I .3. Types de
production
D'après NESSEIM (1995), pour la
productivité de la vache au Sénégal, seuls la viande et le
lait sont analysés. Les autres productions comme le fumier, la traction,
les cuirs et peaux bien que non négligeables sont
considérés comme faisant partie des avantages non quantifiables.
On note également la production du bétail à travers la
reproduction et la croissance. En effet, puisque le troupeau se reproduit, le
croît doit être considéré comme un produit de
l'élevage.
I.3.1. Production
laitière
Les vaches africaines sont généralement de
mauvaises laitières bien qu'elles soient pour la plupart
exploitées pour la production laitière. Cette faible production
est estimée en moyenne de 0,5 à 2 litres par jour. Cependant le
lait produit possède un taux élevé de matière
grasse. Notons que la traite est généralement suspendue en
élevage traditionnel durant la saison sèche.
I.3.2. Production
bouchère
L'aptitude principale du Zébu Gobra est la production
de viande. A cause de sa faible rusticité dans les zones
infectées de glossines, c'est la race Ndama qui produit de la viande
[COULOMB cité par FAYE (1992)].
I .3.3. Productions
annexes
Les productions annexes sont la traction, le cuir et la
fumure.
I.3.3.1. Trait
Très apprécié comme boeuf de trait, les
taureaux sont castrés entre 18 mois et 2 ans. Le Zébu Gobra est
souvent utilisé dans le bassin arachidier du Sénégal
où il est utilisé dans les travaux champêtres et le
transport en charrette. Son rendement au travail est comparable à celui
des ânes et des chevaux. Malgré son petit format, la Ndama s'est
révélée comme un animal de trait très performant.
Sa puissance de traction est supérieure à celles de beaucoup de
races (FALL, 1987).
I.3.3.2. Fumure
Elle est utilisée par les agro-pasteurs pour fertiliser
leurs champs. Les résidus de récolte sont utilisés dans
l'alimentation des animaux montrant l'intégration
agriculture-élevage (DIOUF, 1991).
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