CHAPITRE 4 : LES PRODUITS ISLAMIQUE AU
MAROC
1. L'introduction des nouveaux produits islamique au
Maroc
L'arrivée au Maroc des techniques bancaires conformes
aux préceptes de l'islam est désormais une réalité.
Bank Al-Maghreb a enfin annoncé l'introduction de nouveaux produits
bancaires conformes à la Charia dés le mois d'octobre 2007, cette
annonce a été faite par le wali du Bank Al-Maghreb Abdellatif
Jouahri lors d'une conférence de presse tenue à Rabat mardi 23
Mars 2007.
L'introduction de ces produits « "Ijara",
"Moucharaka" et "Mourabaha" » devrait permettre d'élargir la
gamme de services bancaires et de contribuer à une meilleure
bancarisation de l'économie », a relevé M. le wali dans une
déclaration publié par l'agence de presse MAP.
Il a aussi souligné que les nouveaux produits
financiers autorisés concernaient uniquement le financement, et non les
dépôts. Il a indiqué que 53 pour cent des
dépôts en espèces dans les banques marocaines se faisaient
sous la forme de dépôts non productifs et qu'il n'y avait donc
aucune raison pour les citoyens préférant conduire des
transactions sans intérêt d'avoir des réserves sur les
dépôts bancaires. Il convient aussi de signaler que l'offre de ces
produits, afin qu'elle s'aligne avec les standards internationaux, a
donné lieu à la signature de contrats établis sur la base
des règles édictées par «The Accounting and Auditing
Organization for Islamic Financial Institutions», organisme basé
à Bahreïn, qui compte 130 membres, représentant 29 pays.
L'introduction au Maroc, de ces trois techniques de
financement qui sont parmi les opérations islamiques les plus
répondu dans le monde, vient d'une part dans un contexte international
dans le quelle la présence des techniques de financement islamiques dans
le marché est de plus en plus pesante, plus de 800 milliards de dollars
gérées selon la charia surtout après le boom
pétrolier des années soixante-dix qui a entraîner une
grande disponibilité de pétrodollars et de ce fait la
création du premier grand établissement islamique de financement,
et une croissance de plus de 25 % sur six ans . La finance islamique,
jusque-là laissé à quelques institutions
financières du Golfe du Pakistan ou de Malaisie, s'avère receler
un énorme potentiel qui intéresse de plus en plus les occidentaux
notamment en grande Bretagne « l'Islamic Bank of Britain »
et les Etats-Unis dans laquelle le Dow jonce a par exemple
créé un indice de placement islamique. Et d'autre part ces
techniques vont répondre à une demande interne de plus en plus
ascendante pour ce type de financement, par les citoyens comme par les
investisseurs venus du moyen orient, surtout après une vaste renaissance
de l'islam et de ces valeurs dans le monde musulmans.
L'activité bancaire islamique proprement dite a
commencé avec la création de la banque de DubaÏ en 1975. Ce
fut une initiative populaire qui a été suivie par la
création de la banque islamique de développement à Djedda,
établissement international, groupant les pays membres de l'Organisation
de la Conférence Islamique.
D'autres banques islamiques virent le jour au cour de la
décennie 70 tel que le groupe « DAR AL AMAL AL
ISLAMI », « AL BARAKA », le rythme de la
création va s'accélérer dans beaucoup de pays arabes
à savoir le KOWEÏT, QUATAR,JORDANI... on voit naître
également des guichets d'opérations bancaires islamiques au sein
de banques traditionnelles, notamment aux ETATS-UNIS et en suisse. D'autre pays
tel que l'Iran, et lors de la montée des islamistes au pouvoir, a
adopté intégralement un programme de restructuration de leurs
institutions dans le sens islamique en interdisant complètement aux
banques de percevoir ou de verser des intérêts.
Nous trouvons quelques banques islamiques au Maroc. Cependant,
ces banques apparaissent toutes sous un statut particulier. En effet nous ne
trouvons que des B.I.D : Banque islamique de Développement, a
travers ce nom nous comprenons que ces banque ne sont amenées à
financer (conformément au système islamique) que les projets
publics généralement de grosse envergure, d'ailleurs, même
le capital de ces banques est public. Nous pouvons donc nous poser la question
de savoir pourquoi n'y a-t-il pas de banques susceptibles de financer les
projets privés de plus petites envergures au Maroc ?
La réponse est de la part de M. jouahari dans une
interview du journal La Nouvelle Tribune 17/1/2007 « Quelle
réponse avez-vous donnée à la demande que vous adressent
des banques islamistes, de venir s'installer au Maroc ? Comme vous le savez, le
rôle des organes de régulation et de supervision est de
prévenir des situations, de replacer les décisions dans leur
contexte général, intérieur et externe, sans se retrouver
dos au mur, de veiller à ne pas désarticuler le marché qui
existe. En conséquence, notre réponse à ces
interpellations est claire. Nous ne pouvons accorder d'autorisation
d'établissement sans projet industriel clair et défini. Mais,
avec le GPBM, nous avons mis au point toute une panoplie de produits bancaires
qui répondent aux spécificités et règles de la
Charia».
Ces produits bancaires dits alternatifs sont :"Ijara",
"Moucharaka" et "Mourabaha". BAM a défini, en concertation avec le
Groupement professionnel des banques du Maroc (GPBM), le cadre devant
régir l'offre de ces produits par les établissements de
crédit marocains. L'opération "Ijara" est définie comme
étant tout contrat selon lequel un établissement de crédit
met, à titre locatif, un bien meuble ou immeuble à la disposition
d'un client.
L'opération "Moucharaka" est définie comme
étant tout contrat ayant pour objet la prise de participation, par un
établissement de crédit, dans le capital d'une
société existante ou en création, en vue de
réaliser un profit. Les deux parties participent aux pertes à
hauteur de leur participation et aux profits selon un prorata
prédéterminé.
L'opération "Mourabaha" est définie comme
étant tout contrat par lequel un établissement de crédit
acquiert, à la demande d'un client, un bien meuble ou immeuble en vue de
le lui revendre moyennant une marge bénéficiaire convenue
d'avance, le règlement par le client se fait en un ou plusieurs
versements, à une date ultérieure, ne dépassant pas 48
mois.
Parmi les banques marocaines qui ont déjà
commercialiser ces produits, c'est bien sûr Attijariwafa bank qui a
dévoilé ses deux premières formules depuis le 8 octobre
2007 dans ses agences. Baptisés «Miftah Al Kheir» et
«Miftah Al Fath», les deux produits sont la déclinaison du
concept «Mourabaha» et «Ijara wa Iqtinaa».
La première formule est un contrat par lequel la banque
acquiert, à la demande de son client, un bien immobilier à usage
d'habitation ou professionnel en vue de le lui revendre, immédiatement,
moyennant une marge bénéficiaire connue d'avance. Le
règlement par le client se fait en un ou plusieurs versements
étalés sur une durée convenue avec la banque, qui peut
atteindre 25 ans, et le prix de vente au client est calculé sur la base
du coût de revient de l'immeuble que supporte la banque (prix, frais,
taxes...).
Miftah Al Kheir peut couvrir la totalité du prix de
l'immeuble. La capacité d'endettement de l'emprunteur est cependant
plafonnée à 40% de ses revenus. Le produit offre par ailleurs la
possibilité de remboursement par anticipation sans
pénalité et donne lieu à l'inscription d'une
hypothèque en premier rang pour la banque ainsi que la souscription
à un contrat d'assurance décès et invalidité dont
la prime est comprise dans la mensualité.
Quant à Miftah Al Fath, il s'agit d'un contrat selon
lequel Attjariwafa bank met à la disposition de son client, à
titre locatif, un bien immobilier, assorti de l'engagement ferme du client
d'acquérir le bien au terme du contrat. Le produit s'adresse à la
fois aux particuliers et aux professionnels et peut également financer
100% du bien en question. La durée du contrat varie entre 10 ans et 20
ans au maximum.
A partir de janvier 2010, la TVA sur les produits bancaires
alternatifs comme la mourabaha et l'ijara sera de 10 pour
cent, contre les 20 pour cent qui étaient préalablement
appliqués.
Les nouveaux taux de l'emprunt signifient que les produits
bancaires alternatifs conformes à la charia seront désormais
taxés au même taux que les produits bancaires et les prêts
traditionnels. Les Musulmans qui hésitaient à contracter des
prêts classiques pourront maintenant utiliser un grand nombre de produits
bancaires alternatifs sans craindre de violer les règles de leur
religion.
Les banques proposent un grand nombre de produits alternatifs.
Avec les contrats murabaha, une banque ou un établissement de
crédit achète un bien dans l'intention de le revendre au client
avec une marge de profit convenue à l'avance. Les clients peuvent
également opter pour un contrat ijara, par lequel une banque
loue un bien à un client avec une option d'achat à la fin de la
période du prêt en leasing. Les entreprises et les PME peuvent
également profiter de contrats musharakah, par lesquels une
banque contribue au financement de la nouvelle entreprise dans l'espoir d'en
tirer un profit.
Tous ces services renoncent à appliquer le taux
d'intérêt traditionnel, pour rester conformes aux restrictions
islamiques sur les profits tirés des intérêts.
Des taux de TVA élevés constituaient un obstacle
aux pratiques bancaires alternatives, a expliqué lundi à Rabat le
spécialiste financier Othmane Mehdi, soulignant qu'un manque
d'information sur ces services avait également empêché leur
développement.
"Pour réussir ces opérations dites islamiques,
il faut miser sur la publicité pour que la clientèle cible soit
au fait des nouveautés", a-t-il ajouté.
Il reconnaît que certains mettront en doute la
"légalité islamique" des produits proposés et se
demanderont si les dispositions financières proposées sont
vraiment halal.
2. Le contenu des nouveaux produits
islamique
Les nouveaux produits islamiques, sont des modes de
financements qui émane et respecte la théorie économique
islamique et ils se distinguent des produits bancaires traditionnels sur
plusieurs points
2.1.
Caractéristiques des nouveaux produits bancaires islamiques par rapport
aux autres produits bancaires traditionnels:
Pour mieux comprendre le contenu de ces nouveaux produits
bancaires, il vaut mieux faire une petite comparaison, entre ces derniers et
les autres produits dit traditionnels assimilables :
· « Ijara wa Iqtinaa » et le contrat
de leasing : comme on a vu dans la première sous partie,
« Ijara wa Iqtinaa » est très proche du leasing, sur
beaucoup de points à savoir :
1 : Il s'agit dans les deux cas de l'acquisition
d'équipement au profit d'un client les ressources financières ne
lui permettent pas de faire face à un investissement
déterminé.
2 : Il s'agit aussi dans les deux cas d'un contrat de
location, c'est-à-dire que le bien reste propriété de la
banque qui le donne en location au client pour un période
déterminée.
3 : Dans le ta'jir, comme dans le leasing le client a
l'option d'achat du bien à la fin de la durée du contrat pour une
unité monétaire symbolique.
4 : Dans les banques islamiques, comme dans les banques
classiques, il s'agit là de l'un des plus chers modes de financement
Mais à l'instar de ces points de convergences, il y en
a pas mal de points de divergences qui apparaissent essentiellement dans le
principe de résiliation du contrat de location avant son terme. En effet
dans l'orthodoxie du droit musulman le bénéficiaire du ta'jir
peut le résilier avant l'échéance de la dernière
traite, contrairement au leasing, où le bénéficiaire est
tenu de respecter l'échéancier et ce n'est qu'à cette date
qu'il peut soit : lever l'option d'achat du bien, ou refuser de lever
l'option d'achat, ou bien convenir sur la base résiduelle de cession,
d'un nouveau loyer échelonné dans le temps. Toutefois la
différence qui a de la taille c'est que « Ijara wa
Iqtinaa » pose sur le principe de la marge bénéficiaire
alors que le leasing sur les taux d'intérêt qui sont
prohibées par la charia.
· La Murabaha et le crédit -acheteur : la
Murabaha est souvent comparer avec le crédit-acheteur qu'on
utilise souvent dans le domaine du commerce international. Dans le
crédit-acheteur la banque accorde à un acheteur un prêt
d'un montant déterminé qu'il remboursera à des
échéances déterminées. Tant dans le
crédit-acheteur que dans la Murabaha , il y a l'avantage pour le
fournisseur d'être payé directement et au comptant.
Néanmoins le crédit-acheteur est un
crédit financier qui porte sur le moyen de paiement, alors que
dans la Murabaha il y a un contrat commercial (vente) et un financement
à terme. De même dans le crédit acheteur la banque est
étrangère au contrat commercial, alors que dans la Murabaha la
banque est une partie intégrante.
Al Moucharaka : la principale distinction entre al
moucharaka et les autres crédits de financement, c'est la notion de
risque. Dans al moucharaka la banque va devenir associée avec le client,
non seulement dans les gains mais aussi dans les pertes, alors que dans le
crédit conventionnel elle ne connaît que la réception des
intérêts. Ainsi présentées, les produits bancaires
alternatifs vont certainement contribuer au développement que
connaît le Maroc durant ces dernières années.
2.2. L'apport socio-économique des produits
bancaires alternatif au Maroc
En introduisant des produits bancaires islamiques, le Maroc
voulait que ces derniers contribuent au développement du pays, surtout
au niveau social et économique, et comme ça conserver
l'équilibre social et économiques que l'Etat se batte depuis
toujours pour le stabiliser.
2.2.1. Conserver l'équilibre
social:
Comme beaucoup de pays du tiers monde le Maroc connaît
une grande crise d'habitat, que les crédits traditionnels, n'ont pas pu
résoudre, et encore plus, les banques sont même
soupçonnés de l'accentuer notamment par la
spéculation , et par des crédits qui ne répondent pas
aux demandes d'un grand nombre de clients, qui ont des convictions religieuses
contraires aux principes sur lesquelles ces crédit sont basées,
surtout les taux d'intérêts prohibés par les
préceptes de la charia ( 42% de ceux qui refusent les crédits
bancaires au Maroc c'est pour des motifs religieux) selon une étude
faite par une association spécialisé dans la matière.
Donc l'introduction de ces produits va certainement encourager
cette catégorie de citoyen, pour acheter leurs propres maisons, par des
produits bancaires comme «Miftah Al Kheir» et «Miftah Al
Fath», qui répondent à leurs attentes, et de cette
façon on va remédier au moins partiellement à ce
fléau qui peut engendrer des problèmes sociaux, qui menace la
stabilité sociale du pays, notamment les bidonvilles que le Maroc
combatte avec voracité.
D'autre part la finance islamique en interdisant
l'intérêt, il va empêcher le favoritisme du capital par
rapport au travail, le capital doit par conséquent profiter à son
détenteur et à celui qui le profite par son travail. Et d'une
autre côté elle vise à empêcher la formation au sein
de la société d'une classe détentrice des capitaux et
d'une autre misérable qui travaillerait pour le bien être de la
première, et c'est le but de la mucharaka qui va créer une
complémentarité entre ces deux classes pour le bien de la
société toute entier.
Enfin il vaut mieux signaler qu'en acceptant la
commercialisation de ces produits, l'Etat marocain va rompre la route contre
toute éventuelle utilisation politique de ces modes de financement,
surtout par l'opposition islamique, et de cette manière il n'y aura
aucun changement sur le niveau sociopolitique interne. Et d'ailleurs c'est la
principale cause qui a poussé l'Etat pour autoriser la commercialisation
des produits bancaires islamiques.
2.2.2. Contribuer au
développement économique du pays
Selon Omar al katani l'expert économique marocain, les
produits alternatifs auront un impact positif sur l'économie marocaine,
et cela va apparaitre dans plusieurs domaines : tous d'abord et selon une
étude faite par l'association de M. katanii 6% des entreprises marocaine
refuse de nouer des relations avec les banques pour des raisons religieuses, et
20% veulent changer leurs modes de financement par un autre islamique, donc
c'est une grande partie d'entreprise qui ont maintenant ce qu'elles cherchaient
depuis longtemps pour leur épanouissement .
Il y a aussi l'intérêt financier du fait que ces
produits ; vont certainement contribuer dans le processus de bancarisation
que le Maroc poursuit ces derniers années, car d'une part les banques
auront plus de produits à présenter, et d'autre part elles
cibleront une nouvelle catégorie de clients, qui' ont été
négligé auparavant.
Il faut aussi signaler que les produits islamiques, vont aider
beaucoup ceux qui pratiquent des métiers libéraux, comme les
médecins, les avocats, les notaires pour équipier leurs bureaux,
par ijara ou murabaha, notamment ceux qui ont des convictions religieuses.
Il y' a aussi un autre intérêt de plus grande
importance, qui est l'épanouissement du secteur de l'immobilier, car en
donnant plus de crédits conformes aux préceptes de l'islam, en va
encourager beaucoup de gens à acheter des logements ce qui va se
répercuter sur ce secteur qui est liée avec plusieurs secteurs
économiques majores.
Enfin l'intérêt économique de ces produits
réside aussi dans le fait, que c'est une manière qui va attirer
plus d'investisseurs des pays de golf, qui vont amener avec eux plus de devises
et créeront de ce fait plus d'emplois. Mais toutefois il reste de savoir
si tous ces apports sont palpables sur la pratique, ou seulement de simples
spéculations théoriques.
3. Analyse et appréciation sur les nouveaux
produits bancaires islamiques après leurs commercialisation au
Maroc
Cette seconde partie il va être consacré pour
l'analyse de ces produits. Cette analyse a pour but de relever les contraintes
et les difficultés que ces produits alternatifs ont rencontrées
«contraintes fiscales ; réglementaires, politiques,
organisationnelles, commerciales...... » Ce qui a engendrer la
cherté de ces produits par rapport aux autres produits
déjà existante dans le marché financier, et pour donner
à cette étude plus d'envergure on va tenter de présenter
les mesures nécessaires qui vont contribuer au succès de ces
modes de financement au Maroc.
3.1. Problématique de la
cherté des nouveaux produits bancaires islamiques
Des produits halals mais trop
chère .... C'est la réflexion faite par les clients
vis-à-vis les nouveaux produits islamiques, alors qu'on attendait
à des produits moins chères que ceux des banques traditionnels.
Cette cherté est due à des causes directes et des causes
indirectes.
Les causes directes : pour Miftah Al Keir la mensualité
est plus élevée que dans le cas d'un prêt immobilier
conventionnels, par ex si l'immeuble coute 300000DH il doit payer 8192DH par
mois pendant une duré n'excédant pas 120mois, et donc le montant
de cette vente va être de 980000DH ce qui est énorme. Cela est
expliqué par la double transaction à faire dans le cadre du
contrat, (achat de la banque puis revente au client, ce qui va induire beaucoup
de frais à savoir les honoraires de notaires, les taxes d'enregistrement
et d'inscription foncière...) et aussi par les frais d'assurance vie et
incendie.
Pour MIftah AL fath c'est la même chose, la
mensualité est aussi trop supérieur par rapport à un
crédit logement conventionnel, parce que d'une part la duré est
plus courte, d'autre part les frais de la double transaction, et enfin les
clients supportent la TVA sur toute la mensualité, et non pas uniquement
sur les intérêts comme dans les crédits classique.
Les causes indirectes : comme on a dit c'est seulement
attijari wafa bank, qui a osé à commercialiser ces produits,
alors que les autres banques sont soit des réticents, soit des refusant
à ces produits. Pour les premiers ils attendaient à voir le
comportement des clients, avant d'entrer pour commercialiser ces nouveaux
produits, mais après ce premier mauvais résultat ils n'ont pas pu
s'aventurier, ce qui a contribuer au maintien de cette hausse de prix, pour
défaut de compétitivité entre les banques.
Par ailleurs il y'a d'autre causes, qui ont poussé ces
banques à ne pas commercialiser ces nouveaux modes de financement
à savoir:
o des convictions politiques douteuses de tous ce qui est
islamiques, surtout après la montée en force du PJD, et les
demandes qu'il a fait pour l'introduction de ces modes de financement.
o la pression du lobby des banques, qui redoute le
succès de ces produits, chose qui va certainement encourager
l'introduction de banques islamiques au Maroc.
o une mauvaise formation des personnels des banques sur la
finance islamique.
o un marketing trop modeste qui n'a pas aidé à
une bonne commercialisation de ces produits bancaires.
o la non utilisation des personnalités religieuses,
pour sensibiliser les clients et les banques sur l'importance de ces produits
alternatifs
3.2. Les conséquences de la
cherté
Selon un cadre de la banque attijari wafa bank, seulement 72
dossiers de demande pour les produits alternatifs ont été
accepté, et un seule dossier été refusé, et cela
depuis leurs commercialisation en octobre 2007. Donc les résultats sont
décevants alors qu'on attendait le contraire, surtout après le
succès de ces produits dans les autres pays.
Par ailleurs aucune autre banque n'a eu le courage de
concurrencer attijari wafa bank dans ces produits, par ce qu'ils ont
été découragé, dans un premier temps par le flou de
la fiscalité appliqué sur les produits alternatifs, selon une
étude faite par l'économiste, et aussi par le faible
résultat réalisé après leur commercialisation. Il
y'a même des rumeurs qui parlent de mesures, visant à retirer ces
produits du marché marocain.
Cette cherté à engendrer un
mécontentement général au sein de la
société, on parle d'un prix lourde pour faire ce qui est halal en
islam, payer plus chère pour préserver ses conviction
religieuses, et il y'en a même qui parle de complot qui vise les nouveaux
produits islamiques.
Mais malgré tout ça le Maroc, après avoir
introduit ces nouveaux produits bancaires islamiques ne semble pas se
décourager pour autant, bien au contraire il compte continuer à
encourager les modes de financement islamiques qui ont fait le succès
des banques islamiques, notamment dans les pays du golf et en Europe. Mais pour
le faire il est nécessaire de prendre un certains nombre de
dispositions.
3.3. les mesures nécessaires pour un vrai
succès des produits alternatifs
Afin que les nouveaux modes de financement islamiques,
réalisent leur but, il faut prendre un certains nombres de mesures
adéquates pour les rendre plus compétitifs, et pourquoi pas
autoriser l'entré des banques islamiques au Maroc pour une meilleure
gérance.
Tous d'abord il faut que les responsables
marocains aient, une vraie volonté de promouvoir ces nouveaux produits
bancaire, en méconnaissant toutes sortes, de conviction politiques
contraires ou pression défavorable du lobby des banques, car c'est une
question qui intéresse tous les marocains qui veulent voir leur pays en
plein développement, et l'intérêt général
bien sûr prévaut à l'intérêt privé de
quelques minorités.
Ensuite il faut prévoir une réglementation
fiscale adéquate : premièrement il faut que l'IS dans Ijara
wa iqtinaa soit étalé sur la durée du contrat,
deuxièmement la tva appliquées aux acquisitions d'immeubles doit
être diminué, en fin les taxes d'enregistrement fiscales ne
doivent pas être payé doublement, et ce en prévoyant des
mécanismes fiscales appropriés à cette situation.
Par ailleurs l'état doit encourager les banques
réticentes, à servir les produits alternatifs soit par des
récompenses fiscales, soit par la pression et ne pas se contenter de
subir leur pression, car de cette manière on créera une
concurrence entre ces banque ce qui va certainement baisser le prix desdites
produits. D'autre part il faut que l'Etat incite les banques, pour envoyer
leurs personnels à faire des séjours de formation dans les
banques islamiques du pays de golf, pour qu'ils puissent avoir plus de
compétence en la matière.
Il faut aussi faire des compagnes de sensibilisation, surtout
par des personnalités religieuses et économiques, dans les
mosquées comme à la télévision sans ignorer, les
autres moyens de sensibilisation tel que les journaux et internet......Cette
compagnes de sensibilisation doit cibler à la fois les banques et les
particuliers, pour les sensibiliser sur l'importance des produits bancaire
islamiques, pour l'économie marocaine.
Enfin les banques doivent prendre, plusieurs mesures
techniques comme par ex l'adaptation de ces produits avec les demandes des
clients, et aussi de faire un marketing de taille, pour une meilleure
commercialisation des nouveaux modes de financement islamique.
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