PARTIE THEORIQUE
I. Introduction :
le taekwondo est sport relativement nouveau qui
est d'origine Coréene, officiellement, il a commencé son
développement en 1973 date de la fondation de la
fédération mondiale de taekwondo (WTF). Le sport Coréen
existe sous 2 formes ; la fédération mondiale de taekwondo
qui s'intéresse au taekwondo de compétition et de performance et
la fédération internationale de taekwondo qui se
caractérise par plus de tradition dans la discipline, le taekwondo le
plus pratiqué est celui de la WTF . Après les jeux
olympiques de Corrée en 1998 ou il y'a eu une démonstration de
taekwondo, cette discipline est devenue officiellement un sport olympique a
Sydney2000.
Le taekwondo est un sport qui demande une vitesse
spécifique, des coups de pied au niveau du ventre ou au niveau du visage
ce qui exige la participation de la plus part des groupes
musculaires (Butios et all 2007) .C'est une
discipline qui demande à la fois des qualités explosives et une
aptitude aérobie élevée afin de pouvoir produire des
efforts intenses.
II. Définitions
A. Endurance aérobie :
L'endurance physique selon FREY 1977 (cité
par manuel d'entrainement P107) est la capacité de résistance de
l'organisme dans son ensemble ou ses différents systèmes. D'une
manière générale, l'endurance est la capacité du
sportif à résister à la fatigue et les quantités
d'oxygène disponible suffisent à la combustion des substrats
énergétiques nécessaires à la contraction
musculaire .L'endurance comporte 2 formes :
*Continue :-Extensif
- Intensif
*Par intervalle : -
Extensif
-Intensif
L'endurance est surtout limitée par le
système cardio-respiratoire (qui reflète surtout dans
l'absorption maximale d'oxygène) et par la consommation
périphérique d'oxygène (Gaisl, 1979).
B. Travail continu :
La méthode continue a pour objectif
primordial l'amélioration de la capacité aérobie. Nous
distinguons deux types d'entrainement continu :
-Extensif : se caractérise par
un volume important et une intensité relativement
faible.
-Intensif : se caractérise par
une intensité importante et un volume relativement
faible.
Il est donc possible d'avancer que, selon
l'intensité de la charge et la durée de l'entrainement, des
effets différents sont obtenues. Avec une diminution de la charge de
travail (extensif), la dégradation des hydrates de Carbonne en tant que
source d'énergie cède la place de plus en plus au
métabolisme des graisses. Inversement, lorsqu'on augmente
l'intensité (intensif), on augmente l'utilisation des hydrates de
carbone en tant que source d'énergie pour la contraction musculaire
.Jusqu'au niveau du seuil anaérobie, les besoins
énergétiques sont faibles et couverts presque exclusivement par
la dégradation des graisses (lipolyse) (Keul,et al
1978).
C. Travail intermittent (par intervalle) :
Deux types d'entrainement par intervalles sont
à distinguer :
Extensif : lorsque la duré du
travail est plus longue, l'intensité diminue obligatoirement et par
conséquent, les besoins énergétiques de la glycolyse
diminuent également. L'amélioration de la capacité
aérobie est alors privilégiée (Keul,et al
1970).
Intensif : induit une sollicitation
sélective plus marqué des fibres FT et par conséquent une
diminution des réserves d'énergie accompagner d'une hypertrophie
de ces fibres musculaire .L'entrainement extensif sollicite, en revanche,
plutôt les fibres ST.
En ce qui concerne la consommation maximale
d'oxygène la méthode par intervalle intensif, produit le taux
d'accroissement le plus élevé, et par conséquent la plus
forte amélioration de la performance (Fox et all 1972).
Caiga et Dochert (1991) ont montré que des
séances d'entrainement intermittent avaient des effets sur les
performances anaérobies en favorisant les adaptations
métaboliques aussi bien aérobies
qu'anaérobies.
Hot ,F et all (2003) on étudié
l'effet de l'entrainement intermittent cour et long sur la VO2max et la force
de poussée chez des rugbymens élites. Ils ont cité deux
programmes d'entrainement, un de base intermittent court avec vitesse supra-
maximale et un de base intermittent long avec vitesse sous-
maximale.
Et après 12 semaines d'entrainement, les
résultats du post-test et du pré-test ont été
comparés :
RESULTATS
* :Difference significative (intra-groupe)
$ :Difference significative (intergroupe)
Figure1 :Histogramme des principaux
résultats du pré et pos-tets
Puisque le groupe IT court a évolué
dans la VMA de manière plus importante que le groupe IT long , et que
la force de poussée a augmenté chez le groupe IT court et inverse
il a diminué dans le groupe IT long , il a été
déduit que l'intermittent court a vitesse supra-maximale est plus utile
pour l'entrainement des rugbymens . L'endurance à été
annoncés comme aptitude à répéter des efforts
rapides et intenses dans une courte durée ce qui lui a permit
d'évolué dans les conditions aérobies et dans les
conditions anaérobies.
III. Analyse
physiologique du taekwondo :
Comme le taekwondo est un sport intermittent
(bouhlel et all 2006), le mouvement explosif (grande intensité à
courte duré) demande de la créatine phosphate (anaérobie)
qui donne une grande contribution de l'adénosine triphosphate (ATP).Mais
il y'a une autre source de contribution de l'énergie qui est la voie
aérobie puisque les compétiteurs jouent toute la journée
de 3 a 6 combats et chaque combat comprend au moin 3 rounds de 2 min avec 1 min
de récupération .
Dans le cadre de la stabilisation des demandes
physiologiques du style olympique en taekwondo montre que (Butios, S et all
2007) :
A. VO2max en Taekwondo :
La moyenne obtenue des valeurs de VO2max de tous
les poids olympique (-58,-68,-80, +80) est de 53,92 ml/kg/min. La meilleure
performance est enregistrer pour la catégorie -68Kg avec 54,71 ml/kg/min
et la moins bonne performance est enregistrée pour la catégorie
+80Kg avec 52,59 ml/kg/min. Heller et all 1998 ont trouvé que le volume
de consommation maximale d'O2 est de 57,0 ml/kg/min pour l'équipe
internationale Espagnole et 53,8 ml/kg/min pour l'équipe internationale
du Tchèque (Heller et all1998).
B. Fréquence cardiaque en Taekwondo :
La moyenne de FC max pour l'équipe
Coréenne durant un combat de taekwondo est de 183,57 batt/min pour la
catégorie de -80Kg et +80Kg tandis que 192,82 batt/min pour le -68 et
173,78 pour le -58.
Durant un combat de taekwondo les joueurs
évoluent à 86% de FC max (Gosh et all 1995).
Le nombre des coups de pied pendant un round de
taekwondo est de 15 a 20 kicks /punchs, ce qui explique que le taekwondo
demande un effort de très grande intensité.
C. Concentration en acide lactique :
Après un combat de 3 rounds au niveau
international, la concentration d'acide lactique après un repos de 5
minutes est de 3,35 mmol/l par comparaison à un combat de boxe où
la concentration d'acide lactique atteint les 8,24 mmol/l.Il découle de
cette étude que le taekwondo n'est pas un sport lactique par rapport aux
autres sports.
Figure2. Comparaison de la concentration d'AL entre
le taekwondo et le boxe (Gosh et all)
IV. Problématiques:
Le taekwondo est composé avant tout
d'efforts explosifs. Et ces efforts explosifs sont répétés
de nombreuses fois .Les effort explosifs sous entendent vitesse, force,
explosivité .... Et lorsqu'on dit répétés de
nombreuses fois il s'agit essentiellement de l'endurance aérobie. De
plus, la préparation physique ne peut pas être partielle c'est
à dire l'endurance ne pet être travaillé seule sans
influencé les autres qualités anaérobies parce qu'elles
sont complémentaires, la question est donc de savoir comment travailler
l'endurance tout en conservant les autres qualités spécifiques au
taekwondo (force, vitesse, puissance, coordination).
PARTIE METHODOLOGIQUE
A. Hypothèses :
· Ce qui a été montré
chez les rugbymens est aussi valable chez les taekwondoistes .La méthode
intermittente courte avec intensité supra-maximale est suffisante pour
développer l'endurance aérobie tout en conservant les
qualités spécifiques du taekwondo (force, vitesse, puissance,
coordination).
· L'entrainement aérobie intermittent
avec des efforts supra- maximaux est plus adapté à
l'amélioration de l'endurance aérobic que l'entrainement avec des
efforts sous maximaux.
B. But
Le but de notre recherche est de comparer l'effet
des deux programmes d'entrainement de base intermittent supra-maximale et sous
-maximale avec l'effet des programmes quotidiens et déterminer la
meilleure intensité de travail intermittent.
C. Population
Notre population est constituée de trois
groupes : deux groupes contrôles et un groupe témoin. Chaque
groupe comprend 7 personnes masculines de niveau national dont les
caractéristiques sont présentées dans le tableau
suivant :
I. Groupe expérimentale1 (supra-maxi) :
|
MASSE CORPORELLE (kg)
|
TAILLE
(m)
|
IMC
|
ANNEEDEPRATIQUE
(Ans)
|
AGE
(Ans)
|
MOYENNE
|
75,12
|
1,83
|
22,30
|
8,62
|
20,5
|
ECART TYPE
|
17,075
|
0,069
|
4,042
|
2,13
|
2,50
|
Tableau1 : paramètre
anthropométrique du groupe IC
IMC=masse/talle²
II. Groupes expérimentale
2(sous-maxi) :
|
MASSE CORPORELLE
(Kg)
|
TAILLE
(m)
|
IMC
|
ANNEEDE PRATIQUE
(ans)
|
AGE
(ans)
|
moyenne
|
62
|
1,79
|
19,34
|
8,5
|
17,75
|
ECART TYPE
|
7,15
|
0,056
|
1,73
|
2,44
|
1,66
|
Tableau2 : paramètre
anthropométrique du groupe IL
III. Groupe
témoin :
|
MASSE CORPORELLE (kg)
|
TAILLE
(M)
|
IMC
|
ANNEE DE PRATIQUE
(ans)
|
AGE
(ans)
|
MOYENNE
|
71,54
|
1,82
|
25,71
|
5,25
|
24,09
|
ECART TYPE
|
6,08
|
3,82
|
3,8
|
2,39
|
2,71
|
Tableau3 : paramètre
anthropométrique du groupe Témoin
D. Matériel utilisé :
Le matériel utilisé pour
réaliser cette étude comprend :
· Les plots de 40 cm des supports pour les
photocellules :
Figure 3 : représentation d'un plot
· 4paires de
photocellules :
Figure4 : représentation des photocellules
· 10 cardio fréquencemètres de
type Polar S610
· Chronomètre
numérique.
E. Protocole expérimentale
Trois programmes d'entrainement sont mis en
place : Un avec intensité supra-maximale, un sous-maximale et un
programme technique quotidien La durée de ces programmes est de 8
semaines puisque un entrainement intermittent en endurance à raison de
3 fois par semaine peut donner des modifications après 6 semaines
(chawachi et all 2005). Une batterie de teste est réaliser au
début de la période expérimentale puis elle est à
nouveau effectuer a la fin de cette même saison. Les groupes vont
poursuivre leurs programmes d'entrainement régulier composé de 9
séances par semaine à l'exception de 4 séances le matin
pour travailler le programme proposé.
I. Travail proposé
a) Groupe intensité supra-maximale
semaine
|
Nombre de série
|
Temps de l'intervalle
|
récupération entre
séries
|
Intensité de course
|
Charge estimer de chaque séance (FOSTER ET
ALL 2001)
|
Charge totale de la semaine
|
Continue de l'intervalle
|
Nature de travail
|
1
|
3
|
1.5mn
|
1mn passive
|
120 % de VO2MAX
|
(RPE=10) 75
|
300
|
(6s-10s) 6 s de course à 120% de VO2max et
10s de course a 30% de VO2max
|
Course à VMA
|
2
|
4
|
1.5mn
|
1mn passive
|
110% de VO2MAX
|
(RPE=9) 90
|
360
|
(6s-10s) 6s de course a 110% de VO2max et 10s de
course à 50% de VO2max
|
3
|
3
|
1.5mn
|
40s
passive
|
120% de VO2MAX
|
(RPE=10) 57
|
228
|
(6s-10s) 6s de course a 110% de VO2max et 10s de
course à 50% de VO2max
|
4
|
3
|
1.5mn
|
1mn passive
|
Supra
maximale
|
(RPE=10) 75
|
300
|
5 mètres de sprint supra-maximale retour au
départ dans 15s
|
RSA récupération en
steep
|
5
|
4
|
1.5mn
|
1mn passive
|
Supra
maximale
|
(RPE=10) 100
|
400
|
5mettre de sprint supra-maximale puis 15s de steep
sur place
|
6
|
3
|
1.5mn
|
40s passive
|
Supra
maximale
|
(RPE=10) 57
|
228
|
5mettre de sprint supra-maximale puis 10s de
steep
|
7
|
4
|
1.5mn
|
1mn
|
Supra
maximale
|
(RPE=10) 100
|
400
|
6 frappes sur taquette puis 10s de steep (chaque
série en change la technique)
|
Travail sur taquette
|
Charge totale
|
2216
|
|
8
|
Affutage
(régénération)
|
Charge totale de la semaine=charge de la
séance *3
Tableau4 : particularité du programme
d'entrainement du groupe Icourt
b) Groupe intensité sous-maximale :
semaine
|
Nbr de séries
|
Temps de l'intervalle
|
récupération entre
séries
|
Intensité de course
|
Charge estimer de chaque
séance
|
Charge totale de la semaine
|
Continue de l'intervalle
|
Nature de travail
|
1
|
3
|
2mn
|
1mn passive
|
80% de VO2MAX
|
(RPE=8) 72
|
228
|
(15s-15s) 15s de course à 80% de VO2max et
15s de course a 30% de VO2max
|
Course à VMA
|
2
|
4
|
2mn
|
1mn passive
|
70% de VO2MAX
|
(RPE=7.5) 90
|
360
|
(15s-10s) 15s de course a 70% de VO2max et 10s de
course à 50% de VO2max
|
3
|
3
|
2mn
|
40s
passive
|
80% de VO2MAX
|
(RPE=8.5) 61.2
|
244,8
|
(15s-15s) 15s de course a 80% de VO2max et 15s de
course à 50% de VO2max
|
4
|
3
|
2mn
|
1mn passive
|
Sous
maximale
|
(RPE=8) 72
|
288
|
10mettre de sprint sous-maximale retour au
départ dans 15s
|
RSA récupération en
steep
|
5
|
4
|
2mn
|
1mn passive
|
Sous maximale
|
(RPE=7.5) 90
|
360
|
10mettre de sprint sous-maximale puis 15s de steep
sur place
|
6
|
3
|
2mn
|
40s passive
|
Sous maximale
|
(RPE=8.5) 61.2
|
224,8
|
15mettre de sprint sous-maximale puis 15s de
steep
|
7
|
3
|
2mn
|
1mn
|
Sous maximale
|
(RPE=8) 72
|
288
|
15 frappes sur taquette puis 20s de steep (chaque
série en change la technique)
|
Travail sur taquette
(spécifique)
|
Charge totale
|
2013,6
|
|
8
|
Affutage
(régénération)
|
Charge totale de la semaine=charge de la
séance *3
Tableau5 : particularité du programme
d'entrainement du groupe Ilong
c) Groupe témoin :
|
1 ère séance
|
2 eme séance
|
3 eme séance
|
Nature de travail
|
Technique sur taquette
|
Technique -tactique
|
Des kirogé (sparing)
|
Tableau6 : particularité du programme
d'entrainement du groupe Témoin
II. 2) Contrôle de la charge de
l'entrainement
a) RPE (Foster et al 2001)
Méthode de suivi récente
validée par rapport au TRIMP (training impulse) : RPE training
monitoring de Foster et al (2001) .Méthode validée sur plusieurs
efforts: Basketball et effort continu d'endurance Foster et all 2001, Football
Impellizzeri et al. 2004 et Musculation McGuigan et al. 2004, Hummel et al.
2005 et on cour de sa validation en taekwondo par Monemm
hadded.
Calcule Simple :
Charge (unité arbitraire) = RPE x
durée séance (min)
b) La fréquence cardiaque maximale
théorique
La fréquence cardiaque maximale
théorique (FC max Thé) est estimée selon la formule
proposée par Tanaka et all. (2001) : FC max thé = 208 - (0,7 x
âge)
III. Batterie de
test :
Ce sont des tests spécifiques de terrain et
chacun donne une valeur approximative d'une qualité physique
spécifique :
a) Le choix de passage des sujets :
Le choix du passage des sujets est choisi au
hasard et cet ordre est respecté dans tous les tests et retest
réalisé.
b) Entrainement spécifique pour les tests :
Un entrainement spécifique aux tests est
fait au préalable de chaque test et les sujets les exécutes
plusieurs fois si besoin et les fautes sont corrigés pour que le jour
du test il n'y a pas pas de temps à corriger le geste technique surtout
avec les détentes et le T half test.
c) L'ordre du passage des tests :
Les tests sont réparties en 3 jours
espacés de 48 heures pour bien récupérer. L'ordre est
choisi comme suit :
d) 1ere journée :
1) Échauffement :
10 minutes d'échauffement
générale répartie en 2 minute de course
légère puis des rotations articulaires toujours en course pondant
3 minutes, ensuite 5 minutes de mouvement musculaire concentrique et
excentrique surtout des membres inférieures.
10 minutes d'échauffement spécifique
constitué des mouvements plus intenses et brefs et des régimes de
contraction pliométrique tel que les bondissements.
2) Test de 10 mètres de sprint :
Des photocellules sont placées au
départ et après 5 m puis a l'arrivée pour enregistrer le
temps des premier 5 m et le temps finale. Le sujet se place au départ en
position de steep, il effectue 3 essais intercalé par une
période de récupération. Ce test mesure la vitesse
linéaire des sujets.
Figure5 : test 10 m sprint avec
photocellule
3) Test de détente :
· Myotest :
Le Myotest est un nouvel appareil qui permet de
mesurer en cinq minutes le niveau de performance musculaire d'un athlète
en calculant la puissance, la force et la vitesse d'un geste sportif selon le
principe de l'accélérométrie.
Figure5 : représentation du
Myotest
Nicolas, B et Gilles, C 2005 ont montré
que le Myotest est corréler avec l'ergojump pour le SJ et la
réactivité avec une différence de 9% Cette
différence peut être expliquée par la méthode de
mesure et le mode de calcul utilisé.
· Le Squat Jump mesure la
détente "sèche", il est non pliométrique et sans
étirement. Le sujet part de la position haute, au premier bip il descend
en position semi-fléchie à 90°, maintien cette position .Au
deuxième bip il effectue une extension complète maximale vers le
haut, et ce cycle est répéter 5 fois.
Figure6 : représentation du test
Squat jump
· Le Contremouvement Jump :
mesure la détente pliométrique avec étirement
(intervention de l'élasticité musculaire). Le sujet part de la
position haute, en écoutant le bip il descend en position
semi-fléchie à 90° puis effectue immédiatement une
extension complète et maximale vers le haut, ce cycle est
répéter 5 fois
Figure6 :représentation du test Contre
mouvement jump
4) B .Le T half test:
Le sujet doit effectuer un parcour en minimum de
temps ; La position de départ est en steep, des photocellules sont
placés au départ pour enregistrer le temps, le sujet court 5 m
en avant touche le cône , puis 2 m et demis a droite en
déplacement latérale pour toucher le cône et de même
a gauche sans oublier de toucher le cône puis revient en course
arrière pour noté le temps écouler. Le passage est
répété 3 fois intercaler par une période de
récupération. Ce test mesure l'agilité.
Figure7: Trajectoire
parcourue pendant le Ttest
e) 2 eme journée
1) Échauffement:
Le même échauffement est
effectué en évitant de ne pas faire des étirements passif
car il peuvent diminuer les qualités explosifs et la vitesse du sujet
(Nelson et all 2005).
2) Test RSA :
Bishop,D 2002 définit la résistance
à la vitesse (RSA) comme l'aptitude à sprinter,
récupérer, sprinter à nouveau. Cette séquence
(sprint, récupération, sprint) pouvant être reproduite une
ou plusieurs fois. Il propose un test pour mesure la RSA : 5 sprints de 6 s
avec 24 s de récupération.
Le test sur ergo-cycle est bien
corrélé avec la course maximale répéter 7 fois de
15 mètres sur piste mieux qu'une course de 10 mettre ou5 m (Bishop et
all 2008) . Le test de 7 fois 15 mètres de sprint répéter
est donc retenue et l'indice de fatigue est égale au (meilleure
temps-mauvais temps) ×100 (
Glaister
M et all 2007).
f) 3 eme journée :
3) Échauffement
Echauffement générale de 5
minutes : 2 minutes de course légère puis 3 minutes de
rotation articulaire en course
Échauffement spécifique consiste
à courir à partir de 9 km /h jusqu'a 11 km/h qui est le
début de `'level 2'' du YOYO test.
4) Yoyo test (intermittent Recovery Test), Bongsbo
1994 {17}:
Des signaux sonores imposent le rythme de course
de ``va et vient'' sur les 20 m (figure8) puis 10 secondes de
récupération en marche dans les 5 mètres le sujet est
avertie s'il fait un retard de 3 mètres et s'il ne peut pas maintenir le
rythme il sarrète et on note le palier ou la vitesse
atteinte.
Figure8 : représentation de la
trajectoire du Yoyo test
Résultats et interprétations
IIN
A. Procédure statistique :
Les valeurs sont exprimées sous forme de
moyennes et d'écart types. Pour l'analyse des données nous avons
comparé les moyennes avant et après l'entraînement à
l'aide d'un test non paramétrique : test des rangs signés de
Wilcoxon. Nous avons également calculé le delta pourcent :
Ä% = (T1-T0)/T0 x100 ; avec T0 est égal à la valeur
initiale et T1 à la valeur finale. La comparaison intergroupe a
été effectuée par l'analyse de covariance. Son objectif
principal apparaît comme un ajustement des valeurs finales par le biais
de la neutralisation des différences initiales qui peuvent masquer ou
biaiser les différences finales.
Le logiciel SPSS version 13.0
« Statistical Program of Social Science » a
été employé pour l'ensemble des analyses statistiques. Le
seuil de signification a été fixé à
p<0,05.
B. Légende :
· G IC: groupe intermittent
court.
· G IL : groupe intermittent
long.
· VIT0 ; vitesse linéaire au
premier test, VIT1 ; vitesse linéaire au retest.
· VIT1-VIT0 ; différence entre
test et retest.
· TT0 ; agilité initial,
TT1 ; agilité au retest.
· SJ0 ; squat jump initiale, SJ1 ;
squat jump au retest.
· CMJ0 ; contre mouvement jump initiale,
CMJ1 ; contre mouvement jump au retest.
· RSA0 ; résistance à la
vitesse initiale, RSA1 ; résistance à la vitesse au
retest.
· VO2max0 ; VO2max initiale,
VO2max1 ; VO2max au retest.
· * différence
significative.
· ** différence très
significative.
C. Interprétation des résultats du test 10 m
sprint :
I. Comparaison Intra-groupe :
Les valeurs moyennes de la vitesse sur 10m des 3
groupes avant et après le programme d'entraînement sont
présentées dans le tableau 7 :
|
Test (VIT0)
(S)
|
Retest(VIT1)
(S)
|
VIT1-VTO
|
Wilcoxon
Signification
|
GROUPE
IC
|
1,82#177;0,154
|
1,85#177;0,12
|
-1,524
|
0,128
|
GROUPE
IL
|
1,78#177;0,081
|
1,811#177;0,1
|
-0,682
|
0,495
|
Groupe témoin
|
1,86#177;0,08
|
1,82#177;0,06
|
-0,169
|
0,399
|
Tableau 7: Valeurs moyennes de la vitesse de 10m
enregistrées avant et après les programmes d'entrainement chez
les 3 groupes.
Les effets des programmes d'entrainement ne
manifestent aucune amélioration significative de la vitesse
linéaire chez les 3 groupes. L'illustration des résultats est
présentée sur la figure9:
Figur9 : illustration graphique de
l'évolution du test de 10m vitesse
II. Comparaison Intergroupe :
|
MOYENNES
|
"F"
|
Test
(S)
|
Retest
(S)
|
Estimée
|
GROUPE
IC
|
1,82#177;0,154
|
1,85#177;0,126
|
1,836
|
0,991
P<0,991
|
GROUPE
IL
|
1,78#177;0,08
|
1,81#177;0,11
|
1,853
|
Groupe témoin
|
1,86#177;0,08
|
1,82#177;0,06
|
1,798
|
Tableau8 : L'analyse de covariance :
comparaison entre GIC, GIL, et GTémoin
Le F=0,991 est non significatif, les 3
méthodes d'entraînement intermittent n'apporte aucune
modification à la vitesse linéaire, selon ces
résultats.
D. Interprétation des résultats du T test
(agilité):
I. Comparaison Intra-groupe :
Les valeurs moyennes de la vitesse sur 10m des 3
groupes avant et après le programme d'entraînement sont
présentées dans le tableau 9 :
|
TT 0
(S)
|
TTest1
(S)
|
TT1-TTO
|
Wilcoxon
Signification
|
GROUPE
Icour
|
5,85#177;0,29
|
5,84#177;0,23
|
-0,254
|
0,128
|
GROUPE
Ilong
|
6,16#177;0,39
|
6,09#177;0,33
|
-2,205
|
0,027**
|
Groupe témoin
|
6,2#177;0,026
|
6,25#177;0,24
|
-0,169
|
0,86
|
Tableau 9: Valeurs moyennes de la vitesse de
10m enregistrées avant et après les programmes d'entrainement
chez les 3 groupes :
Les effets des programmes d'entrainement ne
manifestent aucune amélioration de l'agilité pour le groupe
témoin et l'intermittent court et une légère
régression pour les groupe intermittent long de -1,13% de son niveau
initiale. L'illustration des résultats est présentée sur
la figure10 :
Figure 10 : illustration graphique de
l'évolution de l'agilité
II. Comparaison Intergroupes :
|
v v MOYENNES
|
"F"
|
Test
(S)
|
Retest
(S)
|
Estimée
|
GROUPE
Icourt
|
5,85#177;0,29
|
5,84#177;0,23
|
6,023
|
2,496
P<0,112
|
GROUPE
Ilong
|
6,16#177;0,39
|
6,09#177;0,33
|
6,27
|
Groupe temoin
|
6,2#177;0,026
|
6,25#177;0,24
|
6,148
|
Tableau10 : L'analyse de covariance :
comparaison entre GIC, GIL et GT
Le F=2,496 est non significatif, on peut confirmer
que les 3 méthodes d'entraînement intermittent n'apporte aucune
modification a l'agilité.
E. Interprétation des résultats du test
SJ :
I. Comparaison Intra-groupe :
Les valeurs moyennes de la puissance
isométrique des 3 groupes avant et après les programmes
d'entraînement sont présentées dans le tableau
11 :
|
SJ0
(W/Kg)
|
SJ1
(W/Kg)
|
SJ1-SJO
|
Wilcoxon
Signification
|
GROUPE
IC
|
52,88#177;6,0
|
51,95#177;5,81
|
-1,524
|
0,128
|
GROUPE
IL
|
45,77#177;9,87
|
46,52#177;11,66
|
-0,676
|
0,499
|
Groupe témoin
|
52,88#177;9,43
|
51,2#177;10,28
|
-2,197
|
0,028**
|
Tableau 11: Valeurs moyennes De la puissance
on SJ enregistrées avant et après les programmes d'entrainement
chez les 3 groupes
Les effets des programmes d'entrainement ne
manifestent aucune amélioration de la puissance des membres inferieure
pour les deux groupes expérimentaux et une régression pour le
groupe témoin de -3,177%. L'illustration des résultats est
présentée sur la figure11:
Figure11 : illustration graphique de
l'évolution de la puissance concentrique
II. Comparaison Intergroupes :
|
v MOYENNES
|
"F"
|
SJ0
(W/Kg)
|
SJ1
(W/Kg)
|
Estimée
|
GROUPE
Icourt
|
52,88#177;6,0
|
51,95#177;5,81
|
50,74
|
7,82
P>0,04
|
GROUPE
Ilong
|
45,77#177;9,87
|
46,52#177;11,6
|
51,54
|
Groupe temoin
|
52,88#177;9,43
|
51,2#177;10,28
|
48,39
|
Tableau12 : L'analyse de covariance :
comparaison entre GIC, GIL et GT
Le F=0,04 est significative, le programme
amène donc une diminution significative de la puissance du groupe
témoin.
F. Interprétation des résultats du test
CMJ :
I. Comparaison Intra-groupe :
Les valeurs moyennes de la puissance pliometrique
des 3 groupes avant et après les programmes d'entraînement sont
présentées dans le tableau 13 :
|
CMJ0
(W/Kg)
|
CMJ1
(W/Kg)
|
CMJ1-CMJO
|
Wilcoxon
Signification
|
GROUPE
IC
|
37,18#177;12,86
|
37,34#177;13,94
|
-1,778
|
0,075
|
GROUPE
IL
|
43,15#177;7,51
|
37,21#177;11,04
|
-2,028
|
0,043*
|
Groupe témoin
|
39,58#177;13,10
|
30,15#177;7,25
|
-1,778
|
0,078
|
Tableau 13: Valeurs moyennes De la puissance
on CMJ enregistrées avant et après les programmes d'entrainement
chez les 3 groupes.
Les effets des programmes d'entrainement ne
manifestent aucune amélioration de la puissance pliometrique des
membres inferieure pour le groupe temoin et le groupe IC et une
régression pour le groupe IL de -23,82%. L'illustration des
résultats est présentée sur la
figure12 :
Figure12 : illustration graphique de l'évolution de la
puissance pliometrique.
II. Comparaison Intergroupes :
|
MOYENNES
|
"F"
|
CMJ0
(W/Kg)
|
CMJ1
(W/Kg)
|
Estimée
|
GROUPE
IC
|
37,18#177;12,86
|
37,34#177;13,9
|
30,14
|
1,928
P>0,176
|
GROUPE
IL
|
43,15#177;7,51
|
37,21#177;11,0
|
35,11
|
Groupe temoin
|
39,58#177;13,10
|
30,15#177;7,25
|
39,11
|
Tableau14 : L'analyse de covariance :
comparaison entre GIC, GIL et GT
Le F=1,928 est non significative, les 3
méthodes d'entraînement intermittent n'apporte aucune
modification à la puissance pliometrique.
G. Interprétation des résultats du test
RSA:
I. Comparaison Intra-groupe :
Les valeurs moyennes de la résistance a la
vitesse des 3 groupes avant et après les programmes
d'entraînement sont présentées dans le tableau
15:
|
IF0
(%)
|
IF1
(%)
|
IF1-IFO
|
Wilcoxon
Signification
|
GROUPE
IC
|
24,85#177;13,99
|
19,42#177;10,32
|
-2,226
|
0,026**
|
GROUPE
IL
|
13,14#177;5,14
|
13,57#177;5,028
|
-0,971
|
0,428
|
Groupe témoin
|
11,71#177;4,30
|
16,42#177;4,54
|
-2,366
|
0,018**
|
Tableau 15: Valeurs moyennes De l'indice de
fatigue enregistrées avant et après les programmes
d'entrainement chez les 3 groupes :
Les effets des programmes d'entrainement ne
manifestent aucune amélioration significative de la résistance
à la vitesse pour le groupe IL et une amélioration de la
résistance à la vitesse en diminuant l'indice de fatigue de
-27,96% pour le groupe IC. Le groupe témoin a régressé
dans la résistance à la vitesse et il a augmenté l'indice
de fatigue de 40,22%. L'illustration des résultats est
présentée sur la figure13:
Figure13 : illustration graphique de
l'évolution de l'indice de fatigue
II. Comparaison Intergroupes :
|
v MOYENNES
|
"F"
|
IF0
(%)
|
IF1
(%)
|
Estimée
|
GROUPE
IC
|
24,85#177;13,99
|
19,42#177;10,3
|
20,054
|
9,427
P>0,002
|
GROUPE
IL
|
13,14#177;5,14
|
13,57#177;5,02
|
16,13
|
Groupe temoin
|
11,71#177;4,30
|
16,42#177;4,54
|
20,054
|
Tableau16 : L'analyse de covariance :
comparaison entre GIC, GIL et GT
Le F=9,427 est significative, il ya une
différence significative entre les groupes. Les 3 méthodes
d'entraînement intermittent apporte des modifications a la
résistance à la vitesse avec une augmentation pour le
témoin et une diminution pour le groupe IC.
H. Interprétation des résultats du
VO2max :
I. Comparaison Intra-groupe :
Les valeurs moyennes de la consommation maximale
d'oxygène des 3 groupes avant et après les programmes
d'entraînement sont présentées dans le tableau
17 :
|
VO2max0
ml/kg/min
|
VO2max1
ml/kg/min
|
VO2m1-VO2O
|
Wilcoxon
Signification
|
GROUPE
IC
|
57,64#177;3,69
|
58,42#177;4,16
|
-2,043
|
0,041*
|
GROUPE
IL
|
58,80#177;3,27
|
60,15#177;2,97
|
-2,366
|
0,018**
|
Groupe témoin
|
55,96#177;3,30
|
55,5O#177;2,99
|
-1,782
|
0,075
|
Tableau 17: Valeurs moyennes De la VO2max
enregistrées avant et après les programmes d'entrainement chez
les 3 groupes.
Les effets des programmes d'entrainement ne
manifestent aucune amélioration de la VO2max du groupe témoin
tandis qu'il ya une amélioration de la VO2max pour les groupes IL et IC
de 2 ,29%pour le premier et 1,35% pour le deuxième
L'illustration des résultats de VO2max est
présentée sur la figure14:
Figure14 : illustration graphique de
l'évolution de laVO2max
II. Comparaison Intergroupes :
|
MOYENNES
|
"F"
|
VO2max0
ml/kg/min
|
VO2max1
ml/kg/min
|
Estimée
|
GROUPE
IC
|
57,64#177;3,69
|
58,42#177;4,16
|
58,254
|
12,447
P>0,000
|
GROUPE
IL
|
58,80#177;3,27
|
60,15#177;2,97
|
58,853
|
Groupe temoin
|
55,96#177;3,30
|
55,5O#177;2,99
|
56,990
|
Tableau18: L'analyse de covariance :
comparaison entre GIC, GIL et GT
Le F=12,447 est très significatif, le
groupe témoin a régressé de manière non
significative tandis que les deux groupes expérimentaux ont
amélioré leurs valeurs de manière très
significative.
I. Interprétation générale :
Le programme du groupe témoin a
provoqué une diminution de la VO2max accompagné d'une
augmentation de l'indice de fatigue de 40,33%par rapport au niveau initial .Une
diminution de toutes les qualités anaérobies est également
obtenue de manière significative pour le SJ qui a diminuer de 3,17% par
rapport au niveau initiale .
Le programme d'intensité sous maximale a
provoqué une stabilisation de la résistance à la vitesse,
accompagné d'une amélioration de la VO2max de 2,29%, par contre
une régression des qualités anaérobies significative est
noté pour l'agilité -1,13%et la puissance
pliometrique.
Le programme d'intensité sous maximale a
provoqué une stabilisation ou amélioration des qualités
anaérobies avec amélioration de la VO2max de 1,35%
accompagné d'une diminution de l'indice de fatigue qui a diminué
de 27,96%.
J. Discussion
Le programme le plus adapté pour
améliorer l'endurance aérobie pour les pratiquants de taekwondo
est l'intermittent court-court avec intensité supra maximale. Pour
conserver ou améliorer les autres qualités anaérobies qui
sont aussi nécessaires pour la discipline, les travaux de FOX et all
1972 coïncideraient mieux. Il a été montrée que la
méthode intermittente court intensif produit le taux d'accroissement le
plus élever et par conséquent la plus forte amélioration
de la performance puisqu'elle induit une sollicitation des fibres rapides qui
vont diminuer les réserves d'énergies accompagner d'une
hypertrophie des ces fibre. Par contre la méthode intermittent
sous-maximale sollicite, en revanche, les fibres intermédiaires qui
peuvent amené à une amélioration de la VO2max mais
accompagner d'une régression de qualité anaérobies (Fox et
al 1972).
Un entraînement à intensité sous
maximale recrute majoritairement des fibres oxydatives inversement, un
entraînement supra maximal tend à solliciter davantage de fibres
glycolytiques qui présentent une vitesse et une amplitude de contraction
plus importante permettant au groupe I court de conserver ces qualités
anaérobies .Se phénomène s'explique par l'étude de
l'influe nerveux ; on sait, suite aux études de Henneman (1965) et
de Pette (1980) que la vitesse de conduction de l'influx nerveux parcourant une
unité motrice, c'est-à-dire le motoneurone et les fibres
musculaires correspondantes, innervant une fibre intermédiaire ou lente,
est plus lente (60 ms-1) que celle parcourant une fibre rapide (80 ms-1). Or,
la modulation de la force, la vitesse, l'explosivité et la puissance
sont directement reliée à ce
phénomène.
L'intermittent supra maximal maximalise la distance
ou le temps du travail à des hautes intensités. Se qui
crée alors des adaptations neuromusculaires accrues par un
mécanisme de stockage-restitution de l'énergie élastique
améliorée lors des cycles étirement-raccourcissement
affectant l'économie de course mais aussi les qualités de
anaérobies .Ces le principe du
« Muscle power » étudié par
Paavolainen et al. (1999), et si on affecte l'économie de course on
améliore directement la VO2max (Di Prampero et al. 1986). En plus de
l'amélioration neuromusculaire et les qualités aérobies on
trouve que l'entrainement intermittent Court à intensité supra
maximale est le plus adapté pour améliorer la VO2max et les
qualités anaérobies.
Le repeat sprint ability (RSA) est un facteur
déterminant de la performance pour le taekwondo puisque avec la
méthode intermittente supra maximale (répétition des
sprint) il ya eu amélioration de la VO2max , des qualités
anaérobies et également une diminution de l'indice de fatigue ce
qui convient avec les études de Aziz,A ,R, et all 2007 et Meckey
et all 2008 qui ont montré que la VO2max n'est pas
corrélé avec le meilleure temps en RSA de 6×40m ou
12×20m mais elle est corréler de façon modérer avec
la moyenne de temps des sprint en RSA . De plus à travers l'étude
de Gaitanos et all 1994 un entraînement intermittent de type supra
maximal s'appuie sur la fonctionnalité de la myoglobine et des
réserves de phosphagènes mais après 6 à 8 min
d'exercice, il y'a une sollicitation majoritaire de la glycolyse
aérobie d'où en peut améliorer la VO2max avec du travail
intermittent supra maximale.
A. Conclusion :
Les deux groupes expérimentaux ont
développé la VO2max à travers 2 méthodes
différentes ; en travaillant a intensité supra-maximale se
qui a amélioré l'endurance la résistance à la
vitesse et les qualités anaérobies ,ou on travaille a
intensité sous-maximale se qui a amélioré l'endurance
accompagné d'une régression de la résistance à la
vitesse et les qualités anaérobies .Si on l'applique en
thermes de préparation physique spécifique en taekwondo ces plus
bénéfique de programmé des séances intermittentes
avec intensité supra-maximale qui permettent de développer la
force ,l'explosivité, agilité mais aussi développer le
potentiel aérobie .Dans notre étude, on retrouve l'endurance
comme aptitude à répéter des efforts rapides et intenses
tels que l'activité de Taekwondo l'exige.
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