Diagnostic technique et d'approvisionnement :
La société pour mener son activité dans
les meilleures conditions s'est dotée des équipements
suivants :
Equipements de production de farine d'une capacité de
323 tonnes par jours, acquis en 2002.
Equipements de production de semoule d'une capacité de
600 tonnes par jour, opérationnelle depuis le mois de juin 2006.
07 silos de stockage d'une capacité de 18.000
Tonnes.
01 conditionneuse
Indicateurs de qualité
La qualité des produits est incontestable en raison du
choix minutieux des matières premières et la technologie
utilisée dans la production.
La gestion des stocks
La gestion des stocks est limitée à la gestion
des matières premières, pièces de rechange et
accessoirement les produits d'entretien et fournitures. Les produits finis ne
sont pas stockés en raison de la forte demande.
La politique de la fonction
technique
· La politique de recherche et
développement
La société consciente de l'importance de la
recherche dans le développement de ses procédés de
production visant l'amélioration de la qualité de ses produits, a
fait recours à plusieurs spécialistes dans le domaine afin de lui
apporter leur savoir faire et leur expérience.
· La politique d'investissement
La société, depuis sa création,
était soucieuse de suivre l'évolution technologique. A cet effet,
elle a tracé une politique d'investissement consistant à mettre
en oeuvre tous les moyens nécessaires pour assurer sa survie et son
développement. Les investissements réalisés en 2002 par
l'augmentation des capacités de l'unité de production de farine
et la réalisation de la nouvelle unité de semoulerie en 2006,
sont les fruits de cette politique.
L'organisation de la fonction
technique
· L'organisation de la fonction
industrielle
La fonction industrielle est organisée en
services structurés comme suit :
Une entité chargée du nettoyage et de
préparation de la matière première ;
Des équipes de production qui assure le fonctionnement
des chaînes de production existantes ;
Une entité de réparation et d'entretien des
équipements ;
Une entité de contrôle de qualité et de
respects des normes.
Recommandations
En réalité, la fonction technique est bien
gérée par la société, néanmoins, en lui
propose de maintenir sa politique de recherche et de développement et
d'assurer une formation continue de ses cadres et son staff exécutif.
Diagnostic des ressources humaines :
La répartition des effectifs par
fonctions
« GMS » Sarl
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
02/2007
|
Cadres
|
07
|
07
|
07
|
08
|
08
|
08
|
Maîtrise
|
07
|
07
|
07
|
05
|
05
|
05
|
Exécution
|
43
|
43
|
43
|
31
|
31
|
31
|
Total
|
57
|
57
|
57
|
44
|
44
|
44
|
Variation
|
-
|
-
|
-
|
-13
|
-
|
-
|
En 2005, la « GMS » a
procédé à la décompression d'effectifs, avec une
diminution de 23%
· Indicateurs de qualification de
personnel
Le potentiel humain de l'entreprise comprend, en plus des
cadres gestionnaires ayant reçu des formations au sein de
l'université ou autres instituts, des agents de maîtrise et
d'exécution qui sont titulaires des diplômes professionnels
délivrés par les centres de formations. Toutefois, ces
capacités restent à renforcer par le recrutement de nouveaux
diplômés, notamment dans les domaines de gestion et de marketing.
Appréciation des performances de la
fonction organisationnelle
· Constats
La société fonctionne sur la base d'une
organisation simple définissant avec précision les tâches
et responsabilités des grandes fonctions de l'entreprise.
Les procédures de gestion mises en place sont
globalement suivies favorisant ainsi la circulation, le traitement et l'analyse
de l'information.
· Recommandations
Mettre en place une structure marketing en vue de prendre en
charge les aspects liés à la connaissance du marché, de sa
clientèle et des perspectives d'avenir de la société dans
un univers concurrentiel.
Compléter les procédures de gestion consistant
en la mise en place d'une comptabilité analytique d'exploitation et de
gestion prévisionnelle.
Diagnostic stratégique:
La société opère sur un seul domaine
d'activité stratégique qui est la transformation de
céréales.
· Le marché de la
société
Le marché céréalier est
caractérisé par une rude concurrence, mais il reste très
porteur d'où la nécessité pour l'entreprise de saisir
l'ensemble des opportunités offertes.
· La demande sur les produits de la
société
Les produits de la société sont très
demandés en raison de leur bonne qualité.
· La clientèle de la
société
La clientèle de la société est
très diversifiée.
· La concurrence
Le secteur ciblé par la relation est très
concurrencé d'où l'existence de plusieurs concurrents au niveau
local et national.
Au cours de cette section nous avons essayé de faire
ressortir l'ensemble des points forts et faibles de cette société
à travers un diagnostic touchant ses différentes fonctions.
CONCLUSION DE LA DEUXIEME PARTIE
L
'Algérie a engagé plusieurs réformes dont
l'objectif est le redressement des entreprises.
Toutefois, ces mesures ont touchés pour la
majorité, l'aspect financier et organisationnel sans apporter les vrais
traitements. En effet les causes des difficultés se retrouvent à
d'autres niveaux (management, production, approvisionnement, commercialisation
...).
L'échec de l'ancienne génération de
réforme a suscité la réflexion sur de nouveaux
mécanismes permettant d'améliorer la compétitivité
industrielle. La réforme de l'environnement institutionnel est une
condition nécessaire pour la réussite de cette
démarche.
CONCLUSION GENERALE
L
'entreprise avant d'entrer dans la phase de difficulté
traverse une période où sensiblement son activité
connaît une régression sans pour autant la mettre dans la zone
rouge, une baisse sensible du chiffre d'affaires, des profits d'année en
année, la préparation de l'entrée sur le marché
d'un concurrent important, peuvent constituer des signes préoccupants.
C'est à ce moment que la réaction de l'entreprise sera la plus
efficace et la moins coûteuse, en effet dans cette situation, les
ressources financières ne manquent pas et l'entreprise détienne
une marge de manoeuvre lui permettant d'engager son action dans le temps sans
contraintes internes ou externes. Ainsi apparaît l'importance de la
prévention, et la nécessité de disposer de
mécanismes permettant un suivi permanent de la santé de
l'entreprise.
Une fois les difficultés affichées, l'entreprise
se voit recourir au diagnostic et au redressement pour trouver les solutions
adéquates, le recours au traitement judiciaire reste la dernière
alternative en cas d'échec de mesures entamés avec ses propres
moyens. Cependant, certaines mesures préconisées par l'analyse
pourront s'avérer douloureuses et ne recueillent pas l'unanimité
quant à leur exécution. Des contestations pourront venir des
partenaires de l'entreprise et mettant ainsi en échec le projet de
redressement. L'adhésion de toutes les parties est une exigence à
toute démarche de redressement.
Les actions de redressement des entreprises algériennes
ont touché plus à l'aspect financier de leurs difficultés.
L'échec de ces masures a été vite constaté et les
entreprises n'ont pas tardé à renouer à avec les
déficits et les déséquilibres financiers. Ainsi les
véritables problèmes se situent à d'autres niveaux de
l'entreprise et les difficultés financière ne sont que la
résultante des multiples dysfonctionnements.
Les pouvoirs publics se sont mis à prescrire le
même remède pour toutes les entreprises, malgré les
disparités qui existent entre l'une et l'autre. En définitif des
montants colossaux ont été engagés dans ce genre d'action
et le vrai traitement tarde à venir.
L'échec des politiques d'assainissement financier et
l'incapacité des pouvoirs publics à définir et à
mettre en oeuvre des programmes de restructuration efficace du secteur public,
ont mené à consacrer depuis quelques années la notion de
plan de redressement interne. Cette nouvelle tentative est fondée sur
l'idée que la réussite d'une entreprise dépend moins de
son environnement que de sa capacité à s'adapter à cet
environnement. Les entreprises conscientes des défis qui les attendent
d'ici quelques années seulement, se sont mises à adopter des PRI,
la demande de l'Etat reste sollicité car ses entreprises ne
détiennent pas les moyens de mener à terme leurs actions.
Toutefois, l'Etat continue son désengagement progressif vis-à-vis
du secteur productif, les aides sous formes d'argents frais aux entreprises
deviennent de plus en plus rares.
Les pouvoirs publics conscient que dans les conditions
actuelles d'ouverture des marchés à la concurrence
internationale, un désengagement de la sphère réel
signifient la liquidation d'une grande partie de notre patrimoine productif.
Avec l'appui des institutions internationales, l'Algérie a engagé
des programmes de mise à niveau, accompagné par des
réflexions pour l'adaptation de l'environnement institutionnel. Le
processus est long et l'appréciation des résultats ne peut
être établie qu'après plusieurs.
La pérennité des entreprises est
subordonnée à l'amélioration constante de leurs
performances et à leurs capacités de résister aux chocs
exogènes. Le nouveau contexte que traverse l'économie
algérienne nécessite des réflexions profondes sur toutes
mesures capables d'améliorer la compétitivité des
entreprises algériennes, des études en ce sens pourra être
entamées.
*** *** ***
ANNEXES
ENTREPRISE : SARL GMS
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
UM 10^3 DA
|
A C T I F
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
INVESTISSEMENTS NET
|
151 948
|
164 025
|
152 578
|
136 803
|
|
|
|
|
|
Frais préliminaires
|
73
|
|
|
|
dont fictif
|
73
|
0
|
0
|
0
|
Valeurs incorporelles
|
35
|
35
|
35
|
35
|
Terrains
|
1 400
|
1 400
|
1 400
|
1 400
|
Autres immobilisations (bâtiment)
|
56 983
|
55 404
|
53 825
|
52 245
|
Equipt de production
|
89 311
|
103 527
|
94 247
|
80 639
|
Equipt sociaux
|
|
|
|
|
Autres équipements sociaux (a)
|
|
|
|
|
Autres équipements
|
4 146
|
3 659
|
3 071
|
2 484
|
Investissement en cours
|
|
|
|
|
STOCKS
|
79 988
|
38 600
|
54 432
|
23 003
|
|
|
|
|
|
Marchandises
|
53 388
|
8 728
|
8 575
|
23 003
|
Mat et Fournitures
|
|
|
|
|
Autres matières
|
|
|
|
|
Produits semi-ouvrés
|
|
|
|
|
Produits et trav en cours
|
|
|
|
|
Produits finis
|
26 600
|
29 872
|
45 857
|
|
Déchets et rebus
|
|
|
|
|
Stocks a l'extérieure
|
|
|
|
|
CREANCES
|
175 756
|
160 767
|
158 637
|
213 378
|
|
|
|
|
|
Créances d'investissement
|
25 370
|
25 185
|
25 045
|
19 390
|
Créances de stocks
|
9 385
|
13 807
|
7 380
|
6 993
|
Créances /associes /ste
apparentées
|
47 426
|
50 247
|
52 678
|
53 725
|
Court terme
|
|
|
|
|
Long et Moyen terme
|
47 426
|
50 247
|
52 678
|
53 725
|
Avances pour compte
|
|
|
|
|
Avances d'exploitation
|
52 063
|
56 233
|
52 051
|
52 792
|
Dont: avances sur services
|
|
0
|
0
|
0
|
Autres avances d'exploitation
|
52 063
|
56 233
|
52 051
|
52 792
|
Créances sur clients
|
40 559
|
12 010
|
17 304
|
49 915
|
Disponibilités
|
953
|
3 285
|
4 179
|
30 563
|
Compte débiteur du passif
|
|
|
|
|
Résultat de l'exercice(perte)
|
0
|
0
|
0
|
16 807
|
TOTAL
|
407 692
|
363 392
|
365 647
|
389 991
|
ENTREPRISE : SARL GMS
|
|
|
|
|
|
|
|
P A S S I F
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
FONDS PROPRES
|
95 908
|
100 219
|
100 266
|
90 368
|
|
|
|
|
|
Fonds social
|
15 000
|
15 000
|
15 000
|
15 000
|
Fonds personnel
|
|
|
|
|
Primes d'apport
|
|
|
|
|
Réserves
|
61 749
|
61 749
|
61 749
|
61 749
|
Subventions d'investissement
|
|
|
|
|
Ecart de réévaluation
|
|
|
|
|
...............................
|
|
|
|
|
Compte de liaison inter-unite
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Caractère de Capital
|
|
|
|
|
// de dettes LMT
|
|
|
|
|
Résultats en instance d'affectation
|
15 162
|
20 868
|
23 467
|
13 619
|
Résultats positifs
|
15 162
|
20 868
|
23 467
|
13 619
|
Résultats négatifs
|
|
|
|
|
Provisions pour pertes/charges:
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Caractère de réserves
|
|
|
|
|
Caractère de risque:
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Long et Moyen terme
|
0
|
0
|
|
|
Court terme
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
DETTES
|
311 790
|
263 181
|
265 390
|
299 630
|
|
|
|
|
|
Dettes sur société mère
|
|
|
|
|
Dettes d'investissement
|
100 973
|
68 553
|
45 501
|
30 322
|
Emprunt Bancaire LMT interne
|
|
11 000
|
5 500
|
|
Court terme
|
16 500
|
|
|
30 322
|
Autres dettes d'investissement
|
84 473
|
57 553
|
40 001
|
0
|
CT
|
84 473
|
57 553
|
40 001
|
|
MlT
|
|
|
|
|
Dettes de stocks
|
33 256
|
45 385
|
48 067
|
47 841
|
Détentions pour compte
|
2 174
|
2 560
|
2 195
|
6 901
|
Dettes envers asso.et stes apparent
|
78 293
|
85 157
|
85 157
|
93 093
|
LMT
|
78 293
|
85 157
|
85 157
|
93 093
|
CT
|
|
|
|
|
Dettes d'exploitation
|
93 989
|
60 681
|
77 431
|
121 473
|
dont : Créditeurs de service
|
0
|
0
|
0
|
|
autres dettes d'exploitation
|
92 276
|
59 566
|
77 410
|
121 473
|
IBS/IRG
|
1 713
|
1 115
|
21
|
0
|
Créditeurs de frais financiers
|
|
|
|
|
Avances commerciales
|
|
|
|
|
Dettes financières
|
3 105
|
845
|
7 039
|
0
|
échéances a moins d'1 an
|
|
|
|
|
échéances impayés
|
|
|
|
|
Comptes créditeur de l'actif
|
|
|
|
|
Résultat de l'exercice
|
3 997
|
2 602
|
50
|
0
|
|
|
|
|
|
TOTAL
|
407 698
|
363 400
|
365 656
|
389 998
|
ENTREPRISE : SARL GMS
|
|
|
|
|
|
|
|
COMPTES DE RESULTAT
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
|
|
|
|
|
ventes de marchandises
|
|
|
|
|
Marchandises consommées
|
|
|
|
|
Production vendue
|
307 248
|
277 991
|
191 231
|
189 375
|
Production stockée
|
577
|
|
|
|
Produc de l' ETs pour elle même
|
|
3 272
|
15 984
|
-42 500
|
Prestations fournies
|
|
|
|
|
Transfert de charges de produc
|
|
349
|
|
3 199
|
................................
|
|
|
|
|
Matières et fourn consommées
|
268 749
|
240 620
|
172 876
|
132 548
|
Services
|
2 673
|
2 276
|
1 195
|
2 024
|
Autres produits divers
|
|
|
|
|
Produits financiers
|
201
|
|
|
1 080
|
Transfert de charges d'exploitat
|
22
|
211
|
|
2 765
|
Frais de personnel
|
10 474
|
10 299
|
9 819
|
5 510
|
Impôts et taxes
|
133
|
733
|
1 021
|
264
|
Frais financiers
|
13 184
|
8 820
|
5 483
|
4 668
|
Frais financiers d'exploitation
|
|
|
|
440
|
Frais divers
|
1 208
|
527
|
528
|
|
....................................
|
|
|
|
|
Dotation aux amortissements
|
17 329
|
20 773
|
19 434
|
18 733
|
Dotation aux provisions
|
|
|
|
|
Produits hors exploitation
|
12 335
|
6 610
|
3 720
|
1 314
|
Charges hors exploitation
|
923
|
668
|
508
|
7 853
|
Impôt sur le bénéfice
|
1 713
|
1115,1
|
21,3
|
0
|
BIBLIOGRAPHIE
1. J.BRILMAN, Gestion de crise et
redressement d'entreprise, Hommes et Techniques, Paris, 1985, IN,
J-F.DAIGNE, dynamique du redressement d'entreprise, Les
Edition d'Organisation, Paris, 1986.
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3. Pierre Lecomte du Noüy
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5. F. Crufix et A.Derni, symptômes de
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Maxima.
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formation, Corenc 1989.
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diffusion pour la formation, Corenc, 1989.
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