CONCLUSION (SUITE)
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4/ Il découle de tout ce qui précède
qu'en droit international, l'Etat ne peut plus rester une aventure
incertaine
- Selon la definition `'traditionnelle» comme la qualifie
Michel Virally, le droit international public est le droit des
relations internationales, conçues comme se confondant avec les
relations inter etatiques, ou le droit de la societe internationale, consideree
elle-même comme ne se distinguant pas de la societe des Etats.
- En apprehendant l'Etat de droit et donc les relations de
pouvoir à l'interieur de l'Etat, le droit international influence
desormais l'interaction entre politique internationale et politique interne,
même si les variables restent dependantes du genie de chaque peuple.
- Il y a donc lieu de retenir que l'esprit du monde, tel qu'il
evolue à travers l'histoire, donne une preeminence à l'approche
contractualiste du pouvoir, imposant que dès lors qu'en droit interne,
les citoyens font l'option d'entrer dans l'état civil,
c'est-à-dire dans l'univers de la coexistence des libertes et d'exigence
de la legitimite, le droit international ne tolère plus que les
gouvernants, eux, optent pour l'état de nature,
c'est-à-dire l'univers des empiètements exacerbes, donnant ainsi
la chance à Antigone d'avoir raison du Roi Creon.
- Ne voilà t-il pas enfin un droit international qui fait
la synthèse de `'l'imperatif categorique» de Kant
et de l'esprit du monde (der `'Weltgeist» ) de
Hegel?
`'Agis de telle sorte /que tu puisses également
vouloir /que ta maxime devienne /une loi/ universelle» (Voir
notion d'Universalite partageable/Jacques Yvan MORIN)
Je vous remercie.
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