A. Endurance aérobie :
L'endurance physique selon FREY 1977 (cité
par manuel d'entrainement P107) est la capacité de résistance de
l'organisme dans son ensemble ou ses différents systèmes. D'une
manière générale, l'endurance est la capacité du
sportif à résister à la fatigue et les quantités
d'oxygène disponible suffisent à la combustion des substrats
énergétiques nécessaires à la contraction
musculaire .L'endurance comporte 2 formes :
*Continue :-Extensif
- Intensif
*Par intervalle : -
Extensif
-Intensif
L'endurance est surtout limitée par le
système cardio-respiratoire (qui reflète surtout dans
l'absorption maximale d'oxygène) et par la consommation
périphérique d'oxygène (Gaisl, 1979).
B. Travail continu :
La méthode continue a pour objectif
primordial l'amélioration de la capacité aérobie. Nous
distinguons deux types d'entrainement continu :
-Extensif : se caractérise par
un volume important et une intensité relativement
faible.
-Intensif : se caractérise par
une intensité importante et un volume relativement
faible.
Il est donc possible d'avancer que, selon
l'intensité de la charge et la durée de l'entrainement, des
effets différents sont obtenues. Avec une diminution de la charge de
travail (extensif), la dégradation des hydrates de Carbonne en tant que
source d'énergie cède la place de plus en plus au
métabolisme des graisses. Inversement, lorsqu'on augmente
l'intensité (intensif), on augmente l'utilisation des hydrates de
carbone en tant que source d'énergie pour la contraction musculaire
.Jusqu'au niveau du seuil anaérobie, les besoins
énergétiques sont faibles et couverts presque exclusivement par
la dégradation des graisses (lipolyse) (Keul,et al
1978).
C. Travail intermittent (par intervalle) :
Deux types d'entrainement par intervalles sont
à distinguer :
Extensif : lorsque la duré du
travail est plus longue, l'intensité diminue obligatoirement et par
conséquent, les besoins énergétiques de la glycolyse
diminuent également. L'amélioration de la capacité
aérobie est alors privilégiée (Keul,et al
1970).
Intensif : induit une sollicitation
sélective plus marqué des fibres FT et par conséquent une
diminution des réserves d'énergie accompagner d'une hypertrophie
de ces fibres musculaire .L'entrainement extensif sollicite, en revanche,
plutôt les fibres ST.
En ce qui concerne la consommation maximale
d'oxygène la méthode par intervalle intensif, produit le taux
d'accroissement le plus élevé, et par conséquent la plus
forte amélioration de la performance (Fox et all 1972).
Caiga et Dochert (1991) ont montré que des
séances d'entrainement intermittent avaient des effets sur les
performances anaérobies en favorisant les adaptations
métaboliques aussi bien aérobies
qu'anaérobies.
Hot ,F et all (2003) on étudié
l'effet de l'entrainement intermittent cour et long sur la VO2max et la force
de poussée chez des rugbymens élites. Ils ont cité deux
programmes d'entrainement, un de base intermittent court avec vitesse supra-
maximale et un de base intermittent long avec vitesse sous-
maximale.
Et après 12 semaines d'entrainement, les
résultats du post-test et du pré-test ont été
comparés :
RESULTATS
* :Difference significative (intra-groupe)
$ :Difference significative (intergroupe)
Figure1 :Histogramme des principaux
résultats du pré et pos-tets
Puisque le groupe IT court a évolué
dans la VMA de manière plus importante que le groupe IT long , et que
la force de poussée a augmenté chez le groupe IT court et inverse
il a diminué dans le groupe IT long , il a été
déduit que l'intermittent court a vitesse supra-maximale est plus utile
pour l'entrainement des rugbymens . L'endurance à été
annoncés comme aptitude à répéter des efforts
rapides et intenses dans une courte durée ce qui lui a permit
d'évolué dans les conditions aérobies et dans les
conditions anaérobies.
III. Analyse
physiologique du taekwondo :
Comme le taekwondo est un sport intermittent
(bouhlel et all 2006), le mouvement explosif (grande intensité à
courte duré) demande de la créatine phosphate (anaérobie)
qui donne une grande contribution de l'adénosine triphosphate (ATP).Mais
il y'a une autre source de contribution de l'énergie qui est la voie
aérobie puisque les compétiteurs jouent toute la journée
de 3 a 6 combats et chaque combat comprend au moin 3 rounds de 2 min avec 1 min
de récupération .
Dans le cadre de la stabilisation des demandes
physiologiques du style olympique en taekwondo montre que (Butios, S et all
2007) :
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