PROJET DE FIN D'ETUDES
Réengineering du Processus Export par
la
méthode Lean six-sigma
PAR : SARAH LHAROUI
2011/2012
AVANT PROPOS
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Introduction Générale
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CHAPITRE 1 : PRESENTATION DE L'ORGANISME D'ACCUEIL
I PRESENTATION DE LA ROYAL AIR MAROC(RAM)
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II PRESENTATION DE LA DIRECTION CARGO
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III DESCRIPTIF DU PROCESSUS EXPORT 7
TACHES EFFECTUEE~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~.~~~~~ 13
CHAPITRE2 : ASPECTS JURIDIQUES ESSENTIEL DU TRANSPORT
AERIEN
I L'encadrement réglementaire « « «
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1. Les organismes compétents «
2. Les conventions Internationals. ~..~
II Les Acteurs Des Frets ~...
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1)
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La douane «
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La Compagnie Aérienne «~.~
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Le Transitaire ou Commissionnaire de Transport «~....~
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7)
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L'Emballeur « ~...~~
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III Les techniques du transport
aérien~~~~~~~~~~~~~~~~.~~~..17
1. Les types d'avions
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~..17
2. La Manutention et
ULD~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~..17
3. Le groupage~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~..~~~..18
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IV LE CONTRAT DE TRANSPORT.......20
1. La définition du contrat de transport «
««....~~~~~~~~~~~~~.20
2. Les autres documents
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~«.20
C HAPITRE 3 : METHODOLOGIE ET OUTILS DE
TRAVAIL
Plan d'action~~ ~~~~~~~~~~~~~~~~~~. ~....21
Cas
pratique««««««««««««««««««««««««~.~.....
28
CONCLUSION GENERALE« «« . « ..
«. «« «38
BIBLIOGRAPHIE ~ . « « . ~ «.
««~.....39
ANNEXES
««««««««~~~~~~~~~.~.~~~~~~~~~~~~~~~~~.
~~~40
A la minute où la chaîne logistique sera
améliorée, votre entreprise évoluera. C'est la raison pour
laquelle, l'amélioration des processus est un composant permanent de la
façon de travailler. Pour que la chaîne logistique reste optimale,
la RAM CARGO s'appuie sur une méthodologie d'Amélioration des
Processus qui a fait ses preuves, la méthodologie Six Sigma et DMAIC
(Définir, Mesurer, Analyser, Instaurer et Contrôler) qui repose
sur les approches de production en flux tendu. La RAM CARGO travaille en
permanence pour identifier les opportunités particulières, telles
que l'augmentation de la satisfaction client ou la réduction des
défauts de processus
L'activité fret avionné connaît aujourd'hui
un développement important aussi
bien à l'import qu'à l'export. Ce
développement est du notamment à l'accroissement global des
échanges internationaux et l'implantation de grandes unités de
sous-traitance dans les secteurs de l'automobile (à Tanger) et de
l'aéronautique (à Nouaceur).Ainsi la mise en place de plateformes
dédiées cargo prend toute sa dimension dans le paysage
aéroportuaire marocain pour accompagner le développement de cette
activité et assurer sa compétitivité.
L'analyse des processus, premier levier pour
l'amélioration, permet de mettre en évidence l'ensemble des
activités qui composent le processus, la nature et l'organisation des
moyens mis en oeuvre, les procédures et modes opératoires, enfin
la nature des flux physiques et informationnels.
Répondre à la question du choix des moyens ou de
la meilleure combinaison de transport en termes de coût et de
délai fait partie des objectifs de cette étude . Le transport
aérien est le mode de transport international le plus rapide, mais aussi
le plus coüteux. L'activité dans ce secteur est plus dense pour le
transport de personne que celui des marchandises. L'exercice d'une profession
aérienne ou d'un autre qui vous met en relation avec le transport
aérien nécessite d'avoir un certain bagage de connaissances.
Au cours des vingt dernières années, plusieurs
entreprises ont choisi d'adopter la méthodologie Six Sigma et son
approche rigoureuse et très opérationnelle dans le cadre de leurs
projets d'amélioration de la qualité des produits ou des services
fournis.
En effet, devant une concurrence vive et un client exigeant,
l'entreprise doit offrir un produit qui satisfait les attentes de ses usagers
et qui respecte les exigences légales, les normes applicables et les
spécifications requises.
Afin d'atteindre ces objectifs, l'entreprise doit s'organiser
en maîtrisant les facteurs humains, techniques et administratifs. Cette
maîtrise doit s'orienter vers la réduction, l'élimination
et surtout la prévention des défauts et des anomalies.
Royal Air Maroc fait partie de ces entreprises. En effet, dans
le cadre de sa réorganisation, un vaste chantier d'amélioration
des processus a été lancé par la compagnie et a
concerné toutes les directions du Groupe RAM.
C'est dans ce cadre que s'inscrit mon projet à la
Direction cargo Royal Air Maroc et plus spécialement au niveau du
service export avec pour objectif l'amélioration et la maîtrise
des processus du traitement du fret export.
L'approche Six Sigma est une méthodologie
structurée de management permettant une amélioration de la
qualité et de l'efficacité des processus. Elle vise à
éliminer la variation et à rendre le processus stable et
maîtrisable.
L'objectif de ce projet consiste principalement à :
1' Mettre en pratique l'aspect théorique de ma
formation
1' Maîtriser
1' Analyser
1' En déduire des propositions d'amélioration
Le présent travail est réalisé pour cette
finalité, et sera partagé en 4 volets. Dans la
première partie, on fera une présentation
générale de la compagnie de ce secteur
d'activité
ainsi. La deuxième partie sera consacrée aux
aspects juridiques essentiels du transport aérien ,
par la suite la présentation de la Supply Chain puis la
méthodologie Six Sigma avec des
recommandations qui en découlent puis on finira par une
application de cette approche.
CHAPITRE 1
PRESENTATION DE L'ORGANISME D'ACCUEIL
I. PRESENTATION DE LA ROYAL AIR MAROC(RAM) :
a. FICHE SIGNALETIQUE DE LA RAM :
Raison sociale :
|
ROYAL AIR MAROC
|
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Date de fondation :
|
28 juin 1957
|
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Capital :
|
11.636.969.481 DH
|
|
Forme juridique :
|
Société Anonyme
|
|
Siège social :
|
Aéroport Casa-Anfa Maroc
|
|
Activité :
|
-Transport de passagers
|
|
Téléphone :
|
0522.91.20.00
|
|
Télex :
|
-Tanspor 21.880 M
|
|
Fax :
|
0522.91.21.97
|
|
C.N.S.S :
|
1788952
|
|
Patente N° :
|
360.00.200
|
|
Site :
|
www.RoyalAirMaroc.com
|
|
Réseau :
|
4 Continents (Afrique,
|
Amérique,
|
Flotte:
|
29 appareils e et Asie) A
|
|
Personnel :
|
5062
|
|
RESA RAM
|
0522489739
|
|
TABLEAU 1 : FICHE SIGNALETIQUE DE LA RAM
b. Histoire de Royal Air Maroc
> 1946: Création de la
Société Air Atlas exploitant des avions Junkers JU52 sur le
réseau Algérie, Espagne et France.
> 1951-1953: Le capital passe à
400.000.000 de FF. La compagnie acquiert deux quadrimoteurs Douglas DC.4 et
obtient la décision de principe de fusionner avec la
société privée Air Maroc.
> 28 Juin 1957 : Naissance de la Compagnie
Nationale Royal Air Maroc dont le capital est détenu à 67,73% par
l'Etat. L'effectif était de 443 agents et la flotte se composait de
trois DC3
un investissement de 1,5 milliards de dollars et 5 avions long
courrier (B787) pour un montant de 650 millions de dollars.
C . STRUCTURE JURIDIQUE :
"ROYAL AIR MAROC" est une société anonyme
d'économie mixte dotée de la personnalité morale et de
l'autonomie financière. C'est la compagnie de transport aérien
national. Son capital s'élève à 1.143.072.000,00 dirhams,
répartis comme suit :
- L'Etat marocain détient : 93,82% - AIR France : 3,97
%
- IBERIA: 1,32 %
- Privés marocains et étrangers : 0,89 %
Direction Stratégie de Groupe
Direction Générale
Adjointe
Développement
Direction Achats du Groupe
Direction Ressources
Humaines
Direction Financière
Direction Audit et
Organisation
Secrétariat Présidence
Présidence Direction
Générale
Direction Générale Adjointe
Commerciale
Direction Qualité, Sûreté
&
Sécurité
Direction Centre Industriel
Aéronautique
Direction Opérations Sol
Direction Opérations Vol
d. ORGANIGRAMME DE LA RAM :
FIGURE 1 : ORGANIGRAMME DE LA RAM
e. ACTIVITES DE LA RAM :
Royal Air Maroc assure le transport de passagers et du fret.
Ainsi, ce groupe est organisé autour de six Pôles de croissance,
concentre ses atouts sur le développement de son savoir-faire dans le
transport aérien et les activités connexes.
Trois Pôles " Métiers de base " :
- Le transport régulier
- Le transport touristique
- Le fret aérien
II. PRESENTATION DE LA DIRECTION CARGO :
a. ORGANIGRAMME DE LA DIRECTION CARGO :
Service Marketing
Département
Commercial Cargo
Division Support
Direction CARGO
Département
Exploitation Cargo
Service Programme,
Pricing & RM
Service Assurance
Qualité
FIGURE 2: ORGANIGRAMME DE LA DIRECTION CARGO
III. DESCRIPTIF DU PROCESSUS EXPORT
b. MISSION DU SERVICE EXPORT
Le Service Export une entité attachée au
département exploitation qui veille sur le traitement du fret et des
documents à l'export aussi bien pour les vols Royal Air Maroc que pour
les compagnies étrangères. Tout au long de la chaine à
savoir depuis la présentation des
clients jusqu'au chargement du fret sur les avions ; et
même au-delà par un suivi à destination soit par les moyens
informatiques misent à la disposition des clients pour consulter les
statuts de leurs marchandises soit en appelant notre call center cargo ; ou en
cas de doute notre service litige export qui prend le client en charge.
c. DESCRIPTIF DES PROCESSUS EXPORT
B.1 LA PESEE
I Présentation des acteurs
Les acteurs qui interviennent dans ce processus sont : - L'agent
de pesée RAM
- Les transitaires
- Les clients particuliers
- Les douaniers
- Les porteurs
I La mission
La mission de cette entité est la vérification de
la conformité de l'emballage, le relevé du poids et des
dimensions de chaque expédition.
Suivant le processus actuel cette mission se déroule comme
suit :
Avant le début de chaque opération l'agent de
pesée est tenu à vérifier que :
· Le client est dans les délais d'acceptation.
· L'emballage est conforme.
· L'expédition est réservée.
Après il passe au relevée des dimensions des colis
ensuite l'édition des étiquettes qui comportent, le nombre de
colis, le poids, la date et l'heure de l'opération.
Ces étiquettes sont ensuite collées sur la feuille
de pesée qui doit être correctement renseignée et
signé par l'agent de pesée avant la remise au client.
Dans les cas de doute ou de présence de matières
dangereuses l'agent de pesée doit notifier l'agent d'acceptation.
1.4.2.2 L'ACCEPTATION (AGENCE-EXPORT)
I Présentation des acteurs
Les acteurs qui interviennent dans ce processus sont :
- L'agent d'acceptation
- Les transitaires
- les clients particuliers
I La mission
La mission de cette entité est la validation des bons
d'entrées aux clients après avoir vérifié que tous
les critères sont bien rempli à savoir :
L'aspect réglementaire : la pesée,
l'édition de la LTA, le dédouanement, les documents
nécessaires.
L'aspect tarifaire : LTA remplie bien les conditions de paiement
en fonction du mode aussi la nature LTA (comptoir, LTA transitaire RAM ou
compagnies étrangères).
Viens ensuite l'enregistrement sur le système pour
confirmer à l'entité préparation des vols la
disponibilité de la marchandise pour l'embarquement. (GAC)
Après tous les documents doivent être transmis
à l'entité départ.
Enfin reste à compléter la saisie de toutes les
rubriques de la LTA (le mode de paiement, adresse complète
expéditeur, destinataire ; les frais et toute autre informations
requises pour une meilleure traçabilité (DSI).
1.4.2.3 LE MAGASIN EXPORT
I Présentation des acteurs
Les acteurs qui interviennent dans ce processus sont :
- L'agent de sécurité
- La gendarmerie
- Les magasiniers RAM (import --export) I La mission
La mission de cette entité peut se résumer en
trois principales tâches à savoir :
Le classement : Le classement de tout le fret qui est
introduit au magasin et dont les
vols sont éloignés en fonction de la zone qui lui
est dédiée.
La préparation : une opération qui est
divisé en deux partie en fonction de la nature de chargement ; vrac ou
palettisé.
Une zone est réservée pour chacune de ces
opérations et chaque magasinier est responsable de la préparation
de la nature des vols opérant pendant sa vacation ; cette
opération s'effectue en concertation avec l'agent de départ qui
régule entre le temps de départ vol et le temps limite de
fermeture a l'assignation du fret.
L'inventaire du magasin : une opération qui
s'effectue actuellement chaque lundi par le responsable magasin est
traitée par le litige export pour redresser les anomalies dues à
l'éventuel écart entre le physique et le système.
1.4.2.4 LA PREPARATION DES VOLS DEPART
I Présentation des acteurs
Les acteurs qui interviennent dans ce processus sont :
- L'agent de départ
- L'agent document
- Le magasinier export - le superviseur fret
I La mission
La mission de cette entité est de veiller à ce
que le fret ainsi que toutes les informations nécessaires pour son
chargement soit au pied de chaque avion dans les délais fixés par
la compagnie.
Pour aboutir à cet objectif l'agent de départ
au moyen de la feuille de mouvement mise à sa disposition et qui
reflète tous les vols de chaque journée (arrivée et
départ) en heure , type de machine et parking ,ainsi que la liste des
réservation ;essaye de réguler cette opération en
concertation avec les magasiniers export .
Un pré-manifeste est édité dans un
premier temps pour permettre aux magasiniers d'anticiper la préparation
en collectant le fret déjà existant au magasin en attendant
l'introduction du reste du fret réservé.
Arrivée à l'heure limite d'acceptation le vol
est définitivement fermé à l'assignation du fret et un
manifeste final est édité. Sur la base de ce manifeste que toutes
les données sont
communiquées :
. Pour le load control : pour établir le plan de
chargement
. Pour le superviseur du vol : pour être informer de la
quantité ainsi que les
particularités du fret.
. Pour l'agent document : pour la préparation des
documents fret qui vont accompagner les marchandises.
. Pour l'archivage : une copie du manifeste et la LTA de
chaque vol sont archivés.
. Pour le financier : une copie du manifeste et de la LTA de
chaque vol sont envoyés à cette entité.
Après le départ de chaque vol le superviseur fret
est tenu à informer l'agent de départ de la situation finale.
S'il n'y a pas de débarqué le vol est
finalisé avec l'envoi automatique de tous les messages requis à
l'escale de destination. Dans le cas contraire le fret débarqué
est comptabilisé et réintégré au magasin ; une
correction est effectuée au niveau du système tout en avisant les
différents intervenants pour la prise des dispositions
nécessaires.
1.4.2.5 LE TRACTAGE
I Présentation des acteurs
Les acteurs qui interviennent dans ce processus sont :
- Le cariste
- Le magasinier
- le superviseur fret
I La mission
La mission de cette entité est le tractage du fret depuis
le local fret vers les des différents parkings départs des avions
et la réintégration du fret débarqué.
A l'aide de la feuille de mouvement le cariste en concertation
avec le magasinier export doit mettre le fret à la disposition du
chargement dans les délais fixés.
Le superviseur fret en plus de la tâche de dispache des
documents sur les avions ainsi que la supervision des vols critiques en vue
d'optimiser leurs chargements joue le rôle du régulateur entre
l'escale et le service fret dans certains cas qui sortent de ce qui est
programmé a l'avance ; à titre d'exemple :
· Changement de machine
· Changement de parkings
Dans les cas pareils le superviseur est informé par
l'agent de départ de la nature du changement et doit réagir pour
aviser le cariste en temps opportun et s'assurer que L'information a
été exploitée correctement.
La circulation de ce genre d'informations est assurée par
des moyens de
communications mis à la disposition des équipes ;(
storno).
1.4.2.6 LE LITIGE EXPORT
I Présentation des acteurs
Les acteurs qui interviennent dans ce processus sont : - Le
responsable litige export
- Le magasinier
- le client
La mission
La mission de cette entité est le suivi des litiges colis
ou documents, en exploitant soit :
· Les messages d'écarts reçus des escales de
destination.
· Les fiches d'anomalies constatées lors du
traitement des vols.
· Les appels ou réclamations clients.
Cela dans un premier temps en effectuant des recherches
à notre niveau pour éventuel omission lors des
préparations des vols. La régularisation dans ce cas en fonction
de la nature de litige :
· Document : envoi de copies par fax ou email et
régularisation originaux sur le prochain vol.
· Colis : l'envoi du colis par la première
possibilité tout en avisant le client. 2 .
CONCLUSION
Dans ce chapitre, nous avons présenté l'organisme
d'accueil, le chapitre suivant sera consacré Aux aspects Juridiques du
Transport Aérien.
TACHES EFFECTUEES
Pesée
I J'ai assisté au processus pesée de bout en bout,
J'ai effectuée cette tache à
plusieurs reprises :
Déclaration d'expédition (Rempli)
Edition étiquettes pesée
Relevée les dimensions
Rectification de la conformité des documents
Validation pesée
Agence-export
I J'ai assisté à l'enregistrement sur
systèmes des LTA
Processus acceptation Ram : LTA+ payement+documents
nécessaires
Douane : Autorisation
Aperçu sur l'acceptation des différents nature
frets :
Matières Dangereuse Périssable
Animaux vivants
Magasin EXPORT
I Tournée Générale sur le traitement
magasin et préparation des vols
Piste
I Tournée dans la piste pour subir comment on alimente
les avions en fret
Centrage :
Répartition de charges
Hebergement :
L'hébergement des passagers en correspondance.
CHAPITRE2 :
ASPECTS JURIDIQUES ESSENTIEL DU TRANSPORT AERIEN
I. L'encadrement réglementaire
1) Les organismes compétents : * L'OACI
(Organisation de l'aviati
L'Organisation de l'aviation civile internationale est une
organisation internationale qui dépend des Nations unies. Son rôle
est de participer à l'élaboration des normes qui permettent la
standardisation du transport aéronautique international (les vols
à l'intérieur d'un meme pays ne sont pas concernés par
l'OACI). Son siège social est situé à Montréal.
* L'IATA (International Air Transport Association)
Association internationale du transport
aérien
L'Association internationale du transport aérien (ou
AITA) est une organisation commerciale internationale de sociétés
de transport aérien. Ces entreprises sont spécialement
autorisées à consulter les prix entre elles par
l'intermédiaire de cet organisme. Cette association, fondée
à La Havane à Cuba en avril 1945, a été
accusée d'agir comme un cartel, et de nombreux transporteurs à
bas prix n'en sont pas des membres complets. Son siège social est
situé à Montréal, dans la tour
Ils font aussi des règlements pour l'expédition
d'articles dangereux et publient le manuel IATA de Règlement d'Articles
Dangereux, une référence globalement reconnue par les compagnies
aériennes transportant expédiant des produits dangereux.
2. Les conventions Internationales:
* la convention de Varsovie (du 12 octobre1929)
Les transports aériens internationaux régis par
cette convention.
Au terme de cette convention, tout transport dans lequel le
point de départ et le point de destination sont situés sur le
territoire de deux parties contractantes, est réputé transport
aérien international.
Si entre les deux points de départ et de destination,
une série d'escales ou de transbordement sont prévus même
dans des pays non contractant, le transport est également
réputé international.
Le transporteur est responsable de la marchandise pendant
toute la phase du transport aérien, depuis sa prise en charge à
l'aérodrome, sa mise à bord et son chargement jusqu'à la
livraison au destinataire.
Le contrat de transport est matérialisé par la
lettre de transport aérien (LTA). * La convention de Chicago
Convention qui organise le développement de l'aviation
civile internationale * La convention de Guadalajara (1929)
A été signée à Guadalajara le 18
Septembre 1961. Ce texte est une Convention
complémentaire à la Convention de Varsovie, pour l'unification de
certaines règles relatives au transport aérien international
effectué par une personne autre que le transporteur.
II. LES ACTEURS DES FRETS
Il contrôle toute la chaîne du fret, de
l'enlèvement à la livraison, en passant par le stockage et le
transport par avion.
1. La douane
Elle veille à la conformité des produits
transportés, au respect des procédures et formalités
douanières liées au commerce international.
2. La Compagnie Aérienne
Elle a pour vocation de transporter le fret entre deux
aéroports.
Elle peut commercialiser et, soit gérer son fret au
sol en direct, soit en confier la gestion, la manutention, le stockage au sol
à un agent de handling, ou confier la vente de son espace disponible
à un Général Sale Agent (GSA).
3. Le Transitaire ou Commissionnaire de Transport
Il organise et coordonne pour le compte d'un donneur d'ordre, le
transport avec les soustraitants de son choix.
Il a une obligation de résultats.
Il est seul responsable vis à vis de l'expéditeur
de ses propres fautes comme de celles des prestataires auxquels il a fait
appel.
Il bénéficie d'une créance
privilégiée sur la valeur de la marchandise qui lui est
confiée. Il peut se rembourser pour les créances relevant
d'opérations antérieures.
4. Le General Sales Agent (GSA)
Le « GSA » est mandaté par une ou plusieurs
compagnies aériennes qui veulent être présentes sur les
marchés provinciaux.
Son rôle est de promouvoir et commercialiser,
auprès des transitaires régionaux, des compagnies non
représentées localement.
Son action comprend divers renseignements techniques
propres à chaque compagnie sur une destination précise, et ce,
depuis la tarification d'une expédition jusqu'à son bon
acheminement.
5. Le Transporteur Express
Il transporte de petits colis, les gérant de
l'enlèvement à la livraison, le fret étant confié
à des compagnies aériennes.
6. Le Handler
Il propose aux compagnies aériennes ou aux agents de fret
plusieurs services :
· La manutention du fret englobe la réception et
le contrôle du fret, la manutention et le stockage.
· Le traitement documentaire : la saisie des informations
relatives aux expéditions dans les systèmes informatique des
compagnies, le check des matières dangereuses.
· la sécurisation du fret : passage aux RX,
contrôle de concordance.
· le transport et la logistique : l'agent de handling allie
souvent à ses contrats de manutention,
7. L'Emballeur
Il intervient à la demande du chargeur pour l'emballage de
ses marchandises.
La chaîne du fret :
1 - Chargeur :
Enlèvement de la
marchandise chez le
chargeur pour livraison chez transitaire à
l'aérogare fret
|
2 - Transitaire : Réception de la
marchandise chez le transitaire s'il a un magasin en propre,
ou chez un handler.
|
3- handler et compagnie aérien :
Préparation physique de la marchandise chez le handler: -
palettisation avion, groupage....
III. LES TECHNIQUES DU TRANSPORT AERIEN
1. Les types d'avions
1.1 Les appareils mixtes
Ils transportent essentiellement des passagers mais leurs
soutes peuvent accueillir du fret en plus des bagages. Ces appareils sont
couramment utilisés pour le trafic des marchandises sur les liaisons
intérieurs et pour la poste, mais ils sont de plus en plus dans le
transport international des marchandises du fait des soucies des compagnies de
rentabiliser au maximum leurs équipements.
1.2 Les appareils tout cargo
Destinées à transporter du matériel ou des
marchandises d'un point à un autre
2. La Manutention et ULD
1.1 Manutention
La manutention se fait selon des techniques « horizontales
» et non pas par levage.
Des chemins de roulement et des ascenseurs permettent le
chargement de l'avion en toute sécurité pour la marchandise, et
permettent aussi d'économiser considérablement sur la
solidité et donc les coûts des ULD comme des emballages
1.2 ULD (United Load Device)
C'est l'unité de chargement utilisée pour
transporter les marchandises diverses (général cargo) dans les
avions tout-cargo.
Dans le but de se décharger des opérations des
opérations de préparations de la marchandise, les compagnies
consentent aux groupeurs des réductions très importantes sur le
fret lorsque la marchandise leur est remise en ULD
Les entreprises doivent donc chercher à réaliser
des envois de type ULD afin de bénéficier des tarifs beaucoup
plus intéressants que le tarif général.
3. Le groupage
3.1 Intérêt de la formule
Le groupage permet aux opérateurs une réduction
très importante des coûts de transport.Le groupeur remet une
unité de chargement complète, bénéficiant ainsi du
tarif privilégié ULD, et d'une remise, qui peut être
substantielle.
Un problème de délai pourra se poser quant à
la logistique.
L'expédition doit toujours être
contrôlée par le chargeur qui doit se renseigner sur la position
de son envoi.
3.2 Modalités
Les marchandises seront remisent à la compagnie pour avec
une seule LTA pour l'ensemble du lot, c'est le MAWB (Master Air Way Bill).
Chaque chargeur dont les marchandises font parties du lot,
recevra du groupeur une HAWB (House Air Way Bill).
Ce n'est que muni de deux mentions:
1' Numéro de LTA - mère,
1' Numéro du vol.
Que la LTA de groupage (HAWB) pourra constituer la preuve de la
remise.
Beaucoup des transitaires préfèrent ne remettre,
à la prise en charge des colis qu'une attestation FCR (Forwarder's
certificat of receipt) et attendre que les marchandises soient livrées
à la compagnie avant de remettre la HAWB.
3.3 L'affrètement aérien
C'est une technique qui est très rarement adopté
par les exportateurs. Néanmoins elle reste une solution souple, du fait
de la gamme très large des appareils, et de la possibilité de
desserte directe (presque) de n'importe quel point du globe.
L'affrètement peut être justifié
économiquement:
Pour des expéditions régulières vers des
pays d'approche difficile par voie
maritime;
Pour des expéditions exceptionnelles ou urgentes
destinées à un chantier ou vers des pays enclavés
Le contrat d'affrètement est libre tant au niveau de la
réglementation qu'au niveau des
tarifs.
3.4 Les charters et les parts charters
C'est un contrat entre une compagnie aérienne et un
expéditeur correspondant à la location totale (charter) ou
partielle d'un avion.
Le charter s'applique à partir de 30 tonnes de fret et
le part charter à partir de 7 tonnes.Ils se justifient pour des
expéditions exceptionnelles ou urgentes vers des pays d'approche
difficile par voie maritime.
Le contrat charter est libre aussi pour sa réglementation
que pour les tarifs à appliquer.
IV. LE CONTRAT DE TRANSPORT
1. La définition du contrat de transport
Le contrat de transport aérien de marchandises est
matérialisé sous la forme d'une LTA (Lettre de Transport
Aérien)
La LTA est presque systématiquement régie par la
convention de Varsovie et, en ce qui concerne la réglementation
française, par le code de l'aviation civile.
2. Les autres documents
1) Le « bordereau d'instruction >> de
l'expéditeur
Quantité, poids.... Sert de garantie et de preuve pour
l'expéditeur en cas de pb
2) La « lettre de groupage aérien
>> et « House Airway Bill >>
3) La déclaration de « marchandises
dangereuses >> de l'expéditeur
4) Le certificat de « non-boycott >>
du transporteur
Déclaration du chargeur qu'il n'a pas mis de m/ses
boycottées comme drogues....
5) La déclaration « transport d'animaux
vivants >>
6) La déclaration en douane (DAU)
- Le certificat d'assurance
- Les certificats de transit et de circulation
CHAPITRE 3 :
METHODOLOGIE ET OUTILS DE TRAVAIL
I. PLAN D'ACTION
INTRODUCTION :
Dans ce chapitre, on va présenter théoriquement
les concepts abordés à savoir l'approche processus et la
stratégie Six Sigma, ainsi que la méthodologie suivie pour mener
à bien notre projet d'amélioration des processus.
3. GENERALITES SUR LES PROCESSUS 1. DEFINITION
D'UN PROCESSUS
Un processus est un ensemble d'activités
corrélées ou interactives qui transforment des
éléments d'entrée en éléments de sortie.
Toute activité utilisant des ressources et
gérée de manière à permettre la transformation
d'éléments d'entrée en éléments de sortie,
en y rajoutant une valeur ajoutée pour le client, peut être
considérée comme un processus.
Entrée
Activité
Nom du processus
Activité
Activité
Activité
Sortie
Valeur Ajoutée FIGURE 3: CARTOGRAPHIE
PROCESSUS
Un processus est caractérisé par :
· un nom : intitulé du processus.
· des entrées : éléments entrants ou
produits, consommés par le processus pour les transformer en produits
finis, issus généralement d'un processus en amont.
· des sorties : éléments sortants ou
produits transformés, issus du processus en question, qui peuvent
être des entrées d'autres processus en aval.
· une suite d'activités qui transforment les
entrées en sorties en apportant une valeur ajoutée.
2. L'APPROCHE PROCESSUS
L'approche processus est un outil d'organisation et de
gestion des activités de l'entreprise de façon à
créer de la valeur ajoutée à sa clientèle et
d'autres parties intéressées.
Cette approche désigne l'application d'un
système de processus au sein de l'organisme ainsi que l'identification,
les interactions et le management méthodique de ces processus.
La finalité de l'approche processus est de renforcer
l'efficacité et l'efficience d'un organisme à atteindre les
objectifs qu'il a définis.
L'un des avantages de l'approche processus est la
maîtrise permanente qu'elle permet sur les relations entre les processus
au sein d'un système, ainsi que sur les combinaisons et les
interactions. Cette approche souligne l'importance des actions suivantes :
· Comprendre et satisfaire les exigences du client ;
· Considérer les processus en terme de valeur
ajoutée ;
· Mesurer la performance et l'efficacité des
processus ;
· Améliorer en permanence les processus sur la base
de mesures d'objectifs.
Généralement, la structure des organismes
correspond souvent à une organisation hiérarchisée
d'unités fonctionnelles. La structure est d'ordinaire verticale, la
responsabilité des résultats à fournir est divisée
entre ces unités fonctionnelles.
Toutes les parties impliquées ne représentent
pas toujours le client final et / ou d'autres parties
intéressées. Souvent, les organismes n'accordent pas beaucoup
plus de priorités aux problèmes liés aux limites
d'interfaces qu'aux objectifs à court terme des différentes
unités.
Les mesures d'amélioration et de progrès
adoptées visent d'ordinaire les fonctions plutôt que
l'intérêt général ou d'ensemble de l'organisme, la
partie intéressée n'en retire pas ou guère
d'amélioration.
De façon générale, l'organisation des
structures traditionnelles de ce type
d'entreprises connaît un certain nombre de contraintes
et de freins au bon fonctionnement, et de cloisonnements entre les
différentes entités de ces structures, comme le montre le
schéma ci-dessous,
FIGURE 4: SCHEMA D'UNE ORGANISATION VERTICALE
Ci-après les principales conséquences induites par une
telle structure :
Cloisonnement : les organisations verticales
dressent de véritables barrières entre les différentes
entités de l'entreprise, où le client, tant interne qu'externe,
est perdu de en matière de priorité et d'exigence ;
Langage : absence d'un langage commun qui
génère des problèmes de canalisation d'informations entre
les différentes entités ;
Interfaces non gérées : les
interfaces sont mal gérées, sont sources d'erreurs, de gaspillage
d'efforts et de multiplication de circuits de décision.
$ E11-111- 11101un11Eut11SMIllp :
C'est à partir de cet état des faits que l'approche
processus a vu le jour afin de permettre aux managers de mesurer la performance
et l'efficience de leur processus et d'atteindre ainsi les objectifs
ciblés tout en mettant l'accent sur une organisation transverse
appropriée.
Le schéma ci-dessous illustre de façon
récapitulative le changement et l'efficience des résultants de la
mise en place d'une approche transversale palliant aux effets négatifs
générés par une organisation verticale basée sur la
hiérarchie des responsabilités représentées.
FIGURE 5: MODELISATION D'UNE ORGANISATION
"ORIENTEE
PROCESSUS"
En résumé, l'approche processus introduit, en
fait, un management horizontal, axé sur davantage de
décloisonnement et permet donc de réduire voire d'éliminer
les barrières et les rigidités entre les différentes
unités et structures fonctionnelles tout en unifiant leur centration et
convergence ainsi que leur interactivité sur les objectifs principaux de
l'organisme.
2. L'APPROCHE SIx SIGMA
a) QU'EST CE QUE LA NOTION DE SIGMA ?
Revenons tout d'abord aux bases de la méthode. Tout
processus de production, manufacturier ou administratif, est incapable de
produire exactement le même résultat sur la durée. Cette
variabilité est incontournable et il faut être capable de «
vivre avec ». Premièrement, il s'agit de déterminer quelle
valeur nominale il est souhaitable d'obtenir (la moyenne) et quelles limites de
variation sont acceptables par rapport à cette valeur (intervalle de
variation).
Ensuite, il faut fournir le plus grand nombre possible de
produits sans défaut.
L'idéal est donc que le processus soit capable de fournir
une valeur moyenne des produits ou des services égale ou très
proche de la valeur nominale désirée.
Cette notion fait intervenir une grandeur appelée
écart type ou sigma mesurant la dispersion des produits autour de la
moyenne. Plus celui-ci est faible, plus la production est homogène, avec
des valeurs proches de la moyenne.
Avoir des limites de tolérances à 6 sigma de la
moyenne assure un résultat proche du zéro défaut. Compte
tenu de l'efficacité des moyens de contrôle, il est quasiment
impossible
de détecter un décentrage de moins de 1,5 sigma
à long terme. Afin de tenir compte de cette variation toujours
existante, on introduit une correction de 1,5 sigma. On passe donc de 6
à 4,5 sigma, soit un taux de défaut de 3,4 ppm (partie par
million). Dans les mêmes conditions, une qualité à 1 sigma
apporte 66 807 ppm (Voir tableau 3). Or dans certains secteurs, c'est
inenvisageable. Il faut garder à l'esprit que l'objectif final du Six
Sigma n'est pas d'atteindre la perfection, mais un niveau acceptable par le
client. Mais ces notions n'ont rien de nouveau : il s'agit des bases de la
maîtrise statistique des procédés couramment
utilisée en entreprise. L'apport du Six Sigma est d'étendre
L'étude et ce niveau de qualité à tous les
processus de l'entreprise et pas seulement de l'appliquer à la
production.
FIGURE 6: COMPORTEMENT D'UN PROCESSUS PLACE SOUS
CONTROLE
6 SIGMA AVEC UN CENTRAGE DE 1.5 SIGMA
b) POURQUOI VISE LE 6 SIGMA ?
Une amélioration d'1 sigma équivaut à un
grand bond en avant dans la qualité. Le passage de 3 à 6 sigma
génère une qualité 19 649 fois supérieure.
Afin de diminuer le sigma global d'un processus, la
méthodologie va à consister remédier à toutes les
causes des problèmes survenus dans le résultat final. Un
processus est envisagé comme une opération permettant d'aboutir
à des données mesurables définies par le client à
partir de tout un ensemble de paramètres.
Outre le fait que le niveau de qualité est meilleur, la
nouveauté est d'appliquer la méthode à tous les processus
de l'entreprise : faciliter la prise de commande du client, diminuer le temps
de livraison, etc, qu'il s'agisse de produit ou de service, en partant sur le
principe « qu'on ne peut améliorer, que ce que l'on mesure »
(William Deming).
L'important est de disposer d'indicateurs là où on
veut porter des améliorations.
i. La démarche DMAIC
L'approche Six Sigma repose sur les notions de client, processus
et mesure, elle s'appuie en particulier sur :
a) des attentes mesurables du client ;
b) des mesures fiables mesurant la performance du processus
métier de l'entreprise ;
c) des outils statistiques pour analyser les causes sources
influant sur la performance ;
d) des solutions attaquant ces causes sources ;
e) des outils pour contrôler les solutions qui ont un
impact direct sur la performance.
La méthode se base ainsi sur 5 étapes qui se
contractent dans l'acronyme DMAIC (ou DMAAC) pour Définir, Mesurer,
Analyser, Innover/Améliorer et Contrôler.
DMAIC a été mis au point par Edwards Deming et
est utile pour améliorer une entreprise existante visant à
réduire les défauts. Voici quelques informations sur chaque
étape.
Définir:
C'est la première étape du processus. Dans cette
étape, il est important de définir clairement le cadre et le
périmètre du projet d'amélioration des processus.
Dans cette étape, plusieurs outils peuvent faciliter la
compréhension du processus à améliorer : L'analyse SWOT,
le SIPOC, la cartographie des processus...
Ces outils seront définis dans le chapitre suivant.
Mesurer:
Afin de déterminer si les défauts ont
été réduits, on a besoin d'une base de mesure. Dans cette
étape, des mesures précises doivent être effectuées
et les données pertinentes doivent être recueillies afin que les
futures comparaisons puissent être mesurées et ce pour
déterminer si oui ou non les défauts ont été
réduits.
Les outils utilisés dans cette étape sont :
capabilité, efficacité... Analyser:
Dans cette phase, il est extrêmement important de
déterminer les relations et les facteurs de causalité. Si l'on
veut essayer de comprendre la façon de résoudre un
problème, le diagramme cause et effet est extrêmement
nécessaire et doit être pris en considération.
L'analyse se base sur des outils statistiques et analytiques
pour déterminer les causes de problèmes. Une classification de la
criticité des effets peut être nécessaire pour traiter
prioritairement les causes ayant un des effets critiques pour le
client.
Des outils comme le diagramme d'Ishikawa et l'analyse de Pareto
s'avèrent intéressants.
Innover / Améliorer:
L'amélioration ou l'optimisation des processus
fondés sur les mesures et l'analyse assure une baisse des défauts
et une rationalisation des processus.
Les solutions des problèmes causants les défauts
et identifiés dans la phase Analyser doivent être mises en place.
Cette étape peut se décliner en un plan d'actions comportant des
points de vérification de l'avancement de la mise en place des actions
décidées.
Contrôle :
C'est la dernière étape de la
méthodologie DMAIC. Les contrôles peuvent être sous forme de
pilote pour déterminer si les processus sont capables. Il est en effet
nécessaire d'effectuer un suivi des solutions mises en place et
d'éviter tout retour en arrière dans le processus. La mesure des
résultats obtenus est mise en place et permet de contrôler la
pérennité des solutions déployées.
Un projet d'amélioration Six Sigma va permettre de
réduire les coüts et les pertes pour tendre vers des
résultats optimums en termes de profit et de qualité. Les
objectifs pour l'entreprise sont de se doter d'actions mesurables et efficaces,
de satisfaire ses clients, d'impliquer les équipes et bien
évidemment d'améliorer son image.
II. CAS PRATIQUE
Cette partie sera réservée à l'application
de cette approche sur le processus export fret au sein de la direction cargo
Royal Air Maroc.
Le processus « EXPORT » étant composé de
plusieurs sous-processus, nous nous limiterons dans ce projet à
l'application de la méthode Six Sigma sur deux sous-processus qui sont
la « PESEE » et « LE TRAITEMENT MAGASIN » étant
donné que 80% de la réussite du traitement dépond de ces
deux entités. La même démarche sera ensuite
généralisée à l'ensemble des sous-processus
constitutifs du macro-processus « EXPORT »
1. PHASE « DEFINIR »
Cette phase a pour but de faire une description du point de
vue de l'entreprise et des clients de l'opportunité du projet. Une
cartographie sommaire du processus sera également faite pour
délimiter le projet, cette cartographie est appelée SIPOC.
1.1 DESCRIPTION DE LA PROBLEMATIQUE ET OPPORTUNITE DU
PROJET :
Le processus de traitement actuel est très
compliqué surtout pour le flux physique avec le manque d'outils,
l'effectifs et avec la multiplication de certaines tâches qui ne
rapportent aucune valeur ajouté au processus.
Il s'agit donc là d'une réelle
problématique d'où les 4 objectifs principaux suivants
:
I Diminuer le délai de traitement
I Diminuer la variabilité du délai de traitement
I Augmenter la flexibilité de ce processus
I Amélioration de certaines autres Indicateurs de
performances
Les opportunités pour le client et pour l'entreprise
seront donc :
I Pour le client : meilleure flexibilité au moment de
l'acceptation de sa
marchandise.
I Pour l'entreprise : gain de temps appréciable du
initialement à la multiplication
des tâches sans Valeur Ajoutée.
I Un circuit fluide.
1.2 DEFINIR LES LIMITES DU PROJET : (SIPOC)
Un diagramme SIPOC est un outil de visualisation pour
identifier tous les éléments pertinents associés à
un processus (Process) : son périmètre (frontières,
début et fin), les sorties (Outputs) les entrées (Inputs), les
fournisseurs (Suppliers) et les clients (Customers).
Fournisseurs (S) : La personne fournissant les
entrées nécessaires au processus Entrées (I) :
les ressources ou données requises pour l'exécution du
processus
Processus (P) : Un ensemble d'activités
nécessitant un ou plusieurs types d'entrées et créant des
sorties qui ont de la valeur ajoutée pour le client
Sorties (O) : Un service ou produit
résultant du processus
Client (C) : Le destinataire du produit du
processus (c'est-à-dire de la sortie)
Il est recommandé d'employer le SIPOC dans la phase
initiale d'un projet d'amélioration d'un processus. Il fournit plus
d'informations qu'une cartographie qui se concentre sur la description sommaire
des étapes. Il oblige à définir qui sont les fournisseurs
et les clients.
En général, il y a 7 étapes pour construire
un diagramme SIPOC :
- Commencer par identifier le processus P et lui donner un nom
descriptif; - Identifier les étapes principales (haut niveau) qui le
définissent;
- Identifier les sorties O du processus;
- Identifier les clients C qui reçoivent les sorties du
processus; - Identifier les entrées I qui sont requises par le
processus;
- Identifier les fournisseurs S requises par les entrées
du processus;
- Valider toutes les informations précédentes par
les intervenants impliquées dans le processus.
Les informations d'un SIPOC peuvent être consignées
dans un tableau comme le montre la figure suivante.
FIGURE 7: TABLEAU SIPOC
1.2.1 LA PESEE
Le SIPOC du processus PESEE est le suivant :
FIGURE 8: LE SIPOC DU PROCESSUS PESEE
2. PHASE « MESURER »
2.1 LA CARTOGRAPHIE DES PROCESSUS
2.1.1 DEFINITION
La cartographie des processus est un document synthétique
qui facilite la vision globale. C'est une façon graphique de restituer
l'identification des processus et leur
interaction. Elle met en relief les processus, leur enchainement
et leurs interactions. 2.1.2 LES NIVEAUX DE LA CARTOGRAPHIE
De façon générale, la modélisation de
la cartographie d'une organisation est structurée en quatre niveaux
clés :
La cartographie des macro processus, dont le but est
uniquement pédagogique : pouvoir représenter les activités
de toute l'entreprise à travers un seul schéma très
synthétique ;
La (ou les) cartographie(s) des processus
élémentaires, qui concernent la modélisation des
activités productives de l'entreprise, avec leurs enchainements et leur
interactions ;
Les cartographies de sous processus, destinées à
affiner la description et le pilotage d'un seul processus
élémentaire ;
Le diagramme des tâches qui correspond au niveau le plus
élémentaire dans la cartographie
FIGURE 9: NIVEAU D'UNE CARTOGRAPHIE
2.1.3 REALISATION DE LA CARTOGRAPHIE DU PROCESSUS
«PESEE»
La figure ci après illustre les
tâches élémentaires constitutives de ce sous-processus.
FIGURE 10: LES TACHES ELEMENTAIRES PROCESSUS ACTUEL
"PESEE" 2.1.4 MESURE DE L'EFFICIENCE DU PROCESSUS
L'efficience du processus est le rapport du temps total du
cycle complet consacré à la réalisation des tâches
à valeur ajoutée. Il permet d'évaluer le gaspillage dans
un processus.
Toute tâche qui produit un résultat dont le
client aura connaissance et pour lequel il serait prêt à payer si
on lui donnait le choix après lui avoir expliqué qu'elle fait
partie inhérente du prix d'achat, est une tâche à valeur
ajoutée.
En se fondant sur cette définition stricte de la valeur,
nous pouvons répartir les activités et les tâches de tout
processus en trois catégories :
· à valeur ajoutée essentielle ou (VA)
· à valeur ajoutée pour le business (BVA)
: comprend essentiellement les activités qui n'ajoutent pas de valeur
pour les clients mais sont actuellement requises par la loi.
· Sans valeur ajoutée (NVA) : toute
activité dont l'absence n'a aucun impact direct sur
le client ou l'entreprise.
Notre objectif est d'éliminer les activités NVA et
de réduire au maximum les BVA
Dans notre cas nous avons identifié sur la cartographie 23
activités dont la valeur ajoutée a été
reportée sur la matrice suivante :
Process Step
|
1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
7
|
8
|
9
|
1 0
|
1 1
|
2
|
3
|
4
|
5
|
6
|
7
|
111111112222
8
|
9
|
0
|
1
|
2
|
3
|
Total
|
%
|
VA
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
5
|
16%
|
NVA
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
6
|
19%
|
Internal Failure
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
External failure
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
4
|
13%
|
Control I nspec tion
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
9
|
29%
|
Delay
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Prep/Set-up
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Move
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
7
|
23%
|
Value-Enabling
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Total
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
31
|
100 %
|
TABLEAU 2: MATRICE TOTALE TACHES ELEMENTAIRES
PROCESSUS
"PESEE"
L'efficience du processus est seulement de 16 %. 3 PHASE
« ANALYSER »
L'analyse consistera à identifier les opportunités
d'amélioration, à les hiérarchiser, et enfin à
identifier les actions d'amélioration.
En d'autres termes, il nous faudra éliminer les
activités NVA et réduire les activités BVA autant que
possible. Pour ce faire, on se basera sur les 8 formes de gaspillages
reportées toutes sur un cercle appelé : MUDA
3.1 LE CERCLE DES MUDA
Usuellement, les 8 Mudas suivants sont identifiés :
FIGURE 11: CERCLE DES MUDA
Ces 8 types de MUDA correspondent donc à toute
activité humaine qui absorbe des ressources sans créer de valeur
et qu'il faudrait donc éliminer ou sinon du moins diminuer autant que
possible.
Un travail de Brainstorming a donc été fait avec
les différents acteurs du projet en plus de certaines observations
durant le déroulement de ces activités et ont permis de
détecter ces différentes formes de MUDA sur la cartographie
détaillée du processus en question. Ci- après les
résultats de ces analyses.
FIGURE 12: ILLUSTRATION DES TACHES SANS VA PROCESSUS
ACTUEL
"PESEE"
Après avoir relevé toutes ces anomalies, on en a
déduit les opportunités d'amélioration qu'on a
hiérarchisées suivant la méthode ICCE.
Le résultat a été reporté sur la
matrice des opportunités d'amélioration suivante :
Problèmes
|
Solutions proposée
|
Certains Déplacements inutiles
|
Instaurer une procédure qui exige le passage du client a
l'agence pour valider la quantité réservée ainsi que la
disponibilité dans le cas
contraire.et avoir l'accord en cas
de dépassement HLA.
|
Taches affectées a cette entité sans VA et
génèrent une perte
de temps.
|
Seront automatiquement éliminées par l'instauration
de la nouvelle procédure tous les contrôles seront
effectués au niveau de l'agence export
|
Taches effectué deux fois dans certains cas
(dépassement quantité
réservée)
|
En se basant sur la quantité initialement
réservée et validé par l'agence au moment de la
pesée séparation sera effectué des le premier coup.
|
Priorité des
vols mal géré
|
Mise en place d'un système d'affichage indiquant la
plage des vols prioritaires.
|
TABLEAU 3: MATRICE D'OPPORTUNITE
D'AMELIORATION
4. PHASE « INNOVER »
4.1 APPLICATION DU NOUVEAU PROCESSUS
L'objectif de cette étape est de mettre en place les
différents éléments décrit dans le nouveau
processus.
L`application de cette démarche va s'appuyer sur la
matrice du plan d'action
suivante :
Liste des actions
|
Echéance
|
Responsable
|
Suppression des étapes sans VA par l'instauration
d'une nouvelle
|
Immédiate
|
Chef de service export
|
pcéd p la pé
Création d'une zone d'attente pour
le fret en standby ou a problème.
|
Immédiate
|
Responsable magasin
|
Mise en place d'un système d'affichage indiquant la
plage des vols
|
Immédiate
|
Chef de service coordination
|
TABLEAU 4: MATRICE DU PLAN D'ACTION "PESEE"
manuellement)
4.2 VALIDATION DE L'AMELIORATION
La validation de l'amélioration se fera essentiellement
par le calcul de la nouvelle efficience du processus puis sa comparaison avec
l'efficience de référence et les objectifs d'amélioration
du projet. La nouvelle cartographie cible du processus est la suivante.
FIGURE 13: NOUVELLE CARTOGRAPHIE "PESEE" APRES LE
REENGINEERING
5. CONCLUSION
Dans ce chapitre, nous avons vu les principes de l'approche
adopte durant la réalisation de ce projet avec des cas d'application sur
deux sous processus tout en illustrant les résultats obtenus, le
chapitre suivant sera dédié a une conclusion
générale sur tous le projet.
Nous avons, à travers ce travail, défini plusieurs
méthodes et solutions à mettre en oeuvre, afin d'initier
l'optimisation et l'amélioration du processus «Export
».
Pour mener à bien ce projet, une étude et une
analyse de l'existant a été nécessaire, afin de
déceler les faiblesses du système actuel et de mieux cerner la
problématique.
Au bout de notre travail, nous sommes parvenus à proposer
et valider une meilleure cartographie du processus le rendant ainsi plus
efficace.
Avec la mise en place du nouveau SI, certaines contraintes qui
ont freiné notre étude seront éliminées et les
améliorations prévues seront pilotées aisément par
la gestion visuelle des différents indicateurs de performance choisis,
ce qui va constituer le moteur de l'amélioration continue.
Vu les résultats obtenus en adoptant cette approche
uniquement sur deux sous processus constitutifs du circuit export, un
déploiement sera effectué comme suit :
I Verticalement : sur le reste des sous processus export
I Horizontalement : sur le processus import
En guise de conclusion, on peut confirmer que la
réalisation de ce type de projet m'a offert une réelle
opportunité pour relever les contraintes et les exigences du milieu du
transport aérien. Elle a constitué, également, une
expérience très riche, à savoir :
I Sur le plan personnel : le déploiement des connaissances
théoriques acquises
durant ma formation.
I Sur le plan professionnel : la participation active à la
réalisation des objectifs
tracés par la direction
Webographie :
http://www.journaldunet.com/0103/010319amazon.shtml
www.royalairmaroc.com
Cours du transport Aérien
Manuel de procédure d'export Royal Air Maroc
www.ONDA.ma
www.Economiste.com
books.google.fr/books?hl=fr&lr=&id=iWvaphc2N3sC&oi=fnd&pg=PR9&dq=logistique