L'impact de la règlementation prudentielle internationales sur les stratégies bancaires: cas des banques tunisiennes.( Télécharger le fichier original )par Karim HAJ AYED Faculté de droit et des sciences économiques et de gestion de Sousse - Mastère finance et banque 2007 |
Les stratégies d'envergure géographique :Cette stratégie est appelée aussi stratégie d'internationalisation. On peut la définir ainsi : « la stratégie d'envergure ou d'extension géographique des activités liées permet de doter la firme de synergies lui conférant une rentabilité supérieure aux concurrents : brevets partagés, réputation et effet d'image, système d'information communs, compétences en ressources humaines ou de management,... » 135(*). Les alternatives suivies pour concrétiser cette stratégie sont essentiellement les partenariats et les coopérations. Trois grands types de stratégies sont évoqués dans ce cas : - Les stratégies d'exportations : La banque s'adresse à un agent exportateur qui recherchera les clients étrangers moyennant bien sûr une commission. Lorsque le volume des échanges le justifie, l'exportation directe prend le relais. Là encore de nombreux modalités existent : utilisations des banques étrangères, création d'un service de représentation spécifiques... - L'investissement direct : Cette stratégie peut se manifester dans l'implantation de filiales bancaires dans des pays différents et ceci peut s'inscrire dans deux stratégies : Dans la première, la banque devient effectivement implantée dans deux, plusieurs ou de multiples pays et elle est considérée comme multinationale ou plurinationale. Dans la deuxième, la stratégie globale est privilégiée au plan mondial, l'implantation à l'étranger ne se borne pas à satisfaire le marché local. Elle a pour but de bénéficier des conditions avantageuses (réglementaires, économiques, sociales, politiques...), la banque exporte ses produits et services dans d'autres pays et devient ainsi transnationale. - Les systèmes contractuels de transfert de savoir-faire : Les transferts de savoir-faire donnent lieu à des accords contractuels comportant le plus souvent des dimensions technologiques, formation, gestion, marketing... Ces activités peuvent aider la banque à offrir ses produits dans plusieurs zones géographiques dépendantes de celui avec qui on a conclu les contrats. Parmi ces contrats, on peut citer : la concession de licence (louage d'un brevet et pas une vente), la franchise (collaboration entre un franchiseur qui a le droit sur une marque et un franchisé qui bénéficie des moyens techniques et commerciaux, moyennant rétribution du savoir-faire et de la collection de produits et services. Il existe le franchise de produit, la franchise de distribution et la franchise de service) et la joint venture ou la société en copropriété (association technique, managériale, financière et juridique des partenaires. La logique de cette stratégie consiste à profiter de l'assouplissement des réglementations internationales ou de nouvelles cibles de clientèles pour augmenter la base commerciale. Toutefois, il faut noter que la réussite de telle stratégie est fonction de l'adaptation facile des produits et services financiers aux contraintes et besoins des nouveaux marchés. Pour fournir un avantage stratégique, la banque doit s'assurer de la réunion de deux conditions à la fois : Ø La faiblesse des coûts supplémentaires engendrés par cette internationalisation pour ne pas nuire aux activités nationales de la banque Ø La réalisation d'un avantage économique à la banque par les économies d'échelle et d'envergure liées à cette stratégie. 136(*) Les sources d'économie d'envergure peuvent se résumer dans la figure suivante 137(*) : Ressources...
Partage Interne
* 135 Med Frioui : « Stratégie bancaire » - Cour mastère finance et banque : année universitaire 2004/2005- . * 136 Kahloul Inès : « Interaction de la stratégie et la réglementation dans le domaine bancaire : cas des banques tunisiennes » mémoire DEA -2001/2002- p 30. * 137 Med Frioui : Op. Citée. |
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