Sommaire
I. INTRODUCTION GENERALE
II. CHAPITRE PRELIMINAIRE :
PRESENTATION GENERALE DU MALI
ET DE SON
ECONOMIE
III. PARTIE I :
PRESENTATION GENERALE
IV. CHAPITRE I: L'ORGANISATION DE LA
DIRECTION GENERALE DES IMPÔTS :
STRUCTURE ET FONCTIONNEMENT
A. SECTION1 : LA STRUCTURE ORGANISATIONNELLE
B. SECTION2 : LES ENJEUX DE LA NOUVELLE STRUCTURE
ORGANISATIONNELLE
DE LA DIRECTION GENERALE DES
IMPÔTS
V. CHAPITRE II : LES DIFFERENTS IMPÔTS ET TAXES
ASSIMILEES AU MALI
A. SECTION1 : LES DIFFERENTES TYPES D'IMPÔTS
INDIRECTES ET TAXES AU MALI
B. SECTION2 : MODE DE CONTRÔLE, DE SANCTION, DE
PRESCRIPTION, ET DE
CONTENTIEUX.
PARTIE II : ANALYSE ET ETUDE APPROFONDIE DES IMPÔTS
INDIRECTS
VI. CHAPITRE I : LA RENTABILITE DES
IMPÔTS INDIRECTS
A. SECTION1 : LE MANQUE A GAGNER DE L'ETAT ET LA JUSTICE
FISCALE
B. SECTION2 : EVALUATION FINANCIERE DE REFORMES
FISCALES
CHAPITRE II : SITUATION DES
RECOUVREMENTS DES IMPÔTS INDIRECTS ET TAXES
ASSIMILEES
C. SECTION1 : SITUATION DES RECOUVREMENTS PAR CENTRE DE
DISTRICT
D. SECTION2 : SITUATION DES RECOUVREMENTS SUR LE PLAN
NATIONAL
VII. CONCLUSION
GENERALE :
REMERCIEMENTS
Je remercie le bon DIEU et son
prophète Mohamed (Paix et salut à son
âme).
Mes remerciements s'adressent notamment :
A mon feu père qui n'a pas eu la chance de voir la
concrétisation de ce projet qui m'a tant conseillé et
protégé de tous merci père et repose en paix.
A mère Adama Dansoko pour ton soutien moral et affectif
merci de m'avoir donné la chance de bénéficier d'une
formation en payant mes études depuis le bas âge et
d'assuré ma survis tout au long de mon séjour au Maroc
A mes oncles et tantes particulièrement Baba, Wouri,
Salim, Hamadoun
A mon encadrant le Professeur Ahmed Gourari pour sa confiance
placé en moi.
Au corps professoral de la faculté Sidi Mohamed Ben
Abdellah (FSJES)
Au professeur du département Droit public
Je ne saurais terminer sans exprimer mes sincères
remerciements à mes frères et mes soeurs encore une fois de plus
qui m'a beaucoup encouragé ainsi que toutes les personnes citées
ci-dessous pour leurs dévouements,
Lamine Diakité, René, tonton, Louka, Boua,
Sanogo, Adama Traoré, Thierno
Chaka, Oumar, moussa, Moh, Kadafi ; a toute la promotion
2006-2007 droit public, droit privé.
A tous, j'exprime ma
reconnaissance et mes vives salutations.
SIGLES ET ABREVIATIONS
SIGLES
|
SIGNIFICATIONS
|
CAGE
|
Cellule des Affaires Générales
|
CAF
|
Coût, Assurance et Fret
|
CEDEAO
|
Communauté des Etats de l'Afrique de l'ouest
|
CGI
|
Code Général des Impôts
|
DAF
|
Direction Administrative et Financière
|
DGI
|
Direction Générale des Impôts
|
F CFA
|
Franc des Colonies Françaises d'Afrique
|
NIF
|
Numéro d'Identification Fiscale
|
PAMORI
|
Projet d'Appui à la Mobilisation des Ressources
Intérieures
|
PIB
|
Produit Intérieur Brut
|
PNB
|
Produit National Brut
|
SDGE
|
Sous Direction des Grandes Entreprises
|
SDI
|
Sous Direction Informatique
|
SDLFC
|
Sous Direction Législation Fiscale et Contentieux
|
SDOCS
|
Sous Direction Organisation et Contrôle des Services
|
SIGTAS
|
Standard Integrated Government Tax Administration System
|
TVA
|
Taxe sur la Valeur Ajoutée
|
UEMOA
|
Union Economique Monétaire Ouest Africain
|
LISTE DE FIGURES ET TABLEAUX
LISTE DES DIFFERENTES FIGURES
Figure 1 : ORGANIGRAMME DE LA
DIRECTION GENERALE DES IMPOTS, PAGE N°24
Figure 2 : INDICATEUR DE
DEVELOPPEMENT HUMAIN, PAGE N°47
Figure 3 : EVOLUTION DES RECETTES
FISCALES DE L'ETAT, PAGE N°48
Figure 4 : EVOLUTION
DU NOMBRE DE CONTRIBUABLES, PAGE N°49
Figure 5 : AUGMENTATION DES
RECETTES FISCALES ET DU PIB, N°51
Figure 6 :
SITUATION DES RECETTES DANS LE CENTRE I DU DISTRICT, PAGE
N°58
Figure 7 : SITUATION DES RECETTES
DANS LE CENTRE II DU DISTRICT, PAGE N° 59
Figure 8 : SITUATION DES
RECETTES DANS LE CENTRE III DU DISTRICT, PAGE N°54
Figure 9 : SITUATION DES
RECETTES DANS LE CENTRE IV DU DISTRICT, PAGE N°56
Figure 10 : SITUATION DES
RECETTES DANS LE CENTRE V DU DISTRICT, PAGE N°57
Figure 11 : SITUATION DES
RECETTES DANS LE CENTRE VI DU DISTRICT, PAGE N°61
Figure 12 : SITUATION DES
RECETTES SUR LE PLAN NATIONAL DE 1998 A 2005, PAGE N°63
LISTE DES DIFFERENTES TABLEAUX
Tableau 1 : TABLEAU DES
BAREMES POUR LE CALCUL DE L'ITS, PAGE N° 32
Tableau 2 : POUR LES
REDUCTIONS DE CHARGES DE FAMILLES, PAGE N° 32
Tableau 3 : EVOLUTION DU
NOMBRE DES CONTRIBUABLES, PAGE N°49
Tableau 4 : AUGMENTATION DES
RECETTES FISCALES ET DU PIB, PAGE N°52
Tableau 5 : SITUATION DES
RECETTES DANS LE CENTRE I DU DISTRICT, PAGE N°58
Tableau 6 : SITUATION DES
RECETTES DANS LE CENTRE II DU DISTRICT, PAGE N°59
Tableau 7 : SITUATION DES
RECETTES DANS LE CENTRE III DU DISTRICT, PAGE N°54
Tableau 8 : SITUATION DES
RECETTES DANS LE CENTRE IV DU DISTRICT, PAGE N°55
Tableau 9 : SITUATION DES
RECETTES DANS LE CENTRE V DU DISTRICT, PAGE N°57
Tableau 10 : SITUATION DES
RECETTES DANS LE CENTRE VI DU DISTRICT, PAGE N°61
Tableau 11 : SITUATION DES
RECETTES SUR LE PLAN NATIONAL DE 1998 A 2005, PAGE N°62
Introduction générale :
Le sous-développement, caractéristique des pays
du tiers monde, est un processus évolutif caractérisé par
un écart entre les besoins d'un peuple et ses ressources. Pour mieux les
satisfaire, il devient alors une priorité pour les pays en
développement de sortir du canevas qui les confine dans le rôle de
réservoir à vider et de réduire, voir supprimer
l'écart.
Pour ce faire ces pays se tournent vers leurs sources de
financement qui sont traditionnellement les revenus tirés des secteurs
économiques à savoir :
· Le secteur public : les revenues des domaines de
l'Etat ;
· Le secteur commercial, industriel et financier :
les bénéfices industriel et commercial, les emprunts et
épargnes;
· Le secteur foncier
A ceux là s'ajoute les recours aux emprunts et
aides.
Pour assurer sa croissance économique et lutter contre
la pauvreté, le Mali a entamé un vaste programme de
libéralisation du commerce et de l'industrie. A part quelques
entreprises, toutes les sociétés et entreprises d'Etat ont
été privatisées.
Notre Pays offre des biens publics indispensables au
développement économique et social. Il est membre de l'Union
Economique et Monétaire Ouest africain (UEMOA) et de la
communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO). Toutes
ces institutions ont en commun l'objectif de créer un espace unifier,
à l'image de l'union Européenne.
L'organisation pour l'Harmonisation en Afrique du Droit des
Affaires (OHADA) qui regroupe seize pays Africain est chargée
d'édicter un droit commercial harmonisé voire unifié.
Depuis 1998, notre code du commerce est en partie
remplacé par les règles de l'OHADA, et un nouveau système
comptable, le SYSCOA (système comptable Ouest Africain) est entré
en vigueur.
Il est important de noter la suprématie de
règles de l'OHADA par rapport à la réglementation
nationale.
Mais, en l'absence de disposition prises par l'OHADA, c'est le
code du commerce national qui s'applique.
La fiscalité est l'ensemble des règles
établies et exécutées par les pouvoirs publics en vue de
l'acquisition des moyens entre les mains de ces pouvoirs publics qui leur
permet d'orienter le comportement des acteurs économiques en vue
d'atteindre des objectifs a la fois économiques et sociaux.
La fiscalité comprend deux types d'impôts au
Mali : les impôts directs et les impôts indirects. A ces deux
types d'impôts s'ajoutent les droits d'enregistrements et de timbres. Il
existe une fiscalité de porte relative aux droits et taxes applicables
aux importations de biens et d'équipements.
Tout le long de ce travail portera sur les impôts
indirect notamment la taxe sur la valeur ajouté (TVA) la taxe sur les
activités financières (TAF), l'impôt spécial sur
certains produits (ISCP) et quelques taxes qui sont pas des impôts
indirects a proprement-dit.
Les impôts indirects sont les impôts que nous
payons tous. Tous les jours, nos achats alimentent les rentrées de TVA,
un impôt indirect sur la consommation. Certes, nous ne faisons pas de
déclaration et nous n'éprouvons pas de la sensation de la payer
puisque nous payons le prix indiqué (précisément
<<Toutes Taxes comprises>>) mais le fait est là.
Par la suite le commerçant ou l'entreprise se charge de
la reverser au trésor public. Ainsi en matière d'impôt
indirect, de l'enfant qui effectue une opération imposable à
l'adulte qui en effectue aussi, nous sommes tous contribuables.
Les impôts indirects sont faciles à collecter car
il y a moins de redevables. Les impôts indirects sont rentables et
procurent d'abondantes ressources à l'Etat plus (plus de 75% des
recettes fiscales du Mali). Leur importance est sans cesse croissante qu'ils
pourraient presque supplanter les impôts directs. Près de cent
quarante pays disposent désormais d'un régime de TVA ou de taxe
similaire sur les produits et services et cela va vraisemblablement
augmenter.
Cependant les impôts indirects sont injustes.
L'impôt doit être établi de manière à
permettre l'égalité et la justice fiscales ; lesquelles
contribuent à la justice sociale. Leurs caractères injustes se
situent à deux niveaux : d'abord on demande la même
contribution à des personnes qui n'ont pas les mêmes
capacités contributives. Ensuite, ils apparaissent inversement
proportionnels aux revenus c'est-à-dire qu'ils pèsent d'avantage
sur les fins de revenu que de hauts revenus.
Ainsi nous avons voulu nous attarder sur les questions
suivantes comme notre problématique pour ce travail à
savoir :
- Les impôts indirects sont-ils vraiment
rentable ?
- Les impôts indirects sont-ils vraiment injustes ?
Indolores ?
- Les impôts indirects constituent ils un frein à
la réalisation de la justice sociale ?
Mais avant nous devons souligner que la Direction
Générale des Impôts « D.G.I » est un
service public évoluant dans la fiscalité, la c'est-à-dire
chargé du recouvrement des divers impôts directs et indirects pour
le compte de l'Etat d'une part et d'autre part considéré au
même titre que les services de douanes et du cadastre les principales
sources de revenus de l'Etat. La D.G.I est par ailleurs un service public
détenant un savoir faire et une Renommé dans la gestion et le
recouvrement des Impôts et taxes.
Les objectifs de ce travail sont de mettre en exergue
l'importance des impôts indirects, et de faire une analyse des
performances des rendements fiscaux.
Ce travail sera, ainsi structuré en (02) deux grandes
parties en plus d'un chapitre préliminaire :
Nous allons dans un chapitre préliminaire
présenter le Mali en générale, et faire une description de
son économie basée sur des concepts de managements
traditionnels.
- La première partie sera consacrée à
l'aspect théorique. Le chapitre 1er débutera
par l'organisation de la DGI. Le chapitre 2ème portera sur
la présentation des différentes taxes et impôts au Mali.
- La deuxième partie sera consacrée à une
étude approfondie des impôts indirects. Comme premier chapitre(I)
nous verrons la rentabilité des impôts indirects et le
2ème chapitre traitera la situation des recouvrements
des impôts indirects et taxes assimilées
Au cours de ce projet, les sources d'informations primaires et
secondaires feront leurs apparitions dans les différentes parties de ce
travail.
NB : Compte tenu du manque de documentation les sources
des informations proviennent intégralement des sites web et de quelques
mémoires.
CHAPITRE PRELIMINAIRE : Présentation
générale du Mali et de son économie :
La République du Mali est une ancienne colonie
française devenue indépendante en 1960. Le Mali est un pays de
l'Afrique Occidentale, il est enclavé au coeur de la zone sahélo
Saharienne entre la République du Niger à l'Est, l'Algérie
et la Mauritanie au Nord, le Sénégal et la Guinée Conakry
à l'Ouest, la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso au Sud.
Le climat est tropical avec 8 mois de saison sèche. La
pluviométrie varie du Sud au Nord de 800 mm à 150 mm voir 50 m au
désert malien. A ce climat correspondent quatre formations géo
climatiques à savoir :
§ la savane arborée au Sud et à l'Ouest
§ la savane herbacée au Centre
§ la zone Sahélo - sahélienne
§ la zone Saharienne
Le Mali est peuplée de 13.918.0001(*) d'habitants dont près de
80% vivent en milieu rural. Sa capitale est Bamako situé sur le fleuve
Niger au flanc des contreforts des monts Mandingues.
L'économie du pays est dominée par
l'Agriculture, l'Elevage, la pêche fluviale pour 40% du PIB. Ce secteur
emploie environ 80% de la population. Il compte 8.000.000 de bovins, 20.000.000
d'ovins - caprins, 600.000 Camelins. Il produit par an 4.000.000 T de
céréales (riz, mil, maïs, tubercules), fruits et
légume, 600.000 T de Coton graine, 350 000 T d'arachide, etc.
Voici quelques indicateurs2(*) économiques:
o Taux d'inflation (indice des prix à la consommation):
2,6% (2007)
o PIB (Produit Intérieur Brut) par habitant: $1,200
(2007)
o Taux de croissance de : 5,4% (2ème dans la zone
UEMOA, Après le Burkina Faso) (2007)
o PNB (Produit National Brut):
$14.18 milliards (2007)
Le Secteur Minier caractérisé par les mines d'or
et de diamant se développe à l'Ouest et Sud Ouest du pays. La
production d'or est actuellement et par ans en pleine croissance. La recherche
pétrolière vient de confirmer l'existence dans le
Tilemsi malien (au nord), d'importants gisements exploitables. Par
ailleurs, le Mali dispose d'importants gisements de phosphate, de calcaire, de
marbre, de fer non exploité.
Le Secteur commercial et
industriel est caractérisé par :
· un secteur d'importation et de distribution de produits
de premières nécessités et de biens et service ;
· un secteur de collecte, de distribution et ou
d'exportation des productions nationales (or, coton, bétail,
céréales, fruits et légumes, etc....).
L'économie industrielle du Mali est née à
la suite de l'indépendance du Pays. Ce secteur est très jeune et
peu développé. En plus des usines d'égrenage du coton, de
rizerie, de sucrerie, de huilerie - savonnerie, de minoterie, les usines de
fabrication ou de montage d'articles manufacturés et biens et services
(Tannerie, Cimenterie, Marbrerie, Montage de Cyclomoteur, Fabrique de Cigarette
et allumette, conditionnement de lessives, vinaigre pèles
sèches).
L'ensemble de ce secteur est frappé de plein fouet par
les conséquences de la libre concurrence, l'introduction frauduleuse
d'articles et marchandises similaires.
Les coûts de production très élevés
eu égard aux coûts exorbitants d'acquisition des
équipements et services après vente, aux difficultés
d'accès au crédit bancaire et au coût très
élevé des banques et du transport en Afrique.
Le tout avec comme corollaire une fiscalité mal
maîtrisé ou lésée par la fraude et l'évasion
fiscale enfonçant du coût les recettes budgétaires dans le
déficit depuis plus de (02) décennies.
L'exportation de bétail sur pied est un maillon
très important, et actif en direction des pays voisins :
Sénégal, Côte d'Ivoire, Ghana, Cameroun, Togo,
Algérie, etc.
Le Développement du secteur commercial et industriel
figure au centre des préoccupations des autorités et offre de
perspectives prometteuses à l'avenir pour les générations
futures.
PARTIE I : présentation générale
|
CHAPITRE I : L'Organisation de la DGI :
Structure et Fonctionnement
Depuis juillet 2002, la Direction Nationale des Impôts
s'est transformée en Direction Générale des Impôts.
Placée sous l'autorité du Ministère des Finances, elle a
pour mission d'élaborer et de veiller à la mise en oeuvre des
éléments de la politique nationale en matière de
fiscalité intérieure.
Section 1 : La Structure Organisationnelle :
Le Décret N°02-332/P-RM du 06 Juin 2002 fixe
l'organisation de la direction Générale des Impôts de la
manière suivante :
1. La Direction:
La Direction générale des impôts est
dirigée par un Directeur Général nommé par
décret pris en conseil des Ministres, sur proposition du Ministre
chargé des finances.
Le directeur Générale est chargé de
diriger, coordonner, animer et contrôler les activités de la
Direction Générale des Impôts.
Il est assisté d'un Directeur Général
Adjoint nommé par arrêté du Ministre chargé des
finances sur proposition du Directeur Général des Impôts.
Les attributions du Directeur général Adjoint sont fixées
par l'arrêté de nomination.
2. Les Structures:
Elles sont constituées par trois cellules en
staff et cinq Sous-directions :
A. La Cellule des Affaires
Générales3(*) (CAGE):
Elle est chargée de gérer la documentation du
service et de suivre en rapport avec la DAF4(*) du Ministère chargé des finances, la
gestion des ressources humaines, financières et matérielles de la
Direction Générale des Impôts.
B. La Cellule Planification et
Suivi5(*) (CPS):
Elle est chargée d'établir les prévisions
annuelles d'émission, de recouvrement des impôts et taxes ainsi
que de produire les statistiques et de faire des analyses les données
relatives aux activités de la Direction Générale des
Impôts.
C. La Cellule
Communication6(*) (CC):
Elle est chargée d'élaborer les
stratégies de communication entre la Direction et les contribuables.
D. La Sous Direction Organisation et
Contrôle des Services7(*) (SDOCS):
Elle comprend deux divisions, la division organisation et
méthodes et la division contrôle des services.
Ces deux divisions sont chargées de :
- Faire l'Audit des procédures pour s'assurer de leur
pertinence et engager les reformes requises;
- Effectuer les études relatives à
l'organisation et à l'utilisation de toute forme de technologie, dans le
cadre de l'exécution des activités de la Direction
Générale des Impôts ;
- Former les Sous Directions et Services Régionaux
à l'utilisation de procédures comme outil d'organisation du
travail ;
- Concevoir les procédures et les imprimés de
travail, avec la participation des Sous Directions et Services
Régionaux ;
- Tenir à disposition, mettre à jour et diffuser
les procédures auprès des agents ;
- Proposer entre autres, une utilisation plus poussée
de l'outil informatique en relation avec la Sous Direction de
l'informatique ;
- Vérifier l'exécution des tâches ;
- Faire des observations et recommandations aux Sous
Directions et Services Régionaux concernés ;
- Produire des rapports de contrôle et en assurer le
suivi.
E. La Sous Direction Législation Fiscale
et Contentieux8(*) (SDLFC):
Elle comprend, la division législation fiscale et
la division contentieux fiscal.
1. La Division législation fiscale:
Elle est chargé de :
- Préparer les textes législatifs et
réglementaires relatifs aux impôts et taxes
intérieurs ;
- Assurer l'interprétation et prévoir toutes les
mesures en vue de leurs applications;
- Instruire les demandes des contribuables sollicitant des
exonérations ou des avantages fiscaux ;
- Participer à l'élaboration des conventions
fiscales internationales et des clauses fiscales contenues dans les contrats,
accords, conventions, traités et marchés que l'Etat passe avec
les particuliers, les autres Etats et les Organisations Etrangère ou
Internationales et assurer l'interprétation et l'application de ces
textes ;
- Effectuer des études sur la fiscalité des
projets de monographie.
2. La Division Contentieux Fiscal:
Elle est chargée de :
- Procéder à l'enregistrement du
contentieux ;
- Instruire les dossiers de réclamations qui doivent
faire l'objet de décisions relevant de la compétence du Directeur
Général des Impôts ou du Ministre chargé des
Finances ;
- Notifier les décisions aux services et aux
contribuables concernés ;
- Suivre les dossiers des affaires devant être
portées devant les commissions nationales prévues par la
réglementation fiscale.
F. La Sous-direction
Informatique9(*) (SDI):
Est chargée de procéder à
l'informatisation progressive des activités de la DGI. Elle planifie et
met en oeuvre l'informatisation du service, centralise, contrôle et
exploite les documents devant faire l'objet de traitement informatique.
La Sous Direction informatique comprend : deux (02)
divisions :
1. La Division SIGTAS10(*) :
Elle est chargé de :
- Assurer la sécurité et
l'intégrité des programmes et bases de données de
SIGTAS ;
- Modifier SIGTAS afin de répondre aux demandes des
agents des Impôts ;
- Effectuer les études nécessaires pour
élargir l'utilisation de SIGTAS afin d'intégrer l'ensemble des
opérations de la Direction Générale des
Impôts ;
- Procéder à toutes études relatives
à l'utilisation de l'informatique en matière fiscale ;
- Offrir le soutien nécessaire aux
utilisateurs ;
- Fournir à partir des différents fichiers
qu'elle détient tous les états statistiques ou autres
demandés par les utilisateurs ;
- Assurer le bon fonctionnement des équipements sur
lesquels opère SIGTAS ;
2. La Division Traitement Informatique des
Émissions :
Elle est chargée de :
- Centraliser les documents devant faire l'objet de traitement
informatique, contrôler leur contenu, assurer leur exploitation et
renvoyer aux services intéressés les documents
édités ;
- Fournir, à partir des différents fichiers
qu'elle détient, tous les états statistiques ou autres
demandés par les utilisateurs ;
G. La Sous direction des grandes
entreprises11(*) (SDGE) :
Elle comprend cinq (05)
divisions :
1. La Division Accueil et Encaissement
2. La Division Émission
3. La Division Recouvrement
4. La Division Vérifications des
Grandes Entreprises :
Elle est chargée de :
- Sélectionner les dossiers des contribuables à
vérifier ;
- Vérifier la situation de la comptabilité des
entreprises en matière d'impôts, droits et taxes
intérieurs ;
- Effectuer les redressements des droits compromis ;
- Procéder à des recoupements chez les tiers
afin de mieux cerner l'assiette ;
- Instruire les réclamations relatives aux
vérifications ;
- Elaborer les rapports de vérification.
2. La Division Gestion des
Dossiers :
Elle est chargée de :
- Recevoir les documents et inscrire leur date de
réception ;
- Enregistrer les documents fiscaux reçus dans
SIGTAS ;
- Créer les dossiers physiques des contribuables, les
classer et en limiter l'accès ;
- Recevoir les demandes de consultation des dossiers ;
- Inscrire tout mouvement, entrée et sortie, des
dossiers physiques dans SIGTAS.
H. La Sous Direction Recherches et Appui à
la Vérification:
Elle est chargée de rechercher par enquête et par
recoupement toutes les informations sur les contribuables et d'apporter son
appui technique aux vérificateurs.
La Sous Direction Recherche et Appui à la
Vérification comprend deux (02)
divisions :
1. Division Recherche:
Elle est chargée de :
- Rechercher les contribuables défaillants ;
- Centraliser toute information provenant des Sous Directions,
des services régionaux et subrégionaux, permettant une mise
à jour systématique du fichier des contribuables dans
SIGTAS ;
- Recouper et centraliser les résultats des recherches
chez les tiers afin de connaître les activités des contribuables
et déterminer avec précision l'assiette ;
- Intégrer dans la base de donnée SIGTAS les
résultats de ses recherches et les diffuser vers les différents
services en vue de leur exploitation ;
- Faire modifier les données des contribuables afin de
prendre en considération tout changement ayant une incidence
fiscale ;
- Echanger l'information avec les autres services de
l'Administration et les administrations fiscales étrangères, afin
de procéder à des recoupements.
2. La Division Appui à la
Vérification :
Elle est chargé de :
- Préparer les objectifs annuels de vérification
des services ;
- Elaborer le programme annuel de vérification de la
DGI ;
- Etablir les programmes et former des
vérificateurs ;
- Contrôler la qualité des vérifications
et appuyer techniquement les vérificateurs ;
- Concevoir les procédures de vérification.
Section 2 : Les enjeux de la nouvelle structure
organisationnelle de la DGI :
Au delà du simple changement d'appellation, c'est une
toute nouvelle philosophie d'organisation et de Gestion de l'administration
Fiscale que cette dénomination cherche à traduire dans les faits.
On doit noter (02) deux enjeux majeurs :
La responsabilisation et l'élargissement de
l'assiette fiscale.
En fait, tout est parti de l'ambition de la Direction des
Impôts d'être l'administration fiscale la plus moderne, la plus
efficace et la plus efficiente de la CEDEAO12(*) à l'écoute du contribuable et la
volonté, exprimée en objectif d'atteindre une assiette fiscale
à un niveau équivalent à 16,5% du Produit Intérieur
Brut en 2005.
Deux objectifs majeurs dont l'atteinte est
nécessairement lié à la mise en oeuvre d'une
réforme de la structure organisationnelle. Cette réforme
consistera à mettre en place une structure moderne, plus apte à
planifier, à gérer et à exécuter, avec
efficacité et efficience ses activités en vue de l'accroissement
des recettes et à inculquer une philosophie de gestion axée sur
la responsabilisation du personnel.
La mise en place de structure organisationnelle implique en
effet la mise en oeuvre d'un ensemble de mécanismes organisationnels et
de gestion visant à doter le service des moyens lui permettant
d'atteindre les objectifs fixés. Ces mécanismes sont
constitués par les liens hiérarchiques et fonctionnels, le
partage des responsabilités, le circuit décisionnel, la
coordination et le contrôle incluant l'imputabilité et le partage
de l'information.
Une plus grande responsabilisation des cadres est l'objectif
recherché de la réforme. Elle s'opérera par la
délégation, en partie, de l'autorité du Directeur
Général.
Pour la mise en oeuvre effective de la
délégation, des sous-directions ont été
créées. Fonctionnant précédemment comme des
divisions, sous l'ancienne Direction Nationale de Impôts, les nouvelles
Sous-directions sont les suivantes :
· La sous Direction de la Législation Fiscale et
du contentieux ;
· La Sous-direction recherches et Appui à la
Vérification ;
· La sous direction organisation et contrôle des
services ;
· La Sous direction des Grandes entreprises ;
· La sous Direction Informatique.
L'organigramme13(*) ci-dessous en l'illustration graphique de la DGI
:
CHAPITRE II : Les
Différents Impôts et taxes au Mali :
L'Impôt se présente en définition, comme
étant un prélèvement pécuniaire
(c'est-à-dire numéraire en nature) opéré
auprès des contribuables, par voie d'autorité à titre
définitif et sans contre partie en vue de la couverture des charges
publiques.
Ainsi la fiscalité, sert d'outils
macro-économiques pour jouer sur des politiques mais aussi en plus et
surtout un moyen de financement du budget de l'Etat.
Les Impôts Indirects se définissent comme
étant des impôts assis sur des données intermittents,
c'est-à-dire portant sur des dépenses et sa perception se
poursuit tout au long de l'année.
Selon le dictionnaire économique `'Economica'',
l'impôt Indirect est un impôt répercuté par le
contribuable sur des tiers. L'obligation fiscale résulte donc d'un
événement : le fait générateur (par exemple
une vente).
Les contribuables Maliens sont repartis entre deux (02)
régimes d'imposition, il s'agit :
§ du régime synthétique pour les
contribuables ayant un chiffres d'affaires inférieur ou égale
à trente millions et
§ du régime réel pour ceux ayant un chiffre
d'affaires supérieur à trente millions.
Les contribuables peuvent par option changer de
régime.
Ceux inscrit aux réels sont assujettis à deux
types d'impôts : les impôts directs et les impôts
indirects.
Dans ce chapitre nous allons traiter les
impôts indirects et taxes assimilées
Section 1 : Les différents types d'impôts
indirects et taxes assimilées :
Ces impôts tirent leur caractères indirects du
fait que le contribuable auquel l'Etat demande de reverser l'impôt
« le redevable légal » n'est pas celui qui supporte
réellement l'impôt, il n'est qu'un intermédiaire entre le
consommateur final qui supporte entièrement
l'impôt « le redevable réel » et
l'Etat.
Au Mali, il existe entre autres neuf (09) types d'impôts
indirects :
Ce sont : la TVA ; ITS ; ISCP ;
TCA ; TIPP ; TAF ; CF ; TA ; TL
NB : l'ITS et la CF sont des
impôts directs mais c'est le mode de recouvrement qui fait d'eux des
impôts indirects.
1. La Taxe sur la valeur ajoutée :
La taxe sur la valeur ajoutée (TVA),
créée en 1954, est une invention française s'appliquant
aujourd'hui dans près de trente pays, principalement en Europe et aussi
au Mali. C'est un impôt indirect proportionnel, calculé sur le
prix de vente hors taxes de tous les biens et services. Les exportations sont
exonérées de la TVA malienne mais subissent la TVA du pays de
destination. La banque, les activités médicales ou le secteur
associatif sont exonérés de TVA mais sont soumis, en
contrepartie, à la taxe sur les salaires.
a. Champ d'application :
La TVA est une taxe qui frappe l'ensemble des
éléments constitutifs du prix de vente des biens et services. Sa
charge est supportée par le consommateur final des biens et services.
Cela est possible grâce au principe des déductions.
Les Taxes sur le Chiffre Affaires ont un champ limité
dans l'espace : c'est la territorialité. Il faut que les affaires
soient faites au Mali.
L'opération est faite au Mali, si elle est
réalisée aux conditions de la livraison de la marchandise au
Mali.
Les travaux immobiliers sont imposables s'ils sont
effectués au Mali.
Les prestations sont imposables lorsque le service rendu ou
l'objet loué est utilisé ou exploité au Mali.
Il existe (02) deux types d'assujettis : les assujettis
de plein droit et les assujettis volontaires ou sur option qui sont exclus du
champ d'application mais demandent à être assujettis à la
TVA.
b. Assiette de la TVA et taux :
La base d'imposition des opérations taxables est
définie à l'article 488.
Pour les produits importés, par la valeur CAF14(*) franco frontière.
Pour les ventes et les prestations, par toutes les sommes,
valeurs, biens ou services reçus ou à recevoir par le vendeur ou
le prestataire en contre partie.
Pour les travaux immobiliers, par le montant des
marchés, mémoires ou factures.
Pour les livraisons à soi-même, par le prix de
revient des biens faisant l'objet de ces livraisons.
Le taux est unique et fixé à 18%.
c. Le fait générateur et
exigibilité:
Le fait générateur est l'événement
qui donne naissance à la créance de l'Etat ; cette
créance devient exigible lorsqu'elle peut être recouvrée
sans délai par toutes voies de droit.
Le fait générateur pour les importations est le
franchissement du cordon douanier et l'exigibilité, la mise à la
consommation.
Pour les ventes, le fait générateur et
l'exigibilité sont confondus. Le fait générateur est la
livraison, l'exigibilité également est la livraison.
Pour les travaux immobiliers, le fait générateur
est l'exécution des travaux, l'exigibilité est l'encaissement.
Lorsque les travaux donnent lieu à
l'établissement des décomptes ou à des encaissements
successifs, le fait générateur est réputé
intervenir lors de l'expiration des périodes auxquelles ces
décomptes et encaissements se rapportent, et l'exigibilité lors
de l'encaissement des acomptes ou du prix.
d. Les déductions:
La taxe sur la valeur ajoutée qui a grevé les
éléments du prix d'une opération imposable est
déductible de la TVA applicable à cette opération. Article
497 du nouveau CGI.
Ce qui implique que la TVA payée en amont d'une
opération taxable est déductible de la TVA collectée.
Pour être déductibles, les biens et services
acquis par l'entreprise doivent être la propriété de
l'entreprise, nécessaires à l'exploitation et affectés
à celle-ci. Les biens et services doivent être affectés
à la réalisation d'une opération taxable ou
assimilée frappés de la TVA et non expressément exclus du
droit à déduction par une disposition particulière.
Seuls les assujettis à la TVA sur l'ensemble de leurs
activités peuvent déduire l'intégralité de la taxe
ayant grevée leurs acquisitions de biens et services.
Pour les entreprises qui réalisent à la fois les
opérations exonérées et les opérations taxables, la
TVA est en partie déductible. La fraction déductible est
déterminée en appliquant à la taxe en cause un pourcentage
de déduction appelé « prorata ».
Le prorata résulte du rapport existant entre le montant
annuel des recettes afférentes à des opérations ouvrant
droit à déduction (numérateur) et le montant annuel des
produits de toute nature des cessions d'éléments de l'actif
immobilisé, des subventions d'équipement, des indemnités
d'assurance ne constituant pas la contrepartie d'une opération soumise
à la taxe sur la valeur ajoutée, et des débours
(dénominateur).
Certains biens et services sont exclus du droit à
déduction ; n'est pas déductible la taxe sur la valeur
ajoutée ayant grevée les biens ou services utilisés par
des tiers, des dirigeants ou le personnel de l'entreprise, tels que le logement
ou l'hébergement, les frais de réception, de restaurant, de
spectacles ou de toute dépense ayant un lien direct avec les
déplacements ou la résidence. N'ouvrent pas droit à
déduction les immeubles autres que les bâtiments et locaux
à usage industriel, commercial, artisanale ou professionnel. N'est
également pas déductible la taxe ayant grevée les biens
cédés et les services rendus gratuitement ou à un prix
sensiblement inférieur au prix de revient, à titre de
commissions, gratifications, rabais, bonifications, cadeaux, quel que soit la
qualité du bénéficiaire sauf quand il s'agit d'objets
publicitaires de très faible valeur.
e. Obligations des contribuables:
Le contribuable a l'obligation de déclarer et de payer
lui-même la TVA dont il est redevable vis-à-vis du trésor
public.
La déclaration du chiffre d'affaires doit être
déposée et payée au centre du domicile fiscal du
contribuable dans les quinze premiers jours de chaque mois pour les
opérations effectuées le mois précédent.
Le centre des impôts assure le recouvrement de
l'impôt non payé au moment de la déclaration.
Les redevables soumis au régime de la
déclaration du chiffre d'affaires doivent tenir une comptabilité
régulière comportant :
- un livre journal coté et parafé ;
- un journal auxiliaire
« ventes » ;
- un journal auxiliaire
« achats » ;
- un livre d'inventaire ;
- un fichier de comptabilité informatisée dont
le logiciel permet de procéder à tout contrôle.
Tout redevable de la taxe sur la valeur ajoutée qui
livre des biens ou rend des services à un autre redevable ou qui lui
réclame des acomptes donnant lieu à exigibilité de la taxe
doit lui délivrer une facture ou un document en tenant lieu.
Ces factures ou documents en tenant lieu établis par
les redevable de la taxe sur la valeur ajoutée doivent obligatoirement
faire apparaître d'une manière distincte le pris hors taxe sur la
valeur ajoutée, le taux, le montant de la taxe sur la valeur
ajoutée, le prix net des marchandises ou des services, le régime
d'imposition du fournisseur ainsi que le numéro d'identification fiscal
du vendeur et de l'acheteur.
2. L'Impôt sur les traitements et
salaires :
Sont imposés à l'ITS, les traitements et
salaires désignant tous les éléments qui participent
à la rémunération du salarié. Il s'agit des
salaires de base, les primes et indemnités divers, les majorations pour
heures supplémentaires, les avantages en nature, les congés
payés. Sont également imposables dans cette catégorie les
pensions et les rentes viagères.
L'article 3 du nouveau CGI énumère les
éléments de salaires non imposables. Il s'agit des les
allocations familiales et d'assistance à la famille versées par
l'Etat et les organismes de prévoyance sociale ; les majorations de
soldes, d'indemnités ou de pensions attribuées en
considération des charges de famille et à condition que tous les
salariés de l'entreprise sans distinction, bénéficient
d'une allocation d'un montant identique pour une même situation
familiale ; les indemnités spéciales destinées
à couvrir les frais de mission ou de déplacement, les
indemnités de risque ou tout autre dont l'exonération est
prévue par un texte réglementaire. La retraite des combattants,
les pensions servies aux victimes civiles et militaires de la guerre ou
à leurs ayants droits. Les rentes viagères et indemnités
temporaires attribuées aux victimes d'accident du travail. Les
indemnités de licenciement et de départ à la retraite,
dans la limite des montants fixés par le code du travail.
L'impôt sur les traitements et salaires est
calculé et retenu par l'employeur ou la partie versante, pour le compte
du trésor (Article 09 du nouveau CGI).
L'impôt dû est calculé par l'application au
revenu net imposable des taux d'imposition conformément au barème
ci-dessous.
Tableau des barèmes :
TRANCHES DE REVENU
|
TAUX
|
0 à 175 000
|
0%
|
175 0001 à 600 000
|
5%
|
600 001 à 1 200 000
|
13%
|
1 200 001 à 1 800 000
|
20 %
|
1 800 001 à 2 400 000
|
28%
|
2 400 001 à 3 500 000
|
34%
|
Au-delà de 3 500 000
|
40%
|
L'article 11 du nouveau CGI stipule: la réduction pour
charge de famille applicable à l'impôt brut est
déterminée comme suit :
REDUCTIONS POUR CHARGES DE FAMILLES
|
TAUX
|
Célibataire divorcé ou veuf, sans enfant
à charge
|
0%
|
Par enfant à charge, jusqu'au dixième inclus
|
2,5%
|
Marié(e) sans enfant, à charge
|
10%
|
L'enfant majeur infirme donne droit à une
réduction d'impôt de
|
10%
|
Toute personne physique ou morale qui paye des sommes
imposables est tenue d'effectuer, pour le compte du trésor la retenue de
l'impôt (Article 16 du nouveau CGI).
Tout employeur doit remettre dans le courant du mois de
janvier de chaque année à la direction régionale des
impôts, un état présentant, pour chacune des personnes
qu'il a occupées au cours de l'année précédente,
les indications suivantes :
- nom, prénom, emploi et adresse.
- Montant des traitements et autres avantages en argent ou en
nature pendant la dite année, après la réduction des
retenues pour la retraite.
- Période à laquelle s'appliquent les paiements
lorsqu'elle est inférieure à une année.
- Montant des allocations spéciales destinées
à couvrir les frais inhérents à la fonction ou à
l'emploi.
- Montant des retenues opérées par leurs soins
et reversées au trésor.
Tout employeur qui n'a pas opéré les retenues
est passible d'une amende fiscale égale au montant des retenues non
effectuées (Article 27 du nouveau CGI).
3. L'Impôt spécial sur
certains produits :
a. Champ d'application:
Les opérations taxable à l'ISCP sont
constituées par les importations et les livraisons à la
consommation des produits suivants : boissons alcoolisées, boissons
gazeux, tabacs, armes et munitions, noix de cola, produits miniers nationaux.
Les produits sont choisis conformément aux dispositions de l'UEMOA.
Cet impôt n'est du qu'une seule fois pour
un même produit.
b. Assiette:
La base de calcul de l'impôt spécial sur certains
produits est constituée :
ü A l'importation, par la valeur en douane majorée
des droits taxes dus à l'entrée, l'exception de la TVA et de
l'ISCP ;
ü En régime intérieur, c'est-à-dire
pour les produits de fabrication locale, par le prix de vente sortie usine,
à l'exception bien sur de la TVA et de l'ISCP lui-même.
Dans le cas de cession à titre gratuit ou à un
prix inférieur au prix de revient et de prélèvements
effectués par les fabrications pour leurs propres besoins, la base de
calcul est constituée par le prix de revient des biens faisant l'objet
de ces cessions ou prélèvements.
Les fourchettes, des taux applicables sont indiquées
dans les tableaux annexés à l'article 587 de CGI. C'est le
conseil des Ministres qui fixe par voie de décret les taux applicables
qui doivent respecter les limites de ces fourchettes.
c. Les assujettis:
L'ISCP est acquitté par les personnes effectuant les
opérations imposables (importateurs et fabricants).
Sa liquidation est effectuée au vu des
déclarations qu'elles souscrivent.
En ce qui concerne les produits importés c'est le
service de douanes qui est chargé d'asseoir et de liquider cet
impôt. Le service des impôts est compétent pour les produits
de fabrication locale.
4. La Taxe sur les affaires
financières (TAF):
Les activités financières des banques et
établissements financiers sont soumises à une taxe
spécifique appelée Taxe sur les affaires financières
(TAF).
La TAF frappe en principe toutes opérations
financières des banques et des établissements financiers. Elle
est acquittée par la banque et l'établissement financier.
Contrairement à ce qui se passe en matière de TVA, le
contribuable de la TAF ne peut récupérer cette taxe.
a. Champ d'application:
Pour être imposable à la TAF, l'opération
doit se rattacher à une activité financière
constituée soit par le commerce de l'argent, soit par le commerce des
valeurs. Le commerce de l'argent est constitué par toutes les
opérations d'emprunt bancaire classiques ainsi que toutes transactions
sur les devises. Le commerce des valeurs est tout ce qui est relatif aux
valeurs mobilières, c'est le commerce des titres.
La diversité des produits qui naissent de la mise en
oeuvre de ces opérations est évidemment très grande. Les
plus courants sont les suivants :
ü Les produits sur opérations avec la
clientèle : il s'agit des intérêts et produits
assimilés, y compris les commissions de découvert se rapportant
avec la clientèle ;
ü Les produits sur opération de change : les
commissions acquises à l'occasion des opérations de change
relèvent de la TAF ;
ü Les produits sur opérations hors bilan : il
s'agit des produits relatifs aux engagements par signature du banquier en
faveur de son client. Ces engagements par signature peuvent prendre la forme de
caution, d'aval, de garantie. Pour cela, le banquier perçoit une
commission qui sera soumise à la TAF.
b. Les assujettis:
Il existe deux catégories de personnes
imposables :
ü Les
professionnels du commerce des valeurs et de l'argent sont assujettis à
la TAF du seul fait qu'ils réalisent à titre professionnel des
opérations soumises à la TAF, peu importe d'ailleurs que
l'opération soit effectuée à titre principal ou non. Parmi
ces professionnels du commerce des valeurs et de l'argent figurent en premier
chef les banques et les établissements financiers.
ü Les
personnes réalisant à titre principal des opérations de
nature bancaire ou financière ; ici la qualité d'assujetti
est indépendante du statut juridique de la personne, celle-ci pouvant
être soit une personne physique, soit une personne morale. Toute personne
sera considérée comme assujettie à la TAF dès lors
qu'elle réalise des opérations de nature bancaire ou
financière à titre principal.
Cette catégorie comprend surtout les escompteurs et les
remisiers.
c. Les exonérations:
Il existe deux causes principales d'exonération
à la TAF :
Les opérations hors du champ d'application de
la TAF sont :
ü Les activités financières des
assurances : les activités financières des entreprise
d'assurances relèvent du champ d'application du droit d'enregistrement
et plus précisément de la taxe sur les contrats
d'assurances ;
ü Les opérations soumises à TVA : il
s'agit ici de l'opération de crédit bail qui est une technique
par laquelle la vente est faite non pas à l'utilisateur, mais à
l'établissement financier qui devient propriétaire du bien, le
loue et le revendra éventuellement en fin de bail à
l'utilisateur. Cette méthode de financement des investissements
relève du champ d'application de la TVA.
Les opérations ne se rattachant pas au commerce de
l'argent et des valeurs parmi ces genres d'opération et des bons de
caisse.
Les opérations exonérées par une
disposition expresse :
ü L'exonération peut être accordée
d'abord à raison de la qualité de l'intervenant. Comme les
opérations réalisées par la banque centrale ainsi que les
sommes versées par le trésor public à cette
dernière.
ü L'exonération peut être également
accordée à raison de la nature de l'opération. cette
exonération concerne les opérations suivantes : les
intérêts et commissions relatifs aux opérations
réalisées sur le marché monétaire, les
opérations de réescompte ou de pension d'effets.
d.
Assiette:
Pour les opérations bancaire et financière et de
façon générale, toutes les opérations qui se
rattachent au commerce des valeurs et de l'argent, la base d'imposition est
constituée par l'ensemble des recettes réalisées à
l'occasion des opérations imposables, exclusion faite de la TAF
elle-même. Elle ne s'applique pas sur le principal, mais soit sur les
intérêts ou soit sur les commissions. Le taux de la TAF est unique
et est égal à 15%
5. La Contribution
forfaitaire :
Tous particuliers et société passible de
l'IBIC15(*) et de
l'impôt sur les bénéfices agricoles sont assujettis
à cette contribution (article 303).
Cette contribution dont le taux est fixé à 5,5%
est calculée sur le montant brut des rémunérations,
traitements, salaires, indemnités payés à l'ensemble sur
l'ensemble de son personnel y compris la valeur réelle des avantages en
nature.
6. La Taxe de logement :
Tous particuliers, sociétés, groupements ou
associations passibles de l'IBIC sont assujettis au paiement de la TL16(*) sous réserve de
l'application des accords, conventions ou protocoles. La base de la taxe est la
même que celle de la CF17(*) à la charge des employeurs. Son taux est
fixé à 1% de la masse salariale brute totale supportée par
les employeurs publics et privés.
7. Taxe d'apprentissage ou taxe de
formation professionnelle (T.A) ou (T.F.P) :
Perçue par le service des impôts pour le compte
de Fonds d'Appuis à la Formation Professionnelle Apprentissage
(ci-après FAFPA). Son taux
est de 2% sur les salaires bruts.
Sont assujettis au paiement de la TA tous particuliers,
sociétés, groupements ou associations passibles de l'IBIC.
8. Taxe sur les contrats
d'assurances :
Son assiette est constituée des conventions
d'assurances ou de rentes viagères conclues dans les conditions
visées aux articles 870 et 871 du CGI.
La taxe est perçue sur le montant des sommes
stipulées au profit de l'assureur et de tous accessoires dont celui-ci
bénéficie directement ou indirectement du fait de l'assuré
(art 872).
Le tarif de la taxe est fixé à :
ü 4% pour les contrats d'assurances contre les risques de
toute nature de navigation maritime, fluviale, aérienne ou
terrestre ;
ü 20% pour tous les autres contrats d'assurance (vol,
incendie, responsabilité civile auto...).
Sont exemptés de cette taxe : les
réassurances, les assurances sur la vie et assimilés, les
contrats de rente viagère...
9. Taxe intérieure sur les produits
pétroliers :
C'est une taxe intérieure sur les produits
pétroliers est une taxe qui frappe l'ensemble des produits
pétroliers sans exception.
Section 2 : Mode de Contrôle, de Sanction, de
Prescription et Contentieux :
Tous les impôts indirects et taxes assimilées
ont presque les mêmes procédés de contrôle, de
sanction, et de contentieux.
1. Le Contrôle :
Le droit de contrôle et de rehaussement de
l'administration s'exerce comme en matière d'impôt sur les
bénéfices. Les redressements en matière d'impôts
indirects peuvent avoir des incidences sur le résultat fiscal.
§
Déduction en cascade des rappels d'impôt indirect :
Lorsque l'impôt indirect est vérifié en
même temps que les impôts sur le revenu, les contribuables peuvent
demander, avant l'établissement des cotisations d'impôts sur le
revenu, que le rehaussement de l'indirect afférent à un exercice
donné soit déduit pour la détermination de la base
imposable de l'impôt sur le résultat du même exercice.
§
Régularisation des déductions d'impôts :
Toute augmentation ou diminution des déductions
comporte en contrepartie une diminution ou une augmentation de la charge de
l'impôt non récupérable imputée sur le
résultat imposable.
2. Sanctions:
Elles sont fonctions de l'obligation ou de l'ampleur de
l'omission commise par le contribuable.
§ Défaut ou retard de dépôt de la
déclaration d'existence, de déclarations modificatives :
Ils sont sanctionnés respectivement par une amende de
50.000F et 250.000F.
§ Mention abusive de l'impôt sur une
facture :
Elle est sanctionnée par une pénalité de
200%.
§ Dépôt tardif de la déclaration
d'impôt :
Si le retard est :
ü Inférieur ou égal à un mois, une
amende de 5% est appliquée aux droits déclarés.
ü Si le retard dépasse un mois l'amende encourue
est de 25% des droits déclarés.
ü Si le dépôt tardif est intervenu
après une mise en demeure de l'administration, une
pénalité de 50% est due.
§ Défaut de dépôt de la
déclaration d'impôt :
Si le contribuable, 10 jours après mise en demeure ne
souscrit pas sa déclaration, l'administration est en droit de le taxer
d'office. Il encourt une pénalité de 100% des droits
arrêtés.
§ Insuffisance de la déclaration de
l'impôt :
Lorsque l'insuffisance ou l'omission est de bonne foi, la
pénalité encourue est de 50%. La pénalité est
portée à 100% en cas de mauvaise foi.
§ Retard de paiement :
Le retard de paiement est passible d'une majoration de 2% par
mois de retard. La majoration est cependant plafonnée à 20%.
§ Cas particuliers :
Pour les contribuables exonérés en vertu de
textes autre que le CGI et les déclarations souscrites en retard ou non
déposées mais ne comportant aucun droit, l'amende est de
50.000F.
3. Prescription :
Le pouvoir de rectification des déclarations donc de
redressement et le recouvrement des dettes fiscales ne peuvent être
exercé par l'administration que pendant un certains laps de temps. Ce
temps s'appelle délai de prescription. Il convient de distinguer la
prescription d'assiette et la prescription de recouvrement.
§ La prescription d'assiette :
Pour les impôts indirects, le
délai dont dispose l'administration pour réparer les omissions ou
insuffisances expire le 31/12 de la 3ème année suivant
celle au titre de la quelle l'imposition est
établie.
§ La
prescription de recouvrement :
En matière d'impôts indirects, la prescription
intervient dans les quatre ans de la mise en recouvrement.
4. Le Contentieux:
Le contribuable peut en cas de désaccord contester par
voie hiérarchique et devant les tribunaux les impositions mises à
sa charge. Il peut aussi même en absence de désaccord demander la
clémence de l'administration par un recours gracieux.
PARTIE II :
ANALYSE ET ETUDE APPROFONDIE DES IMPÔTS INDIRECTS
|
L'impôt indirect perçu à l'occasion d'une
dépense est doté d'une faculté de percussion sur autrui,
bénéfice de l`anesthésie fiscale ce qui constitue un
avantage énorme sur le plan psychologique et politique on peut ainsi
accroitre l'impôt sans déclencher des réactions
défavorables chez les contribuables réels.
Perçu journellement l'impôt indirect augmente
quand augmentent les transactions ou les tarifs. Afin de permettre un
impôt indirect de s'adapter a la conjoncture, le législateur
autorise le pouvoir exécutif à modifier les taux de la plus part
des impôts indirect notamment en matière de douane.
Un bon rendement de l'impôt dépend de trois
opérations bien conduites ;
Déterminer correctement la base imposable, fixer le
montant de la créance de l'état mobiliser cette créance
dans son intégralité et dans les délais impartis. Faute
d'une bonne compréhension et de la fraude l'Etat Malien perd
énormément d'argent au niveau de la T.V.A.
L'impôt indirect est incontestablement plus injuste.
Ignoré de celui qui le paie il ne tient pas compte des situations
personnelles telles que les charges de familles. A fortune égale une
famille nombreuse, parce qu'elle consomme plus, paie plus d'impôts
indirect.
Cette deuxième partie de notre travail sera focaliser
dans un premier chapitre sur la rentabilité des impôts
indirect pour ensuite montré l'importance des
recouvrements des ses dits impôts dans les
différents centre de Bamako et sur le plan
national dans un second chapitre
CHAPITREI : LA RENTABILITE DES IMPÔTS
INDIRECTS
Les impôts indirects sont très rentables
procurant ainsi d'abondantes ressources à l'Etat. C'est pourquoi, ils
existent partout. La TVA existe dans plus de 140 pays. Dans la plupart des pays
où les impôts indirects existent, leurs parts représentent
plus de 50% des recettes fiscales. Ceci peut s'expliquer par le fait qu'ils
sont payés par tous car ils portent sur la consommation.
Au Mali, un tableau synoptique de la direction
générale des impôts intitulé :
« situation des recouvrements pour la période de 1990 à
2005 » fait apparaître une évolution constante et
régulière des impôts directs et taxes indirectes. Des
spécialistes de la question révèlent qu'ils existent
quinze postes de recouvrements composant les impôts directs contre vingt
quatre pour les taxes indirectes. Ce qui explique davantage la part des
impôts indirects dans les recettes fiscales. Ainsi, le montant des
recouvrements de 1990 à 2005 est passé de 24 milliards de francs
CFA à 90 milliards de francs CFA.
Pour l'année 2007, il a été prévu
en termes de recettes fiscales, un recouvrement d'impôt indirect de
436,766 milliards de FCFA contre 97,716 milliards de FCFA d'impôts
directs pour la même année ; soit un écart de plus du
quadruple (+ 4,47%).
La fiscalité française aussi se
caractérise par une prédominance des impôts
indirects. En France, la plus grande part des recettes fiscales provient des
impôts indirects. La TVA à elle seule représente 50% de ces
recettes. Si l'on y ajoute la TIPP, ce sont 60% des recettes fiscales de l'Etat
qui proviennent de l'impôt sur la dépense ou la consommation
tandis que l'impôt sur le revenu ne représente que 20% de ces
recettes.
En France, en 2002, l'ensemble des impôts de l'Etat a
diminué de 1,2%. Cette diminution n'a concerné qu'une
catégorie d'impôt : les impôts directs (-5% pour
l'impôt sur le revenu et -12% pour l'impôt sur les
sociétés) ; par contre la part des impôts indirects
n'a cessé d'augmenter (+2,2% pour la TVA et + 3,4% pour la
TIPP). Les impôts indirects sont sans nul doute les impôts les
plus rentables. Et, ils sont indolores. On dit souvent qu'ils ont un effet
anesthésiant du fait de leurs montants incorporés dans le prix.
Généralement, celui qui acquitte le montant n'est pas celui qui
supporte la charge. Le premier est appelé redevable et le second
contribuable.
SECTION1 : Le manque à gagner de
l'Etat et la justice fiscale
La section1 sera consacré a la justice fiscale et
l'argent que perd chaque année l'Etat. Soulevez a
l'introduction de la partie l'Etat Malien perd de l'argent au niveau de sa
T.V.A dû a une mauvaise gestion de ses services la fraude et
l'incompréhension. Egalement il faut noter que les impôts
indirects sont injustes car il ne tient pas compte de la faculté
contributive des assujettis comme les impôts directs.
- §1 Le manque à gagner de l'Etat
L'Etat malien perd chaque année des milliards de
recettes fiscales notamment en matière d'impôts indirects surtout
la TVA.
L'étendue des travaux du vérificateur
général a beaucoup été limitée à
cause de l'incompréhension du milieu des affaires en ce qui concerne
l'accès aux informations financières de certaines entités.
En dépit de ces pesanteurs, le vérificateur
général a pu bien mener ses missions. Ainsi, parmi les structures
contrôlées, les vérifications ont mis en évidence un
manque à gagner pour l'Etat de 15 587 896 837 FCFA dont 12 959 404 363
FCFA au titre de la TVA et des protocoles non valides avec le fisc et 2 628 492
474 FCFA de droits de douane. Ces chiffres concernent six entités
dont trois sociétés, deux administrations (direction
générale des douanes et des impôts) et la mairie du
district de Bamako. En tenant compte, des coûts moyens des
infrastructures, ce montant aura permis à l'Etat de construire de
nombreux dispensaires, maternités, Centres de santé communautaire
(CSCOM), ou des centres de santé de référence ou la
construction de lycées, ou des routes etc.
Bref, ce montant aura permis à l'Etat de faire des
réalisations dont tout le monde aura bénéficié.
La direction générale des impôts (DGI)
doit prendre des mesures préventives pour augmenter le montant des
recouvrements en vue de diminuer la fraude. En outre, l'Etat malien doit
multiplier les sanctions en cas de fraude afin de pouvoir diminuer ce
phénomène.
Par ailleurs, en février 2007 lors de la rencontre
ACP-UE, l'ambassadrice de l'union européenne Madame Irène Horejs
a soutenu qu'une étude d'impact sur les recettes fiscales du Mali a
émis plusieurs hypothèses. L'une d'entre elles est la
réduction des pertes du Mali en termes de recettes fiscales de l'ordre
de 18,4 milliards de FCFA par an dans l'hypothèse d'un
démantèlement tarifaire total dès 2008. Le modèle
exploité tient cependant compte des effets indirects positifs de l'APE
sur l'activité économique et la croissance et donc sur les
recettes fiscales. Une fois ces effets pris en compte, la perte de recettes
fiscales se réduit à 14,6 milliards de francs CFA la
première année du choc et de 9,6 milliards de francs CFA en
2015.Une autre hypothèse est qu'en cas « d'un
démantèlement tarifaire étalé sur douze ans et
d'une augmentation de 5% de l'assiette fiscale, les pertes seront nulles
à l'horizon 2015 », a ajouté l'ambassadrice.
La phase intensive commence désormais avec, entre
autres, les discussions sur le démantèlement tarifaire, le
listing des produits exemptés, c'est-à-dire la facilitation des
échanges commerciaux, la promotion des investissements et l'application
des règles de concurrence. Si, l'assiette fiscale est augmentée
en fonction des facultés contributives, cela est bon mais dans le cas
contraire si elle est augmentée en ne tenant pas compte des
facultés contributives, elle doit être abandonnée.
- §2 La justice fiscale en matière
d'impôts indirects
Payer le personnel de l'Etat, les matériaux, les
bâtiments, constructions des hôpitaux, des infrastructures,
remboursement des dettes publiques, les exemples n'en manquent pas mais il
reste une évidence : les politiques publiques doivent être
financées.
L'impôt fournit une part essentielle des ressources de
l'Etat malien après la douane. Une contribution commune,
prélevée sur la richesse de chacun, est nécessaire. Mais
plusieurs critères doivent être retenus dans son mode de
répartition.
Plusieurs assiettes doivent être
déterminées en tenant compte des différences de situation.
Selon la politique fiscale suivie, l'impôt peut non
seulement servir à financer les biens et services mais également
à mieux redistribuer les richesses et corriger les
inégalités, en réclamant plus aux uns et moins aux autres.
Tel n'est pas le cas en matière d'impôt indirect. Les impôts
indirects sont des impôts « injustes ». Ils ne
prennent pas en compte les situations de famille. Ils appliquent un même
taux à tous les consommateurs quels que soient leurs niveaux de
revenus ; ils frappent indistinctement « le nécessaire du
pauvre comme le superflu du riche ». Car, les citoyens les plus
pauvres dépensent tous ceux qu'ils gagnent dans les besoins vitaux
(manger, boire, dormir) et en sont imposés sur la totalité de
leurs revenus tandis que les citoyens les plus riches consacrent la plupart de
leurs revenus à l'épargne et ne sont pas imposés sur la
totalité de leurs gains. Ils pèsent davantage sur les fins de
revenus que de hauts revenus. Or, l'impôt a un rôle de
redistribution des revenus et de correction des inégalités
sociales.
Dans son article 13, la déclaration des droits de
l'homme et du citoyen de 1789 fonde l'exigence de la justice fiscale : la
contribution doit être déterminée en fonction des
« facultés » de chacun, ce qui implique une
progressivité de l'impôt. C'est ce qui permet d'éviter de
faire supporter le même taux d'impôt à tous comme c'est le
cas des impôts indirects.
Section 2: Evaluation financière des
réformes fiscales :
Pour évaluer les réformes fiscales, nous devons
analyser un certains nombres d'indicateurs :
· Indicateur du développement humain
· Evolution des recettes fiscales
· Evolution du nombre de contribuable
· Performance fiscale
· Impact de la reforme fiscale
1. L'Indicateur de développement
humain:
Depuis 1990, le Programme des Nations Unies pour le
développement (ci-après PNUD) publie un indice synthétique
du développement humain (ci-après IDH). Il s'agit en fait de
compléter les indicateurs traditionnels (tel le PIB) par un indicateur
plus synthétique qui est construit à partir de critères
fondamentaux qui sont liés au degré de développement d'un
pays. L'IDH privilégie la longévité, le savoir et le
niveau de vie. Il est actuellement calculé à partir de quatre
variables de base soit le revenu, l'espérance de vie,
l'alphabétisation des adultes et le nombre moyen d'années
d'études18(*).
Au début du PAMORI17 (projet d'appui a la
mobilisation des recettes intérieures), le Mali avait un faible indice
de développement humain. En effet, à cette période, il
occupait le 171e rang parmi les 174 pays analysés6. Or, sept
ans plus tard, la situation n'a pas vraiment changé, il se situe encore
parmi les pays les moins développés du monde. Selon le rapport
des Nations Unies, publié en 2004, le Mali est classé au
174e rang sur 177 pays.
Le graphique 1 montre que l'IDH malien est en
baisse depuis 2001. En effet, la valeur attribuée à son IDH est
passée de 0,378 en 2001 à 0,326 en 2004. De plus, pour la
période étudiée, l'écart entre la valeur de l'IDH
du Mali par rapport à la valeur globale de l'Afrique subsaharienne
s'agrandit continuellement.
Graphe 119(*) (ci-dessous)
2. Evolution des recettes
fiscales:
Le diagnostic initial de la situation fiscale et
économique du Mali permettait de soulever plusieurs constats qui
indiquaient, dès lors, certaines pistes de réformes10. Entre
autres, cette première étude soulignait la faiblesse des recettes
gouvernementales. En conséquence, l'État n'arrivait pas à
satisfaire convenablement aux besoins de base de sa population et il lui
était difficile de favoriser le développement économique
du pays11. Or, dans le cadre du processus des réformes fiscales, il
était question d'améliorer cette situation, ainsi il semble
pertinent de vérifier si cet objectif a été atteint.
Recettes fiscales de l'État :
À cet égard, le graphique 2
permet d'apprécier l'évolution des recettes fiscales du
gouvernement malien, de 1997 à 2003. L'analyse de ces données
démontre que les recettes fiscales du Mali ont cru
considérablement pendant la période mentionnée. Elles sont
passées de 196 milliards de F CFA en 1997 à 362 milliards de F
CFA en 200320(*). En fait,
les recettes de 2003 représentent 1,8 fois celles de 1997.
De plus, il est intéressant de porter une attention
particulière à la croissance plus prononcée que
connaissent les recettes fiscales maliennes depuis l'année 2000. Il
semblerait qu'elles aient connu une augmentation plus importante à
partir de ce moment et que par le fait même, cela coïncide avec les
premières retombées de la mise en oeuvre des réformes
fiscales.
Graphique 2 : Évolution des recettes fiscales de
l'État (en milliards de F CFA)
3. L'Evolution du nombre de
contribuable:
Au commencement du PAMORI, il a été
souligné que le régime d'imposition était basé sur
un bassin de contribuables trop restreint et que le secteur informel
nécessitait d'être plus fiscalisé21(*). Pour palier ce
problème, plusieurs actions ont été posées. Entre
autres, des lettres circulaires ont été envoyées pour
sensibiliser les organismes internationaux, les corps diplomatiques et les
expatriés à communiquer certains renseignements aux
autorités fiscales. De plus, certaines mesures ont
amélioré l'identification des contribuables et une nouvelle forme
d'impôt a été instaurée, soit l'impôt
synthétique22(*).
Pour vérifier les répercutions de ces actions,
il est intéressant de vérifier l'évolution du nombre de
contribuables au cours des dernières années, soit de 1997
à 2004. Le tableau suivant démontre que pour le District de
Bamako, ce nombre a plus que doublé pendant la période
étudiée. En effet, il est passé de 9 910 à 33
368. D'ailleurs, l'impôt synthétique, qui remplace l'impôt
forfaitaire, semble assujettir davantage de personnes. Les contribuables qui y
sont soumis sont passés de 7 373 à 26 289. Il semble donc que le
problème initial ait été pris en compte et que la
situation se soit améliorée. Toutefois, ces données ne
concernent que le District de (Bamako, il n'est donc pas possible de
généraliser cette conclusion à l'ensemble| du pays.
Tableau 123(*) :
Évolution du nombre de contribuables du District de Bamako,
de 1997 à 2004, répartis selon
leur classement :
|
1997
|
1999
|
2004
|
Centre des impôts :
|
|
|
|
Réel
|
2 537
|
3 t67
|
7 079
|
Synthétique &
forfaitaire
|
7373
|
15 461
|
26 289
|
Total
|
9 910
|
20 999
|
33 368
|
4. Performance fiscale:
L'analyse de la performance fiscale de certains impôts
et taxes permet de faire ressortir lesquels sont les plus performants ou les
plus prometteurs24(*). Il
s'agit de qualités importantes à vérifier pour
connaître l'évolution de (l'efficience du système fiscal.
À la suite d'une telle analyse, il est possible d'apporter des
changements constructifs ou des attentions particulières sur certaines
facettes du régime existant. Au Mali, la TVA est la taxe la plus
performante. En effet, c'est elle qui a rapporté le plus de recettes et
qui connaît en même temps une excellente croissance. La
deuxième source en importance demeure les droits de douane. Cependant,
leur faible croissance au cours de la période analysée s'explique
par la mise en place de la politique commerciale commune de l'UEMOA. De plus,
il est possible de constater que la taxe Ad valorem et le CPS sur l'or sont les
formes de taxation que connaissent la plus forte croissance, bien que les
recettes qu'elles génèrent soient particulièrement
faibles. Quant aux perspectives d'avenir, les recettes du secteur minier
semblent très prometteuses. L'analyse nous permet aussi de remarquer
que l'impôt sur les revenus fonciers25(*) hic-après IRF) est le seul ayant connu une
décroissance au cours des dernières années. En effet, en
1997, il rapportait près de deux milliards de F`CFA, alors qu'en 2003 il
a généré seulement 500 millions de F CFA. Le FMI
soulignait, dans son rapport`de janvier 2004, que la faiblesse des recettes de
l'IRF26(*)
démontre! Son dysfonctionnement27(*). De plus, il y est stipulé qu'il existe une
confusion au niveau du mode de paiement et qu'il apparaît facile de le
contourner28(*). Les
autorités maliennes doivent absolument! Se pencher sur ce
problème, «car cet impôt pourrait être une source de
revenus appréciable.
5. Impact de la reforme
fiscale :
Il semble intéressant, à la suite «des
réformes fiscales, de connaître l'impact financier de celles-ci.
Cet indice cherche à estimer la part de l'augmentation des recettes
fiscales qui est attribuable aux réformes encourues. Plus
spécifiquement, il identifie la part imputable aux modifications
législatives et celle attribuable à l'amélioration de
l'administration fiscale.
Dans un premier temps, aux fins de cette évaluation, il
a été établi que les recettes fiscales ont augmenté
plus rapidement que l'économie du pays. Elles ont cru 1,5 fois plus vite
que le PIB29(*). À
cet effet, le tableau 2 présente l'augmentation des
recettes fiscales et celle du PIB.
Tableau 230(*) : Augmentation des recettes fiscales
et du PIB
(En milliards de F CFA)
|
1997
|
2003
|
Augmentation
|
%
|
recettes fiscales
|
196,3
|
362,5
|
166,2
|
84,6
|
PIB
|
1 574
|
2 461
|
987
|
56,3
|
CHAPITRE II : La situation des recouvrements des
impôts Indirects et taxes assimilées
Ce second chapitre intitulé situation des recouvrements
des impôts indirects et taxes assimilées sera consacré
à une analyse de la situation des impôts indirects du
période 2004 à 2006 dans les différents centres de
recouvrement du district de Bamako et également sur le plan national.
Pour plus de détail nous examinerons d'abord la
situation des recouvrements par centre du district, puis sur le plan
national.
SECTION1 : La situation des recouvrements par
centre du district
A. Situation des recouvrements dans les six centres
du district de 2004 à
2006 : le district de Bamako compte six
postes de recouvrements comme pour illustrer ces six communes, aussi grandes
les unes que les autres les communes du district n'ont pas les mêmes
pouvoir de rendement dû au manque de certains infrastructures
socio-économiques peu développé ; ce qui les
empêchent de faire un bon résultat. Avec l'instauration de l'outil
informatique SIGTAS le constat fait que les communes III, IV, V font plus de
rendement que les trois autres c'est pourquoi dans le développement qui
va suivre on na jugé nécessaire de les classé par leur
pouvoir contributive.
§1 Les meilleurs
rendements :
NB : Les données sont en
Millions de Franc
1. Centre III : Situation des
recettes de 2004, 2005, et 2006 :
Tableau 1 31(*): Situation des recettes de
2004, 2005, et 2006 :
Années
|
2004
|
2005
|
2006
|
Prévisions
|
930
|
8401
|
9434
|
Réalisation
|
1998
|
8569
|
9726
|
Ecarts
|
1068
|
168
|
292
|
Taux de réalisation
|
215%
|
102%
|
103%
|
Taux de croissance
|
|
320%
|
14%
|
Figure 1: Situation des recettes de 2004, 2005, et
2006 :
Interprétation1:
Au cours de l'année 2004 ce centre a
réalisé 1998 FCFA de recette contre une prévision de 930
FCFA, soit un taux de réalisation de 215% ou un écart positif de
1068 FCFA. En fin 2004, en 2005 sur 8401 FCFA de prévu, il
réalisa 8569 FCFA avec écart positif de 168FCFA ou un taux de
réalisation de 102% soit un taux d'accroissement de 320% par rapport
à 2004. En 2006 ses recettes se sont chiffrées à 9726 FCFA
sur 9434 FCFA de prévu, soit un taux de réalisation de 103% avec
un écart positif de 292 FCFA et un taux de croissance de 14% par rapport
à 2005.
2. Centre IV : Situation des
recettes de 2004, 2005, et 2006 :
Tableau 232(*) :
Situation des recettes de 2004, 2005, et 2006 :
Années
|
2004
|
2005
|
2006
|
Prévisions
|
750
|
1502
|
2913
|
Réalisations
|
476
|
2063
|
2934
|
Ecarts
|
-274
|
561
|
21
|
Taux de réalisation
|
63%
|
137%
|
101%
|
Taux de croissance
|
|
333%
|
42%
|
Figure 2:
Interprétation 2 :
La réalisation de ce centre en 2004 se chiffre à
476 FCFA soit un taux de réalisation de 63% et un écart
négatif de 274 FCFA par rapport à l'objectif de 750 FCFA. La
réalisation de 2005 dépassa celle de 2004 avec un taux
d'accroissement de 333%.La réalisation au titre de la même
année est de 2063 FCFA pour une prévision de 1502 FCFA, soit un
écart positif de 561 FCFA et un taux de réalisation de 137%. En
2006 la situation s'améliore après son informatisation à
la fin de l'année 2005 avec une réalisation de 2934 FCFA et un
écart de 21 FCFA pour une de prévision de 2913 FCFA, soit un taux
de réalisation de 101% et un taux d'accroissement de 42% par rapport
à 2005.
3. Centre V : Situation des
recettes de 2004, 2005, et 2006 :
Tableau 333(*) :
Situation des recettes de 2004, 2005, et 2006 :
Années
|
2004
|
2005
|
2006
|
Prévisions
|
525
|
1867
|
1790
|
Réalisations
|
383
|
1926
|
2098
|
Ecarts
|
-142
|
59
|
308
|
Taux de réalisation
|
73%
|
103%
|
117%
|
Taux de croissance
|
|
39%
|
9%
|
Figure 3 : Situation des recettes
de 2004, 2005, et 2006 :
Interprétation 3 :
Par rapport à l'objectif de 2005, la réalisation
de ce centre s'élève à 1926 FCFA soit un taux de
réalisation de 103% et un taux de croissance de 39% par rapport à
la réalisation de 383 FCFA en 2004 pour une prévision de 525
FCFA. Ainsi en 2004 le centre enregistra un taux de réalisation de 73%
et un écart négatif de 142 FCFA. Ainsi en 2006 le centre
réalisa 2098 FCFA soit un taux de réalisation de 117% par rapport
à la prévision qui se chiffrait à 1790 FCFA, avec un
écart de 308 FCFA et un taux de croissance de 9% par rapport à
l'année 2005.
§2 les mauvais
rendements :
4. Centre I : Situation des
recettes de 2004, 2005, et 2006:
Tableau 434(*) : Situation des recettes de 2004, 2005, et
2006 :
Années
|
2004
|
2005
|
2006
|
Prévisions
|
310
|
2332
|
2206
|
Réalisations
|
419
|
1995
|
1786
|
Ecart
|
109
|
-377
|
-420
|
Taux de réalisation
|
135%
|
86%
|
81%
|
Figure 4: Situation des recettes de 2004, 2005, et
2006 :
-
-
Interprétation 4
En 2004 la réalisation du centre a
dépassé la prévision avec un écart de
109 FCFA, soit un taux de réalisation de 135%. En 2405 la
prévision a été plus grande sur la réalisation.
L'écart prévision-réalisation est négatif, soit
-337 FCFA ou un taux de réalisation de 86%. Le centre a malgré
cela dépassé la réalisation de 2004 avec un taux de
croissance de 376%. En 2006 il fut une réalisation de 2206 FCFA
inférieur à la prévision avec un écart de -420
FCFA. Ce déficit s'explique par le fait que les agents avaient besoin de
formation et de temps pour s'adapter à l'outil informatique.
5. Centre II : Situation des
recettes de 2004, 2005, et 2006 :
Tableau 535(*) : Situation des recettes de 2004, 2005, et
2006 :
Années
|
2004
|
2005
|
2006
|
|
Prévisions
|
3320
|
4903
|
5506
|
|
Réalisations
|
3425
|
5004
|
5338
|
|
Ecarts
|
105
|
101
|
-168
|
|
Taux de réalisation
|
103%
|
102%
|
97%
|
|
Taux de croissance
|
|
376%
|
7%
|
|
Figure 5: Situation des recettes de
2004, 2005, et 2006 :
Interprétation 2 :
En fin 2003, il enregistre un taux de réalisation de
103%, soit un dépassement de l'objectif de 105 FCFA en 2004. En 2005 sa
réalisation se chiffra à 5004, soit un taux de réalisation
de 102% et un écart de 101 par rapport à la prévision.
Cela a permit une augmentation de ses recettes par rapport à
l'année 2004 avec un taux de croissance de 376%.
En 2006, il réalisa 5338 FCFA sur 5506 FCFA de
prévu, soit un taux de recouvrement de 97% et un écart de -168
FCFA. Cela représente 7% de taux de croissance. Cet écart
négatif est du à la mauvaise volonté des contribuables.
6. Centre VI : Situation des
recettes de 2004, 2005, et 2006 :
Tableau 636(*) : Situation des recettes de
2004, 2005, et 2006 :
Années
|
2004
|
2005
|
2006
|
Prévisions
|
905
|
3505
|
4455
|
Réalisations
|
671
|
4045
|
2401
|
Ecarts
|
-234
|
540
|
-2054
|
Taux de réalisation
|
74%
|
115%
|
54%
|
Taux de croissance
|
|
502%
|
-68%
|
F
Figure 6 : Situation des recettes de 2004, 2005,
et 2006 :
Interprétation 6 :
En 2004 le centre VI n'a pas atteint son objectif de 905 FCFA
en recette. Il réalisa 671 FCFA soit un écart négatif de
234 FCFA et un taux de réalisation de 74%. En 2005 il y a eu une nette
amélioration des recettes avec un taux d'accroissement de 502%. La
réalisation au titre de la même année s'élève
à 4045 FCFA pour une prévision de 3505. Soit un écart de
540 FCFA et un taux de réalisation de 115%. Malgré son
informatisation en fin 2005, les recettes de 2006 se chiffrant à 2401
FCFA étaient inférieures à la prévision de 4455
FCFA avec un écart négatif de 2054 FCFA et un taux de croissance
de -68% par rapport à 2005.
Au vu de ces résultats, les (06) six centres du
district de Bamako, n'ont pas encore atteint leurs vitesses de croisière
espérée même avec l'informatisation, mais on remarque une
certaine tendance de hausse dans tous les centres du district, chose qui se
doit d'être pérenniser pour que dans le futur les
prévisions de recettes escomptent les réalisations.
SECTION2 : Situation des recouvrements sur le
plan national
Tableau 737(*) : Situation des recettes pour la période
1998-2005
Périodes
|
1998
|
1999
|
2000
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
Recettes
|
42765
|
50189
|
60618
|
72272
|
78319
|
90781
|
111379
|
120252
|
Taux de Croissance
|
12%
|
17%
|
21%
|
19%
|
8%
|
16%
|
23%
|
8%
|
Figure 7 :
Graphe sur la Situation des recettes pour la
période 1990-2005
Interprétation :
Le graphique ci-dessus nous montre que les recettes en
indirect croient d'année en année. Mais on constate que les taux
de croissance des années 2001, 2002 et 2005 sont respectivement
inférieurs à ceux de 2000, 2001 et 2004 ces baisses des taux de
croissance sont dues à la mauvaise volonté des contribuables et
à la non stabilité de leur chiffre d'affaire.
Notre analyse de la situation nous fait ressortir
d'après nos statistiques c'est-à-dire les chiffres des (06)
centres principaux du district et notamment des chiffres sur le territoire
national, que dans tous les centres, les recettes fiscales sont en hausse,
sensiblement situé entre 7% et souvent jusqu'à + 90% dans
certains centre du district.
Il est à noter aussi que le faible taux de recouvrement
dans certain centre du district s'explique par une faiblesse d'infrastructure
socio-économique notamment dans les zones de Lafiabougou, Banconi ou
Niamakoro. Dans ces communes on note en réalité une absence
notoire de magasins, de commerce générale et d'entrepôts
qui sont généralement les sources de revenus pour les
impôts indirects et taxes assimilées dans ces communes urbaine.
Du descriptif de la situation économique dans notre pays, il ressort que
la période 2000-2001 fut pour l'économie malienne une sorte de
"traversée de désert". Notre pays a d'abord accusé les
effets conjugués de l'effondrement de la production du coton qui a
chuté de 530.000 tonnes à 243 000 tonnes et de la mauvaise
pluviométrie qui a affecté la production
céréalière. Il a aussi subi le contrecoup de la hausse du
prix des hydrocarbures alors que les cours de l'or et du coton (deux de ses
principaux produits d'exportation) dégringolaient. Ces facteurs
négatifs ont débouché sur un abaissement du taux de
croissance qui est passé de 5,6 % en 2000 à 1,3 % cette
année. Malgré cette situation économique
défavorable, l'inflation a cependant été
maîtrisée avec un taux de 1,2 % en 2001 contre 3,3 % en 2000 par
rapport au produit intérieur brut. Les choses s'annoncent sous de
meilleurs auspices en 2002. La relance de l'économie avec la reprise des
productions de l'or et du coton entraînera une croissance attendue du PIB
à 7,2 % en termes réels. Cette croissance est assurée
surtout par le secteur primaire moteur de notre économie et par le
tertiaire dans une moindre mesure. Leur réalisation passe par une
dynamique de mobilisation accrue des recettes budgétaires et la
maîtrise des dépenses publiques et du déficit
budgétaire. Ainsi, les recouvrements prévus sont estimés
à 565,516 milliards de F CFA38(*) contre 518,829 milliards des prévisions
rectifiées de 2001, soit une hausse de 8,99 %. Cette augmentation est la
résultante des progressions des diverses composantes du Budget des
impôts. La progression du pourcentage global de 8,99 % résulte des
augmentations des impôts directs (24,62 %) et indirects (14,21 %). Ces
avancées notables sont surtout dues à la mise en oeuvre du plan
d'action de l'étude sur le potentiel fiscal de l'économie
menée par le PAMORI, de l'amélioration des recettes fiscales
indirects, des recettes issues de la modernisation des impôts à
travers la mise en service du module SIGTAS depuis l'an 2000. De façon
générale, les réformes fiscales semblent avoir rempli leur
mission en ce qui a trait à l'augmentation des recettes du gouvernement.
Bien que ces impacts soient positifs, les efforts quant à l'augmentation
des recettes doivent être maintenus, puisque les besoins financiers ne
feront que croître pour les prochaines années. Il est
intéressant aussi de porter une attention particulière à
la croissance plus prononcée que connaissent les recettes fiscales
maliennes depuis l'année 2000. Il semblerait qu'elles aient connu une
augmentation plus importante à partir de ce moment et que par le fait
même, cela coïncide avec les premières retombées de la
mise en oeuvre des réformes fiscales. En somme de l'analyse qu'on vient
de faire de la situation du recouvrement des impôts montre inlassablement
les performances de notre fiscalité intérieure.
CONCLUSION GENERALE :
De nos jours à l'instar des Etats modernes
l'interventionnisme étatique à fait place à la promotion
du secteur privé dans la vie économique des pays.
Toute fois, force est de reconnaître que le secteur
privé ne saurait se substituer à tout égard à
l'Etat.
En effet, l'Etat doit à tout moment être en
mesure de collecter les ressources nécessaires pour faire face à
ses dépenses. L'impôt étant justifié par le besoin
de couvrir les dépenses publiques, qui se définissent
elles-mêmes par l'emploi d'une somme d'argent, doit être
payé en espèce.
Aujourd'hui le souci primordial de tout gouvernement est la
couverture des dépenses publiques sur l'étendu du territoire
national. Cela est d'autant plus vrai surtout pour un pays comme le Mali
engagé dans le processus d'ajustement structurel qui nécessite
d'important effort en matière de réalisation des recettes
fiscales et la recherche des équilibres macroéconomiques,
conditions bénéfiques de l'aide extérieur. Ainsi la
réalisation des recettes fiscales est le gage de l'effort national et de
la crédibilité de nos gouvernements aux yeux de nos bailleurs de
fond.
L'obligation de payer des impôts figure dans la
déclaration universelle des droits de l'homme et du citoyen. La
constitution du Mali en son article 23 indique que "tout citoyen doit
oeuvrer pour le bien commun. Il doit remplir ses obligations civiques notamment
s'acquitter de ses contributions fiscales". Il est donc normal que tous les
citoyens, même les plus modestes soient aussi des contribuables. Par
exemple, tous ne paient pas le même impôt en matière
d'Impôt sur les Traitements et Salaires (ITS) et certains n'y sont
même pas imposés car cet impôt cédulaire n'est
applicable qu'à certains revenus et il tient compte du statut familial
de la personne. Malheureusement, tel n'est pas le cas en matière
d'impôt indirect. Tous paient les impôts indirects à un
même taux unique. Et, c'est cela qui explique davantage leurs parts de
plus en plus croissante dans les recettes fiscales du Mali. Les impôts
indirects représentent plus de 80% des recettes fiscales tandis que les
impôts directs représentent moins de 20% de ces recettes. La
rentabilité des impôts indirects résident sur le fait
qu'ils portent sur la consommation ou sur la dépense. On ne tient pas
compte des facultés contributives de l'assujetti.
La première ressource fiscale de l'Etat allemand est
l'impôt sur le revenu, devant la TVA. En France, c'est l'inverse la TVA
l'emporte devant l'impôt sur le revenu. Au Mali, comme on l'a dit ce sont
les impôts indirects qui dépassent très largement les
impôts directs. Les impôts indirects dominent au Mali comme en
France contrairement en Allemagne.
Certains soutiennent aussi que les impôts indirects sont
indolores du fait que leurs montants sont incorporés dans le prix
à payer. Et, cela est vrai. Beaucoup de maliens payent la facture
d'électricité de l'Energie Du Mali (EDM SA), sans savoir que la
TVA est incorporée dans le prix à payer.
Le paiement d'un taux uniforme par tous les citoyens est en
plus douloureux pour un revenu modeste qui servira pour l'essentiel à la
satisfaction de besoins vitaux (manger, boire, se loger) que pour un haut
revenu qui disposera d'une capacité d'épargne
élevée.
Les impôts indirects constituent donc à cet
égard un frein pour la réalisation de la justice sociale.
Cependant, les exonérations permettent de réduire le
caractère injuste des impôts indirects. En définitive, la
justice fiscale implique l'universalité de l'impôt, sa
proportionnalité aux facultés contributives et l'absence de
comportement discriminatoire des autorités fiscales. On assigne à
l'impôt une fonction de redistribution sociale. Concrètement, on
estime que l'impôt contribue directement ou indirectement à la
réalisation de la justice sociale comme suit :
- d'abord, en prenant plus aux uns et moins aux autres, voire en
y prenant rien du tout à ceux qui sont vraiment démunis ;
- ensuite, en permettant la réalisation d'investissements
sociaux gratuits ou accessibles à tous à un faible coût
(école, route, transport en commun...)
- enfin par des aides multiformes (bourse d'études,
allocations, aide aux personnes frappées par des calamités
naturelles...).
Un point mérite d'être revu par l'Etat c'est la
perte de recettes fiscales surtout en matière de TVA. L'Etat malien perd
chaque année des milliards en matière de fraude fiscale notamment
la TVA. Tous les redevables n'acquittent pas ce qu'ils doivent à l'Etat.
La DGI doit prendre des mesures préventives pour augmenter le montant
des recouvrements.
Et nous espérons qu'avec la prise en compte de ce facteur
l'Etat Malien réalisera un bon rendement dans les années à
venir.
TABLES DES MATIERES
SOMMAIRE
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2
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DEDICACES
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3
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REMERCIEMENTS
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4
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SIGLES ET ABREVIATIONS
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5
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LISTES DES FIGURES ET TABLEAUX
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6
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INTRODUCTION GENERALE
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8
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CHAPITRE PRELIMINAIRE : PRESENTATION GENERALE DU
MALI ET DE SON ECONOMIE
PARTIE I : PRESENTATION GENERALE
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12
15
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CHAPITRE I : L'ORAGANISATION DE LA DGI :
STRUCTURE ET FONCTIONNEMENT
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16
|
SECTION 1 : STRUCTURE ORGANISATIONELLE
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16
|
1. LA DIRECTION
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16
|
2. LES STRUCTURES
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16
|
A. LA CELLULE DES AFFAIRES GENERALES
|
17
|
B. LA CELLULE PLANIFICATION ET SUIVI
|
17
|
C. LA CELLULE COMMUNICATION
|
17
|
D. LA SOUS DIRECTION DES ORGANISATIONS ET CONTROLES DES
SERVICES
|
17
|
E. LA SOUS DIRECTION LEGISLATION FISCALE ET
CONTENTIEUX
|
18
|
1. DIVISION LEGISLATION FISCALE
|
18
|
2. DIVISION CONTENTIEUX
|
18
|
F. LA SOUS DIRECTION INFORMATIQUE
|
19
|
1. DIVISION SIGTAS
|
20
|
2. DIVISION TRAITEMENT INFORMTIQUE DES EMISSIONS
|
20
|
G. LA SOUS DIRECTION DES GRANDES ENTREPRISES
|
21
|
1. LA DIVISION ENCAISSEMENT ET ACCUEIL
|
21
|
2. LA DIVISION EMISSION
|
21
|
3. LA DIVISION RECOUVREMENT
|
21
|
4. LA DIVISION VERIFICATIONS DES GRANDES ENTREPRISES
|
21
|
5. LA DIVISION GESTION DES DOSSIERS
|
21
|
H. LA SOUS DIRECTION RECHERCHE ET APPUI A LA
VERIFICATION
|
21
|
1. LA DIVISION RECHERCHE
|
21
|
2. LA DIVISION APPUI A LA VERIFICATION
|
21
|
SECTION II : LES ENJEUX DE LA NOUVELLE STRUCTURE
ORGANISATIONNELLE DE LA DGI
|
22
|
CHAPITRE II : LES DIFFERENTS IMPOTS INDIRECTS ET
TAXES ASSIMILEES AU MALI
|
25
|
SECTION I : LES DIFFERENTES TYPES D'IMPOTS INDIRECTS
ET TAXES ASSIMILEES
|
26
|
1. LA TAXE SUR LA VALEUR AJOUTEE
|
26
|
a. Champ d'application
|
26
|
b. L'Assiette
|
26
|
c. Le Fait générateur et l'exigibilité
|
27
|
d. Les Déductions
|
28
|
e. Les Obligations des contribuables
|
29
|
2. L'IMPOT SUR LES TRAITEMENTS ET SALAIRES
|
30
|
3. L'IMPOT SPECIAL SUR CERTAINS PRODUITS
|
33
|
a. Champ d'application
|
33
|
b. L'Assiette
|
33
|
c. Les Assujettis
|
33
|
4. LES TAXES SUR LES AFFAIRES FINANCIERES
|
34
|
a. Champ d'application
|
34
|
b. Les Assujettis
|
35
|
c. Les Exonérations
|
36
|
d. L'Assiette
|
37
|
5. LA CONTRIBUTION FORFAITAIRE
|
37
|
6. LA TAXE DE LOGEMENT
|
37
|
7. TAXE D'APPRENTISSAGE OU TAXE DE FORMATION
PROFESSIONNEL
|
38
|
8. LA TAXE SUR LES CONTRATS D'ASSURANCES
|
38
|
9. LA TAXE INTERIEURE SUR LES PRODUITS
PETROLIERS
|
38
|
SECTION 2 : MODE DE CONTROLE, DE SANCTION, DE
PRESCRIPTION, ET CONTENTIEUX
|
39
|
1. CONTROLE
|
39
|
2. SANCTIONS
|
39
|
3. PRESCRIPTIONS
4. CONTENTIEUX
PARTIE II : ANALYSE ET ETUDE APPROFONDIE
CHAPITRE I : LA RENTABILITE DES IMPÔTS INDIRECTS
SECTION 1 : LE MANQUE A GAGNER DE L'ETAT ET LA JUSTICE
FISCALE
§1 LE MANQUE A GAGNER DE L'ETAT
§2 LA JUSTICE FISCALE
|
40
41
42
42
43
45
45
|
SECTION 2 : EVALUATION FINANCIERE DES REFORMES
FISCALES
|
45
|
1. L'INDICATEUR DU DEVELOPPEMENT HUMAIN
|
46
|
2. L'EVOLUTION DES RECETTES FISCALES
|
47
|
3. L'EVOLUTION DU NOMBRE DE CONTRIBUABLE
|
48
|
4. PERFORMANCE FISCALE
|
50
|
5. IMPACT DE LA REFORME FISCALE
CHAPITRE II : LA SITUATION DES RECOUVREMENTS DES
IMPÔTS INDIRECTS ET TAXES ASSIMILEES
SECTION 1 : LA SITUATION DES RECOUVREMENTS PAR
CENTRE DU DISTRICT
§1 LES MEILLEURS RENDEMENTS
1. CENTRE III : SITUATION DES RECETTES DE 2004, 2005, ET
2006
2. CENTRE IV : SITUATION DES RECETTES DE 2004, 2005, ET
2006
3. CENTRE V : SITUATION DES RECETTES DE 2004, 2005, ET
2006
§2 LES MAUVAIS RENDEMENTS
4. CENTRE I : SITUATION DES RECETTES DE 2004, 2005, ET
2006
5. CENTRE II : SITUATION DES RECETTES DE 2004, 2005, ET
2006
6. CENTRE VI : SITUATION DES RECETTES DE 2004, 2005, ET
2006
SECTION 2 : SITUATION DES RECOUVREMENTS SUR LE PLAN
NATIONAL
§1 SITUATION DES RECETTES POUR LA PERIODE
1998-2005
§2 INTERPRETATION
CONCLUSION GENERALE
ANNEXES
SITE WEB VISITE
TABLE DES MATIERE
|
52
53
53
53
54
56
57
58
59
59
61
62
63
63
66
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BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE
1. GREENWALD, D., Dictionnaire économique, 3e
éd., Paris, Economica, 1987, Pages 19,20, 23, 64,169 ,170 et
171.
2. Mali 2000, du Quotidien National d'information
« l'ESSOR », Pages 61, 62 et 63.
3. Le Code général des impôts, IMSI :
5000427926.
4. Rapport sur la gestion des finances publiques au Mali :
Novembre 2003, DGI, Pages 2, 3, 4, 5, 7 et 13.
5. Impôt.com : N°000 Janvier/Février/Mars
2004
6. Impôt.com : N°007 Janvier/Mars 2007
7. Les finances publiques du Mali et la théorie
générale des finances publiques.
8. Approche méthodologique pour une réforme fiscale
dans un pays en développement. Etude de cas : la reforme
fiscale au Mali
9. Recueil 2000, Code et textes usuels de la république du
Mali, tome 1, Pages 9, 10,11, et 222
1. www.finances.gov.ml
rubrique D.G.I
2. www.fiscalité-etudiant.fr/memoires.php
3.
http://fr.wikipédia.org/wiki/Optimisation_des_processus
4.
http://www.temoust.org/spip.php?article5877
5.
http://www.fiscalité-developpement.org/analyses-et-debats/debats-conceptuels
6.
http://www.vie-publique.fr/decouverte-institutions/finances-publiques/ressources-depenses-etat/ressources/quels-sont-differents-impots-percus-par-etat.html
|
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|
|
* 1 _ Source :
Ministère de l'Administration Territoriale et Collectivité Locale
(MATCL) 2008
* 2 _ Source:
CIA World
Factbook:2007
* 3 _ CAGE : Cellule des
Affaires Générales
* 4 _ DAF : Direction
Administrative Et Financière
* 5 _ CPS : Cellule de
planification et de Suivi
* 6 _ CC : Cellule
à la Communication
* 7 _ SDOCS : Sous
Direction Organisation et Contrôles des Services
* 8 _ SDLFC : Sous
Direction Législation Fiscale et Contentieux
* 9 _ SDI : Sous Direction
Informatique
* 10 _ SIGTAS :
Système Intégré de Gestion des Impôts et Taxes
Assimilées
* 11 _ SDGE : Sous
Direction des Grandes entreprises
* 12 _ CEDEAO :
Communauté des États de l'Afrique de l'Ouest
* 13 _ Source : Direction
Générale des Impôts consulté le 30/08/2008
(Organigramme DGI 2003)
* 14 _ CAF : Coût,
Assurance, et Fret
* 15 _ IBIC :
* 16 _ Taxe de logement
* 17 _ Contribution
forfaitaire
* 18 _ Voir la vitrine
Internet du Dictionnaire suisse de la politique sociale, à l'adresse URL
: www.socioalinfo.ch.
* 19 _ Projet d'appui a la
mobilisation des recettes intérieures
Source : Rapport de l'ONU sur
l'IDH 2004.
* 20 _ Direction Nationale du
Trésor et de la Comptabilité Publique.
* 21 _ FMI, Département
des finances publiques, République du Mali, Le renforcement du
système fiscal, 2004, p. 10.
* 22 _ PAMORI, CRC SOGEMA,
Étude sur le potentiel fiscal global de l'économie malienne,
2000, p. 6.
* 23 _ Sources : SIGTAS,
étude sectorielle sur le commerce et DID.
* 24 _ PAMORI, CRC SOGEMA,
op. cit., note 6, p. 14.
* 25 _ Les données sur
l'impôt sur les revenus fonciers comprennent les recettes de la taxe de
mainmorte.
* 26 _ IRF : Impôt
sur le revenu foncier
* 27 _ FMI, Département
des finances publiques, République du Mali, Le renforcement du
système fiscal, 2004, p. 80.
* 28 _ Idem
* 29 _ 84,6 % / 56,3 %
= 1,502.
* 30 _ Source : Direction
Nationale du Trésor et de la Comptabilité Publique.
* 31 _
Source : Situation des recettes aux dates du
31/12/2004 ; 2005 ; 2006 de la CPS/DGI
* 32 _ Source :
Situation des recettes aux dates du 31/12/2004 ; 2005 ; 2006 de la
CPS/DGI
* 33 _ Source :
Situation des recettes aux dates du 31/12/2004 ; 2005 ; 2006 de la
CPS/DGI
* 34 _ Source: situation des
recettes aux dates du 31/12/2004 ; 2005 ; 2006 de la
CPS/DGI
* 35 _
Source : Situation des recettes aux dates du
31/12/2004 ;2005 ;2006 de la CPS/DGI
* 36 _
Source : Situation des recettes aux dates du
31/12/2004 ; 2005 ; 2006 de la CPS/DGI
* 37 _ Source : Situation
des recettes pour la période 1990-2005 de la CP
S/DGI
* 38 _ Franc des Colonies
Françaises d'Afrique
|