4.4 CRITIQUES QUANT A LA METHODOLOGIE UTILISEE
L'objectif de cette étude était la
détermination des bouleversements consécutifs à la mise
place d'une stratégie énergétique et leurs
conséquences dans l'organisation des acteurs, dans les systèmes
mis en place et dans le processus de projets d'aménagement à
dominante résidentielle à l'échelle d'un quartier.
Si l'on a fait émerger des pistes intéressantes
quant aux modifications de la gouvernance de projet, et principalement des
interactions entre les acteurs, l'analyse des conséquences de la mise en
place d'une stratégie énergétique sur le système
énergétique mis en oeuvre mérite d'être approfondie,
tant dans sa dimension économique que technique.
L'étude de la ZAC de l'Eco-quartier du Val de Ris et du
projet de réhabilitation du Ponceau a permis de relever de nombreux
aspects semblables et opposés entre les deux projets. Certaines de ces
différences sont imputables à la différence de nature des
projets (construction neuve et réhabilitation). D'autres
mériteraient davantage d'études pour en comprendre les causes. En
effet, certains aspects peuvent être spécifiques à un
projet et non à une catégorie. Par ailleurs, les projets ne
consistent pas tous à uniquement de la construction ou de la
réhabilitation. Un mixte est souvent constaté (ce qui est
d'ailleurs le cas de la ZAC de l'Eco-quartier du Val de Ris car s'il s'agit
avant tout d'un projet de construction, l'opération intègre
également des réhabilitations de friches urbaines).
Aussi, pour affiner cette analyse, il serait pertinent
d'élargir l'échantillon des opérations
étudiées avec notamment des projets pour lesquels
l'énergie est un aspect comme un autre, un projet de construction en
régie, un projet de réhabilitation plus avancée et un
projet de réhabilitation d'un parc public.
Par ailleurs, il serait intéressant d'élargir
les propos avec des opérations qui sortent du cadre résidentiel.
On peut en effet supposer que l'aménagement d'une zone commerciale ou
d'activités engendre un changement dans le mode de gouvernance.
Ces deux études de cas ne représentent donc pas
un échantillon représentatif. En conséquence, il n'est pas
possible de ne présenter que des conclusions
généralisables à l'ensemble des projets
d'aménagement. Cette étude ouvre donc davantage des pistes de
réflexion et soulève d'ailleurs plus de questions qu'elle
n'apporte de réponse.
|