I-2-1-3-Utilisations et sources potentielles
d'émission dans l'environnement :
I-2-1-3-1-Organophosphorés :
Consommation de 5 000 T/an dans l'U.E. (1996).
I-2-1-3-2-Chlorpyrifos-éthyl :
Maïs, traitement du sol dont 1200 T/an en France.
I-2-1-3-3-Parathion : Insecticide de
contact, traitement des sols et des parties
I-2-1-3-4-Chlorfenvinphos :
Mélange de deux isomères (E) et (Z) ; utilisé sur les
aériennes des végétaux.
I-2-1-3-5-Malathion :
Non-systémique, insecticide et acaricide [5].
I-2-1-4-Mode d'action des
organophosphorés :
Ce sont des esters de l'acide phosphorique ou de
l'acide thiophosphorique, représentés respectivement par le
dichlorvos et la parathion, cette famille d'insecticides a pour cible
principale les acétylcholinestérases (toute espèces
vivantes confondues) dont elle inhibe irréversiblement
l'activité. Toute fois le mode d'action des organophosphorés est
plus complexe, et d'autres effets son régulièrement
découvert, qui sont souvent liés au premier. Pour le principal
effet c'est une Action toxique liée à l'inhibition des
cholinestérases, enzymes présentes au niveau du SNC, muscles,
globules rouges et plasma. Leur rôle est de détruire
l'acétylcholine, libérée lors du passage de l'influx
nerveux, L'enzyme est essentielle au contrôle normal de la transmission
des impulsions nerveuses à partir de fibres nerveuses et musculaires
lisses des cellules, les cellules glandulaires, ainsi que dans le
système nerveux central (SNC) [25].
La perte de l'enzyme permet l'accumulation de l'ACh
périphériquement au jonctions neurofacteurs (effets
muscariniques), au niveau des jonctions nerf-muscle, ganglions et autonome
(effets nicotiniques), ainsi centralement au niveau des jonctions nerveuses
cholinergiques avec les muscles lisses et des cellules de la glande, la
concentration élevée de ACh provoque la contraction musculaire,
aussi l'excès d'ACh peut être excitatrices (cause secousses
musculaires), mais aussi d'affaiblir ou de paralyser la dépolarisation
de la cellule par la fin de la plaque [41].
L'accumulation de l'acétylcholine qui provoque
l'intoxication, les concentrations actives sur les
acétylcholinestérases (exprimés par la constante
d'inhibition ki) se traduisent en dernier lieu par des mortalités (DL50)
dont les valeurs ne leur sont pas nécessairement
corrélées. Chez les insectes, les valeurs de ki sont de l'ordre
10à-3 à 10à-5M, et les DL50 de l'ordre de 1 à
3mg /kg, parmi les autres effets connus on figure la charge des
neuro-hormones [25].
![](Etude-sur-les-pesticides6.png)
Figure 1. Mode d'action des
antichloinestérases [1].
![](Etude-sur-les-pesticides7.png)
Figure 2. Fonctions de
l'acétylcholine [1].
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