00

    Test d'homogénéité des variances

     

    Statistique de Levene

    ddl1

    ddl2

    Signification

    ASG

    13,294

    4

    65

    ,000

    ISG

    9,223

    4

    65

    ,000

    COS

    13,446

    4

    65

    ,000

    IOG

    5,182

    4

    65

    ,001

    AOG

    5,668

    4

    65

    ,001

    COO

    6,185

    4

    65

    ,000

    COG

    8,918

    4

    65

    ,000

    ANOVA

     
     

    Somme des carrés

    ddl

    Moyenne des carrés

    F

    Signification

    ASG

    Inter-groupes

    2491,229

    4

    622,807

    31,671

    ,000

    Intra-groupes

    1278,214

    65

    19,665

     
     

    Total

    3769,443

    69

     
     
     

    ISG

    Inter-groupes

    1783,486

    4

    445,871

    44,021

    ,000

    Intra-groupes

    658,357

    65

    10,129

     
     

    Total

    2441,843

    69

     
     
     

    COS

    Inter-groupes

    8475,914

    4

    2118,979

    39,535

    ,000

    Intra-groupes

    3483,857

    65

    53,598

     
     

    Total

    11959,771

    69

     
     
     

    IOG

    Inter-groupes

    780,771

    4

    195,193

    64,568

    ,000

    Intra-groupes

    196,500

    65

    3,023

     
     

    Total

    977,271

    69

     
     
     

    AOG

    Inter-groupes

    538,514

    4

    134,629

    42,465

    ,000

    Intra-groupes

    206,071

    65

    3,170

     
     

    Total

    744,586

    69

     
     
     

    COO

    Inter-groupes

    2563,514

    4

    640,879

    88,929

    ,000

    Intra-groupes

    468,429

    65

    7,207

     
     

    Total

    3031,943

    69

     
     
     

    COG

    Inter-groupes

    18278,086

    4

    4569,521

    60,852

    ,000

    Intra-groupes

    4881,000

    65

    75,092

     
     

    Total

    23159,086

    69

     
     
     

    Tests post hoc

    Comparaisons multiples

    LSD

    Variable dépendante

    (I) EQUIPE

    (J) EQUIPE

     

    Intervalle de confiance à 95%

    Différence de moyennes (I-J)

    Erreur standard

    Signification

    Borne inférieure

    Borne supérieure

    ASG

    Kour

    Sbiba

    ,14286

    1,67609

    ,932

    -3,2045

    3,4902

    Galaa

    4,07143*

    1,67609

    ,018

    ,7241

    7,4188

    Gaafour

    13,85714*

    1,67609

    ,000

    10,5098

    17,2045

    Krib

    12,50000*

    1,67609

    ,000

    9,1526

    15,8474

    Sbiba

    Kour

    -,14286

    1,67609

    ,932

    -3,4902

    3,2045

    Galaa

    3,92857*

    1,67609

    ,022

    ,5812

    7,2759

    Gaafour

    13,71429*

    1,67609

    ,000

    10,3669

    17,0617

    Krib

    12,35714*

    1,67609

    ,000

    9,0098

    15,7045

    Galaa

    Kour

    -4,07143*

    1,67609

    ,018

    -7,4188

    -,7241

    Sbiba

    -3,92857*

    1,67609

    ,022

    -7,2759

    -,5812

    Gaafour

    9,78571*

    1,67609

    ,000

    6,4383

    13,1331

    Krib

    8,42857*

    1,67609

    ,000

    5,0812

    11,7759

    Gaafour

    Kour

    -13,85714*

    1,67609

    ,000

    -17,2045

    -10,5098

    Sbiba

    -13,71429*

    1,67609

    ,000

    -17,0617

    -10,3669

    Galaa

    -9,78571*

    1,67609

    ,000

    -13,1331

    -6,4383

    Krib

    -1,35714

    1,67609

    ,421

    -4,7045

    1,9902

    Krib

    Kour

    -12,50000*

    1,67609

    ,000

    -15,8474

    -9,1526

    Sbiba

    -12,35714*

    1,67609

    ,000

    -15,7045

    -9,0098

    Galaa

    -8,42857*

    1,67609

    ,000

    -11,7759

    -5,0812

    Gaafour

    1,35714

    1,67609

    ,421

    -1,9902

    4,7045

    ISG

    Kour

    Sbiba

    1,21429

    1,20289

    ,316

    -1,1880

    3,6166

    Galaa

    4,14286*

    1,20289

    ,001

    1,7405

    6,5452

    Gaafour

    12,57143*

    1,20289

    ,000

    10,1691

    14,9738

    Krib

    10,71429*

    1,20289

    ,000

    8,3120

    13,1166

    Sbiba

    Kour

    -1,21429

    1,20289

    ,316

    -3,6166

    1,1880

    Galaa

    2,92857*

    1,20289

    ,018

    ,5262

    5,3309

    Gaafour

    11,35714*

    1,20289

    ,000

    8,9548

    13,7595

    Krib

    9,50000*

    1,20289

    ,000

    7,0977

    11,9023

    Galaa

    Kour

    -4,14286*

    1,20289

    ,001

    -6,5452

    -1,7405

    Sbiba

    -2,92857*

    1,20289

    ,018

    -5,3309

    -,5262

    Gaafour

    8,42857*

    1,20289

    ,000

    6,0262

    10,8309

    Krib

    6,57143*

    1,20289

    ,000

    4,1691

    8,9738

    Gaafour

    Kour

    -12,57143*

    1,20289

    ,000

    -14,9738

    -10,1691

    Sbiba

    -11,35714*

    1,20289

    ,000

    -13,7595

    -8,9548

    Galaa

    -8,42857*

    1,20289

    ,000

    -10,8309

    -6,0262

    Krib

    -1,85714

    1,20289

    ,127

    -4,2595

    ,5452

    Krib

    Kour

    -10,71429*

    1,20289

    ,000

    -13,1166

    -8,3120

    Sbiba

    -9,50000*

    1,20289

    ,000

    -11,9023

    -7,0977

    Galaa

    -6,57143*

    1,20289

    ,000

    -8,9738

    -4,1691

    Gaafour

    1,85714

    1,20289

    ,127

    -,5452

    4,2595

    COS

    Kour

    Sbiba

    1,35714

    2,76710

    ,625

    -4,1691

    6,8834

    Galaa

    8,21429*

    2,76710

    ,004

    2,6880

    13,7406

    Gaafour

    26,42857*

    2,76710

    ,000

    20,9023

    31,9548

    Krib

    23,21429*

    2,76710

    ,000

    17,6880

    28,7406

    Sbiba

    Kour

    -1,35714

    2,76710

    ,625

    -6,8834

    4,1691

    Galaa

    6,85714*

    2,76710

    ,016

    1,3309

    12,3834

    Gaafour

    25,07143*

    2,76710

    ,000

    19,5452

    30,5977

    Krib

    21,85714*

    2,76710

    ,000

    16,3309

    27,3834

    Galaa

    Kour

    -8,21429*

    2,76710

    ,004

    -13,7406

    -2,6880

    Sbiba

    -6,85714*

    2,76710

    ,016

    -12,3834

    -1,3309

    Gaafour

    18,21429*

    2,76710

    ,000

    12,6880

    23,7406

    Krib

    15,00000*

    2,76710

    ,000

    9,4737

    20,5263

    Gaafour

    Kour

    -26,42857*

    2,76710

    ,000

    -31,9548

    -20,9023

    Sbiba

    -25,07143*

    2,76710

    ,000

    -30,5977

    -19,5452

    Galaa

    -18,21429*

    2,76710

    ,000

    -23,7406

    -12,6880

    Krib

    -3,21429

    2,76710

    ,250

    -8,7406

    2,3120

    Krib

    Kour

    -23,21429*

    2,76710

    ,000

    -28,7406

    -17,6880

    Sbiba

    -21,85714*

    2,76710

    ,000

    -27,3834

    -16,3309

    Galaa

    -15,00000*

    2,76710

    ,000

    -20,5263

    -9,4737

    Gaafour

    3,21429

    2,76710

    ,250

    -2,3120

    8,7406

    IOG

    Kour

    Sbiba

    7,35714*

    ,65717

    ,000

    6,0447

    8,6696

    Galaa

    7,35714*

    ,65717

    ,000

    6,0447

    8,6696

    Gaafour

    8,57143*

    ,65717

    ,000

    7,2590

    9,8839

    Krib

    9,28571*

    ,65717

    ,000

    7,9733

    10,5982

    Sbiba

    Kour

    -7,35714*

    ,65717

    ,000

    -8,6696

    -6,0447

    Galaa

    ,00000

    ,65717

    1,000

    -1,3125

    1,3125

    Gaafour

    1,21429

    ,65717

    ,069

    -,0982

    2,5267

    Krib

    1,92857*

    ,65717

    ,005

    ,6161

    3,2410

    Galaa

    Kour

    -7,35714*

    ,65717

    ,000

    -8,6696

    -6,0447

    Sbiba

    ,00000

    ,65717

    1,000

    -1,3125

    1,3125

    Gaafour

    1,21429

    ,65717

    ,069

    -,0982

    2,5267

    Krib

    1,92857*

    ,65717

    ,005

    ,6161

    3,2410

    Gaafour

    Kour

    -8,57143*

    ,65717

    ,000

    -9,8839

    -7,2590

    Sbiba

    -1,21429

    ,65717

    ,069

    -2,5267

    ,0982

    Galaa

    -1,21429

    ,65717

    ,069

    -2,5267

    ,0982

    Krib

    ,71429

    ,65717

    ,281

    -,5982

    2,0267

    Krib

    Kour

    -9,28571*

    ,65717

    ,000

    -10,5982

    -7,9733

    Sbiba

    -1,92857*

    ,65717

    ,005

    -3,2410

    -,6161

    Galaa

    -1,92857*

    ,65717

    ,005

    -3,2410

    -,6161

    Gaafour

    -,71429

    ,65717

    ,281

    -2,0267

    ,5982

    AOG

    Kour

    Sbiba

    4,50000*

    ,67298

    ,000

    3,1560

    5,8440

    Galaa

    4,78571*

    ,67298

    ,000

    3,4417

    6,1298

    Gaafour

    7,50000*

    ,67298

    ,000

    6,1560

    8,8440

    Krib

    7,64286*

    ,67298

    ,000

    6,2988

    8,9869

    Sbiba

    Kour

    -4,50000*

    ,67298

    ,000

    -5,8440

    -3,1560

    Galaa

    ,28571

    ,67298

    ,673

    -1,0583

    1,6298

    Gaafour

    3,00000*

    ,67298

    ,000

    1,6560

    4,3440

    Krib

    3,14286*

    ,67298

    ,000

    1,7988

    4,4869

    Galaa

    Kour

    -4,78571*

    ,67298

    ,000

    -6,1298

    -3,4417

    Sbiba

    -,28571

    ,67298

    ,673

    -1,6298

    1,0583

    Gaafour

    2,71429*

    ,67298

    ,000

    1,3702

    4,0583

    Krib

    2,85714*

    ,67298

    ,000

    1,5131

    4,2012

    Gaafour

    Kour

    -7,50000*

    ,67298

    ,000

    -8,8440

    -6,1560

    Sbiba

    -3,00000*

    ,67298

    ,000

    -4,3440

    -1,6560

    Galaa

    -2,71429*

    ,67298

    ,000

    -4,0583

    -1,3702

    Krib

    ,14286

    ,67298

    ,833

    -1,2012

    1,4869

    Krib

    Kour

    -7,64286*

    ,67298

    ,000

    -8,9869

    -6,2988

    Sbiba

    -3,14286*

    ,67298

    ,000

    -4,4869

    -1,7988

    Galaa

    -2,85714*

    ,67298

    ,000

    -4,2012

    -1,5131

    Gaafour

    -,14286

    ,67298

    ,833

    -1,4869

    1,2012

    COO

    Kour

    Sbiba

    11,85714*

    1,01465

    ,000

    9,8307

    13,8835

    Galaa

    12,14286*

    1,01465

    ,000

    10,1165

    14,1693

    Gaafour

    16,07143*

    1,01465

    ,000

    14,0450

    18,0978

    Krib

    16,92857*

    1,01465

    ,000

    14,9022

    18,9550

    Sbiba

    Kour

    -11,85714*

    1,01465

    ,000

    -13,8835

    -9,8307

    Galaa

    ,28571

    1,01465

    ,779

    -1,7407

    2,3121

    Gaafour

    4,21429*

    1,01465

    ,000

    2,1879

    6,2407

    Krib

    5,07143*

    1,01465

    ,000

    3,0450

    7,0978

    Galaa

    Kour

    -12,14286*

    1,01465

    ,000

    -14,1693

    -10,1165

    Comparaison par dirige

    Descriptives

     
     

    N

    Moyenne

    Ecart-type

    Erreur standard

    Intervalle de confiance à 95% pour la moyenne

    Minimum

    Maximum

     
     

    Borne inférieure

    Borne supérieure

     

    COS

    Kour

    4

    62,7500

    1,50000

    ,75000

    60,3632

    65,1368

    61,00

    64,00

    Sbiba

    4

    58,0000

    5,83095

    2,91548

    48,7217

    67,2783

    53,00

    64,00

    Galaa

    4

    50,2500

    7,88987

    3,94493

    37,6955

    62,8045

    45,00

    62,00

    Gaafour

    4

    50,2500

    7,88987

    3,94493

    37,6955

    62,8045

    45,00

    62,00

    Krib

    4

    37,7500

    4,92443

    2,46221

    29,9141

    45,5859

    34,00

    45,00

    Total

    20

    51,8000

    10,25260

    2,29255

    47,0016

    56,5984

    34,00

    64,00

    COO

    Kour

    4

    39,5000

    1,91485

    ,95743

    36,4530

    42,5470

    38,00

    42,00

    Sbiba

    4

    29,7500

    2,50000

    1,25000

    25,7719

    33,7281

    27,00

    33,00

    Galaa

    4

    27,5000

    3,31662

    1,65831

    22,2225

    32,7775

    23,00

    31,00

    Gaafour

    4

    29,7500

    2,50000

    1,25000

    25,7719

    33,7281

    27,00

    33,00

    Krib

    4

    18,7500

    2,87228

    1,43614

    14,1796

    23,3204

    15,00

    22,00

    Total

    20

    29,0500

    7,18533

    1,60669

    25,6872

    32,4128

    15,00

    42,00

    COG

    Kour

    4

    102,2500

    3,30404

    1,65202

    96,9925

    107,5075

    99,00

    106,00

    Sbiba

    4

    87,7500

    4,64579

    2,32289

    80,3575

    95,1425

    82,00

    92,00

    Galaa

    4

    77,7500

    8,57807

    4,28904

    64,1004

    91,3996

    70,00

    90,00

    Gaafour

    4

    80,0000

    8,16497

    4,08248

    67,0077

    92,9923

    74,00

    92,00

    Krib

    4

    56,5000

    5,80230

    2,90115

    47,2672

    65,7328

    51,00

    64,00

    Total

    20

    80,8500

    16,31039

    3,64711

    73,2165

    88,4835

    51,00

    106,00

    ANOVA

     
     

    Somme des carrés

    ddl

    Moyenne des carrés

    F

    Signification

    COS

    Inter-groupes

    1442,200

    4

    360,550

    9,745

    ,000

    Intra-groupes

    555,000

    15

    37,000

     
     

    Total

    1997,200

    19

     
     
     

    COO

    Inter-groupes

    874,700

    4

    218,675

    30,872

    ,000

    Intra-groupes

    106,250

    15

    7,083

     
     

    Total

    980,950

    19

     
     
     

    COG

    Inter-groupes

    4435,300

    4

    1108,825

    26,859

    ,000

    Intra-groupes

    619,250

    15

    41,283

     
     

    Total

    5054,550

    19

     
     
     

    Tests post hoc

    Comparaisons multiples

    LSD

     
     
     
     
     
     
     

    Variable dépendante

    (I) EQUIPE

    (J) EQUIPE

    Différence de moyennes (I-J)

    Erreur standard

    Signification

    Intervalle de confiance à 95%

    Borne inférieure

    Borne supérieure

    COS

    Kour

    Sbiba

    4,75000

    4,30116

    ,287

    -4,4177

    13,9177

    Galaa

    12,50000*

    4,30116

    ,011

    3,3323

    21,6677

    Gaafour

    12,50000*

    4,30116

    ,011

    3,3323

    21,6677

    Krib

    25,00000*

    4,30116

    ,000

    15,8323

    34,1677

    Sbiba

    Kour

    -4,75000

    4,30116

    ,287

    -13,9177

    4,4177

    Galaa

    7,75000

    4,30116

    ,092

    -1,4177

    16,9177

    Gaafour

    7,75000

    4,30116

    ,092

    -1,4177

    16,9177

    Krib

    20,25000*

    4,30116

    ,000

    11,0823

    29,4177

    Galaa

    Kour

    -12,50000*

    4,30116

    ,011

    -21,6677

    -3,3323

    Sbiba

    -7,75000

    4,30116

    ,092

    -16,9177

    1,4177

    Gaafour

    ,00000

    4,30116

    1,000

    -9,1677

    9,1677

    Krib

    12,50000*

    4,30116

    ,011

    3,3323

    21,6677

    Gaafour

    Kour

    -12,50000*

    4,30116

    ,011

    -21,6677

    -3,3323

    Sbiba

    -7,75000

    4,30116

    ,092

    -16,9177

    1,4177

    Galaa

    ,00000

    4,30116

    1,000

    -9,1677

    9,1677

    Krib

    12,50000*

    4,30116

    ,011

    3,3323

    21,6677

    Krib

    Kour

    -25,00000*

    4,30116

    ,000

    -34,1677

    -15,8323

    Sbiba

    -20,25000*

    4,30116

    ,000

    -29,4177

    -11,0823

    Galaa

    -12,50000*

    4,30116

    ,011

    -21,6677

    -3,3323

    Gaafour

    -12,50000*

    4,30116

    ,011

    -21,6677

    -3,3323

    COO

    Kour

    Sbiba

    9,75000*

    1,88193

    ,000

    5,7388

    13,7612

    Galaa

    12,00000*

    1,88193

    ,000

    7,9888

    16,0112

    Gaafour

    9,75000*

    1,88193

    ,000

    5,7388

    13,7612

    Krib

    20,75000*

    1,88193

    ,000

    16,7388

    24,7612

    Sbiba

    Kour

    -9,75000*

    1,88193

    ,000

    -13,7612

    -5,7388

    Galaa

    2,25000

    1,88193

    ,250

    -1,7612

    6,2612

    Gaafour

    ,00000

    1,88193

    1,000

    -4,0112

    4,0112

    Krib

    11,00000*

    1,88193

    ,000

    6,9888

    15,0112

    Galaa

    Kour

    -12,00000*

    1,88193

    ,000

    -16,0112

    -7,9888

    Sbiba

    -2,25000

    1,88193

    ,250

    -6,2612

    1,7612

    Gaafour

    -2,25000

    1,88193

    ,250

    -6,2612

    1,7612

    Krib

    8,75000*

    1,88193

    ,000

    4,7388

    12,7612

    Gaafour

    Kour

    -9,75000*

    1,88193

    ,000

    -13,7612

    -5,7388

    Sbiba

    ,00000

    1,88193

    1,000

    -4,0112

    4,0112

    Galaa

    2,25000

    1,88193

    ,250

    -1,7612

    6,2612

    Krib

    11,00000*

    1,88193

    ,000

    6,9888

    15,0112

    Krib

    Kour

    -20,75000*

    1,88193

    ,000

    -24,7612

    -16,7388

    Sbiba

    -11,00000*

    1,88193

    ,000

    -15,0112

    -6,9888

    Galaa

    -8,75000*

    1,88193

    ,000

    -12,7612

    -4,7388

    Gaafour

    -11,00000*

    1,88193

    ,000

    -15,0112

    -6,9888

    COG

    Kour

    Sbiba

    14,50000*

    4,54331

    ,006

    4,8162

    24,1838

    Galaa

    24,50000*

    4,54331

    ,000

    14,8162

    34,1838

    Gaafour

    22,25000*

    4,54331

    ,000

    12,5662

    31,9338

    Krib

    45,75000*

    4,54331

    ,000

    36,0662

    55,4338

    Sbiba

    Kour

    -14,50000*

    4,54331

    ,006

    -24,1838

    -4,8162

    Galaa

    10,00000*

    4,54331

    ,044

    ,3162

    19,6838

    Gaafour

    7,75000

    4,54331

    ,109

    -1,9338

    17,4338

    Krib

    31,25000*

    4,54331

    ,000

    21,5662

    40,9338

    Galaa

    Kour

    -24,50000*

    4,54331

    ,000

    -34,1838

    -14,8162

    Sbiba

    -10,00000*

    4,54331

    ,044

    -19,6838

    -,3162

    Gaafour

    -2,25000

    4,54331

    ,628

    -11,9338

    7,4338

    Krib

    21,25000*

    4,54331

    ,000

    11,5662

    30,9338

    Gaafour

    Kour

    -22,25000*

    4,54331

    ,000

    -31,9338

    -12,5662

    Sbiba

    -7,75000

    4,54331

    ,109

    -17,4338

    1,9338

    Galaa

    2,25000

    4,54331

    ,628

    -7,4338

    11,9338

    Krib

    23,50000*

    4,54331

    ,000

    13,8162

    33,1838

    Krib

    Kour

    -45,75000*

    4,54331

    ,000

    -55,4338

    -36,0662

    Sbiba

    -31,25000*

    4,54331

    ,000

    -40,9338

    -21,5662

    Galaa

    -21,25000*

    4,54331

    ,000

    -30,9338

    -11,5662

    Gaafour

    -23,50000*

    4,54331

    ,000

    -33,1838

    -13,8162

    *. La différence moyenne est significative au niveau 0.05.

     
     
     
    Statistique de corrélation

    (Corrélations non paramétriques)

    · Par Equipe :

    Corrélations

     
     
     

    COS

    COO

    Rho de Spearman

    COS

    Coefficient de corrélation

    1,000

    ,471**

    Sig. (bilatérale)

    .

    ,000

    N

    90

    90

    COO

    Coefficient de corrélation

    ,471**

    1,000

    Sig. (bilatérale)

    ,000

    .

    N

    90

    90

    COG

    Coefficient de corrélation

    ,874**

    ,810**

    Sig. (bilatérale)

    ,000

    ,000

    N

    90

    90

    Classement

    Coefficient de corrélation

    -,083

    -,247*

    Sig. (bilatérale)

    ,437

    ,019

    N

    90

    90

    **. La corrélation est significative au niveau 0,01 (bilatéral).

    *. La corrélation est significative au niveau 0,05 (bilatéral).

    · Par joueurs :

    Corrélations

     
     
     

    Classement

    COG

    COS

    COO

    Rho de Spearman

    Classement

    Coefficient de corrélation

    1,000

    -,274*

    -,095

    -,314**

    Sig. (bilatérale)

    .

    ,022

    ,434

    ,008

    N

    70

    70

    70

    70

    COG

    Coefficient de corrélation

    -,274*

    1,000

    ,921**

    ,880**

    Sig. (bilatérale)

    ,022

    .

    ,000

    ,000

    N

    70

    70

    70

    70

    COS

    Coefficient de corrélation

    -,095

    ,921**

    1,000

    ,694**

    Sig. (bilatérale)

    ,434

    ,000

    .

    ,000

    N

    70

    70

    70

    70

    COO

    Coefficient de corrélation

    -,314**

    ,880**

    ,694**

    1,000

    Sig. (bilatérale)

    ,008

    ,000

    ,000

    .

    N

    70

    70

    70

    70

    *. La corrélation est significative au niveau 0,05 (bilatéral).

     
     
     

    **. La corrélation est significative au niveau 0,01 (bilatéral).

     
     
     

    · Par dirigeants :

    Corrélations

     
     
     

    Classement

    COG

    COS

    COO

    Rho de Spearman

    Classement

    Coefficient de corrélation

    1,000

    -,080

    ,053

    -,141

    Sig. (bilatérale)

    .

    ,738

    ,825

    ,552

    N

    20

    20

    20

    20

    COG

    Coefficient de corrélation

    -,080

    1,000

    ,911**

    ,866**

    Sig. (bilatérale)

    ,738

    .

    ,000

    ,000

    N

    20

    20

    20

    20

    COS

    Coefficient de corrélation

    ,053

    ,911**

    1,000

    ,626**

    Sig. (bilatérale)

    ,825

    ,000

    .

    ,003

    N

    20

    20

    20

    20

    COO

    Coefficient de corrélation

    -,141

    ,866**

    ,626**

    1,000

    Sig. (bilatérale)

    ,552

    ,000

    ,003

    .

    N

    20

    20

    20

    20

    **. La corrélation est significative au niveau 0,01 (bilatéral).

     
     
     





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"Soit réservé sans ostentation pour éviter de t'attirer l'incompréhension haineuse des ignorants"   Pythagore