3. Les obstacles :
-L'identification des régions de
développements :
Le règlement ne dispose que d'une série des
mesures d'appui seront offertes aux projets établis dans les
régions de développement, ainsi qu'aux projets
bénéficiant d'une convention.
Le Fonds d'Appui finance partiellement ou en totalité
les coûts d'infrastructure qui seront engendrés par un nouvel
investissement tel que la construction de routes ou le raccordement à
des services d'utilité publique.
Ces régions de développement ne semblent pas
avoir encore été définies ; de ce fait, le Fonds ne semble
pas fonctionner et l'élaboration d'une politique régionale
d'investissement se voit par conséquent entravée.
Le choix des régions de développement devrait
être une priorité ; il faut fixer un calendrier de mise en oeuvre;
en attendant, le Fonds d'Appui ne peut fonctionner tel que prévu.
L'attribution du statut de région de développement est un
problème auquel nombre de pays ont fait face.
L'expérience passée nous enseigne qu'il n'est
pas toujours facile de concilier les intérêts économiques
et politiques des régions candidates au statut de région de
développement, mais que cela est réalisable.
À cet égard, le programme des fonds structurels
de l'Union Européenne pourrait être un critère utile.
-La coordination des différents organes
chargés de l'investissement :
Jusqu'à récemment l'Algérie avait
adopté une politique de « laisser-faire » en ce qui concerne
l'attraction des IDE en dehors du secteur des hydrocarbures. Mais l'on observe
cependant une absence de stratégie nationale cohérente de
promotion les investissements étrangers.
De ce fait, il y a un risque de confusion, notamment chez les
investisseurs étrangers, qui ne feront pas la différence entre
les activités de promotion des investissements de l'ANDI, du Conseil
National de l'Investissement, du Ministère de la Participation et
à la Promotion de l'Investissement (MPPI) ainsi que de la Chambre de
Commerce et de la Banque d'Algérie.
Cela est particulièrement le cas avec l'ANDI et le
MPPI. Par exemple, lors de la Conférence des hommes d'affaires et
investisseurs arabes, c'est le représentant du MPPI et non l'ANDI qui
présenta les potentialités d'investissement et la
stratégie de promotion des IDE en séance plénière
(ce rôle devrait être dévolu à l'Agence Nationale de
développement de l'Investissement et non pas à un
Ministère), alors que c'était l'ANDI et non le MPPI qui avait
un stand de promotion à l'exposition de la conférence.
-Le ciblage des investisseurs :
Des bonnes relations existent entre les hommes d'affaires
étrangers comme les français et l'association des hommes
d'affaires algériens ayant des activités économiques en
France. Ainsi, ce noyau représente un groupe cible important pour l'ANDI
qui a déjà participé à des événements
organisés entre les deux parties.
Néanmoins, elle doit renforcer ses interventions dans
ce sens. Hormis cela, il n'existe pas de stratégie officielle de ciblage
des investisseurs. Ainsi, les ambassades et missions de l'Algérie ne
sont guère utilisées pour faciliter le contact avec les
investisseurs étrangers.
|