IV.3 RÉPARTITION DE CAS SELON LE SEXE
En nous référant au tableau IV, nous remarquons
les femmes sont les plus atteintes que les hommes.
Contrairement dans la Ville de C.H.U en 2002 où sur
les dossiers des hospitalisés dans le service de médecine
interne, 465 cas ont été confirmé de FT par
hémoculture et ou coproculture dont 266 hommes (57,3%) et 199 femmes
(42,7%) (5).
La FT élevée chez les femmes s'explique par le
fait qu'elles sont exposées à la dite maladie aux cours de
travaux ménagers faits majoritairement par elles.
En considérant l'hygiène, certaines femmes ne la
respectent pas et d'autres en sont ignorantes. C'est par exemple dans ce cas :
après avoir changé de couche au bébé, une femme
peut manger sans moindre souci sanitaire (sans se laver avec du savon) ou
même achète les aliments exposés notamment beignets, fruits
souillés en route ou au marché et les mange sans le laver (4).
Les réalités comme celles ci-haut influencent la
fréquence répandue de la FT parmi le sexe féminin.
Notre troisième hypothèse est ainsi
confirmée.
IV.4 RÉPARTITION SELON LE LIEU DE
RÉSIDENCE
En nous référant au tableau V, on constate que
la fréquence de la fièvre typhoïde est plus
élevée à Mabanga qu'à d'autres milieux ou quartiers
qui sont également dans la périphérie de l'HGR/Virunga.
Les habitants de Mabanga sont plus touchés que ceux de
Majengo et d'autres quartiers et cette fréquence s'explique par :
~ L'eau utilisée au Mabanga est mal traitée.
Cette eau, stockée dans les tangues, est non potable et ne respecte pas
non plus les conditions d'hygiène ;
~ La stagnation d'eau dans les avenues, dans les parcelles
lors de pluie et donc les conditions d'hygiène et de salubrité
publique élémentaires ne sont pas réunies, pas
d'assainissement.
Notre quatrième hypothèse est ainsi
confirmée.
IV.5 RÉPARTITION DE CAS SELON LES AFFECTIONS
ASSOCIÉES
Le paludisme est l'affection la plus associée à
la fièvre typhoïde (voir
tableau VI).
Cela peut s'expliquer par le fait que nous sommes dans une
région d'endémicité pour le paludisme. En plus, lorsqu'il
y a des eaux stagnantes, il y a présence des moustiques qui causent le
paludisme et les mouches qui transmettent la salmonellose.
Selon les statistiques de 2005 de l'Hôpital de district
(au Cameroun), sur 2 688 patients atteints de la FT, 16 maladies (affections)
ont pu être répertoriées dont la plus récurrente
étant le paludisme avec 902 cas.
Cette pathologie représente 33,55% de cas ; interviennent
très loin en deuxième position les parasitoses intestinales.
(9)
Les formes septicémiques et focalisées chez les
sujets sains apparaissent souvent à l'occasion d'une affection
intervenante (rougeole, brucellose, paludisme en haute fréquence).
Ainsi, notre cinquième hypothèse est
confirmée
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