CHAPITRE III : PROTECTION DE LA STRUCTURE
Le pont exige une certaine attention lors de son utilisation
pour qu'il tienne pendant toute la période envisagée. La
protection du lit aura un impact sur la stabilité des culées.
Notre pont est conçu de sorte qu'une seule des
culées soit soumise aux effets du passage de l'eau et l'autre,
entièrement loin de l'eau sauf en cas de débordement.
1. PROTECTION DU TABLIER 1.1. LE LANCEMENT
La protection du tablier commence pendant le lancement.
Celle-ci sera assurée à cette étape en respectant les
règles de lancement. Les pièces doivent atteindre leurs places
définitives sans devoir subir des déformations pouvant entrainer
leur fatigue précoce.
Le châssis de lancement sur lequel le tablier repose
pendant toute la période d'assemblage à la rive doit être
bien disposé de manière à ne pas créer des
irrégularités sur les pièces avant leur mise en oeuvre.
1.2. APPLICATION DE LA PEINTURE
La peinture à appliquer ne sera pas nécessairement
du type antirouille comme nous avons choisi de faire usage de l'acier
inoxydable.
Les pièces sont fournies avec une première couche
de peinture. Celle-ci est suivie d'une couche de finissage appliquée
après le lancement de la structure.
La peinture de finition est appliquée sur une
épaisseur variant de 120 à 200 .
Les pièces à peindre seront d'abord rendus propres
par ponçage. Pendant les travaux d'application de la peinture. Les
pièces à peindre seront d'abord rendus propres par
ponçage. Pendant les travaux d'application de la peinture, il sera
impérieux de tenir compte des impuretés susceptible d'attaquer la
peinture avant d'être sèche. Ces impuretés sont
surtout dues à la poussière et aux débris
abandonnés sur le pont par le vent et même la pluie.
2. PROTECTION DE LA CULEE
L'ouvrage couvre une portée de sorte qu'une
culée soit en contact avec l'eau et l'autre soit seulement un massif de
support du tablier n'étant en contact avec l'eau qu'en cas des hautes
eaux.
La culée en contact avec l'eau est parallèle
à l'axe de la rivière. Nous avons effectués nos
études sans modifier l'état du lit de la rivière. Il ne
s'avère donc pas nécessaire de faire appel à un mur en
aile. Toutefois, les extrémités de la culée en amont et en
aval doivent avoir un petit mur en retour pour empêcher l'eau à
s'attaquer aux remblais en cas d'érosion en amont du pont.
La protection des culées fera aussi appel à la
contribution de la population riveraine en s'appropriant cet ouvrage. Celle-ci
doit arrêter d'extraire des agrégats de la rivière au
niveau du pont pour empêcher les éboulements provenant des
affouillements dans le lit.
Le pont Katsya II ne demandera pas assez d'énergie pour sa
survie. La cure du lit sera assurée en fonction du remplissage qu'il
subit annuellement. En ce moment on pourra faire appel à ceux
désirant utiliser ces matières remplis dans le lit de les
extraire sous une certaine limite.
La berge restera sous abri lorsque le lit ne sera pas
déstabilisé par les problèmes de glissement de terrain
provoqué par l'extraction des agrégats du lit.
Les culées seront munies de barbacanes pour canaliser
les eaux souterraines afin d'éviter qu'elles attaquent la
maçonnerie de la culée. Le rejointoiement en mortier de ciment
sera exécuté sur le parement de la maçonnerie.
Les autres dispositions sont à prendre en fonction des
dangers non prévisibles, surgissant pendant les travaux de construction
ou observés après une période donnée.
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