L'impact de la règlementation prudentielle internationales sur les stratégies bancaires: cas des banques tunisiennes.( Télécharger le fichier original )par Karim HAJ AYED Faculté de droit et des sciences économiques et de gestion de Sousse - Mastère finance et banque 2007 |
Avantages et critiques de la CAD III :D'après les promoteurs du nouveau dispositif prudentiel, les exigences d'adéquation auront des conséquences positives en Europe. Au niveau des institutions de crédit, la directive conduira à une diminution des exigences de capital de quelque 5%, soit environ 90 milliards d'euros qui se traduiront par une augmentation annuelle de leurs profits de 10 à12 milliards d'euros. La généralisation de ces normes dans l'Union n'entraînera ni inconvénients particuliers pour les petites institutions de crédit, ni handicap de compétitivité pour l'ensemble des établissements financiers européens. Une telle avalanche de bonnes nouvelles devrait naturellement convaincre les plus sceptiques que la nouvelle directive CAD III sera bénéfique. Les critiques ne contestent pas directement les résultats des simulations qui ont, en effet, de bonnes probabilités de réalisation. Elles portent plutôt sur des défauts internes du dispositif retenu : la complexité, la procyclicité, l'insuffisance de la discipline de marché89(*). Ces critiques ont été déjà traités avec la présentation du ratio Mc Dounough. En vertus de ce qui a été évoqué précédemment, on peut énoncer que dans l'environnement bancaire international actuelle la réglementation prudentielle européenne a pris un pas vers le développement de la sécurité financière dans la communauté à travers la révision de ses directives et l'harmonisation des normes prudentielles. Toutefois, l'amélioration de ces directives ne doit pas se stabiliser à ce point et essayer toujours de suivre l'évolution du contexte bancaire mondial et pourquoi pas calquer les autres réglementations qui ont réalisé des succès dans la matière et ici on évoque la réglementation prudentielle américaine. * 89 Dominique Lacoue-Labarthe : « Bâle II et IAS 39: Les nouvelles exigences en fonds propres réglementaires des banques et l'évaluation en juste valeur des instruments financiers »-2005- |
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