REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, UNIVERSITAIRE ET RECHERCHE
SCIENTIFIQUE
« ESURS »
INSTITUT SUPERIEUR DE COMMERCE
« ISC/GOMA »
B.P: 67 Goma.
SCIENCES COMMERCIALES ET FINANCIERES.
ANALYSE DE LA TRESORERIE D'UNE ENTREPRISE
PARAETATIQUE
« Cas de la RVA/Aéroport International
de Goma » de 2005 à 2010.
Par KUMUNGASA MOTATO Soleil
Travail de fin de cycle présenté et
défendu en vue de l'obtention du Diplôme de graduat en sciences
commerciales et financières.
OPTION : Comptabilité.
Directeur : Ass2 KALUME
BASHARA.
Année académique 2011-2012.
A notre
mère MWANVUA KAMBALE Chantal pour son affection et encouragement;
A notre
tante HEMBA KOMAYOMBI Lucie pour son soutien de toute nature;
A nos frères et soeurs pour leur
encouragement;
Nous
dédions ce travail.
KUMUNGASA MOTATO Soleil.
REMERCIEMENTS
La
réalisation de ce travail n'a pas été faite d'une seule
main. Il est donc le produit des efforts conjugués par plusieurs
personnes qui, sans leur intervention, la réalisation de ce travail ne
serait qu'un rêve. C'est pourquoi nous nous trouvons dans l'obligation de
leur adresser nos sincères remerciements.
Nous
rendons gloire au Tout-Puissant, Dieu pour le souffle de vie qu'il ne cesse de
nous garantir gratuitement. Qu'il en soit loué !
Nos remerciements s'adressent de manière
particulière aux Autorités académiques de l'ISC/Goma, au
corps académique et scientifique, spécialement à tous les
enseignants en sciences commerciales et financières. Nous adressons nos
sincères remerciements à l'Assistant KALUME BASHARA pour avoir
accepté de diriger ce travail en dépit de ses multiples
occupations.
Nos reconnaissances s'adressent aux Dirigeants de la
RVA/AIG pour tous les documents qu'ils ont mis à notre disposition et
pour les quelques correctifs qu'ils ont portés à ce travail afin
que ce dernier soit matérialisé.
Nos remerciements de profonde gratitude s'adressent de
manière générale à nos tantes et oncles plus
particulièrement à KABANZA NZABA Freddy, à KOMAYOMBI
BIKAMWA Charles, à Gaston NDOBA, pour leur soutien de toute nature. Nos
remerciements les plus distingués s'adressent également à
notre mère MWANVUA KAMBALE Chantal qui, sans relâche continue
à nous fortifier et encourager. Nous n'oublions pas MOTATO MABOLI Rex
pour son affection paternelle.
Nous ne serions pas ingrat de mettre fin à cette
page sans penser à la participation de tous nos amis et camarades avec
qui nous avons partagé les moments de joie et des peines durant ce
premier cycle.
Enfin, que tous ceux-là qui n'ont pas
été nommément cités et qui, de près ou de
loin ont intervenu pour la réalisation du présent travail, se
trouvent également associés à ces notes des
reconnaissances.
KUMUNGASA MOTATO Soleil.
SIGLES ET ABBREVIATIONS
$ : Dollar
américain ;
AC : Administration
Centrale ;
AIG : Aéroport
International de Goma ;
B : Bureau ;
BNA : Bureau de
navigation aérienne ;
CCC : Collège
des Commissaires aux Comptes ;
CR : Caisse
Recette ;
DCO : Division
Commerciale ;
DIFIN : Division
Financière ;
DIVAD : Division
Administrative ;
RDC : République
Démocratique du Congo ;
RVA : Régie des
Voies Aériennes ;
Servi. : Service ;
VTA :
Vérificateur de Trafic Aérien ;
YA : Commandant
Adjoint;
YD : Commandant.
0. INTRODUCTION
0.1. ETAT DE LA QUESTION
Notre travail porte sur l'analyse de la trésorerie
d'une entreprise paraétatique : cas de la RVA/AIG de 2005 à
2010
Au moment où l'on vient de préciser l'objet de
notre recherche, nous étions obligés de consulter quelques
travaux antérieurs qui, de même ont retenus notre attention et
ayant trait à notre thème de recherche.
A cet effet, nous précisons que nous ne sommes pas le
premier à aborder ce thème ; il existe bien d'autres
chercheurs antérieurs qui l'ont déjà abordé. Parmi
eux nous citons :
Henri KATINA MUHINDO : « analyse de gestion de
la trésorerie d'une association sans but
lucratif, Cas de la l'AMS de 2008 à 2010 ».1(*)
Dans son travail, l'étudiant s'était posé
la question suivante : quelle est la structure des recettes encaissables
de l'AMS ?
Au bout de ses investigations, il a conclu que les ressources
encaissables de l'AMS sont constituées des recettes propres (ou fonds
propres) et des recettes provenant des bailleurs de fonds. Il se réalise
par ailleurs que les recettes propres ont contribué à la hauteur
de 44,92% ; de 45,03% et de 41,76% à la formation des recettes de
l'AMS respectivement en 2008, 2009 et 2010. Le reste et une grande partie sont
les dons et subventions. Les bailleurs de fonds (VICOMERO) quant à eux
ont contribué à la hauteur de 44,57% ; 46,75% et de 44,47%
respectivement 2008, 2009 et 2010 et les autres bailleurs de fonds ont
contribué à 10,51% ; 8,22% et 13,77% à la formation
des recettes de l'année respectivement 2008, 2009 et 2010.
NSENGIYUMVA HARERA Claude : « Analyse de la
trésorerie dans une ASBL. Cas de la SOPROP/GOMA de 2008 à
2010 ».2(*)
Dans son étude, le chercheur s'est posé une
série des questions résumées de la manière
suivante : quelle est l'allure générale des encaissements et
des décaissements ?
En conclusion de son analyse, l'auteur découvre que les
encaissements ont évolué à la baisse durant toute la
période de l'étude avec une diminution moyenne de 15,48$US ;
soit la droite des recettes d'exploitation Y= - 15,48x + 10007,9$. Les
décaissements ont évolué à la baisse, soit une
diminution moyenne de 16,60$US, soit la droite des dépenses
d'exploitation Y= - 16,60x + 8753,21$. Quant aux flux fin trimestres, ces
derniers ont évolué à la hausse durant la période
en étude, soit une augmentation moyenne de 516,30$. D'où
l'équation de la droite Y= 516,30x + 507,61$.
Quant à nous en abordant ce thème, nous voulons
nous rendre compte du comportement de la trésorerie dans une entreprise
publique, étudier les mesures adoptées par la RVA-GOMA en cas de
la trésorerie excédentaire et le comportement des dirigeants en
cas de la trésorerie serrée.
0.2. PROBLEMATIQUE
L'entreprise étant une personne morale, elle doit
garder sa souveraineté vis-à-vis de la personne de
l'entrepreneur. De ce fait, toute entreprise devrait concilier ses points forts
à ses points faibles afin d'améliorer, de rendre plus efficace et
de garantir la pérennité de son action.
De nos jours, la gestion d'une entreprise est devenue une
aventure complexe qui nécessite le recrutement des spécialistes
très pointus dans des domaines tels que la vente et le marketing. La
fonction financière a dépassé son rôle administratif
malheureusement nécessaire pour se transformer en une fonction de
gestion totalement indispensable.3(*)
A cet effet, la trésorerie reste et demeure une
question pertinente qui se pose à tout gestionnaire d'entreprise,
étant donné que son excès est nuisible et son insuffisance
n'est pas souhaitable. Ainsi, le dirigeant devra concilier ces deux
impératifs dans sa gestion quotidienne.
Pour ce faire, il est important qu'un gestionnaire ait une
connaissance assez approfondie des activités de l'entreprise, des cycles
d'approvisionnement, de fabrication, de vente, de distribution, de paiement et
de recouvrement. L'ensemble de ces différents cycles conditionne les
flux financiers de l'entreprise dont le trésorier doit assurer la
gestion optimale.4(*)
Une entreprise doit exploiter son patrimoine afin de produire
des biens économiques. Elle doit au préalable enregistrer un
certain nombre des charges pour réaliser des produits. Les produits se
transformeront pour la plupart en liquidité et les charges
supportées en exigibilité.
Tout naturellement, la trésorerie est composée
des ressources provenant de l'environnement vers l'entreprise minorées
de la sortie des liquidités de l'entreprise vers l'environnement.
La Régie des Voies Aériennes à Goma,
RVA/AIG en sigle, réalise des recettes qui par leur nature doivent
financer les dépenses d'exploitation. Partant de ces deux
impératifs ci haut évoqués, nous nous sommes
heurtés à une série des questions à
savoir :
1) Quelle est l'évolution et la structure des
recettes de la RVA-Goma pendant la période en étude?
2) Quelle est l'évolution et la structure des
dépenses de la même institution?
3) Quel est le comportement de la trésorerie pendant
cette période ?
4) Quelles sont les stratégies adoptées pour le
redressement de la trésorerie ?
0.3. HYPOTHESES DU TRAVAIL
Selon RONGERE P., l'hypothèse est une proposition des
réponses aux questions posées au niveau de la
problématique.5(*)
Eu égard aux questions posées au niveau de la
problématique, nous sommes amené à émettre de
hypothèses suivantes :
Nous pensons que l'évolution des recettes
d'exploitation est à la hausse pendant la période d'étude
et que pour la formation des recettes de la RVA/AIG, les encaissements
provenant des recettes domaniales ont une part de plus de 30%, les redevances
aéronautiques plus de 55%, et le reste soit au moins 15% proviennent
des redevances extra-aéronautiques ;
Nous osons croire que l'évolution des dépenses
est en baisse et que les dépenses enregistrées par la RVA/AIG
proviennent pour la majeure partie soit plus de 40% des investissements, plus
de 30% des charges du personnel et moins de 20% des autres charges ;
Nous estimons que la trésorerie est excédentaire
pendant la période d'étude étant donné
l'accroissement des fréquences des avions ;
Nous pensons également qu'en cas de la
trésorerie serrée, la RVA/AIG fait recours aux dotations du
siège et en cas d'excédent de trésorerie, les
investissements sont envisagés.
0.4. CHOIX ET INTERET DU SUJET
Le choix de ce sujet n'est pas l'émanation du hasard.
Certes, en orientant notre choix sur ce sujet, nous sommes motivés par
le souci de comprendre la manière dont la trésorerie est
gérée au niveau de la RVA/AIG, étant donné que la
gestion en particulier reste une question sensible au sein des entreprises
publiques.
Sur le plan pratique, notre travail offre aux dirigeants de
l'entreprise en étude, un modèle de contrôle de gestion
qu'ils pourront utiliser en vue de l'amélioration de la gestion.
Sur le plan scientifique, les chercheurs ultérieurs
pourront se servir de ce travail comme une référence pour des
études beaucoup plus améliorées et approfondies.
0.5. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES
La méthode est la procédure logique
inhérente à toute démarche scientifique. Plusieurs
scientifiques ont défini la méthode.
Selon PINTO et GRAWITZ, la méthode est
constituée de l'ensemble des opérations intellectuelles par
lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités
qu'elle poursuit, les démontre et les vérifie. Les techniques ne
sont que des outils mis à la disposition de la recherche et
organisées par la méthode dans ce but.6(*)
Pour notre travail, nous avons fait appel aux méthodes
statistiques et comparatives. Grâce à la méthode
statistique, nous serons à même d'étudier le
comportement des variables en études dans le temps, en les
présentant sous forme des tableaux et graphiques.
La méthode comparative quant à
elle, nous permettra de confronter les prévisions aux
réalisations en vue de dégager les écarts.
Ces méthodes seront appuyées par les techniques
documentaires et entretien.
La technique documentaire nous permettra
recueillir les données utiles à la vérification de nos
hypothèses en consultant les archives de la RVA/AIG. La technique
d'entretien nous aidera à récolter les informations
complémentaires aux données recueillies à l'issue des
questionnements oraux aux agents et cadres de la RVA/AIG.
0.6. SUBDIVISION DU TRAVAIL
En relation avec les objectifs poursuivis par ce travail, nous
avons jugé utile de subdiviser ce travail en trois chapitres hormis
l'introduction et la conclusion.
Le chapitre premier est le cadre théorique ;
Le deuxième chapitre porte sur le cadre d'étude ;
Le dernier chapitre sera consacré sur la présentation des
données, leur analyse et l'interprétation des
résultats.
0.7. DELIMITATION DU SUJET
Rappelons que notre étude se fonde sur l'analyse de la
trésorerie d'une entreprise.
Pour ce qui est du cadre temporaire, ce travail couvre une
période de 6 ans allant de 2005 à 2010.
Dans le cadre spatial, notre travail s'oriente vers la
RVA-GOMA.
CHAPITRE PREMIER :
CADRE THEORIQUE
Les notions générales de ce chapitre portent sur
la définition des concepts.
Aussi, tout travail scientifique que minime soit-il, provient
des résultats de recherches. En effet, toute recherche exige
l'utilisation d'un certain nombre d'idées générales et
abstraites d'un objet de pensée concret dénommés
« concept ».
De prime à bord, ces concepts méritent
d'être définis pour être bien saisis afin d'être
maîtrisés.
Notre ambition dans ce chapitre, est de faire une approche
lexicologique des quelques notions clefs autour desquelles gravitera notre
démarche scientifique afin de rendre notre travail intelligible,
permettre une lecture aisée et éviter des interprétations
contradictoires dans le but de procurer à ce travail une
référence toute singulière.
I.1. DEFINITION
Il existe plusieurs définitions de la
trésorerie :
1. La trésorerie d'une entreprise peut être
considérée statiquement, comme un système de
« stocks » ou dynamiquement, comme un système de
« stocks » et de « flux ». les stocks
représentent, au sens étroit de terme, les « actifs
disponibles », c'est-à-dire les liquidités en caisse ou
en compte bancaire ; au sens large, ils incluent les « actifs
réalisables » ; les créances en portefeuille,
d'une part, et placements à court terme, d'autre part.7(*)
D'où la trésorerie au sens étroit du
terme va intéresser ce travail.
2. La trésorerie est un « ensemble des moyens
de financement liquides à court terme dont dispose un agent
économique pour faire face à ses dépenses de toute
nature : encaisses, les crédits bancaires à court terme
obtenus par mobilisation des créances ou par découvert, avances
(facilité de caisse).8(*)
La première définition à son sens
étroit du terme ayant un point de convergence avec cette dernière
définition, va nous accompagner jusqu'à la fin de notre
travail.
I.2. ORIGINE DE LA TRESORERIE
La trésorerie vient du terme trésor qui veut
dire fortune, richesse.
La trésorerie est née de la comptabilité
dont le premier livre est de la plume du professeur LUCA DE PACIOLI.
II.1.1 LA COMPTABILITE PAR
RECETTES ET DEPENSES OU « COMPTABILITE SIMPLE »9(*)
Egalement appelée « comptabilité de
caisse », celle-ci consiste à utiliser un seul compte, le
compte caisse dont les recettes sont enregistrées à gauche, les
dépenses à droite et se caractérise par l'absence de la
notion de débit et de crédit.
C'est cette comptabilité que tient encore aujourd'hui
une bonne ménagère et que tiennent également les services
publics ; raison pour laquelle, celle-ci est également
appelée « comptabilité publique ».
La comptabilité remonte à l'antiquité.
Elle est donc apparue dans les grandes civilisations anciennes
(égyptienne, phénicienne, romaine, ...) à partir du moment
où ces civilisations avaient réuni trois éléments
essentiels au fonctionnement de cette technique à savoir l'existence de
l'écriture, du papier et de la monnaie.
III.1.2. TYPE DE TRESORERIE
a) LA TRESORERIE EN VALEUR10(*)
Mode de gestion de la trésorerie qui repose sur
l'enregistrement des opérations non le jour où elles sont
comptabilisées par l'entreprise, mais à la date où elles
sont censées être comptabilisées dans les comptes tenus par
la banque.
En général, il existe un décalage entre
la position de trésorerie en valeur et la position de trésorerie
en date d'opération.
La tenue d'une gestion de trésorerie en valeur implique
de connaitre les règles régissant les dates de valeurs
s'appliquant aux diverses opérations d'encaissement et de
décaissement (émission de chèques, remise de
chèques...).
b) TRESORERIE POTENTIELLE11(*)
Ensemble des crédits auxquels l'entreprise pourrait
recourir du fait d'accords des fournisseurs ou des établissements
financiers mais qu'elle n'utilise pas effectivement à un moment
donné.
c) TRESORERIE ZERO12(*)
Expression parfois utilisée pour designer les
méthodes d'optimisation de la gestion de trésorerie qui visent
à réduire les utilisations de crédits bancaires en se
fixant comme objectif une encaisse zéro.
I.3. RECETTES D'EXPLOITATION
Pierre LASSEGUE définit les recettes comme
l'entrée des liquidités (flux monétaire) depuis
l'environnement vers le patrimoine sous forme d'espèces, de
chèques, de virements bancaires, ou même d'inscription sur un
concept courant.13(*)
Normalement, les dépenses et recettes d'exploitation
concernent seulement l'exercice comptable différemment des
dépenses et recettes d'immobilisations qui concernent plusieurs
années.
I.4. DEPENSES ET CHARGES
I.4.1. CHARGES
1) En comptabilité, la charge est toute dépense
dont l'effet est inférieur à la durée de l'exercice.
2) La charge est une « quantité
exprimée en heures de travail ou en nombre ou en volume de produits que
doit fournir un sous-ensemble de l'entreprise-usine, atelier, services, un
poste de travail, etc., pour satisfaire au cabinet de commande en cours dans
des délais donnés.14(*)
a. Charges de personnel
La qualité des services et
des produits d'une entreprise est inhérente à la qualité
de son personnel. Ainsi, toute entreprise qui veut prospérer doit bien
muser sur les critères de sélection de ses travailleurs. Les
charges de personnel sont inscrites dans le compte 65 « charges de
personnel » de la classe six des charges.
Pour réaliser son activité de production et de
vente, l'entreprise a besoin de différents types de facteurs, dont
notamment le facteur humain. Ce dernier regroupe le personnel de l'entreprise,
personnel qui met à la disposition de l'organisation sa force de travail
en contrepartie d'une rémunération, appelée le
salaire.15(*)
b. Les amortissements
L'amortissement est la constatation comptable de la perte
subie sur la valeur d'actif des immobilisations qui se déprécient
nécessairement avec le temps et par l'usage.16(*)
Il est nécessaire
1) Pour que l'actif du bilan indique la valeur réelle
des immobilisations ;
2) Pour que les charges d'exploitation comprennent les charges
dues à la dépréciation des immobilisations.
I.4.2. DEPENSES D'EXPLOITATION
Ne voulant pas nous attarder sur ce point, vu que les
dépenses sont imputées des plusieurs éléments, nous
n'allons que parler de l'investissement comme une dépense sensible au
sein des Entreprises Publiques.
INVESTISSEMENT.
a) Définition
Au sens étroit, l'investissement est
« l'acquisition de biens de production en vue de l'exploitation d'une
entreprise et de dégager un revenu ou augmentation de la capacité
de production ».
Au sens large, il s'agit de l' « acquisition
d'un capital en vue d'en percevoir ou d'en consommer le revenu.
b) l'investissement selon Bömh
Bawerk
L'investissement est défini par l'économiste
Bömh Bawerk comme un détour avantageux de production. L'entreprise
affecte des ressources à projet dont elle compte tirer des profits
à Moyen ou Long Terme.
L'investissement est essentiel pour le développement de
l'entreprise, et doit être cohérent avec sa stratégie
globale. Les décisions d'investissement s'inscrivent dans le processus
de planification à Long Terme de l'entreprise. Une décision
d'investissement entraîne des dépenses et l'immobilisation de
fonds, dans l'attente de bénéfices futurs. Il s'agit d'un pari
sur l'avenir. L'objectif sera donc de retenir les projets qui assurent une
certaine rentabilité tout en minimisant les risques. Ils convient de
comparer :17(*)
Ø les dépenses liées à
l'investissement : le coût d'achat d'un matériel par exemple,
mais aussi l'augmentation des charges de production (consommation
d'énergie, frais de maintenance, etc.) ;
Ø les nouveaux besoins de financement (augmentation du
besoin en fonds de roulement dans le cas d'un investissement destiné
à accroître la capacité de l'entreprise) ;
Ø avec les produits futurs escomptés.
Par définitions, une dépense est une
« sortie de liquidités i.e. d'argent ou flux
monétaires, en contrepartie de l'acquisition d'un bien ou de la
prestation d'un service.18(*)
Une dépense n'est pas nécessairement une charge,
comme par exemple le cas de paiement des dividendes aux actionnaires.
Une dépense d'exploitation n'est pas la même
chose qu'une sortie de caisse :19(*)
§ Une avance ou un prêt est une sortie mais n'est
pas une dépense puisqu'il sera remboursé ;
§ La dotation aux amortissements d'une année est
une charge mais n'est pas une sortie de caisse ;
§ Toutefois beaucoup de sorties de caisse sont des
dépenses.
I.5. LE BUDGET DE TRESORERIE
I.5.1. NOTION DU BUDGET
Le budget qu'il soit public, privé ou familial, son
sens large est entendu comme un programme d'action chiffré.20(*)
Selon le plan comptable général, le budget est
une « prévision chiffrée de tous les
éléments correspondant à un programme
déterminé ».21(*)
Le budget de trésorerie traduit les données
budgétées en termes d'encaissement et de décaissement et
permet un suivi régulier de la situation de trésorerie de
l'entreprise.22(*)
Le budget de trésorerie résume l'ensemble des
autres budgets.
L'articulation des budgets23(*)
On peut distinguer deux catégories de budgets :
les budgets opérationnels et les budgets généraux dits de
synthèse. Les budgets opérationnels se décomposent en
budgets d'exploitation et budgets hors-exploitation. Tous les budgets sont
interdépendants : la cohérence de l'ensemble est essentielle
(voir figure II.2.1). La construction budgétaire est un processus
itératif, qui doit respecter l'articulation des tous les budgets.
· Le budget d'exploitation,
étroitement lié au cycle d'exploitation de l'entreprise, sont
directement fonction du volume d'activité. Ils comprennent le budget
commercial (budget des ventes et des frais de distribution), le budget de
production et le budget des approvisionnements. Le budget des ventes est
généralement considéré comme
déterminant : des prévisions de ventes découlent les
quantités à produire donc les besoins en approvisionnements.
· Le budget des investissements, recense
les engagements à court terme qui découlent des projets
d'investissements de l'entreprise. Ces engagements sont autonomes par rapport
aux budgets d'exploitations. Mais ont un impact sur la trésorerie et sur
les états financiers prévisionnels (compte de résultat et
bilan).
· Le budget des frais généraux,
comprend essentiellement des charges fixes sans rapport direct avec le
niveau d'activité. Il regroupe les charges liées à
l'administration générale de l'entreprise (gestion
financière, gestion du personnel, gestion des moyens informatiques,
etc.). Ce type de budget est souvent élaboré de manière
arbitraire ou par reconduction. Des techniques telles que le budget base
zéro ou analyse de la valeur constituent une aide à la
rationalisation des prévisions et surtout à la réduction
de ces charges.
· Les budgets généraux, ou
de synthèse (budget de trésorerie et états financiers
prévisionnels) résument l'ensemble des autres budgets. Le budget
de trésorerie traduit les données budgétées en
termes d'encaissements et de décaissements et permet un suivi
régulier de la situation de trésorerie de l'entreprise.
L'élaboration des documents de synthèse prévisionnels
(bilan et compte de résultat) constitue la dernière étape
de la construction budgétaire.
Schéma 1 : L'articulation des
budgets
Budget des ventes
|
Budget commercial
|
Budget des frais de distribution
|
Budget de production
|
Budget des investissements
|
Budget des approvisionnements
|
Budget de trésorerie
|
Budget des frais généraux
|
Bilan prévisionnel
|
Compte de résultat prévisionnel
|
Tableau de financement prévisionnel
|
§ Flux des charges et produits :
§ Flux monétaire (encaissement et
décaissement) :
Source : figure II. 2.1. L'articulation
des budgets24(*)
I.5.2. ELABORATION DU BUDGET DE TRESORERIE
Le budget de trésorerie se présente sur trois
tableaux à savoir :
1. Tableau des recettes (ou des encaissements) ;
2. Tableau des dépenses (ou des
décaissements) ;
3. Tableau de synthèse.
Ce dernier tableau est un tableau cumulatif
c'est-à-dire qu'il combine les deux premiers tableaux en un seul.
La présentation du budget peut être
détaillée donc mois par mois ou soit globale.
La présentation globale reprend les montants en totaux
annuels. C'est donc une présentation annuelle.
Le budget de trésorerie s'élabore à
partir des éléments suivants :
- Le solde initial de la trésorerie ;
- Le solde des créances ;
- Les dettes de l'entreprise qu'il faudra encaisser ou
régler durant la période.
I.5.3. CONTROLE BUDGETAIRE25(*)
Par définition, le contrôle est un
procédé d'organisation ayant pour but d'assurer que le
déroulement d'une opération ou d'une activité
jusqu'à son résultat, soit conforme aux règles et aux
objectifs préétablis.26(*)
La comparaison entre les données réelles et des
données budgétaires permet de faire ressortir les écarts
budgétaires exprimés en valeur ou sous forme de pourcentage.
Les techniques utilisées sont différentes selon
le type d'activité contrôlée.
Le contrôle budgétaire des
activités commerciales27(*)
Trois types de centres couvrent une activité
commerciale dans l'entreprise :
ü Les centres de recettes (exemple ; un
réseau de distribution) ;
ü Les centres de profit (exemple : la grande
distribution) ;
ü Les centres d'investissement (exemple : une
filiale).
ü Le contrôle des activités commerciales est
réalisé à travers deux indicateurs : le chiffre
d'affaires et la marge.
Le schéma du modèle micro-économique
ci-après, est la représentation simplifiée du
fonctionnement le l'ensemble de l'entreprise.
Schéma 2 : LE SCHEME DE LA
HIERARCHIE ET L4INTERDEPENDANCE DE BUDGET28(*)
Ventes
Production
Charges de production,
distribution, divers
Approvisionnement
Investissement
Trésorerie
Le schéma indique
aussi que ces budgets sont liés les uns aux autres et qu'il n'est pas
questions, ni possible de les établir sans tenir compte de leur
état de dépendance. Quant à la hiérarchie, le
budget de vente, comme il apparait sur le schéma, conditionne les
autres. C'est de la prévision de vente que dépendront les
investissements à prévoir, les approvisionnements, la production
à fournir, les différentes charges et le mouvement de
trésorerie à envisager.
I.6. ENTREPRISE
I.6.1. DEFINITION
Plusieurs scientifiques ont pu concevoir le concept
« entreprise » sous différentes approches. On se
limite ici à donner la définition dominante qui relève de
l'approche systématique.
L'entreprise est un système socio-économique
structuré ouvert sur son environnement, finalisé devant
satisfaire des exigences de pérennité et flexibilité et
tenter d'assurer la réalisation des objectifs des différentes
parties prenantes (propriétaires, salariés, fournisseurs,
clients, puissance publique).29(*)
I.6.2. ENTREPRISE PUBLIQUE
Organisation à caractère industriel et
commercial placé sous l'autorité ou la tutelle de l'Etat ou
d'une collectivité publique.
L'entreprise publique dispose d'une certaine autonomie de
gestion. On distingue par degré croissant de l'autonomie
financière et de gestion, les formes suivantes d'entreprises
publiques : la concession, la société d'économie
mixte, l'entreprise nationale ou nationalisée et la régie
autonome, l'office enfin la régie directe.
I.6.3. REGIE
Le terme Régie désigne :
Un établissement public chargé de la gestion d'un
service public et un mode de gestion de ce service.30(*)
Une entreprise publique pouvant prendre plusieurs formes :
(1) Régie directe :
Le capital appartient à la puissance publique qui
assure directement la gestion de l'exploitation.
(2) Régie autonome :
Le capital appartient à la puissance publique.
Elle dispose d'une autonomie financière et une personnalité
morale. La puissance publique n'exerce qu'un pouvoir de contrôle.
(3) Régie
intéressée :
Le capital appartient à la puissance publique mais la
gestion est confiée à un régisseur-individu ou
société-intéressée par une prime au fonctionnement
de l'exploitation ou à la marche des travaux. Elle possède la
personnalité morale.
(4) Régie d'entreprise :
Appelée encore travail en régie, elle est une
forme de concession dans les marchés publics. Si une entreprise
privée exécute des travaux annexes non prévus dans le
détail du contrat qui la lie à la puissance publique, ces travaux
lui seront remboursés avec prime. Cette forme de régie
d'entreprise existe pour le secteur privé : les grandes entreprises
confient en régie des travaux d'entretien à des petites
entreprises.
La RVA/AIG est une régie financière de l'Etat
qui alimente le denier du trésor public au travers des recettes
domaniales et redevances. D'où il y a plusieurs régies en
République Démocratique du Congo à l'instar de la
DGI, DGRAD etc.
I.6. 4. TRESOR PUBLIC31(*)
Personnification de l'Etat, le trésor public a pour
fonction principale l'exécution du budget.
Ses ressources principales sont constituées par les
recettes fiscales, les revenus des domaines et participation de l'Etat.
D'une part, le décalage dans le temps entre les
recettes et les dépenses et éventuellement, d'autre part, des
dépenses prévues plus élevées que les recettes
prévues, conduisent le trésors public à intervenir sur les
marchés financiers par l'émission d'emprunts publics et de bon de
trésor. Par le volume et la fréquence de ses inventions, le
trésor public joue un rôle clé
sur les marchés financiers.
CHAPITRE DEUXIEME :
PRESENTATION DU CADRE D'ETUDE
II.1 PRESENTATION DE LA RVA
II.1.1 HISTORIQUE, ORGANISATION
STRUCTURELLE ET FONCTIONNELLE DE LA RVA
1. HITORIQUE
b) Création
La RVA est une entreprise paraétatique à
caractère technique et commerciale dotée de la
personnalité civile. Elle est régie par l'ordonnance loi n°
72/13 du 21 février 1972 à ses articles 16 et 52 de la
constitution, loi n° 72/001 du 5 janvier 1972 habilitant le
président de la république à prendre des mesures qui sont
du domaine de loi et est placée sous la tutelle du département de
transport et communication et du portefeuille. Elle obéit à la
loi cadre n° 78/002 du 6 janvier 1978 portant dispositions applicables
aux sociétés publiques.
La RVA obéit également aux dispositions des
ordonnances n°078/200 du 4 décembre 1982 portant respectivement
statut d'une entreprise publique et nomination du conseil d'administration des
entreprises nationales.
c) Sa mission
La mission reçue de l'Etat est : construire,
aménager, entretenir et exploiter les aéroports et
aérodromes ainsi que leur dépendance. La RVA doit
également assurer la sécurité de la navigation
aérienne, percevoir pour son compte les taxes, et les redevances
aéronautiques instituées par le gouvernement sur les
aéroports, avec de formation et perfectionnement du personnel de
l'aéronautique civile.
Bref, la RVA est propriétaire pour l'Etat de toutes les
infrastructures aéroportuaires qui lui sont confiées, elle assure
le contrôle et l'exploitation.
2. ORGANISATION
STRUCTURELLE
Les structures organiques de la RVA sont prévues par la
loi n° 78/002 du 6 janvier 1978 sur les entreprises publiques de la
manière suivante :
Ø Un Conseil d'Administration
Ø Un Comité de Gestion présidé par
un ADG (Administrateur Délégué
Général) ;
Ø Un Collège des Commissaires aux Comptes
(CCC).
a) Le Conseil d'Administration (C.A)
Il est administré par le Président du Conseil
d'Administration (PCA) qui doit assurer la présidence. Il est
composé par l'administrateur représentant du département
de transport et communication.
b) Le Comité de Gestion (C.G)
Il est composé par l'ADG et représentant du
personnel de la RVA, s'organise autour d'une administration centrale
basée à Kinshasa Ndolo, comprend dix directions, 18 divisions et
55 services, la RVA gère 54 aéroports et aérodromes dont 4
internationaux, elle dispose également d'un centre de formation à
Kinshasa Njili pour le perfectionnement de ses techniciens.
c) Le Collège des Commissaires aux Comptes
(C.C.C)
Les commissaires aux comptes portent à la connaissance
du conseil d'administration, la situation financière de l'entreprise et
lui garantir avec conviction et certitude que les comptes annuels sont
réguliers, sincères et donnent une marge fidele de la situation
financière et du patrimoine de la RVA à la fin de l'exercice.
3. ORGANISATION
FONCTIONNELLE
1. L'effectif
Avant la guerre de l'AFDL et celle du RCD, l'effectif de la
RVA était de 3000 agents dont la direction générale
comptait à elle seule plus de 1000 agents. L'aéroport
international de Njili comptait 600 agents permanents et une main d'oeuvre
estimée en moyenne à 50 unités par jour.
De l'autre coté, l'aéroport international de
Lwano et Bangoka comptaient respectivement 200 et 150 agents tandis que celui
de Goma disposait de 152 en 1996 et de 118 en 1998.
Actuellement, l'AIG compte 184 agents.
La RVA est une entreprise fournissant des services
spéciaux en matière d'aéronautique civile, elle emploie
des agents spécialisés dont des
ingénieurs, des techniciens et d'autres
spécialistes en matière de lutte anti-incendie : les sapeurs
pompiers.
2. Les méthodes de travail
Pour son fonctionnement, la RVA adopte des méthodes
managériales du management, la décentralisation du pouvoir pour
une plus grande efficacité : elle est aussi ouverte à
l'ère de l'ordinateur pour la gestion financière et
administrative grâce à des dispositions combinées, la
lourdeur bureautique a été éliminée, l'initiative
et la responsabilité individuelle sont encouragées.
3. Patrimoine
La RVA dispose d'importants biens : les bâtiments,
les équipements et les terrains nus.
II.1.2. HISTOIRE, SITUATION GEOGRAPHIQUE, OBJECTIF,
ORGANISATION STRUCTURELLE DE LA RVA/AIG
1. HISTOIRE
Aménagement de l'AIG
Sous la colonisation belge, en 1948 la piste de l'AIG fut
aménagée pour recevoir les petits porteurs ; en 1954 les
travaux de construction ont été entamés pour se terminer
en 1958.
A cette époque, la piste mesurait 1900m de longueur et
30m de largeur et recevait des avions de type DC3 et DC4.
En 1966, la piste fut réaménagée et
mesurait 2200m de longueur. Le 19 mai 1976, les travaux de
réaménagement et de modernisation entrepris par la
société DUMEZ SPIESBATIGNOLES avaient fait de l'aérodrome
de Goma un aéroport international qui fut inauguré le 18 mars
1978, sa piste mesurait 3000m de longueur et 45m de largeur avec les deux
bandes de sécurité EST et OUEST chacune de 45m.
A la suite de l'éruption volcanique du 17 janvier 2002,
une bonne partie de la piste fut emporté par la lave du volcan
Nyiragongo. La piste mesurera alors 2000m de longueur.
La résistance de la piste avant le volcan était
de 15 tonnes ainsi toute catégorie d'avion.
Actuellement, suite à cette catastrophe, la piste
reçoit que des petits porteurs, Antonov et quelques DC9 et Boeings
727.
2. SITUATION GEOGRAPHIQUE
L'AIG se délimite :
Ø Au nord : par le territoire de
Nyiragongo ;
Ø Au sud : par le quartier Mikeno ;
Ø A l'Est : la route qui mène vers
Rutshuru ;
Ø A l'Ouest : par le quartier Murara, Virunga et
Majengo.
3. OBJECTIF DE L'AIG
L'AIG a pour objectifs :
Ø D'entretenir des infrastructures
aéronautiques ;
Ø D'administrer le personnel ;
Ø D'appliquer des règles de la navigation
aérienne ;
Ø De percevoir des taxes, redevances
aéronautiques et extra aéronautique instaurées par
l'Etat ;
Ø De gérer le patrimoine dudit
aéroport ;
Ø De sécuriser les personnes et leurs biens dans
les installations aéronautiques.
4. ORGANISATION STRUCTURELLE
L'AIG est dirigé par un commandant (YD), secondé
par un commandant adjoint (YA), tous sont nommés par l'ADG, le
commandant gère le personnel et le patrimoine de l'aéroport.
L'AIG comprend 8 divisions dirigées chacune par un chef
de division. Chaque division est subdivisée en services et chaque
service en bureau. Les bureaux gèrent les agents.
Une délégation syndicale d'un mandat de 3 ans
est installée à l'AIG.
Ainsi, la structure organisationnelle de la RVA-GOMA se
présente dans un organigramme suivant:
Commandant d'Aéroport
Assistant du Commandant
B. cabine électronique
Serv. Energie et balisage
B. Garage
Serv. Facture
B. Recouvrement
Serv. Recouvrement
B. Facture
B. Obs
B. Calculateur
B. Pré
Serv. Charroi automobile
B. Atelier
B. Police
Serv. Police
Div. sureté et facilitation
Serv. Facilitation
B. Facilitation
B. Logistique
B. Enquête
Serv. Entretien
B. Entretien
B. Approv
B. Navigation
Division technique
Serv. Nav et télécoms
B. centrale électrique
B. froid et climatisation
B. télécoms
Div. moyens généraux
Bureau Pharmacie
Serv. Metéo
B. réglementation
B. d'expl
Serv. SIS
Serv. Circ. Aér
B. Télec Aér
Serv. Expl Téléc
B. Télex
B.Statistiques
B.Nav Aér
B. contrôle
S. trésorerie
B. trésorerie
B. budget & contr
S. Budget control
Serv. Cpté anal
B. produit
B. charges
B. conciliation
Serv. Cpté gén
B. client fsseur
B. paie/banque
B. Rémunération
B. contentieux
Bureau adm
Bureau social
Serv. médical
Bureau nursing
Serv. social
Serv. admin
Division administrative
Coordination d'exploitation
Division staff-coordination
Div. Commerciale et cellule VtA
Division financière
Division circulation aérienne
Secrétaire et cellule informatique
STRUCTURE ORGANISATIONNELLE EN PLACE
B. Gestion
DE LA RVA/AIG
Commandant adjoint
II.1.3. DESCRIPTION DE LA
STRUCTURE ORGANIQUE DE L'AIG
1. Commandant d'aéroport
Il gère le personnel et le patrimoine de la RVA
affecté à l'AIG.
2. Commandant adjoint
Il assiste le commandant d'aéroport dans tous les
travaux. En cas d'absence ou d'empêchement du commandant, l'adjoint le
remplace valablement.
3. La Division Staff Coordination
Elle est dirigée par un chef de division qui a comme
attributions :
Ø Supervision des services de relève des agents
oeuvrant à la tour de contrôle, les techniciens, policiers et
hôtesses ;
Ø Contrôler des recettes en faisant des calculs
de redevances à partir des données provenant de la cellule VTA et
BNA.
4. La Division Administrative (DIVAD)
Elle est dirigée par un chef de division administrative
(DIVAD), elle s'occupe des problèmes relatifs à la gestion du
personnel au sein de l'AIG.
5. La Division Financière (DIFIN)
Elle est dirigée par un chef de division
financière (DIFIN), elle s'occupe des finances de l'aéroport.
6. La Division Circulation Aérienne (DCA)
Elle est dirigée par un chef de division (DCA). Cette
division comprend 4 services a savoir:
· Service circulation aérienne ;
· Service télécommunication ;
· Service sécurité, incendie et sauvetage
(SSIS)
· Service météorologique
a) Le Service Circulation Aérienne
Celui-ci a trois bureaux à savoir :
Ø Bureaux tour de contrôle : a pour
rôle d'assurer la sécurité des aéroports par le
contrôle des mouvements des avions, des avions à l'arrivée
et au départ ;
Ø Bureaux statistiques : il est chargé
d'établir les statistiques mensuelles et annuelles des mouvements des
avions à l'arrivée, au départ, les pax ainsi que les
frets ;
Ø Bureaux navigation aérienne (BNA) : c'est
un bureau technique qui a pour rôle le contrôle des documents des
avions, des formalités de remplissage du plan de vol et du formulaire de
trafic et leurs transmissions aux services concernés et des
équipages et personnel au sol.
b) Le Service Sécurité, Incendie et
Sauvetage
Ce service comprend deux bureaux :
· Bureau anti-incendie : il est chargé de
lutter contre l'incendie sur aéroport et de sauver les vies humaines en
cas d'incendie d'avions. Ce bureau est équipé des extincteurs et
d'un véhicule de marque MAN qui malheureusement est en panne ;
· Bureau de réglementation.
c) Service de Télécommunication
Aéronautique
Ce service comprend deux bureaux :
· Bureau télex ;
· Bureau télécommunication.
Ces deux bureaux sont chargés de la transmission et
réception des messages de services de la RVA.
d) Service Météorologique
Ce service comprend 3 bureaux :
· Bureau d'observation : chargé de
prélever les données climatiques (pluie, vent,
température) ;
· Bureau de prévision ;
· Bureau de calculateur.
7. La Division Technique (D.T)
Cette division comprend 2 services :
· Services NAVAIDS ;
· Services énergie et balisage.
8. La Division Moyens Généraux (DMG)
Elle comprend aussi deux services :
· Service charroi automobile : chargé de
maintenir en état de marche les engins et véhicules de
l'aéroport ;
· Service d'entretien : est chargé
d'entretenir les infrastructures, réaliser les projets dans le cadre de
génie civil ;
Le service d'entretien utilise une main d'oeuvre occasionnel
qu'il repartit en différents domaines et des infrastructures
bâtiments et piste.
9. La Division Sûreté et Facilitation
(DISFAC)
Celle-ci comprend deux services :
o Service de police
Missions :
1. Appliquer la réglementation des accès dans
les zones réservées de l'aéroport ;
2. Organiser la fouille de sûreté à chaque
départ de l'aéroport ;
3. Garder la sécurité des personnes et leurs
biens, les installations aéroportuaires et ses annexes ;
4. Veiller à l'exécution des instructions en
vigueur en matière d'accès.
o Service de facilitation
Ce service fait le protocole au sein de l'aéroport et
à comme attributions :
1. Recueillir les doléances des exploitants, des
passagers, des services connexes et faire rapport au commandant
d'aéroport ;
2. Délivrer les cartes d'accès au
tarmac ;
3. Informer les exploitants et les passagers sur les heures
d'arrivée et de départ des aéronefs ;
4. Accueillir les cadres et les agents de la RVA en mutation
de service, en mission ou en transit.
10. La Division Commerciale
Elle comprend 2 services :
1. Service de facturation
2. Service de recouvrement
11. La Délégation
Syndicale
La délégation syndicale de la RVA joue un
rôle important au sein de cette entreprise paraétatique.
a) Composition
Elle est composée de cinq membres effectifs et 5
membres suppléants.
Le bureau quant à lui est composé d'un :
o Président ;
o Vice président ;
o Secrétaire ;
o Trésorier ;
o Conseiller.
b) Son mandat est de trois ans
renouvelables.
c) Son rôle
o Participer au règlement des problèmes que pose
le maintien de la discipline de travail à l'aéroport ;
o S'occuper des mesures propres à assurer la
sécurité technique, hygiénique et salubrité sur le
lieu du travail ainsi que la santé des agents ;
o Participer à la gestion des oeuvres sociales
créées par l'entreprise en faveur de son personnel ;
o Jouer un pont entre la direction et les agents en plaidant
pour les causes des agents.
CHAPITRE TROISIEME :
PRESENTATION DES DONNEES, ANALYSE
ET INTERPRETATION DES RESULTATS
Avant d'entrer dans le vif de ce chapitre, nous tenons à
rappeler que ce chapitre portera sur les détails de la
présentation des données, analyse et interprétation des
résultats.
III.1. PRESENTATION DES
DONNEES.
Nous nous sommes rendu à la RVA/AIG afin de
récolter les données ayant trait à la
trésorerie.
C'est ainsi que la division des finances nous a livré les
rapports annuels de la trésorerie pour 6 ans. Ils sont
présentés dans différents tableaux ci-dessous. Notons que
les montants sont en totaux annuels.
Ces données étudiées concernent les livres
des caisses.
Voici l'évolution du taux de change pendant les 6 ans :
Taux du jour :
En 2005 : 1$ valait à 480 CDF
En 2006 : 1$ valait à 483 CDF
En 2007 : 1$ valait à 551 CDF
En 2008 : 1$ valait à 586 CDF
En 2009 : 1$ valait à 850 CDF
En 2010 : 1$ valait à 940 CDF
1. Caisse recettes ou les recettes encaissées
La RVA/AIG étant une entreprise de production des
services, renfloue sa caisse au moyen des encaissements tirés de la
vente de ses services. On distingue deux modalités de vente : vente
au comptant et vente à crédit.
2. Caisse fonctionnement ou les dépenses
La sortie de fonds est matérialisée par trois
documents à savoir : l'ordre de mission, le bon de caisse et
l'état de paie. En principe les dépenses effectuées ne
doivent pas dépasser celles prévues.
III.1.1 PRESENTATION DES RECETTES
(ENCAISSEMENTS)
Sous ce point, nous allons procéder à la
présentation des recettes de la RVA/AIG de 2005 à 2010. Les
recettes encaissées par la RVA/AIG sont ainsi de deux natures. Les
redevances aéronautiques qui sont constituées de redevances
d'atterrissage, de stationnement, passagers, fret, routes, formulaires de
trafic et accès aux zones aéroportuaires et les redevances
extra-aéronautiques composés de rubriques ci-après :
autres productions vendues, redevances domaniales, location terrain, location
de bureau, location de bar, exploitation buffet, location d'atelier, de hangar
et d'entrepôt, location boutique sous douane, location boutiques zones
publiques, parking public, parking taxi, autres droits et taxes, droit de
publicité, installation d'appareils aéronautiques, accès
salon d'honneur, assistance au sol, charges imputables à des tiers,
amandes et sanctions, prise en recette des opérations sur salaire et
autres ainsi qu' autres produits et profits divers.
Tableau n°1 : LES RECETTES ENCAISSEES en
$
Année
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
Rubriques
|
Redevances aéronautiques
|
|
|
|
|
|
|
Redevances d'atterrissage
|
218589,91
|
295020,6
|
308886,79
|
295693,13
|
325780,72
|
305744,52
|
Redevances de stationnement
|
326307,14
|
395994,13
|
419571,06
|
322807,69
|
344758,1
|
701263,53
|
Redevance passagers
|
50508,42
|
189556,31
|
473785,43
|
552025,56
|
632623,6
|
286053,32
|
Redevance fret
|
169244,65
|
200184,44
|
237639,34
|
239853,83
|
251843,05
|
188740,25
|
Redevances routes
|
328296,52
|
432359,83
|
550434,29
|
562203,96
|
589389,27
|
567265,25
|
Formulaires de trafic
|
-
|
-
|
60
|
33893,87
|
-
|
-
|
Accès aux zones aéroportuaires
|
59038,49
|
108640,74
|
179379,33
|
175684,86
|
-
|
148430,37
|
Sous total
|
1151985,1
|
1621756,1
|
2169756,2
|
2182162,9
|
2144394,7
|
2049066,9
|
Redevances extra- aéronautiques
|
|
|
|
|
|
|
Autres productions vendues
|
2273,24
|
20422,61
|
34095,72
|
-
|
26692,46
|
26986,21
|
Redevances domaniales
|
742
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Location Terrain
|
11400
|
17694,06
|
20531,78
|
8459,67
|
16246,48
|
23627
|
Location de bureau
|
7326,02
|
2398,1
|
3950,47
|
4916,6
|
2653,9
|
210
|
Location bar
|
1500
|
3309,98
|
224
|
3000
|
4390,2
|
3365
|
Exploitation Buffet
|
309,82
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Location d'atelier, de hangar et d'entrepôt
|
7189,93
|
6961,47
|
2877
|
3678,35
|
5536,9
|
3766
|
Location boutiques sous douane
|
21,6
|
8
|
-
|
2664,88
|
-
|
-
|
Location boutiques zones publiques
|
-
|
329
|
2507,82
|
2343,8
|
2814,2
|
14651,7
|
Parking public
|
-
|
3268,39
|
20081,29
|
4754,94
|
25495,34
|
25497,28
|
Parking Taxi
|
942,1
|
35,57
|
899
|
-
|
-
|
-
|
Autres droits et taxes
|
221,5
|
236,02
|
454,54
|
696,33
|
377,88
|
175,11
|
Droit de publicité
|
2157,2
|
3874,2
|
3580,09
|
6804,15
|
3446
|
510
|
Installation d'appareils automatiques
|
6322,5
|
-
|
924
|
1750
|
-
|
-
|
Accès salon d'honneur
|
-
|
9
|
-
|
217,6
|
422
|
654
|
Assistance au sol
|
-
|
-
|
73
|
1246
|
2988,64
|
1641
|
Charges imputables à des tiers
|
4767,34
|
5048,31
|
4647,29
|
6322,65
|
7606,66
|
2132,45
|
Amandes et sanctions
|
-
|
-
|
1542
|
223,56
|
-
|
200
|
Prise en recette des opérations sur salaire et
autres
|
-
|
-
|
929
|
-
|
753
|
1936,2
|
Autres produits et profits divers
|
1736,78
|
3490,34
|
5290,29
|
4035,44
|
8010,71
|
4950,35
|
Sous total
|
46910,03
|
67085,05
|
102607,29
|
51113,97
|
107434,37
|
110302,3
|
TOTAL
|
1198895,2
|
1688841,1
|
2272363,5
|
2233276,9
|
2251829,1
|
2159369,2
|
Source : Rapports annuels de 2005 à
2010 obtenus à la division des finances (reformulés).
Ce tableau concerne la présentation de recettes de
RVA/AIG pendant toute la période retenue par notre étude. En le
visualisant, nous remarquons que les encaissements augmentent chaque
année et sont passées de 1199491,39$ en
2005 à 2135823,36$ en
2010.
Tableau n°2 : LES DEPENSES D'EXPLOITATION
en $
Année
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
Rubriques
|
Due à la DGRAD
|
31473,67
|
3400
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Les transferts
|
73535
|
114989,8
|
240651,04
|
143626,22
|
50013
|
170673
|
Immobilisations corporelles
|
3815
|
2963,15
|
50582
|
21150
|
60301
|
37401
|
Fournisseurs
|
-
|
-
|
300
|
-
|
-
|
-
|
Avances, acomptes et prêts au personnel
|
9816,8
|
20849,27
|
16953
|
17412,78
|
36956
|
103183
|
Rémunérations dues au personnel
|
594129,39
|
737647,47
|
970365
|
845967,12
|
908672,5
|
841042
|
Due au trésor public
|
1500
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
INSS
|
1200
|
1100
|
1641
|
-
|
1000
|
4037
|
Transports consommés
|
18199,19
|
15253,14
|
35772,54
|
24615,76
|
42718,85
|
21879,41
|
Autres services consommés
|
53716,38
|
74298,11
|
117119
|
152782,413
|
270690,92
|
183860,87
|
Charges et pertes divers
|
13001,08
|
27 428,00
|
41162,84
|
58518,3
|
90755,08
|
51870
|
Charges de personnel
|
245373,87
|
386694,58
|
396694,58
|
444602,66
|
400564,04
|
367765,79
|
Impôt et taxes
|
3894
|
4600
|
620
|
85
|
-
|
1090
|
TOTAL
|
1190793
|
1580925,49
|
2206223,09
|
2048856,75
|
2238155,57
|
2297153,9
|
Source : Nous-mêmes à partir des rapports
annuels de 2005 à 2010 obtenus à la division des finances.
Ce tableau présente l'évolution des
dépenses pendant la période en étude. Nous remarquons que
pendant toute la période en étude, les dépenses
évoluent à la hausse. Ce qui affiche déjà une
évolution de la tendance générale à la hausse des
dépenses de la RVA/AIG.
III.2. ANALYSE ET INTERPRETATION
DES RESULTATS
Sous ce point, nous allons procéder à l'analyse
des données ci haut présentées. Concrètement, nous
allons ressortir la structure des recettes et des dépenses, et nous
dégagerons ensuite les évolutions des variables en
étude ; traitements qui nous permettront de vérifier nos
hypothèses.
III.2.1 ANALYSE DES RECETTES
ENCAISSEES
Tableau n°3 : Structure des recettes en
$
Année
|
2005
|
%
|
2006
|
%
|
2007
|
%
|
2008
|
%
|
2009
|
%
|
2010
|
%
|
Rubriques
|
Redevances aéronautiques
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Redevances d'atterrissage
|
218589,9
|
18,2
|
295020,6
|
17,5
|
308886,8
|
13,6
|
295693
|
13,2
|
325780,7
|
14,5
|
305744,5
|
14,32
|
Redevances de stationnement
|
326307,1
|
27,2
|
395994,1
|
23,4
|
419571,1
|
18,5
|
322808
|
14,4
|
344758,1
|
15,3
|
701263,5
|
32,83
|
Redevance passagers
|
50508,42
|
4,21
|
189556,3
|
11,2
|
473785,4
|
20,9
|
552026
|
24,6
|
632623,6
|
28,1
|
286053,3
|
13,39
|
Redevance fret
|
169244,7
|
14,1
|
200184,4
|
11,8
|
237639,3
|
10,5
|
239854
|
10,7
|
251843,1
|
11,2
|
188740,3
|
8,84
|
Redevances routes
|
328296,5
|
27,4
|
432359,8
|
25,6
|
550434,3
|
24,2
|
562204
|
25
|
589389,3
|
26,2
|
567265,3
|
26,56
|
Formulaires de trafic
|
-
|
|
-
|
|
60
|
0
|
33893,9
|
1,51
|
-
|
|
-
|
|
Accès aux zones aéroportuaires
|
59038,49
|
4,92
|
108640,7
|
6,43
|
179379,3
|
7,89
|
175685
|
7,82
|
-
|
|
148430,4
|
6,95
|
Sous total
|
1151985
|
96
|
1621756
|
95,9
|
2169756
|
95,5
|
2182163
|
97,2
|
2144395
|
95,2
|
2049067
|
95,94
|
Redevances extra- aéronautiques
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Autres productions vendues
|
2273,24
|
0,19
|
20422,61
|
1,21
|
34095,72
|
1,5
|
-
|
|
26692,46
|
1,19
|
26986,21
|
1,26
|
Redevances domaniales
|
742
|
0,06
|
-
|
|
-
|
|
-
|
|
-
|
|
-
|
|
Location Terrain
|
11400
|
0,95
|
17694,06
|
1,05
|
20531,78
|
0,9
|
8459,67
|
0,38
|
16246,48
|
0,72
|
23627
|
1,11
|
Location de bureau
|
7326,02
|
0,61
|
2398,1
|
0,14
|
3950,47
|
0,17
|
4916,6
|
0,22
|
2653,9
|
0,12
|
210
|
0,01
|
Location bar
|
1500
|
0,13
|
3309,98
|
0,2
|
224
|
0,01
|
3000
|
0,13
|
4390,2
|
0,19
|
3365
|
0,16
|
Exploitation Buffet
|
309,82
|
0,03
|
-
|
|
-
|
|
-
|
|
-
|
|
-
|
|
Location d'atelier, de hangar et d'entrepôt
|
7189,93
|
0,6
|
6961,47
|
0,41
|
2877
|
0,13
|
3678,35
|
0,16
|
5536,9
|
0,25
|
3766
|
0,18
|
Location boutiques sous douane
|
21,6
|
0
|
8
|
0
|
-
|
|
2664,88
|
0,12
|
-
|
|
-
|
|
Location boutiques zones publiques
|
-
|
|
329
|
0,02
|
2507,82
|
0,11
|
2343,8
|
0,1
|
2814,2
|
0,12
|
14651,7
|
0,69
|
Parking public
|
-
|
|
3268,39
|
0,19
|
20081,29
|
0,88
|
4754,94
|
0,21
|
25495,34
|
1,13
|
25497,28
|
1,19
|
Parking Taxi
|
942,1
|
0,08
|
35,57
|
0
|
899
|
0,04
|
-
|
|
-
|
|
-
|
|
Autres droits et taxes
|
221,5
|
0,02
|
236,02
|
0,01
|
454,54
|
0,02
|
696,33
|
0,03
|
377,88
|
0,02
|
175,11
|
0,01
|
Droit de publicité
|
2157,2
|
0,18
|
3874,2
|
0,23
|
3580,09
|
0,16
|
6804,15
|
0,3
|
3446
|
0,15
|
510
|
0,02
|
Installation d'appareils automatiques
|
6322,5
|
0,53
|
-
|
|
924
|
0,04
|
1750
|
0,08
|
-
|
|
-
|
|
Accès salon d'honneur
|
-
|
|
9
|
0
|
-
|
|
217,6
|
0,01
|
422
|
0,02
|
654
|
0,03
|
Assistance au sol
|
-
|
|
-
|
|
73
|
0
|
1246
|
0,06
|
2988,64
|
0,13
|
1641
|
0,08
|
Charges imputables à des tiers
|
4767,34
|
0,4
|
5048,31
|
0,3
|
4647,29
|
0,2
|
6322,65
|
0,28
|
7606,66
|
0,34
|
2132,45
|
0,1
|
Amandes et sanctions
|
-
|
|
-
|
|
1542
|
0,07
|
223,56
|
0,01
|
-
|
|
200
|
0,01
|
Prise en recette des opérations sur salaire et autres
|
-
|
|
-
|
|
929
|
0,04
|
-
|
|
753
|
0,03
|
1936,2
|
0,09
|
Autres produits et profits divers
|
1736,78
|
0,14
|
3490,34
|
0,21
|
5290,29
|
0,23
|
4035,44
|
0,18
|
8010,71
|
0,36
|
4950,35
|
0,23
|
Sous total
|
46910,03
|
3,91
|
67085,05
|
3,97
|
102607,3
|
4,51
|
51114
|
2,28
|
107434,4
|
4,77
|
110302,3
|
5,16
|
TOTAL
|
1199491
|
100
|
1690750
|
100
|
2272672
|
100
|
2245425
|
100
|
2251852
|
100
|
2135823
|
100
|
Source : nos calculs à partir des
données du tableau n°1.
Il ressort de ce tableau, les constats
ci-après :
Comme précédemment évoquées au
chapitre premier, les redevances aéronautiques sont constituées
de : redevances d'atterrissage, redevances de stationnement, redevances
routes, redevances fret, redevances passagers, formulaires de trafic. Il se
constate à cet effet qu'en 2005, les redevances aéronautiques ont
pris part à la formation des recettes d'exploitation de la RVA/AIG
à 96,04% soit 1151985,1$ tandis que les redevances
extra-aéronautiques n'ont contribué à leur formation
à 3,91% soit 46910,03$.
En 2006, les redevances aéronautiques ont
contribué à la formation des recettes de la RVA/AIG à
95,92% soit 1621756,1$ tandis que les redevances extra-aéronautiques
n'ont généré que 3,97% soit 67085,05$.
En 2007, en première position nous trouvons les
redevances aéronautiques qui ont contribué à la formation
des recettes à 95,47% pour un montant de 2169756,2$ suivi des
redevances extra-aéronautiques avec 4,51% soit 102607,29$.
En 2008, les redevances aéronautiques ont
généré 97,18% des recettes de RVA/AIG représentant
2182163$ tandis que les redevances extra-aéronautiques n'ont
contribué à leur formation qu'à 2,28% soit 51113,97$.
En 2009, les redevances aéronautiques ont pris part
à la formation des recettes d'exploitation de la RVA/AIG à 95,23%
soit 2144394,7$ tandis que les redevances extra-aéronautiques n'ont
contribué à leur formation à 4,77% soit 107434,37$.
En 2010, les redevances aéronautiques ont pris part
à la formation des recettes d'exploitation de la RVA/AIG à la
hauteur de 95,94% soit 2049066,9$ tandis que les redevances
extra-aéronautiques n'ont contribué à leur formation
à 5,16% soit 110302,3$.
Tableau n°4 : Composition des recettes
d'exploitation en $
Année
|
2005
|
%
|
2006
|
%
|
2007
|
%
|
2008
|
%
|
2009
|
%
|
2010
|
%
|
Rubriques
|
Redevances aéronautiques
|
1151985
|
96,04
|
1621756
|
95,9
|
2169756
|
95,5
|
2182163
|
97,2
|
2144395
|
95,2
|
2049067
|
95,9
|
Redevances extra-aéronautiques
|
46910,03
|
3,91
|
67085,05
|
3,97
|
102607,3
|
4,51
|
51113,97
|
2,28
|
107434,4
|
4,77
|
110302,3
|
5,16
|
TOTAL
|
1198895
|
100
|
1688841
|
100
|
2272364
|
100
|
2233277
|
100
|
2251829
|
100
|
2159369
|
100
|
Source : sur base du tableau n°3
après nos calculs d'analyse.
Il se dégage que les recettes d'exploitation sont
formées de deux rubriques, celle des redevances aéronautiques et
celle des redevances extra-aéronautiques, et que leur évolution
est à la hausse. Nous réalisons que pendant toute la
période étudiée, les redevances aéronautiques ont
la quasi-totalité des recettes de la RVA/AIG soit 96,04% en 2005 ;
95,92% en 2006 ; 95,47% en 2007 ; 97,18% en 2008 ; 95,23% en
2009 enfin 95,94% en 2010.
Graphique n°1 : Structure des recettes
d'exploitation en $
Source : Nos interprétations
Ce graphique montre la proportion des redevances
aéronautiques et des redevances extra-aéronautiques dans le total
des recettes encaissé dans l'ordre respectivement de 95,89% et 4,11%.
Graphique n° 2 : Tendance
générale d'évolution des recettes d'exploitation en
$
Source : élaboré par nous
même sur base du tableau n°4.
A l'image de ce graphique, nous montrons que de 2005 à
2007, les recettes de la RVA/AIG ont évolué à la hausse
c'est-à-dire de 1198895$ à
2272364$. Dès lors, on observe une baisse des recettes en 2008
à la suite de l'embargo suspendant les activités d'exploitation
minière après la mesure suspendant les trafics de certains
« Antonov » qui jadis, généraient une part
non négligeable des recettes de la RVA/AIG. En plus de ce graphique, les
recettes d'exploitation ayant une allure croissante comme l'indique droite de
régression Y= 205924,54x+1274254,33$ sont passé de
1198895$ à 2159369$. Le coefficient
angulaire étant positif, cela explique une évolution à la
hausse des dépenses chaque année de
205924,54$.
III.2.2. ANALYSE DES DEPENSES
Tableau n°6 :
Structure des dépenses d'exploitation en $
Année
|
2005
|
%
|
2006
|
%
|
2007
|
%
|
2008
|
%
|
2009
|
%
|
2010
|
%
|
Rubriques
|
Due à la DGRAD
|
31473,67
|
2,91
|
3400
|
0,22
|
-
|
|
-
|
|
-
|
|
-
|
|
Les transferts
|
73535
|
6,18
|
114989,8
|
7,27
|
240651,04
|
10,91
|
143626,22
|
7,01
|
50013
|
2,23
|
170673
|
7,43
|
Immobilisations corporelles
|
3815
|
0,32
|
2963,15
|
0,19
|
50582
|
2,29
|
21150
|
1,03
|
60301
|
2,69
|
37401
|
1,63
|
Fournisseurs
|
-
|
|
-
|
|
300
|
0,01
|
-
|
|
-
|
|
-
|
|
Avances, acomptes et prêts au personnel
|
9816,8
|
0,82
|
20849,27
|
1,32
|
16953
|
0,77
|
17412,78
|
0,85
|
36956
|
1,65
|
103183
|
4,49
|
Rémunérations dues au personnel
|
594129,39
|
49,89
|
737647,47
|
46,66
|
970365
|
43,98
|
845967,12
|
41,29
|
908672,5
|
40,60
|
841042
|
36,61
|
Due au trésor public
|
1500
|
0,13
|
-
|
0,07
|
-
|
|
-
|
|
-
|
|
-
|
|
INSS
|
1200
|
0,10
|
1100
|
0,07
|
1641
|
0,074
|
-
|
|
1000
|
0,05
|
4037
|
0,18
|
Transports consommés
|
18199,19
|
1,53
|
15253,14
|
0,96
|
35772,54
|
1,62
|
24615,76
|
1,20
|
42718,85
|
1,91
|
21879,41
|
0,95
|
Autres services consommés
|
53716,38
|
4,51
|
74298,11
|
4,70
|
117119
|
5,31
|
152782,413
|
7,46
|
270690,92
|
12,09
|
183860,87
|
8,00
|
Charges et pertes divers
|
13001,08
|
1,09
|
27428
|
1,73
|
41162,84
|
1,87
|
58518,3
|
2,86
|
90755,08
|
4,05
|
51870
|
2,26
|
Charges de personnel
|
245373,87
|
20,61
|
386694,58
|
24,46
|
396694,58
|
17,98
|
444602,66
|
21,7
|
400564,04
|
17,90
|
367765,79
|
16,01
|
Impôt et taxes
|
3894
|
0,33
|
4600
|
0,29
|
620
|
0,03
|
85
|
0,00
|
-
|
|
1090
|
0,05
|
TOTAL
|
1190793
|
100
|
1580925,49
|
100
|
2206223,09
|
100
|
2048856,75
|
100
|
2238155,57
|
100
|
2297153,9
|
100
|
Source : nos calculs sur base du tableau
n°2.
Comme il est stipulé au niveau du cadre
théorique, les dépenses sont formées en grande partie par
les charges de personnel, les investissements ainsi que d'autres charges. Les
dépenses du personnel comprennent une partie du montant des transferts
vers d'autres aérodromes ; les avances, acomptes et prêts au
personnel ; la cotisation INSS ; la rémunération due au
personnel ; une partie de transports consommés et les charges de
personnel tandis que les investissements sont obtenus en additionnant le
montant des immobilisations corporelles et une partie soit de du montant des
transferts. Les autres charges prennent le reste.
Tableau n°7 : Formation des dépenses
d'exploitation en $.
Année
|
2005
|
%
|
2006
|
%
|
2007
|
%
|
2008
|
%
|
2009
|
%
|
2010
|
%
|
Rubrique
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Charges de personnel
|
867016,38
|
72,81
|
1147679,36
|
72,60
|
1388908,88
|
62,95
|
1310222,59
|
63,95
|
1350079,96
|
60,32
|
1351079,96
|
58,82
|
Investissements
|
6668,16
|
0,56
|
7424,75
|
0,47
|
59919,26
|
2,72
|
26722,7
|
1,30
|
62241,5
|
2,78
|
44023,11
|
1,92
|
Autres charges
|
317108,48
|
26,63
|
425820,89
|
26,93
|
757394,86
|
34,33
|
711911,71
|
34,75
|
825834,54
|
36,90
|
902050,93
|
39,27
|
TOTAL
|
1190793,02
|
100
|
1580925
|
100
|
2206223
|
100
|
2048857
|
100
|
2238156
|
100
|
2297154
|
100
|
Source : Elaboré par
nous-mêmes sur base du tableau n°6.
Ce tableau fait ressortir la structure globale des
dépenses d'exploitation de la RVA/AIG.
Nous remarquons que les charges de personnel ont
représenté plus de la moitié des dépenses
d'exploitation tandis que les dépenses d'investissement viennent
à la dernière position. Ainsi, nous avons 72,81% ; 72,60%,
62,95%, 63,95%, 60,32% et 58,82% respectivement de 2005 à 2010 comme
part des charges de personnel dans l'ensemble des dépenses de la
période étudiée suivi des dépenses des autres
charges. Quant aux investissements, ils représentent 0,56% ;
0,47% ; 2,72% ; 1,30% ; 2,78% et 1,92% respectivement pou
l'année 2005 à l'année 2010. Pour dire que la RVA/AIG n''a
pas beaucoup investi durant cette période.
La base de calculs du tableau ci haut :
dépenses : 1) charges de personnel= charges de personnel+INSS+
rémunérations dues+Avances, acomptes&prêts au
personnel+9,1% de transport consommé ;2)
Investissements=immobilisations corporelles+3,88%transferts ; 3) Autres
charges=reste.
Graphique n°3 : Structure des
dépenses d'exploitation en $.
Source : nous-mêmes.
Ce graphique montre la proportion des charges de personnel, des
investissements et d'autres charges comme structure des dépenses
respectivement de 64,13%, 1,79% et 34,08%.
Graphique n°4 : Tendance générale
d'évolution des dépenses en $
Source : Nos interprétations
Ce graphique révèle le comportement des
dépenses d'exploitation pendant toute la période
étudiée. Il en résulte que, les dépenses augmentent
chaque année de 209889,38$. L'accroissement de l'effectif du personnel
explique cette situation.
Tableau n°9 : Analyse de la
trésorerie en $
Année
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
TOTAL
|
Rubriques
|
Les recettes
|
|
|
|
|
|
|
|
Redevances aéronautiques
|
1151985,1
|
1621756,1
|
2169756,2
|
2182163
|
2144394,7
|
2049066,9
|
10796378,4
|
Redevances extra-aéronautiques
|
46910,03
|
67085,05
|
102607,29
|
51113,97
|
107434,37
|
110302,3
|
1173562,99
|
TOTAL
|
1198895
|
1688841,2
|
2272364
|
2233277
|
2251829,1
|
2159369,2
|
11804575
|
Les dépenses
|
|
|
|
|
|
|
|
Charges de personnel
|
867016,38
|
1172572,07
|
1407790,9
|
1314751,54
|
1347817,54
|
1345672,81
|
7455621,24
|
Investissements
|
6668,44
|
25769,08
|
116267,95
|
65563,42
|
164952,1
|
193190,65
|
572411,64
|
Autres charges
|
317108,18
|
382583,85
|
682164,15
|
668542,04
|
725386,36
|
758290,54
|
3534075,12
|
TOTAL
|
1190793
|
1580925
|
2206223
|
2048857
|
2238156
|
2297154
|
11562108
|
Trésorerie initiale
|
357,51
|
8459,71
|
116375,86
|
182516,36
|
366936,26
|
380609,33
|
357,51
|
Flux fin des mois
|
8102,2
|
107916,15
|
66140,5
|
184419,9
|
13673,07
|
-137784,8
|
242467,02
|
Trésorerie finale
|
8459,71
|
116375,86
|
182516,36
|
366936,26
|
380609,33
|
242824,53
|
242824,53
|
Source : sur base de nos calculs
à partir des tableaux 4 et 7.
Ce tableau fait ressortir le calcul de la trésorerie
dégagée par l'exploitation de la RVA/AIG pendant toute la
période étudiée.
Nous constatons que cette trésorerie évolue
à la hausse, bien que la RVA/AIG supporte les autres aérodromes
de l'Est du pays, incapables de financer leurs dépenses à partir
de leurs recettes d'exploitation.
Graphique n°5 : Evolution de la
trésorerie pendant les six ans d'étude en $.
Source : nos interprétations sur
base du tableau n°9.
L'image de ce graphique nous permet de constater que la
trésorerie est aisée depuis l'année 2005 jusqu'à
l'année 2010. Il est aussi remarquable qu'en 2010 la situation des flux
de la trésorerie a dégénéré à la
suite de l'embargo qui a frappé les compagnies aériennes faisant
des activités liées aux trafics des minerais. C'est ainsi qu'il y
a eu baisse des recettes en cette année par rapport à
l'année 2009. C'est pourquoi le flux trésorerie fin de mois de la
dite année est négatif.
CONCLUSION GENERALE
En guise de conclusion de ce travail, il sied de rappeler
qu'il porte sur l'analyse de la trésorerie d'une entreprise
paraétatique ; cas de la RVA/AIG, de 2005 à 2010.
Quatre questions étaient au centre de notre
recherche :
1) Quelle est l'évolution et la structure des
recettes de la RVA-Goma pendant la période en étude?
2) Quelle est l'évolution et la structure des
dépenses de la même institution?
3) Quel est le comportement de la trésorerie pendant
cette période ?
4) Quelles sont les stratégies adoptées pour le
redressement de la trésorerie ?
Les réponses provisoires à ces questions
étaient les suivantes :
Nous pensons que l'évolution des recettes
d'exploitation est à la hausse pendant la période d'étude
et que pour la formation des recettes de la RVA/AIG, les encaissements
provenant des recettes domaniales ont une part de plus de 30%, les redevances
aéronautiques plus de 55%, et le reste soit au moins 15% proviennent
des redevances extra-aéronautiques ;
Nous osons croire que l'évolution des dépenses
est en baisse et que les dépenses enregistrées par la RVA/AIG
proviennent pour la majeure partie soit plus de 40% des investissements, plus
de 30% des charges du personnel et moins de 20% des autres charges ;
Nous estimons que la trésorerie est excédentaire
pendant la période d'étude étant donné
l'accroissement des fréquences des avions ;
Nous pensons également qu'en cas de la
trésorerie serrée, la RVA/AIG fait recours aux dotations du
siège et en cas d'excédent de trésorerie, les
investissements sont envisagés.
Pour vérifier ces hypothèses, nous nous sommes
servis de la méthode statistique et la méthode comparative. Ces
méthodes ont été appuyées par des techniques
documentaires et entretien.
En définitive, les encaissements étant
formés pour la majeure portion des redevances aéronautiques dans
l'ordre de 95,89% et des redevances extra-aéronautiques de 4,11%, sont
en parfaite croissance durant les six ans d'étude avec une augmentation
annuelle en moyenne de 205924,54$ soit la droite de régression
Y=205924,54x+1274254,33$. De même les dépenses composées
en majeure partie par les charges de personnel de 64,13% ; des
investissements soit 1,79% enfin des autres charges soit 34,08% ; sont en
parfaite croissance durant les six ans de notre étude avec une
augmentation annuelle en moyenne de 209889,38$ et avec comme droite
régression Y= 209889,38x+1192405,13$.
Quant à la trésorerie finale, cette
dernière a évolué à la hausse durant les six ans
avec une augmentation annuelle de 61398$ et avec comme droite de
régression Y=61398x+1392,6$.
Nous avons obtenu les informations complémentaires
à la RVA/AIG qui nous ont informées que cette dernière
connait une difficulté de trésorerie maintenant et qu'elle tente
de redresser sa trésorerie par la vérification des pièces
scolaires ; C'est-à-dire que bien des travailleurs doivent recevoir
leur salaire en fonction des études faites (diplômes et autres
certificats). Raison pour laquelle, elle a diminué le salaire de
personnel à 30% celui qui allait vers 80% selon le résultat notre
travail. Actuellement un soldat à l'aéroport touche 17,5$ au lieu
de 30$ ; une illustration directe de réduire les dépenses
afin d'améliorer la trésorerie.
Ces constats ci haut évoqués, nuancent la
première, la deuxième, et la troisième hypothèse
tandis que la quatrième hypothèse est infirmée.
Nous ne prétendons pas avoir atteint la perfection,
toutefois, notre objectif est atteint. Les chercheurs ultérieurs sont
donc invités à compléter notre analyse.
BIBLIGRAPHIE SOMMAIRE
I. OUVRAGES.
1. Alphonse VERHULST, comptabilité
approfondie, 4è TECHNIQUE COMMERCIALE, Ed. Centre de
Recherche Pédagogique, Kinshasa, 1986 ;
2. Collectif, comptabilité et analyse
financière, DE BOECK Universités, Paris,
2006 ;
3. Collectif, lexique de gestion,
éd DALLOZ, Paris, 2005 ;
4. Collectif, manuel de gestion, 2è
éd., ELLIPSES, Paris, 2004 ;
5. D. PEYNOT, gestion financière
internationale, 4è éd, MONTCHRESTIEN, Paris,
1996 ;
6. P. LASSEGUE, lexique de comptabilité,
6è éd., DUNOD, Paris, 2007 ;
7. Ph KNEIPE, trésorerie et finance
d'entreprise, 3è éd, DE BOECK universités,
Paris, 1997 ;
8. Richard ERPICUM S. J., la comptabilité
simple, CEPAS, 1991 ;
9. RONGERE P., méthodes des sciences
sociales, éd. DALLOZ, Paris, 1981.
II. COURS ET TFC
INEDITS.
1. BENGEYA, Audit comptable, cours inédit, ISC/GOMA, G3
comptabilité, 2011-2012 ;
2. Henri KATINA M., analyse de gestion de la trésorerie
d'une association sans but lucratif. Cas de l'AMS de 2008 à 2010, TFC,
ISC/GOMA, 2010-2011 ;
3. KABONGO K., cours de gestion budgétaire, cours
inédit, ISC/GOMA, G3 comptabilité, 2011-2012 ;
4. NSENGIYUMVA HARERA Cl., analyse de la trésorerie
dans une ASBL. Cas de SOPROP/GOMA de 2008 à 2010, TFC, ISC/GOMA,
2010-2011 ;
5. CHEY MUKANDU, manuel de comptabilité
générale, cours inédit, UNILU, G1 économie,
2008-2009 ;
6. IPO ABELELA Ed. , cours d'initiation à la recherche
scientifique, inédit, UNILU, G1 économie, 2008-2009.
III. WEBOGRAPHIE.
1. http://fr.Wikipédia.org, 23.03.2012;
2. http://fr.wikipedia%09wiki.org.22.04.2012.
TABLE DES MATIERE
KUMUNGASA MOTATO Soleil.
i
REMERCIEMENTS
ii
SIGLES ET ABBREVIATIONS
iii
0. INTRODUCTION
1
0.1. ETAT DE LA QUESTION
1
0.2. PROBLEMATIQUE
2
0.3. HYPOTHESES DU TRAVAIL
3
0.4. CHOIX ET INTERET DU SUJET
4
0.5. METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES
4
0.6. SUBDIVISION DU TRAVAIL
5
0.7. DELIMITATION DU SUJET
5
CHAPITRE PREMIER :
6
CADRE THEORIQUE
6
I.1. DEFINITION
6
I.2. ORIGINE DE LA TRESORERIE
7
II.1.1 LA COMPTABILITE PAR RECETTES ET DEPENSES OU
« COMPTABILITE SIMPLE »
7
III.1.2. TYPE DE TRESORERIE
7
a) LA TRESORERIE EN VALEUR
7
b) TRESORERIE POTENTIELLE
8
c) TRESORERIE ZERO
8
I.3. RECETTES D'EXPLOITATION
8
I.4. DEPENSES ET CHARGES
8
I.4.1. CHARGES
8
I.4.2. LES DEPENSES
9
I.4.2. DEPENSES D'EXPLOITATION
10
I.5. LE BUDGET DE TRESORERIE
11
I.5.1. NOTION DU BUDGET
11
I.5.2. ELABORATION DU BUDGET DE TRESORERIE
14
I.5.3. CONTROLE BUDGETAIRE
14
I.6. ENTREPRISE
15
I.6.1. DEFINITION
15
I.6.2. ENTREPRISE PUBLIQUE
16
I.6.3. REGIE
16
I.6. 4. TRESOR PUBLIC
17
CHAPITRE DEUXIEME :
18
PRESENTATION DU CADRE D'ETUDE
18
II.1 PRESENTATION DE LA RVA
18
II.1.1 HISTORIQUE, ORGANISATION STRUCTURELLE ET
FONCTIONNELLE DE LA RVA
18
II.1.2. HISTOIRE, SITUATION GEOGRAPHIQUE, OBJECTIF,
ORGANISATION STRUCTURELLE DE LA RVA/AIG
20
II.1.3. DESCRIPTION DE LA STRUCTURE ORGANIQUE DE
L'AIG
30
CHAPITRE TROISIEME :
34
PRESENTATION DES DONNEES, ANALYSE ET INTERPRETATION
DES RESULTATS
34
III.1. PRESENTATION DES DONNEES.
34
III.1.1 PRESENTATION DES RECETTES
(ENCAISSEMENTS)
35
III.2. ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS
38
III.2.1 ANALYSE DES RECETTES ENCAISSEES
39
III.2.2. ANALYSE DES DEPENSES
45
CONCLUSION GENERALE
52
BIBLIGRAPHIE SOMMAIRE
54
I. OUVRAGES.
54
II. COURS ET TFC INEDITS.
54
III. WEBOGRAPHIE.
54
TABLE DES MATIERE
55
* 1 Henri KATINA M., analyse de
gestion de la trésorerie d'une association sans but lucratif. Cas de
l'AMS de 2008 à 2010, TFC, ISC/GOMA, 2010-2011.
* 2 NSENGIYUMVA HARERA Cl.,
analyse de la trésorerie dans une ASBL. Cas de SOPROP/GOMA de 2008
à 2010, TFC, ISC/GOMA, 2010-2011.
* 3 Ph KNEIPE,
trésorerie et finance d'entreprise, 3è
éd, DE BOECK universités, Paris, 1997,
p VII.
* 4 Ph KNEIPE, 1997,
Op.cit, p3.
* 5 RONGERE P.,
méthodes des sciences sociales, éd. DALLOZ, Paris,
1981, p249.
* 6 IPO ABELELA Ed. , cours
d'initiation à la recherche scientifique, inédit, UNILU, G1
économie, 2008-2009, p23.
* 7 D. PEYNOT,
gestion financière internationale, 4è
éd, MONTCHRESTIEN, Paris, 1996, p114
* 8 Collectif,
lexique de gestion, éd DALLOZ, Paris, 2005, p529.
* 9 CHEY MUKANDU, manuel de
comptabilité générale, cours inédit, UNILU, G1
économie, 2008-2009, pp8-12.
* 10 Collectif, 2005,
Op.cit. p529.
* 11 Collectif, 2005,
Op.cit. p530.
* 12 Idem
* 13 P. LASSEGUE,
lexique de comptabilité, 6è éd.,
DUNOD, Paris, 2007, p580.
* 14 Collectif, 2005,
Op.cit., pp94-95.
* 15 Collectif, 2004,
Op.cit., p.604.
* 16 Alphonse
VERHULST, comptabilité approfondie, 4è TECHNIQUE
COMMERCIALE, Ed. Centre de Recherche Pédagogique,
Kinshasa, 1986, p 211.
* 17 Collectif, 2004,
Op.cit, p255.
* 18 Collectif, 2005,
Op.cit., pp182
* 19 RICHARD. E.,
la comptabilité simple, CEPAS, 1991, p15.
* 20 KABONGO K., cours de
gestion budgétaire, cours inédit, ISC/GOMA, G3
comptabilité, 2011-2012, p7.
* 21 Collectif,
manuel de gestion, 2è éd.,
ELLIPSES, Paris, 2004, p831
* 22 Collectif, 2004,
Op.cit., p833.
* 23 Collectif, 2004,
Op.cit, pp.832-833.
* 24 Idem
* 25 Collectif, 2004,
Op.cit., pp862-863.
* 26 CT BENGEYA, Audit
comptable, cours inédit, ISC/GOMA, G3 comptabilité, 2011-2012,
p21.
* 27 Collectif, 2004,
Op.cit, p.863.
* 28 KABONGO K. Op.cit,
p 18
* 29 Collectif, 2005,
Op.cit, p235.
* 30
http://fr.wikipedia%09wiki.org.22.04.2012
* 31 Collectif, 2005, Op.cit,
p529-530.
|
|