5.3.3 Le modèle conceptuel des données
Figure 6 : Modèle Conceptuel des
Données
5.4. Elaboration du modèle logique de
donnée(MLD)
C'est une représentation du système tel qu'il sera
implémenté dans l'ordinateur. Il est indépendant d'un
système particulier. On l'obtient à partir du MCD.
Il utilise les concepts :
· Relation : est un ensemble d'attributs
significativement associés ;
· Clé d'une relation : c'est
l'attribut qui va servir à identifier une relation, il est par
convention souligné ;
· Clé étrangère : est
un attribut d'une relation qui est soumis à une contrainte
d'intégrité référentielle par rapport à une
clé d'une autre relation.
Formalisme : NOM_RELATION : (clé, attribut1,..., attribut
n, clé étrangère#)
5.4.1. Règle de passage du MCD au MLD
a) Tout entité devient une relation dans la quelle les
propriétés sont traduites en attributs et la clé primaire
devient la clé de la relation
b) Toute association binaire de cardinalité maximum
à 1 induit la création d'une clé étrangère :
la clé de la relation mère devient clé
étrangère de la relation fille ;
c) Toute association de cardinalités maximum à n
devient une relation telle que :
· Les attributs de la relation traduisent les
propriétés de l'association
· Les identifiants sont individuellement clés
étrangères de la relation créée.
5.4.2. Le Modèle Logique des Données
En appliquant les règles citées
précédemment, le MCD est traduit au MLD qui suit
Mise en place d'un système d'information pour
la gestion des ressources humaines
Figure 7 : Modèle Logique des
Données
34
VI.PRESENTATION DES OUTILS 6.1. Présentation de
Oracle 10g
Avant tout, Oracle est un
système de gestion de base de données relationnel (SGBDR) fourni
par Oracle Corporation. Il a été développé par
Lawrence Ellison, accompagné d'autres personnes telles que Bob Miner et
Ed Oates.
6.1.1. Historique
Avant la présentation détaillée de la
base de données Oracle 10g, on va d'abord voir en quelques lignes son
historique.
Donc, Software Development Laboratories a été
créé en 1977. En 1979, SDL change de nom en devenant Relational
Software, Inc. (RSI) et introduit son produit Oracle V2 comme base de
données relationnelle. La version 2 ne supportait pas les transactions
mais implémentait les fonctionnalités SQL basiques de
requête et jointure. Il n'y a jamais eu de version 1, pour des raisons de
marketing, la première version a été la version 2.
Celle-ci fonctionnait uniquement sur les systèmes Digital VAX/VMS.
· En 1983, RSI devient Oracle Corporation pour
être plus représentative de son produit phare. La version 3
d'Oracle, entièrement réécrite en langage de programmation
C, est publiée. Celle-ci supportait les transactions grâce aux
fonctionnalités de commit et
rollback. C'est aussi à partir de cette
version que la plate-forme Unix est supportée.
· En 1984, la version 4 d'Oracle apparaît, supportant
la cohérence en lecture (read consistency).
· Début 1985, Oracle commence à
intégrer le modèle client-serveur, avec l'arrivée des
réseaux au milieu des années 1980. La version 5 d'Oracle supporte
donc les requêtes distribuées.
·
En 1988, Oracle met sur le marché son ERP1 -
Oracle Financials basé sur la base de données relationnelle
Oracle. Oracle version 6 supporte le PL/SQL, le verrouillage de lignes
(row-level locking) et les sauvegardes à chaud
(hot backups, lorsque la base de données est
ouverte).
· En 1992, la version 7 d'Oracle supporte les contraintes
d'intégrité, les procédures stockées et les
déclencheurs (triggers).
· En 1995, acquisition d'un puissant moteur
multidimensionnel, commercialisé sous le nom d'Oracle Express.
· En 1997, la version 8 introduit le développement
orienté objet et les applications multimédia.
· En 1999, la version 8i est publiée dans le but
d'affiner ses applications avec Internet. La base de données comporte
nativement une machine virtuelle Java.
· En 2001, Oracle 9i ajoute 400 nouvelles
fonctionnalités et permet de lire et d'écrire des documents
XML2.
À partir de la version 9i, intégration du
moteur OLAP au sein de Oracle : le moteur Oracle express est dorénavant
référencé au sein de l'option Oracle OLAP. Les
données multidimensionnelles sont accessibles à partir du langage
SQL.
· En 2003, la version 10g est publiée. Le
g signifie « grid
» ; un des atouts marketing de la 10g est en effet qu'elle supporte le
« grid computing ».
· En 2005, vers la fin novembre, une version
complètement gratuite est publiée, la « Oracle Database 10g
Express Edition ».
· En 2005, rachat de Siebel.
· En 2007, rachat de Hyperion Solutions et sortie de la
version 11g le 11 juillet.
1 Enterprise Resource Planning
2 Extensible Markup Language
·
En 2008, rachat de BEA Systems.
La base de données Oracle
10g Standard Edition est une base de données
complète destinée aux petites et moyennes entreprises exigeant de
bénéficier des performances, de la disponibilité et de la
sécurité de la base de données leader à un tarif
économique. Utilisable sur serveur en cluster ou non pouvant comporter
jusqu'à quatre processeurs, la base de données Oracle
10g Standard Edition constitue la solution
idéale pour développer et déployer des applications de
base de données de façon rentable.
Elle intègre la solution Oracle Real Application
Clusters, RAC. Real Application Clusters vous permet de mettre en oeuvre une
stratégie de haute disponibilité pour tout type d'application. En
cas de défaillance de l'un des noeuds, l'autre noeud continue de
fonctionner normalement. En outre, si vous avez besoin d'un surcroît de
puissance de traitement, vous pouvez ajouter un autre serveur sans avoir
à déconnecter les utilisateurs.
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