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Le rôle des IDE (Investissement Direct Etranger ) dans le secteur bancaire algérien

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par Makrane Hanane
Université Abderrahmane Mira de Béjaia Algérie - Technicien supérieur en commerce international 2009
  

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Section 3 : La réglementation des changes 

1. Éléments de contexte :

L'Algérie a vécu par le passé sous un régime des changes restrictif. Depuis le désengagement de l'État de la sphère économique, entamé à partir de 1990, avec notamment la promulgation de la loi sur la monnaie et le crédit, beaucoup d'assouplissements ont été rendus possibles grâce à la libéralisation du commerce extérieur et c'est ainsi que la réglementation des changes ne constitue plus aujourd'hui, sauf pour des aspects particuliers liés à la gestion du compte financier de la balance des paiements, un obstacle pour les investisseurs et les opérateurs économiques.

La convertibilité courante du dinar s'est traduite à partir de 1994 par la mise en oeuvre de la convertibilité commerciale de la devise locale qui s'est adossée à la libéralisation des paiements au titre des importations. Cette convertibilité commerciale devait conduire en 1994 la Banque d'Algérie à la mise en place du fixing pour la détermination du taux de change du dinar suivant l'offre et la demande sur le marché des changes.

En 1996, un marché interbancaire des changes a remplacé le fixing dans lequel la Banque d'Algérie intervient pour satisfaire ou autoriser les demandes de devises étrangères exclusivement destinées, dans le cadre de la convertibilité courante du dinar, aux paiements ou transferts au titre des transactions courantes (importations de biens et services, revenus du travail et des investissements, etc.).

Dans une deuxième étape, la convertibilité courante du dinar s'est élargie aux soins médicaux, à la formation et aux voyages. Pour toutes ces dépenses, les nationaux résidents sont autorisées à retirer et transférer à l'étranger, moyennant la contrepartie en dinars, les devises nécessaires dans la limite des montants annuels permis et sur présentation des pièces justificatives.

Ainsi, la convertibilité courante du dinar, la garantie des transferts, des bénéfices et du produit de la cession éventuelle d'actifs résultant d'investissements étrangers ainsi que la stabilité du taux de change, contribuent à promouvoir un environnement favorable aux investissements étrangers.

v La conception pointilliste du contrôle des changes :

Le système dans lequel fonctionne à l'heure actuelle le contrôle des changes procède d'une conception pointilliste des transactions avec l'extérieur.

Chaque opération d'entrée ou de sortie de devises est examinée pour elle-même. L'idée est que pour lutter contre la fraude, il faut empêcher les opérateurs, qu'ils soient nationaux ou étrangers, de transférer ou d'acquérir des devises sans qu'elles ne soient déclarées et donc en quelque sorte autorisées.

Cette conception alourdit le traitement des opérations avec l'étranger. Néanmoins, les autorités en charge du contrôle des changes s'orientent de plus en plus vers des atténuations en donnant délégation aux intermédiaires agréés, les banques commerciales, en l'occurrence, d'effectuer auprès de leurs guichets, le traitement de ces opérations sans requérir l'accord de la Banque d'Algérie. Le contrôle se faisant ainsi a posteriori.

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"Enrichissons-nous de nos différences mutuelles "   Paul Valery