0. INTRODUCTION GENERALE
0.1. OBJET D'ETUDE ET SA
JUSTIFICATION
Au bout de notre troisième année d'études
supérieures avec l'obligation de présenter un TFC, nous avons
choisi le thème « la
rémunération » et principalement dans une
entreprise industrielle privée. Nous attribuons une importance
considérable à cette étude puisqu'elle permet d'ouvrir un
nouvel horizon dans la crème intellectuelle et en première
position le milieu estudiantin, ensuite les gestionnaires des ressources
humaines en ce temps où l'homme est facteur et/ou ressource de
production. Si l'entreprise peut accroître, c'est que cet accroissement
est viable à tout, inclus la rémunération.
C'est pourquoi, à la lumière de certaines
réalités quotidiennes vécues, nous allons présenter
ce modeste travail de fin du premier cycle dans le sens d'apporter notre pierre
d'angle aux réflexions sur la rémunération en
espérant que cela ne manquera pas d'apporter un plus en terme de
théorie et de pratique, dans notre pays, pour les étudiants et
chercheurs ainsi que pour tous ceux et celles qui sont ou seront
intéressés par ce genre de thème dans le champ de leurs
recherches.
0.2 ETAT DE LA QUESTION
La présente étude
s'intitule : « L'évolution de
rémunérations dans une entreprise industrielle privée, cas
des Ets MAISON MBIZA, de 2007 à 2009 »
Le présent travail s'inscrit dans la suite des travaux
précédents ayant traité sur la rémunération
dans les entreprises. Certains de ces travaux nous ont intéressés
particulièrement. Il s'agit des travaux scientifiques
ci-après :
Oriol DESHOMMES1(*) Dans la motivation, élément fondamentale
de la réussite financière dans une entreprise. De sa question de
départ, il veut savoir comment la motivation pourrait-il constituer un
élément fondamental de la réussite financière d'une
entreprise.
L'intérêt de son mémoire est qu'il montre
que beaucoup de personnes pensent que la clé des meilleurs
résultats et d'une meilleure productivité dans une entreprise
quelconque réside dans la motivation plutôt que dans la
capacité. Qu'il est toute fois prépondérante de jumeler la
motivation avec la planification orientée, ce qui va conduire au
succès, aux résultats efficients. Qu'il est donc à la
jonction de la préparation et de l'allocation des ressources ; la
rémunération des hommes dans les entreprises varie au fur et
à mesure que l'entreprise évolue du fait que le salaire d'essaie
connaît entre autre modification lors de la signature de contrat. Elle
augmente graduellement avec le temps, cas de gratification, et autres
avantages ; ce qui fait que les individus agissent volontairement de
manière à ce que les objectifs de l'entreprise soient atteints.
Ainsi elle pourrait compter sur la performance des salariés afin de se
positionner sur le marché, d'augmenter ses actions, sa clientèle
dans un délai précis ; et mieux faire face à la
concurrence par une offre de biens ou de services alternatif au secteur.
Antoine MUNANYEZA MUNYABARENZI2(*).
Dans son travail de fin du premier cycle s'appui et montre que
selon Mac Greggor Douglas, le salaire doit avoir un caractère incitatif,
c'est de là qu'il a développé la théorie
« x » selon laquelle l'homme aime naturellement le travail
et qu'il suffit seulement de l'encourager, et la théorie
« Y » selon laquelle l'homme n'aime pas le travail et qu'il
faut l'y inciter3(*). Y
parvenir implique des moyens pécuniaires et matériels, ce qui ne
se donne pas en somme mais graduellement.
En outre, la démarcation entre notre étude et
celles des autres ci-haut élucidées se situe d'abord au niveau de
l'espace d'évaluation. Nous l'appliquerons plus particulièrement
au sein des Ets MAISON MBIZA. Secundo, nous chercherons à
étudier s'il y a eu évolution de rémunérations au
même titre que celle de l'entreprise dans le temps précité.
0.3.
PROBLEMATIQUE
La problématique se définit
comme un ensemble des questions posées dans le domaine de la science en
vue d'une recherche des solutions4(*).
C'est aussi l'ensemble des questions que le chercheur retient
sur son objet d'étude après inventaire sauvage et
exploité5(*).
Depuis une vingtaine d'années, les contraintes
économiques amenées par le choix d'un développement
durable ont progressivement pesées sur l'évolution des salaires.
Il n'est point besoin de rappeler que dans notre pays, depuis le départ
massif de l'homme blanc, à cette heure du cinquantenaire, l'Etat n'a pas
été à mesure de créer des entreprises afin de
donner de l'emploi à ses citoyens. Alors les entreprises privées
ont trouvé des voies et moyens de paraître et de se lancer dans
les bonnes affaires bien que sur le plan pratique des entreprises de PME,
certaines oeuvrent dans l'informel et la rémunération est
fixée aléatoirement : pas de grille de salaires ni
l'étude des éléments concernant la gestion de la masse
salariale, moins encore d'audits et des politiques de
rémunération.
Aujourd'hui, dans les entreprises privées, le plus
grand nombre des salariés est donc près à travailler mieux
pour gagner un plus de survie et à créer en même temps
plus de valeur pour l'entreprise qui en assume des nouvelles
responsabilités économiques.
Toute firme quelque soit sa nature, sa grandeur ou son rang
connaît une naissance, une croissance et un déclin. Celle qui fait
objet de notre étude a vu le jour et se classe parmi les industrielles
vers 2006 et ne s'abstient par conséquent aux règlements qui
régissent une entreprise digne. Le déplacement de son usine de
production, l'acquisition des outils performants et l'augmentation mensuelle
des quantités de biens produits, l'exiguïté de l'espace de
travail et de stockage ; ne sont-ils pas des preuves d'un quelconque
accroissement d'une entreprise?
Certes, l'individu travaille pour produire et quand il y a
production escomptée, les recettes augmentent et le chiffre
d'affaire qui permet d'accroître la taille de l'entreprise qui à
son tour augmente la rémunération des salariés ;
c'est ce qui fait que le travailleur soit motivé et ses avantages
respectés. C'est le cycle de vie d'une entreprise6(*).
Les entreprises doivent comprendre qu'elles jouent des triples
responsabilités : Economiques, humaines et
sociales :
- l'entreprise économique privée s'accroit car
elle est tenue, dans son contexte , en sus de l'opération de production
et de distribution pour la satisfaction des besoins, assumer des fonctions
sociales traditionnelles, des nouvelles responsabilités la
plaçant au niveau d'une entreprise socialement responsable portée
vers un développement global aux multiples dimensions
économiques, sociales, environnementales et humaines ;
- la responsabilité sociale (ou sociétale) des
entreprises(RSE) est un concept dans lequel les entreprises intègrent
les préoccupations sociales dans l'entreprise entre les partenaires
sociaux d'une part et l'ouverture de l'entreprise à son environnement, y
compris la société civile, et la création des
mécanismes de travail et de coopération entre les
différentes parties d'autre part est considéré comme le
fondement qui permet à l'entreprise d'assumer ses responsabilités
sociales sans masquer le rôle régulateur de l'Etat ni occulter son
rôle et ses responsabilités vis-à-vis de la
société, notamment des travailleurs et des catégories
vulnérables et pauvres.
La responsabilité d'une entreprise qui se veut viable,
performante et décente avec des caractéristiques comme la
cohésion sociale et la qualité de vie de ses employés est
de chercher des voies et moyens pour accroître le salaire de ses
agents7(*).
Ceci suscite à tout chercheur la curiosité
d'évaluer s'il y a eu évolution de rémunération des
salariés aux Ets MBIZA comparable à celle d'une entreprise
performante.
De ce qui précède, il convient de poser entre
autre les questions suivantes :
1°. Comment se présente la situation de la
rémunération des agents des Ets MAISON MBIZA depuis
2007 ?
2°. La situation de la rémunération des
employés des `Ets MBIZA' a-t-elle connue une évolution entre 2007
et 2010 ? Si oui, laquelle ?
3°. Quel serait l'impact de cette évolution sur la
vie de l'entreprise ?
Ces questions pertinentes nous poussent à proposer dans
le point suivant des réponses adéquates.
0.4. HYPOTHESE
D'après PINTO R. et GRAWITZ M., tout
chercheur doit, en effet, au départ disposé d'un point de vue,
lequel constitue ce qu'on appelle le concept opérationnel ou
hypothèse de travail8(*).
Selon P. PONGERE « l'hypothèse est une
proposition des réponses aux préoccupations que l'on se pose
à propos de l'objet de recherche formulée en terme tels que
l'observation et l'analyse puissent fournir une réponse9(*).
C'est une réponse provisoire tentant d'expliquer un
fait ou un problème donné et dont la validité s'observe
sur le terrain d'investigation10(*).
Bien formulée, l'hypothèse oriente l'ensemble de
l'édification et facilite le choix du dispositif méthodologique
ou expérimental11(*).
A la lumière de ce qui précède et nous
référant aux questions posées dans la
problématique, nous pensons que :
1°. La situation de rémunération des agents
aux Ets MAISON MBIZA depuis 2007 semblerait ne pas avoir une base et
paraît être fixée aléatoirement ;
2°. Nous estimons que la rémunération des
employés au sein de l'entreprise qui fait objet de notre étude
à connu à plus ou moins soixante-dix pourcent d'évolution.
3°. Cette évolution aurait un impact positif sur
la vie de l'entreprise en ce sens qu'elle permettrait non seulement
l'accroissement de l'entreprise, du chiffre d'affaire mais aussi du
marché.
0.5. OBJECTIF ET INTERET DU
SUJET
0.5.1. Objectifs du sujet
Dans tout travail intellectuel, il faut déterminer des
objectifs qui permettent de mieux guider la recherche et mieux concentrer
l'attention du chercheur sur certains éléments précis. Au
terme de cette recherche, nous voulons atteindre les objectifs suivants:
· Evaluer la situation de rémunération des
agents aux Ets Maison Mbiza de 2007 à 2009 ;
· Vérifier si la rémunération au
sein de cette entreprise a connu une évolution entre les années
2007 et 2010 ;
· Eclairer l'impact que cette évolution peut-elle
entraîner sur la vie de l'entreprise.
0.5.2. Intérêt de
l'étude
Choisir un sujet d'étude d'un travail scientifique,
c'est aussi choisir un champ de recherche dans lequel il faudra
séjourner longtemps et que c'est l'approche des travaux aux quels il
faudra se familiariser12(*).
Le choix de ce sujet est relatif à un champ
d'étude qui a des rapports avec notre formation. Tout gestionnaire des
ressources humaines, tout chercheur avéré s'intéresse en
particulier aux situations générales des employés et
notamment la rémunération, une matière très
sensible dans chaque entreprise.
Sur le plan personnel, ce travail nous permettra de mieux
maitriser les théories de la motivation ; de mieux connaître
le fonctionnement du secteur industriel et privé en RDC et dans la
province du Nord-Kivu ;
Sur le plan scientifique, ce travail concilie entre autre
théories et pratiques pour des stratégies managériales
pouvant répondre aux besoins primaires et secondaires des gestionnaires
pour le bien-être de l'entreprise, des dirigeants et dirigés mais
aussi de l'environnement. C'est aussi ouvrir une brèche pour des
chercheurs futurs, le champ étant vaste ;
Sur le plan pratique, mieux gérer son personnel par la
mise en oeuvre d'un plan de gestion appropriée, mieux faire face
à la concurrence et fidéliser ses ressources humaines pour et par
une offre de service alternatif au secteur industriel et privé.
Nous ne saurons pas poursuivre cette description sans fil
conducteur, nous faisons appel à la méthodologie.
0.6. ASPECTS
METHODOLOGIQUES
0.6.1 Méthodes
D'après H. POINTCARRE, « on fait de la
science avec des faits comme on fait une maison avec des pierres, mais une
accumulation des faits n'est science qu'un tas de pierres n'est donc pas une
maison »13(*).
Une méthode est un ensemble d'opérations
intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre les
vérités qu'elle poursuit, les démontre et les
vérifie14(*).
La méthode est en effet, un chemin rationnel parcouru
pour parvenir à la solution d'un fait, d'un problème quelconque.
Avec ceci, il y a lieu de voir qu'un chercheur avisé doit avoir une
ligne de conduite à suivre pour élaborer un travail de recherche.
C'est ainsi que certaines méthodes nous sont utiles et nécessaire
pour notre étude.
0.6.2. Méthode
systémique
La recherche systémique à pour but de construire
un modèle, un cadre théorique adapté à l'analyse du
système socioculturel afin de délimiter les ressemblances et les
différences entres les types des systèmes différents.
C'est ainsi que Ludwig Bertalanffy15(*) définit un système comme un ensemble
d'objets et de relations entre ces objets et leurs attributions, et que pour
comprendre un tout organisé, nous devons connaître à la
fois les composantes et le rapport entre eux.
Et selon Micro Robert, un système est un ensemble
abstrait dont les éléments sont coordonnés par une loi,
une théorie16(*).
Elle est axée sur la notion de système qui est
un ensemble d'éléments entre lesquels existent des relations
telle que toute modification d'un élément ou d'une relation
entraîne modification des autres éléments17(*).
La Maison Mbiza étant un système regorgeant
à son sein, en matière de rémunération, des
entrées, « In put » constitués de diverses
demandes en rapport avec la rémunération des employés qui
entrent dans une structure qu'on appelle « boîte noire ou
de conversion » pour études et faisabilités afin de
produire certaines décisions ou sorties constituant ainsi des
« Out put » qui produisent à cet effet des nouvelles
entrées ou « feedback » à l'entreprise.
Cette méthode nous servira de boulot central afin
de vérifier si l'aménagement vers un milieu spacieux,
l'acquisition des outils modernes et performants, l'accroissement de production
journalière sont facteurs du changement positif de la rétribution
du moyen humain, facteur par excellence de production.
Elle nous permettra également d'analyser les processus
de transformation intervenue dans la rémunération par rapport
aux données d'entrées et aux besoins des agents.
0.6.3. Techniques
Selon PINTO R. et GRAWITZ M., « la technique
est un moyen utilisé pour atteindre un but mais elle se situe au niveau
des faits ou des étapes pratiques. C'est pour dire que la méthode
se situe au niveau de l'esprit, la technique, quant à elle se situe au
niveau de la pratique »18(*)
Une technique se définie comme étant un outil de
recherche qui permet de récolter les données et de traiter les
informations nécessaires à l'élaboration d'un travail
scientifique19(*).
Toute étude quelque soit sa taille doit recourir
à l'utilisation des procédés techniques
opératoires, rigoureux, bien définis, transmissibles, plus
concrets, plus précieux afin d'orienter, de guider l'objectif de
recherche.
Pour la collecte des données nous aurons à
utiliser la technique documentaire, d'enquête par interview et par
questionnaire.
0.6.3.1. Technique
documentaire
Celle-ci nous a permis de consulter entre autres les notes de
cours, les TFC, les mémoires et quelques documents rencontrés aux
bureaux des Ets MAISON MBIZA tel que : le R.O.I., le code du travail,
mesure d'application de code de travail, les correspondances reçues (en
rapport avec la rémunération, le SMIG,...), les rapports
mensuels, les tableaux barémiques, les différentes
déclarations, etc.
0.6.3.2. Technique
d'enquête par interview
Partant d'un guide d'entretien nous avons eu à
évaluer la manière dont la rémunération a
évoluée entre les années 2007 et 2010 à partir des
questions posées aux personnels dirigeants et dirigés de
l'entreprise.
0.6.3.3. Technique
d'enquête par questionnaire
Cette technique nous a servi d'outil important pour la
rédaction d'un questionnaire d'enquête auquel devrait être
ciblés les salariés en vue de recueillir leurs avis et
considérations sur l'évolution des rémunérations
dans cette entreprise.
0.6.4. DELIMITATION SPATIO-TEMPORELLE DE
L'ETUDE
Notre sujet se penche spécifiquement sur
l'évolution de rémunérations dans une entreprise
industrielle privée dont notre champ d'action est la firme les Ets
MAISON MBIZA dont le siège centrale est situé dans la ville de
Goma, sur avenue Touriste n° 80 dans la Commune de Goma.
Notre travail partira de la période allant de 2007
à 2009 du fait que pendant cette période le département
industriel fut ajouté à l'entreprise et dès lors reconnue
dans son entièreté comme entreprise industrielle
privée.
0.7. DIFFICULTES RENCONTREES
Un travail scientifique comme celui-ci ne saurait s'achever
sans difficulté pendant sa réalisation. Nos recherches se sont
heurtées à des difficultés parmi lesquelles nous
citons :
- L'indisponibilité des bibliothèques
spécialisées en la matière ;
- L'insuffisance du temps de fouille dans les
bibliothèques proches et lointaines ;
- Le refus des certains individus de répondre au
questionnaire d'enquête ;
- Etc.
0.8. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Hormis la partie introductive et la conclusion
générale, notre travail comportera trois chapitres : Le
premier chapitre portera sur les considérations théoriques sur la
rémunération et ses corollaires. C'est ici que seront
définis les concepts qui ont trait à la
rémunération, l'évolution, l'entreprise, un
établissement, le salaire, le SMIC, le SMIG, le SMIL, les composantes et
politique de la rémunération, etc.
Le second chapitre est la présentation de notre milieu
d'étude, les Ets Maison Mbiza. Dans cette partie nous donnerons son
identification, l'historique, ses objectifs, son organisation et
fonctionnement, l'organisation de ses services, les moyens de fonctionnement et
ses perspectives d'avenir ;
Le dernier sera en rapport avec l'évolution des
rémunérations aux Ets MAISON MBIZA. Il s'agira
principalement des caractéristiques de l'échantillon, la
présentation du système des rémunérations, les
besoins de ses employés en matière de
rémunérations, les composantes de la rémunération
de 2007 à Juillet 2010, la perception des agents de cette entreprise
sur leurs rémunérations et enfin nous proposerons un plan ou
programme d'amélioration des politiques des rémunérations
au sein de l'entreprise.
CHAPITRE I :
CONSIDERATIONS THEORIQUES SUR LA REMUNERATION ET
SES COROLLAIRES
Dans l'objectif de s'éloigner de toute confusion et
surtout pour parler un langage compréhensible et sans équivoque,
il est impérieux d'aborder ce travail en commençant par expliquer
certains concepts liés à notre sujet.
Notre mission dans ce chapitre est de fixer les idées,
attirer l'attention des uns et des autres afin de permettre une
compréhension adéquate. Ainsi nous nous proposons d'analyser,
dans cette partie, les concepts fondamentaux et développer quelques
notions théoriques relatives à notre étude.
I.1. Définitions des
concepts
I.1.1 Motivation au sein d'une
entreprise
Se reconnaître dans un niveau social, se grouper et se
différencier d'autres individus constituent des besoins fondamentaux
pour l'homme. Le besoin d'appartenance et de reconnaissance sociale est
représenté au troisième niveau dans la pyramide de Maslow,
juste au dessus des besoins physiologiques et de sécurité.
L'homme semble éprouver le besoin de pouvoir se situer en
société, en se référant à certains
éléments de son existence. Le travail et la
rémunération de celui-ci répondent alors sans nul doute
pour faire partie à ce besoin identitaire.
L'importance attachée par le salarié à la
rémunération qu'il perçoit, les comparaisons qu'il
opère et ses attentes donnent à la politique des
rémunérations des entreprises une grande influence sur la
productivité et le climat social dans l'entreprise. Ainsi pour qu'une
entreprise soit compétitive et flexible, il est nécessaire
d'assurer un bon rapport entre coûts salariaux et productivité.
Etant considérée comme l'attrait essentiel de la vie du
travailleur, la rémunération devient la « pierre
angulaire » de la GRH. Par conséquent, l'enjeu est de
taille : il s'agit de construire un système de
rémunération stratégique en s'appuyant sur les
différents éléments qui la composent en fonction des
effets qu'ils ont sur les contraintes identifiées sur les objectifs
retenus. Sans rémunération, facteur principal de motivation, la
personne humaine ne peut prétendre satisfaire un des besoins de la
pyramide de Maslow, lequel l'ordre part du bas. Abraham Harold Maslow est l'un
des chercheurs sur la motivation le plus connu. Sa théorie repose sur
une hiérarchie des besoins.
En effet, il classe les besoins humains en cinq
catégories hiérarchisées :
1. Les besoins physiologiques : manger, dormir,
besoins qui visent à assurer la survie, le gîte et le couvert.
2. Les besoins de sécurité : se sentir
raisonnablement à l'abri des menaces et des dangers présents et
futurs, vivre sans peur dans un environnement protecteur, prévisible.
3. Les besoins d'appartenance et d'amour : donner
et recevoir de l'affection, avoir des contacts intimes et enrichissants avec
des amis, faire partie intégrante de groupe.
4. Les besoins d'estime : estime de soi, estime de soi
par les autres.
5. Les besoins de réalisation : utiliser et
développer notre potentiel et nos talents, devenir de plus en plus ce
qu'on est, devenir tout ce qu'on est capable d'être.
Le besoin de réalisation se concrétise
différemment selon les individus : réussite
professionnelle, devenir père ou mère, etc.
Figure n° 2 : La pyramide des besoins selon
Maslow20(*)
I.1.2. L'Evolution :
L'évolution est un processus - parallèle
à la progression linéaire ininterrompue du tems - qui dans une
alternance variable de phase de progressions - stagnations - ruptures -
régressions, achemine l'ensemble des facteurs du monde
phénoménologique - matière organique et inorganique,
concepts et faits - vers l'accomplissement de leur finalité, et qui
oriente l'homme vers l'augmentation de ses connaissances, une meilleure
compréhension de l'univers, de lui-même, de l'organisation de la
société et, en principe, vers un état
général qui, dans de laps de temps variés, le propulsent
vers sa propre conquête ainsi que celle de son environnement de plus en
plus élargi21(*).
Dans notre
contexte, « l'évolution » signifie, selon le
dictionnaire Larousse, une série de transformations
successives.22(*)
I.1.3 L'Entreprise :
L'entreprise est avant tout une organisation, un microcosme
de société, c'est-à-dire un petit monde.
Pour Gérard LELARGIE, l'entreprise est une organisation
qui met en oeuvres différents moyens appelés facteurs de
production, de façon si possible optimale pour atteindre les objectifs
qu'elle s'est fixée pour la production ou la commercialisation des biens
et des services.23(*)
Durant des longues périodes, on a défini
l'entreprise comme principalement un groupement des moyens financiers,
techniques, matériels et humains, organisés et coordonnés
pour produire les biens et services.24(*)
Selon Michel BARBELET et Cie, l'entreprise est un groupe
humain, organisé exploitant collectivement des moyens matériels
et immatériels afin de satisfaire les besoins d'un marché
consommateur en respectant des craintes de rentabilité ou un
marché de profit.25(*)
L'entreprise est, selon le Code du Travail, toute organisation
économique, sociale, culturelle, communautaire, philanthropique, de
forme juridique déterminée, propriété individuelle
ou collective poursuivant ou non un but lucratif pouvant comprendre un ou
plusieurs établissements.26(*)
Disons que l'entreprise est toute organisation visant la
réalisation d'un profit maximum. Elle est une organisation
réunissant les ressources appelées `base fondamentale de
l'organisation' ou les `6M' qui sont : M = Moyens humains ; M =
Matières ; M = Machines ; M = Méthodes ; M =
Monnaie ; M = Marchés mais dans un temps record.
Figure n° 3 : Les 6 M de la
gestion
Ressources de base Fonctions fondamentales,
Objectifs fixés
Les 6M de gestion Processus de gestion
Résultats finals
Moyens humains PLANIFICATION IMPULSION
Matériels
Machines
Méthodes
Monnaie
Marché
ORGANISATION
CONTROLE
La diversité des entreprises selon leur
taille27(*)
Ø Une micro entreprise est une
entreprise qui n'a pas de salariés, C'est à dire s'en est une qui
comprend qu'une seule personne qui travaille à son compte. Cela peut
donc être un artisan, un commerçant, un agriculteur ou encore une
personne travaillant dans la profession libérale.
Ø Une très petite entreprise
(TPE) est une entreprise qui a moins de 20 salariés.
Ø Une PME (Petite et Moyenne
Entreprise) est un entreprise ayant un effectif compris entre 20 et 499
salariés. Dans celles-ci, les chefs d'entreprises assument
personnellement et directement les responsabilités financières,
techniques, sociales et morales de l'entreprise. 10% des PME sont des filiales
de grandes entreprises.
Ø Les grandes entreprises ont un
effectif supérieur à 499 salariés.
Ø Entreprise industrielle28(*) : Une
entreprise industrielle est une société de taille plus ou moins
importante qui produit des biens (matières transformées en
entreprise prêtes à être mis sur le marché pour la
consommation du consommateur). Elle réunit des hommes et des femmes, qui
travaillent ensemble grâce à des moyens financiers et techniques
mais surtout des savoir-faire.
L'objectif de l'entreprise industrielle, c'est de transformer
des matières premières en produits finis ou semi-finis pour les
vendre à d'autres entreprises ou directement au consommateur. Pour
continuer à fonctionner, l'entreprise doit faire des
bénéfices sur les produits vendus et développer le nombre
de ses clients. L'entreprise doit innover sans cesser.
Figure n°
4 : Taille des entreprises industrielles29(*) :
Source : Pierre, Maxime et Dylan 3A
I.1.4. Privée
Qui n'appartient pas à la collectivité mais
à un particulier : propriété privée. Qui est
strictement personnel et n'intéresse pas les autres.30(*)
I.1.5 Un
établissement
Un établissement est un centre d'activité
individualisé dans l'espace ayant au point de vue technique son objet
propre et utilisant les services d'un ou plusieurs travailleurs qui
exécutent une tâche sous une direction unique. Un
établissement donné relève toujours d'une
entreprise.31(*)
C'est le cas des établissements MAISON MBIZA, une
entreprise industrielle privée à statut juridique individuel, qui
constitue le noeud de notre étude.
I.1.6 La
rémunération et le salaire
La rémunération est le salaire qu'un agent
perçoit accompagné de tout autre avantage en nature ou en
espèce dont il reçoit de son employeur en contrepartie du travail
qu'il rend à celui-ci tandis que le salaire est une somme versée
à l'employeur par son employé tel que fixé par le contrat
de travail. Nous y reviendrons dans le point suivant.
I.2. Aperçu
théorique sur la rémunération et le salaire
I.2.1 La
rémunération
Par rémunération, il faut entendre le salaire ou
le traitement ordinaire de base ou minimum et tous autres avantages et
accessoires payés, directement ou indirectement, en espèces ou en
nature, par l'employeur au travailleur en raison de l'emploi de ce dernier.
C'est la somme représentative de l'ensemble des gains
susceptibles d'être évalués en espèces et
fixés par accord ou par les dispositions légales et
réglementaires qui sont dus en vertu d'un contrat de travail, par un
employeur à un travailleur.32(*)
Selon le Dictionnaire Hachette, la rémunération
est la somme d'argent qu'on donne en échange d'un travail ; c'est
la rétribution, l'honoraires, l'appointement, le salaire.33(*)
Les autres rémunérations sont :
· bénéfices pour les autres travailleurs
indépendants et professionnels libéraux ;
· traitements pour
les fonctionnaires (travaillant pour l'État, les collectivités
territoriales ou les hôpitaux publics) ;
· indemnités pour les élus.
· éventuellement participation aux
bénéfices, exercice des stock- options, etc.
· allocations de recherche pour certains doctorants.
· rémunérations pour les stagiaires.
L'importance attachée par le salarié à la
rémunération qu'il perçoit, les comparaisons qu'il
opère, les attentes qui sont les siennes, donnent à la politique
salariale de l'entreprise une grande influence sur son implication.34(*)
I.2.1.1 composantes de la
rémunération
Selon le code du travail tel que sus évoqué, la
rémunération comprend notamment : - le salaire ou
traitement, - les commissions ; - l'indemnité de vie
chère ; - les primes ; - la participation aux
bénéfices ; - les sommes versées à titre de
gratification ou de mois complémentaires; - les sommes
versées pour prestations supplémentaires ; - la valeur des
avantages en nature ; - l'allocation de congé ou indemnité
compensatoire de congé ; - les sommes payées par l'employeur
pendant l'incapacité de travail et pendant la période
précédent et suivant l'accouchement.
Ne sont pas éléments de la
rémunération : - les soins de santé ; -
l'indemnité de logement ou le logement en nature ; - les
allocations familiales légales ; - l'indemnité de
transport ; - les frais de voyage ainsi que les avantages accordées
exclusivement en vue de faciliter au travailleur l'accomplissement de ses
fonctions.
Figure 5: Pyramide de
rémunération
Figure 7: Pyramide de
rémunération
I.2.1.2 Politique de la
rémunération
La politique de la rémunération doit être
en cohérence avec :
§ Les orientations stratégiques de
l'entreprise ;
§ Les performances attendues ;
§ Les résultats économiques.
Toute fois, notons que les grands choix d'une politique
salariale repose sur la recherche d'un triple équilibre :
o Equilibre financier de l'organisation ;
o Compétitivité externe compte tenu du
marché de travail ;
o Equité interne.
Figure 6 : Les contraintes de
rémunération35(*)
Cadre
juridique
Equité Système de
compétitivité
interne Rémunération
externe
Equilibre
Financier
Entreprise
La gestion des rémunérations correspond au
pilotage d'un système complexe et évolutif. Et les choix
concernent et se résument en ces sept points :
a. le niveau relatif des rémunérations par
rapport à l'extérieur. Il s'apprécie sur plusieurs plans
comme par exemple,- le plan professionnel (salaires de l'entreprise
comparés à ceux de la branche) ; - le plan régional
(salaires de l'entreprise comparés avec ceux du bassin d'emploi).
b. L'évolution des rémunérations dans le
temps. Décisions et arbitrages entre augmentations
généralisées et individuelles, hiérarchisées
et non hiérarchisées ;
c. La structure interne des rémunérations. Elle
s'apprécie sur trois plans, notamment :
- l'équilibre entre les différentes fonctions et
les différentes postes,
- L'importance du facteur ancienneté,
- L'équilibre entre les différentes
populations (hommes/femmes, jeunes/vieux,..)
d. Modalités de rémunérations,
avantages sociaux et intéressement ;
e. Rémunération de l'encadrement ou
bonus ;
f. Construction d'un patrimoine social et ;
g. l'approche cafétéria (permettre
à chacun, dans le cadre d'une enveloppe, de choisir les modalités
de sa rémunération.
I.2.2 Le salaire
Le salaire est une
rémunération du travail effectué par une personne pour le
compte d'une autre, en vertu d'un contrat de travail.36(*)Il est la partie principale de
la rémunération.
Le mot salaire, étymologiquement vient du
latin salarium :
rétribution en
sel, qui avait cours
à
Rome. Un salaire est
une somme d'argent versée à un
employé
ou à un
salarié qui en
échange fournit un
travail. Le
montant du salaire versé dépend du
contrat de
travail, des augmentations de salaires successives et la
règlementation : le
Code du travail.
Il est le revenu du travail. Mais tous les revenus ne sont pas
des salaires (pensez aux allocations familiales ou aux allocations
chômages, aux dividendes perçus par les actionnaires, aux loyers
perçus par les propriétaires d'appartements, par exemple). Les
travailleurs indépendants perçoivent des revenus du travail
(souvent difficile à distinguer des revenus du capital) qui ne sont pas
des salaires. Le salaire est fixé par un contrat de travail par lequel
le salarié loue sa force de travail à un employeur sous
l'autorité duquel il se place. Le mot salaire est associé
à des nombreux adjectifs. Certaines de ces expressions doivent
être connues :
§ Le salarié (personne liée à une
autre par un contrat individuel de travail) perçoit un salaire
net égal au salaire brut moins les
cotisations sociales salariales (à sa charge) et que l'employeur lui
retient. Le salaire brut est celui qui figure dans le contrat
de travail et en haut de la feuille de paie ; le salaire
net est celui que perçoit réellement le salarié
ou viré dans son compte bancaire. La différence entre ce deux
correspond au montant des cotisations sociales à la charge du
salarié qui sont prélevées par l'employeur et
versées directement par lui aux caisses de sécurité
sociale. On appelle aussi salaire différé l'ensemble de
ces cotisations sociales, ou encore retenues de cotisations.
SN = SB -
CSS
SN : Salaire net ;
SB : Salaire brut CSS : cotisation sociale salariale
Le calcul du salaire net, c'est- à- dire ce que
perçoit réellement le salarié, est réalisé
à partir du salaire brut. Le salaire brut de base est indiqué en
haut de la fiche de paie. L'employeur calcule le salaire net en
déduisant du salaire brut les charges salariales. Ainsi en bas de la
fiche de paie est indiqué le salaire net.
Salaire chargé ou
coût salarial est ce que coûte, au total, le salarié
à un employeur. Il est égal au salaire brut augmenté des
cotisations sociales patronales (à la charge de l'employeur). Il est un
des éléments qui déterminent les décisions de
l'employeur (embaucher ou ne pas embaucher, etc.)
CS =
SN + CSS +CSP
CS : coût salarial ; SN : salaire
net ; CSS : cotisation sociale salariale ; CSP : cotisation
sociale patronale.
§ Le salaire indirect (ou
social) désigne l'ensemble des prestations sociales reçues par
les salariés (retraites, allocations, indemnités
journalières, ...) et qui sont financées par l'ensemble des
cotisations sociales.
§ Le salaire minimum est
fixé par le pouvoir public et on ne peut payer aucun salarié, en
principe, en dessous de celui-ci. En RDC, il a été
instauré avec le SMIG (salaire minimum interprofessionnel garanti) par
le code de travail en vigueur.37(*)
§ Le salaire nominal est
mesuré en prix courants ; c'est le salaire tel qu'il est
indiqué sur le contrat de travail, la fiche de paye, etc.
§ Le salaire réel
indique le pouvoir d'achat du salaire nominal, à prix constats donc. Si
la hausse des prix est identique à l'augmentation du salaire nominal, le
pouvoir d'achat stagne ; il n'augmentera que si la hausse du salaire
nominal est supérieure à celle des prix. On ne peut calculer le
salaire réel soit en monnaie constante, soit en indices en volume (quand
on a plusieurs années).38(*)
Le salaire peut donc comporter :
o une partie fixe et rassurante (salaire de
base), liée à la fonction, faisant généralement
référence au contrat de départ et/ou à une
classification du poste et le plus souvent ajustée
périodiquement, notamment par indexation. Il est
généralement un salaire au temps (salaire annuel, salaire mensuel
le plus souvent). Il s'agit d'une somme forfaitaire ne faisant pas
référence à une quantité de production et qui est
indépendante du nombre de jours de travail effectif. En
réalité, une quantité de travail minimale est sous
entendue. Le salaire de base peut être aussi (mais beaucoup plus
rarement) un salaire au rendement : le salaire est fonction des
quantités produites (salaire aux pièces), du chiffre d'affaires
réalisés (commission) par exemple. Il sert de
référence pour le calcul des autres prestations. Il est
fixé d'avance au moins dans sa nature et dans son mode de calcul. Il est
donc le pilier de la rémunération du salarié ;
à cette somme qui a un caractère «
intangible » peut s'ajouter des compléments. Il peut
être majoré des heures supplémentaires qui
représentent 3% du salaire de base de l'ouvrier. Tandis que le salaire
aux pièces se paie en fonction des quantités produites. Il est
moins répandu que le salaire au temps (horaire), c'est le salaire
mensuel.
· une partie variable : primes
liées aux performances, par rapport notamment aux
objectifs individuels
ou collectifs fixés par l'employeur ou négociés entre les
parties. Elle concerne quasi systématiquement les métiers
liés à la
vente. Cette partie a tendance
à se développer dans d'autres fonctions également.
I.2.2.1 La fixation de
salaire
La liberté des salaires s'inscrit dans le respect des
obligations légales, des dispositions conventionnelles et
contractuelles. Les règles les plus importantes concernent : -
l'existence d'un salaire minimum interprofessionnel ; - l'existence de
rémunérations minimales hiérarchiques ; -
l'égalité des salaires féminins et masculins ; -
l'interdiction des clauses d'indexation ; - l'obligation de
négociation. La rémunération d'un salarié
dépend de sa qualification et de son niveau hiérarchique.
a. Critère traditionnel
Pendant plusieurs années, le salaire des grandes
entreprises ont été déterminés par des grilles de
rémunération, la progression des revenus, de même que les
promotions qui dépendaient essentiellement des critères comme les
diplômes, l'ancienneté, l'expérience, les
responsabilités et l'autonomie.
b. Les stock- options
Les stock-options constituent une forme de
rémunération versée par les entreprises
généralement cotées en bourse. Ce système permet
à des dirigeants et à certains collaborateurs clés de
l'entreprise d'acheter des actions à une date et à un prix
fixé à l'avance.
c. Le panier de la ménagère
La réflexion de panier de la ménagère
vise que le plus bas salaire permette à un ménage de subvenir
à ses besoins mensuels, ses compositions sont déterminées
à partir de la réalité du milieu.39(*)
d. Le salaire de qualification
L'élaboration d'une échelle des salaires repose
sur une opération de qualification qui constitue un préalable
à la gestion de la rémunération. Elle implique la mise en
place d'un échelonnement satisfaisant des postes les uns par rapport aux
autres et d'un barème correspondant des rémunérations.
La qualification est une opération dont le but est
d'évaluer l'importance respective des postes. L'opération est
achevée lors que chaque poste a un coefficient sur lequel repose la
détermination de la rémunération. Le processus comprend 5
phases :
- Etude et description des postes ;
- Evaluation des postes ;
- Classification des postes ;
- Prix des postes/ échelle de salaires ;
- Fourchette des salaires par poste.
e. L'échelle de salaires
L'échelle des salaires s'appliquant à la
classification des emplois retenue dans l'entreprise, débouche sur la
fixation, pour chaque poste ; - d'un salaire minimal ; - d'une
fourchette mini-maxi constituant la plage de progrès permettant
d'individualiser la rémunération en fonction des critères
individuels. Toute fois, il faut vérifier la cohérence entre
l'échelle des salaires et le marché externe des salaires.
On ne cessera pas de le souligner, le salaire est un
régulateur important sur le marché du travail. Il joue la
fonction déterminante dans le niveau de chômage,
c'est-à-dire, il a le rôle d'atténuer ou d'accentuer le
chômage tel que nous le montre le schéma ci-dessous.
Figure 7: Maquette d'un marché de
travail.40(*)
WAGE
Offre du travail
Demande du travail
Chômage
Source :
Notes d'Economie du travail
I.2.2.1.1 Le salaire minimum
interprofessionnel garanti
Le SMIG a été institué, en France par la
loi de 1950 régissant la liberté des salaires. Il fixe le montant
minimum en dessous du quel aucun salaire ne doit être versé ;
c'est la base même de la rétribution. Le SMIG est apparu dans le
code du travail de la RDC promulgué le 09/08/1967, lequel modifié
et Complété par la loi du 16 Octobre 2002 dont les travaux se
sont inspirés aux conventions et recommandations de l'OST.
Dans notre pays, sur propositions du ministre ayant le travail
et la prévoyance sociale dans ses attributions, après avis du
conseil national du travail, fixe les SMIG ainsi que les taux des allocations
familiales minima.41(*) Et
le dernier en vigueur fixait à 1680 FC (l'équivalent de 3$) par
jour pour un manoeuvre lourd.42(*)
I.2.2.1.2 Le SMIC (salaire
minimum interprofessionnel de croissance)
Afin d'améliorer la rémunération des
salariés en France, en 1970 a été donc créer le
SMIC leur assurant :- la garantie de leur pouvoir d'achat par indexation
sur l'indice mensuel des prix à la consommation ; - Une
participation au développement économique de la nation par
application des relèvements au minimum annuels au 1er Juillet
de chaque année. Le SMIC concerne plus ou moins 12% des salariés
soit 2,5 millions des travailleurs (le montant au 1/07/2005 :8,03 euros
soit 1217,91 euros/ mois).43(*)
I.2.2.1.3 Le SMIL (Salaire
minimum interprofessionnel légal)
Celui-ci fait intervenir l'Etat pour réglementer le
domaine de rémunération par la loi afin d'assurer un minimum de
satisfaction des besoins individuels et sociaux de la personne humaine.
44(*)
Etant donner que nous sommes dans le secteur industriel, la
fixation des salaires devrait tenir compte de l'esprit de DE MONT MOLLIN qui
nous montre que les relations réciproques des hommes avec les outils
utilisés au travail constituent un système de l'individu qui fait
pression sur l'outil qui, à son tour use physiquement et/ou
physiologiquement l'opérateur. Il en découle alors des conflits
de travail comme les maladies, tensions,... Dans ce cas la solution doit
être concentrée et éventuellement étendue à
l'hygiène et sécurité du travail. D'où un salaire
juste et décent.45(*)
Selon la loi de SOLOW, le salaire juste est fonction de
l'effort du travailleur et donne lieu à deux séquences :
1°. Le salaire augmentent et l'effort des agents
augmentent mais suivant une courbe sinusoïdale.
Figure 8 :
Première loi de Solow
e(w*)
w*
2°. A un certain seuil, l'effort devient une fonction
décroissante du salaire, c'est-à-dire le salaire augmente mais
l'effort diminue parce que les agents développent la propension à
la consommation. Et la courbe devient :
Figure 9 :Deuxième loi de Solow
e (w*)
w*
Source : Economie du
travail46(*)
I.3. Maîtrise de la
masse salariale
I.3.1 Evolution de la
rémunération
La rémunération de base d'un salarié est
susceptible d'augmenter dans 4 cas :
ü Augmentations générales concernant la
totalité du personnel de l'entreprise ;
ü Augmentations individuelles à l'intérieur
de la zone de progrès du poste ;
ü Changement de poste dans le cadre d'une
promotion ;
ü Influence de l'ancienneté.
I.3.1.1. Evolution en
niveau :
Elle équivaut au pourcentage d'évolution de la
rémunération d'une personne ou d'un groupe entre deux dates
données. Dans la détermination de l'évolution en niveau
n'est pas pris en compte ce qui a pu se passer entre les deux dates de
mesure.
Exemple : Salaire de Décembre 2004= 1000$ et
salaire de Décembre 2005= 1040$. L'évolution en niveau de
Décembre 2004 à Décembre 2005 = (1040 -
1000) :100=4%
I.3.1.2. Evolution en
masse :
Elle équivaut au pourcentage d'évolution de la
masse salariale annuelle d'une personne ou d'un groupe pour deux
périodes données. L'évolution en masse s'analyse
généralement d'une année par rapport à une autre.
CHAPITRE II :
PRESENTATION GENERALE DES ETABLISSEMENTS
` MAISON MBIZA'
Dans ce chapitre, nous allons essayer de nous rendre compte de
l'évolution, de l'organisation de cette entreprise depuis sa
création jusqu'au moment de notre étude.
II.1. Identification de
l'entreprise :
Dénomination sociale : Ets MAISON
MBIZA ;
NRC : 1724
Goma ;
Id Nat n° : 5-93-N
44823 Q ;
N° Import/Exp. : DGC
20/093/DPI/NK/05/OFIDA 052/DP/NK/2005 ;
Forme juridique : Entreprise
Individuelle ;
Siège Social :
Goma ;
Siège d'exploitation : Goma, Bukavu,
Uvira, Kalemie, Butembo, Kindu, Kisangani,
Bunia,
etc. ;
Nom de l'exploitant et sa nationalité : Mr
CHIRIMWAMI RWAMO Bercky, Congolaise.
II.2. Aperçu
historique :
C'était vers les années 1980 que Mr Bercky
CHIRIMWAMI RWAMO va pratiquer un petit commerce de divers articles par son
fonds personnel. De cette activité, il va progresser pour exercer un
commerce patenté.
De 1987 - 1990, celui-ci va ouvrir une boutique
achalandée en habillement d'hommes, femmes et enfants,
approvisionnée à partir de Kinshasa. Cette boutique sera
dénommée `' EL BEBE CENTER'' localisée à cette
période sur Av. Mapendo Nord, Quartier Mikeno dans la ville de Goma, sur
le lieu connu sous le nom de JOLI HOTEL sur la route qui mène à
l'aéroport.
Fort appuyé par la NBK (Nouvelle Banque de Kinshasa)
à l'époque et la BCZ (l'actuelle BCDC) ; ses
activités commerciales vont connaître une évolution
remarquable pour classer Monsieur Bercky parmi les opérateurs
économiques de Goma.
En 2000-2001, il va se lancer dans les opérations
d'importation du ciment, des matériaux de construction et de matelas.
Le 12 Juin 2001, sur demande d'inscription
complémentaire au Nouveau Registre de Commerce (NRC), l'enseigne
« Ets CHIRIMWAMI RWAMO » va devenir « Ets MAISON
MBIZA ». Et sur arrêté Interministériel de code
des investissements n° 067/CAB/MIN/PLAN/2006 et 163/CAB/MIN/FIN/2006 du 10
Août 2006 portant agrément d'investissement des Ets Maison Mbiza,
une unité de production a été implantée et a fait
de MAISON MBIZA une entreprise industrielle qui, actuellement comprend 4
services ou départements :
1. MBIZA FOAM : Usine de production de mousse à
matelas, en 2007 avec les fonds propres de son initiateur ;
2. MBIZA TRANSPORT : Charroi important d'automobiles pour
le transport des biens et service ;
3. MBIZA QUINCAILLERIE : Importation et vente du ciment
gris « Hima cement » et des matériaux de
construction et autres ;
4. MBIZA HOTEL dont les travaux sont fins près et
l'ouverture dans les jours qui suivent.
Notons que des représentations sont implantées
à Goma, Bukavu et des dépôts de ciment et matelas un peu
partout dans la province, à Goma, Bukavu, Kindu, Kisangani, Uvira, Beni,
etc.
A part le NRC, cette entreprise détient
l'Identification Nationale n° 4-93-N 44823Q ; le numéro
Import-export : PP/G/007-08/1000122 E/Y et d'autres actes
réglementaires.
II.3. Objectifs des Ets
MAISON MBIZA
La production des biens, services, la commercialisation des
matelas et autres sont les activités principales de l'entreprise.
Cependant, les Ets MAISON MBIZA ne s'écartent pas des
objectifs de toute autre entreprise industrielle et commerciale celui visant la
maximisation des profits ;
Elle lutte également contre le chômage en
employant une masse laborieuse importante dans le cadre des ses
activités. Citons en passant et selon le rapport de gestion des
ressources humaines, qu'elle donne de l'emploi à :47(*)
a/ GOMA :
v Direction : 7
personnes
v Usine : 28 personnes
v Informatique et maintenance : 1 personne
v Ciment 12 personnes dont : - 6 Importation
-
6 Vente
v Quincaillerie : 2
personnes
v Transport : 84 personnes
dont :4 bureau administratif
11 Garage/ mécaniciens
48 Chauffeurs + aides
21 Fuso + voitures
v Hôtellerie (en construction) : 38 maçons
et 38 aides
v Chantier Usine à Kyeshero : 124 personnes
b/ BUKAVU : Vente ciment : 4
personnes
c/ UVIRA : Vente matelas : 2
personnes
II.4. Organisation et
fonctionnement des Ets MAISON MBIZA
MAISON MBIZA est départementalisée. A chaque
secteur correspond une structure, une organisation et un organigramme bien
défini par rapport aux tâches à exécuter. Nous
aurons à le découvrir dans la suite.
II.4.1. Organisation des
services internes des Ets Maison Mbiza
Les organes dirigeants de
l'entreprise MBIZA et leurs attributions sont les suivantes :
· Le Président- Directeur Général
(PDG),
· Direction des Etablissements,
· Conseiller chargé du personnel,
· Conseiller financier,
· Conseiller juridique,
· Chef de services et commis bureaux.
A.
Président-Directeur Général (PDG)
A partir de l'organigramme, on sait bien voir que
l'entreprise est chapeautée par un organe supérieur, qui est
celui du PDG. Il a en sa charge la conception et l'orientation des affaires, il
réalise le contact d'affaires, il engage l'entreprise. Bref, il
gère la politique générale du management de l'entreprise
à l'intérieur comme à l'extérieur. Il convoque tous
les autres organes en cas de besoin.
B. Directeur
Il est l'organe de coordination des activités de
l'entreprise, il fait le suivi journalier des activités, il
reçoit les visiteurs (agents de services publics et privés), il
distribue les tâches.
C. Conseillers
Ils sont chargés d'études des questions
liées :
§ A l'avancement de l'entreprise,
§ A la défense des intérêts de
l'entreprise, et les cas échéants proposent les solutions aux
problèmes posés.
Le conseiller financier s'occupe de l'inventaire des biens,
meubles et immeubles et fait rapport au PDG. Il s'occupe aussi de l'achat des
matières premières.
D. Les chefs de
services
Ils sont chargés de suivre le déroulement et
l'exécution des activités soumises à leurs
responsabilités et faire le rapport à la Direction
D. Le service du personnel
Il est sous la responsabilité d'un Chef chargé
de la gestion des agents et s'attache à leurs droits et obligations. Il
coordonne toutes les activités de ce service.
Il assure la gestion quotidienne du personnel ;
Reçoit les candidats et organise les tests de
recrutement en collaboration avec les agents de maîtrise ;
Il veille au respect de la législation du travail et
du R.O.I et surveille les conditions de travail, d'hygiène, de
sécurité, ...
Il représente l'entreprise auprès des
autorités communales, juridiques, de l'Inspection de travail, etc.
Il organise l'accueil, le séjour, voyages des cadres
en mission et des visiteurs de l'entreprise.
II.4.2. Organigramme
L'entreprise Maison Mbiza, vu la grandeur
des activités qu'elle organise compte quatre départements, les
quels sont organisés et autonomes. D'où la multiplicité
d'organigrammes par rapport au secteur.
Ainsi, cette entreprise organise ses activités selon
l'organigramme ci-dessous :
MAISON MBIZA
Service de transport
Garage
Service de commercialisation
Service de vente
Service de production
MBIZA FOAM
MB. Hôtel
MB. Transport
MB. Quincaillerie
Source : R.O.I de
l'entreprise
A partir de cet organigramme, on comprend bien que les
établissements MAISON MBIZA comprennent :
- MBIZA Quincaillerie, ciment et divers,
- MBIZA transport,
- MBIZA FOAM,
- MBIZA Hôtel
Et pour gérer ses ressources, l'entreprise MBIZA FOAM
adopte à part entière la structure hiérarchique
suivante :
Directeur
Autres travailleurs
Chefs de services
Collège de conseillers
Secrétariat de direction
PDG
Source : R.O.I de
l'entreprise
II.4.2.1. Le département
de Mbiza foam
II.4.2.1.1 Organigramme
Direction
Serv.de production Atelier de couture Serv. Commercial
Serv. Technique Logistique
Magasin Labo coupe Vente Marketing Transport
Mécanique Electronique Gardiennage
Caisse
Source : Archive
Mbiza foam
II.4.2.1.2. Fonctionnement de
Mbiza foam
Tel que nous le montre l'organigramme ci-haut, Mbiza foam est
dirigé par un chef de l'usine qui remplit les fonctions de directeur. Il
veille à la coordination de tous les services en vue de l'atteinte des
objectifs assignés par l'entreprise.
Pour assurer la qualité de ses produits, Mbizafoam
organise deux départements à savoir :
§ le département technique dont on trouvera le
laboratoire, l'électronique ; disons que le laboratoire s'occupe du
processus de bon mélange des matières premières et
l'électronique, de la maintenance de température, de l'entretien
des machines pour une production sans interruption ;
§ le département d'automobile dans lequel on
trouve la mécanique, le transport des produits chimiques depuis les
usines de fabrication jusqu'à l'entreposage aux dépôts de
l'usine.
Les chefs de ces départements et leurs subalternes
(agents d'exécution) sont chargés chacun à ce qui le
concerne pour le rendement de qualité depuis la chaîne de
production jusqu'à la consommation.
II.4.2.1.3. Moyens
techniques :
Dans tout le processus de production, MBIZA FOAM utilise
les machines suivantes :
1. Une machine mélangeuse connue sous l'appellation de
« Batch Foam »,
2. Une machine de coupe horizontale,
3. Une machine de coupe verticale,
4. Une machine broyeuse pour les oreillers,
5. Machines à coudre de marque
« singer » nouveau modèle.
Cependant, il y a quelques petits appareils dont l'usage est
occasionnel ; ex : les balances, le thermomètre, le litre,
...
II.4.2.1.4. Processus de production
Pour fabriquer un produit, il est nécessaire de
connaître les besoins en matières premières
correspondantes. La nomenclature d'un produit définit à cet
effet sa composition.
Une fois que les besoins du produit en matière
première et ses composants sont spécifiés, il reste
à déterminer le mode opératoire. Ainsi les
ingénieurs choisissent les matières appropriées pour les
différentes phases, c'est- à- dire les gammes à
réaliser pour passer d'une matière au composant, du composant au
sous ensemble, du sous ensemble au produit fini.
A cet effet, notons que concernant la production des matelas
à mousse huit produits chimiques interviennent dans le processus
dont : Polyol, Diisocyanate de tolylène, Carbonate de calcium,
Stanices octate, Amine, St silicone, l'eau, le dichlométhane.
Le Polyol et le Diisocyanate de tolylène (TDI) sont
considérés comme des produits `mères' car ils sont
utilisés en grande quantité.
Le processus est à la fois simple et complexe ;
simple car contenant moins des détails ; complexe car
nécessitant une prudence.
Pendant la réaction chimique on fait
réagir le polyol avec les additifs à 80% du temps de production
avec une attention des chimistes pour bien déterminer le moment ou il
faut ajouter les additifs quantifiés et surveiller la
température. Vers la fin du processus, on fait intervenir le TDI
(Diisocyanate de tolylène) à 20%, ce qui permet une formation de
bloc en mousse pâteuse et chaude. Le refroidissement est obtenu 20 heures
après.
En ce moment, l'on peut procéder au découpage
à différentes dimensions selon les exigences du marché.
Autrement dit, les mousses polyuréthane
résultent de la réaction exothermique d'addition
d'isocarènes sur le polyol. Les fonctions isocyanates sont
neutralisées par de l'eau (réactif secondaire) .Cette
réaction dégage du dioxyde de carbone qui provoque une expansion
partielle de la mousse. Les isocyanates utilisés sont le tolylène
Diisocyanate (TDI) et le diphénylamine disocyanate (MDI).
Des agents d'expansion ; des catalyseurs et
divers adjuvants (tensioactifs, ignifugeants, charges et colorants sont
également utilisés dans le processus de fabrication. Des agents
complémentaires d'expansion sont nécessaires notamment pour
fabriquer des mousses à faible densité. Le tableau suivant
représente les produits chimiques utilisés et leur pourcentage
massique à injecter :
Tableau n°1 : Les produits chimiques
utilisés
Composants
|
% massique de matières premières
injectées Mousses souples (suivant les densités)
|
POLYOL
|
50 à 75%
|
ISOCYANATE
|
20 à 35%
|
EAU
|
1,0 à 3,0%
|
AGENTS GONFLANT : CH2CL2
|
0 à 10%
|
CATALYSEUR :- amines,
-Octoate stanneux
|
0,05 à 0,1%
0,1 à 15%
|
Source : Chimiste
de l'entreprise MBIZA FOAM
Signalons toutefois que, du début à la fin, la
production d'un bloc de dimension 196 x 190 x 118 cm dure 6 à 8 minutes.
Après découpage, l'atelier livre les tissus exigés par les
chimistes selon le besoin à satisfaire. Le prix de vente unitaire (par
bloc) revient à 580$ et le coût de production d'un bloc est
estimé à 225$.
II.4.2.2. Le département
`Mbiza transport'48(*)
Nous l'avons signalé au départ, c'est ici que
se gère le charroi automobile de l'entreprise. Ce secteur exécute
non seulement les travaux de l'entreprise mais également ceux des
particuliers moyennant frais de location. Ce département est
géré par un chef de transport comme le montre son
organigramme.
A. Organigramme schématique de Mbiza
transport
CHEF DE TRANSPORT
CONSULTAT
CHEF DE SERVICE
FINANCES
PERSONNEL
COMPTABILITE
TECHNIQUE
CAISSE+
SECRETARIAT
CHEF DE GARAGE ET CHAROI
MECANICIEN CHAUFFEEUR
MAGASINIER
SECURITE
SENTINELLES
Source : Archive Mbiza Transport
B.ORGANIGRAMME FONCTIONNEL
l. LE CHEF DE TRANSPORT
· Garant de l'entreprise
· Oriente la politique générale de
l'entreprise
· Entretien les relations extérieures
· Guide la politique intérieure
· Engage, sanctionne et renvoi les travailleurs
· Donne les promotions
· Fixe le salaire et le tarif
· Autorise : toutes les dépenses
· Approuve les états de besoin, les factures de
location
· Signe en second les correspondances internes relatives
à l'administration du personnel
· Signe toutes les correspondances vers
l'extérieur
· Paraphe chaque jour le livre de caisse
· Vise les bons de sortie de caisse
· Contresigne les rapports mensuels ou
périodiques
· Fixe l'horaire de travail
· Conserve les doubles de toutes les clefs sur valve
suspendue au bureau
· Veuille au strict respect de la hiérarchie et la
collaboration.
II .SERVICE DU PERSONNEL ET TECHNIQUE : Il
accompli les mêmes taches que celles cités ci-haut.
III. CHEF DU GARAGE ET CHARROI AUTOMOBILE :
· superviser les mécaniciens et les chauffeurs
· établir les états de besoin selon son
propre constat ou sur proposition du mécanicien ou du chauffeur
· viser en premier les états de besoin
émanant du garage
· vérifier et approuver l'état du
véhicule avant d'autoriser le voyage
· assumer la responsabilité conjointement avec le
chauffeur ou le mécanicien, chacun en ce qui le concerne, en cas de
panne relative à une imprudence.
· Veiller sur l'oisiveté de mécaniciens et
de chauffeurs pendant les heures de travail et en cas de récidivisme
faire rapport au chef du personnel
· Assister le chef technique ou la caissière pour
les achats des effets techniques
· Vérifier et viser tous entretien et
réparation du véhicule avant de payer les frais y relatifs.
IV . LE MECANICIEN :
· Il assure les entretiens et réparations des
véhicules et autres machines de l'entreprise
· Il signale au chef du charroi les pannes et propose la
piste de solution
· Il réceptionne les pièces
réquisitionnées pour les travaux à effectuer
· Il assume la responsabilité de ses entretiens et
réparations et répond de tout travail mal
exécuté
· Il est tenu à éviter l'oisiveté et
tout bavardage inutile pendant les heurs de travail
V LE CHAUFFEUR :
· Il est responsable de l'état technique de son
véhicule
· Il répond de toute panne liée à
son erreur et/ou son imprudence
· Il est ténu à la courtoisie dans toutes
ses manières
· Il doit produire les justificatifs de fonds mis
à sa disposition pour le voyage hormis ses frais de mission
· Il lui est imputé toute dépense non
justifiée ou dont la justification est refusée
· Il tient un cahier de bord pour son véhicule
pour l'émargement de kilométrage, de transits et leur motif
· Il porte la responsabilité officielle du
chargement de son véhicule jusqu'à la réception par le
destinateur
· Pendant le préparatif du prochain voyage il fait
le suivi de l'entretien de son véhicule et se conforme à
l'horaire du travail
· Durant le temps ci haut cité l'entreprise a le
droit de l`utiliser pour les courses inter ville
· Pendant cette course il est responsable du
véhicule et son contenu mais le temps de la course est
géré pour son chef qui l'utilise
VI SERVICE FINANCES :
1. LA CAISSE :
· Tient le livre de caisse
· Détient et complète : le carnet de
reçu pour les entrées, le carnet de bons de sortie de caisse
pour les dépenses
· Les entrées sont justifiées par : -
la copie de la facture établie par le service technique et visée
par le chef de transport, - une note reconnue par le chef de transport,
· Les dépenses sont justifiées par : -
un état de besoin (bon de dépenses) dûment
complété contresigné par tous les intervenants et
approuvé par le chef de transport
· Assure le classement de tous les justificatifs de la
caisse
· Fait le recouvrement.
2. LA COMPTABILITE :
· Tient le registre du rapport du mouvement du charroi
automobile
· Le registre est complété à base du
bordereau de voyage
· Tient le registre des entrées et sorties du
magasin dûment autorisées par le chef de transport
· Les bons de sortie du magasin sont acquittés par
celui qui prélève les articles et visés par le magasinier
avant de transmettre le bon à la comptabilité pour
classement .Le magasinier classe une copie pour la surveillance.
· Tient le registre de consommation du carburant
justifié par les éléments prélevés dans le
bordereau de voyage ou par bon de consommation simple autorisé par le
chef de transport.
· Etabli les rapports financiers mensuels
dégageant la situation suivante :
CAISSE MAGASIN SITUATION
GLOBALE
- ancien solde valeur ancien stock
situation mois précédent
- les entrées du mois valeur
entrées du mois situation des entrées du mois
- les sorties du mois valeur sorties du mois
situation des sorties du mois
- le nouveau solde valeur nouveau stock
situation fin du mois encours
· Assure le secrétariat de l'entreprise en
ouvrant le cahier d'indicateur de courriers reçus et
expédiés avec classement par rubrique respective.
· Contresigne le rapport avec le chef de transport
· Centralise les rapports de l'entreprise et le transmet
au chef de transport après classement de la copie
· Fait une ventilation de production pour chaque camion
sur relevé.
VII LE MAGASINIER :
- Tient les fiches de stock par article
- Vise tous les bons de prélèvement pour
attester avoir servi le bénéficiaire et classe copie de bon puis
transmet l'original à la comptabilité
- Etabli le rapport mensuel des existences par relevé
détaillé
- En plus de son travail de magasinier il joue le rôle
de huissier de l'entreprise
- Il est responsable d'une des clefs du magasin selon
l'appréciation du chef de transport
- Cogère le cahier de présence avec la
sentinelle du jour et doit pour ce faire arriver sur le lieu de travail 5
minutes avant l'horaire fixé.
VIII. SECURITE (SENTINELLES) :
- Il veille sur tous les biens présents y compris le
terrain et tous ses bâtiments
- Surveille toutes les entrées et sorties de personnes
et de biens nuit et jour soit par rotation avec son collègue soit par
exclusivité lui seul.
- Il répond de toute disparition d'objets ou tout viol
du patrimoine de l'entreprise
- Il garde le cahier de présence des travailleurs qu'il
remet à l'heure prescrite au personnel et veille à la
récupérer au près de ce dernier à la fin de
service.
IX. LE CONSULTANT :
- C'est une personne temporairement invitée par
l'entreprise pour un suivi ou une formation d'un nouveau module
- Il collabore avec le Chef de transport durant tout le temps
de sa nécessité.
II.5. Moyen de fonctionnement
des Ets Maison Mbiza
Les ressources des Ets Maison Mbiza sont de trois ordres qui
lui permettent d'atteindre sans doute ses objectifs et réaliser ses
activités. Il s'agit de :
a. Ressources humaines
Pour assurer sa fonction de production, cette entreprise
dépend fortement de la qualité de ses membres et de leur niveau
de spécialisation. Eux seuls possèdent le savoir-faire et
l'imagination nécessaires pour rester en contact avec le marché
et permettre à leur société de demeurer
compétitive.
b. Ressources financières
Les ressources financières des Ets Maison Mbiza
proviennent de l'autofinancement de l'entreprise comme pour toute entreprise
individuelle.
c. Ressources matérielles/
infrastructures
L'entreprise dispose des bâtiments dont elle exploite
en partie tandis que des locataires utilisent d'autres, ce qui lui rapporte des
bénéfices. Elle dispose également un charroi
considérables des matériels roulants et autres machines, facteurs
de production.
II.6. PERSPECTIVES
D'AVENIR
Outres les réalisations
signalées, les Ets MAISON MBIZA construit un hôtel haut standing
dans la ville de Goma ; avec chambres, restaurant, bar, piscine, podium,
salle de réunion, appartements, salle de gymnastique, salle de massage,
boîte de nuit, salles polyvalentes, etc. Son inauguration est pour
bientôt.
Cette société a également comme projet
à court terme la construction d'un bateau (déjà en
chantier) et à moyen terme la construction d'une usine de production des
savons de toilettes, en poudres et liquide. Aussi, une idée d'une autre
unité de production, la construction d'une usine de production du ciment
gris dans la province du Nord-Kivu49(*).
CHAP III.
EVOLUTION DES REMUNERATIONS DANS LES Ets
MAISON MBIZA
III.1.
caractéristique de l'échantillon.
La recherche porte généralement sur une vaste
population, mais elle s'exerce rarement sur toute la population. Elle
procède par l'échantillonnage c'est-à-dire une partie de
la population à partir de laquelle se fera une
généralisation. Pour espérer atteindre l'objectif de notre
étude nous sommes partis de l'échantillon occasionnel, celui
constitué sur base des critères de la disponibilité ou de
la facilité d'accès. Il est vrai qu'on reproche à ces
genres d'échantillon d'aboutir à des résultats qui ne
reflètent pas rigoureusement les caractéristiques de la
population mais il permet de se faire une idée suffisante de celle-ci.
Nous estimons à notre niveau qu'il a été la seul issue
pour réaliser notre travail.
Pour faire l'enquête, nous avons conçu un
questionnaire d'enquête de 18 items, subdivisé en 2 grandes
parties : les variables et les non - variables constitués des
questions fermées, ouvertes et semi- fermées.
Notre échantillon est constitué de 41sujets
comme repartis ci-dessous dans le tableau n°1. Le dépouillement des
questions fermées s'effectuera par pointage pour ressort les
fréquences de distribution. A la fin nous dégagerons les
effectifs à partir des quelles nous allons calculer les pourcentages
selon la formule suivante :
P : pourcentage
F : la fréquence d'apparition de la réponse
N : nombre total des fréquences ou de la
distribution.
a. Données en rapport avec les variables
Tableau n° 2. Répartition des
enquêtes selon leur sexe.
Sexe
|
Fréquence
|
Population
|
Masculin
|
34
|
82,9
|
Féminin
|
7
|
17,1
|
Total
|
41
|
100
|
Source : notre enquête aux Ets Maison Mbiza
Ce tableau nous indique que 35 sujet soit 82,9% sont du sexe
masculin et 6 sujets, soit 17,1% du sexe féminin.
De par cette réalité on constate que les Est
Maison Mbiza donnent de l'emploi plus aux hommes qu'à des femmes.
Toutes fois on retrouve les femmes à des postes stratégiques et
à la direction générale.
Tableau n° 3 : Répartition de
l'échantillon selon l'état civil et études
faites
|
Marié
|
Célibataire
|
Veuf/ve
|
Divorcé (e)
|
Total
|
%
|
Sans études
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Primaire
|
9
|
0
|
0
|
0
|
9
|
21,9
|
Secondaire
|
18
|
1
|
0
|
0
|
19
|
46,3
|
Université
|
9
|
2
|
1
|
0
|
12
|
29,4
|
Autres formations
|
0
|
1
|
0
|
0
|
1
|
2,4
|
Total
|
36
|
4
|
1
|
|
41
|
|
%
|
87 ,8
|
9,8
|
2,4
|
0
|
|
100
|
Source : nos enquêtes aux Ets Maison Mbiza.
Commentaire : - Ce tableau indique que
36 enquêtés soit 87,8% sont des mariés, 4
célibataires (soit 2,4%) ; 1 veuf (soit 9,8%). Il ressort de ce
fait que l'entreprise embauche plus des mariés que de
célibataires et moins encore les veuf (ves) et divorcé(e)s
- Ce même tableau montre que l'entreprise donne de
l'emploi aux demandeurs du niveau secondaire soit 46,3% contre seulement 29,4%
du niveau universitaire 21,9% du primaire et 2,4 % pour d'autres formations.
Notons cependant que, l'écart entre les niveaux
primaires et universitaires tend à l'équilibre et pourtant pour
l'entreprise qui se veut progressif, il faut une main - d'oeuvre
qualifiée.
b. Le questionnaire proprement
dite
Tableau n° 4 : Selon
l'ancienneté
Période d'embauche
|
Fréquence
|
%
|
Jusqu'en 2000
|
1
|
2,4
|
De 2000 à 2002
|
2
|
4,9
|
De 2003 à 205
|
3
|
7,3
|
Depuis 2006
|
10
|
24,4
|
Depuis 2007
|
12
|
29,3
|
Depuis 2008
|
8
|
19,5
|
Depuis 2009
|
1
|
2,4
|
Après 2009
|
4
|
9,8
|
Total
|
41
|
100
|
Source : nos enquêtes aux Ets Mbiza
Le tableau n°3 nous renseigne que l'entreprise a
augmenté son personnel entre les années 2006 et 2007. Jusqu'en
2000, un individu soit 2,4% ; de 2000 à 2002, deux individus soit
4,9%. Entre 2003 et 2005 la fréquence est de 3 soit 7,3%. En 2006, dix
individus soit 24, 4% et en 2007, 12 personnes soit 29,3% (la plus forte
croissance) et en 2008, 8 personnes, représentant 19,5% ; 1
individus en 2009 soit 2,4%. Après 2009, 4 individus soit 9,8%. Notons
également l'existence d'un équilibre entre l'an 2000 et 2009.
Tableau 5: De la répartition des individus
par rapport aux départements de l'entreprise et de l'ancienneté
Année
Services
|
Jusqu'en 2000
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
2010
|
TOT
|
%
|
Production
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
3
|
0
|
3
|
0
|
0
|
6
|
14,6
|
Commercial
|
1
|
1
|
0
|
1
|
0
|
0
|
2
|
1
|
0
|
0
|
0
|
6
|
14,6
|
Technique
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
5
|
3
|
1
|
3
|
13
|
31,7
|
Cadre de direction
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
3
|
0
|
0
|
1
|
4
|
9,8
|
Autres services
|
0
|
1
|
0
|
0
|
0
|
0
|
2
|
3
|
6
|
0
|
0
|
12
|
29,3
|
Total
|
1
|
2
|
0
|
1
|
0
|
0
|
8
|
12
|
12
|
1
|
4
|
41
|
|
%
|
2,4
|
4,9
|
0
|
2,4
|
0
|
0
|
19,5
|
29,3
|
29,3
|
2,4
|
9,8
|
-----
|
100
|
Source : nos enquêtes aux Ets Mbiza
Les résultats ci- haut montre une forte croissance
d'embauche au service technique soit 31,7% et un équilibre entre les
services de production et commercial soit 14,6% et 29,3% pour d'autres services
organisés au sein de l'entreprise.
Tableau n° 6 : de la croissance de
l'entreprise au point de vue technique et financière
Question
|
Réponses
|
Fréquences
|
%
|
Pensez- vous que votre entreprise a connu une croissance sur
le plan technique et financier ? pourquoi
|
Oui
|
35
|
85,4
|
Non
|
4
|
9,8
|
Aucune réponse
|
2
|
4,8
|
Total
|
41
|
100
|
Source : Nos
enquêtes aux Ets Mbiza
Sur 41 agents enquêtés des Ets MAISON MBIZA, 4
personnes soit 9,8% ne pensent pas que l'entreprise a connu une
évolution, 2 individus soit 4,8% préfèrent s'abstenir et
35 sujets soit 85,4% déclarent que l'entreprise a connu un
accroissement, par ce que :
Tableau 7 : Sur la justification de la croissance de
l'entreprise
Réponses
|
Fréquences
|
Acquisition des machines performantes
|
20
|
Déplacement de l'usine vers un lieu spacieux
|
8
|
Accroissement des clients
|
5
|
Implantation des nouveaux secteurs
|
6
|
Nouvelles constructions
|
4
|
Accroissement d'activités
|
7
|
Augmentation du personnel
|
1
|
Amélioration de salaire aux agents
|
1
|
Augmentation des engins
|
1
|
Plusieurs projets
|
1
|
Accroissement de la production des biens et services
|
1
|
Grande quantité des produits finis et stock
|
1
|
Source : Nos enquêtes aux Ets
Mbiza
Partant de ce tableau, on constate que sur les 56
réponses rencontrées, 20 ont appuyées l'évolution
de l'entreprise par l'acquisition des machines performantes, 8 réponses
par le déplacement de l'usine vers le lieu spacieux, 5 sont pour
l'accroissement des clients, 4 pensent aux nouvelles constructions, 7 pensent
à l'accroissement d'activités, 1 pense à l'augmentation du
personnel, 1 pense à l'amélioration des salaires des agents, 1
pense à l'augmentation des engins, 1 pense à plusieurs projets, 1
autre à l'accroissement de production des biens et services et 1 autre
pense à la grande quantité des produits finis et stock.
III.2. Présentation
du système des rémunérations aux Ets Mbiza, entre 2007-
2009
III.2.1. Les besoins des
employés aux établissements MBIZA en matière
rémunération.
Tableau 8 : Sur les besoins des employés
des Ets Maison Mbiza en matière de rémunération
Question
|
Réponse
|
Fréquence
|
%
|
Par rapport à votre rémunération, que
proposez- vous au PDG de la Maison Mbiza (vos attentes)
|
- Octroyer les avantages sociaux (soins médicaux, prime
de production/ de responsabilité,...)
|
20
|
29,9
|
- primes de risques /d'encouragement
|
1
|
1,5
|
- favoriser les emprunts (avances sur salaire)
|
2
|
2,9
|
- Améliorer les conditions au travail
|
1
|
1,5
|
- Songer au loisir des agents
|
1
|
1,5
|
- Congé des agents
|
1
|
1,5
|
- Respect d'horaire du travail
|
1
|
1,5
|
- Augmentation de salaire
|
35
|
52,2
|
- Payer les heures supplémentaires
|
1
|
1,5
|
- Rémunérer par rapport aux performances
|
1
|
1,5
|
- Catégoriser les agents
|
1
|
1,5
|
- Payer le 13e mois
|
1
|
1,5
|
- fixer le salaire par rapport au panier de la
ménagère
|
1
|
1,5
|
Total
|
67
|
100
|
Source : nos enquêtes aux Ets Mbiza
Le tableau ci- haut reprend les attentes du personnel ;
de tous les besoins manifestés (67 au total), l'augmentation de salaire
a été manifestée 35 fois, l'amélioration des
avantages 20 fois, les emprunts et avances sur salaire étant repris
chacun deux fois.
Partant du tableau 8, on peut comprendre
que « le social et autres avantages exprimés » n'est
pas pris en compte au sein des établissements Mbiza, une entreprise
industrielle utilisant entre autre produits toxique et nocifs à la vie
des agents.
III.2.2 Composante de la rémunération
aux Ets Maison Mbiza (Réponse de la Maison Mbiza aux besoins des
salariés)
Tableau 9: du contrat de travail
Questions
|
Fréquence
|
%
|
Avez - vous signé un contrat de travail avec votre
employeur ?
|
Oui
|
15
|
36,6
|
Non
|
26
|
63,4
|
|
Total
|
41
|
100
|
Source : nos enquêtes aux Ets Mbiza
Partant du tableau n° 9, nous remarquons que seulement
36,6% sont signataires des contrats du travail et 26 soit 63,4% sont, soit
journaliers ou ont un contrat tacite.
Tableau 10: Sur la fixation des
rémunérations aux établissements Maison Mbiza.
Questions
|
Fréquence
|
%
|
Avez - vous discuté votre salaire avec votre
employeur ?
|
Oui
|
3
|
7,3
|
Non
|
38
|
92,7
|
|
Total
|
41
|
100
|
Source : Nos enquêtes aux Ets Mbiza
Sur les 41 individus enquêtés, seuls 3 soit 7,3% ont
discuté le salaire avec l'employeur tandis que 38 soit 92,2% ont
été rémunérées selon la volonté
de l'employeur.
Ceci étant, nous constatons qu'aux Ets Maison Mbiza le
salaire est fixé aléatoirement et jamais n'est fixé par
une politique préétablie ni discuté lors de la conclusion
du contrat de travail.
Tableau 11 : Sur le respect de
l'échéance de rémunération
Questions
|
Fréquence
|
%
|
Votre salaire vous arrive-t-il à temps ?
|
Oui
|
37
|
90,2
|
Non
|
4
|
9,8
|
|
Total
|
41
|
100
|
Source : nos enquêtes aux Ets
Mbiza
37 personnes soit 90,2% des enquêtés sont
d'accord que la rémunération arrive à temps, contre
seulement 9,8% qui sont contre.
Tableau 12 : Sur la politique de la
rémunération
Question
|
Tranche en $
|
2007
|
%
|
En 2007 votre rémunération
|
Moins de 50
|
3
|
7,3
|
variait entre:
|
50 - 100
|
16
|
39
|
|
101 - 150
|
9
|
22
|
|
151 - 200
|
5
|
12,5
|
|
200 - 300
|
3
|
7,3
|
|
Plus de 300
|
0
|
0
|
|
Nulle
|
5
|
12,5
|
|
Total
|
41
|
100
|
Source : Nos enquêtes aux Ets Mbiza
Ce tableau indique qu'en 2007, 3 personnes sur les 41
enquêtés soit 7,3% recevaient moins de 50$US, 16 individus soit
39% étaient entre 50 et 100$, 9 personnes soit 22% entre 101-150$, 5
personnes étaient payées la somme variant entre 151-200$ et 3
personnes soit 7,3% entre 200-300$, aucune personne ne recevait plus de
300$.
De part nos enquêtes, 5 personnes n'ont pas pu
répondre à cette question soit 12,5%. Toute fois la
majorité sont ceux qui sont rémunérés entre 50 et
100$.
De ce tableau, la rémunération de 2007 peut
être représentée graphiquement de la manière
ci-après :
Figure 10:Courbe de la rémunération de
2007
De ce qui précède, on remarque que le niveau le
plus bas se situe en dessous de 50$ et entre 200-300$ soit 7,3%.
Tableau 13 : Récapitulation des
données sur la rémunération de 2007 par rapport au niveau
d'études
|
-50
|
50-100
|
101-150
|
151-200
|
200-300
|
Plus de 300
|
Tot.
|
%
|
Sans études
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Primaire
|
1
|
7
|
1
|
0
|
0
|
0
|
9
|
22
|
Secondaire
|
2
|
6
|
4
|
4
|
0
|
0
|
16
|
39
|
Université
|
0
|
2
|
4
|
1
|
3
|
0
|
10
|
24,5
|
Autres formations
|
0
|
1
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
2,4
|
Aucune Réponse
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
5
|
12,2
|
Total
|
3
|
16
|
9
|
5
|
3
|
0
|
41
|
|
%
|
7,3
|
39
|
22
|
12,2
|
7,3
|
12,2
|
|
100
|
Source : nos enquêtes aux Ets Mbiza
Le personnel dont l'entreprise à besoin, selon nos
enquêtes, ont un niveau d'études inférieur, soit primaire
ou secondaire et sa rémunération varie entre 50 et 100$, peut
être parce qu'il est le moins couteux. Pour une entreprise qui veut aller
loin, doit placer l'homme qu'il faut à la place qu'il faut. Ce que
l'entreprise a intérêt d'utiliser un personnel qualifié.
Tableau 14: Rémunération de 2008
à Juillet 2010
Question
|
Tranche salariale
|
Fréquences
|
%
|
De 2008 à 2010 votre
|
50 - 100
|
12
|
29,3
|
rémunération variait
|
101 - 200
|
18
|
43,9
|
entre:
|
201 - 300
|
8
|
19,5
|
|
301 - 500
|
2
|
4,9
|
|
Plus 500
|
1
|
2,4
|
|
Total
|
41
|
100
|
Nos enquêtes aux Ets Mbiza
Sur les 41 sujets enquêtés, 12 ont un salaire
variant entre 50 et 100$ soit 29,3% et 18 soit 43,9% gagnent entre 101-200$
tandis que 8 sujets soit 19,5% reçoivent entre 201-300$, 2 individus
soit 4,9% sont rémunérés entre 301-500$ et 1 sujet soit
2,4% à une rétribution de plus de 500$.
Figure 11: Représentation
graphique de la rémunération de 2008-2010
Le tableau 14 montre que depuis 2008 aucun individu n'a plus
perçu moins de 50$ et que la rémunération varie de 50
à plus de 500$ contrairement à l'année 2007 où elle
variait de moins 50 à 300$. La plus forte concentration de
rémunération se trouve entre 100 et 200$, 3 sujets sur le total
enquêté, ont un salaire variant entre 300 et 500$ soit une
amélioration de 7,3% comparativement à l'année 2007.
Ainsi les deux courbes se présenteraient comme
suit :
Figure 12 : Courbes de variation de
rémunération de 2007 à Juillet 2010
De ces deux histogrammes, on peut apercevoir qu'il y a eu
accroissement entre les bornes les plus élevées ;
verticalement elles vont de 39 à 43,9% soit un accroissement de 4,9% et
horizontalement, elles vont de 300 à 500$ soit une variation de 200$.
Tableau 15 : Autres avantages
Question
|
Réponses
|
Fréquences
|
%
|
Y a-t-il d'autres avantages en nature ou en espèce que
vous bénéficiez au sein de votre entreprise?
|
Transport
|
9
|
16,7
|
|
Soins médicaux
|
2
|
3,7
|
|
Nourriture, habillement, à boire
|
23
|
42,6
|
|
Autres
|
6
|
11,1
|
|
Aucune réponse
|
14
|
25,9
|
|
Total
|
54
|
100
|
Source : nos enquêtes aux Ets Mbiza
Sur les 54 réponses récoltées au
près de nos 41 sujets enquêtés, 23 soit 42,6% montrent
qu'à part le salaire, ils reçoivent la nourriture, l'habillement
et à boire et 14 autres soit 25,9% disent ne rien recevoir comme
avantage ; 6 sujets soit 11,1% bénéficient d'autres choses
et 9 soit 16,7% le transport et enfin 2 soit 3,7% acceptent recevoir les soins
médicaux.
Tableau 16 : Récapitulation des
données sur la rémunération de 2007 par rapport au niveau
d'études.
Tranche de
salaire
Niveau
d'études
|
-50
|
50-100
|
101-150
|
151-200
|
200-300
|
Plus de 300
|
Nulle
|
Tot.
|
%
|
Sans études
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Primaire
|
1
|
7
|
1
|
0
|
0
|
0
|
0
|
9
|
22
|
Secondaire
|
2
|
6
|
4
|
4
|
0
|
0
|
0
|
16
|
39
|
Universitaire
|
0
|
2
|
4
|
1
|
3
|
0
|
0
|
10
|
24,5
|
Autres formations
|
0
|
1
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
1
|
2,4
|
Aucune réponse
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
5
|
5
|
12,2
|
Total
|
3
|
16
|
9
|
5
|
3
|
0
|
5
|
|
|
%
|
7,3
|
39
|
22
|
12,2
|
7,3
|
0
|
12,2
|
|
100
|
Nos enquêtes
aux Ets Mbiza
Le personnel le moins couteux et le plus utilisé dans
les Ets Maison Mbiza, selon nos enquêtes, ont un niveau d'études
secondaire et sa rémunération varie entre 50 et 100$.
III.3. Perception des agents
de l'entreprise Maison Mbiza sur leurs rémunérations
Tableau 17 : Sur la perception du salaire par les
agents
Question
|
Fréquences
|
%
|
Etes-vous satisfait de votre
|
Oui
|
9
|
22
|
rémunération ?
|
Non
|
32
|
78
|
|
Total
|
41
|
100
|
Source : nos
enquêtes aux Ets Mbiza
Ce tableau montre que 32 sujets sur les 41
enquêtés, soit 78% ne sont pas satisfaits de leurs
rémunérations et seulement 22% sont satisfaits de la
rétribution qu'ils obtiennent. C'est ce résultat qui est
à la base de certains mécontentements des travailleurs.
Tableau 18 : Sur l'efficacité de
rémunération face aux besoins des travailleurs
Question
|
Fréquences
|
%
|
Vous permet-elle de nouer les 2
|
Oui
|
5
|
12,2
|
bouts de mois?
|
Non
|
36
|
87,8
|
|
Total
|
41
|
100
|
Source : nos enquêtes aux Ets
Mbiza
Ce tableau nous indique que 5 individus soit 12,2% des sujets de
notre échantillon parviennent de nouer les deux bouts de mois avec ce
qu'ils obtiennent de l'entreprise alors que les 36 autres soit 87,8% n'y
parviennent pas.
De ces enquêtes, les sujets disent que pour leurs
permettre de nouer les bouts de mois, ils sont obligés de contracter des
emprunts avec intérêts en dehors de l'entreprise où ils
travaillent, le système d'emprunts ni avance sur salaire étant
inexistant dans l'entreprise.
Tableau 19 : L'appréciation du salaire par
les travailleurs
Question
|
Fréquences
|
%
|
Pensez-vous que votre rémunération
|
Très suffisant
|
2
|
4,9
|
est:
|
Suffisant
|
15
|
36,6
|
|
Moins suffisant
|
24
|
58,5
|
|
Total
|
41
|
100
|
Source : nos enquêtes aux Ets
Mbiza
Les sujets enquêtés juge de moins
suffisant à 58,5% (24 enquêtés) leurs
rémunération et de très suffisant à 4,9% (2
enquêtés) tandis qu'ils la jugent de suffisant à 36,6% (15
enquêtés).
Tableau 20 : Sur la croissance de la
rémunération
Question
|
Fréquences
|
%
|
Pensez-vous que votre
|
Oui
|
38
|
92,7
|
rémunération à connu une croissance de 2007
à 2010?
|
Non
|
3
|
7,3
|
|
Total
|
41
|
100
|
Source : nos
enquêtes aux Ets Mbiza
De ce tableau on sait voir que la
rémunération des agents à connu une augmentation depuis
2007 selon les avis de 38 sujets enquêtés, soit 92,7% contre 3
individus représentant 7,3%.
Tableau 21 : L'incidence de l'augmentation des
rémunérations sur la croissance de l'entreprise
Question
|
Fréquences
|
%
|
Cette croissance a-t-elle eu une
|
Oui
|
26
|
63,4
|
incidence positive sur la
|
Non
|
13
|
31,7
|
croissance de l'entreprise?
|
Abstention
|
2
|
4,9
|
|
Total
|
41
|
100
|
Source : nos enquêtes
aux Ets Mbiza
Le tableau ci-haut donne les résultats
suivants :
Ø 26 sujets soit 63,4% croient que leurs
rémunérations ont connu une incidence positive sur
l'évolution de l'entreprise depuis 2007 ;
Ø 13 sujets, soit 31,7% ne croient pas que
l'évolution de leurs rémunérations peut avoir une
incidence sur l'évolution de l'entreprise.
Ø Individus, soit 4,9% préfèrent
s'abstenir.
III. 4. Programme ou plan
d'amélioration des politiques des rémunérations aux Ets
Maison Mbiza
III.4.1. Justification
Le marasme socioéconomique qui
prévaut dans notre pays en général et dans la province du
Nord-Kivu en particulier est en grande partie l'héritage des guerres qui
se sont succédées et qui continuent fort malheureusement à
plonger les ménages dans une pauvreté accrue, alors plusieurs
entreprises dont on a vues naître et grandir, ont vieillies et d'autres,
incapables de subvenir aux besoins vitaux de sa ressource humaine ont
fermé pour céder place à des jeunes entreprises qui
naissent.
Les entreprises privées, comme les Ets Maison Mbiza,
octroient de l'emploi aux citoyens, une manière d'épauler le
gouvernement et de participer aux 5 chantiers dont l'emploi fait partie.
Selon nos analyses dans ce chapitre, il ne suffit pas
seulement de donner de l'emploi, mais comme cette entreprise doit se lance dans
les bonnes affaires qui peuvent progresser avec la rémunération
des agents, elle doit subvenir aux besoins des employés à sa
charge. Ces analyses prouvent à 92,6 % que la
rémunération est fixée aléatoirement, pas de grille
de salaire, pas de politique de rémunérations, les besoins des
agents ne sont pas reconnus, leurs rémunération ne leur
permettent pas de nouer les deux bouts de mois ; ils les jugent moins
suffisant à 78 %.
Pourtant, la rémunération est un principal
élément de motivation de l'entreprise. Les employés y
accordent une très grande importance ; c'est ce qui concourt
à leur agrément personnel, qui permet de couvrir leurs besoins
quotidiens, il est le pouvoir d'achat et moyen de survie. Certains vont loin et
pensent qu'une rémunération décente et efficace fait
accroître l'entreprise et améliore en même temps les
conditions de vie de ceux qui la reçoive.
Pour faire face à l'insatisfaction signalée
ci-dessus, dans le but d'accroître le standing de vie de ses agents, le
plan ci-dessous est proposé à la DRH et aux responsables des Ets
Mbiza :
III.4.2. La
catégorisation des agents
Partant des résultats de nos enquêtes, il est
impérieux de commencer par catégoriser les agents selon la
classification des emplois :
v PREMIERE CATEGORIE : Manoeuvre ordinaire (CAT
I/1)
Manoeuvre lourd (CAT I/2)
v DEUXIEME CATEGORIE : Manoeuvre spécialisé
(CAT II)
v TROISIEME CATEGIRIE : Travailleurs
semi-qualifiés (CAT III/1, CATIII/2, CATIII/3)
v QUATRIEME CATEGORIE : Travailleurs qualifiés
(CAT IV/1, CAT IV/2)
v CINQUIEME CATEORIE : Travailleurs hautement
qualifiés (CAT V)
Vient maintenant le personnel hors catégorie :
- Agents de maîtrise (CAT VI/1, CAT VI/2, CAT VI/3, CAT
VI/4)
- Cadres de collaboration et de direction (CAT VII/1,
CATVII/2, CATVII3, CATVII/4
- III.4.3. La tension
La tension salariale va de 1 à 10 et de 100 à
1000 entre le manoeuvre ordinaire et cadre de direction.
III.4.4. Le salaire de
base
Le salaire de base découle de la valeur du SMIG
multipliée par les jours de travail du mois, le produit multiplié
par la tension sur cent. Le SMIG est fixé par décret
présidentiel sur proposition du ministre ayant l'emploi et la
prévoyance sociale (cfr code du travail, art. 87). Le SMIG en
application est de 1680 FC (équivalent de 3$) et c'est à partir
du 1er Janvier 2009 (cfr ord. N° 08/040 du 30 Avril 2008).
Ex : CAT VI/4, Tension= 564
Base = 78 x 564 : 100 = 44O$
III.4.5. Allocation familiale
(alfa extralégaux)
Cfr art. 90 du code du travail et art. 11 de
l'arrêté n°
Réf :22/ MTPS/SGET/ MM/565/08 fixant à 168FC
l'allocation familiale par enfant et par jour, ce qui donne par mois, 168FC x
26 = 4368FC : 560(le taux de l'époque)=7,8$.
III.4.6. Le logement
Le logement vaut le 30% de la base.
III.4.7. Le transport
Le transport est fixé localement par rapport au
transport en commun. Il se calcul en deux allés et deux retours. La moto
étant le moyen le plus utilisé, nous proposons des montants par
rapport aux catégories des travailleurs.
III.4.8. Autres avantages
Les heures supplémentaires (cfr , mesures
d'application du code du travail, chap. V, art. 2, p. 29 en annexe), les
pourboires, les commissions, les indemnités, la participation aux
bénéfices, etc.
III.4.9. Les
déductions
Sur le total brut obtenu, il faut déduire la part de
l'Institut nationale de sécurité sociale, de l'Institut nationale
pour la préparation professionnelle et de l'impôt sur revenu.
L'INSS, cet impôt est constitué de la QO (quote
part ouvrière) et de la QP(quote part patronale).
· La QO = Salaire de base x 3,5 : 100
· L'IPR = Salaire de base - QO
· L'INPP = Salaire de base x 3,5 : 100
III.4.10. Tableau
barémique
CONCLUSION ET
SUGGESTIONS
Au terme de ce travail de fin de cycle
intitulé « Evolution de rémunération dans
les entreprises industrielles privées, cas des Ets Maison
Mbiza », nos objectifs étaient :
o D'évaluer la situation de rémunération
des agents de 2007 à 2009 ;
o De vérifier si la rémunération au sein
de cette entreprise a connu une évolution entre 2007 et 2010 ;
o D'éclairer l'impact que cette évolution
pourrait entraîner sur la vie de l'entreprise.
A cet effet, la problématique de notre étude
était de savoir :
§ Comment se présente la situation de la
rémunération des agents des Ets Maison Mbiza
§ La situation de la rémunération des
employés des Ets Maison Mbiza, a-t-elle connu une évolution entre
2007 et 2010. Si oui, la quelle ;
§ Quel serait l'impact de cette évolution sur la
vie la vie de l'entreprise.
Au regard des questions posées, nous avons ému
les hypothèses suivantes :
- La situation des rémunérations des agents aux
Ets Mbiza depuis 2007 semblerait ne pas avoir une base et paraît
être fixée aléatoirement ;
- La situation des rémunérations des
employés semble avoir connu une évolution à plus ou moins
70% ;
- Cette évolution aurait un impact positif sur la vie
de l'entreprise, elle permettrait l'accroissement de l'entreprise, du chiffre
d'affaire et du marché.
Nous sommes partis de la méthode systémique qui
a été appuyé par les techniques documentaire et
l'enquête par questionnaire.
Après analyse et interprétation des
résultats et les réactions de nos enquêtés, il
s'avère indispensable de confirmer toutes nos hypothèses, selon
lesquelles la situation des rémunérations des agents aux Ets
Maison Mbiza n'avait pas une base et étaient fixées
aléatoirement.
Aussi, la situation des rémunérations des
employés a connu une évolution entre 2007 et 2010, les raisons
sont les suivantes
En fin les employés confirment que la croissance de
leurs rémunérations va de paire avec celle de l'entreprise ;
elles ont fait que l'entreprise augmente la production, des machines
performantes, beaucoup de clients et dépôts, etc.
Ainsi nous proposons aux Ets Maison Mbiza d'améliorer
le social de ses employés, de fixer sa rémunération par
rapport au plan proposé dans ce travail, qu'ils placent l'homme qu'il
faut à la place qu'il faut, Qu'ils donnent de l'importance
méritée à son personnel, une main d'oeuvre par
excellence.
Cette étude ne prétend pas avoir
épuisé tous les aspects de la problématique de
rémunération des agents dans le secteur industriel et
privée ; elle ouvre seulement une brèche aux chercheurs
futurs et aux gestionnaires des ressources humaines afin que beaucoup d'autres
recherches soient orientées dans ce sens, à partir des quelles
l'homme finira par trouver sa place et ne sera plus considéré
comme un outil de production plutôt qu'une ressource de production.
BIBLIOGRAPHIE
OUVRAGES
1. Devillard O., La culture d'entreprise : un actif
stratégique, éd. Dunod, 2008
2. Fragnière J.P., Comment réussir un
mémoire, éd. Dunod, Paris, 1986
3. Kinzonzi Mvutuki K., Comptabilité
générale, gestion et développement, col.
F&D,vol.II, sd.
4. Maslow A. H., Motivation and personality, Harper
and Row, New York, 1954
5. Peretti J. M., Gestion des ressources humaines,
15e Ed., 2008, Imp. France Quercy,4 609
6. Pinto R. et Grawitz M., Méthodes de sciences
sociales, éd. Dalloz, Paris, 1991
DICTIONNAIRES
1. Dictionnaire HACHETTE Junior, Hachette éd., 1988
2. Dictionnaire LAROUSSE DE POCHE, sd, Paris
3. MICRO ROBERT Langue française PLUS, col. Les usuels du
Robert, 107,Av. Parmentier, 75011, Paris, 1988
4. Petit LAROUSSE en couleurs, 17 Rue de Mont Parnasse, 17298,
Paris cedex 06
TFC ET MEMOIRES
1. MUNYANEZA M. A., Problématique de la gestion des
ressources humaines dans une structure sanitaire, cas du centre
médicochirurgical PROLASA, TFC, inédit, ISIG, 2005
2. BINDU LUANDA E., Problématique de la
rémunération du personnel dans une période de basse
conjoncture (cas du personnel de la zone de santé urbaine de Goma,
TFC, inédit, ISIG/Goma, 2005
3. BYENDA SHEKE B., Essai d'évaluation des
activités de la CRRDC au développement socio-économique de
la ville de Goma, TFC, inédit, UNIC/Goma, 2002
4. MIRINDI CIRIMWAMI D., Essai d'analyse de la gestion du
personnel dans un service du Diocèse de Goma, cas de Caritas
Développement, TFC, inédit, UNIC/Goma, 2001
5. Oriol DESHOMMES, La motivation, élément
fondamental à la réussite financière de l'entreprise,
Mémoire, inédit, CUMLR, Yaoundé, 2007
NOTES DES COURS
1. Albanz KABAYA, cours de Méthodes de recherches
scientifiques, inédit, G2, ISMGL, 2009
2. BUHENDWA WENDO V., cours des Relations industrielles,
inédit, G3, ISMGL, 2010
Idem, cours d'Economie du travail, inédit, G3,
ISMGL, Mai 2010
3. CHIMERHE M. D., cours de classification d'emplois et
rémunérations, inédit, G2, ISMGL, 2009
4. CHIMERHE M., D., cours de gestion des ressources
humaines, inédit, G3, ISMGL, 2010
5. AMANI BWENGE J.P., cours d'Organisation des
entreprises, inédit, G1, ISMGL, 2007
6. Prof. KAMABU V., cours d'Ethique et déontologie des
affaires, inédit, G3, ISMGL, 2010
7. KIBANJA SHEKYANDI, cours d'introduction au
management, inédit, G1, UNIC/Goma, 2000
8. NGABOYISONGA R., cours de Management des
investissements, inédit, G3, ISMGL, 20010
9. NKUBA NOE, cours d'Organisation scientifique du
travail, ISTM/Goma, G2, inédit, 2002
10. PALUKU MALIRO E., séminaire de recherches
scientifiques, inédit, G3, EGEA, UNIC/Goma, 2002
REVUES ET AUTRES DOCUMENTS
1. MASIALA MA SOLO et alii, Rédaction et
présentation d'un travail scientifique, éd. Enfance et Paix,
ULPGL-Goma, 1993
2. loi n° 015/2002 du 16 Octobre 2002 portant Code
du travail
3. Arrêté Ministériel n°
12/CAB.MIN/ETPS/024/ du 19/07/2008 portant fixation du SMIG, Allocations
familiales minima et de contre valeur du logement
4. Arrêté interministériel n°
067/CAB/MIN/PLAN/2006 ET 163/CAB/MIN/FIN/2006 portant agrément du
projet d'investissement des Ets Maison Mbiza
5. Ordonnance-loi n° 08/040 du 30/04/2008 portant
fixation du SMIG
6. Maison Mbiza, Rapport de fin d'année 2008 et
archives 2007
7. Maison Mbiza, L.E,N°051/CR/GM/Gom/09
WEBOGRAPHIE
WWW.google/fr/sc- educ.unistra.fr
www.olats.org
http//brise.org/notion.php/salaire/marche-travail/salariat
http//webtab.ac-bordeaux.fr
Pierre Maxime et Dylan 3A, 2009-2010,
www.ac-grenoble.fr,art.504
www.univ-paris1.fr/IMG/pdf
TABLE DE MATIERES
Epigraphe.....................................................................................................................................................i
Dédicace......................................................................................................................................................ii
Remerciements..........................................................................................................................................iii
Sigles et
abréviations................................................................................................................................iv
0. INTRODUCTION
GENERALE
1
0.1. OBJET D'ETUDE ET SA JUSTIFICATION
1
0.2 ETAT DE LA QUESTION
1
0.3. PROBLEMATIQUE
2
0.4. HYPOTHESE
4
0.5. OBJECTIF ET INTERET DU SUJET
5
0.5.1. Objectifs du sujet
5
0.5.2. Intérêt de
l'étude
5
0.6. ASPECTS METHODOLOGIQUES
6
0.6.1 Méthodes
6
0.6.2. Méthode systémique
6
0.6.3. Techniques
7
0.6.3.1. Technique documentaire
7
0.6.3.2. Technique d'enquête par
interview
8
0.6.3.3. Technique d'enquête par
questionnaire
8
0.7. DIFFICULTES RENCONTREES
8
CHAPITRE I : CONSIDERATIONS THEORIQUES
SUR LA REMUNERATION ET SES COROLLAIRES
9
I.1. DÉFINITIONS DES CONCEPTS
9
I.1.1 Motivation au sein d'une entreprise
9
I.1.2. L'Evolution :
10
I.1.3 L'Entreprise :
11
I.1.4. Privée
13
I.1.5 Un établissement
13
I.1.6 La rémunération et le
salaire
13
I.2. Aperçu théorique sur la
rémunération et le salaire
14
I.2.1 La rémunération
14
I.2.1.1 composantes de la
rémunération
14
I.2.1.2 Politique de la
rémunération
16
I.2.2 Le salaire
17
Salaire chargé ou coût salarial
est ce que coûte, au total, le salarié à un employeur. Il
est égal au salaire brut augmenté des cotisations sociales
patronales (à la charge de l'employeur). Il est un des
éléments qui déterminent les décisions de
l'employeur (embaucher ou ne pas embaucher, etc.)
18
I.2.2.1 La fixation de salaire
19
I.2.2.1.1 Le salaire minimum interprofessionnel
garanti
21
I.2.2.1.2 Le SMIC (salaire minimum
interprofessionnel de croissance)
21
I.2.2.1.3 Le SMIL (Salaire minimum
interprofessionnel légal)
22
I.3. MAÎTRISE DE LA MASSE SALARIALE
23
I.3.1 Evolution de la
rémunération
23
I.3.1.1. Evolution en niveau :
23
I.3.1.2. Evolution en masse :
23
CHAPITRE II : PRESENTATION GENERALE
DES ETABLISSEMENTS ` MAISON MBIZA'
24
II.1. IDENTIFICATION DE L'ENTREPRISE :
24
II.2. APERÇU HISTORIQUE :
24
II.3. OBJECTIFS DES ETS MAISON MBIZA
25
II.4. ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DES ETS
MAISON MBIZA
26
II.4.1. Organisation des services internes des
Ets Maison Mbiza
26
Les organes dirigeants de l'entreprise MBIZA et
leurs attributions sont les suivantes :
26
A. Président-Directeur
Général (PDG)
26
B. Directeur
26
C. Conseillers
26
D. Les chefs de services
27
II.4.2. Organigramme
27
II.4.2.1. Le département de Mbiza
foam
29
II.4.2.1.1 Organigramme
29
II.4.2.1.2. Fonctionnement de Mbiza foam
29
II.4.2.1.3. Moyens techniques :
30
II.4.2.1.4. Processus de production
30
II.4.2.2. Le département `Mbiza
transport'
32
II.5. Moyen de fonctionnement des Ets Maison
Mbiza
36
II.6. PERSPECTIVES D'AVENIR
36
CHAP III. EVOLUTION DES REMUNERATIONS DANS
LES ETS MAISON MBIZA
38
III.1. CARACTÉRISTIQUE DE
L'ÉCHANTILLON.
38
III.2. PRÉSENTATION DU SYSTÈME DES
RÉMUNÉRATIONS AUX ETS MBIZA, ENTRE 2007- 2009
43
III.2.1. Les besoins des employés aux
établissements MBIZA en matière rémunération.
43
III.3. Perception des agents de l'entreprise
Maison Mbiza sur leurs rémunérations
49
III. 4. Programme ou plan d'amélioration
des politiques des rémunérations aux Ets Maison Mbiza
51
III.4.1. Justification
51
III.4.2. La catégorisation des
agents
51
III.4.3. La tension
52
III.4.4. Le salaire de base
52
III.4.5. Allocation familiale (alfa
extralégaux)
52
III.4.6. Le logement
52
III.4.7. Le transport
52
III.4.8. Autres avantages
52
III.4.9. Les déductions
53
III.4.10. Tableau barémique
53
CONCLUSION ET SUGGESTIONS
54
BIBLIOGRAPHIE
56
TABLE DE MATIERES
58
* 1 Oriol DESHOMMES, La
motivation élément fondamental à la réussite
financière de l'entreprise, mémoire inédit, Centre
Universitaire Maurice La roche,2007
* 2 Antoine
MUNYANEZA M., Problématique de la gestion des ressources
humaines dans une structure sanitaire, cas du centre
médicochirurgicale PROLASA, TFC, Inédit, ISG, 2005, P.
22
* 3 DOUGLAS cité par
NKUBA Noé dans, Organisation scientifique du travail, ISTM/GOMA,
inédit, 2003
* 4PINTO R. et
GRAWITZ M., Méthodes des sciences sociales, Paris, Ed.
Dalloz, 1971, P.337-339
* 5 Albanz KABAYA, notes de
Méthodes de recherches scientifiques, cours inédit, ISMGL,
2009
* 6Figure 1:
cycle de vie de l'entreprise
*
7
KAMABU VANGISIVAVI J., notes d'éthique et déontologie des
affaires, cours inédit, G3, ISMGL, 2010
*
8PINTO
R. et GRAWITZ M., Op. cit.p.5
*
9
P. PONGERE, Méthodes de science sociale, Paris, Ed. Dalloz,
1971
*
10
PALUKU MALIRO, Séminaire de recherche scientifique, cours
inédit, G3, AGEA, UNIC-GOMA, 2002-2003
*
11Dr
FREDDY RURIHO KIBAMBASI cité par BYENDA SHEKE Barthélemy,
Essai d'évaluation des activités de la CRRDC au
développement socio-économique de la ville de Goma,
TFC inédit, UNIC/Goma, 2002-2003,p.3
*
12
Prof Dr Freddy RURIHO KIBAMBASI, Méthodes de travail
scientifique, cours inédit, G1, ISMGL, 2007-2008
*
13
Albanz KABAYA, Op. Cit.(notes du cours)
*
14
MASIALA MA SOLO et GOMA NDAMBA, Rédaction et présentation
d'un travail scientifique, Ed. Enfance et Paix, ULPGL-GOMA, 1993,
p.27
*
15
Ludwig Von Bertalanffy cité par J. Akili Muliri
*
16
Micro Robert Plus, langue française ;Noms propres cartes et
chronologie, imprimerie Hérissey, sept 1988, p.986
*
17
Jean William LAPIERRE, cité par J. Akili Muliri, op. Cit. P
6
*
18
PINTO R. et GRAWITZ M. cité par MIRINDI CIRIMWAMI in, Essai d'analyse
de la gestion du personnel dans un service du Diocèse de Goma, cas de
CARITAS-Développement, TFC, inédit, UNIC, 2001-2002,
p.6
*
19
Albanz KABAYA, Op. Cit.
*
20
Maslow A. H., Motivation and personality, Harper and Row, New York,
1954
*
21
www.olats.org, consulté le
24/04/2010
* 22 Dictionnaire Petit
Larousse en couleurs, 17 Rue du Mont Parnasse, 17298, Paris cedex06,p.365
* 23 Gérard LELARGIE,
cité par J. P. BWENGE in, Organisation des entreprises, cours
inédit, G1, ISMGL/GOMA, 2007-2008
* 24 KINZONZI MVUTUKIDI K.,
Comptabilité générale, gestion et
développement, coll. F&D, vol
* 25 Michel BARBELET et Cie,
cité par KIBANJA SHEKYANDI, Introduction au management, cours
inédit, G1, UNIC-GOMA, 2000-2001
* 26 Loi n° 015/2002 du 16
Octobre portant code du travail, art. 7 p.8
* 27
Http//webetab.ac-bordeaux.fr, consulté le 12/05/2010
* 28 Pierre, Maxime et Dylan
3A, 2009-2010,
www.ac-grenoble.fr/ageron/spip.php
Art.504
* 29 Pierre, Maxime et Dylan
3A, 2009-2010, Op. cit. p. 1
* 30 Dictionnaire Petit
Larousse en couleurs, op. cit. p.743
* 31 Art.7 litera e, contrat
du travail, op. cit.
* 32 Code du travail p.7,
op.cit.
* 33 Dictionnaire HACHETTE
Juniors, 777p.
* 34 J. M. Peretti, Gestion
des ressources humaines, 15è ed. , 2008, Imp. France Quercy, 4609,
Mercuès, p.107
* 35
http://www.univ-paris1.fr/IMG/pdf,
consulté le 12/02/2010
* 36 Dictionnaire Petit
Larousse en couleurs, op. Cit., p 826
* 37 Art.87-88, code du
travail, op. Cit.
* 38
Http//brises.org/notion.php/salaire/marche--travail/salariat
* 39 Idem
* 40 BUHENDWA WENDO Victor,
notes du cours de l'économie du travail, G3, ISMGL, Mai 2010
* 41 Art. 87, Code du travail,
Op. Cit.
* 42 Ordonnance-loi
n°08/40 du 30 Avril2008 et arrêté min.
n°12/CAB.MIN/ETPS/024 du 19Juillet 2008
* 43
www.google.fr/sc-educ.unistra.fr
* 44 Cimerhe Munguakonkwa D.,
Op. Cit., p.58
* 45 BUHENDWA WENDO Victor,
notes du cours de relations industrielles, G3, ISMGL, 2010
* 46 BUHENDWA WENDO Victor,
notes du cours de l'Economie du travail, G3, ISMGL, Mai 2010
* 47 Maison Mbiza, Ressources
humaines, rapport fin d'année 2008
* 48 Mbiza transport,
archive du 25/03/2007
* 49 Direction
générale des Ets Mbiza, n°051/MMB/CR/GM/Gom/09
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