DEDICACE
A vous, mon cher époux Cyriaque GASHUMBA;
A mes enfants, Cynthia NYIRUMURINGA Gashumba, Yves
BENIMANA Gashumba et Nickese NIYONKURU Gashumba ;
A ma famille et à ma belle famille ;
A mes soeurs, Léonille MUKAGASANA,
Espérance et Ingride IRAKOZE Nadia ;
A mon frère, Elie MUTABAZI ;
A la famille de mon Oncle SEMINEGA Fulgence ;
Ce mémoire est dédié.
REMERCIEMENTS
La réalisation du présent travail est l'oeuvre,
non d'une seule personne, mais d'efforts conjugués de plusieurs
personnes à qui nous devons nos sincères remerciements.
Nous rendons grâce à Dieu Tout Puissant qui nous
accorde vie et intelligence pour la réalisation de ce travail
Notre reconnaissance va premièrement au Sénateur
Prof. Dr RWIGAMBA Balinda pour les sacrifices consentis en créant
l'Université Libre de Kigali, afin de promouvoir l'éducation du
peuple Rwandais.
Nous tenons à remercier également tout le Corps
professoral de l'ULK, en particulier les Enseignants de la Faculté des
Sciences Economiques et Gestion, pour avoir fourni beaucoup d'efforts du jour
au soir en guidant nos pas sur la voie du savoir, savoir-faire et du savoir
être
Notre profonde gratitude va spécialement au CCA Okoko
OSAMBO, qui, malgré ses multiples responsabilités, a
accepté de diriger ce travail. Ses conseils, ses idées, son
dévouement et sa patience ont concouru à son accomplissement.
Qu'il trouve ici l'expression de notre profonde reconnaissance.
Nous remercions également le personnel de la BCR pour
nous avoir procuré diverses informations au cours de nos recherches.
Nos sentiments de profonde gratitude s'adressent au Prof. Dr.
Abbé NYOMBAYIRE Faustin et aux familles du Dr GASANA Anastase, GASANA
John et NYIRAZUBA Philomène, pour leur soutien moral et matériel
au cours de notre formation.
Nous sommes reconnaissant à nos collègues de la
promotion LIC/II/G/S/2009, spécialement à PETEMOYA Nadia,
MUHAWENIMANA Obed, GATETE Louis, KAYISENGE Jeanne, MUTABAZI Emmanuel,
NKURIKIYINKA Vedaste, RUDASINGWA Marie Claire, NTITETEREZA Marie Goretti,
BENURUGO Alice, NIYITEGEKA Alphonse, MUSANIWABO Christine, MUKESHIMANA Monique,
NTIJYINAMA François, NIYOYITA J. Claude et Borce.
Enfin, nous remercions vivement tous ceux qui, de près
ou de loin, ont contribué à la réalisation de ce
travail.
Que Dieu vous bénisse !
Vestine MUKARUKUNDO
SYMBOLES, SIGLES ET
ABBREVIATION
% : Pourcentage
& : Alpha
/ : Barre
« » : Guillemets
ALU : Unité Arithmétique et logique
BCR : Banque Commerciale du Rwanda
BRD : Banque Rwandaise de Développement
CCA : Chargé de Cours Associés
CD : Compact Disc
CD-RW : Compact Disc-Rewritable
CPU : Central Processing Unit
Dr : Docteur
DVD-RW : Digital Versatile Disc-Rewritable
Ed. : Edition
Etc. : Et caetera
Ex. : Exemple
GHZ : Gigahertz
HP : Hawlett Packard
Idem : Même auteur, même page
LAPP : Liquidité, Acceptabilité,
Profitabilité et Personnalité
LCD : Liquid Crystal Display
LIC : Licence
MB : Megabyte
MG : Mortgage
MICR : Magnetic In Caracter Recognition
MIT : Massachusetts Institute of Technology
MS : Microsoft
MTMS : Mail Timing Management System
NTIC : Nouvelles Technologies de l'information et de la
Communication
Op.Cit. : (Opere citato) : Ouvrage déjà
cité
Ord. : Ordinateur
P : Page
PC : Personal Computer
Prof. : Professeur ETC : Ecran à Tube
Cathodique
RAM : Random Access Memory
ROM : Read Only Memory
Frw : Francs Rwandais
S.E : Son Excellence
SA : Société Anonyme
SAD : Système d'Aide à la Décision
SDP : Système de Décision
Programmée
SI : Système d'Information
SN : Sans Numéro
SRI : Système de Reportage de l'Information
STT : Système de Traitement des Transactions
SVGA : Super Visual Graphic Array
SWIFT : Society Worldwide Interbank Financial Telecommunication
TIC : Technologies de l'Information et de la Communication
UAAC : Université Adventiste d'Afrique Centrale
UC : Unité de contrôle
UCLA : University of California at Los Angeles
ULB : Université Libre de Bruxelles
ULK : Université Libre de Kigali
UNR : Université Nationale du Rwanda
US : United States
USA : United States of America
USD : United States Dollar
VGA : Visual Graphic Arry
WWW : World Wide Web
XGA : Extended Graphic Array
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : Le rôle d'un système
d'information
4
Tableau 2 : Les actionnaires de la BCR SA et
leur participation en 2000
36
Tableau 3 : Les partenaires étrangers
de la BCR S.A
39
Tableau 4: Evolution des machines du bureau au sein
de la BCR
42
Tableau 5 : Evolution machines « Lap
tops » au sein de la BCR
43
Tableau 6 : Evolution des types d'imprimantes
utilisées au sein de la BCR
45
Tableau 7: Evolution des scanneurs, photocopieuses
au sein de la BCR
46
Tableau 8 : Evolution des serveurs au sein de
la BCR
47
Tableau 9 : Evolution des dépôts
du compte « cash plus » de juin 2007 à
décembre 2008 (en milliers de Frw)
62
Tableau 10 : Stratification de
l'échantillon selon les agences de la BCR
74
Tableau 11 : Répartition des
enquêtés par agence
75
Tableau 12 : Répartition des
enquêtés selon l'ancienneté dans l'utilisation des services
fournis par la BCR
76
Tableau 13 : Vues des clients sur la
réduction du temps passé devant les guichets de la BCR
77
Tableau 14 : Vu des clients sur la
réduction à une minute du temps passe à
l'opération « retrait » et
« dépôt » suite à l'utilisation du
logiciel Delta-Bank
81
Tableau 15 : Vues des clients de la BCR sur
l'importance des procédures à la réduction du temps
passé au guichet pour être servi
89
Tableau 16: Vues des enquêtés sur la
disponibilité et la sécurité des données
utilisées par la BCR
90
LISTE DES FIGURES ET
SCHEMAS
Figure 1 : Connexions des
périphériques d'entrée et de sortie d'un ordinateur
personnel
4
Figure 2 : Connexions des composantes
de l'Unité Centrale de Traitement
15
Figure 3 : L'écran plat dit en
Anglais : Flatscreen Monitor
16
Figure 4: Illustration des composantes d'un
système d'information
18
Figure 5 : catégories de logiciels
24
Figure 6 : Connexion de la machine composante
HARDWARE au serveur
49
Figure 7 : Interface du logiciel
« « DELTA-BANKING »
53
Figure 8 : Modules du Logiciel Delta-Bank
54
Figure 9: Interface des données
envoyées au serveur du logiciel SAGE
83
Schéma 1 : Fonction principales du
SI
4
Schéma 2: Origine et finalité de
l'information
60
Schéma 3: Rôle de l'information au
sein d'une entité
60
LISTE DES
ANNEXES
Annexe 1 :
Questionnaire d'enquête destiné aux clients de la BCR
Annexe 2 : Questionnaire d'interview relative au personnel de la
Banque
Commerciale du Rwanda
Annexe 3 : Formulaire
d'ouverture d'un compte à la BCR
Annexe 4: Formulaire
d'accès au service « online-banking »
TABLE DES MATIERES
DEDICACE
ii
REMERCIEMENTS
iii
SIGLES ET ABBREVIATION
iv
LISTE DES TABLEAUX
vi
LISTE DES FIGURES ET SCHEMAS
vii
LISTE DES ANNEXES
viii
TABLE DES MATIERES
ix
INTRODUCTION GENERALE
1
1. CHOIX ET INTERET DU SUJET
1
1.1 Choix du sujet
1
1.2 Intérêt du sujet
1
1.2.1. Intérêt académique et
scientifique
1
1.2.2 Intérêt social
2
2. DELIMITATION DU TRAVAIL
2
3. PROBLEMATIQUE
2
4. HYPOTHESES
5
5. OBJECTIFS DU TRAVAIL
5
6. METHODOLOGIE DU TRAVAIL
5
6.1. Techniques
5
6.1.1. Technique documentaire
6
6.1.2. Technique d'observation
6
6.1.3 La technique d'interview structurelle
6
6.1.4 La technique de questionnaire
fermé
6
6.1.5 La technique d'échantillonnage
6
6.2. Méthodes utilisées
7
6.2.1 Méthode historique
7
6.2.2. Méthode analytique
7
6.2.3 La méthode comparative
7
6.2.3 La méthode statistique
7
7. SUBDIVISION DU TRAVAIL
8
CHAPITRE I : CADRE THEORIQUE ET
CONCEPTUEL DE L'ETUDE
9
1.1 INFORMATION
9
1.2. SYSTEME
10
1.2.1 Type des systèmes
10
1.2.1.1 Système concret et système
abstrait
10
1.2.1.2 Système naturel et artificiel
11
1.2.1.3 Système ouvert et système
fermé
11
1.2.1.4 Système statique et système
dynamique
11
1.3. L'ORDINATEUR
11
1.3.1 Définition
12
1.3.2. Les parties de l'ordinateur
12
1.3.2.1 L'unité centrale de traitement
(UCT)
13
1.3.2.2 Entrée et sortie
15
1.4 SYSTEME D'INFORMATION
17
1.4.1 Typologie des systèmes
d'information
19
1.4.1.1 Le système de traitement de
transaction (STT)
19
1.4.1.2 Le système de reportage de
l'information (SRI)
19
1.4.1.3 Le système d'aide à la
décision (SAD)
20
1.4.1.4 Le système de décision
programme (SDP)
21
1.4.2 Fonction principale d'un SI
21
1.4.3 Logiciel
22
1.4.3.1 Composantes des logiciels (software)
23
1.4.3.2. Fonctionnement d'un logiciel
24
1.4.3.3 Développement de logiciels
24
1.4.4 Type de logiciels
25
1.4.4.1 Logiciel d'application
25
1.4.4.2 Logiciel libre
25
1.4.4.3 Logiciel propriétaire
25
1.4.4.4 Logiciel commercial
26
1.5 DONNEES
26
1.5.1 Différence entre donnée et une
information
27
1.6 AVANTAGES ET INCONVENIENTS DE
L'INFORMATIQUE
27
1.6.1 Avantages
27
1.6.2 Inconvénients
28
1.7. IMPACT DU SYSTEME D'INFORMATION SUR
L'ENTREPRISE
28
1. 7.1 La réduction des coûts
28
1. 7.2 La création de la valeur
ajoutée
28
1. 7.3 La modification de l'organisation des
processus
29
1.8. LE MANAGEMENT
29
1.8.1 Gestion des objectifs
30
1.8.2 L'histoire du management
31
1.8.3 « Le management » un
système d'appréciation de la compétitivité
32
1.9 INSTITUTIONS BANCAIRES
32
1.9.1 Catégories de banques
33
1.9.1.1 Les banques centrales
33
1.9.1.2 Les banques de détail
33
1.9.2.3 Banque d'investissement
34
CHAPITRE 2 : L'ETAT DU SYSTEME
D'INFORMATION DE LA BANQUE
COMMERCIALE DU RWANDA
4
2.1 INTRODUCTION
35
2.2. PRESENTATION DE LA BANQUE COMMERCIALE
DU RWANDA S.A
35
2.2.1. Historique de la BCR S.A
35
2.2.2 Mission et vision de la BCR S.A
37
2.2.2.1 Mission
37
2.2.2.2 Vision
37
2.2.3 Objectifs et Valeurs de la BCR
38
2.2.3.1 Objectifs
38
2.2.3.2 Valeurs
38
2.2.4 Les agences et Guichets des la BCR S.A
38
2.2.4.1 Les Agences de la BCR S.A
38
2.2.4.2 Les guichets
39
2.2.5 Les partenaires locaux et étrangers de
la BCR S.A
39
2.3 LA GESTION DU HARDWARE AU SEIN DE LA
BCR
40
2.3.1 Analyse des ordinateurs de la BCR
41
2.3.1.1 Ordinateurs de bureau
41
2.3.1.2 Ordinateurs portables
43
2.3.1.3 Imprimantes et leurs technologies
44
2.3.1.3 Scanneurs et photocopieuses utilisés
au sein de la BCR pour son informatisation
45
2.3.1.4 Des serveurs, Routeurs, switches et modems
utilisés au sein de la BCR
46
2.4 LA GESTION DE LA COMPOSANTE
«LOGICIELS» AU SEIN DE LA BCR
49
2.4.1 Les systèmes d'exploitation
51
2.4.2 Les logiciels d'application
51
2.4.2.1 Microsoft Office
51
2.4.2.2 Les logiciels spécifiques pour les
activités et services de la BCR
53
2.5 LA GESTION DE LA COMPOSANTE
«DONNEES» AU SEIN DE LA BCR
56
2.5.1 Entrée des données
58
2.5.2 Mémorisation des données
59
2.5.3 Traitement des données
59
2.5.4 La sortie des données
61
2.6 GESTION DE LA COMPOSANTE
«PROCEDURES» AU SEIN DE LA BCR
61
2.6.1 Compte pour l'épargne
61
2.6.1.1 Compte courant ou compte à vue
61
2.6.1.2 Comptes épargnes
63
2.6.1.3 Compte trésor
63
2.6.1.4 Compte d'épargne 4 to 4
64
2.6.1.5 Dépôt à terme
65
2.6.2 Les crédits
65
2.6.2.1 Découvert - Autorisation de
chèque
65
2.6.2.2 Crédit éclair
66
2.6.2.3 Crédit logement
66
2.6.2.4 Crédit Equipement
66
2.6.2.5 Crédit automobile
67
2.6.2.6 Leaseandgo
67
2.6.2.7 Trade line
68
2.6.3 Transferts
68
2.6.3.1 Transfert bancaire SWIFT
68
2.6.3.2 Western Union
69
2.7 GESTION DE LA COMPOSANTE
«HOMMES» AU SEIN DE LA BCR
69
CONCLUSION PARTIELLE
70
CHAPITRE 3: LA CONTRIBUTION DU SYSTEME
D'INFORMATION A LA
SATISFACTION DES
CLIENTS DE LA BCR
72
3.1 DEROULEMENT DE L'ENQUETE
72
3.1.1 Détermination de
l'échantillon
72
3.1.2 Dépouillement des questionnaires
74
3.1.3 Identification des enquêtés
74
3.1.3.1 Répartition des
enquêtés par agences
75
3.2 PRESENTATION ET ANALYSE DES RESULATS DE
L'ENQUETE
75
3.2.1 Contribution des Machines
« hardware » à la satisfaction des clients de la
BCR
76
3.2.1.1 Identification des enquêtés
selon leur ancienneté au sein de la BCR
75
3.2.1.2 Avis des enquêtés sur l'apport
de la composante « machines » à la satisfaction des
services leur fournis par la BCR
77
3.2.2 Contribution des logiciels à la
satisfaction des clients de la BCR
80
3.2.3 Contribution des procédures
informationnelles à la satisfaction des clients de la BCR
84
3.2.3.1 Avis des enquêtés sur la
contribution des procédures du temps passé au guichet pour
être servi
88
3.2.4 Contribution des données au sein de la
BCR à la satisfaction de ses clients
89
3.2.5 La contribution du composante «
hommes » à la satisfaction des clients de la BCR
90
CONCLUSION GENERALE
93
BIBLIOGRAPHIE
97
ANNEXES
INTRODUCTION GENERALE
1. CHOIX ET INTERET DU
SUJET
1.1 Choix du sujet
L'évolution du système d'information permet aux
institutions financières d'avoir un management efficace et
efficient.1(*)
Selon CHAUMEL, J.L2(*) « l'introduction
massive de l'informatique signifie pour les entreprises l'automatisation
possible d'une multitude d'opérations au niveau de la production mais
aussi dans les bureaux, au niveau des tâches comptables et
administratives. Les nouvelles technologies promettent ainsi un accroissement
spectaculaire de la productivité et une amélioration notable de
la qualité du service».
Nous avons voulu vérifier la véracité de
ces propos, dans le cadre de la Banque Commerciale du Rwanda, ce qui nous a
poussé à choisir ce sujet.
1.2 Intérêt du
sujet
Notre étude intitulée « la
contribution du système d'information au management d'une institution
bancaire», nous a permis de mieux comprendre l'importance du
système d'information dans la gestion des institutions bancaires. Son
intérêt se situe ainsi à trois niveaux : au niveau
académique et scientifique, au niveau social et au niveau
d'intérêt personnel.
1.2.1. Intérêt
académique et scientifique
Du point de vue académique, notre travail répond
à l'exigence académique selon laquelle tout étudiant
finaliste du cycle de licence doit produire un mémoire, fruit d'une
recherche sur terrain, en vue de l'obtention du diplôme de licence. Il
constitue une occasion qui nous a permis d'approfondir les notions acquises
dans les cours d'informatique et de la gestion de système d'information
et de les utiliser dans l'analyse et l'interprétation de la
réalité du système d'information utilisé dans le
management de la Banque Commerciale du Rwanda.
1.2.2 Intérêt
social
La technologie de l'information est devenue un
élément clé d'organisation socio-administrative d'une
institution financière. C'est pourquoi toute les institutions
financières voudraient appliquer l'informatique pour améliorer
leur gestion. C'est dans cet ordre d'idée que la BCR a
développé sa gestion en appliquant le système
d'information selon ses différents logiciels.
1.2.3 Intérêt personnel
Cet étude nous a permis de se familiariser avec l'outil
informatique, et avec son importance dans le management de nos institutions
bancaires.
2. DELIMITATION DU
TRAVAIL
Scientifiquement, il est toujours exigé qu'un sujet
soit délimité dans le temps, dans l'espace et dans le domaine
d'étude.
Ainsi, dans l'espace, notre étude est limitée
aux institutions bancaires, cas de la Banque Commerciale du Rwanda SA (BCR),
qui est situé sur le territoire du Rwanda.
Dans le temps, notre étude couvre la période
2005 à 2008, période qui a connu l'innovation des nouveaux
produits, grâce au système d'information à la Banque
Commerciale du Rwanda S.A.
Dans le domaine, notre étude s'inscrit dans le cadre de
gestion de système d'information et de l'informatique.
3. PROBLEMATIQUE
L'accès à la technologie est l'un des
problèmes les plus cruciaux et controversés auxquels la
société de l'information fait face. Bien que l'accès soit
encore limité dans la plupart des pays du monde, dans certains pays
comme le Rwanda, avec l'appui du Gouvernement, la politique et les plans de
l'ICT sont en train de prendre racine dans la plupart des pays.3(*)
Au Rwanda, avant la guerre de 1994, la prise en compte du
système d'information dans la gestion des banques n'était pas
très important, la vitesse était limitée au papier,
engendrant un travail ennuyeux, une communication très difficile,
surtout avec les clients qui se trouvaient à l'extérieur du Pays,
la lenteur, la non confiance, les erreurs au moment du transfert de
l'information sans oublier les coûts des opérations
élevés.
Le Président du Rwanda, S.E. Paul KAGAME a fait
remarquer la contribution inestimable des TIC à la transformation
sociale et au développement, en disant que « les TIC ont
grandement contribué à l'amélioration des conditions de
vie de millions de gens dans le monde et qu'elles sont inséparables au
développement. Le haut débit des TIC est en train de devenir une
infrastructure de base et notre pays est à la traîne dans ce
domaine»4(*).
La vitesse de manipulation des données, le volume
considérable des mémoires et autres dispositifs de stockage des
données, la diversité des applications possibles, la
facilité d'emploi des systèmes proposent l'abaissement des
coûts des machines et font que les TIC bouleversent les organismes y
compris dans les pays en développement5(*).
Tout comme nous dépendons de l'automobile pour nous
rendre au travail, de même nous dépendons chaque jour davantage
des ordinateurs dans nos activités quotidiennes. La
société moderne devient de plus en plus, une
société informatisée dans laquelle l'informatique est
devenue une valeur précieuse6(*). Le manque de connaissance et la maîtrise de
l'ordinateur (c'est-à-dire les logiciels de base) entraine un handicap
dans la compétitivité sur le marché et un risque de ne pas
atteindre les objectifs dans les secteurs bancaires.
Lors de sa création, la BCR gérait manuellement
son système d'information. Au fur et à mesure du temps, elle a
opté pour l'informatisation de son système d'information en vue
d'une bonne gestion traduite en divers effets après sa mise en
oeuvre.
Nombreux chercheurs affirment qu'un système manuel,
certes est plus facile à comprendre et est le moyen le plus sujet
d'erreurs et le plus inefficace pour stocker et extraite des données
financières. Il se prête à des abus et à la perte
d'information du fait du mauvais stockage et ne permet de produire des rapports
qu'au bout d'un certain temps considérable et moyennant d'énormes
efforts. Ce type de système ne permet pas facilement de procéder
à une analyse statistique des tendances et leurs causes7(*).
La BCR avait amélioré son système
d'information qui est apte à saisir des données brutes, à
les transformer en information utilisable et à transmettre cette
information aux décideurs de manière rapide, souple et sous une
forme adaptée à leurs besoins.
En effet, cette institution a d'abord utilisé le
système manuel d'information au sens traditionnel. Elle a par suite
amélioré le système de traitement et de stockage des
données en introduisant l'outil informatique et après elle a
utilisée différents logiciels pour améliorer ses services.
Aujourd'hui, elle a rendu plus performant et plus rapide son système en
utilisant les acquis de l'Internet et des logiciels tels que DELTA BANK.
La durée trop longue de l'utilisation du système
de traitement et de stockage des données n'a sans doute pas
manqué ses côtés faibles dont l'informatisation est venue
corriger.
En égard à ce qui précède, nous
nous sommes posé les deux questions suivantes :
1. Quel est l'état actuel du système
d'information de la BCR ?
2. Le système d'information de la BCR contribue-t-il
à la satisfaction de ses clients?
4. HYPOTHESES
Selon QUIVY et CAMPENHOUDT, V.8(*) «Les hypothèses sont des réponses
provisoires et relativement sommaires qui guideront le travail et l'analyse des
données et devront par conséquent être testées,
corrigées et approfondies par le travail».
Ainsi pour répondre provisoirement aux questions
posées ci haut, nous formulons les hypothèses suivantes :
1. L'état actuel du système d'information de la
Banque Commerciale du Rwanda S.A. est bon.
2. Le système d'information contribue à la
satisfaction des clients de la Banque Commerciale du Rwanda S.A.
5. OBJECTIFS DU TRAVAIL
Notre travail a pour objectif:
Ø D'évaluer l'état actuel du
système d'information de la BCR, pour la période 2005 -
2008.
Ø D'examiner si le système d'information apporte
une contribution positive à la satisfaction des clients de la BCR, pour
la période 2005 - 2008.
6. METHODOLOGIE DU
TRAVAIL
Pour produire ce travail et l'amener à bon terme, nous
avons fait recours aux différentes techniques et méthodes
suivantes.
6.1. Techniques
Une technique est définie comme étant l'ensemble
des moyens et procédés qui permettent au chercheur de rassembler
des données et des informations sur son sujet de recherche9(*).
Au cours de notre recherche, nous avons fait recours
principalement à la technique documentaire, à la technique
d'observation et à la technique d'interview.
6.1.1. Technique
documentaire
Selon GRAWITZ, M.10(*), la technique documentaire consiste en une fouille
systématique de tout ce qui est écrit ayant une liaison avec le
domaine de recherche. Il s'agit les ouvrages, les mémoires, les
rapports, et les notes de cours ainsi que les sites web, etc..
6.1.2. Technique
d'observation
Par cette technique, nous avons observé la situation
des services d'information bénéficiés par les membres et
clients de la Banque Commerciale du Rwanda, sous le système
améliore d'information.
6.1.3 La technique d'interview structure
La documentation à elle seule ne suffit pas pour donner
des informations recherchées. Pour cette raison, nous avons
organisé l'interview aux cadres de la BCR pour récolter des
informations sur le fonctionnement de la nouvelle technologie de stockage
d'information de cette institution.
6.1.4 Technique de
questionnaire fermé
La technique de questionnaire ferme nous a servi dans la
récolte des données relatives à la satisfaction des
clients de la BCR, résultat de l'informatisation de ses services, ce
questionnaire a été adressé aux différents clients
de cette institution sur base d'échantillon choisie.
6.1.5 Technique
d'échantillonnage
La technique d'échantillonnage nous a permis de
déterminer l'échantillon des personnes à administrer le
questionnaire. Le déroulement de l'échantillonnage a
été développé dans le troisième chapitre de
ce travail.
6.2. Méthodes
utilisées
Une méthode est définie comme étant un
ensemble ordonné des principes, des règles et des
opérations intellectuelles permettant de faire l'analyse en vue
d'atteindre un résultat11(*). Dans le cadre de notre travail, nous avons fait
recours aux méthodes suivantes :
6.2.1 Méthode
historique
Cette méthode nous a conduit à une vue globale
de l'importance du système d'information à la croissance de la
BCR, depuis son lancement des activités en 1963 jusqu'aujourd'hui.
6.2.2. Méthode
analytique
Cette méthode nous a permis d'analyser
systématiquement toutes les informations ainsi que les données
récoltées, d'établir les relations entre elle, de retenir
l'essentiel et de les globaliser en un ensemble cohérent.
6.2.3 Méthode
comparative
Cette méthode nous a aidé à retrouver des
éléments de ressemblance et de dissemblance entre les faits
comparés. Elle nous a permis aussi de déceler les liens de
causalité entre les facteurs générateurs des similitudes
ou des différences entre les éléments comparés dont
le système manuel, le système de traitement et de stockage
d'information et le système informatisé complète de
l'information.
6.2.3 Méthode
statistique
La méthode statistique nous a permis de faire l'examen
minutieux du questionnaire et présenter clairement les observations
quantifiées de manière à pouvoir les traiter et en tirer
des résultats logiques sur base de la fréquence d'apparition
d'une même réponse à une question. Cette méthode
nous a permis aussi de présenter les données et le
résultat de notre recherche sous forme de tableaux, pourcentage et des
graphiques.
7. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Notre travail sera subdivisé en trois chapitres
précédés par une introduction générale.
v Le premier chapitre intitulé «Cadre
théorique » est consacré aux théories sur les
systèmes d'information et le management ainsi que les notions sur
les institutions bancaires, constituant ainsi le socle de nos analyses aux
chapitres suivants.
v Le deuxième chapitre intitulé
«L'état du système d'information de la BCR » est
consacré à la présentation de la Banque Commerciale du
Rwanda et nous avons analysé l'efficacité de la composante du
système d'information. Ce chapitre permet de vérifier notre
première hypothèse.
v Le troisième chapitre intitulé « La
contribution du système d'information à la satisfaction des
clients de la BCR» étudie la contribution du système
d'information à la satisfaction des clients d'une institution bancaires
dans le but de vérifier notre deuxième hypothèse et enfin,
le travail se termine par une conclusion générale et une
série de suggestions.
CHAPITRE I : CADRE
THEORIQUE ET CONCEPTUEL DE L'ETUDE
Ce chapitre nous permet d'analyser les différents
aspects théoriques des termes techniques qui ont été
utilises au cours de notre travail tels : l'information, le
Système, le système d'information, l'ordinateur, le management,
l'institution bancaire et les autres concepts usuels du domaine. La
définition de tous ces termes permettra de mieux comprendre notre
travail.
1.1 INFORMATION
L'information est définie comme étant une
donnée organisée, traitée, significative et utile pour
orienter une décision. Elle est aussi une donnée entrée,
qui a été travaillée par l'ordinateur. Alors, le mot
information vient du verbe « informer » qui signifie mettre
au courant, donner des connaissances, donner des renseignements sur un
événement12(*).
Ex. : le produit national brut par habitant est de US
250 : elle est une donnée. Lorsqu'il devient un
élément pour classer le Rwanda en catégorie des pays
pauvres, il devient alors une information.
L'information est un processus d'interprétation et de
construction du sens fait par un individu ou un group13(*).
L'information est définie comme étant une
donnée organisée, traitée, significative et utile pour
orienter une décision14(*).
Selon REIX R., l'information est ce qui modifie notre vision
du monde, qui réduit notre incertitude. L'information
« crée une différence » ; c'est un
renseignement au sens courant du terme15(*).
1.2. SYSTEME
Un système est définit comme étant un
ensemble ordonné des composantes permettant d'atteindre un objectif
prédéfini au moyen d'un plan. En disséquant cette
définition, on y relève trois facteurs principaux :
ü Un système est avant tout conçu pour
atteindre un but ;
ü Il doit y avoir entre les éléments d'un
système une organisation, une coordination définie en fonction
d'un plan
ü Les ressources en information, en énergie et
matériel doivent être réparties entre les
éléments du système conformément à un
plan16(*).
1.2.1 Type des systèmes
Il y a différents types de systèmes suivant les
différentes catégories de comparaison, à
savoir : 17(*)
§ Système concret et système abstrait,
§ Système naturel et artificiel
§ Système ouvert et fermé
§ Système statique et dynamique.
1.2.1.1 Système
concret et système abstrait
Un système est dit concret lorsqu'au moins deux de ses
éléments sont des entités tangibles. Exemple : dans
un ordinateur, le disque dur est tangible tandis que les données y
enregistrées ne le sont pas.
Un système est abstrait s'il est purement conceptuel.
Exemple : un modèle économique : le modèle de
croissance de Solow. Toutes ses variables : le niveau de la production, la
population, le temps, etc., ne sont pas d'entités tangibles.
1.2.1.2 Système
naturel et artificiel
Un système naturel est celui régi par la nature;
celui artificiel ne l'est pas. Exemple : le système solaire :
naturel, le système nucléaire : artificiel.
1.2.1.3 Système
ouvert et système fermé
Un système ouvert est en interaction avec son
environnement. Il influence celui-ci et il est influencé par lui pour
atteindre un état d'équilibre dynamique. Exemple : le
système respiratoire. Un système fermé, quant à
lui, fonctionne sans intervention de l'extérieure. En
réalité, des systèmes complètement fermés
sont très rares. Exemple : Un simulateur de vol.
1.2.1.4 Système
statique et système dynamique
Un système statique est celui n'évoluant pas
dans le temps et qui ne connaît qu'un seul état. Exemple : Le
système métrique. Celui qui est dynamique adopte plusieurs
états dans un environnement mouvant. Exemple : une cellule
animale.
Pour contrôler efficacement l'atteinte de ses
objectifs, un système doit avoir un sous système de
régulation capable de contrôler tout le système et qui,
généralement, est un sous ensemble de ce système.
Exemple : le microprocesseur d'un ordinateur, le cerveau du corps humain,
le coeur du réacteur nucléaire, etc.
1.3. ORDINATEUR
Dans cette partie, nous allons définir l'ordinateur et
nous allons dégager les parties de l'ordinateur.
1.3.1 Définition
L'ordinateur est une machine de traitement de l'information
permettant de conserver, d'élaborer et de restituer des données
en effectuant sous le contrôle de programmes enregistrés, des
opérations arithmétiques et logiques18(*). Il peut être
programmé pour accepter les données (input : entrées)
et les emmagasiner quelque part en sécurité pour un usage
futur.
Le processus est téléguidé par le
logiciel (SOFTWARE) et exécuté par le matériel
(HARDWARE)19(*).
Selon quelques autres auteurs, l'ordinateur est défini
comme l'outil utilisé pour traiter, stocker, transmettre de
l'information de manière automatique20(*).
1.3.2. Parties de
l'ordinateur
Pour fonctionner, un ordinateur requiert quatre principaux
aspects de gestion des données, dont les équipements responsables
qui sont :
ü Les instruments de communications en entrée
(input) : clavier, souris et autres accessoires ;
ü L'unité de traitement dont le coeur est le
processeur : CPU
ü Les instruments de communication de sortie
(output) : l'écran, imprimante et autres
ü Les instruments d'enregistrement ou
mémorisant : disque dur, CD (compact disc), DVD, Flash disc,
réalisent une fonction spécifique d'archivage.
La figure ci-après, présente, quant-à-
elle, l'ensemble « ordinateur » en image, selon ses
unités.
Figure 1 : Connexions
des périphériques d'entrée et de sortie d'un ordinateur
personnel
Source : CAPRON, H.L. Inédit.
1.3.2.1 Unité
centrale de traitement (UCT)
L'unité centrale de traitement est fortement complexe.
Il est un ensemble large composé de circuits électroniques qui
exécutent des instructions de programmes mémorisés dont le
coeur est le processeur entouré de sous ensembles, composés de
plusieurs circuits intégrés. Cependant, l'élément
le plus important de cette masse est la Carte Mère (Motherboard), et
l'élément le plus important de celle-ci est le microprocesseur ou
cerveau de l'ordinateur. Ce dernier comprend essentiellement deux parties
importantes21(*).
v L'Unité de contrôle : qui
dirige l'ordinateur entier, d'aucun la considère comme étant le
leader de l'orchestre « ordinateur ». de même
qu'un orchestre est composé de plusieurs instruments, un ordinateur est
aussi composé de plusieurs parties chacune ayant une fonction
particulière.
v L'Unité Arithmétique et Logique
(ALU) : Elle contient les circuits électroniques qui
exécutent toutes les opérations arithmétiques (addition,
multiplication, soustraction, division) et logiques (généralement
la comparaison : égal à ; moins que ; plus grand
que etc.) de l'ordinateur. cependant, on ne peut pas parler du microprocesseur
sans évoquer les mémorisations temporaires.
v Les mémoires temporaires : il
existe des mémoires primaires ou temporaires et d'autres principales ou
définitives. Les premières sont essentiellement
constituées de la mémoire RAM (Random Access Memory) et de celle
ROM (Ready Only Memory). La mémoire RAM garde les données
à traiter ainsi que celles qui viennent d'être traitées par
le microprocesseur et connexes22(*).
Ces données et informations ne sont conservées
que lorsque l'ordinateur est sous-tension ; cette mémoire est dite
volatile. La mémoire ROM conserve les programmes de base
nécessaires à tout démarrage de la machine,
généralement le système d'exploitation venu de l'usine.
Selon leur degré de sensibilité, les données peuvent
aussi être conservées, soit dans l' « internal
cache » (les plus sensibles) soit dans l' « internal
cache » (les moins sensibles). La RAM conserve
généralement les données non sensibles pendant le
traitement.
v La carte mère (motherboard) :
les chips ou circuits intégrés sont attachés au
« motherboard » (carte mère) de l'ordinateur.
Celle-ci est la structure portant les circuits intégrés d'une
machine ainsi que les espaces d'expansion. Le microprocesseur (intelligence de
la machine) ainsi que les autres composantes de la mémoire en
constituent l'essentiel.
Figure 2 : Connexions
des composantes de l'Unité Centrale de Traitement
OSAMBO, O. : Op. cit.
1.3.2.2 Entrée et
sortie
Ø Entrée :
généralement, le clavier23(*), avec des caractères traditionnels ou
spécifiques (chinois, arabes, MsDonald's), la souris (mouse) servent
à cliquer principalement sur le menu GUI (graphics user interface), le
trackball (la souris incorporée, pour l'ordinateur personnel)
constituent les moyens traditionnels et les plus connus d'entrée des
données à cote desquels on peut inclure d'autres tels ceux
appelés MICR : Magnetic In Character Recognition : ils
utilisent une machine pour lire les caractères faits de particules
magnétisées. Tel est le cas des chèques et autres cartes
de crédits.
Le scanner constitue aussi une autres voie
d'entrée : on entre une donnée, généralement
une image, au moyen d'un lecteur à lumière
On distingue trois sortes : le flabed
(plat) généralement le plus connu, le hand held pouvant se tenir
à la main, avec l'image à entrer à son but ainsi que le
sheetfed pouvant lire le document en forme de papier enroulé ou à
enrouler.
Ø Sortie :
généralement, l'écran ou le moniteur et l'imprimante
(hard copy) constituent les moyens communément utilisés pour
sortir l'information. Pour ce qui concerne l'écran, celui-ci peut
être à tube cathodique, couleur ou blanc ou à plasma
liquide (LCD) plat, couleur.
Cet écran est divisible en points appelés
« dots » adressables, chacun étant potentiellement
un élément d'une image appelé pixel. Plus l'écran a
des pixels, plus sa résolution est forte. Les espaces entre les dots
sont dits « dots pitchs », plus les dots pitchs sont
nombreux et plus ils sont grands, moins forte est la résolution.
Les pixels et les dots pitchs constituent aussi un indice
important pour acheter un moniteur d'ordinateur. On distingue ainsi
d'après les écrans VGA (Visual Graphic Arry), les XGA (Extended
Graphic Array) et les SVGA (Super Visual Graphic Array) avec plus de pixels
(800 by 600 ; 1024 by 768 ; 1280 by 1024 ; 1600 by 1200).
En cas d'absence de résolution ou de couleur
appropriée, on peut y ajouter une carte graphique dont le rôle est
d'augmenter la résolution et/ou le nombre de couleurs. Les écrans
flats screens : LCD (Liquid Crystal Display) sans bosses, sont
généralement de qualité supérieure avec une haute
solution, mais sont aussi les plus chers.
Figure 3 : Ecran plat
dit en Anglais : Flatscreen Monitor
GOOGLE, Flat screens, (Online), http://us.dell.com
consulté le 16/10/2009
Quant aux imprimantes, elles sont les
périphériques de sortie les plus utilisées en
informatique. L'utilisateur a le choix entre plusieurs types d'imprimantes.
Chaque type correspond à un budget et à des besoins
différents. On distingue essentiellement sept type d'imprimantes :
les imprimantes matricielles rapides qui peuvent produire plusieurs dizaines de
pages par heure, les imprimantes à marguerite de qualité courrier
dont la vitesse est très lente, les imprimantes à jet d'encre,
les imprimantes laser, les imprimantes couleur (à jet d'encre ou
à sublimation), les traceurs et les imprimantes destinées
à la reproduction des photographies24(*).
1.4 SYSTEME
D'INFORMATION
Un système d'information peut se définir comme
un ensemble organisé des procédures pour collecter, traiter,
stocker et communiquer des informations permettant de prendre des
décisions et contrôles25(*).
Selon Alter S., cité par REIX R., a
considéré un système d'information comme un cas
particulier de « système de travail ». il
définit d'abord un « système de travail/(work
system) » comme « un système dans lequel des
participants humains/et ou des machines exécutent un processus
d'affaires en utilisant de l'information, une technologie et d'autre ressources
pour produire des produits ou des services destinés à des
clients internes ou externes ». Il définit ensuite un
système d'information comme « un système de travail
dont les fonctions internes sont limitées à traiter l'information
en exécutant six types d'opérations : saisir, transmettre,
stocker, retrouver, manipuler, afficher l'information »26(*).
Selon R. REIX un système d'information est
« un ensemble des ressources : Matériel, logiciel,
personnel, données, procédures permettant d'acquérir, de
traiter, stocker, communiquer des informations (sous forme de données,
texte, image, sons, etc.) dans des organisations»27(*).
ASSAR S., le définit comme un ensemble de machines,
d'hommes, des procédures, des données et des logiciels
interconnectes, en vue de produire une information nécessaire pour toute
prise de décision au sein d'une organisation28(*). Toute organisation doit
posséder un ou plusieurs systèmes d'information susceptible de
fournir divers renseignements à divers paliers organisationnels,
lesquels peuvent aider pour une prise de décision.
LOOIJEN M. le définit comme étant, « All
the hardware with the relevant basic software and application softwares, and
procedures involved into the control of a business process : un ensemble des
machines, d'hommes, des procédures des données et des logiciels
interconnectes en vue de produire une information nécessaire pour toute
prise de décision au sein d'une organisation». Le graphique
ci-après, illustre cette définition.
Figure 4: Illustration des composantes d'un
système d'information
INFORMATION
PRISE DE DECISION
Source : LOOIJEN M. : Information Systems :
Management, Control and Maintenance, Kluwer
Bedrijfsinformatie, 1998,
p.36.
Le concept système d'information a été
développé aux USA par les gestionnaires issus de grandes
écoles de gestion telles la MIT Harvard, UCLA, etc.
1.4.1 Typologie des
systèmes d'information
Il existe plusieurs classifications des SI, cela
d'après les penseurs et auteurs. Mais tous spéculent autour de
quatre grands types de SI donnés par ZMUD et BOYNTON à
savoir 29(*):
ü Le système de traitement des transactions
(STT)
ü Le système de reportage de l'information
(SRI)
ü Le système d'aide à la décision
(SAD)
ü Le système de décision programmée
(SDP)
Analysons ces systèmes en détail.
1.4.1.1 Système de
traitement de transaction (STT)
Un STT collecte, mémorise, et traite des données
décrivant les transactions d'une organisation de façon que les
membres de l'organisation en question puissent s'en servir comme base de leurs
actions régulières, de type : procédure, production
des documents administratifs, utilisation dans d'autres systèmes, ...
Ce système est aussi généralement celui
qui supporte la cueillette, le traitement et la mémorisation des
données externes à l'organisation. Ex. : en vente, un
système de traitement de commandes, collecte des données sur les
clients, mémorise ces données, les traits, soit pour analyser les
modalités de distribution des produits, soit pour préparer une
information qui sera utilisée plus tard par d'autres systèmes par
une prise décisions.
1.4.1.2 Système de
reportage de l'information (SRI)
Ce système a pour finalité de produire des
rapports prédéfinis pour les membres d'une organisation à
partir des traitements des données déjà cueillies et
mémorisées. Notons qu'il n'existe pas des contraintes sur la
nature de ces rapports, sur leurs fréquences ou encore sur les
événements qui causent leur production.
Ces rapports peuvent être imprimés sur papier,
affichés sur un écran cathodique, etc. ils peuvent être
produits quotidiennement, hebdomadairement, régulièrement ou sur
commande.
Ex. : en gestion des ressources humaines, un rapport sur
l'arrivée et le départ du personnel au site de travail.
1.4.1.3 Système
d'aide à la décision (SAD)30(*)
De l'anglais « decision support system »,
il supporte activement le processus décisionnel de l'entreprise.
Sa caractéristique essentielle est la
flexibilité obtenue par la capacité du décideur à
spécifier ses besoins lors de la prise des décisions.
Il permet aussi au décideur de trouver et d'analyser
rapidement des quantités considérables des données, tout
en comptant sur son expérience, son intuition et sa capacité de
jugement.
Ainsi face à un problème donné, un SAD
permet de rechercher les éléments spécifiques contribuant
à sa résolution. Ex. : En finance, un SAD pourra permettre
d'analyser les données et inconvénients de différentes
formes de financement à court terme (les avances en comptes courants,
les crédits de caisse, l'avance sur titre, etc.)
Il peut aussi permettre de décider sur l'octroi d'un
crédit sur base par exemple des données sur la liquidité,
l'acceptabilité, la profitabilité et la personnalité du
client et ses activités. Ceci incorpore les éléments de la
méthode de choix d'un client appelée méthode LAPP.
1.4.1.4 Système de
décision programme (SDP)
Ce système remplace l'humain (décideur) dans le
processus décisionnel. Ainsi, on fixe des règles
intégrées au logiciel qui, dans certaines conditions, provoquent
les actions du système. Ceci s'oppose au STT et au SAD utilisant l'homme
comme décideur.
Le rôle d'un SI est de produire de l'information et/ou
d'assister ou d'automatiser le travail par d'autre système de travail.
Un SI peut servir d'autres systèmes de travail de différentes
manières, comme le montre dans le tableau d'après
ci-contre :
Tableau 1 : Rôle
d'un système d'information
Système d'information support d'un
système individuel de travail
|
Fournir de l'information (usage
discrétionnaire)
Par exemple, fournir des ratios financiers pour une
décision d'octroi de crédit
|
Structurer le travail (usage conseille)
Par exemple, un système expert structure le travail
d'un décideur débutant
|
Automatiser le travail (usage obligatoire)
Par exemple, système de contrôle d'une usine
fonctionnement des appareillages)
|
Système d'information support de plusieurs
systèmes de travail
|
Partager l'information (usage
discrétionnaire)
Par exemple, diffusion par vidéoconférence d'une
présentation du directeur général
|
Coordonner le travail
(usage recommande)
Par exemple, élaboration d'un planning de
fabrication
|
Intégrer le travail
(usage obligatoire)
Par exemple, utilisation d'un progiciel de gestion
intégré par différents services
|
Source : Alter S. Citée par REIX R. :
Système d'information et management des organisations,
4ème édition Vuibert, Paris, 2002, p.79
L'intégration entre le système d'information et
système de travail peut être variable : le système
d'information peut être une source externe d'information (par exemple,
une banque de données consultables librement) ; lui peut être
un outil interactif d'aide à la décision.
1.4.2 Fonction principale
d'un SI
La fonction principale d'un SI est de produire l'information.
Cette production se raffine dans quatre étapes constituant les fonctions
principales d'un SI dans le domaine strictement informatique. Soit collecter,
traiter, transmettre et mémoriser. Cela fait de la manière telle
que schématisée dans la figure ci-après
Schéma 1 :
Fonction principales du SI
COLLECTER
TRAITER
LES DONNEES
TRANSMETTRE
MEMORISER
Source : OSAMBO O. : Cours de Gestion de
Système d'information, ULK, première licence,
Gestion, 2008, p.13
Collecter, affirme plusieurs auteurs, signifie que les
données existent, qu'elles sont connues et qu'elles sont
repérées ; Or, le système d'information ne doit pas
se contenter de ce qui existe. Il doit anticiper (ou permettre) la recherche
d'informations nouvelles, intéressantes, les traiter, les transmettre
à qui de droit mais aussi les mémoriser.
Comme le dit M.AUMIAUX31(*) « l'information doit être
saisie, reproduit, triée et ventilée, classée et
diffusée ».
1.4.3 Logiciel
Un logiciel ou application est un ensemble de programmes, qui
permet à un ordinateur ou à un système informatique
d'assurer une tâche ou une fonction en particulier, (logiciel de gestion
de la relation client, logiciel de comptabilité, logiciel de gestion des
prêts), pour une solution future à un problème.
En général dans un système informatique,
on peut distinguer la partie matérielle (l'ordinateur et ses
périphériques) et la partie logicielle, (les programmes
« écrits » sur le disque dur).
Les programmes sont accompagnés d'un ensemble de
données permettant de les faire fonctionner (par exemple, un jeu viendra
avec de nombreuses images, animations, sons, etc.).
1.4.3.1 Composantes des
logiciels (software)
Pour fonctionner, l'ordinateur a besoin d'une série de
programme32(*). Une fois
l'ordinateur allumé, il a besoin de charger les fichiers systèmes
en mémoire vive (RAM). Pour utiliser un programme spécifique,
comme un traitement de texte, il doit changer les fichiers programmes et
utiliser ensuite les données.
Ø Système d'exploitation
Livré généralement avec la machine, le
système d'exploitation assure la communication (le transfert) entre
différentes composantes de la machine (unité centrale de
traitement et les périphériques). Il assure aussi la gestion des
disques etc.
Ø Programmes d'application
Les programmes d'application sont ceux qui permettent de
réaliser des tâches comme par exemple :
· Ecrire une lettre (traitement de texte)
· Effectuer des calculs (tableaux)
· Gérer des fichiers client (base des
données).
Ces programmes sont lancés après le changement
du système d'exploitation.
Ø Fichiers de données
Ces sont des fichiers créés à partir
d'un logiciel d'application (Word, Excel, Access) etc., par exemple une
enduction de nombres pour un tableur, une lettre pour un traitement de texte,
une liste d'adresses pour le gestionnaire de base de données.
1.4.3.2. Fonctionnement
d'un logiciel
Pour fonctionner, un logiciel nécessite l'utilisation
d'un ordinateur (micro-ordinater, station de calcul, mainframe, etc.), sur
lequel existe à l'origine un « logiciel moteur »,
système d'exploitation qui accepte le « logiciel
application ». Il est indispensable qu'on puisse fournir aussi
à celui-ci des séquences d'instructions qui devra exécuter
pour résoudre un problème de l'entreprise.
1.4.3.3
Développement de logiciels
Les logiciels, suivant leur taille, peuvent être
développés par une personne, une petite équipe, ou un
ensemble d'équipes coordonnées. Cependant le développement
de grand logiciel par de grandes équipes pose de grands problèmes
de coordination, en raison de la qualité importante d'information
à communiquer entre les intervenants : documentation,
réunions.
Pour éviter ce genre de problèmes, le
développement devra suivre des règles strictes permettant le
travail en groupe et la maintenance du code.
Figure 5 :
catégories de logiciels
WIKIPEDIA: Gestion des données. (On line),
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gestion-des -
donn%C3%A9es, consulté, le
22/10/2009
1.4.4 Type de logiciels
Les types de logiciels sont :
1.4.4.1 Logiciel
d'application
Ce sont des logiciels répondant directement aux besoins
de l'utilisateur. Ils sont « custom or packaged software ».
Ils prennent assez de temps pour leur réalisation et sont complexes. Ils
sont généralement vendus en boites colorées avec manuels
d'instructions et se lancent par insertion de la disquette dans l'unité
de lecture du support (CD-ROM DRIVE or disquette drive) ; c'est le
phénomène appelé : « booting ».
Les logiciels d'applications ne sont pas très difficiles à
utiliser car ils sont communément présents dans les jeux, le
dessin, le graphique, le traitement des lettres, la préparation des
budgets, etc.
Il existe aussi des logiciels dits de gestion, des logiciels
de contrôle de processus industriels, bureautique, d'assistance
spécifique : la liste ne peut aucunement être exhaustive. On
peut donner quelques exemples de logiciels par une trilogie d'après la
disponibilité d'un code source (code ouvert ou tout le monde peut lire
le code source et le code fermé ou celui-ci n'est disponible que pour
une minorité de personnes)33(*).
1.4.4.2 Logiciel libre
Tout le monde peut étudier, copier, modifier et
distribuer des versions modifiées du logiciel (définition de la
free software foundation). Ces logiciels sont protégés pour la
plus part par une licence d'utilisation.
1.4.4.3 Logiciel
propriétaire
Au moins un de ces droits n'est pas rempli pour les
utilisateurs. Pour la licence de son utilisation nécessite le paiement
d'une certaine somme à son créateur.
1.4.4.4 Logiciel
commercial
C'est un logiciel destiné à la vente34(*).
1.5 DONNEES
L'ordinateur comme un humain parle une langue, entend et
communique dans cette langue ; cette langue est appelée : le
langage numérique ou « digital langage » en anglais.
Dans ce langage, les données sont généralement
représentées en système binaire (1& 0)
représentant le passage ou non d'énergie électrique.
Chaque 0 et 1 du système binaire est appelé BIT (binary digit).
Ce bit est l'unité de base de la conservation de l'information dans la
mémoire de l'ordinateur. Les bits sont mis ensemble en groupe de 8 pour
représenter un byte ou un octer, chaque byte représente un
caractère, une lettre, un chiffre, un caractère spécial
(A : 0100 0001 ; 9 : 00111001), etc.
La capacité de la mémoire, qu'elle soit celle
temporaire ou encore celle définitive, s'exprime en nombre de bytes qui
peuvent y être conservés. Les multiples du byte sont les suivants
35(*) :
§ Kilobyte : 1024 bytesytes
§ Megabyte : 1024 kilobytes
§ Gigabyte : 1024 megabytes
§ Terabyte : 1024 gigabytes
§ Pentabyte : 1024 terabytes
§ Exabyte : 1024 pentabytes
§ Brontobyte : 1024 exabytes (multiple le plus
élevé, connu à ce jour)
1.5.1 Différence entre donnée et une information
Contrairement à ce qu'on pourrait croire, l'ordinateur
ne comprend que deux symboles ou deux états distincts produits par
l'électricité, la polarité magnétique ou la
lumière réfléchie. En d'autres termes, les ordinateurs
peuvent seulement savoir si un interrupteur est ouvert ou fermé.
L'unité centrale de traitement est composée de million de
minuscules interrupteurs électroniques appelés
« transistors », l'ordinateur, grâce à sa
très grande vitesse de traitement, organise ses multiples interrupteurs
ouverts ou fermés, de façons à produire et à
présenter les données compréhensibles. Le terme
« donnée » désigne l'information fournie par
les groupes d'interrupteurs ouvert/fermé. L'ordinateur en organisant les
données produit l'information.
1.6 AVANTAGES ET
INCONVENIENTS DE L'INFORMATIQUE36(*)
1.6.1 Avantages
Dans le domaine social, le travail est plus
intéressant lorsque certains résultats impossibles sont
réalisés avec l'aide de l'ordinateur, par exemple, les hommes des
sciences, de la loi, les professeurs, les employés de bureaux et autres
disposant les ordinateurs, ne font plus que du travail créatif, le reste
étant confié à l'ordinateur.
Grâce à l'arrivée des ordinateurs, les
entreprises réduisent le gaspillage de certains matériels de
bureau et améliorent l'efficacité. D'où, la
réduction de certain prix et l'amélioration de certains services.
La révolution des micro-ordinateurs a permis l'utilisation domestique de
l'outil informatique. Le besoin d'utiliser les systèmes
programmés permettant le contrôle des ressources et un
fonctionnement efficace des multiples emplois aux informaticiens.
1.6.2
Inconvénients
Actuellement, la grande partie des travaux de bureau dans tous
les domaines se font sur ordinateur, le travail que peuvent accomplir plusieurs
employés est fait par un nombre réduits de personnes, ceci
étant parfois une menace au chômage, lorsque les unités
remplacées n'ont pas d'autres aptitudes à exploiter par
l'entreprise concernée.
1.7. IMPACT DU SYSTEME
D'INFORMATION SUR L'ENTREPRISE37(*)
On cherche généralement à atteindre trois
types d'effets en développant des projets de système
d'information : la réduction des coûts ; la création
de valeur ajoutée et une modification de l'organisation des
processus.
1. 7.1 Réduction des
coûts
La baise des coûts de fonctionnement a été
la principale motivation des entreprises pour développer leur
système d'information depuis les débuts de l'informatique
jusqu'à la fin de la décennie 80. Cette motivation s'est traduite
par l'automatisation des tâches quotidiennes, l'objectif étant de
réduire les effectifs tout en améliorant la qualité des
opérations. Dans des domaines comme la comptabilité, la gestion
des stocks ou l'administration des ventes, les systèmes
informatisés sont directement pris en charge les opérations
répétitives jusque-là effectuées par un personnel
qualifié. Ils ont également permis d'augmenter les volumes
d'activité à effectif constant. L'ensemble des entreprises adopte
un mouvement pour rester compétitive sur leurs marchés.
1. 7.2 Création de
la valeur ajoutée
Beaucoup d'entreprises (en particulier les innovateurs)
conçoivent les systèmes d'information comme une ressource
stratégique permettant d'augmenter la valeur ajoutée
perçue par le client. L'objectif est la justification du système
d'information.
1. 7.3 Modification de
l'organisation des processus
La reforme du système d'information s'accompagne de
plus en plus de reformes radicales des processus. On parle de reengineering
(transformation radicale des processus et des métiers). Le
système d'information est alors un outil pour améliorer le
fonctionnement.
1.8. MANAGEMENT
D'après Henri Fayol38(*), le management est l'ensemble des techniques
d'organisation qui sont mises en oeuvre pour l'administration d'une
entité. Il a souligné que le management a pour objectif de
veiller aux fonctions suivantes:
· Technique ;
· Commerciale (le marketing et l'acte de
vendre) ;
· Financière ;
· De sécurité ;
· Comptable ;
· Administrative
Dans une optique moderne, en supposant que la production est
seulement induite par la demande, le management se réduit aux fonctions
de : marketing (et vente), finance, organisation par la gestion de la
qualité (de la logistique, de l'informatique décisionnelle et de
la gestion des ressources humaines).
De même, Fayol indique que le management doit
réaliser :
ü Les prévisions (le management assure en effet la
stratégie d'entreprise ; par l'évaluation
d'entreprise) ;
ü L'organisation ;
ü Le commandement ;
ü La coordination (par la logistique et l'informatique
décisionnelle) ;
ü Le contrôle (par le contrôle de gestion au
sens large et l'analyse financière).
Selon MALIK F39(*)., « le management est le métier qui
consiste à atteindre et à obtenir des
résultats ». Ces résultats et l'exécution des
tâches spécifiques pour y parvenir c'est donc les mesures de la
réussite.
Il a souligné que tout métier se
caractérise par quatre éléments qui sont les principes,
les taches, les outils et la responsabilité. Les principes
détermineront la qualité d'exécution des tâches
inhérentes à tout métier, ainsi que l'utilisation des
outils requis pour l'exécution de ces tâches. Par
conséquent, ces mêmes principes détermineront le management
efficace40(*).
La nature des tâches en management exige non seulement
une connaissance du management, mais également des connaissances
actuelles et spécifiques. Les taches du management sont les mêmes
partout, mais les exécuter correctement exige la connaissance des
facteurs concrets et particuliers.
1.8.1 Gestion des objectifs
La gestion des objectifs est une tâche incontournable
pour chaque organisation. Cependant, la nature ou la substance des objectifs
diffère d'une secteur d'activité à l'autre. Une entreprise
dans le domaine de l'aluminium aura des objectifs différents des
secteurs pharmaceutiques ; les objectifs du corps administratif du
ministère de l'Intérieur se distinguent de ceux du
ministère de la Défense ou du ministère des Affaires
étrangères41(*).
Selon Peter, F. Drucker, le père du management par
objectifs, dans son premier ouvrage sur le management, « la gestion
par objectifs » est incontournable, ce serait même la seule
façon de gérer pour un grand nombre d'entreprises,
particulièrement celles qui sont décentralisées42(*).
Les organisations, tout particulièrement les
entreprises, ont des objectifs qui différent largement. Ils se
définissent selon la période de temps (objectifs à long,
moyen ou court terme), leurs natures (objectifs stratégiques et
objectifs opérationnels), leurs champs d'application (objectifs
généraux, objectifs par départements, objectifs personnels
et autres). Par conséquent, chaque organisation doit comprendre
clairement l'expression « gestion par objectifs »43(*).
1.8.2 L'histoire du
management44(*)
Le management est une discipline relativement récente,
au 19ème siècle, on ne voulait plus payer des ouvriers
pour leurs polyvalences, mais plutôt uniquement pour ce qu'ils savaient
faire de mieux. Vers la fin du 19eme siècle, Frederick Taylor propose le
concept d'organisation scientifique du travail tendant vers une « one
best way ». Celui-ci repose sur la décomposition du travail en
gestes élémentaires chronomètres et organises
rationnellement pour former une chaine de production. Taylor désirait
appliquer les principes généraux d'amélioration de la
productivité par la division du travail d'Adam Smith à
l'entreprise. Il partage aussi l'idée avec Henry Ford qu'une
augmentation des rendements peut être obtenu en contrepartie de bons
salaires.
Parallèlement, Henri Fayol propose une approche
similaire, avec un même souci de précision et de
rationalité, à l'administration et à l'organisation
bureaucratique. Il comprend que le prix des approvisionnements, la
fiabilité des outils, la disposition des lieux de travail et la
qualité de l'encadrement comptent tout autant que la quantité
produite par l'entreprise. On parle alors d'administration moderne, qui fut
alors qu'elle est toujours aujourd'hui la base de tout manuel de gestion. Il
amène les concepts de systématisation du travail du dirigeant, de
la prévision jusqu'au contrôle en passant par la décision.
On reconnaît alors les principes de gestion : prévoir,
organiser, commander, coordonner et contrôler.
1.8.3 « Le
management » un système d'appréciation de la
compétitivité45(*)
La compétitivité de l'entreprise dans la ou les
activités économiques exercées, c'est-à-dire sa
capacité à soutenir la concurrence, s'apprécie à la
lumière des résultats obtenus en matière de satisfaction
des parties contributrices et des performances opérationnelles qui en
sont les facteurs et les indices précurseurs au regard de la
concurrence. Les performances opérationnelles s'apprécient en
examinant le portefeuille d'activités et de produits, les processus,
l'organisation et les ressources.
1.9 INSTITUTIONS
BANCAIRES
La banque est généralement une institution
financière à but lucratif malgré que certaines banques,
notamment la banque centrale, ne le sont pas. Le nom banque vient du terme
italien « banco », qui signifie table, utilisé
durant la renaissance par les banques de Florentine qui faisait leurs
transactions sur des tables couvertes par une étoffe verte. Les
services bancaires traditionnels consistaient à recevoir des
dépôts d'argent et à prêter cet argent pour diverses
transactions46(*).
En effet, le système bancaire a une longue histoire. Il
a influencé l'économie et la politique pour plusieurs
années. Le premier objectif des banques était de fournir aux
entreprises des liquidités pour leur commerce. Les banquiers
prêtaient des fonds aux entreprises pour leur permettre d'acquérir
des stocks de marchandises. Les fonds prêtés étaient
retournes aux banquiers, majorés d'un intérêt contractuel,
après la vente de ces marchandises. Pendant longtemps, le secteur
bancaire se concentrait uniquement aux hommes d'affaires. Les consommateurs ne
s'y intéressaient pas du tout. Aujourd'hui, le système bancaire
est très développé.
Les banques analysent méticuleusement la condition
financière des affaires de leurs clients en vue de déterminer le
risque attaché à chacun des prêts qu'elles leur accordent.
La banque génère un bénéfice
à partir de la différence entre l'intérêt qu'elle
reçoit de ses emprunteurs et celui qu'elle paye aux déposant
majorés d'autres frais relatifs à ses transactions47(*).
1.9.1 Catégories de
banques
Il existe trois principales catégories de
banques : les banques centrales (nationales), les banques de détail
et les banques d'investissement48(*).
1.9.1.1 Les banques
centrales
Les banques centrales sont des organisations
financières non commerciales. Ce sont les banques publiques
chargées de Contrôler les taux d'intérêt et l'offre
de la monnaie dans l'économie d'un pays. Généralement,
elles fournissent les liquidités au système bancaire et
travaillent comme des prêteurs du dernier ressort en temps de crise
financière.
1.9.1.2 Les banques de
détail
Les banques de détail traitent directement avec les
individus et les petites entreprises. Les banques de détail sont de deux
types : les banques commerciales et les banques d'épargne49(*).
Ø Banque commerciales
Le terme « banque commerciale »
désigne une banque qui s'occupe principalement de la réception
des dépôts et de l'octroi des crédits. Les banques
commerciales s'intéressent surtout aux grandes sociétés et
aux larges entreprises.
Ø Banques d'épargne
En Europe, les banques d'épargne ont été
créées à partir du 18ème et du 19ème
siècle après Jésus Christ. Leur objectif originel
était de faire accéder plus facilement aux produits de
l'épargne toutes les couches de la société. Dans certains
pays, les banques d'épargne étaient créées sur
l'initiative de l'Etat, tandis que dans d'autre des particuliers s'engageaient
socialement à créer des banques d'une telle nature. La Banque
populaire du Rwanda était dans cette catégorie des banque
d'épargne par la décentralisation de leur raison de distribution
et par le fait de s'intéresser à leur approche sociale dans les
affaires.
1.9.2.3 Banque
d'investissement
Les banques d'investissement jouent un grand rôle dans
les activités des marchés financiers à but lucratif.
Cependant, certaines d'entre elles sont publiques. Les deux types de banques
d'investissement sont : Les banques d'investissement de garantie et les
banques des marchants.
Ø Banque d'investissement et de
garantie : cette catégorie de banque d'investissement
garantit la vente des titres (action ou obligation). Elles vendent pour leur
propre compte et donnent des conseils à diverses sociétés
sur les activités du marché financier telles que l'acquisition ou
fusion des entreprises.
Ø Banques des marchants :
Traditionnellement, ces banques étaient engagées dans le
financement des affaires ou des investissements, la définition moderne
de ce type de banques se réfère aux banques qui fournissent le
capital aux entreprises sous forme des actions plutôt que sous forme des
prêts en monnaie liquide. Au Rwanda seule la forme traditionnelle existe
Ex. La Banque Rwandaise de Développement (BRD).
En effet, dans ce chapitre, notre recherche s'est
bornée sur les définitions de concepts clés, notamment,
l'Information, le Système, le SI, l'ordinateur qui est
l'élément de l'informatique ainsi que ses parties. Nous avons
aussi aborde la notion des institutions bancaires et du management en tant que
domaine de notre recherche. Ces concepts sont importants pour la
compréhension du travail, sachant bien que toute organisation ayant un
bon SI, est en bonne position sur le marché.
La partie qui suit concerne le 2ème chapitre
qui va parler sur L'état actuel du système d'information de la
BCR.
CHAPITRE 2 : L'ETAT DU
SYSTEME D'INFORMATION DE LA BANQUE
COMMERCIALE DU RWANDA
2.1 INTRODUCTION
Dans ce chapitre, nous exposons sur le fonctionnement et la
gestion du SI des services bancaires de la BCR. Nous y examinons pour la BCR,
la gestion des cinq composantes du SI à savoir : la composante
machine, le logiciel, les données, les procédures et ensuite les
hommes. Nous allons commencer ce chapitre par la présentation de la
BCR.
2.2. PRESENTATION DE LA
BANQUE COMMERCIALE DU RWANDA S.A
La Banque Commerciale du Rwanda BCR en sigle est l'une des
grandes banques commerciales qui exercent les activités bancaires au
Rwanda.
Elle fut la première banque à caractère
commercial à avoir ses guichets dans le pays des mille collines. Jadis,
cette institution évoluait dans l'ancienne préfecture de Butare
au Sud du Pays. Mais vu son importance, elle a fin par être
transférée à Kigali, principale ville au Centre du
Rwanda.
2.2.1. Historique de la BCR
S.A
Créée le 1er Mai 1963, la BCR occupe
ainsi la première place dans l'histoire du pays en matière
bancaires, car elle a existé bien avant même la Banque Nationale
du Rwanda, qui a vu le jour une année plus tard, et a instauré
ses activités sur le territoire national. Son siège se trouve
à Kigali, District de Nyarugenge, sise 11 Boulevard de la
Révolution. Etant une banque de dépôt, son objet principal
est celui d'octroyer des crédits aux nécessiteux à partir
de leurs fonds, pour une durée relativement courte50(*).
Dès sa naissance, la BCR S.A travaillait comme une
Société par Action à Responsabilité Limitée
1963, avec un capital social de 15.000.000 Frw représenté par
15.000 actions.
En octobre 1987, avec l'entrée de nouveaux actionnaires
son capital est passe de 15.000.000 Frw à 325.000.000 Frw
représenté par 230.000 actions nominatives. Le 19 Avril 1999, la
structure de l'actionnariat de la BCR S.A a été modifiée
ensuite à la sortie de trois actionnaires à savoir la
Société Financière pour les Pays d'Outre-mer, La Banque
Nationale de Paris et la Dresner Bank51(*).
Le tableau suivant illustre sa nouvelle structure ainsi que la
part de chacun de ses actionnaires.
Tableau 2 : Les
actionnaires de la BCR SA et leur participation en 2000
Actionnaires
|
Nombres d'actions (en Frw)
|
Pourcentage
|
Etat Rwandais
|
987.223
|
49,36%
|
Banque Bruxelles Lambert
|
982.777
|
49,14%
|
Nationaux
|
30.000
|
1,50%
|
Total
|
2.000.000
|
100%
|
Source : BCR, Rapport annuel,
Kigali, 2000
En 2003, l'Etat Rwandais devient actionnaire majoritaire avec
98,5% suite au retrait total de la BBL. Cette situation a eu impact
négatif sur la gestion de la banque, surtout en ce qui concerne la
gestion des risques des crédits. Ainsi, la banque s'est retrouvée
avec des crédits impayés de 8.000.000.000 Frw et ceci a
ploné la banque dans une situation de difficulté
financière. En janvier 2004, l'Etat Rwandais a commencé, le
processus de la privatisation de la banque. Le processus de privatisation s'est
conclu en décembre 2004 par un accord entre l'Etat Rwandais et les
investisseurs anglais du Groupe ACTIS base au Royaume Uni,
spécialisé dans les marchés émergents, avec une
concentration particulière en Afrique qui deviennent le nouveau et
principal actionnaire de la BCR.
Ce groupe ACTIS a apporté un montant de 2,7 milliards
comme capital additionnel et détient maintenant 80% de l'actionnariat,
le Gouvernement Rwandais avec, 19,2% et 0.8% pour les actionnaires
privés.
Le but d'Actis est non seulement de gérer de
façons profitables ses investisseurs, mais aussi de contribuer à
l'évolution et au développement des secteurs économique
dans le pays.
2.2.2 Mission et vision de
la BCR S.A52(*)
La BCR S.A a une solide réputation basée sur des
services de qualité et bénéficie d'un réseau
d'agence dans tout le pays avec son siège sociale à Kigali, tout
cela avec une mission et une vision bien précises.
2.2.2.1 Mission
La mission de la BCR S.A est celle d'augmenter la valeur pour
les actionnaires tout en jouant un rôle clé dans la transformation
de l'économie et l'amélioration du bien être de la
population aussi bien Rwandaise qu'étrangère. A travers les
équipes dynamiques et attentionnées, la BCR SA aspire à
fournir des solutions financières novatrices et à maintenir les
niveaux de qualité les plus élevés de service à la
clientèle et d'intégrité professionnelle.
2.2.2.2 Vision
La vision de la Banque commerciale du Rwanda est de devenir le
fournisseur le plus respecte et le plus importants à offrir des
solutions novatrices de services financiers dans la région.
2.2.3 Objectifs et Valeurs
de la BCR
Comme toute entreprise, la BCR S.A. s'est fixé
différents objectifs et mettre à la première ligne
certaines valeurs pour leur meilleur accomplissement.
2.2.3.1 Objectifs
La BCR s'est fixé cinq objectifs à
poursuivre :
ü Générer de l'augmentation de la valeur de
l'action ;
ü Offrir une valeur ajoutée substantielle de la
qualité de service à la clientèle ;
ü Assurer une meilleur satisfaction au
personnel ;
ü Contribuer aux bonne causes de la collectivité
en égard au sens de responsabilité civique et à se
conformer à la réglementation.
2.2.3.2 Valeurs
Tout employé de la BCR S.A doit promouvoir les grandes
valeurs qui favorisent la rentabilité de l'entreprise et le respect de
la clientèle à savoir l'obsession du service à la
clientèle ; le travail d'équipe ; l'excellence ;
l'intégrité ; l'innovation et la rapidité53(*).
2.2.4 Les agences et
Guichets des la BCR S.A
En plus du siège social sis à Kigali, la BCR
compte actuellement dix agences et cinq guichets déplacés
à savoir :
2.2.4.1 Les Agences de la
BCR S.A
Agence de Kigali (siège), Agence Butare à Huye,
Agence de Cyangugu à Rusizi, Agence de Gisenyi à Rubavu, Agence
de Ruhengeri à Musanze, Agence de Byumba à Gicumbi, Agence de
Windsol (à l'hôtel LAICO), Agence de Remera dans la ville de
Kigali, Agence de Rwamagana dans la région de l'Est, Agence de
Nyamirambo dans la Ville de Kigali.
2.2.4.2 Les guichets
La banque a crée des guichets déplacés
dépendant des agences Kigali et Gisenyi en vue de mieux personnaliser le
service à la clientèle :
· Guichet MAGERWA à Gikondo/agence de
Kigali ;
· Guichet de Kanombe à l'aéroport/agence de
Kigali ;
· Guichet de Nyabugogo/agence de Kigali ;
· Guichet PNUD/agence de Kigali ;
· Guichet BRALIRWA/agence de Gisenyi.
Nous signalons que depuis la fin de la guerre de 1994,
quelques agences de la BCR comme celle de GITARAMA, KIBUYE, KIBUNGO, GIKONGORO
et NYABISINDU sont toujours fermées en attendant l'autorisation de la
BNR.
2.2.5 Les partenaires
locaux et étrangers de la BCR S.A
La BCR S.A gère des contacts commerciaux conclus avec
Western Union, BPR et « SWIFT », ainsi que des financements
à l'étranger ; la BCR a un réseau très vaste
de partenaires étrangers parmi lesquels.
Tableau 3 : Les
partenaires étrangers de la BCR S.A
Partenaire
|
Pays
|
ABN-AMROBANK
|
Pays bas
|
CITIBANK NAIROBI
|
Kenya
|
CITIBANK NEW YORK
|
Etats-Unis
|
COMMERZBANK FRANKFURT
|
Allemagne
|
DRESDNER BANK FRANKFRT
|
Allemagne
|
ING BANK GENE
|
Suisse
|
ING BELIGIUM
|
Belgique
|
KENYA COMMERCIAL BANK
|
Kenya
|
MASHREQ BANK PSC
|
Dubai
|
CANADA IMPERIAL BANK OF COMMERC
|
Canada
|
LA BEI (la banque européenne d'investissement)
|
Europe
|
2.3 LA GESTION DU HARDWARE
AU SEIN DE LA BCR
La machine est un nom générique qui
désigne l'ensemble dénommé
« computer » en anglais ou
« ordinateur » en français. Dans l'appellation
courante, « machine » désigne spécifiquement
l'ensemble du hardware, c'est-à-dire : l'ordinateur et les
périphériques, plus tout autre machine hors ordinateur permettant
à la firme de faire son travail.
Un ordinateur est une machine qui exécute des
tâches ou des calculs selon un ensemble d'instructions, ou des
programmes. Les ordinateurs fonctionnent grâce à l'interaction
entre le matériel et le logiciel. Le matériel désigne les
éléments d'un ordinateur que vous pouvez voir et toucher,
notamment le boîtier et tout ce qu'il renferme. L'élément
matériel le plus important est une minuscule puce rectangulaire
placée dans l'ordinateur et appelée unité centrale ou
microprocesseur. Il s'agit du « cerveau » de l'ordinateur,
c'est-à-dire du composant qui traduit les instructions et exécute
les calculs. L'ensemble de hardware est dénommé
«l'unité centrale» qui est généralement
composé de tout matériel tangible qui permet l'entrée, le
traitement, le stockage, ainsi que la sortie des données, leur
communication au niveau interne ainsi que celle d'avec l'extérieur et
facilite l'exploitation des données stockées en temps
réel. Les autres éléments matériels tels que le
moniteur, le clavier, la souris ou l'imprimante sont souvent appelés
périphériques ou périphériques matériels.
Compte tenu du nombre des services fournis par la BCR, nous
allons voir le nombre de machines qu'a chaque partie dans une période
donnée et nous allons essayer de voir leurs capacités afin de
déterminer si ces capacités correspondent aux activités
nécessitant les machines. Nous avons vu théoriquement qu'un SI
doit disposer d'ordinateurs qui doivent avoir au moins les
caractéristiques techniques ci-après, selon les normes de la
discipline du système d'information et les besoins des logiciels
actuels54(*) :
§ La vitesse qui doit être supérieure ou
égale à 1GHz ;
§ La mémoire temporaire (essentiellement), doit
être d'une capacité de stockage supérieure ou égale
à 100MB ;
§ Le disque dur doit être supérieur ou
égal à 10GB.
C'est lorsque les ordinateurs d'un système ont ces
caractéristiques qu'elles contribuent à l'affirmation selon
laquelle, le système d'information par cette composante est
efficace.
Analysons certains matériels du SI de la BCR.
L'objectif principal de cette analyse est de montrer leur état
actuel.
2.3.1 Analyse des ordinateurs de la BCR
Généralement l'étendue des tailles et des
possibilités des ordinateurs dépendent du nombre des
activités ou des services qui nécessitent leur utilisation. A une
extrémité de l'échelle se trouvent les superordinateurs,
des ordinateurs très volumineux constitués de milliers de
microprocesseurs associés qui exécutent des calculs
extrêmement complexes. A l'autre extrémité figurent les
minuscules ordinatrices incorporées aux voitures,
téléviseurs, systèmes stéréo, calculatrices
et appareils électroménagers. Ces ordinateurs sont construits
pour effectuer un nombre limité de tâches.
L'ordinateur personnel ou PC, est conçu pour être
utilisé par une personne à la fois. Cette section décrit
les différents types d'ordinateurs personnels utilisés par
la BCR notamment des ordinateurs de bureau et ordinateurs portables.
2.3.1.1 Ordinateurs de bureau
Les ordinateurs de bureau sont conçus pour être
utilisés sur un bureau ou une table. Ils sont généralement
plus gros que les autres types d'ordinateurs personnels. Ils sont
constitués de composants distincts. Le composant principal, est
appelé unité système. Ce type d'ordinateur personnel est
fréquent au sein de la BCR et son nombre ainsi que les capacités
ont été évolués de temps en temps de la
manière suivante :
Tableau 4: Evolution des machines du bureau au sein de
la BCR
|
Année 2005
|
Année 2006
|
Année 2007
|
2008
|
Nombre d'ordinateur
|
236 ordinateurs
|
294 ordinateurs
|
317ordinateurs
|
354ordinateurs
|
Capacité du disque dur
|
40 GB
|
80 GB
|
95 ord. = 80 GB
|
115 ord. = 80 GB
|
|
-
|
-
|
113 ord. = 120 GB
|
153 ord. = 150 GB
|
-
|
-
|
109 ord. = 150GB
|
86 ord. = 250 GB
|
Mémoire RAM
|
210 ord. = 128 MB
|
168 ord. = 256 MB
|
58 ord. = 256 MB
|
138 ord. = 256 MB
|
26 ord. = 256 MB
|
126 ord. =512 MB
|
178 ord. = 512 MB
|
113 ord. = 512 MB
|
-
|
-
|
81 ord. = 1 Gb
|
103 ord. = 1 Gb
|
Processeur
|
Intel Pentium III
|
Intel Pentium IV
|
Intel Pentium IV
|
194 ord. = Intel Pentium IV
|
-
|
-
|
-
|
160ord. = Duo core
|
Vitesse du processeur
|
333 MHz
|
1,33 GHz
|
1,33GHz
|
194 ord. = 1,33GHz
|
|
|
-
|
160 ord. = 2,33 GHz
|
Marque
|
HP Compaq
|
HP
|
HP
|
HP
|
Type d'écran
|
ETC
|
168 ord. ETC
|
113 ord. ETC
|
194 ord. ETC
|
-
|
126 ord. TFT
|
204 ord. TFT
|
160ord. TFT
|
Source : Elaboré par nous même à
partir des données de la BCR, Kigali, Octobre 2009
Le tableau ci-dessus nous montre une évolution
significative des ordinateurs de bureau et leurs capacités. Cette
évolution n'a pas été réalisée au hasard,
car dans son informatisation, la BCR veut à ce qu'il fournisse des
services rapides à sa clientèle et cela demande des outils
informatiques capables et adaptables à un grand nombre des clients que
possède cette institution. Ainsi compte tenu de l'évolution des
clients, la BCR fait à ce qu'il y ait des outils informatiques pour les
servir dans une bonne situation en vue de les satisfaire.
Nous avons constaté que tous les ordinateurs de bureau
que dispose la BCR remplissent les conditions requises, c'est-à-dire la
vitesse du processeur qui doit être supérieure ou égale
à 1GHz, la mémoire temporaire RAM qui doit être d'une
capacité de stockage supérieure ou égale à 100MB et
le disque dur qui doit être supérieur ou égal à
10GB. De ce qui précède, nous disons que le système
d'information de la BCR est efficace sur le plan des ordinateurs de bureau.
2.3.1.2 Ordinateurs portables
Les ordinateurs portables sont des ordinateurs de bureau
portables et légers dotés d'un écran fin. On les appelle
souvent ordinateurs bloc-notes en raison de leurs dimensions réduites.
Ils peuvent fonctionner sur batterie, ce qui permet de les emporter partout.
Contrairement aux ordinateurs de bureau, les ordinateurs portables combinent
l'unité centrale, l'écran et le clavier en un boîtier
unique. L'écran se replie sur le clavier lorsque l'ordinateur n'est pas
utilisé. Au sein de la BCR l'évolution des ordinateurs portables
se présente comme suit :
Tableau 5 : Evolution machines « Lap
tops » au sein de la BCR
|
Année 2005
|
Année 2006
|
Année 2007
|
Année 2008
|
Nombre d'ordinateur
|
24 lap tops
|
30 lap tops
|
54 lap tops
|
78 lap tops
|
Processeur
|
Genuine Intel CPU
|
Genuine Intel CPU
|
Genuine Intel CPU
|
Genuine Intel CPU
|
Vitesse de processeur
|
1, 60GHz
|
1, 60GHz
|
24 lap. = 1,60 GHz
|
46 lap. 1,60 GHz
|
|
|
|
30 lap. 2,33 GHz
|
32 lap. 2,33 GHz
|
Capacité de disque dur
|
80 GB
|
80 GB
|
24 lap. = 80 GB
|
46 lap. = 80 GB
|
|
-
|
-
|
30 lap. = 120 GB
|
32 lap. = 120 GB
|
Mémoire RAM
|
1GB
|
1GB
|
1GB
|
1GB
|
Marque
|
|
HP
|
HP
|
HP
|
Source : Elaboré par nous même à
partir des données de la BCR, Kigali 2009
De même que les ordinateurs
de bureau, les ordinateurs portables sont d'une grande importance pour les
services à la clientèle au sein de la BCR. Ces ordinateurs ont
connu aussi une évolution exponentielle afin de faciliter plus
particulièrement la livraison de bons services à ses
clientèles
Nous avons constaté que tous les ordinateurs portables
que dispose la BCR remplissent les conditions requises, donc, la vitesse du
processeur qui doit être supérieure ou égale à 1GHz,
la mémoire temporaire RAM qui doit être d'une capacité de
stockage supérieure ou égale à 100MB et le disque dur qui
doit être supérieur ou égal à 10GB. De ce qui
précède, nous disons que le système d'information de la
BCR est efficace sur le plan des ordinateurs portables.
2.3.1.3 Imprimantes et leurs technologies
Les imprimantes sont classées
généralement en fonction du mode de reproduction du texte et des
images sur le papier. Chaque type d'imprimante offre différents
avantages. Raison pour laquelle nous avons
trouvé au sein de la BCR trois types des imprimantes notamment :
les imprimantes à jet d'encre, les imprimantes laser et les imprimantes
multifonction ou matricielles.
Les imprimantes à jet d'encre de la BCR
procèdent à l'impression en projetant des petits points d'encre
sur une page pour la reproduction du texte ou des graphiques. Elles peuvent
imprimer en couleurs ou en noir et blanc. Bien qu'elles nécessitent un
remplacement régulier des cartouches d'encre, elles sont souvent
destinées à un usage domestique en raison de leur coût
relativement faible alors que les imprimantes laser dans cet institution utilisent du toner, une
poudre fine, pour reproduire du texte et des graphiques sur le papier. Elles
peuvent imprimer en couleurs ou en noir et blanc ; toutefois, les
imprimantes laser couleur sont généralement plus
onéreuses. Les imprimantes laser disposant généralement de
bacs à papier de grande capacité, il n'est pas nécessaire
de l'ajouter du papier aussi souvent que dans une imprimante à jet
d'encre. En outre, elles impriment plus de pages à la minute et plus de
pages par cartouche que la plupart des imprimantes à jet d'encre
Nous avons trouvé aussi au
sein de la BCR les imprimantes multifonctions ou matricielles qui sont les
imprimantes laser ou à jet d'encre avec lesquelles on peut
également télécopier, photocopier et numériser des
documents, elles sont qualifiées d'imprimantes multifonction.
Il peut être plus pratique de connecter à votre
ordinateur. L'informatisation des systèmes d'information a
occasionné l'évolution suivante des imprimantes :
Tableau 6 : Evolution des types d'imprimantes
utilisées au sein de la BCR
Année
Imprimantes
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
Imprimantes matricielles
|
115
|
123
|
167
|
181
|
Imprimantes laser
|
58
|
56
|
81
|
92
|
Imprimantes à jet d'encre
|
32
|
34
|
56
|
75
|
Source : Elaboré par nous même à
partir des données de la BCR, Kigali, Octobre, 2009
Beaucoup de services fournis par la BCR nécessitent
l'impression des documents quelque soit pour l'archivage ou soit pour les
copies aux clients, raison pour laquelle nous avons trouvé un
accroissement des imprimantes au sein de cette institution. Cet accroissement a
été dû certainement au nombre de clients de la BCR qui ne
cesse pas d'augmenter. Compte tenu de l'évolution du nombre des
imprimantes dans l'institution sous étude, nous pouvons dire que son
système d'information est efficace.
2.3.1.3 Scanneurs et photocopieuses utilisés au sein de
la BCR pour son informatisation
Certains services fournis par la BCR à ses clients
demandent l'utilisation des scanneurs et des photocopieuses afin de rendre
disponible les informations à tout le monde qui en ont besoin. Raison
pour laquelle, ces derniers ont connu une évolution tenant compte du
nombre des services et des clients de cette institution qui ne cessent
d'augmenter. Le tableau ci-dessous nous montre comment les scanneurs et les
photocopieuses ont évolué.
Tableau 7: Evolution des scanneurs, photocopieuses au
sein de la BCR
Année
Machine
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
Scanneurs « CANON »
|
10
|
15
|
21
|
32
|
Photocopieuses «CANON»
|
7
|
19
|
27
|
35
|
Source : Elaboré par nous même à
partir des données de la BCR, Kigali 2009
L'accroissement du nombre de scanneurs et de photocopieuses
vient renforcer et compléter les services fournis par les imprimantes.
Les deux outils ont connu une évolution positive pour permettre à
la BCR de mieux gérer et servir sa clientèle.
2.3.1.4 Des serveurs, Routeurs, switches et modems
utilisés au sein de la BCR
Au sein de la BCR, pour son informatisation on utilise
également des serveurs, des routeurs ainsi que les switches. Ces outils
ont été installés pour permettre le renforcement des
réseaux favorables pour les services de sa clientèle. Pendant la
période de notre étude, nous avons remarqué que
l'évolution de ces outils était significative pour bien servir
les clients. Le tableau ci-dessous nous donne plus d'informations.
Tableau 8 : Evolution des serveurs au sein de la
BCR
Année
Serveur
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2 Compaq ML 750
|
- CPU
|
3,20 GHz
|
3,20 GHz
|
3,20 GHz
|
3,20 GHz
|
- RAM
|
1GB
|
1GB
|
1GB
|
1GB
|
- Disque dur
|
125 GB
|
125 GB
|
125 GB
|
125 GB
|
4 Fujitsu PRIMERGY ECOMEL 100
|
- CPU
|
3,20 GHz
|
3,20 GHz
|
3,20 GHz
|
3,20 GHz
|
- RAM
|
1GB
|
1GB
|
1GB
|
1GB
|
- Disque dur
|
150 GB
|
150 GB
|
150 GB
|
150 GB
|
2 Fujitsu Esprimo P
|
- CPU
|
3,40 GHz
|
3,40 GHz
|
3,40 GHz
|
3,40 GHz
|
- RAM
|
1GB
|
1GB
|
1GB
|
1GB
|
- Disque dur
|
150 GB
|
150 GB
|
150 GB
|
150 GB
|
2 Fujitsu PRIMERGY RX 200S2
|
- CPU
|
3,20 GHz
|
3,20 GHz
|
3,20 GHz
|
3,20 GHz
|
- RAM
|
1GB
|
1GB
|
1GB
|
1GB
|
- Disque dur
|
156 GB
|
156 GB
|
156 GB
|
156 GB
|
On a ajouté en 2007 deux HP Pro Liant ML 370
G5
|
- CPU
|
|
|
1,87 GHz
|
1,87 GHz
|
- RAM
|
|
|
2GB
|
2GB
|
- Disque dur
|
|
|
409 GB
|
409 GB
|
2 HP Pro Liant ML 370 G4
|
- CPU
|
|
|
3 GHz
|
3 GHz
|
- RAM
|
|
|
1GB
|
1GB
|
- Disque dur
|
|
|
409 GB
|
409 GB
|
On a ajouté en 2008 trois HP Pro Liant DL 580
G5
|
- CPU
|
|
|
|
2,40 GHz
|
- RAM
|
|
|
|
4GB
|
- Disque dur
|
|
|
|
140 GB
|
Source : Elaboré par nous même à
partir des données de la BCR, Kigali 2009
Dans son informatisation, la BCR utilise de routeurs de marque
CISCO 1841, 1760, 2811, et 2611, on y trouve aussi des switches de marque
catalyst 2950, catalyst 2970 series, HIRSCHMANN GES - 24TP Plus, 3 COM 2024 et
D-link DES-3226s. Des modems de marque 2801 MainStreet à 2MG et Omni PCx
ALCATEL pour les téléphones sont aussi des outils informatiques
utilisés au sein de la BCR. Tous ces équipements créent un
environnement informatique plus sûr et rassurant pour un service rapide
et de qualité (efficacité). Pour ce faire, la composante machine
est devenue très considérable, chaque service est doté de
plusieurs ordinateurs qui sont reliées à des serveurs.
L'accroissement des clients de la BCR a demandé de
s'équiper d'un grand nombre des outils informatiques ayant des grandes
capacités pour parer aux problèmes des réseaux qui
pouvaient avoir l'origine à la miniature de ces outils compte tenu aux
nombres des clients. Remarquons que ces outils favorables pour les
réseaux ont eu une évolution significative pour permettre la
bonne livraison des services au sein de la BCR.
Normalement, il n'est pas obligatoire qu'un serveur soit une
machine spécifique car même un ordinateur de bureau peut servir le
rôle de serveur. Mais comme la BCR a beaucoup de données à
traiter et à sauvegarder, il utilise des serveurs de grande
capacités comparativement aux ordinateurs utilisés aux postes de
travail, ce qui nous a poussé à dire que les serveurs dont
dispose la BCR contribuent à l'efficacité de son système
d'information.
Figure 6 : Connexion de
la machine composante HARDWARE au serveur
OSAMBO, O. : Op.cit,
Analysons ces matériels du SI de la BCR. Les machines
de cette institution sont connectées au serveur. Lors de la saisie, les
données sont conduites jusqu'au serveur qui se trouve à la BCR.
Le serveur traite ces données et les conserve quitte à les
retrouver à tout moment voulu.
2.4 LA GESTION DE LA COMPOSANTE «LOGICIELS» AU SEIN
DE LA BCR
A part le matériel, l'ordinateur fonctionne grâce
aux logiciels (Software). Le logiciel désigne les instructions ou
programmes qui indiquent au matériel ce qu'il doit faire. Un programme
de traitement de texte qui peut être utilisé pour écrire
des lettres sur un ordinateur est un type de logiciel. Le système
d'exploitation est le logiciel qui gère l'ordinateur et les
périphériques qui y sont connectés.
Windows et Mac OS sont deux systèmes d'exploitation
bien connus. Nous allons voir un peu plus tard ces logiciels qui
comprennent généralement :
§ Le système d'exploitation et ses utilitaires
§ Les logiciels applicatifs, commerciaux (ex. MS OFFICE,
SAGE,....) ou aux développés spécifiquement, ex. un
logiciel de comptabilité ou un logiciel de gestion des clients et des
opérations bancaires.
Le logiciel n'est pas exactement un programme. C'est un
système complexe de traitement et mémorisation de l'information
correspondant à des spécifications de fonctions, des performances
de fiabilités, de confort d'utilisation. Un logiciel est un produit
industriel correspondant à un ensemble de fonctions complexes et
d'interactions »55(*).
C'est donc un ensemble d'instructions structurées
données (communiquées) à la machine pour devenir son
intelligence dans l'exécution des tâches spécifiques. Les
logiciels ne sont pas conçus pour un simple plaisir de
curiosité ; c'est dans le but de leur confier des tâches
exécutées auparavant par quelqu'un.
Pour fonctionner les logiciels nécessitent
l'utilisation d'un ordinateur sur lequel existe à l'origine un logiciel
moteur, c'est-à-dire un système d'exploitation qui accepte le
logiciel d'application. Ce faisant, tout nécessite une alimentation
électrique pour marcher.
Pendant la période d'étude, la BCR utilisait le
logiciel du paquet des systèmes d'exploitation et de logiciels que nous
allons analyser dans cette section par la suite comment ces logiciels
interviennent dans différentes circonstances.
2.4.1 Les systèmes
d'exploitation
La BCR pour exercer ses activités et pour rendre des
bons services à ses clients, fait à ce qu'il s'adapter aux
changements technologiques qui présentent une évolution aussi
rapide dès nos jours. Cette adaptation se justifie par les
différents systèmes d'exploitation rencontrés dans cette
institution.
En 2005 et en 2006, la BCR utilisait pour ses machines
desktops et lap tops deux système d'exploitation notamment le Windows
2000 et le Windows XP, pour les serveurs, il utilisait aussi deux
système d'exploitation tels que le Windows server 2000 et le Windows
server 2003 alors qu'en 2007, ces systèmes ont été
maintenu pour les desktops et les lap tops et les serveurs ajoutant ainsi un
nouveau système d'exploitation dénommé Windows XP
Profesional pour les desktops et les lap tops alors pour les serveurs, il a
ajouté deux autres systèmes d'exploitation de marque LINUX
SUSE 10.1 et SCO UNIXWARE 7.1.
2.4.2 Les logiciels d'application
L'informatisation des services de la BCR a demandé un
déploiement des ressources en rapport avec l'achat et l'utilisation des
logiciels adaptables à chaque service que les clients pourraient avoir
besoin. On y rencontre les différents logiciels depuis 1980
jusqu'en 2007. Ces logiciels sont achetés pour permettre à cet
institution de réaliser ses objectifs comme une organisation mais aussi
de fournir des services adéquats à sa clientèle. Citons
quelques uns.
2.4.2.1 Microsoft Office
Le bouquet Microsoft Office comprend plusieurs logiciels dont
les plus utilisés au sein de la BCR sont le Microsoft Office word 2003
qui est un logiciel de traitement de texte. Il est mieux placé au moment
de saisie de la littérature : les lettres, les listes ; de
l'édition, de ce texte ; manipuler le texte en jouant sur document
avec minimum d'esthétique, de l'imprimer (le sortir de l'ordinateur) et
le disposer sur papier. Des tels documents rédigés avec machine
ont la facilité d'être retrouvés en cas de besoin,
corrigés facilement ainsi que de subir d'adaptations nécessaires
à tout moment.
Le bouquet Microsoft office aussi comprend le Microsoft Office
Excel. C'est un logiciel tableur qui est spécialisé dans les
opérations mathématiques et arithmétiques
fondamentalement.
Celui-ci est trop limité par la complexité de
ses règles de façon que, si l'on veut l'utiliser seul dans les
services de la BCR, il exigerait beaucoup d'étapes pour arriver à
un simple résultat. Son inefficacité se manifeste d'ailleurs
lorsqu'il s'agit de faire l'identification d'un client, c'est-à-dire
quand il est nécessaire de créer une base de données. Que
ce soit Word ou encore Excel, tous sont très limités pour qu'ils
soient utiles seuls dans le domaine où oeuvre la BCR.
D'autres composantes de Microsoft Office utilisé par la
BCR sont le Microsoft Power Point 2003 utilise dans les réunions et
présentation, on y trouvait aussi le Microsoft Office Outlook 2003 pour
l'échange d'information par réseau aussi.
En 2007, la BCR a introduit dans ces activités le
logiciel Microsoft Office 2007 afin de continuer à renforcer son
informatisation.
En définitif, avoir la machine et le logiciel Microsoft
office ne servait pas beaucoup quant au traitement des dossiers des clients de
la BCR pour leur orientation et de la gestion de ses dossiers depuis leur
ouverture de compte. Ce logiciel est de petite importance pour la gestion des
dossiers de chaque client de cet institution et pour faire des rapports selon
les besoins de tous les services. Il faut donc des logiciels
spécialement conçu pour la gestion de chaque service
octroyé par la BCR et pour chaque activité.
2.4.2.2 Les logiciels spécifiques pour les
activités et services de la BCR
Ø Le logiciel d'application
« DELTA-BANKING »
DELTA-BANKING est utilisé pour l'enregistrement
des nouveaux clients, gestion des parts social, gestion des épargnes,
gestion des crédits, et la comptabilité par le département
de finance et le département commercial de la BCR. Après avoir
introduit les informations relatives au client, son interface se
présente de la manière suivante.
Figure 7 : Interface du
logiciel « « DELTA-BANKING »
Source : Département informatique de la BCR, Kigali,
Octobre 2009
Delta informatique est un acteur majeur dans le secteur
bancaire. L'entreprise développe et commercialise, son progiciel
Delta-Bank. Une solution modulaire et intégré, couvrant
l'ensemble des applications bancaires en front et back office.
Figure 8 : Modules du
Logiciel Delta-Bank
Source : BCR, Département informatique,
Kigali, octobre 2009
Delta-Bank est un système bancaire complet,
intégrant les processus de gestion Front Office et Back Office. Les
fonctionnalités du système couvrent tous les aspects de la
gestion bancaire, du Grand Livre aux canaux de diffusion. Delta-Bank offre un
large éventail de fonctionnalités commerciales pour tous les
domaines bancaires, notamment les services aux particuliers et aux entreprises,
transactions interbancaires, titres et placements.
Delta-Bank propose également un ensemble de modules
fournissant les données de base qui permettent de gérer une
banque ou un groupe bancaire, avec notamment un module de gestion
budgétaire et prévisionnelle, un module d'analyse des produits et
clients et un module de gestion des fournisseurs et des immobilisations. Ces
modules sont complétés par des produits de gestion des ressources
humaines et de la paie. Autrement dit, Delta-Bank est un système de
gestion bancaire complet. Delta-Bank est un progiciel de gestion bancaire qui
permet de créer une solution sur mesure dépassant toutes les
attentes du client.
Les modules de Delta-Bank sont organisés selon
différents niveaux d'activités : Référentiel,
Gestion, Opérations, Aide à la décision, Canaux de
diffusion. La structure modulaire et les regroupements par activité
permettent au client de choisir les modules adaptés à ses besoins
et/ou d'ajouter des modules selon son évolution commerciale.
La BCR a choisis ce logiciel pour satisfaire ses clients.
Pour enregistrer le client dans au logiciel Delta, la BCR utilise le formulaire
d'identification du nouveau client et le compte dont il a besoin d'ouverture
(voir annexes, le formulaire).
Le logiciel donne au nouveau client enregistré le
numéro de compte, en spécifiant le produit d'épargne dont
il a besoin et précise si ce produit d'épargne sera en monnaie
local ou étrange. Le client se présente seulement avec son
numéro de compte et le montant à déposer ou à
retirer, le guichetier fait apparaître l'interface du DELTA sur son
ordinateur et fait la saisie du numéro de client, après la
saisie, il envoie la situation au serveur qui va lui permettre d'avoir une
autre interface content le moyen de dépôt ou de retrait utilise
par le client et le montant qu'il doit déposer ou retirer. C'est
à partir de cette interface que le guichetier fait une impression simple
des bordereaux.
Nous n'avons pas eu l'occasion de montrer cette interface
pour raison de sécurité de la BCR.
Généralement, les institutions bancaires
commercialisent la monnaie. A cet effet, celles-ci nécessitent la
gestion saine du portefeuille. La BCR utilise Delta dans les systèmes de
l'octroi de crédit. Ceci spécifie le type du produit
crédit que le client a besoin. Si le client a besoin de payer par
tranches les créances, ou de rapporter sa date de payement ce logiciel
facilite les opérations.
Delta fournit les transferts comme le transfert direct du
compte courant au remboursement de crédit, lors de remboursement,
l'utilisateur du logiciel précis si le montant payé vient au
compte courant.
Il fournit aussi les rapports comme : liste des clients,
contrat des clients, situation des clients, état des payements, les
clients en retard de paiement et état de classer les clients.
La possibilité de gérer les clients payant par
des tranches, est celle qui a permis la BCR d'accorder cette faveur a ses
clients, ce qui permet á ceux même ayant des revenus très
bas d'accéder aux services de crédit. Signalons même en cas
de pénalité, ce type de payement est accepte de façon que
le client est rééchelonné après avoir signé
un contrat décrivant le payement qu'il va effectuer.
2.5 LA GESTION DE LA COMPOSANTE «DONNEES» AU SEIN
DE LA BCR
Dans les technologies de l'information, une donnée est
une description élémentaire, souvent codée d'une chose,
d'une transaction d'affaires, d'un événement, etc.56(*)
Que ce soit pour satisfaire à des obligations
légales ou pour contribuer à la performance du système
d'information et de l'entreprise, l'amélioration de la qualité
des données s'avère donc indispensable. Pour cela, les
entreprises peuvent faire appel à des prestataires à un moment de
leur histoire, quand le besoin d'avoir des données de qualité se
révèle le plus urgent, ou lors de la mise en place des projets
décisionnels et la construction d'entrepôts de
données57(*).
Les données constituent un élément
essentiel dans toute activité, l'activité créé
d'ailleurs elle-même ses données. La quantité de
données à traiter est dépendante de la taille de
l'activité, de l'âge de l'entité, du secteur
d'activité, etc.
Depuis plusieurs années l'outil informatique est devenu
un élément incontournable de la gestion de la BCR. Cet outil a
permis aux services de cette institution de mieux gérer les
données des ses clients. Ces données sont essentiellement des
dossiers des clients quand ils s'ouvrent leurs comptes, permettant de figurer
sur la liste des clients de la BCR, les factures, les réclamations des
clients, et autres documents relatifs aux services de la BCR.
Le formulaire d'ouverture « donnée
essentielle » bien rempli est déposé au service
à la clientèle de la BCR pour être saisi dans l'ordinateur
et archivé dans un classeur aussi longtemps que le client fait partie
de cette institution. Les formulaires et autres documents sont gardés
dans les fiches lors du classement, avec plusieurs précautions
sécurisantes d'accès tels que les mots de passe octroyés
à diverses catégories.
Les données sur les clients de la BCR sont très
complexes et nécessitent un suivi attentif et sophistiqué. La
collecte de certaines données se faisait manuellement et pourrait
compliquer l'exploitation des données et leur partage par les services
qui en ont besoin. L'informatisation des systèmes au sein de la BCR a
été une des principales solutions pour parer à cette
difficulté.
Nos observations effectuées à la BCR ont
montré que la gestion des données des clients sur des outils
électroniques s'avère d'une grande importance dans la
satisfaction des clients et même pour les employés qui les
accueillent. Il est vrai qu'un abonné pourrait retrouver son dossier
aussi rapide qu'avant l'informatisation des systèmes même
après plusieurs années. Ceci minimise le temps d'attente pour
retrouver le dossier ou la perte de document et suscite la rapidité du
service et cela résulte en une grande efficacité.
Les données concernant les opérations de gestion
des dossiers des services de la BCR sont sauvegardées dans des dossiers
physiques et informatiques, les dossiers des clients sont sauvegardés
dans des fichiers pouvant être accessibles à tout utilisateur
informatique en tenant compte de ses privilèges d'accès.
Faisons remarquer que quelques activités impliquant des
dossiers essentiels étaient encore gérées par des outils
non appropriés ou peu performants tels que MS Word et MS Excel, cela
handicapait le SI de la BCR. Raison pour laquelle cette institution a choisi
l'informatisation de ses services et activités afin de parer à ce
problème. Mais pour notre période d'étude, les outils
informatiques spécifiques avaient été installés aux
services clients permettant la bonne gestion de toutes les données au
sein de la BCR.
2.5.1 Entrée des données
Comme dans tout système d'information, avant leur
enregistrement presque toutes les données sont écrites à
la main. Au sein de la BCR, ces données sont entre autre enregistrement
des clients sur le formulaire par chaque client, le montant d'argent besoins
pour bénéficier le retrait ou dépôt, crédit,
etc.
N'importe quelle donnée peut être écrite
sur papier à la main, parfois sur du papier approprié, par
exemple : les formulaires pour l'enregistrement des clients.
Toutes ces données doivent être
enregistrées simultanément dans l'ordinateur, mais les copies
écrites à la main doivent être gardées soigneusement
dans des classeurs et dans des armoires ou des étagères
réservées à cet effet.
L'entrée manuelle des données présente de
nombreux inconvénients, tels que le temps de passer les
écritures, les erreurs et les ratures qu'on commet, l'écriture
parfois illisible et les difficultés pour la corriger. Faisons remarquer
qu'une entrée manuelle génère automatiquement un
enregistrement permanent, cela signifie que toute correction passe par une
rature et/ou une surcharge.
L'existence d'un outil informatique est ressenti aussi lors de
la vérification des dossiers, pendant la réception de nouveaux
clients, lors des opérations retrait ou dépôt, et lors de
l'octroi de crédit, ainsi que la gestion des clients au sein de cette
institution.
Enfin, signalons que la gestion manuelle de données
volumineuses connaît toujours de l'imperfection humaine due à la
fatigue, au manque de concentration, etc. alors que l'outil informatique
partant de mécanismes organisationnels simples tels que le classement
alphabétique des dossiers ou par numéros de la clientèle
permet une automatisation facile exploitable par des outils appropriés
tels que nous les avons cités dans la section traitant la composante
logiciel.
Les services aux clients et les activités de la BCR
exploitent ces outils récemment alors que des versions les plus
élaborées sont installés progressivement compte tenu de
l'évolution du nombre des clients et des activités.
2.5.2 Mémorisation des données
L'informatisation des services et des activités au sein
de la BCR a demandé le classement et la codification des données
de telle manière que les employés puissent les retrouver
facilement.
Les ordinateurs utilisés par la BCR possèdent
une grande capacité de mémorisation d'informations, sur des
supports durables et stables. L'apparition aujourd'hui de nouvelles techniques
de mémorisation aux larges capacités, tel le CD (700MB), le
Digital Versatile Disk, le Flash - disk et les disques durs externes n'a pas
échappé à cet institution, à côté
d'eux on y trouve des techniques de sécurité telles le back - up
system et le butch processing.
2.5.3 Traitement des données
Le but du traitement de données est d'évaluer
les données, de les classer, de les analyser et de les mettre dans un
contexte permettant de fournir l'information significative.
A chaque fois que la BCR fait un enregistrement de nouveaux
clients par exemple, on fait un dossier pour chaque client par son
enregistrement ; pour faire son inscription, il y a certains
éléments qu'il doit remplir sur un formulaire, notamment
l'identification personnelle complète, les détails
consignés sur le formulaire seront transférés dans
l'ordinateur et la copie du formulaire rempli sera gardée dans un
classeur approprié. A partir de ses informations, le service à
la clientèle attribue un numéro de client et une fiche du client
sera confectionnée par le service informatique.
Dès que le dossier du client a été
confectionné, les données qui y seront entrées sont
essentiellement relatif à l'identification du client et sa situation
géographique, les traitements qui les concernent sont surtout
arithmétiques et le classement par guichet; c'est-à-dire des
regroupements, calculs de moyennes et statistiques et sont appropriés
aux opérations du SI. L'origine et la finalité de l'information
sont bien claires sur le schéma qui suit.
Schéma 2: Origine et finalité de
l'information
Entées des données brut
Sortie de l'information
Traitement des données
Action
Source : Donald H. :
L'informatique : Un instrument de la gestion, Mc Graw-Hill, 1980,
p.7.
La figure ci-dessus montre l'origine de l'information. Elle
provient d'une ou des données recueillies, traitées. C'est
à partir du traitement qu'on a une tendance d'un
événement, d'une situation, d'un fait, etc. De cela vient
l'action qui peut être préventive, corrective ou
créative.
Une donnée est sans utilité quand elle n'a pas
un aboutissement donc quand elle ne produira pas après traitement une
information utile qui orientera la prise de décision. Le schéma
ci-dessous nous montre le rôle de l'information au sein d'une
entité.
Schéma 3: Rôle de l'information au sein
d'une entité
Réalisation optimale du but poursuivi
Bonne performance de gestion
Bonne décision
Information
Source : Donald H. : L'informatique : Un
instrument de la gestion, Mc Graw-Hill, 1980, p.14.
La figure ci-dessus montre combien l'information est la seule
base dans la prise de décision.
Cette prise de décision conditionnera le niveau de
performance de gestion d'une entité. Produire une information est une
démarche coûteuse, de ce fait, il faut que l'information soit
réelle, précise, complète et disponible au moment opportun
pour orienter toute prise de décision.
2.5.4 La sortie des données
Une fois que les données sont mémorisées
dans l'ordinateur, sur un CD, DVD, un Flash-disk, ou sur le disk dur externe,
elles peuvent être accédées soit par visualisation sur
écran ou sur support papier en les sortant sur imprimante (imprimante
laser ou imprimantes laser-couleur et les imprimantes matricielles) sur papier
ordinaire ou sur papier spécial selon les besoins.
LA BCR est une institution qui a beaucoup de données
qui nécessitent une présentation facilitant les utilisateurs d'y
accéder. Pour avoir des informations fiables, les données
à la BCR sont saisies dans les tableaux automatiques conçus dans
les logiciels afin de mieux être traitées. Les aspects
«entrée », « traitement »,
« sortie » et « mémorisation »
des données existent et font l'objet d'un suivi, d'outils et
d'individus. Ceci confirme l'efficacité de son système
d'information vis-à-vis de la composante
« Données » au sein de la Banque Commerciale du
Rwanda.
2.6 GESTION DE LA COMPOSANTE «PROCEDURES» AU SEIN
DE LA BCR
La BCR offre ses clients plusieurs produits :
2.6.1 Compte pour
l'épargne
La BCR ayant cinq types de compte pour l'épargné
à savoir :
2.6.1.1 Compte courant ou
compte à vue
C'est un compte auquel le titulaire verse de fonds et en
retire sans faire aucune autre formalité. Ce compte est bien
connu ; car le plus part des clients des banques au Rwanda les
gèrent par disposition de caisse.
Ce compte peut être successivement débité
et crédité sans avoir d'inconvénient sur la bonne relation
« client-banque ».
La BCR SA a rénové ce compte en le rendant plus
utile aux titulaires et en stimulant la demande de son ouverture. Le compte
courant aujourd'hui peut être utilisé comme un compte de
crédit. Le système informatique permettant de lui donner des
options supplémentaires tel que l'accès au phonebanking, le
client peut bénéficier des avantages complémentaires
à ceux qu'on avait l'habitude d'avoir sur le compte courant. Le compte
courant appelé « cash plus », présente
des caractéristiques supplémentaires, il peut être ouvert
par un client qui a besoin de ses avantages car il n'y a pas de montant
exigé à l'ouverture de compte sauf la simple d'y verser son
argent dans le futur. Tenant compte des données disponible,
l'acceptabilité de ce produit financier est justifiée par
l'évolution de ses dépôts, dès son introduction en
juin 2007. Le tableau suivant en est la preuve
Tableau 9 : Evolution
des dépôts du compte « cash plus » de juin
2007 à
décembre 2008 (en milliers de
Frw)
Mois
|
Dépôts en (Frw)
|
Juin
|
23.000
|
Juillet
|
42.234
|
Août
|
44.328
|
Octobre
|
49.254
|
Novembre
|
53.129
|
Décembre
|
67.328
|
Janvier
|
68.452
|
Février
|
78.329
|
Mars
|
86.987
|
Avril
|
89.235
|
Mai
|
123.890
|
Juin
|
129.675
|
Juillet
|
134.923
|
Août
|
148.897
|
Octobre
|
189.675
|
Novembre
|
228.345
|
Décembre
|
289.876
|
Source : BCR, Département de Finance,
Kigali, octobre, 2009
Cette évolution est dû, au fait que le compte
cash plus est peu exigeant en ce qui concerne les dépôts initial,
lors de son ouverture ; mais aussi elle présente des
caractéristiques très attrayant comme la possibilité
d'avoir accès au découvert bancaire au phonebanking, etc. ceci
explique l'efficacité de la procédure des produits financiers au
sein de la BCR S.A
Dans la BCR, le compte courant est conçu pour toute
personne ayant un minimum de 21 ans (seule ou jointement) ou un mineur
aidé par un adulte ou disposant d'une autorisation légale. Ce
compte offre plusieurs avantages aux clients de la BCR. La banque est un
endroit sûr où garde l'argent en toute sécurité.
Avec la carte Cash Plus ATM de la BCR, le client a accès à son
argent 24/24 heures.
2.6.1.2 Comptes
épargnes58(*)
Ce compte permet aux clients d'épargner pour leurs
besoins futurs, tout en bénéficiant d'avantages inégaux.
Ce compte est conçu pour toute personne ayant un minimum de 21 ans
(seule ou jointement) ou un mineur aidé par un adulte ou disposant d'une
autorisation légale. Ce genre de compte a comme particularité
d'épargner pour un projet futur d'investissement ; le client a
accès à son argent à n'importe quel moment grâce au
système ATM ; ce compte permet aussi de gagner des
intérêts.
Le compte épargne a de multiples avantages, le tenant
de ce compte bénéficie d'un taux d'intérêt de 5% par
an sur les fonds épargnés. Les intérêts
perçus sont versés sur le compte épargne à la fin
de chaque année.
2.6.1.3 Compte
trésor
Ce compte est un compte d'épargne conçu pour
aider les clients ayant des revenus limités à les fructifier avec
le temps. Il peut être par exemple pour planifier l'éducation d'un
enfant, un investissement d'affaire, une urgence ou tout simplement un futur
stable. On l'ouvre avec un minimum de 10000 Rwf.
L'intérêt se calcule lorsque le solde atteint
50.000 Rwf. Le taux d'intérêt varie entre 5 à 7% selon le
montant épargne. L'intérêt est calcule chaque mois et est
crédite sur le compte de chaque fin du mois. La discipline
financière est assurée avec seulement deux retraits
autorisés chaque année, le premier étant à six mois
après l'ouverture du compte.
2.6.1.4 Compte
d'épargne 4 to 4
Ceci est un compte d'épargne conçu pour les
personnes ayant de l'argent disponible pour un placement sur une période
de quatre mois renouvelables. Chaque placement couvre une période de
quatre mois.
A la fin de chaque mois, le contrat est automatiquement
renouvelé pour le mois suivant, allant ainsi jusqu' à la
séquence de quatre mois.
Le compte 4 to 4 présente quelques avantages à
savoir :
· Un service personnalisé sur tout le
réseau d'agence à travers le pays ;
· Avec 4 to 4, les intérêts produisent
d'autres intérêts. Les intérêts seront
calculés sur une base quotidienne avant d'être versés sur
le compte du client à la fin de chaque mois ;
· Avec 4 to 4, le client détermine le moment
où il va reprendre son argent, en cas de besoin, le client conclut un
accord avec la banque pour bloquer son argent pendant 4 mois. Il peut choisir
de renouveler ou mettre fin à ce contrat à la fin de chaque mois,
selon ses besoins.
· Le client peut bénéficier d'ordres
permanents de son compte courant vers son compte 4 to 4
· Un accès à son argent selon ses propres
besoins.
· Avec 4 to 4, le client peut bénéficier
d'un prêt personnel à tout moment, garanti sur base de son compte
4 to 4.
· Il peut avoir la chance de gagner une vache à
l'occasion du tirage au sort que la banque organise trimestriellement.
· Un intérêt de 4-7% par an.
2.6.1.5 Dépôt
à terme
Ceci est un compte d'épargne conçu pour une
période spécifique pendant laquelle le client de la banque peut
maximiser ses revenus. Le taux d'intérêt varie selon le montant
déposé et la périodicité de dépôt.
Plus le montant déposé est élevé, plus la
période de dépôt est longue, plus on obtiendra des taux
d'intérêts élevés. Le client doit donc respecter
inconditionnellement la période convenue avec la banque pour pouvoir
bénéficier de tous les avantages relatifs à ce type de
compte.
2.6.2 Les
crédits
A côté des dépôts, les
procédures des services au sein de la BCR s'étend aux
crédits que la banque octroie aux clients investisseurs en besoins de
financement. Il existe différentes sortes de crédits que nous
tenons à préciser dans les lignes qui suivent.
2.6.2.1 Découvert -
Autorisation de chèque59(*)
Le découvert bancaire est un service qui permet au
client de retire de l'argent au-delà du solde de son compte. Avec ce
service, le client bénéficie des fonds, sur base d'un montant
convenu, comme et quand il en a besoin à des taux abordables. Les
caractéristiques du découvert sont l'autorisation de passer le
crédit sur le compte du client jusqu' à un montant
fixé ; le taux d'intérêt est plus élevé
par rapport à d'autre crédit et le client paie les frais
d'arrangement.
Si le client a un Dépôt à Terme en monnaie
locale chez la BCR, il peut alors bénéficier de la
facilité d'un découvert automatique à hauteur du montant
de son dépôt à terme.
2.6.2.2 Crédit
éclair60(*)
La BCR met également à la disposition de sa
clientèle le crédit dit « Crédit
Eclair ». Il s'agit d'un crédit rapide pour investir dans une
entreprise ou autres projets personnels. Ceci est un prêt spécial
conçu exclusivement pour les salariés. Le crédit
éclair ne requière pas de caution matérielle ou de
versement minimum, le salaire est la seule garantie, c'est pour cette raison
qu'il est accordé rapidement et permet de répondre aux besoins de
crédit plus rapidement.
2.6.2.3 Crédit
logement 61(*)
Le crédit de logement est un autre mode de
crédit que dispose la BCR SA pour ses clients. Ce crédit permet
au client de la BCR SA de construire une maison ou d'acheter une maison
existante ou encore de rénover la maison qu'il possède
déjà.
Pour pouvoir bénéficier des avantages
émanant du fait d'être propriétaire d'une maison, en
utilisant le service de crédit logement de la BCR SA, le client doit
présenter les éléments comme : un formulaire de
demande dûment complète; un contrat de travail et une fiche de
salaire; un contrat d'achat ou titre de propriété; un certificat
technique, informations technique des documents certifiant d'autres sources de
revenus; un permis de bâtir (dans le cas d'une construction) ; une
contribution de 20% de la valeur de la maison. Dans le cas où le client
désire acheter, il doit présenter aussi une attestation
temporaire de vente et une attestation de non créance.
2.6.2.4 Crédit
Equipement62(*)
Il s'agit ici d'un crédit disponible pour les clients
de la BCR qui désirent équiper leur maison. Pour accéder
à ce service, le client doit présenter entre autre des documents
tel que : un formulaire de demande complète ; une lettre
d'emploi ou un contrat de travail ; la preuve d'autre source de
revenus ; une copie de la carte d'identité ; une lettre
d'engagement de l'employeur ; une attestation de salaire et une facture
proforma de l'équipement désiré. Pour les
équipements de grande valeur, l'établissement d'une garantie sous
forme de caution est exigé. Le client doit aussi exhiber la
domiciliation du salaire, l'assurance accident, le billet à ordre, le
contrat d'emploi et enfin la caution conjointe de
l'époux/épouse.
2.6.2.5 Crédit
automobile63(*)
Ce service est destiné aux clients qui veulent
acquérir un véhicule pour la première fois ou qui veulent
changer pour un autre véhicule de la gamme supérieure. Pour
accéder rapidement et de façon abordable au financement
automobile, les conditions exigées sont les mêmes que pour le
crédit équipement.
2.6.2.6
Leaseandgo64(*)
Le leasing est un autre type de crédit que la BCR offre
à sa clientèle. Il s'agit d'un moyen alternatif pour financer
l'équipement d'une entreprise, en matière de machines,
véhicules de service, ordinateurs, camions, bus etc.
Un contrat en leasing également appelée
crédit-bail, est un contrat entre le propriétaire d'un bien
appelé communément « fournisseur de leasing »
et l'acheteur du bien reconnu techniquement sous le nom du client en leasing.
Ce contrat accorde au client la possession et l'usage d'un bien
spécifique en échange du paiement d'un montant spécifique
sur une période de temps convenue. La dimension de la facilité du
Montant du leasing est généralement entre 5 millions et 300
millions de Frw. Les transactions au-delà de cette fourche peuvent
être prise en considération au cas par cas
2.6.2.7 Trade
line65(*)
Trade line est un crédit qui facilite les
commerçants de disposer un financement dans les processus des
fournitures des biens ou services à courte durée (trois mois).
Dans ce type de crédit, le prêt est utilisé pour
préfinancer les commandes d'entreprises reconnues et s'entend sur une
durée maximale de trois mois. L'exposition maximale pour chaque client
s'élevé à 20 millions de francs rwandais. La banque couvre
un maximum de 70% de la commande, avances exclues et le taux
d'intérêt, s'élevé à 5% du montant total,
payable directement.
2.6.3
Transferts
En plus de produits de dépôts et de
crédits, la banque mette à la disposition de sa clientèle
service de transfert d'argent. Elle le fait en collaboration étroite
avec les banques partenaires locales et étrangères. Pour
garantir les importations et les exportations et mieux servir à la
clientèle aussi rapidement que possible, la BCR utilise deux types de
transfert d'argent à savoir le SWIFT et le Western Union.
2.6.3.1 Transfert bancaire
SWIFT
Avec le système SWIFT c'est-à-dire Society
for Worldwide Interbank Financial Telecommunication le client peut envoyer ou
recevoir de l'argent directement vers ou à partir de son compte courant
de la BCR.
Le transfert SWIFT avantage énormément le client
en lui permettant d'effectuer directement d'un compte en banque vers un autre
par le biais de banques correspondantes dans le monde entier ; il facilite
la réception d'argent et rend l'opération plus sure pour le
bénéficiaire tout en permettant de suivre facilement la trace de
l'argent transfère. C'est un moyen efficace et commode pour
transférer de l'argent liquide lors de transactions commerciales
internationales ; il permet au client de constituer un réserve
d'argent et de procéder à des paiements au Rwanda pendant que le
client est en mission, en formation ou en vacances à l'étranger.
Pour bénéficier des avantages des transferts
d'argents SWIFT, il suffit d'avoir un compte courant à la BCR66(*).
2.6.3.2 Western
Union
Après SWIFT, le Western Union est le second moyen de
transfert d'argent disponible à la BCR. Celle-ci est un agent
certifié pour ce type de Transfert d'Argent qui reste un des moyens les
plus rapides et fiables de transférer de l'argent dans le
monde67(*).
Pour mieux mettre en exécution les grandes parties des
services à rendre, la BCR a élaboré des procédures
à suivre pour chaque partie d'activités comme nous venons de les
présenter précédemment. Ceci montre une efficacité
de son système d'information, car c'est grâce à ses
procédures qu'un employé peut exercer sa tâche étape
par étape sans difficulté.
2.7 GESTION DE LA COMPOSANTE «HOMMES» AU
SEIN DE LA BCR
Les machines, les logiciels, les données ainsi que les
procédures ne peuvent pas constituer un système performant et
efficace si la personne ne permet pas leur bon fonctionnement. Les hommes sont
considérés comme des personnes physiques qui utilisent l'outil
informatique, un ordinateur, un réseau, à des fins privées
ou professionnelles. Aucune entreprise ne peut exister et réaliser ses
objectifs, sans les hommes. Toute composante du système d'information a
besoin des hommes pour fonctionner ; dans le cas contraire, le
système n'existe pas.
Etre homme ne signifie pas nécessairement qu'il est
apte à être membre d'un tel ou tel système. L'importance de
l'homme dans le SI d'une organisation se voit lorsqu'il est digne de ce nom,
tout en tenant en considération ses quatre grandes
fonctions notamment le savoir (connaissances générales et
spécifiques), le savoir - faire (expériences pratiques), le
savoir être (Aptitudes et qualités personnelles), le savoir
évoluer surtout au cours de cet âge de l'information.
Nous avons constaté que le personnel rattaché
à la gestion du SI des services de la BCR est largement formé en
informatique, pour éviter la mauvaise utilisation des logiciels,
machines et les nouvelles procédures mise en place pour les
différents services et activités car, dans le cas contraire, il
peut occasionner des perturbations dans la base des données,
l'accès non sécurisé des documents des clients, les
risques de perdre et endommager les dossiers des clients, le retard des
traitements de l'information, la lenteur et la perte du temps dans la recherche
des documents des clients et l'incapacité de générer des
rapports demandés.
CONCLUSION
PARTIELLE
Dans ce chapitre, nous avons examiné les cinq
composantes du système d'information qui interviennent dans le processus
d'informatisation des services et des activités de la BCR afin
d'analyser son efficacité, particulièrement en ce qui concerne
l'informatisation des services à la clientèle de cette
institution. Nous avons constaté que ;
Pour ce qui est la composante «Machines », les
ordinateurs et ses accessoires mis à la disposition de la BCR pour
l'informatisation de services à la clientèle contribuent d'une
façon considérable à l'efficacité de la gestion du
système d'information et à son informatisation des services.
Pour ce qui est la composante « le
logiciel », celui - ci a contribué grandement à
l'informatisation des services octroyés par la BCR à ses clients
de telle manière que les clients peuvent même recevoir certains
services à la maison. Nous avons constaté également que
c'est grâce aux logiciels notamment SAGE, DELTA-BANK et le bouquet de
Microsoft Office ; ainsi que les compléments nécessaires
pour le renforcement de capacité des réseaux tels que les
routeurs, modem et les switches mis en disposition par la BCR qui a
été à la base de l'efficacité de l'`informatisation
de ses services.
Pour ce qui est la composante
« Données », avec des logiciels appropriés
aux services et aux activités, certaines données satisfont
à des obligations légales et contribuent à
l'efficacité de l'informatisation des services à la
clientèle.
Pour ce qui est la composante « la
procédure », presque toutes les procédures
exercées au sein de la BCR ont été informatisées,
Grâce aux outils informatiques mise en place pour informatiser les
activités, beaucoup de procédures ont été
inhibées et ceci a réduit le temps passé pour une
procédure. L'existence des logiciels pour les procédures au sein
de la BCR confirme l'efficacité de son informatisation des services.
Pour ce qui est la composante « Hommes »,
lesquels maîtrisent une machine, un logiciel approprié, une
procédure et une donnée pour être manipulée, nous
avons constaté une concordance et une adaptabilité entre les
hommes et les autres composantes du SI. Ils sont donc devenus efficaces
grâce à l'informatisation des services surtout dans la gestion des
dossiers des clients. Ainsi, l'hypothèse selon laquelle,
« L'état actuel du système d'information de la BCR est
efficace» a été confirmée.
CHAPITRE 3: LA
CONTRIBUTION DU SYSTEME D'INFORMATION A LA SATISFACTION DES CLIENTS DE LA
BCR
Les institutions bancaires aujourd'hui, pour mieux
réussir aux exigences, doivent adopter les outils de gestion à la
pointe du progrès correspondant à la nouvelle technologie de
l'information à savoir les ordinateurs, les logiciels, les
réseaux informatiques de communication et de
télécommunication, etc.
Le système d'information dans le management d'une
institution bancaire comme BCR devrait sans doute produire des effets tant
positifs que négatifs. Au cours de ce chapitre, nous avons
analysé la contribution du SI dans le management des services, pour la
satisfaction des clients de la BCR. Pour y arriver nous avons administré
un questionnaire fermé aux clients de cette institution et ce
questionnaire s'est basé sur des opérations que cette banque
offre à ses clients, ceci nous a permis de conclure sur la contribution
du SI de la BCR à la satisfaction ses clients.
3.1 DEROULEMENT DE
L'ENQUETE
Pour mieux récolter les données de notre
enquête, nous avons élaboré, distribué et
récupéré un questionnaire que nous avons administré
auprès des clients de la BCR. Les questions nous ont aidées
à obtenir les données pour notre travail.
3.1.1 Détermination
de l'échantillon
Lorsque l'univers d'enquête (qu'il s'agisse d'une
population, d'un ensemble des sociétés, d'un ensemble des groupes
ou catégories sociales) est très grand, on en tire un
échantillon, c'est-à-dire un petit nombre d'individus
représentatif de l'ensemble, de telle manière que l'on puisse
valablement affirmer que les caractéristiques observées sur cet
échantillon sont présents et dans les mêmes proportions que
dans la totalité de la population68(*).
Pour être représentatif, un échantillon
doit être obtenu par une méthode rigoureuse qui permet de choisir
les enquêtes sans biais et cela revient à toute unité de la
population, la possibilité de figurer dans l'échantillon.
Ainsi, nous nous sommes servis de la table de la
détermination de la taille de l'échantillon de BOUCHARD, selon
cette table, quant à l'univers de l'enquête est supérieur
à 1.000.000 d'individus, nous y faisons correspondre un
échantillon de 96 individus étant donne une marge d'erreurs de
10%. Comme l'univers de notre enquête est défini : 46 000
clients de la BCR, c'est-à-dire supérieur à 100 individus,
il a fallu appliquer une formule appropriée, pour trouver la taille de
l'échantillon corrigé, qui s'énonce comme suit :
N = La taille de l'Univers = 46.000
n = La taille de l'échantillon pour un univers infini =
96
nc = La taille de l'échantillon corrigé
Énoncé de la formule de ABOUCHARD
% individus de notre échantillon
Ainsi, l'échantillon considéré est de 96
clients, cet échantillon a été stratifié suivant la
formule proposée par JAVEAU 69(*):
D'où :
Ni : effectif de la strate
n : échantillon de la strate
ni : effectif de l'échantillon
N : effectif de la population
Le tableau suivant nous montre la stratification de
l'échantillon selon les agences de la BCR
Tableau 10 :
Stratification de l'échantillon selon les agences de la BCR
Agence
|
effectifs
|
Effectif de la strate
|
Pourcentage
|
Kigali siège
|
32918
|
|
82
|
Kacyiru
|
4173
|
|
11
|
Remera
|
1853
|
|
4
|
Nyamirambo
|
941
|
|
3
|
Total
|
39885
|
96
|
100
|
Source : Elaboré par
nous-mêmes à partir des donnes de la BCR, Kigali, novembre
2009
Sur ces 96 personnes interrogées 69 seulement ont pu
répondre soit un taux acceptable de 72%.
3.1.2 Dépouillement
des questionnaires
Avant tout, nous avons lu nos questionnaires répondus,
pour s'assurer si nos consignes ont été respectées. Nous
avons aussi élaboré une fiche détaillée qui nous a
aidée à établir une fiche synthétique de
dépouillement. Sur cette fiche, nous avons signalé à
chaque question les fréquences des réponses ainsi que les
proportions y relatives.
3.1.3 Identification des
enquêtés
Avant d'arriver à la contribution du SI à la
satisfaction des clients de la BCR, il nous a été utile de donner
quelques caractéristiques de la clientèle de la BCR S.A.
3.1.3.1 Répartition
des enquêtés par agences
Sur le point de la répartition des enquêtés
par agences nous avons montré que nos enquêtés ont
été tiré dans les agences se trouvent dans la ville de
Kigali. C'est ainsi que dans le tableau suivant la répartition des
enquêtés par agences.
Tableau 11 :
Répartition des enquêtés par agence
Agence
|
Fréquences
|
pourcentage
|
Kigali siège
|
57
|
83
|
Kacyiru
|
7
|
10
|
Remera
|
3
|
4
|
Nyamirambo
|
2
|
3
|
Total
|
69
|
100
|
Source : Résultats de notre enquête,
Kigali, novembre 2009
Dans ce tableau, nous constatons que notre questionnaire a
été distribué aux agences se trouvant dans la Ville de
Kigali sauf leur guichet et il a été répondu par les
clients de la BCR d'une façon considérable.
3.2 PRESENTATION ET
ANALYSE DES RESULATS DE L'ENQUETE
Ici, nous allons présenter et analyser les données
récoltées auprès des clients de la BCR.
3.2.1 Identification des
enquêtés selon leur ancienneté au sein de la
BCR
Le critère d'année de client a été
considéré pour donner du poids aux informations fournies par les
enquêtés et relatives à leur satisfaction envers les
services de la BCR. Le tableau suivant nous montre la durée avec
laquelle nos enquêtés ont été servis par la BCR.
Tableau 12 :
Répartition des enquêtés selon l'ancienneté dans
l'utilisation des
services fournis par la
BCR
Durée
|
Fréquences
|
pourcentage
|
0-5 ans
|
43
|
62,3
|
5-10 ans
|
11
|
16
|
10-15 ans
|
9
|
13
|
15-20 ans
|
5
|
7,3
|
Plus de 20 ans
|
1
|
1,4
|
Total
|
69
|
100
|
Source : Résultat de notre enquête, novembre
2009.
Le tableau ci-haut nous montre que 62,3% des
enquêtés ont déclaré qu'ils ont été
servis par la BCR pendant une période ne dépassant pas 5 ans,
16% dans l'intervalle de 5 et 10 ans, 13% dans un intervalle 10-15 ans, 7,3%
dans un intervalle 15 et 20 ans et enfin, 1,4% pour une période
dépassant 20 ans, tout ceci représente un ensemble de cinq
catégories réalisant 100% de nos enquêtés.
Ces clients représentent ceux qui ont été
servis par la BCR pendant nombreuses années de l'existence de cette
banque au Rwanda, ce qui nous montre l'avis vient des gens qui savent bien
l'importance des services bancaires et ont sentis les effets de la migration
du système classique à l'informatisation de la BCR.
3.2.2 Contribution des
Machines « hardware » à la satisfaction des clients
de la BCR
L'analyse et interprétation des résultats est
une étape qui nécessite une attention particulière. Pour
bien analyser et interpréter les résultats, les indicateurs
suivants nous ont été utiles notamment pour ce qui concerne
l'importance de l'utilisation de la composante du SI qui sont machines,
logiciel, procédures, données et hommes.
3.2.2.1 Avis des
enquêtés sur l'apport de la composante «
machines » à la satisfaction des services leur fournis par la
BCR
Les ordinateurs sont des machines électroniques
programmables de traitement de l'information digitale. A fin de rendre un
service satisfaisant à sa clientèle, de réduire les
erreurs et omissions, la BCR S.A utilise depuis 1980, les machines
appelées ordinateurs ou « computers » dans ses
services. Celles-ci interviennent dans l'entrée des données, dans
la facilité de leur traitement et leur mémorisation.
Dans le but de répondre mieux aux attentes de ses
clients, la BCR a doté ses services des ordinateurs ayant la fiche
technique suivante, comme signalé dans le chapitre
précédent.
ü Vitesse : entre 1 et 3 GHZ
ü RAM : entre 256 et 513 MB
ü Disque dur : entre 80 et 150 GB
La BCR estime que l'introduction des ordinateurs a
réduit le temps passé par le client au guichet et devant un
employé pour tout autre service comparativement ce qui était
avant l'informatisation. Particulièrement, aujourd'hui, au cours de
notre période de recherche. Nous avons collectionné l'opinion des
clients sur cette situation et leur point de vue ont été
présenté de la manière suivante :
Tableau 13 : Vues des
clients sur la réduction du temps passé devant les guichets de
la BCR
Question
|
Réponses
|
Effectif
|
Pourcentage
|
Les machines dont par la BCR dispose ont permis la
réduction du temps passé au guichet ?
|
Oui, les machines ont permis la réduction du temps
passé au guichet
|
69
|
100
|
Non, pas vrais
|
0
|
0
|
Total
|
69
|
100
|
Source : Résultat de notre enquête,
novembre, 2009
Le tableau ci-haut nous fait remarqué que les machines
« hardware » dont la BCR dispose satisfait ses clients, le
temps passé par ceux-ci a été réduit du quant
depuis au fil du temps, particulièrement, pour la période
d'étude. Les enquêtés ont été satisfait
à100%.
Pour tous ces enquêtés satisfaits par des
machines dont la BCR dispose, ils ont été expliqué que ces
machines facilitent l'entrée des données à travers la
saisie. Après la saisie, les données, les conserve et les
retournes sont conduites jusqu'au serveur de la BCR lequel traite ces
données et les conserve, quitte à les retrouver à tout
moment et rapidement selon les besoins.
D'une part, pour éviter le vol et les erreurs dues
à la saisie, des mesures de sécurités ont
été prises, dont entre autres, l'autorisation de la saisie.
D'autre part, pour assurer la sécurité des données, il y a
eu la création des profils selon le niveau d'intervention et de
contrôle régulièrement effectué. L'entrée des
données de l'épargne par les machines a apporté plusieurs
avantage, notamment la suppression des divers journaux et fiches qui sont
à l'origine de la file d'attente.
Ø Le traitement des données de
l'épargne par les machines
Les données de l'épargne sont traitées au
niveau du serveur qui se trouve à la BCR. A 20 heures, le personnel de
l'informatique de la BCR active les commandes déjà
effectuées les travaux de clôturer journalier afin d'avoir le
rapport, le journal et le bilan sur les opérations de la
journée.
Ø Mémorisation par machines des
données de l'épargne
Cette mémorisation au niveau du serveur se trouvant
à la BCR. Cette conservation des données a une importance
capitale pour la BCR et pour les clients. Pour la BCR, cette
mémorisation permet de garder en toute sécurité toutes les
données de l'épargne. Pour les clients, cette mémorisation
permet de retrouver toutes relatives à leurs comptes. A travers la
saisie, les données sont conduites par un fil téléphonique
au serveur de la BCR pour leur traitement et mémorisation afin de
pouvoir les retourner au moment opportun. Ceci montre que les clients de la BCR
ont été satisfaits par les machines de cette institution.
Ø Entrées par machines des
données des crédits au sein de la BCR
L'entrée des données de l'épargne se fait
à l'aide de la saisie effectuée dans les ordinateurs de la BCR.
Celles déjà saisies sont acheminées par un fil
téléphonique au serveur qui se trouve à la BCR et qui les
conserve en toute sécurité.
Pour éviter le vol et des erreurs liées à
la saisie, des mesures de sécurité ont été mises en
place dont entre autre l'autorisation des données déjà
saisies par une autre personne. Cette entrée a éliminé la
tenue de plusieurs documents qui étaient a l'origine de la lenteur des
opérations dans divers services due au système manuel.
Dans le service - crédit, les machines sont
programmées d'avance pour effectuer seul les opérations de
recouvrement sur tous les comptes du débiteur. Lorsqu'elles trouvent que
sur le compte du débiteur il n'y a pas le montant suffisant, celles-ci
donnent automatiquement ce montant manque dans le remboursement en
arrière sur le compte du client. Ce montant sera payé
automatiquement lorsqu'il aura une opération de versement sur le compte
du client, cette technique de recouvrement automatique est satisfaisant car il
augmente les résultats de la BCR.
Ø Le traitement par machines des données
du crédit
Le traitement par machines des données du crédit
se fait au niveau du serveur à la BCR, vers 20 heures les informaticiens
de la BCR activent les commandes déjà effectuées pour la
clôture de la journée (end of day) afin d'avoir toute la situation
sur les crédits y compris la situation des risques de la
journée.
Ø La mémorisation des données du
crédit
Toutes les données du crédit de la BCR sont
saisies à l'aide des ordinateurs et sont acheminées jusqu'au au
serveur de la BCR pour leur traitement et mémorisation afin de les
garder en toute sécurité et de pouvoir les retrouver au moment
voulu. On comprend alors comment tous ces détails accomplis ont
réduit le temps passé devant le guichet du quant de ce qu'il
était.
3.2.3 Contribution des
logiciels à la satisfaction des clients de la BCR
Le logiciel désigne la partie à première
vue immatérielle de l'informatique, l'organisation et le traitement de
l'information ; les programmes.
La BCR SA utilise des logiciels tel que le bouquet Microsoft
office, SAGE et DELTA-BANKING. Ce dernier intervient dans la gestion des
services bancaires offerts par la BCR pour satisfaire ses clients.
Le bouquet Microsoft office comprend le Microsoft Office
Excel. C'est un logiciel tableur qui est spécialisé dans les
opérations mathématiques et arithmétiques. Il a aussi le
MS Word qui est un logiciel de traitement de texte. Il est mieux placé
au moment de saisie de la littérature : les lettres, les
listes ; de l'édition, de ce texte ; manipuler le texte en
jouant sur document avec minimum d'esthétique, de l'imprimer (le sortir
de l'ordinateur) et le disposer sur papier. Des tels documents
rédigés avec machine ont la facilité d'être
retrouvés en cas de besoin, corrigés facilement ainsi que de
subir d'adaptations nécessaires à tout moment.
D'autres composantes de Microsoft Office utilisé par la
BCR sont le Microsoft Power Point utilisé dans les réunions et
présentation, on y trouvait aussi le Microsoft Office Outlook 2003 pour
l'échange d'information par E-mail.
SAGE est utilisé principalement dans le traitement des
données de la comptabilité de la BCR. Il permet de rendre
disponible les données financières fiables pour les partenaires
de cette institution sous l'étude.
Le fait que DELTA-BANK gère des millions des
transactions des clients par seconde, la BCR l'utilise pour les
opérations bancaires aussi bien que les petites, peu nombreuses comme
nombreuses.
Ainsi au sein de la BCR Delta-Bank gérer:
ü Plus de 3600 transactions par minute
ü Plus de 9000 utilisateurs en temps réel
ü Plus de 100 000 clients Internet
ü Des millions de comptes
Delta-Bank a ainsi permis de se passer qu'une minute en
moyenne par client, pour l'opération retrait et le même temps pour
l'opération dépôt.
Rappelons que Delta-Bank applique la politique du code unique.
Tout développement d'application spécifique à un pays ou
une région est conçu pour être conforme aux normes ouvertes
de Delta-Bank. Tout développement est ouvert et accessible via des
paramètres et une configuration de produit. Cette approche permet
à Delta de gérer une version unique de Delta-Bank, et de
s'assurer que tous ses clients évoluent dans une structure commune.
Cette stratégie permet d'assurer un support client de grande
qualité, et simplifie les procédures et les processus de mise
à niveau pour les clients de Delta. Le tableau suivant nous donne l'avis
des clients de la BCR sur la satisfaction du logiciel utilisé au sein de
cette institution.
Tableau 14 : Vu des
clients sur la réduction à une minute du temps passe à
l'opération
« retrait » et « dépôt »
suite à l'utilisation du logiciel
Delta-Bank
Question
|
Réponses
|
Effectif
|
%
|
Le logiciel Delta-bank utilise par la BCR a réduit pour
vous le temps de retrait et dépôt à une minute ?
|
Oui, le logiciel Delta-Bank a réduit le temps de retrait
et dépôt à une minute
|
62
|
90
|
|
Non, pas vrai
|
7
|
10
|
Total
|
|
69
|
100
|
Source : Résultat de notre enquête,
novembre, 2009
Le tableau ci-dessus nous montre que 90% des
enquêtés sont satisfaits par l'usage du logiciel Delta-Bank,
utilisé par la BCR, (c'est-à-dire la réduction du temps
retrait et dépôt à une minute) contre 10% qui trouvent que
le temps a été réduit, mais pas à une minute. La
majorité des enquêtés ont précise que la BCR utilise
les logiciels de qualité pour répondre aux besoins de ses
clients. En parlant de DELTA-BANK, les clients de la BCR ont affirmé que
ce logiciel gère bien tous les services dont la BCR dispose sauf le
système du produit SWIFT qui n'est pas encore programmé dans ce
logiciel.
Le logiciel d'application DELTA a résolu ainsi le
problème du temps passé par le client au guichet afin
d'être servi.
Ø Logiciel
d'application « SAGE »
SAGE est utilisé principalement dans le traitement des
données de la comptabilité de la BCR. Il permet de rendre
disponible les données financières fiables pour les partenaires
de l'institution sous l'étude.
Figure 9: Interface des
données envoyées au serveur du logiciel SAGE
Source : Département de finance de la BCR,
Kigali, Octobre 2009
Les logiciels que nous venons de présenter sont
spécifiquement conçus pour les services de la BCR afin de mieux
mettre en exécution ses activités. A la hauteur de ces logiciels,
nous y trouvons le système d'exploitation que nous avons aussi
présenté.
L'efficacité du système d'information sur le
plan des systèmes d'exploitation utilisés au sein de la BCR est
basée sur le fait que les systèmes d'exploitation des serveurs
sont construits sur la base d'UNIX qui renforce la protection et danger des
virus.
Pendant la période d'étude, nous avons
constaté que cette institution a mis en disposition des
différents logiciels afin de permettre l'accomplissement de ses
activités. De ce qui précède, nous affirmons que son
système d'information a été efficace du point de vue
logiciel.
3.2.4 Contribution des
procédures informationnelles à la satisfaction des clients de la
BCR
Théoriquement, l'existence des procédures est un
signe de la recherche de la satisfaction, ceci signifie que pour évaluer
la contribution des procédures informationnelles à la
satisfaction des clients de la BCR, il faut prioritairement se conserver sur
l'existence des procures.
Dans cette partie, nous analysons l'existence des
procédures informationnelles à la BCR et leur effet sur la
satisfaction de ses clients.
· Les procédures relatives à
l'ouverture des comptes
La Banque Commerciale du Rwanda, offrant des services à
ses clients, a trouvé qu'il st nécessaire d'avoir des
procédures claires sur les services (guichets) de la banque. Ces
procédures sont gérées par un logiciel appelé
Delta-Bank. Ces procédures entant qu'élément du SI sont
sous la gestion du service informatique de la BCR et en communication avec tout
autre service pour un contrôle efficace du système.
Lors de l'ouverture des comptes pour les nouveaux clients, les
procédures sont différentes suivant les besoins du compte dont le
client a besoin. Les exigences y relatives sont :
· Avoir un âge minimum de 21 ans (seule ou
jointement) ou un mineur aidé par un adulte ou disposant d'une
autorisation légale ;
· Une copie de la carte d'identité ;
· Deux photos passeports en couleur ;
Après avoir collecté toutes les données
du client nouveau, c'est-à-dire son identification, son lieu de
résidence, sa nationalité, son niveau d'étude, sa
profession, son numéro de contact,... le chargé de l'ouverture
des comptes doit donner le numéro de compte à ce dernier.
Ce compte comporte onze chiffres, dont sept chiffres pour le
compte propre du client, deux chiffres pour le code de la Banque et deux
chiffres pour catégoriser ce compte créé.
A titre d'exemple :
§ 0032497-01-38 UNR Butare
§ 0014031-01-77 ULK
§ 0027978-01-34 INILAK
§ 0001110-01-17 UAAC
Comme l'informatique a une grande importance dans toutes les
activités de la BCR, l'utilisateur ne doit pas mélanger des
chiffres sans contrôle même, si la machine ne peut pas accepter
l'erreur d'enregistrement des faux chiffres. Pour que le client puisse
effectuer les opérations de retrait ou de versement au guichet de la
BCR, au siège ou à une autre agence de la BCR, le chargé
de l'ouverture de compte doit saisir et autoriser toutes les données
fournies au client nouveau dans le menu approprié.
· Les procédures relatives au traitement
des données de la caisse
La BCR fonctionne sous un système qui est en liaison
avec d'autres services pour le partage de l'information. Ce système est
une procédure qui nécessité une coordination plus
particulièrement entre les sous ensembles du système.
Lorsque le client se présente au guichet de la BCR, ce
système facilite au caissier d'effectuer les procédures
suivantes :
ü Le caissier introduit directement le numéro de
compte du client pour voir si réellement ce numéro correspond au
nom indiqué dans le carnet de cheque ou sur le papier pour le
versement ;
ü Le caissier entre directement dans le menu
approprié pour voir si le client a un montant suffisant à
retirer ;
ü Le caissier imprime un bordereau de versement ou
retrait et puis, il signe pour confirmer l'opération et le donne au
client pour signer l'acceptation de cette opération sur son
compte ;
· Les procédures relatives au traitement
des données de la comptabilité
Le service comptabilité est chargé de :
ü Tenir le journal principal et le journal de
dépôt dans lesquels, il enregistre les opérations sur
salaires et sur les pensions ;
ü Mise à jour du compte caisse centrale ;
ü Tenir du journal d'exploitation dans lequel il
enregistre les commissions sur salaires ;
ü Suivi l'état de rapprochement ;
ü Opération de virement bancaire.
Les chargés de comptabilité au sein de la BCR,
effectuent aussi les opérations de saisies des salaires, l'autorisation
des chèques, l'autorisation des crédits normaux et les
découverts bancaires, suivi des services à l'étranger, du
SWIFT et de Western union.
Voici quelques procédures effectuées pour que
les opérations comptables soient faites :
- pour autoriser le dossier de déblocage de
crédit, il faut que le numéro de compte du client soit correct,
ce dossier doit aussi avoir une mention approprié créée
par le service-crédit.
- pour autoriser le cheque, il faut qu'il y ait la
conformité de signature du titulaire de compte ;
- pour saisir et autoriser les salaires
transférés à la BCR, il faut que le numéro de
compte d'un client le mentionne pour être sur que le client est de la
BCR ;
- pour imprimer l'historique de compte, il faut que le client
puisse remplir le formulaire de demande d'historique de compte, concernant le
nom du client, le numéro de compte, la date de début de
l'impression et de la fin de l'impression. Ex. : du 01/01/2005 au
31/12/2008.
Cette partie a une grande importance pour la banque car il a
enlevé le travail des calculs manuels car le menu est programmé
préalablement pour effectuer les opérations de demande historique
de compte, de transfert de salaire sur le différent compte, de calculer
les intérêts ordinaires et de retard de crédit.
· les procédures relatives au traitement
des données de crédit
Le chargé des crédits au sein de la BCR suit les
procédures suivantes :
- recueil des données du membre - emprunteur ;
- entrevue avec le membre - emprunteur ;
- visite au membre - emprunteur et évaluation de
garanties ;
- analyse de l'information et du risque ;
- détermination de la capacité de
remboursement ;
- termes du crédit ;
- garanties ;
- les instances de décision des demandes de
crédits ;
- déblocage de crédit sollicite.
Comme la BCR accorde des crédits de différent
type, dans le menu approprie on doit suivre les éléments
ci-après ;
- le numéro de crédit ;
- le numéro de compte d'un client ;
- le montant de la dette ;
- la date et durée du prêt ;
- le montant et le nombre de tranches de paiement ;
- le compte crédité et le compte duquel les
remboursements seront retranchés.
Ce menu facilite l'utilisateur de ne pas perdre le temps pour
calculer des intérêts de retard car les intérêts sont
calculés automatiquement à la fin de chaque mois pour tous les
crédites de la BCR, de même que ce menu à la
possibilité de permettre à la banque de se rembourser sur le
compte du crédité lorsqu'il y a un montant ; en l'absence du
montant, ce menu créé directement sur le compte d'un client
endetté pour faciliter les charges de recouvrement de trouver la liste
de crédits non remboursés pour commencer les opérations de
recouvrement suivant l'ordre de la liste imprimée. Apres tout, les
clients de la BCR ont nous donné leurs avis sur la gestion des
procédures et leur satisfaction (des clients de cette institution)
après sa modernisation.
3.2.4.1 Avis des
enquêtés sur la contribution des procédures du temps
passé au guichet pour être servi
Dans l'industrie des services, souvent les causes du temps
qu'on passe au guichet peut dépendre de plusieurs facteurs, dont le
personnel incompétent, la lenteur des procédures et le nombre de
gens à l'attente au guichet. La technologie de l'information est mise en
place par beaucoup d'organisation inclut la BCR. Le tableau ci-après
nous donne les avis des clients de la BCR sur la nature des procédures,
précisément sur ceci ; les procédures allongent-elles
le temps passé au guichet pour être servi ?
Tableau 15 : Vues des
clients de la BCR sur l'importance des procédures à la
réduction du temps
passé au guichet pour être servi
Avis des répondants
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Oui, les procédures sont réduites le temps
passé au guichet pour être servi
|
60
|
87
|
Non, pas vrai
|
9
|
13
|
Total
|
69
|
100
|
Source : Résultat de notre enquête,
novembre 2009.
Le tableau ci-dessus montre que 87% des enquêtés
étaient satisfaits par l'usage des procédures, utilisé
par la BCR, contre 13% qui trouvent encore des failles dans les
procédures utilisé par cette institution. Ceci nous est à
soutenir la contribution des procédures à la satisfaction d la
clientèle de la BCR.
3.2.5 Contribution des
données au sein de la BCR à la satisfaction de ses
clients
Depuis plusieurs années, l'outil informatique est
devenu un élément incontournable de la gestion de la BCR. Cet
outil a permis à la BCR de mieux gérer chaque les données
des clients. Ces données sont essentiellement des comptes que les
clients utilisent pour se faire servir et les autres documents relatifs aux
clients. La situation d'un compte d'un client passe par un circuit
d'information dans plusieurs services. Les dossiers sont gardés dans le
classement, avec plusieurs précautions sécurisantes
d'accès.
Nos observations effectuées à la BCR ont
montré que les données des clients nouveaux sont
collectées manuellement sur les formulaires avant d'être saisies
dans le logiciel Delta-Bank. Cette collecte des données sur ce
formulaire a une grande importance pour la Banque, il lui facilite de trouver
facilement l'identification du client en cas de besoin. De l'autre
côté, il aide le client à effectuer quelques changements
sur son compte par la présence d'une pièce juridique. Comme les
données des clients de la BCR sont enregistrées dans Delta-Bank,
ceci facilite à la banque de servir le client dans le minimum possible
même s'il retourne après plus de dix ans.
Cet enregistrement minimise le temps d'attente de la fiche, la
perte du document et suscite la rapidité du service, d'où une
certaine efficacité. Le tableau suivant nous montre l'avis des clients
sur la disponibilité et la sécurité des
données en banque.
Tableau 16: Vues des
enquêtés sur la disponibilité et la sécurité
des données
utilisées par la
BCR
Avis des répondants
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Oui, les donnes se trouvent à la BCR sont toujours
disponibles et sécurisés
|
66
|
96
|
Non, pas vrai
|
3
|
4
|
Total
|
69
|
100
|
Source : Résultat de notre enquête,
novembre, 2009
Pour 96% des clients de la BCR, les données
liées à leur opérations ont toujours été
obtenues en tant voulues et dans l'exactitude espérée ce qui
témoigne de la sécurisation des données.
3.2.6 La contribution du
composante « hommes » à la satisfaction des
clients de la BCR
La réussite de toute industrie des services
dépend largement de la qualité de ses hommes. Pour
réaliser ceci, l'entreprise doit recruter des hommes et des femmes
indispensables à sa marche en avant. Lors de notre enquête les
clients ont montré qu'après la modernisation des services de la
BCR, le personnel de cette banque a accompagné le processus avec une
très bonne prestation. Il a montré d'une degré en usage
des machines, des logiciels, des données, des procédures. Les
résultats enregistrés pour les clients au niveau de ces points
là, confirment la contribution du personnel.
CONCLUSION
PARTIELLE
Le troisième chapitre de notre travail avait pour
objectif d'identifier la contribution du SI à la satisfaction des
clients de la BCR. Pour y arriver, nous avons mené une enquête
auprès des clients des agences de Kigali. Et puis nous avons
montré l'intervention du SI à la modernisation des services de la
BCR à la satisfaction de ses clients. Apres la récolte et
l'analyse des données, nous avons abouti aux résultats
suivants.
Compte tenu des avis fournis par les clients, les machines
sont satisfaisantes pour effectuer les opérations de la BCR, ces
dernières sont effectuées d'une façon satisfaisante par le
personnel face aux clients. Pour tous ces enquêtés satisfaits par
des machines dont la BCR dispose, ils ont expliqués que ces machines
facilitent l'entrée des données à travers la saisie.
Après la saisie, les données sont conduites jusqu'au serveur qui
se trouver à la BCR. Le serveur traite ces données, les conserve
et les retourne à tout moment voulu, et aussi rapidement que
possible.
Le logiciel de la BCR, nous avons constaté que les
logiciels utilisés sont capables d'exploiter d'une façon
efficace, les données de la BCR pour satisfaire leurs clients. La
majorité des enquêtés ont précisé que la BCR
utilise les logiciels de qualité pour répondre aux besoins de
ses clients. Parlant de DELTA-BANK, les clients de la BCR ont affirmé
que ce logiciel gère bien tous les services dont la BCR dispose sauf le
système du produit SWIFT qui n'est pas encore programmé dans ce
logiciel.
Nous avons constaté que les procédures
étaient bien élaborés, facilite la diminution d'erreurs de
calculs, d'écriture, d'enregistrement, etc.
Les données de la BCR sont très nombreuses
suivant les clients de ladite banque, cela est traite facilement grâce au
bon état du SI.
Ainsi, le personnel de la BCR fournit un grand effort pour
donner les services de qualité à leurs clients. Lors de notre
enquête, les clients ont expliqué que le personnel de cette
banque a accompagné le processus avec une très bonne prestation.
Ils ont montré d'une degré en usage des machines, des logiciels,
des données, des procédures. Les résultats
enregistrés pour les clients au niveau de ces points là,
confirment la contribution du personnel. De ce qui précède, la
deuxième hypothèse selon laquelle « Le système
d'information contribue à la satisfaction des clients de la Banque
Commerciale du Rwanda » est vérifié et confirmé.
CONCLUSION GENERALE
Nous voila à la fin de notre travail intitulé
« la contribution du système d'information au management d'une
institution bancaire» qui avait pour objectif d'évaluer
l'état actuel du système d'information de la BCR et d'examiner
si le système d'information apporte une contribution positive à
la satisfaction de ses clients.
Pour atteindre cet objectif nous nous sommes posé deux
questions suivantes :
v Quel est l'état actuel du système
d'information de la BCR ?
v Le système d'information de la BCR contribue-t-il
à la satisfaction de ses clients?
Pour orienter notre travail, nous avons répondu
anticipativement à ces deux questions par deux
hypothèses :
v L'état actuel du système d'information de la
Banque Commerciale du Rwanda est bon.
v Le système d'information contribue à la
satisfaction des clients de la Banque Commerciale du Rwanda.
Pour vérifier ces hypothèses et atteindre nos
objectifs, nous avons collecté les données grâce aux
techniques, notamment la technique documentaire, d'interview, de questionnaire
fermé, d'observation et d'échantillonnage. Les méthodes
telles que la méthode historique, comparative, analytique et statistique
nous ont aidé à analyser les données.
Ainsi, nous avons subdivisé notre travail en trois
chapitres, dont le premier a été consacré a
l'éclaircissement des concepts relatifs à notre travail, le
deuxième a parlé de «L'état du système
d'information de la BCR », alors que le dernier chapitre s'est
consacré á l'étude de la contribution du système
d'information à la satisfaction des clients de la BCR.
Pour la vérification de la première
hypothèse, les données récoltées et
analysées nous ont permis d'aboutir aux résultats
suivants :
Pour ce qui est de la composante «Hardware», les
ordinateurs et ses accessoires mis à la disposition de la BCR pour
l'informatisation de services à la clientèle contribuent d'une
façon considérable à l'efficacité de la gestion du
système d'information et à son informatisation des services.
Pour ce qui est de la composante
« software », celle - ci a contribué grandement
à l'informatisation des services octroyés par la BCR à ses
clients de telle manière que les clients peuvent même recevoir
certains services à la maison. Nous avons constaté
également que c'est grâce aux logiciels notamment SAGE,
DELTA-BANK et le bouquet de Microsoft Office ; ainsi que les
compléments nécessaires pour le renforcement de capacité
des réseaux tels que les routeurs, modem et les switches mis en
disposition par la BCR qui ont été à la base de
l'efficacité de l'`informatisation de ses services.
Pour ce qui est de la composante
« Données », avec des logiciels appropriés
aux services et aux activités, certaines données satisfont
à des obligations légales et contribuent à
l'efficacité de l'informatisation des services à la
clientèle.
Pour ce qui est de la composante « la
procédure », presque toutes les procédures
exercées au sein de la BCR ont été informatisées,
Grâce aux outils informatiques mise en place pour informatiser les
activités, beaucoup de procédures ont été
inhibées et ceci a réduit le temps passé pour une
procédure. L'existence des logiciels pour les procédures au sein
de la BCR confirme l'efficacité de son informatisation des services.
Pour ce qui est de la composante
« Hommes », avec les qui maîtrisent une machine, un
logiciel approprié, une procédure et une donnée pour
être manipulée, nous avons constaté une concordance et une
adaptabilité entre les hommes et les autres composantes du SI.
Ils sont donc devenus efficaces grâce à
l'informatisation des services surtout dans la gestion des dossiers des
clients. Ainsi, l'hypothèse selon laquelle, « L'état
actuel du système d'information de la BCR est efficace» a
été confirmée.
Pour la vérification de la deuxième
hypothèse, il a été nécessaire de mener une
enquête auprès de la clientèle de la BCR pour identifier la
contribution du SI à la satisfaction des clients de la BCR et nous avons
abouti aux résultats suivants
Compte tenu des déclarations faites par les clients,
les machines sont satisfaisantes pour effectuer les opérations de la
BCR, ces dernières sont effectuées d'une façon
satisfaisantes par le personnel face aux clients. Pour tous ces
enquêtés satisfaits par des machines dont la BCR dispose, ils ont
été expliqué que ces machines facilitent l'entrée
des données à travers la saisie. Après la saisie, les
données sont conduites jusqu'au serveur qui se trouver à la BCR.
Le serveur traite ces données, les conserve et retrouver à tout
moment voulu, et aussi rapidement que possible.
Le logiciel de la BCR, nous avons constaté que les
logiciels utilises sont capables d'exploiter d'une façon efficace, les
données de la BCR pour satisfaire leurs clients. La majorité des
enquêtés ont précisé que la BCR utilise les
logiciels de qualité pour répondre aux besoins de ses clients.
En parlant de DELTA-BANK, les clients de la BCR ont affirmé que ce
logiciel gère bien tous les services dont la BCR dispose sauf le
système du produit SWIFT qui n'est pas encore programmé dans ce
logiciel.
Nous avons constaté que les procédures
étaient bien élaborés, facilitent la diminution d'erreurs
de calculs, d'écriture, d'enregistrement, etc.
Les données de la BCR sont très nombreuses
suivant les clients de ladite banque, cela est traité facilement
grâce au bon état du SI.
Ainsi, le personnel de la BCR fournit un grand effort pour
donner les services de qualité à leurs clients. Lors de notre
enquête les clients ont montré, le personnel de cette banque a
accompagné le processus avec une très bonne prestation.
Ils ont montré d'une degré en usage des
machines, des logiciels, des données, des procédures. Les
résultats enregistrés pour les clients au niveau de ces points
là, confirment la contribution du personnel à la satisfaction des
clients de cette institution. De ce qui précède, la
deuxième hypothèse selon laquelle « Le système
d'information contribue à la satisfaction des clients de la Banque
Commerciale du Rwanda » est vérifié et confirmé.
Nous ne prétendons pas avoir épuise tous les
aspects concernant le SI dans le management des services des institutions
financières. Seulement nous ouvrons la voie à d'autres chercheurs
qui compléteront notre travail en manent des recherches futures sur
l'informatisation des services bancaires.
Suggestion
Plus particulièrement ces suggestions sont
adressées aux différents responsables de la BCR :
v Intégration des agences et les guichets au moins dans
chaque district pour minimiser les dépenses des clients qui ont besoin
les services bancaires.
v Continuer á améliorer et à adapter
régulièrement l'informatisation de son système
d'information aux exigences technologiques car l'idéal n'est jamais
atteint.
Nous espérons que les quelques suggestions une fois
prises en considération, peuvent contribuer non seulement à
l'amélioration de la qualité de services rendus par la BCR mais
aussi à sa performance.
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