4.4 Fonctionnement des
organisations
Pour mieux cerner une organisation, il convient de saisir sa
logique de
fonctionnement (Lafaye, 1996). Pour ce faire, une revue des
activités, des difficultés rencontrées, de relations avec
l'extérieur, les sources de financement et d'encadrement ont
été analysées.
4.4.1 Domaines d'activités
Les activités économiques
menées par les organisations comprennent les activités
économiques (les cotisations, l'épargne et le crédit) et
agricoles. Notre intérêt porte sur les activités
économiques agricoles reposant sur la production de diverses cultures et
non agricole. Les résultats de l'étude font apparaître que
ces activités concernent beaucoup plus les cultures vivrières,
essentiellement le manioc (Manihot esculenta Crantz), le maïs
(Zea mays), le palmier à huile (Eleais guineensis) et
les cultures pérennes, essentiellement le cacaoyer (Theobroma
cacao).
Le tableau 9 présente les sous-domaines
d'activité des organisations et les principales associations culturales
qu'elles pratiquent.
Tableau 9 : Répartition des OP en
fonction des domaines d'activités (N=103)
Sous-domaines Fréquence Pourcentage
Cultures vivrières 34 33,01
Cultures maraîchères 7 6,8
Cultures pérennes 21 20,39
Cultures fruitières 16 15,53
Production de viande 15 14,50
Production de lait 1 1,00
Production de semences 1 1,00
Autres 8 7,77
Total 103 100
Il ressort du tableau 9 que 33, 20, 15 et 14 % des
activités secondaires des groupes concernent les cultures
vivrières, pérennes, fruitières et la production de viande
respectivement. Le souci reste la satisfaction des besoins alimentaires en vue
de contrôler la sécurité alimentaire, le surplus
étant vendu.
4.4.2 Sous-domaines
bénéfiques aux organisations
La figure 9 et le tableau 10 représentent les
sous-domaines et quelques spéculations qui rapportent plus aux
organisations de producteurs.
Figure 9 : Répartition des OP en
Fonction des sous-domaines rémunérateurs
Il ressort de cette figure 9 que les cultures pérennes,
les cultures vivrières et les arbres fruitiers fournissent les meilleurs
revenus aux producteurs à concurrence de 40, 29 et 17 % respectivement.
Dans le Nyong et kéllé et la Lekié, les cultures
vivrières et les cultures pérennes constituent les sous-domaines
d'activités qui fournissent des revenus assez importants aux
producteurs. Tandis que dans le Nyong et Mfoumou et le Mbam et Inoubou, les
arbres fruitiers et les cultures pérennes constituent respectivement les
sous-domaines rémunérateurs pour les producteurs.
Dans le tableau 10, le test de khi-deux montre la
dépendance des cultures par rapport aux régions de
vulgarisation.
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