L'incidence du contrôle fiscal au niveau de l'entreprise en Algérie( Télécharger le fichier original )par Hayat Fetouh Université d' Oran Algérie - licence en sciences de gestion option finance 2010 |
Section 2 : définition et classification de l'impôtI. la définition de l'impôt« L'impôt est une prestation pécuniaire requise des particuliers par voie d'autorité à titre définitif et sans contrepartie, en vue de la couverture des charges publique »3(*) · L'impôt est normalement un prestataire en argent. par ailleurs, il se distingue des autre prestations ou services que les membres de la collectivité doivent à l'Etat ou aux autres collectivités publiques (anciennes corvées, service militaire, réquisitions....) · Le versement de l'impôt ne comporte aucune contrepartie directe : il n'y a aucune corrélation directe entre les sommes versées par le contribuable et la quantité ou la nature des services consommer par lui. Selon les classiques « l'impôt doit être simple, juste et peut couteux » 4(*) Le système fiscal Algérien repose sur ces principes ; l'égalité devant l'impôt est consacrée par l'article 64 de la constitution L'INSEE le définit comme le versement obligatoire et sans contrepartie aux administrations publiques et aux institutions européennes. Il sert principalement à financer les dépenses publiques, et constitue également un moyen de régulation de l'activité économique Le prélèvement ou retenue à la source est un mode de recouvrement de l'impôt, consistant à faire prélever son montant par un tiers payeur, le plus souvent l'employeur ou le banquier, au moment du versement au contribuable des revenus sur lesquels porte l'impôt II. classification de l'impôtDes critères principaux permettant de réaliser plusieurs classifications des différents impôts Première classification : assise sur le mode de recouvrement a) Les impôts Directs b) Les impôts indirects Cette distinction est la plus classique et l'une des plus fonctionnelles puisqu'on la retrouve au sien même du code des impôts Elle est fonction de la dissociation ou non entre la personne qui supporte la charge de l'impôt et celle qui paie effectivement Impôts directs : Sont ceux qui font l'objet de rôle nominatifs émis par l'administration fiscal et sont en principe supportés définitivement par ceux qui les versent ; l'impôt acquitté par le contribuable lui même : I.R.G, impôt sur les sociétés, ils modulent sur le volume de la matière imposable Impôts indirects : Comprennent des droits indirects proprement dits et les taxes sur le chiffre d'affaires. Ils sont inclus dans le prix de la vente d'un bien ou d'un service de sorte que c'est l'acheteur qui supporte la charge (contribuable) mais le vendeur qui en verse le montant au fisc (redevable) ; ils frappent la dépense ou la consommation. Ils frappent davantage les familles nombreuses et lorsqu'ils portent sur des produits de première nécessite, ils touchent plus lourdement les contribuables a faibles revenus que ceux qui disposent de revenus élèves Deuxième classification : En fonction des modalités d'assiette a) L'impôt réel b) L'impôt personnel Impôt réel : il frappe directement la matière imposable sans tenir compte de la situation personnelle du contribuable ; On voit immédiatement que les taxes sur le chiffre d'affaires (TVA et droits indirects) répondent à cette définition Impôt personnel : il est module en fonction de la situation personnelle du contribuable ; cet impôt est censé prendre en considération l'ensemble de la situation économique, financière et sociale du contribuable I. On y trouve les impôts suivants :
C'est le producteur ou le prestataire de service qui sont les redevables légaux de l'impôt mais ils le répercutent sur le consommateur. Si le rendement de l'impôt sur la dépense justifie son existence il y a lieu cependant de noter son caractère injuste puisque frappe également tous les consommateurs et tous les produits, même de première nécessité. L'imposition qui touche les produits (la richesse marchande en circulation) peut être soit spécifique (montant par Unité de mesure choisie : poids, volume, longueur) soit ad valorem (valeur marchande ou prix du service).
L'imposition sur le capital ne représente qu'un faible parti des ressources fiscales et ne varie que très peu avec la croissance économique. Le maintien de son rendement nécessiterait des recensements fréquents. * 3 _ Gaston JEZE * 4 _ Adam Smith |
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